Vos souvenirs de voyages en transports en commun?

veroeddy a écrit:Sur l’île de Florès, dans un patelin à proximité de Ruteng, nous achetons un billet aérien pour le lendemain, direction Ende à un peu plus de 250km de là. Fréquence : un vol par semaine.

Flores en 91,apparemment beaucoup d améliorations, en tout cas routes "praticables" mais toujours l infamous Merpati, part ou pas, tu attend dans ton losmen.. en pensant que tu es limité dans le temps, comme nous tous touristes.
À part Flores, qu à tu fais au nusa tengara ?

13 ans plus tot, pas grand touristes, sauf à Labuan et encore très peu d anglais, j avais appris quelques phrases de Bahasa, ce qui m à aide avec le Chauffeur qui ressemblait à Gengis Khan...
Bisa berhenti, Bisa photo

Merci Attila j'ai eu grand plaisir à lire ce carnet écrit d'une plume vigoureuse et qui m'a fait rigoler plus d'une fois. Les péripéties aériennes du départ sont terribles, on vous plaint! sinon tes photos sont splendides

Je n'ai toutefois pas compris  pourquoi ce cheval avait été sacrifié après la construction de la maison en pré fabriqué local ?

quelle tristesse de sacrifier un pauvre cheval pour rien.

Et après, ils le mangent ? 

@ Zezette

Alors, puisque c’est toi, je suis allée chercher ma liste. C’était en 1984.
Pas de photos, mais une image de la route qui me semblait meilleure de LB-Ruteng.


Nous l’avons empruntée aussi. En transport en commun d’ailleurs. Un camion collectif. 14 heures pour 125 km. Je ne me souviens pas s’il s’agissait de la Merpati pour le coup. Par contre, c’est bien la Merpati que nous avons prise pour nous rendre à Florès. Voici une photo prise lors de l’escale technique à l’aéroport de Bima.


Après, je te réponds en deux temps. Il faut que je trouve une carte des Nusa Tengara pour voir les îles incluses. Elles sont vaches vos questions ici ;-)
A+
Véro

J ai eu quelques chocs culturels dans ma vie et sumba en a été un

Zezette a écrit:

J ai eu quelques chocs culturels dans ma vie et sumba en a été un

Bravo pour ta ténacité quand on voit la non route...

Zezette a écrit:Bravo pour ta ténacité quand on voit la non route...

Oui ..enfin, ce n'est qu'une piste tranquille , comme tant d'autres aux quatre coins du monde...

Heliot100 a écrit:
Oui ..enfin, ce n'est qu'une piste tranquille , comme tant d'autres aux quatre coins du monde...

J en ai plein mes poches

Finalement pour faire Grenade Séville nous avons pris le train avec un changement.

Je préfère largement au bus !

Paysages agréables !

je viens de me rappeler un autre épisode de mon voyage assez mémorable au Pérou, voyage qui m'a dégoutée à vie de l'Amérique du sud

malheureusement je ne sais plus dans quelle ville c'était. On devait prendre un vol intérieur, bien entendu il n'était pas à l'heure et on  attendu des heures dans une aérogare minuscule et sous équipée, l'annonce que l'avion (un coucou hors d'âge) allait enfin partir.

Finalement une annonce au micro nous apprend que l'avion est sur le tarmac, mais qu'il y a plus de passagers que de places. Personne n'avait de carte d'embarquement bien entendu.

Alors sauve qui peut, tout le monde se précipite au pas de course sur le tarmac, à qui le premier qui montera dans  l'avion, car les derniers arrivés n'auront pas de place !

Finalement (j'étais jeune!) j'arrive en bonne place avec mon copain et on s'assoit dans ce cercueil volant d'un état des plus piteux. D'autres n'auront pas  cette chance, et seront débarqués manu militari. Un type s'est même enfermé dans les toilettes, je crois qu'il a passé le vol dedans.

et ensuite on a décollé, pour l'un des vols les plus angoissants de ma vie, compagnie classée liste noire dans tous les pays civilisés. 

j'en ai réchappé, mais aucune envie de recommencer

Hérodote a écrit:Pour les grands espaces, les panoramas, les paysages, les rencontres, le mieux c'est encore le voyage à pied, le voyage lent, même sur de longues distances. Les bus crades, bruyants, bondés, voire dangereux, c'est NON !

Le problème, c est que les grands espaces à pied..
En Alaska, et sur la route du nord, on a vu des cyclistes asiatiques, nous, en voiture, on a fait parfois 800 km par jour, parce que à part les paysages sublimes et les éventuels animaux, il n y a parfois rien à voir..
Tu vas me dire que le grand nord ne t intéresse pas...
Quand je vais à Senyati de Gabz, je sais que ça me prend 11 heures en voiture... Je n ai pas encore essayé à pied...en plus a risquer ma vie..
Ca ne t intéresse pas non plus, ke shapo.
Zezette

Eleni13 a écrit:


Je me sens moins seule!!!!

l avion est bien un transport en commun ou je me trompe?

