Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
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Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Nous avons rendez-vous à 9h ce matin au point tourisme. Etant en avance, nous décidons d'aller au konbini où nous nous sommes arrêtées hier, à 5 minutes à pied. En sortant du centre, une invention innovante pour les parapluies, dans la continuité du sac plastique spécifique évoqué lors d'un post précédent. L'appareil permet d'essorer puis de sécher son parapluie. Utile gadget!
Arrivés au Family Mart, nous y prenons cette fois des victuailles pour le petit-déjeuner. Une charmante jeune femme nous avait encaissé hier. Aujourd'hui, le personnel, encore des femmes, se regarder entres elles pour savoir qui va se dévouer à encaisser les étrangers. Finalement, elles seront 2 pour se soutenir et se marrer, de gêne, j'imagine. Nous on se marre aussi, et nous sommes aussi tous fiers de pouvoir utiliser le nouveau mot japonais appris la veille grâce à la charmante jeune femme; qui d'ailleurs arrive quand nous partons et avec laquelle nous échangeons un sourire franc en se croisant.
De retour au point information, la sympathique qui nous a renseigné hier, nous aide à nouveau. Elle appelle de nouveau le salon de thé mais c'est fermé. Elle nous demande de revenir pour 11h. Voyant que c'est compliqué pour nous, elle nous propose de réserver si c'est possible pour nous et de nous appeller. N'étant pas joignable, elle nous proposer alors de revenir à 13h. Tout est fait pour vous faciliter la vie. Quel bonheur.
Hier soir, mon ami est tombé par hasard sur une chaîne youtube d'une française mariée à un japonais et vivant à Sakata. Elle présentait un restaurant de sushis à Sakata qui a l'air très bon. Nous avons pris des photos de la devanture présentée dans la vidéo et la montrons à l'hôtesse du centre. nous souhaitons connaitre le nom du restaurant et réserver une table. L'hôtesse est accompagné de 2 Monsieur âgés et qui l'aide. De suite, ils trouvent le nom du restaurant qui semble t-il est réputé mais n'y ont pas mangé eux mêmes, car onéreux pour eux. L'hôtesse se chargera aussi de réserver pour nous si possible.
Dégagés de ces formalités logistiques, nous prenons notre petit-déjeuner sur les tables du centre mises à disposition à l'extérieur. Durant le repas, un Monsieur découvre un oiseau mort au sol, il le prend pour le déplacer au pied d'un des arbres. Il revient quelques minutes plus tard avec sa femme probablement, et ils réalisent une cérémonie de funérailles pour l'oiseau.
Nous prenons ensuite la voiture pour nous rendre à l'aquarium Kamo qui se trouve à une petite demi-heure de route. Le chemin est très agréable, on longe la côte. Petit village de pêcheur peu avant l'aquarium.
L'aquarium se situe en bord de mer et on sent une atmosphère paisible. Nous prenons les billets d'entrée. A l'entrée, des fauteuils roulants, des poussettes et des casiers... même si payant, tout est là pour faciliter la vie du visiteur.
L'aquarium est surtout connu pour sa mise en valeur des méduses. Et il faut le dire, les méduses y sont hypnotisantes et de couleurs très différentes.
Il y a aussi d'autres animaux, tortues ou otaries. Un spectacle de ses derniers est réalisé plusieurs fois dans la journée. Ce qui est pratique, c'est qu'on peut y accéder par différents endroits sans avoir à faire tout le tour puis revenir là où l'on s'est arrêté.
A l'issue de la visite, nous sommes allés au phare se trouvant juste à côté de l'aquarium. On y a une belle vue sur la mer du Japon.
Nathalie971- Messages : 335
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Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
De retour à Sakata après la sympathique visite de l'aquarium Kamo, nous retournons comme prévu au centre de tourisme. L'hôtesse est partie déjeuner mais tout est prévu. Des hommes devinent tout de suite l'objet de notre passage et nous informent d'une part de la réservation faite pour le salon des Maiko à 14H et du restaurant de sushis pour 19h ce soir; le tout accompagné des codes GPS sans qu'on les ait demandés ( on les avait sollicités pour d'autres visites).
Nous reprenons la voiture et nous rendons au salon des Maiko.
