2024, back to Japan : Goshogawara
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Comment était le bain cette fois ? plein de monde alors comment cela se passe ?
Ça se passe… pas bien.
Nan, j’rigole.
En fait, tu arrives à poil au milieu de japonais à poil. Bon, là, il y avait presque une dizaine de personnes. La plupart se nettoient, et tu peux être amené à devoir attendre qu’une place se libère, mais je n’ai pas eu ce problème. En revanche, j’ai dû patienter avant de rentrer dans le bassin.
Il faut bien se dire que dans les hôtels, ce sont généralement des petits bains, sauf dans les établissements thermaux des villes de onsen.
Le plus grand onsen du Japon se trouve à Sukayu Onsen, près d’Aomori. J’avais prévu d’y aller, mais comme c’est près d’une station de sports d’hiver, les cars étaient pris d’assaut (avec notamment quelques occidentaux) et tout ce petit monde avaient leurs skis…
Une photo prise sur le net :
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Et puis, ça dépend de ce que tu appelles surpeuplé.
Budapest, j’ai trouvé ça surpeuplé :
Alors que par exemple, à Shibu Onsen, dans mon ryokan, le rotenburo (bain extérieur) était privatisable… et dépeuplé, du coup :
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Aujourd’hui, c’est donc le grand jour, celui du Stove Train !
The Stove Train, en français, c’est le train à poêle.
Attention, tous en choeur :
À poêle le train, à poêle le train, à poêle…
Il roule sous des cieux tout nuageux,
Tout nu-ageux, tout nu-ageux, tout nu…
Bon, plus sérieusement, la ligne Tsugaru est une petite ligne privée qui opère la liaison Goshogawara - Nakasato (21 km). Pour attirer les voyageurs, les trains sont à thème saisonnier. En été, il y a des carillons éoliens, et en hiver, ce sont donc des poêles qui trônent dans les deux voitures. L’expérience était vraiment trop tentante…
Pour bien commencer la journée, quoi de mieux que de prendre un petit déjeuner roboratif en contemplant la ville recouverte de neige, depuis le dernier étage de l’hôtel ? Je n’ai pas trop cherché, j’ai pris l’ascenseur.
Le Stove Train ne part pas de la gare où je suis arrivé la veille, mais d’une petite gare à part, la Tsugaru Goshogawara Station.
Cela dit, elle jouxte l’autre. La ligne fonctionne de 6h30 à 21h mais il n’y a que trois départs par jour du Stove Train. Le premier part à 9h35…
C’est avec une certaine excitation que je me dirige vers le train.
Pendant les jours qui ont précédé, j’étais taraudé par la crainte de ne pas pouvoir monter à bord, faute de places par exemple. Disons-le tout de suite, le risque (ce jour-là) était inexistant. Même avec l’arrivage inopiné d’un car de touristes, comme ce fut le cas au retour, il y avait de la marge…
À l’intérieur de la voiture, les employés s’organisent pour alimenter le poêle en charbon, mais aussi les voyageurs en surume, seiches et calamars séchés, qui seront grillés sur le poêle. 800 ¥ la seiche, 500 ¥ les calamars.
Et c’est parti pour 45 minutes !
Le paysage défile, maculé de blanc, dans une relative tiédeur. Il faut bien reconnaître que si les poêles arrivent â griller les seiches, iils ont plus de mal à chauffer les voitures…
Nakasato, Nakasato, terminus, tout le monde descend.
OK, OK, on descend. Le train repart dans une demi-heure, cela permet d’explorer les environs. En fait, cinq minutes suffiraient. On est quand même au beau milieu de nulle part.
Pour le retour, j’opte pour la voiture sans poêle, utilisée par les
Le paysage défile, identique à celui de l’aller (ce qui est logique, c’est le même)…
Je ne vous ai pas présenté tout à l’heure, la salle d’attente, car elle était pleine. Maintenant que les voyageurs du second Stove Train de la journée sont montés à bord du train que nous venons de quitter, c’est l’occasion d’y retourner…
On y retrouve les spécificités des gares avoisinantes, à savoir l’incontournable poêle et surtout les coussins. En les regardant, je me demande combien de temps ils resteraient dans une gare française ?
