LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
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- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 15:03
Au fil des kms la piste redescend progressivement, bientôt, au loin, je distingue la laguna Colorada. Quand je l'atteins le soleil commence à se voiler
un peu. Altitude : 4290 m. Je la longe par l'ouest, et, avant le contrôle des rangers, je prends une piste à droite qui mène à un belvédère.
C'est vraiment magnifique même si sous d'autres conditions météo ou de vent elle peut être encore plus belle. J'ai déjà vu des photos à tomber, mais
peut-être étaient-elles retouchées ? P'tête ben qu'oui, pt'tête ben qu'non. ( Une de mes grand-mère était normande, si si ça vous intêresse...).
Malgré le manque de lumière la vue est tout de même sensationnelle, certaines zones sont bien rouges et bien-sûr il y a des flamants roses un peu
partout. Je fais une longue pause casse-croûte.
En haut la laguna Colorada apparaît. Et deux vues du belvédère.
un peu. Altitude : 4290 m. Je la longe par l'ouest, et, avant le contrôle des rangers, je prends une piste à droite qui mène à un belvédère.
C'est vraiment magnifique même si sous d'autres conditions météo ou de vent elle peut être encore plus belle. J'ai déjà vu des photos à tomber, mais
peut-être étaient-elles retouchées ? P'tête ben qu'oui, pt'tête ben qu'non. ( Une de mes grand-mère était normande, si si ça vous intêresse...).
Malgré le manque de lumière la vue est tout de même sensationnelle, certaines zones sont bien rouges et bien-sûr il y a des flamants roses un peu
partout. Je fais une longue pause casse-croûte.
En haut la laguna Colorada apparaît. Et deux vues du belvédère.
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- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 15:10
Pifil, Dr.Telung : Oui c'est un des rares trucs espagnols que je connaisse. Mais je n'ai pas trouvé
le "Tilde" sur mon clavier... Désolé. Il doit être bien planqué.
le "Tilde" sur mon clavier... Désolé. Il doit être bien planqué.
- Catherine30
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 15:19
Les paysages sont grandioses et les photos magnifiques, merci.
- Dr.TelungSpécialiste Asie
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 15:40
Il est sérigraphié sur la même touche que le é. On y accède en appuyant simultanément sur la touche "alt gr" (à droite de la barre d'espace) puis en tapant ensuite le n qui apparait alors ñ.le "Tilde" sur mon clavier... Désolé. Il doit être bien planqué.
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 16:23
Je repars à regret et rejoins la piste, le poste des rangers est tout proche, barrière baissée, sortie de la réserve nationale "Eduardo Avaroa". Personne, puis
une jeune femme en uniforme sort de nulle part, je la salue avec mon plus beau sourire et j'entre dans un bureau où une grande carte du parc est
accrochée au mur. Face à la carte elle me fait tout un discours dont je ne comprends que quelques mots, mais c'est sympa et je ne veux pas
doucher son enthousiasme. Je lui donne mon ticket-preuve-que-j'ai-payé, et elle me met un très beau tampon sur le passeport. J'apprécie
sincèrement son geste.
Passé la barrière je retrouve les choses sérieuses, on passe dans le dur, il est évident qu'ici c'est la piste brute de décoffrage. Je roule à ma main,
beaucoup de pierres et d'ornières sablonneuses profondes. Je reste en 4 roues motrices par sécurité. De temps en temps je m'écarte de la piste
pour trouver un sol plus ferme. Soudain arrêt violent, le volant me file dans les mains, heureusement que je ne mets jamais les mains à l'intérieur !
Retanké dans le sable !! Et m...e ! Le moteur a calé, je relance et passe en 4x4 court, pourvu que ça marche. En 1ère doucement et je sors tout
penaud de mon bac à sable. Au pire, j'ai découvert ( pas de manuel à bord ) un bouton sous le tableau de bord, c'est le blocage de différentiel.
De mon temps on appelait ça "les crabots" et c'était manuel. Avec cela on peut faire en sorte que les deux roues d'un même axe tournent ensembles
même avec une "patte" en l'air. A utiliser avec modération, en 1ère et au pas. Mais pourquoi ne suis-je pas resté en dehors de la piste ?
Ben les pierres y sont vraiment grosses... L'adrénaline me sort par les oreilles et les narines.
Quelques kms plus loin, la récompense, " l'Arbol del piedra ", l'arbre de pierre, vraiment spectaculaire !