Nous sommes un peu en avance mais nous pénétrons dans le salon. Le hall d'entrée est magnifique, fait de dorures sur fond rouge chatoyant.
Nous sommes accueillis par une maiko qui devine également que nous sommes la réservation de 14h. Nous n'avions pas été prévenus de la nécessité d'avoir des chaussettes mais comme tout est pensé, j'ai pu en acheter une paire. Nous accédons à la salle pour le spectacle. Il n'y a personne. 14H arrive et personne. Nous sommes surpris puisqu'hier il était impossible de réserver car c'était dit complet.... Prés de 15 minutes après, d'autres personnes sont arrivées mais malgré tout, nous ne serons que 7 et des chaises resteront vides.
Le spectacle de danse des maiko est en 3 temps. Nous avons beaucoup aimé la musique et les danses et bien sur les tenues vestimentaires.
Nous visitons ensuite la bâtisse où de nombreuses œuvres d'art sont exposées.
Puis clôturons la visite par un thé macha. Mais ce fut une déception. Le thé était très amer. Aucune douceur ni texture soyeuse. En revanche, le cadre était sympathique.
Nous poursuivons la journée en remontant la rue.
Parmi d'autres des plaques d'égouts...
Nos pas nous mènent au parc Hiyoriyama.
L'amertume du thé vert ne me réussit pas et à peine monté les marches qu'un très fort haut le cœur me met à mal jusqu'à vomir.
Un petit paquet de cacahuètes donné par le groupe de randonneurs rencontrés au Mont Chokaï m'aidera à passer ce petit désagrément avant de poursuivre la visite.
Nous avons fait une pause devant l'ancienne bibliothèque de la ville. Nous avons également une petite vue de haut sur la ville.
Nous passons ensuite devant le sanctuaire Shimohie.
Il n'y a que peu de monde dans le parc.
Le parc est séparé par une route. Nous la traversons et découvrons l'autre partie du parc. C'est tout aussi calme mais moins boisé donc le soleil nous cogne sur la tête. On y voit à deux endroits différents: 2 groupes d'hommes en discussion. Cela semble être leur lieu de rendez-vous pour papoter et passer le temps.
Le premier groupe nous sourit volontiers, le 2éme nous observe mais sans réagir et en continuant à papoter.
Une partie du parc donne sur le bras de mer.
Après cette balade, nous poursuivons tranquillement dans les rues en direction de la voiture.
Notre regard est interpellé par une boutique.. C'est finalement une boulangerie. On décide de s'octroyer une pause... Il se trouve que cette boulangerie, nous l'avons également vu dans une des vidéos de la youtubeuse française évoqué précédemment. C'est drôle. Dans la boulangerie, la décoration est très moderne et cosy. On se sert nous mêmes et passons en caisse avant de se poser face à la mer au loin. On apprécie l'ambiance calme et posée ainsi que la climatisation.
Après cet interlude, nous descendons la rue. Nous nous arrêtons devant une boutique où un homme s'active. C'est finalement une poissonnerie. Le monsieur nous explique qu'il vend notamment du saumon séché. Il va rechercher ses saumons entiers pour nous les montrer. nous apprendrons que frais, ils pèsent 1.500 kilos et qu'une fois séché, en étant sorti tous les jours dehors pendant 365 jours (1 an), le saumon ne fait plus que 600 grammes.
Nous remercions le couple tenant la boutique et poursuivons tranquillement jusqu'à revenir à la voiture. Nous avons encore un peu de temps avant le dîner donc nous en profitons pour faire quelques courses avant de revenir au restaurant.
Nous sommes attendus au restaurant Suzumsa. La décoration est simple et chaleureuse. On nous installe sur une table de 4 avec tatamis.
Le repas sera succulent. Chaque bouchée est un pur délice. Tous les assaisonnements sont faits. Il n'y a rien à faire. Raison pour laquelle le serveur sera horrifié lorsqu'il constatera que par ignorance, nous avions mis de la sauce soja dans une coupelle avant que le 1er sushi nous soit servi. Une fois le choc passé et le mime du harakiri, cela sera une blague entre le serveur et nous qui nous dira à chaque fois qu'il nous amènera un nouveau plat "no soyce"!
