LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
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Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Coucou Carmen, heureux de te lire. Effectivement j'ai dû faire un tri, entre autres zapper Rio Seco,
Guadalupe, et mina Horsu. J'aurais aussi voulu comme toi grimper au sommet de l'Uturuncu, mais
j'ai dû écouter mon genou, c'est la vie ! Le tour de 120 kms autour de l'Uturuncu restera un moment
très marquant, isolation totale, et en prime la laguna Céleste, magnifique, et que tu connais.
Pour découvrir les autres endroits que tu as vu, il m'aurait fallu un peu plus de temps vu que
je voulais traverser le salar de Chiguana et, plus tard, aller au parc de Sajama et au lac Titicaca.
J'ai tout de même pu passer un peu plus de cinq jours dans le sud Lipez, plus un jour pour
traverser Chiguana et le salar d'Uyuni pour arriver à Colchani puis Uyuni.
J'avais demandé à Alejandra de chez BIZ un bidon de 25 litres en plus du gros de 60 litres.
J'ai bien fait ! Je pense qu'en passant par Guadalupe, cela n'aurait pas suffit, même si je n'utilise
les 4 roues motrices que lorsque c'est nécessaire. Un de mes grands regrets c'est qu'après avoir dû renoncer à
ma nuit à l'isla Pescado, j'aurais pu la passer à Incahuasi au lieu de filer sur Coqueza. Je n'arrive
toujours pas à comprendre ce qui m'est passé dans le crâne. A posteriori tout est toujours plus
clair et plus simple. Concernant le volcan Tunupa, mon genou n'avait toujours pas voulu guérir...
Tu avais bénéficié d'une pureté de l'air extraordinaire sur le salar d'Uyuni, tes photos étaient
extraordinaires comparées aux miennes. Probablement le moment choisi.
A bientôt te lire, bien amicalement, Bernard.
Guadalupe, et mina Horsu. J'aurais aussi voulu comme toi grimper au sommet de l'Uturuncu, mais
j'ai dû écouter mon genou, c'est la vie ! Le tour de 120 kms autour de l'Uturuncu restera un moment
très marquant, isolation totale, et en prime la laguna Céleste, magnifique, et que tu connais.
Pour découvrir les autres endroits que tu as vu, il m'aurait fallu un peu plus de temps vu que
je voulais traverser le salar de Chiguana et, plus tard, aller au parc de Sajama et au lac Titicaca.
J'ai tout de même pu passer un peu plus de cinq jours dans le sud Lipez, plus un jour pour
traverser Chiguana et le salar d'Uyuni pour arriver à Colchani puis Uyuni.
J'avais demandé à Alejandra de chez BIZ un bidon de 25 litres en plus du gros de 60 litres.
J'ai bien fait ! Je pense qu'en passant par Guadalupe, cela n'aurait pas suffit, même si je n'utilise
les 4 roues motrices que lorsque c'est nécessaire. Un de mes grands regrets c'est qu'après avoir dû renoncer à
ma nuit à l'isla Pescado, j'aurais pu la passer à Incahuasi au lieu de filer sur Coqueza. Je n'arrive
toujours pas à comprendre ce qui m'est passé dans le crâne. A posteriori tout est toujours plus
clair et plus simple. Concernant le volcan Tunupa, mon genou n'avait toujours pas voulu guérir...
Tu avais bénéficié d'une pureté de l'air extraordinaire sur le salar d'Uyuni, tes photos étaient
extraordinaires comparées aux miennes. Probablement le moment choisi.
A bientôt te lire, bien amicalement, Bernard.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
01/12 : Toujours le beau temps ce matin, et toujours un super petit-déjeuner, avec en plus une telle pile de pancakes que je n'en ai mangé que le
quart, quelque peu gêné vu le travail de la cuisinière. D'ailleurs elle apparaît avec, probablement, son conjoint et je sens de suite une gêne
palpable ? Elle me tient un discours dans lequel j'entends deux fois le mot "almuerzo" ?? Eureka ! je comprends que comme je pars je ne
prendrai pas le repas de midi qui m'est dû et que j'ai payé. Je la rassûre, aucun problème, pas besoin de me le rembourser. Je ne lui dis pas
mais ce sera une forme de pourboire, ils se sont tous mis en quatre pour moi. Je salue et serre les mains de tous. Adios adios.
Je charge la voiture et en fais le tour, tout va bien : vamos !
Dans Tomarapi il y a une piste qui coupe en travers, côté nord-est du volcan, et qui rejoins en 20 kms la route n° 4, c'est le plus simple, donc
je l'emprunte sans hésiter. Juste avant d'arriver au carrefour de la grande route il y a un poste de rangers, je m'arrête, toujours personne.
Le Nevado Sajama vu du nord-est.
quart, quelque peu gêné vu le travail de la cuisinière. D'ailleurs elle apparaît avec, probablement, son conjoint et je sens de suite une gêne
palpable ? Elle me tient un discours dans lequel j'entends deux fois le mot "almuerzo" ?? Eureka ! je comprends que comme je pars je ne
prendrai pas le repas de midi qui m'est dû et que j'ai payé. Je la rassûre, aucun problème, pas besoin de me le rembourser. Je ne lui dis pas
mais ce sera une forme de pourboire, ils se sont tous mis en quatre pour moi. Je salue et serre les mains de tous. Adios adios.
