2024, back to Japan : Goshogawara

À la demande générale de @Toth, voici Aomori, la forêt bleue, en japonais.


Même si j’ai mis une semaine pour y arriver, #Aomori n’est qu’à 3h10 de Tokyo en shinkansen.



Au moins, on sait où l’on est.
On est bien à Aomori, la capitale de la pomme.

Mais alors, que peut-on y voir ?



À tout seigneur, tout honneur. La A-Factory , outre plusieurs restaurants, propose un magasin branché offrant de nombreux articles relatifs à la pomme, dont un nombre effarant de jus de pomme et de cidres. En gros, c’est l’Apple Store !



Une autre spécialité est le nebuta, à ne pas confondre avec le neputa d’Hirosaki et le tachineputa de Goshogawara. Mais ça reste un gros lampion, avec son musée dédié (comme les deux autres), le Nebuta Warasse.



Un record maintenant : le Showa Daibutsu est le plus grand bouddha assis du Japon !



La silhouette de l’ASPAM sort un peu de l’ordinaire… Il propose une vue panoramique sur la ville, ainsi que quelques boutiques, des restaurants, un spectacle immersif sur la préfecture, et une 100 ¥ shop.

 

Au musée d’Art, l’exposition du moment étzit consacree à la star japonaise de l’art contemporain (avec Kusama et Murakami), Yoshitomo Nara, mais en tant que régional de l’étape (il est né à Hirosaki), la collection permanente présente aussi certaines de ses oeuvres, dont un chien magistral (8,5 m de haut).



Il y a deux marchés de poissons, Auga et Furukawa . Le second propose une formule alléchante, le Nokkodon. On achète des tickets, on compose son repas en les échangeant contre poisson ou boisson, et l’on peut ainsi déguster pour pas cher, un régal de produits frais.



La nuit est tombée sur Aomori. L’Hakkoda Maru (le machin jaune et blanc) est un ancien ferry qui effectuait la liaison vers Hakodate, sur Hokkaïdo, et il se visite.
Mais non, pas la nuit, dans la journée.

Vala, c’est tout ça, Aomori.
Il y a encore d’autres choses à voir, comme le musée d’art contemporain, qui n’est ouvert que quand il y a une exposition (et là, y en avait pas), un site archéologique Jōmon (cf supra) ou des bains publics (bains publics… bains publics…).

Il existe un passe JR très intéressant qui couvre le trajet Tokyo - Aomori, ainsi que tous les déplacements entre les villes que j’ai présentées, et bien d’autres : 30 k¥ pour 5 jours, alors que le trajet Tokyo - Aomori coûte à lui seul 35 k¥.

Comment résister ?

Merci Masterpro  

 Shiodome, le soir, c’est beau mais il ne se passe pas grand-chose.

Je confirme.

Direction Shimbashi, plus animé, le tout à pied…



Ce n’est pas Kabukicho, mais c’est quand même très animé. Un peu trop sans doute.
Des salarymen en goguette, des rabatteuses en mal de clients… le monde de la nuit.

J'y étais en septembre mais il y avait un peu moins de monde que toi. Cela dit, cela reste en effet trés animé. Le ration rabatteur/client potentiel est déséquilibré...Et il est difficile d'y échapper même si cela reste bon enfant.

Les bains de l’hôtel sont ouverts toute la nuit. Mais à 1 heure, il n’y a déjà plus personne.

 Généralement dés 23h, il n'y a plus grand monde voir personne.

Quel plaisir d’errer sans but à Tokyo !

On y est accueilli par des robots,

Ont-ils des noms?

Un toast français, c’est une sorte de pain perdu (pas pour tout le monde)

oui sorte de pain perdu...mais pas tout à fait... mais pas mauvais.

Mes pas m’amènent au parc Hibiya. Quand on vous dit que Tokyo est une ville verte…

On a plusieurs fois voulu y aller mais les journées n'étaient pas assez longues. il a l'air trés sympathique ce parc.

 cette gare a une allure de fin du monde

J'aime beaucoup cette ambiance où le temps est comme arrêté.

Il arbore fièrement un okonomiyaki sur son enseigne. Je crois voir là une opportunité â ne pas laisser passer, d’autant plus que c’est un de mes plats préférés.