Je vous avais déjà parlé de ces mascottes qui représentent des régions, des villes ou des châteaux. Même les trains en ont. Celle-ci (comme celle d’Hirosaki plus haut) arbore fièrement la pomme, la spécialité de l’Aomori-ken, qui est, avec ses innombrables vergers, la Normandie japonaise.
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Un élément en moins sur ta To do list!
Le Stove Train ne part pas de la gare où je suis arrivé la veille, mais d’une petite gare à part, la Tsugaru Goshogawara Station.
Je l'avais aperçue dans l'émission "Des trains pas comme les autres" l'an dernier, il me semble.
Le goût était il bon?À l’intérieur de la voiture, les employés s’organisent pour alimenter le poêle en charbon, mais aussi les voyageurs en surume, seiches et calamars séchés, qui seront grillés sur le poêle. 800 ¥ la seiche, 500 ¥ les calamars.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Celle-ci (comme celle d’Hirosaki plus haut) arbore fièrement la pomme, la spécialité de l’Aomori-ken, qui est, avec ses innombrables vergers, la Normandie japonaise.
Y produit-on du camembert ou un autre fromage? ptêt ben qu'oui
yvesguillem- responsable de rubrique
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Ah oui je l'avais vu à la télé, incroyable expérience ! Merci de nous la faire partager
Monike1- Messages : 151
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Nathalie971 a écrit:Ah le Stove train le voilà enfin!
Un élément en moins sur ta To do list!
Et un autre (qui est aussi sur ta TDL) très bientôt.
Mais tu le sais déjà ^^
Le goût était il bon?
Les seiches grillées, j’adore. J’en mange à chaque voyage.
Mais là, c’était une seiche séchée grillée. Bof.
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Nathalie971 a écrit:Je l'avais aperçue dans l'émission "Des trains pas comme les autres" l'an dernier, il me semble.
Monike1 a écrit:Ah oui je l'avais vu à la télé, incroyable expérience ! Merci de nous la faire partager
Oui, on le voit dans Des trains pas comme les autres, au Japon.
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
yvesguillem a écrit:la pomme, la spécialité de l’Aomori-ken, qui est, avec ses innombrables vergers, la Normandie japonaise.
Y produit-on du camembert ou un autre fromage? ptêt ben qu'oui
En l’occurrence, c’est ptêt ben que non…
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
mjp a écrit:Quel plaisir de voyager à travers le Japon avec un récit à suspens et des photos qui rendent magnifiquement l'ambiance hivernale (enfin, telle que je l'imagine puisque je ne connais pas cette région)
Merci.
Je me demandais aussi à quoi ressemblait le Japon en janvier / février, je dois dire que j’ai été conquis. À refaire.
La suite, bientôt…
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
De retour à Goshogawara, après ce petit tour en Stove Train, la journée est cependant loin d’être terminée.
Après avoir pris la ligne Tsugaru ce matin vers le nord, si nous reprenions le train, cet après-midi vers l’ouest, pour voir à quoi ça ressemble ?
C’est reparti, cette fois-ci sur la ligne JR, la ligne Gono, qui relie Aomori à Akita, en passant par Fukaura et ses célébrissimes bains au bord de la mer…
Mais nous n’irons pas si loin.
Nous nous arrêtons à la station suivante, Kizukuri, qui présente une particularité originale !
Ce n’est certes pas la mascotte, qui à l’instar des deux précédentes, n’a pas oublié ses pommes…
Et encore moins ces coussins, même s’ils sont délicatement brodés…
Ce ne sont pas non plus ces tampons (que les puristes appelleront plutôt timbres) qui hantent toutes les gares, stations, musées, postes, et immeubles quelconques (ou non) du pays, avec une
Le motif (visible sur la photo) intrigue. OK, c’est zoli (je rappelle que nous sommes à Kizukuri), mais qu’est-ce ?