Je charge la voiture et en fais le tour, tout va bien : vamos !
Dans Tomarapi il y a une piste qui coupe en travers, côté nord-est du volcan, et qui rejoins en 20 kms la route n° 4, c'est le plus simple, donc
je l'emprunte sans hésiter. Juste avant d'arriver au carrefour de la grande route il y a un poste de rangers, je m'arrête, toujours personne.
Le Nevado Sajama vu du nord-est.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Deborah apprécie ce message
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
En bas à droite la route 27 par laquelle je suis arrivé, puis la 4 vers la gauche, enfin la piste qui rejoint Sajama, la laguna Huayna Khota bien visible,
enfin tout en haut Tomarapi. Depuis Tomarapi la piste, à peine visible rejoint la 4 juste au-dessus de là où il est marqué Choquemarca sur la droite.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Ce volcan Sajama est vraiment magnifique et impressionnant. Avec quelques années de moins j'aurais bien tenté l'ascension du sommet
Je me souviens d'avoir eu aussi très froid dans l'hôtel où nous dormions dans le village de Sajama, mais quelle ambiance extraordinaire de bout du monde
Je me souviens d'avoir eu aussi très froid dans l'hôtel où nous dormions dans le village de Sajama, mais quelle ambiance extraordinaire de bout du monde
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Je roule nord/nord-est, la route est belle, par son revêtement et par les paysages qu'elle traverse. Elle mène à la n° 1 à Patacamaya.
Les heures et les kms passent et j'arrive à Patacamaya. Direction la pompe à essence, paiement en liquide ( encore ). Je trouve une pharmacie et,
inutile de parler, vu l'état de mes mains le gars a compris, une pommade à tartiner matin et soir. Je reprends la route plein nord, je la quitterai un
peu avant El Alto direction l'ouest jusqu'à Viacha où je trouverai bien un petit hôtel pour la nuit.
Ce que je ne savais pas c'est que le carrefour vers Viacha se situe dans la banlieue ouest d'El Alto, un enfer de trafic !!
Direction Viacha... enfin si c'est possible.
Viacha est, à mon avis ( et je le partage comme disait Coluche ), sans grand intérêt. Je finis par trouver un petit hôtel dont l'entrée mène, d'abord,
à une boutique pleine de tout et n'importe quoi. Une vieille dame est là et appelle. Une jeune femme arrive, toute surprise de voir un européen.
Je choisis une chambre avec salle de bain et toilettes privatives car, il y en a d'autres avec tout en commun. Elle me demande si je veux une serviette,
oui, il faut payer, ainsi que pour le savon. Pas de papier toilette, mais là c'est raté car j'ai le mien. Bien tenté quand même. Je peux garer la voiture
en sécurité et gratuitement, tant mieux. Ils ne servent pas de petit-déjeuner, je prends note. Et je m'aperceverai qu'il n'y a pas d'eau chaude, mais bon...
Je veux charger mon téléphone et il n'y a qu'une seule prise, trés haute, derrière la télé. Je dois faire tout un empilage pour pouvoir l'utiliser.
Mission accomplie, le téléphone est branché ! La douche toujours aussi rassûrante...
Absolument rien pour manger dans les environs, tant pis, ce soir ce sera grignotage dans la chambre et dodo.
A plus...!
Les heures et les kms passent et j'arrive à Patacamaya. Direction la pompe à essence, paiement en liquide ( encore ). Je trouve une pharmacie et,
inutile de parler, vu l'état de mes mains le gars a compris, une pommade à tartiner matin et soir. Je reprends la route plein nord, je la quitterai un
peu avant El Alto direction l'ouest jusqu'à Viacha où je trouverai bien un petit hôtel pour la nuit.
Ce que je ne savais pas c'est que le carrefour vers Viacha se situe dans la banlieue ouest d'El Alto, un enfer de trafic !!
Direction Viacha... enfin si c'est possible.
Viacha est, à mon avis ( et je le partage comme disait Coluche ), sans grand intérêt. Je finis par trouver un petit hôtel dont l'entrée mène, d'abord,
à une boutique pleine de tout et n'importe quoi. Une vieille dame est là et appelle. Une jeune femme arrive, toute surprise de voir un européen.
Je choisis une chambre avec salle de bain et toilettes privatives car, il y en a d'autres avec tout en commun. Elle me demande si je veux une serviette,
oui, il faut payer, ainsi que pour le savon. Pas de papier toilette, mais là c'est raté car j'ai le mien. Bien tenté quand même. Je peux garer la voiture
en sécurité et gratuitement, tant mieux. Ils ne servent pas de petit-déjeuner, je prends note. Et je m'aperceverai qu'il n'y a pas d'eau chaude, mais bon...
Je veux charger mon téléphone et il n'y a qu'une seule prise, trés haute, derrière la télé. Je dois faire tout un empilage pour pouvoir l'utiliser.
Mission accomplie, le téléphone est branché ! La douche toujours aussi rassûrante...
Absolument rien pour manger dans les environs, tant pis, ce soir ce sera grignotage dans la chambre et dodo.
A plus...!
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Oui mjp, au parc Sajama l'atmosphère est magique, les paysages sont si beaux et si sauvages.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Ce que je ne savais pas c'est que le carrefour vers Viacha se situe dans la banlieue ouest d'El Alto, un enfer de trafic !!