1ère découverte en septembre et c'était très bon!

où trois chars sont entreposés.

Impressionnant ces chars.

Là, j’ai quand même un peu honte : j’ai pris un sashimi de cheval !

Oh, qu'est-ce que j'aurai aimé goûté! C'est rare! c'était comment? 

Moment magique, extatique dont nous veillons à ne pas perdre la moindre seconde.

Je m'y vois parfaitement. La neige ajoute vraiment cette magie particulière au lieu.

Il nous conduira à Ajigasawa

Qui as-tu fait? Es-tu allé au parc shirakami?

À la demande générale de @Toth

Non,non moi aussi. Je me délecte du récit et de la beauté des photos.
J'attends avec impatience furofushi



Aomori, quelle architecture moderne!!
Et le grand buddha, superbe!

En tout cas, cela me confirme bien mon intention d'y aller un jour. J'ai du faire des choix mais le Tohoku est une partie trés intéressante du Japon.

Merci Masterpro

Do itashimashite

(et y a pas de r)

1ère découverte en septembre et c'était très bon!

J’ai découvert l’Okonomiyaki en août 2011. J’étais venu à Hiroshima, dont c’est la spécialité, pour la commémoration du 6 août. Il y a là-bas, Okonomimura,  un immeuble entier proposant des restaurants d’okonomiyaki à chaque étage.

Par la suite, j’ai essayé d’en manger au moins un à chaque voyage. On en voit aussi dans la rue, en streetfood. Et heureusement, on peut en trouver d’excellents à Paris.

Oh, qu'est-ce que j'aurai aimé goûté! C'est rare! c'était comment?

C’est très bon (je ne suis pas objectif, je suis un inconditionnel de la viande et du poisson crus), et je ne me rappelle pas trop les différences, s’il y en a, avec le boeuf, mais j’ai toujours un peu de réticence à manger du cheval.

Es-tu allé au parc shirakami?

Non, il aurait fallu y passer beaucoup plus de temps. En janvier 2020, j’allais à Ajigasawa pour voir Wasao, le chef de gare, un akita inu. Je n’ai pas pu y aller, et il est mort quelque mois plus tard. Cette année, j’y suis quand même allé, mais pas en visite, juste en pélerinage…

J'attends avec impatience furofushi

Je crains qu’il ne faille attendre mon prochain séjour…
Après le tremblement de terre, la ligne Gono (Akita-Aomori) a un peu souffert. Dans le doute, je n’avais pas prévu d’aller à Fukaura. Evidemment, sur place, j’ai pu constater que la ligne fonctionnait normalement, mais c’était trop tard pour envisager un changement aussi radical de mon programme.

On va pas rester coincés à Aomori…  on est pile à la moitié du périple.

À l’aube du 11e jour, c’est donc le début d’une semaine de JR Pass. C’est la suite logique de l’interrail de l’année dernière, où nous avions adoré prendre un grand nombre de trains. Et comme il s’agissait là de retrouvailles (cf premier message), j’ai opté pour le passe en Green Car, plus par curiosité qu’autre chose. Quelques étapes étaient définies : jour 12 à Shibu Onsen, jour 13 et 14 à Kyoto et jour 17 à Shizuoka. Eh oui, le dernier jour n’étant pas à Tokyo, il a fallu payer un Shizuoka - Tokyo.

Après avoir longuement hésité entre Kusatsu Onsen, Karuizawa et Nagano, j’ai finalement choisi cette dernière ville, qui est la plus près de Shibu Onsen. En plus, ça fait déjà 40 % du passe rien que le premier jour…



Au départ d’Aomori, c’est l’Hayabusa, le shinkansen qui dessert Hokkaido. Bon, là, évidemment, c’est dans l’autre sens…

Les étapes défilent… Hachinohe… Morioka… Sendai… des villes que je connais déjà…



Et quand on passe à Fukushima, tout se met à faire bzzzz !
Nan, j’rigole.

Après, c’est Omiya et changement pour Nagano…

Il y a là-bas, Okonomimura,  un immeuble entier proposant des restaurants d’okonomiyaki à chaque étage.

Ah oui quand même! Quand on n'aime, on ne compte pas! 
Tous les restaurants en proposent des différents?