L' arbre de pierre, lumière un peu voilée, mais je suis scotché, là tout seul au milieu d'un vide minéral. ( Seul sur Mars...(sic). )
une jeune femme en uniforme sort de nulle part, je la salue avec mon plus beau sourire et j'entre dans un bureau où une grande carte du parc est
accrochée au mur. Face à la carte elle me fait tout un discours dont je ne comprends que quelques mots, mais c'est sympa et je ne veux pas
doucher son enthousiasme. Je lui donne mon ticket-preuve-que-j'ai-payé, et elle me met un très beau tampon sur le passeport. J'apprécie
sincèrement son geste.
Passé la barrière je retrouve les choses sérieuses, on passe dans le dur, il est évident qu'ici c'est la piste brute de décoffrage. Je roule à ma main,
beaucoup de pierres et d'ornières sablonneuses profondes. Je reste en 4 roues motrices par sécurité. De temps en temps je m'écarte de la piste
pour trouver un sol plus ferme. Soudain arrêt violent, le volant me file dans les mains, heureusement que je ne mets jamais les mains à l'intérieur !
Retanké dans le sable !! Et m...e ! Le moteur a calé, je relance et passe en 4x4 court, pourvu que ça marche. En 1ère doucement et je sors tout
penaud de mon bac à sable. Au pire, j'ai découvert ( pas de manuel à bord ) un bouton sous le tableau de bord, c'est le blocage de différentiel.
De mon temps on appelait ça "les crabots" et c'était manuel. Avec cela on peut faire en sorte que les deux roues d'un même axe tournent ensembles
même avec une "patte" en l'air. A utiliser avec modération, en 1ère et au pas. Mais pourquoi ne suis-je pas resté en dehors de la piste ?
Ben les pierres y sont vraiment grosses... L'adrénaline me sort par les oreilles et les narines.
Quelques kms plus loin, la récompense, " l'Arbol del piedra ", l'arbre de pierre, vraiment spectaculaire !
L' arbre de pierre, lumière un peu voilée, mais je suis scotché, là tout seul au milieu d'un vide minéral. ( Seul sur Mars...(sic). )
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 16:27
4yne : merci, c'est un plaisir
Dr.Telung : Merci beaucoup pour l'info. Je l'ai trouvé effectivement. J'essaierai à l'occasion.
Dr.Telung : Merci beaucoup pour l'info. Je l'ai trouvé effectivement. J'essaierai à l'occasion.
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 16:41
J'ai corrigé en : mañana, MERCI !
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 17:28
Mais je n'ai pas trouvé
le "Tilde" sur mon clavier... Désolé. Il doit être bien planqué.Normalement
Autre solution (qui fonctionne seulement sur Mac) : pour avoir le ñ tu maintiens enfoncée la touche n et tu devrais avoir ñ et ń qui te sont proposés.
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 17:39
L'arbre de pierre se situe à 4580 m et c'est déjà le début du désert de Siloli. C'est direction ouest/nord-ouest, et, croyez-le c'est bien un désert.
C'est sûr, c'est hallucinant, je roule sur Mars ou peut-être la lune car ce n'est pas vraiment rouge. Au bout d'un bon moment, un carrefour en fourche,
je continue tout droit, mais ça me chiffonne, mon appli GPS est larguée. Je fais demi-tour jusqu'à l'embranchement et alors que je me gratte la tête
le GPS se réveille. Evidemment c'était à droite, OK c'est reparti.
Le désert de Siloli. En bas la bonne vieille "tôle ondulée", l'impression que votre cerveau bouge dans la boîte crânienne. ( Le pâté colle à la boîte ).
Quant à plus à droite ou à gauche, trop de cailloux à mon goût. Changer une roue à 4600 m dur dur. Je roule tranquille, bien attentif.
Heures et kms passent, mes fesses me le disent, enfin ce qui en reste. Je sais qu'à un moment je devrais aperçevoir les lagunas Ramaditas, Honda et
Chiar Khota. Mais je n'y suis pas encore. Inouï, je suis seul au monde !
Voilà une lagune qui apparaît, laquelle ? Probablement Ramaditas. Fin du désert de Siloli.
C'est sûr, c'est hallucinant, je roule sur Mars ou peut-être la lune car ce n'est pas vraiment rouge. Au bout d'un bon moment, un carrefour en fourche,
je continue tout droit, mais ça me chiffonne, mon appli GPS est larguée. Je fais demi-tour jusqu'à l'embranchement et alors que je me gratte la tête
le GPS se réveille. Evidemment c'était à droite, OK c'est reparti.
