Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
J'imagine ce moment comme si j'y étais.mais aussi pour une halte glace au macha avec bains de pied gratuit vue sur le volcan.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Nous quittons la ville de Kagoshima et prenons la direction de la ville de Chiran.
Chiran est une ancienne ville de samouraïs datant de la fin du 18ème siècle, dans la péninsule de Satsuma à l'extrémité sud de Kyushu.
Nous devons affronter quelques bouchons pour sortir de Kagoshima avant d’emprunter une route qui monte mais offrant plutôt une belle vue de la région.
En une heure de route, nous parvenons au village tranquille de Chiran. C’est très calme. Il y a peu de monde dans la ville. Nous nous garons sans difficulté.
Le village est niché dans une vallée très verdoyante.
Sous un soleil écrasant, nous gagnons la rue principale de Buke-Yashiki. L'entrée est d'environ 500 yens par personne. Un groupe de 4 personnes d'un certain âge nous accueille. Un thé vert est offert avec l'entrée.
Un soin est porté à la décoration extérieure par les personnes qui vivent encore sur place, des descendants des clans semble t-il.
Nous y allons. C’est une sorte de cantine en toute simplicité. L’accueil est chaleureux. Nous mangeons un curry et des ramen. C’était bon.
L’heure de fermeture du restaurant est arrivée mais pourtant on ne nous presse pas. On nous fait comprendre avec délicatesse que le restaurant va fermer. Je ne me répéterai jamais assez mais le monde civilisé, qu’est-ce que ça fait du bien!
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Enfin, nous traversons le centre-ville d’Ibusuki pour parvenir enfin à notre hôtel ryokan qui se nomme Ibusuki Hakusuikan.
L’entrée de l’hôtel est immense et il y a du monde. Pour situer l’hôtel, il s’agit d’un complexe hôtelier balnéaire datant des années 60. L’architecture n’y est pas des plus modernes en ce qui concerne les bâtisses mais possède un certain charme.
Nous devons faire un petit peu la queue pour nous enregistrer mais le check in est très professionnel et attentionné. Une personne est dédiée à notre accueil. Dés que les informations pratiques sont données, on nous propose de patienter dans l’entrée où un salon avec fauteuils et canapés confortables sont disposés. Ils sont tous tournés vers l’extérieur, côté jardin et mer. Une collation nous est également proposée, il est 17 heures environ. Plusieurs boissons au choix, du shochu ou une limonade au Yuzu.
Nous nous détendons tranquillement installés dans les fauteuils quand la personne dédiée à notre accueil nous rejoint et prend le temps de nous expliquer tout le fonctionnement de l’hôtel. Ensuite, nos bagages posés sur un charriot sont transportés par cette personne qui nous guide à nos chambres côtes à côtes. Nous découvrons la grandeur de l’hôtel en rejoignant l’ascenseur, en passant devant des boutiques de souvenirs de vêtements, d’artisanat.
Après nous installés et rafraîchis, nous partons visiter un bout de l’hôtel car c’est grand, c’est une ville dans la ville.
En attendant, bien que la décoration soit un peu vieillotte et kitsch, C’est propre, bien entretenu et il s’y dégage une agréable atmosphère.
En nous baladant, nous essayons de repérer les différents espaces bien-être. Il y a un grand espace bien être avec sauna, hammam, plusieurs onsens intérieurs de formes différentes, deux onsens extérieurs. Il y a aussi un onsen plus traditionnel et plus petit avec fenêtres ouvrables sur la vue du jardin et de la mer. Les onsens sont ouverts à des horaires très larges donc accessibles tout au long de la journée quasiment, très tôt et très tard.
C’est bientôt halloween, une décoration spécifique a été réalisée dans un des jardins.
L’heure du repas a sonné. Nous gagnons la salle de restauration dont la grandeur est proportionnelle à la taille de l’hôtel. Il est à noter qu’il y a néanmoins plusieurs espaces de restauration en fonction des menus réserver. Pour notre part, nous avons réservé un menu Kaseiki.
Le repas est tout simplement succulent. La finesse des saveurs, la délicatesse de la présentation, le jeu des couleurs, le tout avec un service impeccable.
Repus, nous filons faire une visite nocturne des jardins, qui éclairés sont magnifiques.
En y allant, nous découvrons au passage qu’il y a un espace karaoké avec salle privative.
Nous finissons la soirée dans l’espace bien-être qui est somptueux, digne d’un film d’époque. C’est le paradis. On ne sait même pas par où donner de la tête tant il y a de bains. Nous passons un agréable moment de relaxation.