Par la suite, j’ai essayé d’en manger au moins un à chaque voyage. On en voit aussi dans la rue, en streetfood. Et heureusement, on peut en trouver d’excellents à Paris.

Une ou des adresse(s) à recommander?

C’est très bon (je ne suis pas objectif, je suis un inconditionnel de la viande et du poisson crus), et je ne me rappelle pas trop les différences, s’il y en a, avec le boeuf, 

Entre inconditionnels de viande, on doit pouvoir se comprendre sauf pour manger du cheval. je déplore la disparation des chevalines.

Je crains qu’il ne faille attendre mon prochain séjour…
Après le tremblement de terre, la ligne Gono (Akita-Aomori) a un peu souffert. Dans le doute, je n’avais pas prévu d’aller à Fukaura. Evidemment, sur place, j’ai pu constater que la ligne fonctionnait normalement, mais c’était trop tard pour envisager un changement aussi radical de mon programme.

Le prochain ne sera peut-être pas si loin...

Tous les restaurants en proposent des différents?

Je sais pas trop.
Il y a trois étages, avec plusieurs restaurants à chaque étage, qui proposent tous des okonomiyaki. En fait, tu choisis plus au feeling qu’autre chose…

Une ou des adresse(s) à recommander?

Pour un okonomiyaki, il y a Aki bien sûr, rue Sainte-Anne. Je préfère Happatei, plus loin dans la rue, j’y étais d’ailleurs hier soir…

Le prochain ne sera peut-être pas si loin...

Le prochain, a priori, ce sera l’année prochaine à la même période.

Pour un okonomiyaki, il y a Aki bien sûr, rue Sainte-Anne. Je préfère Happatei, plus loin dans la rue, j’y étais d’ailleurs hier soir…

;-) Ca donne envie. Je note l'adresse pour un prochain passage à Paris!

Le prochain, a priori, ce sera l’année prochaine à la même période.

Le programme est calé aussi?

Le programme est calé aussi?

Pas vraiment.
A priori, ce sera plutôt Hokkaido sous la neige…

Nagano

Etape décidée au dernier moment, pour simplifier le trajet vers Shibu Onsen et permettre une visite de Jigokudani l’après-midi du J12 plutôt que le matin du J13. La première fois que j’étais passé à Nagano, il y a près de 40 ans, je n’avais visité que le Zenko-ji. Eh bien, en 2024, rebelote ou presque.



J’ai quand même visité le musée d’art contemporain, avec une intéressante exposition consacrée à Hideaki Anno, le créateur d’Ultraman et de Neon Genesis Evangelion.

À noter que la gare de Nagano abrite un sublime ensemble de magasins alimentaires et de restaurants, Midori, dont la principale spécialité est… la pomme. Décidément.

Shibu Onsen

Depuis Nagano, Shibu Onsen est facile à rejoindre, mais je n’y suis pas allé directement. Je laisse mes bagages à la gare de Yudanaka (à 1 heure de Nagano) pour filer, en bus, à Jigokudani voir les snow monkeys. Je les avais déjà vus en été, mais je me suis dit que les voir en hiver était plus cohérent. Et en fait, ça ne change pas grand-chose.



Retour à Shibu Onsen via Yudanaka (bagages obligent), en bus (en été, j’avais fait le trajet à pied, mais là, dans la neige, bof…) pour une retraite en ryokan, avec un somptuteux bain extérieur privatisable. Paiement exclusivement en espèces, comme c’est souvent le cas dans les ryokan. Balade en soirée dans les ruelles de Shibu Obsen, en yukata et en geta, fournis par l’établissement. Brrr…

Kanazawa

Après les singes des neiges, direction Kyoto. Mais ce qui m’y amène n’a lieu que le 3 février et nous sommes le 2, donc pas de précipitation. Je choisis de m’arrêter à Kanazawa, pensant me rendre par la suite à Shirakawago.

Bon, pour le retour depuis Shirakawago, tous les bus réservables sont réservés. Ne reste qu’un bus non réservable. Dans le doute, je m’abstiens : pas envie de me retrouver coincé là-bas.
En fait, j’aurais très bien pu revenir par ce bus non réservable, mais je ne l’ai appris que bien plus tard…



Je me retrouve du coup, sans but précis. Le jardin ne m’avait pas impressionné lors d’une visite précédente, je connaissais parfaitement le chateau, et puis, le musée d’art contemporain (et sa désormais célèbre piscine) n’avait pas rouvert depuis le tremblement de terre du 1er janvier 2024. Ce sera donc une balade dans ce dédale qu’est Higashi-Chaya, l’ancien quartier des geishas, en y dégustant une délicieuse crêpe au matcha fourrée de glace à la feuille d’or…
L’or, la spécialité de Kanazawa.