Pour la soupe miso, on nous a demandé de choisir entre 3 types de poisson. Nous avons opté pour le crabe.
Du gingembre frais, doux et un met à lui tout seul!
Du thon très gras.
En somme, une très belle expérience culinaire. On y serait retournés avec plaisir.
La soirée se finit tranquillement à l'hôtel.
Nathalie971- Messages : 335
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Deborah, mjp et Dr.Telung apprécient ce message
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
J'avoue que les méduses me fascinent aussi.
Sur certaines photos, on se croirait dans l'espace, comme transporté dans une autre planète.
Et les méduses de la 1ére photo, on aurait dit que des courants électriques les traversaient. D'autres, on aurait pu penser à des bijoux précieux.
Les méduses étaient de toute beauté! Nous n'avions pas fait d'aquarium depuis des années lumières mais celui-ci sur les méduses nous a beaucoup plu et transporté.
Et finalement, cette expérience aura lancé le thème aquatique du voyage (à comprendre plus tard à Tokyo).
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Dernier réveil à Sakata et le soleil est au rendez-vous!
Vue depuis la chambre de l'hôtel!
Nous laissons nos bagages à l'hôtel et nous roulons tranquillement jusqu'au marché au poisson.
La notion de marché est différente de ce que l'on peut avoir l'habitude en France. Ici, je parlerais plutôt d'une grande poissonnerie en bord de mer avec des restaurants.
Outre le poisson frais comme en poissonnerie, on y trouve aussi du poisson séché, frais déjà préparé mais joliment mis en valeur, et même du surgelé.
Bien qu'il ne soit que 10 heures, nous ne pouvons repartir sans goûter au poisson. Direction le restaurant du haut qui à un esprit cantine donc c'est vivant. Il nous faut faire la queue pour commander et il faut être rapide et efficace... ce qui n'empêche pas les sourires ou les rires de croiser des étrangers pour ceux qui servent.
Petite dégustation de sashimi face au bras de mer.
En venant j'avais repéré une boutique de glace. Etant complément mordu de glaces durant ce séjour, c'est presque devenu un rituel...
Nous entrons dans la petite boutique et y découvrons une décoration très mignonne, enfantine, avec un air d'antan. Nous y sommes accueillis par un jeune japonais très gentil. Les glaces sont belles et bien présentées sous forme de boule.
Nous goûtons plusieurs parfums mais retenons particulièrement la glace au thé grillé absolument délicieuse par son goût léger et gourmand à la fois, mais également la glace au Kiwi où vous avez la sensation de manger le fruit glacé; le tout bien équilibré car peu sucré et le must avec que des produits naturels.
Nous engageons la conversation en découvrant une dédicace d'un meilleur ouvrier français (MOF). Nous apprenons qu'il a notamment appris à faire des glaces avec ce dernier lors d'un stage à Tokyo. Finalement, la conversation se poursuit tout naturellement et avec plaisir. Yu, le patron, nous offre une nouvelle tournée de glaces. On continue à discuter, quelques clients rentrent, puis vient le temps de partir même si nous serions bien restés à discuter mais le devoir l'appelle. Il doit récupérer ses enfants.
Après des aurevoir chaleureux, nous ne reprenons pas de suite la voiture. Nous traversons la rue pour nous rendre à 2 pas dans une annexe de la résidence Homna. Il s'agit en réalité d'une vieille bâtisse où est exposé des outils anciens, des œuvres d'art. On y vend aussi des objets d'artisanat local à prix très raisonnable. Il y a aussi des toilettes.
Nous retournons à la voiture laissée garée devant le magasin de glaces. En nous voyant, Yu se précipite pour revenir nous voir afin de nous offrir un très beau cadeau. Il s'agit d'une carpe koi sculptée et signée par un artiste très connu qui est mort. L'objet faisait partie de la dernière collection de l'artiste mais chaque objet était unique, du moins si j'ai bien compris. Avec ce cadeau, Yu souhaite, selon la symbolique de la carpe koï, nous apporter la chance, la réussite, l'énergie et l'amour dans la vie. Nous sommes très touchés par ce geste et heureux que le plaisir de la rencontre fut partagé avec sincérité. Yu restera sur le devant de son magasin à nous saluer jusqu'à ce qu'il ne voit plus notre voiture.