Nathalie971- Messages : 335
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4yne- Messages : 553
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
La présentation des plats est vraiment superbe.
NOTA : de plus en plus de chefs japonais exerçant en France influent sur l'aspect esthétique des plats pour des préparations pourtant typiquement françaises (mais avec quelques innovations tant dans la présentation que dans les saveurs associées).
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Comme quoi un itinéraire qui ne se passe pas comme prévu amène de belles découvertes et parfois aventures.
Merci à Marathon, un ancien de VF , de m'avoir fait découvrir les routes musicales. Je m'étais imaginée que c'était un moyen d'alerter les conducteurs en contre-sens sur les routes dangereuses !!!
Le sens de l'esthétique et du détail arrivent bientôt dans nos assiettes françaises!
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Après une bonne nuit de sommeil dans une literie confortable, nous dégustons un petit-déjeuner pantagruélique en raison d’un buffet gigantesque et très varié proposant des aliments japonais mais également continentaux. Avec un tel petit-déjeuner, le repas du midi n'est plus nécessaire.
Nous avions prévu d’aller visiter soit le Kaimon dake, soit d’aller à Makurazaki. Mais finalement, nous avons décidé de nous offrir une journée complétement off pour nous relaxer en profitant au maximum des infrastructures de notre hôtel, qui sont absolument top et agréable.
La journée se déroule donc en fonction du rythme chacun : sieste, tisane, lecture, télévision japonaise, balade le long de l’esplanade côté mer, découverte des extérieurs de l’hôtel en journée, informatique, dîner, fauteuil massant, onsen, la collation du goûter, hammam, bain de sable...en somme une rude journée!
L'hôtel et le jardin vus de jour.
La côte accessible depuis le jardin.
L'accès aux bains est ici.
La seule chose qui est dommage, c’est que l’hôtel dispose d'une belle piscine extérieure ainsi qu’un jacuzzi mais ceux-ci ne sont accessibles qu’en été, alors qu’il fait doux à cette période.
Concernant le bain de sable, ce n’est pas compris dans le tarif de l’hébergement, cela coûte 1 000 yens pour une personne pour une durée de 15 minutes, que l’on paie avec la facture finale. On ne sort pas d’argent durant le séjour.
Un Yukata spécifique pour le bain de sable est utilisé. Allongée sur le sable noir et chaud, une personne m’a entièrement ensablée sauf la tête. La chaleur monte très vite et 15 minutes apparait finalement très long tant on transpire! On est allongés les uns à côté des autres et l'ambiance est à la rigolade.
C’est une expérience agréable. Il est juste dommage que rien ne soit prévu pour couvrir les pieds car le sable étant directement sur la peau, la circulation sanguine en prend un coup. Une personne passe et vous propose de vous prendre en photo, cette photo étant payant bien sûr.
Pour utiliser l’ordinateur à disposition en libre-service dans le hall, j’ai du demander à un salarié de me le mettre en français. Le problème c’est que personne ne savait trop comment faire. Heureusement, une personne y est arrivée et a sauvé ses autres collègues de l’angoisse de ne pouvoir répondre à ma demande. C’est assez rigolo de les voir en panique.
Les problèmes techniques réglés, je suis interpelée directement par un homme en costard pour me dire bonjour. Je croyais que c’était un salarié poli mais en fait non c’était le directeur de l’hôtel. Il souhaitait se présenter à moi et s’assurer que le séjour se passait bien. Il me laisse sa carte de visite personnelle. Je ne sais pas mais je ne l’ai pas vu dire bonjour à tous les clients de l’hôtel d’autant que son bureau est dans une bâtisse annexe. Je crois que c’est parce que j’étais une étrangère enfin une non asiatique.
Nous avons également poursuivi l'exploration des œuvres d'art dans l'hôtel.
Le soir, nous avons de nouveau mangé un repas kaseiki. Il aurait été possible de manger au restaurant italien, en changeant la veille au soir avant 22h. Il semble que le restaurant italien soit aussi très bon.
La soirée s'est bien sûr terminée à l'espacé bien-être.
Dans les vestiaires (séparés) homme et femme, il y a à disposition un fauteuil massant multifonction avec télécommande. Une pure merveille, on dirait 10 chinois qui vous massent en même temps.
Dernière édition par Nathalie971 le Lun 6 Nov - 20:30, édité 1 fois
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
4yne- Messages : 553
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Après ces 2 jours de détente bien agréable, il est temps de quitter ce ryokan d'antan.