On dirait un mélange de Vénus hottentote et d’art précolombien…
Il s’agit en fait, d’art préhistorique Jōmon, très présent dans le Tohoku et à Hokkaido.
Cette période (de -13000 à 400 av. JC), documentée à partir du début du 20e siècle au Japon, est un peu l’équivalent du Néolithique en France. Sa production est essentiellement constituée de poteries en terre cuite, notamment ces étranges figurines aux yeux globuleux, appelées dogū.
Y aurait-il un rapport avec la mystérieuse particularité originale citée plus haut ?
Mais oui, et il suffit de sortir de la gare pour s’en rendre compte…
La façade arbore un gigantesque dogū !
Le train dans l’autre sens ne passe pas avant plusieurs dizaines de minutes.
Nous avons le temps de l’admirer, et même d’explorer les environs.
Bon, la rue est plus engageante que Nakasato ce matin, mais ce n’est pas Goshogawara non plus…
La ville de Tsugaru, dont Kizukuri fait partie, abrite les plus anciens pommiers du Japon mais en hiver… bof.
Google Maps indique un temple à proximité. Soit.
Direction, le Jisso-ji. C’est plutôt tranquille…
(ça se termine en -ji, c’est donc un temple bouddhiste)
Seul le bruit de la neige tombant du toit perturbe le silence oppressant. Mais où sont les moines ?
Et où sont les habitants aussi, d’ailleurs ? Tout au long de la balade, nous ne croiserons personne.
De retour à la gare, le train attendu a èté annulé (à cause de la neige ?), le suivant est dans plus d’une heure et demie….
Heureusement, par miracle, un taxi salvateur traine au pied de l’imposant dogū : ce sera le premier (mais pas le dernier) taxi obligatoire du séjour, 2400 ¥ (15€).
Et la journée n’est toujours pas terminee…
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Quelle ambiance étonnante, je crois entendre le silence
Les villes sous la neige, je ne connaissais oas.
(n’importe quoi sous la neige non plus, d’ailleurs)
J’ai l’impression que ça amortit les bruits, ça feutre ^^
Un (pas le) prochain épisode ravira ceux qui aiment la neige…
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Pourquoi as tu choisi cette saison pour retourner au Japon ?
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Pas facile de marcher dans la neige fondue, non ?
Oui, ça glisse. Le pire, c’est pour traverser une rue, ça craint.
Mais en dehors des villes, la neige ne fond pas, on s’enfonce. À Aomori ou Hirosaki, dans les temples par exemple, on s’enfonçait parfois de 20 cm…
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Pourquoi as tu choisi cette saison pour retourner au Japon ?
La principale raison est que le Stove Train ne circule qu’en hiver. Ensuite, des tokyoites m’avaient dit que janvier / février est un bon moment pour visiter la capitale (ce qui est vrai).
Et puis quand j’ai envie de faire un voyage, je le fais, je n’attends pas…
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Vous vous rappelez le festival estival dont je vous ai parlé plus haut, le Tachineputa Matsuri ?
Le visiteur qui n’a pas l’heur de pouvoir être là au mois d’août, peut néanmoins en avoir un aperçu, en allant au musée des Tachineputa, où trois chars sont entreposés.
Il est difficile avec une simple photo (surtout quand elle est horizontale ^^) de rendre compte de la taille de ces chars, qui équivaut donc à une hauteur d’environ 6 étages. On monte en ascenseur dans le gigantesque hall, puis l’on redescend une longue rampe circulaire autour des chars…
Le fait de tourner autour permet de bien réaliser la finesse du travail de ces gros lampions peints entièrement à la main.