Nous retournons rapidement à l'hôtel prendre nos bagages pour ensuite nous diriger vers d'autres cieux. Nous quittons Sakata avec un regret de ne pouvoir y rester plus longtemps. Cette ville nous a beaucoup plu par la douceur de vie qui se ressent, les belles visites et rencontres. Cela nous a donné envie de découvrir bien plus en profondeur ce coin du Japon.
L'arrêt au glacier a bousculé notre programme initial de la journée en retardant notre heure de départ. En conséquence, nous reportons notre activité prévue (Yuzawa) à un jour prochain. Nous préférons avoir le temps de visiter que de courir.
Nous optons pour rejoindre directement la ville de notre hébergement à une centaine de kilomètres sans prendre l'autoroute, ce qui va nous prendre 2 heures de route avec une partie dans la belle nature.
Il fait encore jour à notre arrivée. On tourne un peu au hasard dans la ville avant de nous garer à un parking en face de la gare (Omagari). Gare qui semble très moderne architecturalement parlant.
Puis on décide de se balader dans la rue commerçante. C'est calme, très calme, peu de magasin, et cela ferme.
C'est dommage à 2 semaines prêts, nous aurions pu assister dans cette ville à un des plus beaux spectacles de feux d'artifice qui a lieu le dernier week-end du mois d'août.
Nous nous baladons encore un peu mais il n'y a pas grand chose à l'heure où nous sommes.
Nous découvrons alors un nouveau groupe de supermarché , Grand MART.
On y trouve du pain fourré au pâtes...
Ou le côté encore "familial" où les clients peuvent laisser des suggestions pour le magasin... Sur des post-it. C'est mignonet.
Nous décidons de manger tôt et partons à la recherche d'un restaurant. Il y en a mais nous prenons le temps de chercher ce qui nous inspire. On arrive dans des rues plus loin. Du bruit provient parfois de certains lieux, on devine que nous sommes dans une rue d'izakaya mais tout semble feutré comme des clubs privés. Ici on est dans le Japon non touristique et il n'y a aucune indication de rien.
Finalement, on opte pour un teppanyaki. Le panneau indique que l'entrée est un peu plus loin. On dirait un immeuble, enfin une porte d'appartement. En entrant, il y a juste une dame à un comptoir et le cuisto derrière le comptoir tepannyaki. On nous confirme que c'est bien un restaurant et nous voilà assis au comptoir. Le menu est tout en japonais.
Les petits plats apéritifs servis sont succulents avec des saveurs inattendus comme du piment par exemple.
Nous y mangeons un okonomiyaki, des oeufs tamago, du wagyu le tout accompagné d'une bière.
Nous y passerons une excellente soirée à discuter avec la jeune cliente et le cuisinier jusque 23 heures.
Nous devons ensuite gagner notre hébergement non loin de là à 10 minutes en voiture. Nous arrivons sous une pluie battante. Nous logeons dans un love hôtel par hasard. C'est ce qu'il y avait de moins cher mais l'hébergement est très bien. Ce sont des petites maisonnettes ( sans cuisine) mais avec garage privé. C'est grand et confortable. Nous avons réservé 2 nuits. Comme il s'agit d'un love hôtel, la législation contraint à faire une entrée/sortie chaque jour. Normalement, il faut partir à 12h au plus tard. Nous négocions sans peine la possibilité de laisser nos affaires sans avoir à les ranger. Il suffit de passer la carte dans une borne dans l'entrée de la maisonnette pour faire le check in et chek out.
Fin de la journée.
Nathalie971- Messages : 335
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mjp, Philéas et Dr.Telung apprécient ce message
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
J’ai retrouvé dans ce CR pas mal d’endroits, le salon des maiko que j’avais soigneusement èvité, la résidence familiale Honma que j’avais visitée avec plaisir, la cantine au-dessus du port dans laquelle j’ai pris mon second dîner, et surtout les plaques d’égout que j’ai mitraillées :
Mais il manque quelque chose !