Petite anecdote avant le départ:
Mon beau-père va aux toilettes avant de partir mais il n’avait encore jamais utilisé des toilettes high-tech. Il ne sait pas où appuyer pour tirer la chasse d’eau et appuie par erreur sur le bouton appel à l’aide. Un japonais déboule 1 minute après et lui tire sa chasse d’eau.
Nos bagages sont rangés dans la voiture, on salue le personnel qui nous a raccompagné jusque dehors. Nous sommes déjà dans la voiture quand le directeur sort de son bureau spécifiquement pour nous saluer personnellement. Je me suis permise alors de le remercier, lui faire un retour sur notre agréable séjour dans l'établissement et notre regret de n’avoir pu accéder à la piscine et jacuzzi extérieur malgré le beau temps. Je me doute que cela ne changera pas les habitudes des japonais concernant les périodes de baignade mais bon on ne sait jamais.
Cette fois, il est bien temps de partir! 300 kilomètres nous séparent de la ville de Takachiho. Durant le trajet, nous nous sommes arrêtés 2 fois: une fois pour se reposer un peu, et où l’on a pu avoir une agréable conversation avec une famille japonaise et une autre fois pour grignoter sur le pouce dans une grande aire.
Et mêmes sur les aires, la propreté est à l'ordre du jour. Balais propres aérés et linges de nettoyage lavés en cours de séchage.
Le trajet en lui-même n’a pas posé problème. En revanche, nous avons mis plus de temps qu’escompté au regard de la vitesse de circulation notamment et la traversée des villes avec de nombreux feux rouges.
Il fait tout de même encore jour quand nous arrivons au ryokan Yamatoya. Ce choix d’hébergement s’est fait par manque de choix et de disponibilité à nos dates au moment de la réservation.
Nous sommes attendus. A l'entrée, sur un panneau, notre nom est écrit. L’accueil est agréable. Néanmoins, l’établissement est vétuste, la décoration passée et sombre, beaucoup de noir/marron. Ça sent le tabac. Les chambres sont petites mais ça va. Néanmoins, ce n’est pas un établissement que l’on recommandera.
Nous ressortons assez rapidement pour nous balader un peu dans la ville, l’avantage d’être au centre-ville, tout est accessible à pied. La ville est assez calme.
Nos pas nous conduisent à une épicerie alimentaire vendant des produits alimentaires locaux et aussi des objets d’artisanats. Nous y trouvons des spécialités locales. Bon appétit ! Des larves de frelons et des frelons de la préfecture de Miyazaki.
Nous mangeons dans un des rares restaurants que l’on trouve à proximité de l'épicerie. Tout semble plus ou moins fermé. Nous mangerons du wagyu de Takachiho. Et pour la première et unique fois du séjour, nous aurons un accueil assez froid, limite désagréable.
Nous avions prévu, ce soir, d'aller voir le spectacle de danse Kagura, rite shintoïste de la mythologie japonaise mais avec la fatigue de la route, on préfère reporter à demain. Après le repas, nous poursuivons tout de même notre balade jusqu’au sanctuaire de Takachiho où se déroule le spectacle, avant de rentrer à l’hébergement.
Le sanctuaire est entouré d'immenses cèdres et les allées de lanternes éclairées. l'atmosphère y est paisible et mystérieuse.
Au sanctuaire, il y a une échoppe fermée vendant des objets qui sont simplement recouverts d'un plastique et accessible à n'importe qui. Le vol n'est pas craint.
Sur le chemin du retour, une droguerie est encore ouverte, nous y faisons une halte. On y trouve tous les produits d'hygiène, de beauté avant de regagner nos pénates pour la nuit.
La ville est calme...
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
C'est toujours aussi agréable de retrouver cette ambiance japonaise: les intérieurs et les plats qui me font saliver à distance
Une ambiance où l'on se sent bien, paisible.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Après le petit-déjeuner, nous nous rendons à pied aux gorges de Takachiho.
Après avoir quitté le centre-ville, la route se prête davantage à la conduite qu’à la marche à pied car c’est une route en lacets sans trottoir. Nous pensions que les gorges étaient plus prés.
Nous arrivons finalement peut-être en 30 minutes aux gorges en ayant marché tranquillement et hésité à faire demi-tour pour chercher la voiture.
Les gorges sont clairement un lieu touristique. Il n’y a pas foule comme à Kyoto mais il y a néanmoins un peu de monde.
Il y a un espace commerçant avec surtout des restaurants et un chat.
puis un petit pont à partir duquel nous apercevons les gorges de Gokase formés suite à l’érosion de coulée de laves du volcan aso. Une cascade, nommée Minai, et de 17 mètres de haut se jette dans la rivière Gokase qui offre de belles couleurs bleu turquoises.