Le désert de Siloli. En bas la bonne vieille "tôle ondulée", l'impression que votre cerveau bouge dans la boîte crânienne. ( Le pâté colle à la boîte ).
Quant à plus à droite ou à gauche, trop de cailloux à mon goût. Changer une roue à 4600 m dur dur. Je roule tranquille, bien attentif.
Heures et kms passent, mes fesses me le disent, enfin ce qui en reste. Je sais qu'à un moment je devrais aperçevoir les lagunas Ramaditas, Honda et
Chiar Khota. Mais je n'y suis pas encore. Inouï, je suis seul au monde !
Voilà une lagune qui apparaît, laquelle ? Probablement Ramaditas. Fin du désert de Siloli.
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- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 17:43
Merci pour l'info Pifil.
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 18:14
Les lagunes se succèdent, l'une est au loin, je ne vois pas la nécessité d'y aller, elle n'a rien de particulier. L'heure tourne, je vais pousser jusqu'à la
laguna Hedionda ( du nord celle-là ). Je sais qu'il y a un hôtel, "Los flamingos", le bien nommé. Apparemment c'est pas donné, isolation oblige, les
livreurs viennent en 4x4 et de loin je suppose. Une oasis, et je rêve d'un bon repas, d'un bon vin, et surtout d'une douche chaude, moi qui porte les
cheveux longs, c'est de la paille, vraiment !
"Los Flamingos" apparaît, je me gare à côté d'un autre 4x4. Deux hommes discutent, je les salue, mon espagnol met l'ambiance et c'est la grosse
rigolade. Le plus jeune connait quelques bribes d'anglais et j'apprends qu'il est le réceptionniste. Nous nous dirigeons vers l'hôtel en plaisantant,
accueil vraiment sympa.
En haut Chiar Khota, enfin je crois.
Bien-sûr qu'il y a de la place me dit-il et il m'accompagne dans une chambre vraiment belle avec une salle de bain complète et toilette à part.
Très grand lit, je suis favorablement impressionné. Cela paraît preque incongru dans cet endroit. Je sens que ça va me plaire.
laguna Hedionda ( du nord celle-là ). Je sais qu'il y a un hôtel, "Los flamingos", le bien nommé. Apparemment c'est pas donné, isolation oblige, les
livreurs viennent en 4x4 et de loin je suppose. Une oasis, et je rêve d'un bon repas, d'un bon vin, et surtout d'une douche chaude, moi qui porte les
cheveux longs, c'est de la paille, vraiment !
"Los Flamingos" apparaît, je me gare à côté d'un autre 4x4. Deux hommes discutent, je les salue, mon espagnol met l'ambiance et c'est la grosse
rigolade. Le plus jeune connait quelques bribes d'anglais et j'apprends qu'il est le réceptionniste. Nous nous dirigeons vers l'hôtel en plaisantant,
accueil vraiment sympa.
En haut Chiar Khota, enfin je crois.
Bien-sûr qu'il y a de la place me dit-il et il m'accompagne dans une chambre vraiment belle avec une salle de bain complète et toilette à part.
Très grand lit, je suis favorablement impressionné. Cela paraît preque incongru dans cet endroit. Je sens que ça va me plaire.
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- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 18:59
Première chose une bonne douche bien chaude, j'avais presque oublié que c'était si bon. Ensuite je visite et un "tea-time" m'attend, biscuits, café et
bien-sûr maté de coca. J'adore la déco, c'est un peu fou, baroque, un peu "facteur cheval" avec beaucoup d'imagination.
Vue de la chambre et de la salle commune.
J'admire le coucher de soleil, l'heure du dîner va bientôt sonner.
La salle à manger est très sympa, c'est entrée, plat, en l'occurence du lama, et dessert. Et le vin bolivien est superbe, le bonheur. Et bien-sûr le
fameux expresso qui vous remet sur les rails ! Le service est impeccable, dans les règles, je suis bluffé. C'est le réceptionniste qui s'en occupe. Bravo !
Il n'y a qu'un couple, des brésiliens qui ont invité leur chauffeur à partager leur repas. Il parle espagnol, portugais et anglais. Je pense qu'il s'agit d'un
service VIP. Un bon moment à savourer, comme tant d'autres, d'autant plus important qu'ils sont éphémères...
La salle à manger et le bar.