Je suis attiré par les lieux de tournage des films que j’ai appréciés (des autres aussi, mais moins). J’ai ainsi découvert que le tournage de Departures, film japonais sublime, oscarisé en 2009, avait été effectué dans la préfecture de Yamagata, à Kaminoyama Onsen et à Sakata. J’ai donc inscrit les deux villes dans mon périple de 2016. J’ai alors vu dans un guide (GdR?) qu’il y avait deux momies â Sakata !
En creusant un peu (mais non, pas pour les déterrer), j’ai découvert qu’il s’agissait en fait de sokushinbutsu, de momies-dans-leur-corps, càd des moines qui se laissent mourir jusqu’â leur momification, processus qui prend des annees… le choc en me retrouvant face à ces deux momies dans une piëce obscure !
Je suis allé ensuite à Tsuruoka, toute proche, où j’avais lu qu’il y en avait une troisième, et sur place, j’ai appris l’existence d’encore 3 autres. J’ai pris leur numéro de téléphone (mais non, pas pour les appeler, juste pour le GPS) et roule ma poule, une OD de momies, les 6 de la préfecture de Yamagata en moins de 24 heures…
Je n’ai pas pris de photo, c’était interdit, mais en voici une prise sur le vif… enfin, sur le net.
C’était l’avant-dernière de la journée.
Dix-huitième siècle !
Croyez-moi ou non, mais on se sent bizarre quand on est en face…
Masterpo- Spécialiste Japon
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Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Ah, Sakata… j’ai adoré Sakata.
Idem, une ville vraiment agréable!
J'en ai vu 4 dont 3 les mêmes et 1 autre différente. Il y en a beaucoup dans cette ville des plaques décoratives différentes.
J’ai ainsi découvert que le tournage de Departures, film japonais sublime, oscarisé en 2009, avait été effectué dans la préfecture de Yamagata, à Kaminoyama Onsen et à Sakata.
Le synopsis du film est intéressant.
En creusant un peu (mais non, pas pour les déterrer), j’ai découvert qu’il s’agissait en fait de
Incroyable cette momification! Cela doit être impressionnant et époustouflant!sokushinbutsu , de momies-dans-leur-corps....
D'après cet article (https://www.nippon.com/fr/japan-topics/g02008/) , il en annonce 8 sur 18 en préfecture de Yamagata mais sur le tableau j'en compte que 7. Il t'en manque peut-être une ou 2 du coup?
Temples conservant des sokushinbutsu dans la préfecture de Yamagata
Région de Shônai
Temple | Nom du sokushinbutsu | Année de consécration |
Kaikô-ji. | Chûkai Shônin*. | 1755. |
- | Enmyôkai Shônin | 1822 |
Nangaku-ji. | Tetsuryûkai Shônin. | 1881 |
Honmyô-ji. | Honmyôkai Shônin. | 1683 |
Chûren-ji. | Tetsumonkai Shônin. | 1829 |
Dainichibô. | Shinnyokai Shônin. | 1783 |
Temple | Nom du sokushinbutsu | Année de consécration |
Zôkô-in | Kômyôkai Shônin | 1854 |
Myôju-in | Myôkai Shônin | 1863 |
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Découvrons l'extérieur de la chambrée de jour.
Le wifi n'a pas fonctionné hier. Avant de partir, on sollicite un des membres du personnel. Elle vérifie, réalise des manipulations pour relancer le réseau mais cela ne fonctionne toujours pas. Il nous est proposé d'avoir accès à une 2éme chambre en plus sans coût supplémentaire. Nous pouvons choisir la chambre donc nous en profitons pour découvrir toutes les chambres disponibles dans la même gamme que la notre.
En visitant les différentes chambres, nous découvrons avec étonnement que les chambres de ce love hôtel sont finalement peu orientées sur l'aspect sexuel. On y retrouve bien sûr quelques accessoires mais dans un coin discret. Aussi, une chambre est orientée vers le sport avec un vélo d'appartement et un autre appareil sportif; dans une autre, il y a 6 flippers alignés les uns à côté des autres.