Nous optons pour observer la cascade du haut puis d’aller faire le petit tour de barque aux pieds de la cascade.
Pour cela, il faut passer le pont et descendre des escaliers pour rejoindre le lieu d’embarcation. C’est une activité touristique, nous devons faire la queue pour accéder aux barques. Nous sommes équipés de gilets de sauvetage et patientons qu’une barque se libère. Je ne me rappelle plus trop le prix mais c’était tout de même assez onéreux pour seulement 30 minutes d’accès sachant que les minutes supplémentaires sont facturées. 30 minutes c’est suffisant car en réalité, on n’a accès qu’à une partie de la rivière mais le temps d’apprendre à bien naviguer la barque, attendre que les places devant la cascade se libère, eh bien il faut quand même surveiller la montre.
Bien que touristique et avec un petit côté attrape-touriste (/ prix), la balade vaut néanmoins le coup car la vue de la cascade du bas est différente de celle vue depuis le pont, notamment quant aux différentes couleurs de l’eau mais aussi pour le fait d’être arrosé par les gouttes de la cascade. Avec la belle journée ensoleillée que nous avons, c’est finalement agréable et amusant. A noter, que l’on ne peut être plus de 3 par barque.
Nous retrouvons notre acolyte resté en haut à nous photographier nous et les autres visiteurs dans nos barques depuis le pont. Nous décidons ensuite de faire la balade à pied le long des gorges. Celle-ci est très sympathique car elle se fait sur un chemin boisé et dégageant une atmosphère apaisante.
Elle offre également encore une autre vue de la cascade et la rivière car cette fois nous sommes de l’autre côté.
La balade est assez courte et nous arrivons rapidement à un restaurant et un pont qui visiblement amène sur un autre accès parking pour la cascade. Nous repérons un petit plan et comprenons que de l’autre côté du pont sur la gauche il y aurait un chemin qui permettrait de regagner le centre-ville de Takachiho. L’idée de refaire demi-tour et remonter la route pour voiture en lacets ne nous plaît pas et nous préférons aller explorer ce chemin en espérant qu’il mène bien au centre-ville. Le chemin est verdoyant et en plus il n’y a plus aucun touriste hormis nous. Nous savourons cette marche en forêt; même si la vue d’escaliers à différents endroits nous fait parfois regretter d’avoir eu l’idée d’emprunter ce chemin. Si vous avez lu le passage à Kotohira, vous savez que nous sommes « saturés » des escaliers pour un moment !
Nous continuons sur le chemin, incertains que la destination soit la bonne, nous voyons des panneaux, ah oui mais en idéogrammes japonais...
on essaie de faire appel à notre logique et sens d’orientation et optons pour le chemin de gauche. Pour une fois, nous avons été bons car le chemin mène à l’arrière du sanctuaire Takachiho-jinja, que nous avons vu de nuit hier soir.
Du bruit nous interpelle. En étant curieux et jetant un coup d'oeil à travers les fenêtres, nous observons que des danseurs sont en cours d’entrainement pour la représentation de danse Kagura qui a lieu tous les soirs.
Nous nous recueillons au sanctuaire puis remontons vers notre hébergement situé sur la rue principale de Takachiho. Pour le déjeuner, comme il n’y a que peu de restaurants ouverts, nous nous rendons dans une boucherie repérée par mon beau-père ce matin de bonne heure. Il avait vu qu’il faisait rôtir de la viande. Nous pensions pouvoir acheter de la viande crue à cuire directement sur place mais ce n’est possible que sur commande et réservation. Évidemment, il n’a pas été simple de se comprendre mais nous y sommes arrivés. Et, nous décidons donc de lui acheter des morceaux de poulet cuit, puis des accompagnements et boissons à une supérette pour nous restaurer dans le salon de notre ryokan.
Nous mangeons un des meilleurs poulets rôtis que nous ayons pu goûter. Le poulet est d’une tendresse absolue, un délice! A 30 euros le kilo, heureusement !
Le sanctuaire tout en bois clair est agréable. Quand nous arrivons, des personnes prient, nous les observons en silence mais un bruit attire notre attention. Une télé diffusant de la publicité semble-t-il. C’est très surprenant cette touche de modernité.
Nous empruntons un petit pont puis un sentier étroit .
Nous décidons de nous arrêter au hasard dans un lieu qui semble être un supermarché. C’en est un mais qui semble être spécialisée dans le déstockage ou fin de série.