Bonjour 
Le trajet auquel je pense directement se passe en Inde. C'était un transport en commun qui partait de Padum au Zanskar qu'on avait dégotté en demandant un peu partout pour démarrer notre rando sur les sentiers et éviter la première piste. Il devait y avoir une trentaine de kms à faire, 40 max. C'était une famille qui chargeait son pickup au maximum pour rentabiliser son essence. On était censé partir à 6h du mat. Résultats: on est parti à 17h. Je revois encore le gars qui partait avec nous (on l'avait trouvé comme anelier) passer toutes les heures environ au point de rendez vous en disant, tout affairé, "one hour, one hour". On a fini par attendre dans le seul restau de Padum, au moins on ne mourrait pas de faim.
Quand on est parti il y avait plusieurs couches de personnes dans l'habitacle, devant et derrière. J'étais derrière coincée entre en débile mental qui me bavait sur l'épaule et une personne âgée, j'avais 2 gosses, les cheveux couverts de lentes, sur les genoux. De son côté mon mari était sur la benne juché sur des sacs de riz et d'orge. Le plus drôle c'est qu'à la dernière minute on lui a confié des plaques d'oeufs. Il a stressé tout le trajet d'en casser avec tous les cahots. Je crois qu'il n'en a perdu qu'un ce qui était un exploit. Il me semble qu'on était une grosse vingtaine dans un simple pickup....
Tous ces gens étaient venus pour plusieurs jours assister aux enseignements du Dalaï lama et rentraient chez eux. Enseignement auquel on a pu assister aussi et qui reste un magnifique souvenir, non pas pour le contenu de l'enseignement car la traduction en zanskari ne nous aidait pas beaucoup mais pour le spectacle des tenues colorées. Les zanskaris vénèrent le Dalaï lama mais ça ne les gênent pas de papoter quand il parle. On imagine qu'ils devaient prendre des nouvelles des familles éloignées car la majorité des transports se font à pied et prennent plusieurs jours donc c'était une joie pour eux de se retrouver pour cet événement.

Miranda Mouse a écrit:

3h sans toilettes c'est trop long... Je ne tiendrai pas.

En effet hélas ce n'est pas pour moi tout ça

@Miranda

"Un long trajet en bus!"

Suite à ta  dernière réflexion sur la longueur des trajets en bus  un épisode de voyage un peu lointain ( dans le temps) m'est revenu en mémoire.  ça se passait en Inde .  Après avoir déjà passé une nuit dans l'avion pour une arrivée matinale  à l'aéroport de Bombay .N'appréciant pas trop les grandes villes indiennes, j'avais décidé de rejoindre le plus "rapidement" possible Goa où un de mes amis m'attendait. Je saute donc dans un taxi pour aller au port où à l'époque on pouvait prendre un bateau pour le port de Mormugao à Goa...Pas de chance la compagnie maritime, pour d'obscures raisons, n'assurait plus la traversée. Ne me restait donc plus qu'une solution:Le bus. Je traverse donc toute la ville en bus de ville + taxi (  dieu sait si elle est longue à traverser cette ville tentaculaire!) pour rejoindre la station de bus et ainsi, vers les 10h/11h du matin je prends mon billet pour Goa et, peu avant le départ, je demande au chauffeur à quelle heure on arrive à  destination.Celui-ci me répond: "07 O'clock sir".Compte tenu de la distance et connaissant la lenteur des transports Indiens je me dis que 08h de trajet c'est plutôt rapide.Après maintes péripéties  dont une crevaison, vers les 19h alors qu'il faisait nuit depuis un bon moment je m'enquiers à nouveau de l'heure d'arrivée à Goa et là... oh surprise c'était bien 07h mais...  pas 07h PM mais 07h le lendemain matin!!  donc en tout ça faisait 20h de bus! Les banquettes étaient en bois avec - summum du confort- un appui- tête ( en bois!) sensé reposer la nuque mais qui  m'arrivait au milieu du dos!..Pas très pratique pour se reposer.Je précise bien sûr que les toilettes étaient inexistantes comme dans tous les bus indien de cette époque. Cette fois là j'avais donc passé en comptant l'avion, le taxi , le bus de ville et le bus pour Goa: 09h d'avion +3 bonnes heures dans le taxi et bus de ville +20h de bus pour Goa soit 32h consécutives dans les transports..

Comme dit Attila, avant de prendre ton train, ton becak, ton tuk tuk ou tes chaussures de randonnées, tu prend l avion si tu veux sortir de ton espace Shengen.
La, il faut arrêter de parler écologie des le départ...
Quand à aller partout en transports en commun... Ou à pied...

Deborah a écrit:quelle tristesse de sacrifier un pauvre cheval pour rien.

Et arès, ils le mangent ? 

Allons, pas de sensiblerie mal placée, on mange du cheval en France..et ce que j ai vu de sacrifices religieux comme la Tabaski en Afrique de l ouest, ce n est pas pire que saigner un cochon pour son sang pour faire du boudin..
Vous n éte exposés à rien chez vous, tout est soft et serein ,c est dans l assiette.!
Tu penses qu il ne vont pas manger le cheval ???
Ils sont tellement gavés qu ils n ont plus faim, allons Deb....