Kyoto

Le 3 février est une date importante. C’est Setsubun, le jour où les japonais chassent les démons en leur lançant des haricots (étrange méthode, bienvenue au Japon) et c’est également l’ouverture de l’exposition Takashi Murakami. Je choisis le sanctuaire Heian (c’est pas lui sur la photo) pour la cérémonie puisqu’il est à côté du Musée Kyocera d’Art, que je pensais faire juste avant. La matinée commence doucement, par le musée des netsuke, près duquel un temple fête Setsubun. Une seiche grillée plus tard (je parle bien du céphalopode, pas d’une clope), je file à l’expo.
4 heures d’attente. Bon, ce sera pour le lendemain…



Lancer de haricots au Heian Jingu. Pas fichu d’en attraper un, il paraît que ça porte bonheur. Petite fondue au matcha dans un salon de thé kyotoite, et il est un peu tard quand nous partons vers Nara pour voir les lanternes du Setsubun Mantoro. Quand nous arrivons au Kasuga Taisha, les 3000 lanternes sont palottes, il n’y a plus personne et il fait nuit. Cela crée malgré tout une ambiance particulière et plaisante.
Le lendemain, nous sommes devant le musee, une heure avant l’ouverture, mais nous ne sommes pas les premiers. Finalement, ça va asez vite, pour une expo exceptionnelle.



Où dormir ce soir, demeure la grande interrogation de la matinée…

Très sympa ces sauts de puce d'une ville à l'autre avec chacune leur atmosphère.

J'aime bien la photo vue sur les toits qui montre bien la proximité des habitations.

Le thé Macha à Kyoto était comment? soyeux?

La glace à la feuille d'or a-t-elle un goût spécifique ?

J'attends de savoir si vous avez réussi à trouver un lieu où dormir...

  

Toth a écrit:

Nathalie971 a écrit:Très sympa ces sauts de puce d'une ville à l'autre avec chacune leur atmosphère.

Et c’est pas fini…

Le thé Macha à Kyoto était comment? soyeux?

En fait, c’était une fondue.



On trempouille les morceaux de fruit et les petits gâteaux dans la tasse de matcha, et quand les morceaux de fruit et les petits gâteaux sont finito, on rajoute du lait chaud pour boire le matcha.
Un délice.

La glace à la feuille d'or a-t-elle un goût spécifique ?

La glace a le goût de son parfum. L’or, ce n’est que quelques mm2, c’est juste visuel…

J'attends de savoir si vous avez réussi à trouver un lieu où dormir...

Oui, tkt.
Ce sera une nouvelle destination (peu connue)…

Ena

Réflexion intense dans le hall du (enfin, d’un) Toyoko Inn de Kyoto pour connaître la prochaine destination. Après avoir envisagé et écarté Kinosaki Onsen puis Ine, en ce cinquième jour de JR Pass, je retiens finalement Ena, près de Magome. C’est une étape du Nakasendo et il n’y a pas mal de chose à voir. Changement de train à Nagoya, l’occasion d’acheter un ekiben chauffant (quel bonheur !) dans son immense gare et arrivée de nuit (en février, il fait nuit très tôt) au Route Inn (oui, Toyoko, Route, je suis très business hotel). En face, se trouve un fabuleux supermarché Coop (ça ne s’invente pas) où même le plus difficile trouverait à se nourrir. Je fais une orgie de sashimi.
Petit tour aux bains, au rez de chaussée et dodo…



Le programme de la journée est chargé. Malheureusement, le ciel le sera bien davantage. L’embarcadère pour la croisière dans les gorges est à 5 kilomètres, départ à pied, la fleur au fusil. Sauf qu’il se met bientôt a tomber des cordes. Même équipés, c’est un peu compliqué. Une mamie japonaise nous court après pour nous offrir un parapluie. Je ne parviens pas à le refuser.
Sur le bateau (style bateau-mouche), nous serons seuls (guère surprenant, vu le temps). Ça rajoute un petit côté amusant à une croisière qui finalement n’est pas si ratée que ça. Au retour (toujours à pied), je dépose (discrètement) le parapluie sur la porte de la mamie. La pluie a presque cessé quand nous déambulons dans les ruelles correspondant au Nakasendo.