A bientôt.
bien-sûr maté de coca. J'adore la déco, c'est un peu fou, baroque, un peu "facteur cheval" avec beaucoup d'imagination.
Vue de la chambre et de la salle commune.
J'admire le coucher de soleil, l'heure du dîner va bientôt sonner.
La salle à manger est très sympa, c'est entrée, plat, en l'occurence du lama, et dessert. Et le vin bolivien est superbe, le bonheur. Et bien-sûr le
fameux expresso qui vous remet sur les rails ! Le service est impeccable, dans les règles, je suis bluffé. C'est le réceptionniste qui s'en occupe. Bravo !
Il n'y a qu'un couple, des brésiliens qui ont invité leur chauffeur à partager leur repas. Il parle espagnol, portugais et anglais. Je pense qu'il s'agit d'un
service VIP. Un bon moment à savourer, comme tant d'autres, d'autant plus important qu'ils sont éphémères...
La salle à manger et le bar.
A bientôt.
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 20:33
@Titoualsace
Magnifique journée seul dans ces paysages sublimes qui se termine par une soirée aux Flamingos très kitsch avec douche, repas, vin, et expresso ! J'imagine sans peine ton bonheur ce jour là.
Magnifique journée seul dans ces paysages sublimes qui se termine par une soirée aux Flamingos très kitsch avec douche, repas, vin, et expresso ! J'imagine sans peine ton bonheur ce jour là.
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 21:36
Merci Pifil, Oui une grande journée où l'on passe des moments délicats sur le fil du rasoir, et de la
solitude dans une immensité où l'on se sent fragile et vulnérable, au confort total et le sentiment,
certes complètement illusoire, d'être en toute sécurité. La vie quoi !
solitude dans une immensité où l'on se sent fragile et vulnérable, au confort total et le sentiment,
certes complètement illusoire, d'être en toute sécurité. La vie quoi !
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- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 21:57
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Sam 3 Juin 2023 - 23:54
24/11 : Autant hier soir le ciel était menaçant avec sûrement de la neige sur les plus hauts sommets, autant ce matin le soleil brille, parfait.
Au petit-déjeuner, il y avait tellement de choses différentes sur ma table que j'arrivais à peine à bouger. J'ai commencé par virer toutes les
céréales et le pot de lait, car ce n'est pas mon truc. Par contre les oeufs, jambon, fromage et tout le reste pas de souci. Pain, pancakes, café
à volonté, et différents jus de fruits fait maison, fruits frais... Bref une journée qui commence bien.
Je vais régler mes dettes, et là, gros bémol, malgré les logos des cartes de crédit, on me dit que, bien-sûr, la machine ne marche pas.
Classique de chez classique. Obligé de payer en liquide, je vois d'un coup mon matelas de bolivianos fondre brutalement.
Je fais encore quelques photos, et l'heure de tailler la piste arrive.
La vue côté lagune laisse, comment dire, un peu à désirer. Disons : peut mieux faire ( pourquoi ça me rappelle mes profs ? ).
Ici l'altitude est de 4118 m. Je constate qu'hier j'ai parcouru 162 kms. Le carburant baisse, mais ça va encore. Au bout de quelques centaines de mètres
je tombe sur une barrière avec contrôle, curieux dans ce coin. Tout est en ordre, je repars, toujours vers le nord et la laguna Cañapa.
1ère photo : le retour à la réalité. Et la laguna cañapa, 4130 m.
Après la lagune la piste devient très empierrée et cahotique, je ne dépasse pas les 25 km/h, et souvent je dois rouler au pas.
Je finis quand même après un temps qui m'a paru très long à cause de la concentration, par déboucher sur la route principale qui file vers le Chili.
Route principale, certes, mais pas goudronnée, des camions lourdement chargés ou des citernes de carburant roulent à tombeau ouvert en soulevant
d'énormes nuages de poussière. moi aussi je roule vers l'ouest, et je m'arrête quasiment lorsque je croise un des furieux, de toute façon la visibilité
tombe à zéro. J'arrive à un grand espace sur la gauche, il y a quatre ou cinq 4x4 garés devant un petit bâtiment. J'en déduis qu'il s'agit du point de
vue sur le volcan Ollagüe, il trône au loin du haut de ses 5868 m. Je me gare et je m'aperçois que j'ai la clé de ma chambre en poche !!