Vos aventures en transport en commun me font penser à certaines vécues ici ou là. 
Allez, en voici une, vous avez probablement connu pire, pas moi  !

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Prachuap Khiri Khan. Paisible petite ville au charmant front de mer et aux singes canailles que l’on quitte après quelques jours passés à faire de jolies moto-balades entre villages de campagne, ports de pêche et plages désertes. On prend le train pour rejoindre Hua Hin ? Ou bien un bus ? Un bleu un peu plus rapide qu’un rouge ? On va voir les horaires… On nous fait de grands signes, on nous montre des tickets… Un minibus part tout de suite et nous gagnerons du temps sur le trajet.
Ah oui, ça va être sympa, on ne sera pas nombreux, le véhicule semble confortable et le chauffeur à l’air cool.
On s’installe, nous sommes 5 passagers.
On attend.
On attend toujours.
- Mais on attend quoi ?
- Que le bus soit plein…
- Mais ils avaient dit qu’il partait tout de suite !
- Oui mais tu sais bien que tout de suite ici ça veut dire quand on peut…
Bon, déjà, ça m’énerve.
Le bus est plein, les bagages sont tassés sous les jambes, sur les genoux, on va partir…
L’homme cool que je prenais pour le conducteur laisse la place à un type à la mine patibulaire, avec le cou entouré d’une énorme chaine et les doigts recouverts de bagues aussi grosses que des poêles à frire… Mais qu’est-ce que c’est que ça ? On part. Il est nerveux, son téléphone collé à l’oreille, il bouge des papiers… Je crains le pire. Un demi-tour et retour à la case départ : un autre passager… Il va le mettre où celui-là ? On trouve toujours une place… Nouveau départ et c’est alors que l’horreur commence. Pendant un peu plus d’une heure, ce ne sera qu’une suite de doublements à droite, à gauche, coups de freins violents, arrêts, redémarrages en trombe, téléphone, cliquetis des breloques qui s’entrechoquent… J’en peux plus. Je voudrais bien fermer les yeux mais faut que je guette la charrette qui va traverser ou la moto qui va débouler dans le carrefour… Oui, je sais, ça sert à rien !
J’essaie tant bien que mal d’étouffer mes cris…
-      chuuut, reste calme
-      je voudrais bien t’y voir !
-      Mais j’y suis…
-      Ce type est fou, complètement taré ! Et ils ne disent rien les gens !
-      Normal, ils sont habitués, ils prennent ce minibus pour arriver vite à Bangkok.
-      Si on arrive… On va se planter, on sera tous morts et on ne parlera même pas de nous ! D’ailleurs on sera tellement écrabouillés qu’on ne saura jamais qui ont est, enfin qui on était…
-      Maintenant tu te tais
-      Pfffttt…  Marmonné-je… Heureusement qu’on ne va pas à Bangkok ! De toute façon, je serais descendue bien avant… Qu’est-ce qu’on aurait été bien dans un bus rouge… Avec quelle envie je les regarde se faire doubler par notre véhicule en furie… J’adore les bus rouges, avec les fenêtres ouvertes qui font voler les rideaux de dentelle et s’emmêler les cheveux…
Les jambes flageolantes et l’air hagard, je sors du bolide. Le chauffeur ignore magistralement le regard courroucé que j’ai à peine la force de lui jeter tant je suis épuisée.
 
Vous savez rester zen dans des moments pareils ? Pas moi…

Zen je ne sais pas , mais éclatée de rire à la lecture de ton voyage c’est une certitude .

A lire, oui oui c'est risible mais à vivre... Tout un programme 

ha ha j'ai fait ce trajet en minivan plusieurs fois... mais c'était plus cool

Alors tu n'as jamais eu ce "pilote" ! Il avait dû se réserver pour moi 

Il y a aussi le voyage  où tu es en voiture  , tu  croises où te fait doubler par un camion pourri qui fait la course avec un bus hors d’âge . Ils foncent vers toi ,  , tu les évites , ouf ….Ce seras pour la prochaine fois …
Ça , je l’ai vécu plusieurs fois , mon cœur en a pris un coup à chaque fois sur certaines routes de Turquie ou du Maroc par exemple .

J'ai souvenir d'un Kubota qui s'est retrouvé dans le fossé devant nous car notre bus avait trouvé judicieux de doubler juste avant le sommet d'une côte au Laos.

Heureusement que d'autres souvenirs de transports en commun sont beaucoup plus sympas !

Ceux qui fichent la trouille peuvent devenir amusants lorsqu'on les écrit -plus tard, mais sur le moment, saperlipopette, ça craint.

moi sur ce tronçon de route, fait aussi en minivan collectif, je me souviens surtout d'avoir du plein de vaches thailandaises.

Je les ai retrouvées mais elles n'étaient pas assez photogéniques pour le concours