Ayant choisi mon repas rapidement, je patiente tranquillement dans le magasin. La seule autre cliente présente est une mamie japonaise toute petite et intriguée par notre présence. Elle ne cesse de nous regarder et particulièrement moi. Elle me fait de grands sourires. A notre passage en caisse (2 caisses côtes à côtes, ce n’est ni un leclerc ni un family mart) quasiment en même temps que la mamie, elle nous a vu discuter avec un des vendeurs. Aussi, elle lui pose des questions sur nous et semble ravie car continue à nous regarder et sourire.
Pendant que nous finissons de passer en caisse et payer, la mamie a quitté le magasin, mon beau-père sort pour nous attendre. Lorsque nous arrivons, lui qui ne parle pas ni japonais ni anglais et elle ni français, ni anglais, mon beau-père nous dit que la mamie souhaite que nous la déposions quelque part en voiture... Du moins c’est ce qu’il croit avoir compris car pendant qu’il patientait, elle le regardait et lui souriait et ils ont fini par échanger... Bref, nous voilà à nous regarder, mais t’es sûre que t’as bien compris etc la mamie nous regarde, on arrête de tergiverser et on lui fait une place côté passager à côté de moi, conductrice. Elle est toute contente et sourit. Elle me demande à quel hôtel nous sommes descendus, je lui réponds. Malgré la barrière de la langue, nous avons partagé quelques mots.
Au final, elle nous fait nous arrêter très rapidement (max 3 minutes de route) et nous n’avons pas eu de détour à faire rien puisque c’est sur la rue principale de Takachiho.
La mamie nous dit quelque chose, personne ne comprend bien sûr, mais au vu du contexte, je suppose qu’elle veut nous remercier et je crois deviner qu’elle nous propose de descendre de la voiture pour boire un café, mais n’étant pas sûrs, cela s’arrête là après des grands échanges des gestes et de sourires.
Nous voilà à l’hôtel, chaque couple dans sa chambre pour se détendre, quand ça tambourine à la porte, c’est la réceptionniste qui demande que l’on descende à l’accueil. Mon compagnon s’y rend et là, incroyable, c’est notre mamie qui est descendu jusqu’à notre hôtel pour nous apporter un grand panier de patates douces cuites et chaudes, prêtes à manger et qui achète 2 bouteilles de saké à l’hôtel pour nous remercier de l’avoir pris 3 minutes en voiture alors que l’on a fait aucun détour.
La personne de l’hôtel ne voulait pas pendre l’argent de la mamie pour les bouteilles de saké mais celle-ci insistait, elle lui a quand même fait payer moins que le prix réellement vendu aux clients. Nous lui proposons de rester partager avec nous ce qu’elle nous offre si gentiment mais elle décline l’offre.
Nous trinquerons à la santé de notre mamie avec nos verres de saké tout en dégustant ces délicieuses patates douces.
Encore une belle rencontre.
La soirée finira avec le spectacle de danse kagura évoquée plus haut et se déroulant au sanctuaire Takachiho-jinja.
A notre arrivée au sanctuaire et avant d’y entrer, nous retrouvons par hasard un jeune homme croisé dans la matinée lorsque nous étions aux gorges. En effet, il était présent sur ce site pour réaliser une enquête sur le tourisme dans cette région et nous avions discuté et rigolé avec lui sur différents sujets.
Concernant le spectacle, pas de chaise, assis par terre pendant 1h30 je crois de mémoire. La position assise était difficile à tenir. Nous n’avons pas été emballé par le spectacle même si les costumes et masques sont très bien réalisés. La musique c’est toujours le même rythme et les pas de danse plus ou moins pareil. Nous ne le referions pas.
C’est donc sur ce spectacle que cette journée se termine.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Nous souhaitions visiter le voclacan Aso mais d'après la réceptionniste qui ne semblait pas connaître (étrange) mais qui a appelé, l'accès n'est pas possible aujourd'hui. Décus car c'était une attente forte du séjour, nous décidons de nous rendre directement à la ville de Kumamoto.
La route jusque là-bas est très agréable car le trajet est au coeur des montagnes et nous traversons des villages de campagne sous un soleil éclatant.
Nous arrivons à Kumamoto en fin de matinée. Pour éviter les parkings payants, nous nous garons sur le parking d’un supermarché et faisons 2/3 achats pour ne pas avoir de problème. Le supermarché n’est pas très loin du jardin. Proche de l’entrée du jardin, il y a des rues commerçantes. Nous y faisons un petit tour puis déjeunons dans un restaurant de ramen.