La chambre où nous sommes est confortable, 27 m² au Japon c'est grand luxe! Le coin, ville rurale tranquille aussi. Le prix est aussi intéressant environ 60 euros la nuit. On a réservé pour 2 nuits. Et on a un autre hôtel de réservé ensuite pour 2 nuits. Nous plaisant bien ici et ayant envie de limiter la fatigue au changement d'hôtel, on profite de ce point technique pour questionner la possibilité de rester. Au love hôtel, pas de souci, il y a de la disponibilité. Le souci c'est que la réservation pour les 2 nuitées suivantes n'est plus annulable. On explique notre dilemme à la dame charmante qui nous aide et on lui demande d'appeler pour voir si c'est possible d'annuler. Mme appelle et super elle a réussi à annuler nos nuitées suivantes sans aucun frais. Elle nous explique alors qu'elle a pris l'initiative d'inventer le fait qu'on soit malade afin de pouvoir annuler sans problème! Nous dormirons donc ici 4 nuits au lieu de 2! Nous négocions ensuite un peu le tarif et marché conclu.
Ayant fait un peu connaissance, on a échangé nos prénoms.
La matinée a avancé et nous partons découvrir les environs. Notre destination n'est guère loin à peine 20 minutes.
Nous visitons les vestiges du château de Yokote. On ne peut pas dire que l'on est embêté par la foule ici. Il y a plusieurs parkings assez grands mais ils sont tous vides sauf celui où l'on se gare. 3 voitures dont 2 où les japonais à l'intérieur semblent être en pause à se détendre.
Dans le jardin du château, personne, au château personne.
Le prix de l'entrée est modique, 100 yens le ticket.
Le château n'est pas grand mais il a fier allure.
A l'intérieur, est exposé des objets d'artisanaux, des œuvres d'arts, des tenues de samouraï.
Ce n'est pas très grand mais sur 2 étages avec des escaliers abrupts. Et tout en haut, un vue sur les plaines et collines environnantes à 360 degrés. Il fait une chaleur étouffante mais le ciel est gris. Dommage.
Nous poursuivons ensuite la balade au parc de Yokote juste en contrebas. Pareil personne. Le parc semble assez grand. Nous n'en faisons pas le tour.
Pour le repas du midi déjà bien avancé, nous faisons une halte dans une aire départementale.
Nous mangeons face aux rizières. Nous y dégustons une très bonne glace au melon.
Ensuite, nous reprenons la route en direction de la ville de Semboku (Kakunodate). Le trajet est un peu plus long ... prés d'une heure. Le souci, c'est qu'à notre arrivée un peu avancée en termes d'heure, la météo s'est dégradée et une pluie diluvienne s'abat sur nous sans interruption. Impossible de se balader dans ces conditions. On improvise alors la découverte d'un magasin de DVD/CD/Livres. La console PS5 y est vendu bien moins cher qu'en France!
On y voit quelques affiches de célèbres séries ou jeu vidéo.
Le coin adulte y est bien spécifié.
Le temps ne s'améliorant pas bien au contraire, nous décidons de rentrer nous poser à l'hôtel, non sans s'arrêter dans au supermarché pour y prendre le repas du soir. Nous faisons aussi escale dans un autre magasin vendant des produits locaux.
A notre retour, une délicate attention nous attend dans l'entrée sur le paquet de serviettes propres du jour. Un petit mot écrit en français de la dame japonaise qui nous a aidé ce matin.
Au menu du soir, sashimis entres autres.
On dine tranquillement en profitant de la télévision japonaise. Le petit plus au love hotel, c'est que l'on a accès à plein de films ou documentaires, certes en japonais mais c'est rigolo. On y voit notamment des jeux très surprenant comme par exemple, un match de volley ball où une équipe de filles et une équipe de garçons s'affrontent. A chaque point marqué un joueur enlève un vêtement jusqu'à se retrouver en sous-vêtements. La notion de pudeur présente au Japon n'est pas exprimée dans tous les domaines de la même façon.
Fin de la journée.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
mjp, Philéas et Dr.Telung apprécient ce message
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Nathalie971 a écrit:D'après cet article (https://www.nippon.com/fr/japan-topics/g02008/) , il en annonce 8 sur 18 en préfecture de Yamagata mais sur le tableau j'en compte que 7. Il t'en manque peut-être une ou 2 du coup?