Que de souvenirs de la circulation démente à El Alto: un bon test pour savoir si on a le sens de l'orientation, surtout le matin avec le marché et ses interminables files de minibus
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Tu as raison mjp, le summum ce fut une remontée de La Paz vers El Alto, sur une telle pente que
je devais rester en 1ère en permanence, le trafic était démentiel, obligé de forcer le passage et de
griller les feux rouges, zigzaguer entre les véhicules, piétons, animaux et nids de poule bien-sûr.
Plus d'une heure pour 16 kms !!! Inoubliable...
je devais rester en 1ère en permanence, le trafic était démentiel, obligé de forcer le passage et de
griller les feux rouges, zigzaguer entre les véhicules, piétons, animaux et nids de poule bien-sûr.
Plus d'une heure pour 16 kms !!! Inoubliable...
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
C’est toujours très très beau, et les explications avec la vue satellite sont les bienvenues pour comprendre le chemin. Sans vouloir abuser… Pourrais-tu, peut-être à la fin, mettre une vue de l’ensemble du périple ? Ne connaissant pas du tout ces régions ce serait vraiment un complément bienvenu.
Quel choc entre les immensités désertiques et la cohue de la ville, quant à la douche… je m’abstiendrai de faire un commentaire.
Quel choc entre les immensités désertiques et la cohue de la ville, quant à la douche… je m’abstiendrai de faire un commentaire.
4yne- Messages : 552
Date d'inscription : 06/01/2022
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Bonjour Pifil : Oui je ne comprends pas non plus, il doit y avoir forcément des accidents. Peut-être
qu'ils prennent leur douche chaussés de bottes en caoutchouc pour limiter les risques......
J'en ai vu aussi au Chili et en Argentine.
Bonjour 4yne : Merci de ta réaction, pour la carte d'ensemble du trajet, j'y pense bien-sûr.
Je te promets de m'en occuper.
qu'ils prennent leur douche chaussés de bottes en caoutchouc pour limiter les risques......
J'en ai vu aussi au Chili et en Argentine.
Bonjour 4yne : Merci de ta réaction, pour la carte d'ensemble du trajet, j'y pense bien-sûr.
Je te promets de m'en occuper.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
4yne apprécie ce message
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
mais à quoi servent les fils électriques fixés sur la douche ?
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Bonjour Deborah : A S'ELECTROCUTER, plus sérieusement et n'y connaissant rien, je subodore
que cela doit servir pour l'eau chaude !?
que cela doit servir pour l'eau chaude !?
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Ces installations sont courantes dans le nord argentin et en Bolivie: je crois aussi que cela sert à alimenter une résistance qui chauffe l'eau directement à la douche. Il faut bien sur éviter de toucher quoique se soit quand on prend la douche
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
La région de Sajama était initialement prévue au programme, avec le lac Titicaca et La Paz. Puis, nous avons changé notre itinéraire pour avoir plus de temps dans le Sud Lipez. Que des choix à faire… nous ne regrettons absolument pas pour le Sud Lipez, Sajama sera pour un autre voyage. Le lac Titicaca, il était à nouveau prévu en 2020 et comme pour tout le monde, le Covid est passé par-là. N’es-tu pas allé au lac Titicaca ou peut-être à la fin du voyage?
Les fils électriques au pommeau de douche servent à chauffer l’eau. Je ne pourrais pas t’expliquer comment ça marche, mais c’est l’explication que nous avions reçue. Nous n’avons pas pris de douche à Guadaloupe de peur de se faire électrocuter. Dans les autres logements, ce n’était heureusement pas comme ça.
Les fils électriques au pommeau de douche servent à chauffer l’eau. Je ne pourrais pas t’expliquer comment ça marche, mais c’est l’explication que nous avions reçue. Nous n’avons pas pris de douche à Guadaloupe de peur de se faire électrocuter. Dans les autres logements, ce n’était heureusement pas comme ça.
Ticapi- Messages : 20
Date d'inscription : 17/01/2022
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Petite question, rien à voir avec le carnet, est-il possible de citer un message pour répondre?
Ticapi- Messages : 20
Date d'inscription : 17/01/2022
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
02/12 : Ce matin pas de petit-déjeuner comme prévu, je charge et sors la voiture dans la rue. Je mange quelques biscuits avec du jus de fruit et c'est
parti. Hier j'ai parcouru 278 kms. Je ne veux pas retourner en direction d'El Alto donc je décide de prendre plein nord vers Laja. Je me fie
bêtement au GPS, je sors de la ville et me retrouve sur une piste encombrée de camions dans les deux sens. Je me rends compte que,
soleil oblige, je ne vais plus vers le nord mais que je rentre sur Viacha ! "Errare humanum est", je refais tout une boucle qui me ramène au même
endroit, ça m'énerve, "errare GPS" toujours possible ! Je me renseigne auprès de trois types qui réparent un camion. Je vois vite qu'ils se moquent
de moi et rigolent entre eux. Je laisse tomber et continue ma troisième boucle, merci señor GPS. A un moment je vois une piste sur ma gauche
que je n'avais pas remarqué, un gars à vélo est arrêté. Je le salue, il me montre la piste, par là c'est bien Laja. Muchas gracias señor.