Les sources d’inspiration sont multiples : figures mythologiques, héros historiques, personnages de contes populaires…
Tout à la contemplation des tachineputa, on se prend à les imaginer défilant dans les rues, pendant les chaudes soirées de début août, sous les clameurs de la foule. Et ça fait envie…
Bon, la journée a été riche en émotions et en découvertes. Regagnons l’hôtel, tout proche, pour y chercher un restaurant sympa pour le dîner.
Une promenade, au Japon, est toujours l’occasion (même sous la neige, car elle s’est remise à tomber) de faire de charmantes rencontres, comme ce renard, près d’un minuscule sanctuaire shinto.
Ah, c’est aussi l’occasion de visiter des endroits que j’affectionne particulièrement, et ce, quelque soit le pays : les supermarchés. C’est un bonheur d’errer dans leurs allées, à la découverte de leurs produits. Surtout au Japon, où l’on peut joindre l’utile à l’agréable, en y achetant du sashimi, des bento…
Ou par exemple, ces boissons… chaudes, à à peine plus d’un euro…
De retour à l’hôtel, je trouve un izakaya, proche (mais à Goshogawara, tout est proche); dont la spécialité est le gyoza. Je prépare néanmoins un plan B et même un C.
Les trois plans (A, B et C) sont… euh… très proches les uns des autres.
Le plan A ne paie pas de mine. Ce n’est pas pour me deplaire.
Mais hélas, cet izakaya, qui comportait en gros deux tables et un minuscule comptoir (comme celui de lla veille, en fait), était complet ! On passe au B : pas de feeling particulier et le plan C propose un box privatif. Va pour le C.
Là, j’ai quand même un peu honte : j’ai pris un sashimi de cheval !
Un animal aussi noble…
En plus, ce n’est pas la première fois, et à chaque fois, je me dis que c’est la dernière. Et pis non…
Dernière promenade nocturne (et là, pour le coup, c’est bien la dernière) dans les rues de Goshogawara, avec toujours cette impression de temps suspendu, dernier petit tour dans les bains…
Demain, encore une merveille à découvrir, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle se mérite !
Masterpo- Messages : 1202
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Aujourd’hui, c’est la journée de tous les dangers. L’objectif en lui-même ne présente aucun risque, mais le trajet nécessite une préparation minutieuse. Nous synchronisons nos montres.
07:30
Un bon petit déjeuner est une condition nécessaire de réussite. Par les vitres du dernier étage, une imposante silhouette se montre. Je ne vous demande pas ce que c’est, je pense que vous avez déjà compris.
Oui, bravo, il s’agit bien du musée des Tachineputa (celui qui abrite les 3 chars) de l’épisode précédent. On imagine alors encore mieux l’impression de démesure que doit entraîner leur présence dans les rues.
La journée commence véritablement à la gare routière.
09:45
C’est l’heure de départ du bus. Moment un peu délicat, quand le bus n’a pas de numéro et que sa destination n’est écrite qu’en japonais, mais on y arrive.
En fait, j’ai appliqué la méthode bestiale : demander à chaque conducteur s’il va à tel endroit (je ménage le suspense quant à la destination, enfin, si on veut, car c’est le titre de l’épisode). Beaucoup de Iie, et soudain, un Hai. On s’engouffre !
Quelques passagers au début, dans la banlieue, puis nous nous retrouvons rapidement seuls dans le bus.
Le trajet durant 45 minutes, je vais en profiter pour expliquer le fonctionnement tarifaire des bus.
Chaque arrêt porte un numéro et l’on sait où vous êtes monté parce que vous avez, soit badgé avec votre IC Card (suica, pasmo, icoca, etc.), soit pris le ticket proposé à l’entrée du bus, qui affiche le numéro de la station.
À partir de là, le tableau affiche le prix à payer si vous descendez au prochain arrêt (normalement 14). Le prix qui me concerne, vu que je suis monté au tout début, c’est celui qui correspond à 0. Une personne qui viendrait de monter, est concerné par le numéro 13. Pour payer, il suffit de badger à nouveau, ou de payer en espèces, après avoir donné au conducteur, le ticket portant le numéro. À chaque arrêt, le tableau change, évidemment. C’est assez habile, et vu que personne n’essaie même de frauder, ça fonctionne parfaitement.