J'aime la droiture, l'idée me vient de faire le tour des chauffeurs présents. Il y en a un qui parle un peu anglais et qui me confirme qu'il va passer
devant "los flamingos" dans quelques heures. Je fonce à l'intérieur et emprunte un bout de papier et un stylo à un vieux couple d'anglais qui se
reposent. Je rédige un petit mot en anglais pour l'hôtel, et j'enveloppe la clé avec. Je rends le stylo et le vieil anglais me demandent si j'ai pensé
à m'excuser.....!!!! Je le foudroie du regard et calmement je lui rétorque : " No sir, I've been raised by apes" ( j'ai été élevé par des singes ).
Sa femme est rouge comme une tomate. Je retrouve le chauffeur, lui donne ma clé, " muy important señor" , je le remercie et lui glisse un billet dans
la main. Pour info, l'hôtel peut réclamer 50 US$ pour une clé. Pas de risque, ils n'ont pas le numéro de ma carte, mais je suis réglo.
1ère photo : les derniers kms difficiles. En bas : la "route principale" et le volcan Ollagüe.
La suite demain.
Au petit-déjeuner, il y avait tellement de choses différentes sur ma table que j'arrivais à peine à bouger. J'ai commencé par virer toutes les
céréales et le pot de lait, car ce n'est pas mon truc. Par contre les oeufs, jambon, fromage et tout le reste pas de souci. Pain, pancakes, café
à volonté, et différents jus de fruits fait maison, fruits frais... Bref une journée qui commence bien.
Je vais régler mes dettes, et là, gros bémol, malgré les logos des cartes de crédit, on me dit que, bien-sûr, la machine ne marche pas.
Classique de chez classique. Obligé de payer en liquide, je vois d'un coup mon matelas de bolivianos fondre brutalement.
Je fais encore quelques photos, et l'heure de tailler la piste arrive.
La vue côté lagune laisse, comment dire, un peu à désirer. Disons : peut mieux faire ( pourquoi ça me rappelle mes profs ? ).
Ici l'altitude est de 4118 m. Je constate qu'hier j'ai parcouru 162 kms. Le carburant baisse, mais ça va encore. Au bout de quelques centaines de mètres
je tombe sur une barrière avec contrôle, curieux dans ce coin. Tout est en ordre, je repars, toujours vers le nord et la laguna Cañapa.
1ère photo : le retour à la réalité. Et la laguna cañapa, 4130 m.
Après la lagune la piste devient très empierrée et cahotique, je ne dépasse pas les 25 km/h, et souvent je dois rouler au pas.
Je finis quand même après un temps qui m'a paru très long à cause de la concentration, par déboucher sur la route principale qui file vers le Chili.
Route principale, certes, mais pas goudronnée, des camions lourdement chargés ou des citernes de carburant roulent à tombeau ouvert en soulevant
d'énormes nuages de poussière. moi aussi je roule vers l'ouest, et je m'arrête quasiment lorsque je croise un des furieux, de toute façon la visibilité
tombe à zéro. J'arrive à un grand espace sur la gauche, il y a quatre ou cinq 4x4 garés devant un petit bâtiment. J'en déduis qu'il s'agit du point de
vue sur le volcan Ollagüe, il trône au loin du haut de ses 5868 m. Je me gare et je m'aperçois que j'ai la clé de ma chambre en poche !!
J'aime la droiture, l'idée me vient de faire le tour des chauffeurs présents. Il y en a un qui parle un peu anglais et qui me confirme qu'il va passer
devant "los flamingos" dans quelques heures. Je fonce à l'intérieur et emprunte un bout de papier et un stylo à un vieux couple d'anglais qui se
reposent. Je rédige un petit mot en anglais pour l'hôtel, et j'enveloppe la clé avec. Je rends le stylo et le vieil anglais me demandent si j'ai pensé
à m'excuser.....!!!! Je le foudroie du regard et calmement je lui rétorque : " No sir, I've been raised by apes" ( j'ai été élevé par des singes ).
Sa femme est rouge comme une tomate. Je retrouve le chauffeur, lui donne ma clé, " muy important señor" , je le remercie et lui glisse un billet dans
la main. Pour info, l'hôtel peut réclamer 50 US$ pour une clé. Pas de risque, ils n'ont pas le numéro de ma carte, mais je suis réglo.
1ère photo : les derniers kms difficiles. En bas : la "route principale" et le volcan Ollagüe.
La suite demain.
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- Catherine30
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 8:40
J'aime beaucoup le passage des céréales et celui, des singes et de la tomate !!!