A peine engagé le GPS me confirme, la piste est tellement abîmée que le GPS m'envoyait vers El Alto, un comble ! La piste n'est pas bonne avec
des ralentisseurs monstrueux, juste avant Laja il y a un complexe d'usines. Je croise beaucoup de camions et mange beaucoup de poussière.
Après Laja vient Pucarani, c'est plus bucolique, mais tout respire la misère, c'est effrayant, que des villages indiens, bien à l'écart des regards...
Arrive Batallas, c'est là que je rejoins la route n° 1. Deux heures pour faire 58 kms !! En tout cas c'était très instructif, voire bouleversant.
Je reprends direction nord, là c'est une deux fois deux voies avec au milieu une séparation en béton. Des gens, souvent des femmes chargées
accompagnées de petits enfants, traversent n'importe où en enjambant la séparation centrale !! Hallucinant, je redouble d'attention.
Au bout d'un long moment je découvre le bac, ou devrais-je dire les bacs de Tiquina. Premier aperçu du lac Titicaca. Je me gare pour me renseigner.
Je comprends que l'on paie à l'arrivée et que je dois monter sur la barge du milieu. Je m'engage doucement et avance jusqu'à caler les roues
contre deux grosses pierres. Vu l'état des barges, angoissés s'abstenir ! Une deuxième voiture se gare derrière moi, la police. Et on largue les
amarres. C'est une myriade de barges ! Il y a des bus, des camions. Les passagers des bus montent dans de petits hors-bords. Heureusement
pour eux ! Il y a environ 750 m de traversée. Les barges sont à fond plat et ça balance pas mal...
Le temps paraît très long... Heureux d'être arrivé, j'ai bien cru plusieurs fois au chavirage ! Je règle 40 bob au pilote, le salaire de la peur, l'eau doit
être glacée, nous sommes à 3853 m. La route monte très vite, je passe par endroit à plus de 4000 m, et je sais que je passe tout près de la frontière
péruvienne. Je roule tranquille, j'admire les vues sur le lac. J'arrive à un point de vue d'où j'aperçois Copacabana, ma destination.
En haut : une partie de la flotte. En bas : première vue de Copacabana.
A l'entrée de la ville, encore un péage, 5 bob, où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir. Deux jours plus tôt j'avais annulé mon hôtel car, à court
de liquide, je n'aurais pas pu payer les deux nuits. J'en trouverai bien un autre qui accepte la carte de crédit. Et en voilà un qui se présente, même
standing, parfait. Le temps se suspend lorsque le réceptionniste passe ma carte, à la deuxième tentative ça marche, j'ai le dos en sueur..
La chambre est belle, vue sur le lac, tout baigne. Je prends une douche, elle est moins que tiède et je prends des châtaignes en touchant le robinet !
J'appelle le gars, il vérifie et descend pour faire un réglage. Cette fois-ci ça va elle est chaude, au bout d'un moment elle devient brûlante ! Je me
dépêche de la couper en utilisant une serviette pour ne pas m'électrocuter. L'aventure est partout... Le réceptionniste m'accompagne en voiture et
je me gare deux rues plus loin dans une cour privée. J'y laisserai le 4x4 pendant les deux jours.
On m'indique plusieurs banques, je pars visiter le centre. Première banque seulement Visa. Bon. La deuxième, seulement le logo Visa sur le DAB,
exaspéré j'essaie quand même : 1500 bob, refusé... 1000 bob, gagné j'entends la machine qui compte les billets, ouf... Du coup je tente 500 de plus,
rebingo, ça marche ! Enfin, quel bol d'oxygène ! Je passe la fin d'après-midi à visiter, et je descends au bord du lac.
A l'heure du dîner j'entre dans un petit restaurant sympa. Je choisis au pif du "pollo a la naranja" (poulet à l'orange), délicieux.
Le luxe côtoie la misère.
Ci-dessus le "pollo" à l'orange. Hmmm !
Lorsque je sors la nuit est là, brutalement je ressens la fatigue, je retourne tranquillement à l'hôtel. Soudain je remarque que le croissant de lune
est à l'horizontale !! Dans l'hémisphère nord il se présente à la verticale. Je n'avais jamais prêté attention à cela, étonnant mais normal.
Il est temps de dormir.
A demain !
parti. Hier j'ai parcouru 278 kms. Je ne veux pas retourner en direction d'El Alto donc je décide de prendre plein nord vers Laja. Je me fie
bêtement au GPS, je sors de la ville et me retrouve sur une piste encombrée de camions dans les deux sens. Je me rends compte que,
soleil oblige, je ne vais plus vers le nord mais que je rentre sur Viacha ! "Errare humanum est", je refais tout une boucle qui me ramène au même
endroit, ça m'énerve, "errare GPS" toujours possible ! Je me renseigne auprès de trois types qui réparent un camion. Je vois vite qu'ils se moquent
de moi et rigolent entre eux. Je laisse tomber et continue ma troisième boucle, merci señor GPS. A un moment je vois une piste sur ma gauche
que je n'avais pas remarqué, un gars à vélo est arrêté. Je le salue, il me montre la piste, par là c'est bien Laja. Muchas gracias señor.
A peine engagé le GPS me confirme, la piste est tellement abîmée que le GPS m'envoyait vers El Alto, un comble ! La piste n'est pas bonne avec
des ralentisseurs monstrueux, juste avant Laja il y a un complexe d'usines. Je croise beaucoup de camions et mange beaucoup de poussière.