10:36
Le bus vient de nous déposer au milieu de nulle part. Ça commence à devenir une habitude…
Notre destination est au bout de cette route, à environ 3 kilomètres…
On peut le faire soit à pied (dans la neige), soit en taxi.
Petit problème d’arithmetique.
Vu que le bus du retour passe à 12:12, qu’il faut 40 minutes dans chaque sens, si nous décidons d’y aller à pied, combien de temps aurons-nous sur place pour visiter ?
La réponse n’étant guère satisfaisante et le bus d’après étant à 15:12, ce sera donc taxi (encore un taxi obligatoire).
La station de taxi se trouve à quelques dizaines de mètres, sur cette même route. On ne peut pas la rater, et il y a effectivement quelques taxis dans un garage. Tous vides, les taxis. On attend un peu… personne. Résignés, nous repartons quand une voix nous hèle ! Ouf, je me voyais déjà faire le trajet à pied et attendre le bus de 15:12…
10:49
Le taxi nous dépose… allez, on peut le dire, au Takayama Inari Jinja, un sanctuaire shintoiste dédié à Inari, la divinité-renard. Nous lui demandons (au taxi, pas au renard) de revenir nous chercher à 12:00.
Nous nous trouvons devant un escalier interminable, que nous gravissons. Il n’y a personne alentour. Quelques lumières allumées à l’intérieur des bâtiments laissent supposer une présence, dont la bienveillance n’a certainement d’égale que la discrétion. Ça rassure… un peu.
En haut, quelques sanctuaires, et pas mal de renards…
Un nouvel escalier interminable est là, qui descend.
Nous faisons de même, avec moult précautions, comme on l’imagine aisément, avant d’arriver à un pont en bois, rouge.
Ce pont est recouvert de neige immaculée. Nous la désimmaculons à regrets, mais nous n’empruntons pas le tunnel de torii. Nous le contournons sur le côté pour atteindre le bout et avoir une vue d’ensemble, la fameuse photo que l’on voit partout. Et après quelques minutes…
11:12
Tatata…
Nous sommes tout seuls dans le sanctuaire !
Moment magique, extatique dont nous veillons à ne pas perdre la moindre seconde.
De retour au temple, le taxi revient nous chercher à midi pétantes, et nous dépose quelques minutes plus tard à l’arrêt de bus.
Soyons honnêtes, je n’étais pas trop rassuré quant à la venue du bus à l’heure dite.
Et pourtant…
12:12
Le bus arrive, vide. Nous le remplissons.
(partiellement)
Les kilomètres défilent jusqu’à la gare routière de Goshogawara. Soupirs…
Voilà, c’est fini, au revoir Goshogawara…
Le séjour a tenu toutes ses promesses, mais maintenant, moins de 72 heures après notre arrivée sur le sol japonais, le voyage continue, il reste encore deux semaines et demie…
15:08
Le Resort Shirakami aux chatoyantes couleurs, prévu à 15:09 en direction d’Akita, pénêtre dans la petite gare de Goshogawara. Il nous conduira à Ajigasawa, pour la suite d’un voyage qui va nous apporter d’autres surprises et d’autres émerveillements.
Mais comme disait RK… ceci est une autre histoire.
Masterpo- Messages : 1202
Date d'inscription : 11/03/2022
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
C'est magnifique !!! Ces toris sous la neige, waouh ! Mais cela se mérite, l'escalier avait l'air plutôt glissant.
Monike1- Messages : 151
Date d'inscription : 08/12/2021
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
C'est magnifique !!! Ces toris sous la neige, waouh !
En plus, sans personne !
On a juste croisé un couple qui arrivait, quand on a rejoint notre taxi.
Mais cela se mérite, l'escalier avait l'air plutôt glissant.