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 9:15
on est vraiment sidéré et bouche bée devant ton récit et tes photos. C'est lunaire et presque effrayant, heureusement que ton moteur n'a pas laché dans le désert... Et cet hotel avec tout le confort et tant de nourriture, au milieu de nulle part, on se demande comment il vit du tourisme.
Enfin il sert du lama, c'est local. Au fait, c'est bon le lama ?
Enfin il sert du lama, c'est local. Au fait, c'est bon le lama ?
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 11:21
Merci 4yne, oui malheureusement pour ce monsieur. Ah ! respect quand tu nous tiens...
Bonjour Deborah. Effrayant pas vraiment, embêtant sans aucun doute. En cas de panne je resterais
avec la voiture, il y a l'eau, de quoi grignoter, mon sac, et c'est un abri. Même si je dois attendre
plusieurs heures je sais qu'un 4x4 finira par passer. De plus étant seul, je ne peux pas m'inquiéter
pour quelqu'un d'autre. De toute façon il faut assûmer ses choix.
Vu les prix, qui, pour le bolivien moyen, doivent être astronomiques, ils doivent faire leur beurre
quotidien, même si à cette altitude la saison est courte.
Et OUI, le lama, bien accompagné, c'est délicieux, c'est un carnivore qui te le dit !
Bonjour Deborah. Effrayant pas vraiment, embêtant sans aucun doute. En cas de panne je resterais
avec la voiture, il y a l'eau, de quoi grignoter, mon sac, et c'est un abri. Même si je dois attendre
plusieurs heures je sais qu'un 4x4 finira par passer. De plus étant seul, je ne peux pas m'inquiéter
pour quelqu'un d'autre. De toute façon il faut assûmer ses choix.
Vu les prix, qui, pour le bolivien moyen, doivent être astronomiques, ils doivent faire leur beurre
quotidien, même si à cette altitude la saison est courte.
Et OUI, le lama, bien accompagné, c'est délicieux, c'est un carnivore qui te le dit !
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 11:24
Deborah je voulais rajouter, concernant une panne possible, que le loueur est extrêmement
sérieux dans la préparation, responsabilité oblige. Et je sais ménager, en fait respecter ma monture.
sérieux dans la préparation, responsabilité oblige. Et je sais ménager, en fait respecter ma monture.
- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 12:04
Je reprends : A proximité il y a de belles formations rocheuses, je vais m'y balader, c'est superbe et le volcan Ollagüe en arrière-plan ne gâche rien.
Reflex à la main, je mitraille. Un bon moment de détente, surtout pour mon dos... Le ciel se couvre de plus en plus mais pas de pluie, voire de
neige à l'horizon.
.
Reflex à la main, je mitraille. Un bon moment de détente, surtout pour mon dos... Le ciel se couvre de plus en plus mais pas de pluie, voire de
neige à l'horizon.
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- Titoualsace
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 14:33
Il va falloir partir, direction le salar de Chiguana. A part le mien il ne reste qu'un 4x4, le chauffeur, sympa, me salue, souriant. Son anglais est plutôt bon,
je m'excuse pour mon espagnol, que nada me dit-il. Il me demande où je vais, je lui dis salar de Chiguana par une piste qui part à droite à quelques kms
de là. Il me conseille d'aller plutôt tout droit jusqu'à la frontière et de prendre une piste plus facile à droite qui part plein nord. Je le remercie.
Vaya con dios me dit-il, sympa, je lui retourne le compliment.
Je repars, je cogite, je n'aime pas, sauf catastrophe, changer drastiquement mes plans, mais ce gars il est quand même du coin, ben oui...
Après quelques kms je vois une petite piste qui part à droite, je vérifie en allumant mon appli GPS, c'est bien elle, décision, décision...
Finalement je me dis : pourquoi serait-elle plus difficile que celles des jours précédents ? Vamos, je m'engage, au pire je ferai demi-tour, où est le
problème ?
En haut le volcan Ollagüe, 5868 m, en bas, le salar de Chiguana apparaît au loin et en contre-bas.
Ma piste vers Chiguana. Tout en bas, arrivée sur le salar.
J'ai bien fait, à part un gué à sec à traverser au pas, le reste c'est du déjà vu, en toute méfiance bien-sûr. Toujours rester modeste et concentré.
C'est à la fois sauvage et très différent. Je roule, je roule, la piste progressivement s'oriente du nord au nord-ouest, j'arrive à une voie ferrée, je savais
bien-sûr que j'allais la couper. Le passage à niveau est inexistant, J'enclenche le 4x4 et traverse en diagonale, une roue après l'autre.