Après Laja vient Pucarani, c'est plus bucolique, mais tout respire la misère, c'est effrayant, que des villages indiens, bien à l'écart des regards...
Arrive Batallas, c'est là que je rejoins la route n° 1. Deux heures pour faire 58 kms !! En tout cas c'était très instructif, voire bouleversant.
Je reprends direction nord, là c'est une deux fois deux voies avec au milieu une séparation en béton. Des gens, souvent des femmes chargées
accompagnées de petits enfants, traversent n'importe où en enjambant la séparation centrale !! Hallucinant, je redouble d'attention.
Au bout d'un long moment je découvre le bac, ou devrais-je dire les bacs de Tiquina. Premier aperçu du lac Titicaca. Je me gare pour me renseigner.
Je comprends que l'on paie à l'arrivée et que je dois monter sur la barge du milieu. Je m'engage doucement et avance jusqu'à caler les roues
contre deux grosses pierres. Vu l'état des barges, angoissés s'abstenir ! Une deuxième voiture se gare derrière moi, la police. Et on largue les
amarres. C'est une myriade de barges ! Il y a des bus, des camions. Les passagers des bus montent dans de petits hors-bords. Heureusement
pour eux ! Il y a environ 750 m de traversée. Les barges sont à fond plat et ça balance pas mal...
Le temps paraît très long... Heureux d'être arrivé, j'ai bien cru plusieurs fois au chavirage ! Je règle 40 bob au pilote, le salaire de la peur, l'eau doit
être glacée, nous sommes à 3853 m. La route monte très vite, je passe par endroit à plus de 4000 m, et je sais que je passe tout près de la frontière
péruvienne. Je roule tranquille, j'admire les vues sur le lac. J'arrive à un point de vue d'où j'aperçois Copacabana, ma destination.
En haut : une partie de la flotte. En bas : première vue de Copacabana.
A l'entrée de la ville, encore un péage, 5 bob, où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir. Deux jours plus tôt j'avais annulé mon hôtel car, à court
de liquide, je n'aurais pas pu payer les deux nuits. J'en trouverai bien un autre qui accepte la carte de crédit. Et en voilà un qui se présente, même
standing, parfait. Le temps se suspend lorsque le réceptionniste passe ma carte, à la deuxième tentative ça marche, j'ai le dos en sueur..
La chambre est belle, vue sur le lac, tout baigne. Je prends une douche, elle est moins que tiède et je prends des châtaignes en touchant le robinet !
J'appelle le gars, il vérifie et descend pour faire un réglage. Cette fois-ci ça va elle est chaude, au bout d'un moment elle devient brûlante ! Je me
dépêche de la couper en utilisant une serviette pour ne pas m'électrocuter. L'aventure est partout... Le réceptionniste m'accompagne en voiture et
je me gare deux rues plus loin dans une cour privée. J'y laisserai le 4x4 pendant les deux jours.
On m'indique plusieurs banques, je pars visiter le centre. Première banque seulement Visa. Bon. La deuxième, seulement le logo Visa sur le DAB,
exaspéré j'essaie quand même : 1500 bob, refusé... 1000 bob, gagné j'entends la machine qui compte les billets, ouf... Du coup je tente 500 de plus,
rebingo, ça marche ! Enfin, quel bol d'oxygène ! Je passe la fin d'après-midi à visiter, et je descends au bord du lac.
A l'heure du dîner j'entre dans un petit restaurant sympa. Je choisis au pif du "pollo a la naranja" (poulet à l'orange), délicieux.
Le luxe côtoie la misère.
Ci-dessus le "pollo" à l'orange. Hmmm !
Lorsque je sors la nuit est là, brutalement je ressens la fatigue, je retourne tranquillement à l'hôtel. Soudain je remarque que le croissant de lune
est à l'horizontale !! Dans l'hémisphère nord il se présente à la verticale. Je n'avais jamais prêté attention à cela, étonnant mais normal.
Il est temps de dormir.
A demain !
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Merci mjp pour les explications concernant la douche.
Ticapi : Ah ! les choix, tout est si passionnant, décision...décision. Quoi que l'on fasse et où que
l'on aille il y aura toujours des regrets. Le monde est si grand et la vie si courte.
Ticapi : Ah ! les choix, tout est si passionnant, décision...décision. Quoi que l'on fasse et où que
l'on aille il y aura toujours des regrets. Le monde est si grand et la vie si courte.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Heureux d'être arrivé, j'ai bien cru plusieurs fois au chavirage
Toute une aventure cette traversée avec la barge: j'étais aussi bien content d'être arrivé
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
mjp : Et la cerise sur le gâteau c'est que les pilotes de barge ne portent aucun gilet de sauvetage.
Et bien-sûr les passagers non plus.
Et bien-sûr les passagers non plus.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
03/12 : Très beau buffet ce matin au petit-déjeuner. Entre d'autres choses, quatre carafes de jus de fruits frais différents, délicieux !
Mon carnet me dit que j'ai parcouru 152 kms hier, journée tranquille. Aujourd'hui la voiture restera au parking. Je pars à pied visiter la ville,
j'aime me perdre dans les ruelles, me glisser dans les marchés entre les étals, découvrir de petites boutiques, bref, voir les gens vivre.