J’adore ces villes japonaises où les habitants sont tout surpris de voir un gaijin. J’ai mis le (minuscule) office du tourisme en ébullition !

Une mamie japonaise nous court après pour nous offrir un parapluie.

Tout le bonheur d'un voyage au Japon dans cette anecdote

Ena sur la Nakesendo proche de Magome, je ne connais pas. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

mjp a écrit:Tout le bonheur d'un voyage au Japon dans cette anecdote

Oui, un petit moment de complicité avec des gens dont la culture est si différente de la nôtre, est toujours appréciable.

Toth a écrit:Ena sur la Nakesendo proche de Magome, je ne connais pas.

Si ça peut te rassurer, c’est le cas de pas mal de monde, je pense…

Peux-tu nous en dire un peu plus ?

D’abord,  Nakasendō, je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse. C’est donc une des cinq routes qui partaient d’Edo (aujourd’hui Tokyo) pendant la période Tokugawa. Appelée également Kiso Kaidō, elle reliait Nihonbashi à Kyoto et comportait 69 stations (haltes). Son tronçon le plus connu se situe entre la 42e station, Tsumago-Juku, et la 43e, Magome-Juku, et est le prétexte d’une (trop ?) fameuse randonnée.

Ena est construite autour de la 46e station, Ōi-Juku.
Hiroshige, le célèbre peintre d’estampes, a représenté, avec Keisai Eisen, les 69 stations.



Et pour Ōi-Juku, c’est Hiroshige qui s’y est collé.
Des reproductions de ces estampes parsèment la ville. Pour des raisons de prise de vue et de format, j’ai un peu massacré ma photo. Vous en trouverez une parfaite sur Wikipedia.

Mais à quoi ressemble donc Ena ?



Ena est une petite ville de 50000 habitants, traversée par la rivière Kiso, que l’on l’aperçoit ici, depuis la campagne environnante. Il y a deux gares, côte à côte, comme c’est parfois le cas au Japon. On l’a vu par exemple à Goshogawara.
Et près de ces gares, un ryokan. Mais il étzit complet ce jour-là.

Son attraction principale, ce sont ses gorges, où une petite croisière est proposée.



Vu le temps exécrable, il n’était pas facile de prendre des photos.



Et en s’y prenant mal, le résultat était, disons, quelque peu humide.

Dans la ville elle-même, des panneaux expliquent le Nakasendō.



Je vous mets la traduction (instantanée grâce à l’appli Photos) :



Il y a un (petit) musée consacré au Nakasendō, mais la moitié du groupe n’était pas trop intéressée, et l’autre moitié (à savoir, moi) en avait plein les pattes après les 10 km du matin, faits sous une pluie battante. Donc je ne saurais vous dire ce qu’il contient.
Il y a aussi un (plus grand) musée consacré à Hiroshige. Là, les deux moitiés étaient d’accord, mais c’est le musée qui ne l’était pas. Fermé. Dommage.

Sinon, outre le Coop mentionné plus haut, il y a un très convivial centre commercial Valor, sur le parking duquel, j’ai pu admirer une rareté…



Une Daihatsu Copen !
Le lecteur attentif aura noté la présence d’un Daiso, c’est-à-dire, un magasin à 100 ¥ (110 avec la taxe) où tout est donc à 0,70 €.

Il y a encore quelque chose à voir, mais il faudra attendre un peu…

J’adore ces villes japonaises où les habitants sont tout surpris de voir un gaijin. J’ai mis le (minuscule) office du tourisme en ébullition !

Ah ah en ébullition ? C’est agréable d’être quelqu’un d’important n’est ce pas ? 

En novembre 2018 nous avons visité de musée à Ena,et l'avions beaucoup apprécié. Mais photo interdite, je n'en n'ai aucune image.

Une Daihatsu Copen !


à ne pas confondre avec une Nissan Figaro



Avenue Molière à Bruxelles