En haut le passage à niveau... Sans aucune prétention j'aime beaucoup la composition, la voiture à la base de deux obliques : la voie et la ligne de poteaux.
En bas : vue opposée vers, à l'horizon, le Chili.
je m'excuse pour mon espagnol, que nada me dit-il. Il me demande où je vais, je lui dis salar de Chiguana par une piste qui part à droite à quelques kms
de là. Il me conseille d'aller plutôt tout droit jusqu'à la frontière et de prendre une piste plus facile à droite qui part plein nord. Je le remercie.
Vaya con dios me dit-il, sympa, je lui retourne le compliment.
Je repars, je cogite, je n'aime pas, sauf catastrophe, changer drastiquement mes plans, mais ce gars il est quand même du coin, ben oui...
Après quelques kms je vois une petite piste qui part à droite, je vérifie en allumant mon appli GPS, c'est bien elle, décision, décision...
Finalement je me dis : pourquoi serait-elle plus difficile que celles des jours précédents ? Vamos, je m'engage, au pire je ferai demi-tour, où est le
problème ?
En haut le volcan Ollagüe, 5868 m, en bas, le salar de Chiguana apparaît au loin et en contre-bas.
Ma piste vers Chiguana. Tout en bas, arrivée sur le salar.
J'ai bien fait, à part un gué à sec à traverser au pas, le reste c'est du déjà vu, en toute méfiance bien-sûr. Toujours rester modeste et concentré.
C'est à la fois sauvage et très différent. Je roule, je roule, la piste progressivement s'oriente du nord au nord-ouest, j'arrive à une voie ferrée, je savais
bien-sûr que j'allais la couper. Le passage à niveau est inexistant, J'enclenche le 4x4 et traverse en diagonale, une roue après l'autre.
En haut le passage à niveau... Sans aucune prétention j'aime beaucoup la composition, la voiture à la base de deux obliques : la voie et la ligne de poteaux.
En bas : vue opposée vers, à l'horizon, le Chili.
- Titoualsace
- Messages : 391
Date d'inscription : 08/05/2023
LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 15:13
Je fais à nouveau une petite pause, l'endroit est étrange, toujours ce sentiment bizarre, indéfinissable, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mais
tous les sens sont en éveil, on se sent vraiment vivant.
Je repars, je suis les traces vers le nord, je finis par rejoindre la piste, mieux définie, qui vient certainement du fameux poste frontière mentionné
auparavant, donc à droite plein nord.
Un grand mâle alpha ou beta peut-être... me surveille. Quand je dis mâle, je n'ai bien-sûr pas vérifié...
Le temps passe et j'arrive après, encore une fois, m'être trompé, à un carrefour, à la piste qui, à droite vient de San Juan, et à gauche file vers
San Pedro de Quemes. Je pars donc vers la gauche, c'est mieux entretenu. Après quelques kms et vérification, je prends une piste à droite qui file
plein nord. Là je sens venir à nouveau du très sauvage, le coeur s'accélère.
Ai-je dis sauvage ? comme c'est sauvage !
tous les sens sont en éveil, on se sent vraiment vivant.
Je repars, je suis les traces vers le nord, je finis par rejoindre la piste, mieux définie, qui vient certainement du fameux poste frontière mentionné
auparavant, donc à droite plein nord.
Un grand mâle alpha ou beta peut-être... me surveille. Quand je dis mâle, je n'ai bien-sûr pas vérifié...
Le temps passe et j'arrive après, encore une fois, m'être trompé, à un carrefour, à la piste qui, à droite vient de San Juan, et à gauche file vers
San Pedro de Quemes. Je pars donc vers la gauche, c'est mieux entretenu. Après quelques kms et vérification, je prends une piste à droite qui file
plein nord. Là je sens venir à nouveau du très sauvage, le coeur s'accélère.
Ai-je dis sauvage ? comme c'est sauvage !
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- Titoualsace
- Messages : 391
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 15:40
Question : Pourquoi pas de page 6 ? Mon dernier envoi ci-dessus est séparé...J'espère qu'il est passé.
Mystère, mystère...
Mystère, mystère...
- Nathalie971
- Messages : 406
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 16:17
Quad on dit que le trajet est un voyage en soi, je crois que cela paraît évident à travers ton périple en Bolivie, tant sur les paysages qui s'offrent à toi que les difficultés et les diverses rencontres humaines et animales.