J'avais un petit sac pour l'avion avec quelques trucs dedans, la fermeture éclair est morte, C'est le moment d'en chercher un autre. A force de fouiner
partout je trouve un sac type sport, taille moyenne, marque connue, parfait. 65 bob (9 euros) ! Je ne vois aucun touriste, très surprenant.
Je débouche devant la basilique de Notre Dame de Copacabana, là c'est le coup de bol, j'entre dans l'enceinte, des militaires se préparent pour un défilé.
Des femmes réalisent des tableaux au sol avec des fleurs, toute une animation, je suis au spectacle !
A l'intérieur de la basilique on me fait comprendre qu'il ne faut pas photographier. Désolé, mais c'est trop tard, je m'excuse platement.
Mon carnet me dit que j'ai parcouru 152 kms hier, journée tranquille. Aujourd'hui la voiture restera au parking. Je pars à pied visiter la ville,
j'aime me perdre dans les ruelles, me glisser dans les marchés entre les étals, découvrir de petites boutiques, bref, voir les gens vivre.
J'avais un petit sac pour l'avion avec quelques trucs dedans, la fermeture éclair est morte, C'est le moment d'en chercher un autre. A force de fouiner
partout je trouve un sac type sport, taille moyenne, marque connue, parfait. 65 bob (9 euros) ! Je ne vois aucun touriste, très surprenant.
Je débouche devant la basilique de Notre Dame de Copacabana, là c'est le coup de bol, j'entre dans l'enceinte, des militaires se préparent pour un défilé.
Des femmes réalisent des tableaux au sol avec des fleurs, toute une animation, je suis au spectacle !
A l'intérieur de la basilique on me fait comprendre qu'il ne faut pas photographier. Désolé, mais c'est trop tard, je m'excuse platement.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Le défilé sort de l'enceinte, et part pour faire le tour de la place adjacente. Moi je repars à la découverte. Je tombe sur un groupe de motards boliviens,
ravis de me voir m'intéresser à leurs bécanes. On essaie de discuter, je prends des photos. Soudain l'un d'entre eux me fait signe de m'asseoir sur
sa moto et m'emprunte mon téléphone. Sympa, clic clac c'est dans la boîte.
Ci-dessus : votre serviteur, ravi ! En Bolivie la moto c'est sans casque ! Si si...
Plus tard sur une autre place, à nouveau des dizaines de femmes qui fleurissent la chaussée, incroyable. Bientôt le défilé apparaît en musique.
Apparemment il fait le tour de la ville. Il y a beaucoup de monde, et toujours pas de touristes, mais où se cachent-ils ?
La ferveur est palpable et les gens lancent des pétales de fleurs sur les participants !
J'entre dans un restaurant sans prétention, mais plutôt bien décoré. Cette fois-ci je tente la "trucha a la parilla", mais pas n'importe quelle truite,
la truite du lac Titicaca mesdames et messieurs. Je me régale, et le patron m'est tout dévoué... je serai le seul client ! Comment font-ils pour
survivre ?
La trucha a la parilla.
ravis de me voir m'intéresser à leurs bécanes. On essaie de discuter, je prends des photos. Soudain l'un d'entre eux me fait signe de m'asseoir sur
sa moto et m'emprunte mon téléphone. Sympa, clic clac c'est dans la boîte.
Ci-dessus : votre serviteur, ravi ! En Bolivie la moto c'est sans casque ! Si si...
Plus tard sur une autre place, à nouveau des dizaines de femmes qui fleurissent la chaussée, incroyable. Bientôt le défilé apparaît en musique.
Apparemment il fait le tour de la ville. Il y a beaucoup de monde, et toujours pas de touristes, mais où se cachent-ils ?
La ferveur est palpable et les gens lancent des pétales de fleurs sur les participants !
J'entre dans un restaurant sans prétention, mais plutôt bien décoré. Cette fois-ci je tente la "trucha a la parilla", mais pas n'importe quelle truite,
la truite du lac Titicaca mesdames et messieurs. Je me régale, et le patron m'est tout dévoué... je serai le seul client ! Comment font-ils pour
survivre ?
La trucha a la parilla.
Dernière édition par Titoualsace le 14.06.23 18:20, édité 1 fois
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Deborah apprécie ce message
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Je passe l'après-midi à bourlinguer un peu partout, puis je descends au bord du lac. Je supporte un haut de survêtement plus un blouson léger, l'air
est plutôt frais, mais le soleil cuit la peau, le contraste est surprenant. Je garde ma casquette et sa visière qui protège le visage.
Certains parmi vous doivent se demander : et "l'isla del sol" alors ? Et bien non. La raison étant que, quant à moi, je préfère découvrir la ville et les gens
qui y vivent. Bien-sûr j'ai hésité, mais j'ai fait mon choix et je ne le regrette pas. Avec un jour de plus sur place j'y serai allé, et là, j'aurais vu des
touristes.
Lorsque le soleil se couche, le spectacle est magnifique. Hier soir il y avait un voile d'altitude, ce soir c'est très dégagé.
Coucher de soleil sur le lac Titicaca.