Nous visitons ensuite le jardin Suizen-ji. Ce dernier est assez petit. Il est surtout réputé pour avoir une « réplique végétale du Mont Fuji ». Il a aussi une réplique des torii du sanctuaire Fushimi-Inari à Kyoto. La visite se fait tranquillement au milieu de touristes japonais, chinois, écoliers.
La balade est agréable mais relativement courte car le jardin n’est pas très grand.... donc la visite reste assez rapide. Honnêtement après le risturin-koen à Takamatsu qui était sublime, ce jardin paraît moins époustouflant mais reste néanmoins sympathique.
Après cette visite, nous allons à notre hôtel, le Dormy inn, plutôt bien placé. Nous nous y installons puis ressortons. Je précise qu’il fait nuit. Au sortir de l’hôtel, nous allons au hasard mais le quartier est inanimé donc nous changeons de cap. Assez rapidement, nous tombons sur le centre commercial SAKURA MACHI Kumamoto situé finalement, à proximité de l’hôtel et nous nous y baladons. Nous y découvrons de superbes terrasses végétalisées à chaque étage et au dernier étage un très grand espace avec étang, jeux d’eaux, pas japonais, bref un lieu agréable.
Du wagyu à manger au restaurant
Pour le dîner, nous faisons nos courses au supermarché au sous-sol, achat de coquilles saint jacques fraîches à un prix déconcertant car moins cher qu'une pomme. Je les mangerais avec le bouillon offert tous les soirs par l'hôtel.
Un des voyageurs rencontrés à la guest house de Miyakojima nous avait indiqué qu’à Kumamoto, on y mange de la viande de cheval. Amateurs de viande, nous souhaitions y goûter bien évidemment. Nous découvrons qu’il en est vendu au supermarché. Nous demandons de la viande fraîche au boucher mais il nous explique qu’il ne peut ce soir mais que demain il peut nous en préparer. Nous passons donc commande. Le soir, l’onsen n’est malheureusement pas au rendez-vous car le bain de sable n’a pas réussi la circulation sanguine.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Ce matin, nous faisons une longue balade tranquille dans les arcades commerçantes de la ville, observons les gens, les boutiques (bazar, boutique de mariage en tenue traditionnelle).
Passage piéton pour rejoindre l'arcade commerçante
Plaque d'égoût
Arcade commerçante
Magasin de fruits et légumes peu cher qui attire la clientèle
Pachinko
Spectacle
Nous y trouvons des produits français comme une tablette de chocolat de la marque casino, des rayons boulangeries façon française, des adolescents faisant la queue devant Mc do etc..
Bar à vin dans un supermarché
Nous flânons tout simplement et c’est agréable car la ville est calme, le temps est ensoleillé. Une émission de télévision est tournée en directe sous les arcades.
Mode de transport pour famille nombreuse
Nous déjeunons sur la terrasse du centre commercial avec, entre autres, notre cheval cru commandé la veille.
Devant le centre commercial , des food-truck
Nous visitons aussi un temple où nous sommes accueillis par un robot fort aimable et joyeux !
Une visite du quartier Josaien, quartier commerçant dans un décor de quartier traditionnel. Cela semble un peu surfait, peu authentique dans le sens construit et à but touristique essentiellement.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Nous quittons l’hôtel pour rejoindre l’aéroport de Kumamoto. Fin de matinée, nous prenons l’avion qui nous ramène à Tokyo. Cette fois-ci, nous atterrissons au Terminal 1, beaucoup plus petit que le 3. Nous devons de plus rejoindre ce dernier en prenant une navette gratuite. Ensuite, nous reprenons le train local.
Lors du premier passage à Tokyo, nous avions logé dans un hôtel dans le quartier d’Akihabara. Pour ce deuxième séjour Tokyoite, nous avons souhaité changer de quartier. Les prix nous ont conduit à opter pour l’hôtel Shin okubo seki tei car les prix dans le quartier de Shibuya étaient plutôt onéreux.
Après un trajet plutôt long, nous arrivons dans le centre de Tokyo en milieu après-midi. A la sortie de la station Shin Okubo, nous découvrons une autre atmosphère: une foule dense, des rues étroites, une certaine agitation et des trottoirs moins propres.
Nous nous installons à l’hôtel qui se situe dans une rue perpendiculaire au calme. Il s’agit d’un hôtel familial plutôt agréable.
Ensuite, nous sortons nous balader dans le quartier. Hétéroclite, nous y découvrons une multiculturalité avec notamment une partie musulmane avec des magasins alimentaires halal, une autre partie où il y avait davantage de personnes originaires des indes et d'autres origines du monde (chinoise, turque etc).
On peut constater la petitesse de largeur d'un certain nombre de maisons japonaises.