Cette partie de la Bolivie est-elle touristique ou plutôt à l'écart des parcours habituellement pratiqués?
Pour le bel hébergement au milieu de nulle part, une belle oasis inattendue, tu dis que le coût est élevé pour un bolivien moyen, c'était combien la nuit avec le repas du soir et le petit déjeuner?
Cette partie de la Bolivie est-elle touristique ou plutôt à l'écart des parcours habituellement pratiqués?
Pour le bel hébergement au milieu de nulle part, une belle oasis inattendue, tu dis que le coût est élevé pour un bolivien moyen, c'était combien la nuit avec le repas du soir et le petit déjeuner?
- Titoualsace
- Messages : 391
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Dim 4 Juin 2023 - 16:33
Je croise les doigts et je reprends : Je suis probablement sur la partie extrême nord du salar de Chiguana. Je suis à 3680 m. Au bout d'un temps certain
je rejoins une piste en travers, légèrement surélevée, comme sur une digue, ce qui explique les nombreuses flaques d'eau salée que j'ai rencontrées
dans les kms précédents. Je prends à droite, direction Est et Aguaquiza, Atulcha et Tanil Vinto. Les paysages deviennent différents, plus verts, de
l'élevage, quelques cultures. Au loin, sur ma gauche apparaît le salar d'Uyuni, la route descend, bordée de cactus ( cardones ), J'arrive à Tanil Vinto,
quelques maisons et, surtout, la rampe d'accès sud du salar d'Uyuni.
Je m'arrête au carrefour, le carburant est très bas, et environ 77 kms en ligne droite sur le salar jusqu'à Colchani. Cela risque d'être juste et
compléter le plein au milieu du salar ne m'emballe pas vraiment. Il me reste le bidon de 25 litres, heureusement que je l'avais exigé.
Je recommence ma manip de transvasement, sauf qu'il n'y a rien à faire. ok tant pis, j'aspire plusieurs fois par le tuyau, mes poumons me
remercient, mais l'essence ne vient pas. Soudain quelqu'un me tape sur l'épaule, une vielle indienne avec un petit garçon. Elle me fait comprendre
de détacher le bidon et de le monter plus haut sur la ridelle. Je m'exécute, elle me fait signe de rester en haut, et elle aspire à son tour et l'essence
vient ! De mon côté je prends soin que le bidon soit vidé au maximum. Je range mon attirail, la dame est repartie s'asseoir à l'ombre avec le gamin.
Je la rejoins et la remercie chaleureusement. Je lui glisse un billet en désignant du doigt le garçonnet, je ne veux pas l'embarrasser.
En haut : mirage, mirage. Puis ma 1ère vision du salar d'Uyuni. En bas los cardones.
je rejoins une piste en travers, légèrement surélevée, comme sur une digue, ce qui explique les nombreuses flaques d'eau salée que j'ai rencontrées
dans les kms précédents. Je prends à droite, direction Est et Aguaquiza, Atulcha et Tanil Vinto. Les paysages deviennent différents, plus verts, de
l'élevage, quelques cultures. Au loin, sur ma gauche apparaît le salar d'Uyuni, la route descend, bordée de cactus ( cardones ), J'arrive à Tanil Vinto,
quelques maisons et, surtout, la rampe d'accès sud du salar d'Uyuni.
Je m'arrête au carrefour, le carburant est très bas, et environ 77 kms en ligne droite sur le salar jusqu'à Colchani. Cela risque d'être juste et
compléter le plein au milieu du salar ne m'emballe pas vraiment. Il me reste le bidon de 25 litres, heureusement que je l'avais exigé.
Je recommence ma manip de transvasement, sauf qu'il n'y a rien à faire. ok tant pis, j'aspire plusieurs fois par le tuyau, mes poumons me
remercient, mais l'essence ne vient pas. Soudain quelqu'un me tape sur l'épaule, une vielle indienne avec un petit garçon. Elle me fait comprendre
de détacher le bidon et de le monter plus haut sur la ridelle. Je m'exécute, elle me fait signe de rester en haut, et elle aspire à son tour et l'essence
vient ! De mon côté je prends soin que le bidon soit vidé au maximum. Je range mon attirail, la dame est repartie s'asseoir à l'ombre avec le gamin.
Je la rejoins et la remercie chaleureusement. Je lui glisse un billet en désignant du doigt le garçonnet, je ne veux pas l'embarrasser.
En haut : mirage, mirage. Puis ma 1ère vision du salar d'Uyuni. En bas los cardones.
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