J'entre dans un restaurant, c'est plus chic apparemment. Je choisis à nouveau de la truite, dans un pays où l'on trouve beaucoup de viande, j'en
profite ! C'est de la truite avec une sauce à l'ail, accompagnée d'un vin bolivien à tomber ! J'ai oublié le dessert. Excellent double expresso, les
boliviens savent faire le café.
No comment !
Je sors et traîne encore un peu. Presque à regret je retourne à l' hôtel. Demain je reprends la route.
Merci et à plus...
est plutôt frais, mais le soleil cuit la peau, le contraste est surprenant. Je garde ma casquette et sa visière qui protège le visage.
Certains parmi vous doivent se demander : et "l'isla del sol" alors ? Et bien non. La raison étant que, quant à moi, je préfère découvrir la ville et les gens
qui y vivent. Bien-sûr j'ai hésité, mais j'ai fait mon choix et je ne le regrette pas. Avec un jour de plus sur place j'y serai allé, et là, j'aurais vu des
touristes.
Lorsque le soleil se couche, le spectacle est magnifique. Hier soir il y avait un voile d'altitude, ce soir c'est très dégagé.
Coucher de soleil sur le lac Titicaca.
J'entre dans un restaurant, c'est plus chic apparemment. Je choisis à nouveau de la truite, dans un pays où l'on trouve beaucoup de viande, j'en
profite ! C'est de la truite avec une sauce à l'ail, accompagnée d'un vin bolivien à tomber ! J'ai oublié le dessert. Excellent double expresso, les
boliviens savent faire le café.
No comment !
Je sors et traîne encore un peu. Presque à regret je retourne à l' hôtel. Demain je reprends la route.
Merci et à plus...
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Erratum : Le lac Titicaca est à 3823 m et non pas 3853 m comme je l'ai indiqué précédemment. Faute de frappe parmi tant d'autres, désolé.
04/12 : Toujours un excellent buffet petit-déjeuner ce matin. Le réceptionniste m'accompagne pour récupérer mon véhicule et nous revenons ensembles
à l'hôtel. Je charge la bête, et en faisant le tour je réalise la quantité de poussière et de sel incrustés partout. On me dit qu'il y a un lavage à la
sortie de Copacabana et c'est sur mon chemin. C'est ouvert bien que ce soit dimanche. En effet c'est facile à trouver. C'est le père qui manie le
jet à pression, je lui montre le sel et il lève le pouce, on va s'en occuper. Toute la famille participe au nettoyage et ça ne rigole pas. Cela prend du
temps mais tout est bien nettoyé, même le plateau, la deuxième roue de secours, la pelle et les bidons de carburant, c'est nickel. Ils nettoient
l'intérieur des vitres et du pare-brise, et voilà. Je remercie et je règle en laissant un bon pourboire, c'est mérité.
Je repars et me dirige donc vers Tiquina et ces barges inoubliables, ma tension remonte. Mais c'est un passage obligé, pas d'alternative.
En haut : dernier regard sur Copacabana. Monument à Tiquina. L'aventure recommence...
Une des navettes pour les passagers des bus ou minibus.
Je roule vers El Alto où j'ai réservé pour deux nuits. Je reste effaré par le nombre de péages et autres contrôles de police, voire de l'armée que je
rencontre ou que j'ai rencontré depuis mon départ de Sucre. Lorsque j'entre dans El Alto j'ouvre mon appli GPS et cherche mon hôtel, inconnu !!
Je me souviens du nom d'une avenue qui se trouve à proximité. Je la trouve et c'est parti, je trouverai bien sur place. Erreur !
Après le trafic infernal et les zones défoncées en travaux je me retrouve à tourner en rond dans le quartier où mon hôtel est supposé se trouver.
Je montre le nom et l'adresse à plusieurs personnes, on ne connait pas ! Au bout d'une demie heure je trouve un type qui me fait signe d'attendre.
Il arrête un taxi et discute avec lui. Le chauffeur vérifie son GPS en se grattant la tête, suspens... En fait l'adresse ne comporte pas de rue !
Yes ! il a trouvé, il me propose de le suivre pour 10 bob ! marché conclus. Je le colle au pare-choc, si il passe au rouge et ben moi aussi ! On tourne
dans tous les sens, il a du mal à trouver. On s'arrête, on y est, même arrêté devant c'est dur à voir. Je le remercie et lui paie son dû. Je suis en double
file, je gêne mais pas le choix, warnings et je file à la réception. Le gars sort pour ouvrir un accès à un parking dans une grande cour, j'y suis.
En haut : El Alto avec un GPS, tout est possible !! En bas : L'entrée de l'hôtel introuvable.
04/12 : Toujours un excellent buffet petit-déjeuner ce matin. Le réceptionniste m'accompagne pour récupérer mon véhicule et nous revenons ensembles
à l'hôtel. Je charge la bête, et en faisant le tour je réalise la quantité de poussière et de sel incrustés partout. On me dit qu'il y a un lavage à la
sortie de Copacabana et c'est sur mon chemin. C'est ouvert bien que ce soit dimanche. En effet c'est facile à trouver. C'est le père qui manie le
jet à pression, je lui montre le sel et il lève le pouce, on va s'en occuper. Toute la famille participe au nettoyage et ça ne rigole pas. Cela prend du
temps mais tout est bien nettoyé, même le plateau, la deuxième roue de secours, la pelle et les bidons de carburant, c'est nickel. Ils nettoient
l'intérieur des vitres et du pare-brise, et voilà. Je remercie et je règle en laissant un bon pourboire, c'est mérité.