Heureusement qu’il y avait la rampe, sinon je ne sais pas comment on aurait fait…
#photo_mp
Masterpo- Messages : 1202
Date d'inscription : 11/03/2022
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Toth- Messages : 35
Date d'inscription : 03/05/2022
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
j'attends la suite avec impatience
Aïe.
En fait, dans le titre du fil, il y a Goshogawara. Or, dans le dernier message, je quitte justement Goshogawara…
Donc le récit se termine. D’où ma citation de Kipling.
Il est vrai que tu semblais manifester de l’intérêt pour Aomori.
Bon, je vais poster quelques photos… bientôt.
Masterpo- Messages : 1202
Date d'inscription : 11/03/2022
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Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Quelques cartes postales du Tohoku avant d’aller à Aomori…
Ajigasawa (préfecture d’Aomori)
Au bord de la mer du Japon, au pied de l’Iwakisan, volcan surnommé Tsugaru Fuji.
Hirosaki (préfecture d’Aomori)
La ville du clan Tsugaru, également à proximité de l’Iwakisan.
Odate (préfecture d’Akita)
La ville de prédilection des akita inu, où l’on peut voir la maison natale d’Hachiko, le plus célèbre d’entre eux.
Et Aomori dans tout ça ? C’est la prochaine étape, patience…
Masterpo- Messages : 1202
Date d'inscription : 11/03/2022
Re: 2024, back to Japan : Goshogawara
Même si j’ai mis une semaine pour y arriver, #Aomori n’est qu’à 3h10 de Tokyo en shinkansen.
Au moins, on sait où l’on est.
On est bien à Aomori, la capitale de la pomme.
Mais alors, que peut-on y voir ?
À tout seigneur, tout honneur. La A-Factory , outre plusieurs restaurants, propose un magasin branché offrant de nombreux articles relatifs à la pomme, dont un nombre effarant de jus de pomme et de cidres. En gros, c’est l’Apple Store !
Une autre spécialité est le nebuta, à ne pas confondre avec le neputa d’Hirosaki et le tachineputa de Goshogawara. Mais ça reste un gros lampion, avec son musée dédié (comme les deux autres), le Nebuta Warasse.
Un record maintenant : le Showa Daibutsu est le plus grand bouddha assis du Japon !
La silhouette de l’ASPAM sort un peu de l’ordinaire… Il propose une vue panoramique sur la ville, ainsi que quelques boutiques, des restaurants, un spectacle immersif sur la préfecture, et une 100 ¥ shop.
Au musée d’Art, l’exposition du moment étzit consacree à la star japonaise de l’art contemporain (avec Kusama et Murakami), Yoshitomo Nara, mais en tant que régional de l’étape (il est né à Hirosaki), la collection permanente présente aussi certaines de ses oeuvres, dont un chien magistral (8,5 m de haut).
Il y a deux marchés de poissons, Auga et Furukawa . Le second propose une formule alléchante, le Nokkodon. On achète des tickets, on compose son repas en les échangeant contre poisson ou boisson, et l’on peut ainsi déguster pour pas cher, un régal de produits frais.
La nuit est tombée sur Aomori. L’Hakkoda Maru (le machin jaune et blanc) est un ancien ferry qui effectuait la liaison vers Hakodate, sur Hokkaïdo, et il se visite.
Mais non, pas la nuit, dans la journée.
Vala, c’est tout ça, Aomori.
Il y a encore d’autres choses à voir, comme le musée d’art contemporain, qui n’est ouvert que quand il y a une exposition (et là, y en avait pas), un site archéologique Jōmon (cf supra) ou des bains publics (bains publics… bains publics…).
Il existe un passe JR très intéressant qui couvre le trajet Tokyo - Aomori, ainsi que tous les déplacements entre les villes que j’ai présentées, et bien d’autres : 30 k¥ pour 5 jours, alors que le trajet Tokyo - Aomori coûte à lui seul 35 k¥.
Comment résister ?
Masterpo- Messages : 1202
Date d'inscription : 11/03/2022
mjp apprécie ce message
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