C’est le soir d’Halloween, nous croisons des jeunes en direction d’une fête déguisée.
La nuit tombée, nous cherchons un restaurant dans le quartier car nous n’avons pas l’envie d’aller loin. Il y a beaucoup de restaurants mais peu qui nous inspirent. En conséquence, notre choix se portera sur un restaurant chinois avec des spécialités de Hong Kong. Nous y mangeons d’excellents raviolis vapeur, du porc grillé, du canard laqué et accompagnements. Le repas est très bon.
Nous refaisons une balade nocturne mais le quartier est moins animé le soir.
Nous prendrons un jus de fruits et la serveuse qui se prend au jeu des photos.
Puis nous rentrons à l’hôtel.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
34ème _ Tokyo
En sortant de l'hôtel, nous observant le contraste entre le calme de la ruelle où se trouve notre hôtel et l'agitation de la grande rue perpendiculaire.
La ruelle est résidentielle.
Tout le monde semble avoir utilisé sa machine à laver.... comme en atteste ces balcons affublés de linge.
Ce matin, nous partons à la découverte de l’arrondissement de Shibuya.
Nous commençons par la rue Takeshita où une foule compacte s’allège de yens en achetant divers produits.
C'est une rue à shopping où beaucoup d’enfants en sortie avec un de leurs parents et groupes d’adolescents déambulent.
Contrairement à ce qui est dit, pas de cosplay visible.
En revanche, cette rue et le quartier est composé d'un nombre importants de bar à animaux divers, du classique chats aux autruches.
Quant aux achats, quelques exemples de produits vendus...
Nous poursuivons ensuite, sous un beau soleil, vers Omotesando. Nous nous arrêtons dans une boutique proposant des animaux à l’adoption, surtout des chats, de belles races.
En avançant, notre regard est attiré par la devanture très moderne et design d’un centre commercial. Il s’agit du Tokyu plaza omotesando harajuku.
Nous décidons d’aller y faire un tour. En empruntant l’escalator, nous découvrons de plus près le plafond tapissé de miroirs. Cela donne un effet kaléidoscopique, tel un labyrinthe, où les silhouettes se reflètent. C’est très esthétique.
Devant une longue file d'attente patiente...
Nous regardons un peu les boutiques mais d’une part, il s’agit de boutiques luxueuses non accessibles à toutes les bourses mais aussi car nous souhaitons voir si une terrasse se cache comme souvent sur le toit. Effectivement, au 6e étage la terrasse offre un lieu aménagé agréable pour se reposer. Elle offre aussi une vue intéressante sur Harajuku et les immeubles alentour.
Nous passons devant un bâtiment à l'architecture atypique et qui semble être une gare.
Nous poursuivons notre chemin après une pause déjeuner vers le Meiji-jingu qui est un vaste sanctuaire shintoïste.
Par cette journée très chaude, nous passons le torii géant de bois, puis nous empruntons l’allée verdoyante bordée d’arbres. C'est agréable et reposant.
Nombre de famille porte des vêtements d’apparats.
et d'autres photographient
Petit passage à la boutique de souvenirs.
Sont exposés des fûts de saké offertes par la France (vin de Bourgogne) il y a des années.
L'allée mène au sanctuaire.
Nous sommes en période de festival du chrysanthème donc nous pouvons observer une exposition de variétés diverses de ces fleurs.
En arrivant au sanctuaire, nous découvrons qu’il y a une cérémonie officielle. Nous aurons ainsi le plaisir d’assister ainsi à un joli spectacle de musique avec un instrument ancien, le koto.
Le soleil se couchant,
nous quittons le sanctuaire et rejoignons le célèbre carrefour de Shibuya. Le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes happées par la foule impressionnante qui circule dans ce quartier très animé et éclairé par des lumières d’écrans géants diverses.
Le Shibuya crossing
Vu depuis l'occitane.
Nous nous baladerons dans ce quartier vivant mais un peu trop pour nous donc nous opterons pour dîner ailleurs.
La gare de shibuya est immense et nous peinons à trouver notre chemin. Un cadre en costume cravate nous voyant dans le flou, se présente à nous pour nous aider mais au même rythme que le quartier c’est-à dire qu’il nous amène jusqu’au point de départ des trains JR d’un pas décidé et rapide.
Fin de la journée.
Dernière édition par Nathalie971 le Ven 1 Mar - 17:53, édité 1 fois
Nathalie971- Messages : 335
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Deborah et mjp apprécient ce message
Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
C'est la station HARAJUKU de la Yamanote Line située juste en face de la Takeshita-dori.Nous passons devant une bâtiment à l'architecture atypique et qui semble être une gare.