Je repars et me dirige donc vers Tiquina et ces barges inoubliables, ma tension remonte. Mais c'est un passage obligé, pas d'alternative.
En haut : dernier regard sur Copacabana. Monument à Tiquina. L'aventure recommence...
Une des navettes pour les passagers des bus ou minibus.
Je roule vers El Alto où j'ai réservé pour deux nuits. Je reste effaré par le nombre de péages et autres contrôles de police, voire de l'armée que je
rencontre ou que j'ai rencontré depuis mon départ de Sucre. Lorsque j'entre dans El Alto j'ouvre mon appli GPS et cherche mon hôtel, inconnu !!
Je me souviens du nom d'une avenue qui se trouve à proximité. Je la trouve et c'est parti, je trouverai bien sur place. Erreur !
Après le trafic infernal et les zones défoncées en travaux je me retrouve à tourner en rond dans le quartier où mon hôtel est supposé se trouver.
Je montre le nom et l'adresse à plusieurs personnes, on ne connait pas ! Au bout d'une demie heure je trouve un type qui me fait signe d'attendre.
Il arrête un taxi et discute avec lui. Le chauffeur vérifie son GPS en se grattant la tête, suspens... En fait l'adresse ne comporte pas de rue !
Yes ! il a trouvé, il me propose de le suivre pour 10 bob ! marché conclus. Je le colle au pare-choc, si il passe au rouge et ben moi aussi ! On tourne
dans tous les sens, il a du mal à trouver. On s'arrête, on y est, même arrêté devant c'est dur à voir. Je le remercie et lui paie son dû. Je suis en double
file, je gêne mais pas le choix, warnings et je file à la réception. Le gars sort pour ouvrir un accès à un parking dans une grande cour, j'y suis.
En haut : El Alto avec un GPS, tout est possible !! En bas : L'entrée de l'hôtel introuvable.
Titoualsace- Messages : 180
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LA BOLIVIE EN SOLO : Emerveillement et adrénaline, le cocktail magique.
Je m'installe, la chambre n'est pas grande mais jolie et le grand lit confortable. J'ai commandé des petits-déjeuners pour les deux prochains jours.
J'essaie la douche... froide, OK... Il est encore tôt, je demande un plan, le gars ne peut même pas m'indiquer l'emplacement de l'hôtel ! Surtout rester
calme, cool man cool ! Plan en main je pars vers la station de téléphérique la plus proche, pas si proche et très vite la nature me rappelle qu'El Alto se
trouve à 4070 m, un rien essoufflé. La Paz se trouve dans une cuvette en contre-bas à 3530 m, plusieurs lignes de téléphérique de couleurs différentes
la relie à El Alto, c'est vraiment génial. Dans la station je me plante devant le plan des lignes et, très vite, une jeune policière vient m'aider. Le tarif : 3 bob
par trajet, imbattable. Et c'est parti pour un survol impressionnant de la ville, un grand moment.
Arrivé je pars en vadrouille, mais ce centre ne m'emballe pas, c'est un peu comme l'europe. Au bout de 45 minutes je retourne à la station pour
remonter à El Alto, on verra demain.
En haut : l'arrivée à la station de la ligne mauve. Là c'est un peu l'europe, je reste sur ma faim.
Au retour je vais me balader aux environs de l'hôtel jusqu'au soir. Il y a du monde, des marchés, c'est plus "bolivien". Toutes les cantines sont
fermées... oui on est dimanche. La nuit tombe, je retourne à l'hôtel, je mangerai dans la chambre. Demain le soleil se lèvera.
Ci-dessus : Le robinet (d'eau froide) de la douche, à 60 cm en dehors, facile...
A bientôt...
J'essaie la douche... froide, OK... Il est encore tôt, je demande un plan, le gars ne peut même pas m'indiquer l'emplacement de l'hôtel ! Surtout rester
calme, cool man cool ! Plan en main je pars vers la station de téléphérique la plus proche, pas si proche et très vite la nature me rappelle qu'El Alto se
trouve à 4070 m, un rien essoufflé. La Paz se trouve dans une cuvette en contre-bas à 3530 m, plusieurs lignes de téléphérique de couleurs différentes
la relie à El Alto, c'est vraiment génial. Dans la station je me plante devant le plan des lignes et, très vite, une jeune policière vient m'aider. Le tarif : 3 bob
par trajet, imbattable. Et c'est parti pour un survol impressionnant de la ville, un grand moment.
Arrivé je pars en vadrouille, mais ce centre ne m'emballe pas, c'est un peu comme l'europe. Au bout de 45 minutes je retourne à la station pour
remonter à El Alto, on verra demain.
En haut : l'arrivée à la station de la ligne mauve. Là c'est un peu l'europe, je reste sur ma faim.
Au retour je vais me balader aux environs de l'hôtel jusqu'au soir. Il y a du monde, des marchés, c'est plus "bolivien". Toutes les cantines sont
fermées... oui on est dimanche. La nuit tombe, je retourne à l'hôtel, je mangerai dans la chambre. Demain le soleil se lèvera.
Ci-dessus : Le robinet (d'eau froide) de la douche, à 60 cm en dehors, facile...
A bientôt...
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