C'est une image d'archives car cette charmante gare (qui datait de 1924) a été démolie en 2021.
La nouvelle gare, juste à côte de l’ancienne gare, a été inaugurée en mars 2020.
Dernière édition par Pifil le Ven 1 Mar - 20:46, édité 1 fois
Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
C'est la station HARAJUKU de la Yamanote Line située juste en face de la Takeshita-dori.
C'est une image d'archives car cette charmante gare (qui datait de 1906) a été démolie en 2021.
La nouvelle gare, juste à côte de l’ancienne gare, a été inaugurée en mars 2020.
Merci @Pifil pour cette information.
Je viens de voir que c'était la plus ancienne gare en bois de Tokyo.
Un article évoque ce changement de gare. https://www.timeout.com/tokyo/news/the-new-jr-harajuku-station-building-is-now-open-with-more-space-and-a-great-cafe-060120
Savez-vous s'il reste encore des gares en bois à Tokyo?
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Nathalie971- Messages : 335
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
Nous consacrons la matinée à visiter le jardin Shinjuku gyoen qui est très grand et très agréable voire disons-le magnifique.
Nous y prenons notre petit-déjeuner sous une pergola tout en observant un jeune couple français en séance photo avec leur photographe.
Le jardin se fond dans la ville qui n'est jamais loin.
*
C'est la fête du chrysanthème. Aussi, des œuvres d'art floraux sont exposés.
Il y a dans ce jardin des coins floraux venus d'ailleurs, Angleterre et France.
Mais on y retrouve bien le charme du jardin japonais.
Durant cette balade, nous nous sommes mis à l'abri sous une tonnelle en dur. Nous y avons fait la connaissance de deux jeunes anglais venus pour la coupe du monde de Rugby; l'un d'eux parlait français.
Quittant ce jardin, nous observons que de nombreuses familles et personnes japonaises sont venus y manger pour le déjeuner.
Pour notre part, nous poursuivons la journée en remontant vers la gare. Nous retrouvons la foule et l'énergie qui lui est propre devant la gare, au centre lumine 2. Nous montons dans un des immeubles et finissons par déjeuner dans un restaurant italien en dernier étage. L'ambiance y est cozy.
Le restaurant possède sur le toit terrasse un carré potager d'aromatiques.
Le toit terrasse offre aussi une vue sur les immeubles alentours,
sur les toits des autres immeubles où se trouve une gare routière,
sur les voies ferroviaires,
et la rue, le tout en surplombant l'agitation dans un calme absolu.
Nous reprenons la marche pour aller à la mairie de Tokyo. Un peu incertains du trajet, nous avons sollicités de l'aide. Toutefois, nous n'avons pas retrouvé dans ce quartier, l'esprit d'entraide et de bienveillance habituels, plutôt de l'indifférence voir de l'agacement ignorant. La 3émre personne sera la bonne pour nous guider.
Nous voici au pied de la mairie, gigantesque à l'image de la ville.
Nous découvrons que monter au 45ème étage, il faut faire 45 minutes de queue. Nous patientons puis vient notre tour. En quelques secondes, nous voici grimpés à 200 mètres de haut. Tokyo by night est à nous. Bien sûr, pas seuls. Pour en profiter correctement, nous laissons un groupe de chinois bruyants et qui ne se soucie guère de vous, vous passant devant sans un mot ou même un geste d'excuse, finir leur tour pour apprécier la vue.
Nous repartons ensuite et empruntons un immense tunnel. Avec surprise, s'y trouve un nettoyeur de lunettes à ultra-sons mise à disposition gratuitement des passants. Tout est plus claire ensuite.
Peu après, nous sommes dans un quartier animé.
Nous faisons un petit tour dans les magasins retrouvant quelques objets que nous avons appréciés durant ce voyage.
Ah les fauteuils massant japonais, un pur bonheur.
L'esprit de Noël est déjà dans les rues.
La soirée se terminera dans ce quartier par une recherche laborieuse de restaurants.
Nathalie971- Messages : 335
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Masterpo- Messages : 1203
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Re: Carnet de voyage: Automne 2019 Japon, De Tokyo à Okinawa
La mairie de Tokyo a été conçue par Kenzo Tange, en s’inspirant d’un monument bien connu des parisiens, mais ce n’est pas très visible sur ta photo…
Ah oui, il me semble que c'est la cathédrale Notre Dame l'inspiration française?
Je suis sûre que tu as une photo qui le montre bien.
Nathalie971- Messages : 335
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