Il y en a bien 8 dans la préfecture de Yamagata sur le tableau : les 2 de Sakata, celle de Tsuruoka, les trois des Dewa Sanzan (la photo a été prise au Dainichibo) et les 2 dernières (Zoko-in et Myoju-in), qui étaient trop loin pour moi…
Masterpo- Spécialiste Japon
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Date d'inscription : 11/03/2022
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Nous visitons les vestiges du château de Yokote.
Je voulais voir Yokote (principalement à cause du nom), mais quand j’ai visité le sud du Tohoku, c’était trop haut, et quand j’ai visité le nord, c’était trop bas…
Mais à part le château et le parc, y a des trucs sympa à Yokote ?
(Si ce sont des endroits que l’on voit par la suite dans ton CR, pas besoin d’en parler maintenant…)
Masterpo- Spécialiste Japon
- Messages : 1203
Date d'inscription : 11/03/2022
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Malheureusement aucune idée car on n'a pas visité la ville. On voulait aller à kakunodate et l'heure était déjà avancée. On a fait le choix de ne pas visiter la ville mais vu la météo pourrie qui nous a empêché de nous balader à kakunodate,on aurait peut être du rester à yokote.
En tout cas, sur internet,je n'avais rien trouvé d'autre de spécifique mais j'avais raté les momies donc j'ai peut être loupé aussi une information pour yokote.
Il y a un musée sur le manga et une rue commerçante dans des bâtiments anciens.
https://www.tohokukanko.jp/en/attractions/detail_1007248.html
Et le nom yokote, qu'à t'il de particulier ?
Dernière édition par Nathalie971 le Sam 13 Jan 2024 - 14:05, édité 2 fois
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Et le nom yokote, qu'à t'il de particulier ?
Rien, Yokot', c'est rigolo, c'est tout, mais en plus, ça se prononce yokoté, donc bon...
Sinon, c'est très difficile de ne pas rater quelque chose.
Ça prend un temps infini de tout éplucher...
Masterpo- Spécialiste Japon
- Messages : 1203
Date d'inscription : 11/03/2022
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Sinon, c'est très difficile de ne pas rater quelque chose.
Ça prend un temps infini de tout éplucher...
C'est sur! et qui plus est quand on ne décide de son voyage que 3 mois avant. Impossible, le temps déjà de définir son itinéraire.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Aujourd'hui direction les enfers dans les montagnes de Yuzawa à Akita et non Niigata. Il nous faut conduire une bonne heure à travers la campagne très verdoyante. Et nous en profitons pleinement car le soleil est brillant et le ciel bien bleu.
Nous sommes en pleine forêt de montagne sur une route qui serpente. Pas de maison ni village ici, que la nature. D'un coup, des geysers de vapeur chaudes sortent de terre. nous roulons encore un peu et après cette belle traversée, nous voici arrivés. On se gare sur le petit parking.
Aucune voiture. En descendant de la voiture, nous sommes saisis par une odeur de souffre Un tour rapide aux toilettes où le souffre a laissé ses traces. La tuyauterie est rouillée. Mais même en plein milieu de rien, de la poésie est possible. Une fleur a été mise dans un vase et cette dernière est fraiche.
Mais où sommes-nous? Au "Kawarage Jigoku, ou « l’enfer de Kawarage » qui prend place sur les restes sulfureux d’un ancien volcan dont le terrain très acide ne laisse pousser aucune végétation. Pendant l’ère Edo (1603-1867), ce site fut exploité comme mine de soufre. Et pourtant, depuis l’ascension de la montagne par le moine bouddhiste Gesso en 807, le Kawarage Jigoku est un lieu sacré, et même un des trois lieux les plus sacrés du Japon, avec le mont Osore à Aomori et le mont Tateyama à Toyama.
Aujourd’hui, le Kawarage Jigoku fait partie d’un géoparc riche en ressources géothermiques qui s’étend sur la ville entière de Yuzawa dans la préfecture d’Akita". plus d'informations sur le géoparc pour ceux que ça intéresse. https://www.yuzawageopark.com/en/?lang_sw=en
C'est une magnifique randonnée sur un terrain acide et désolé. Tout est rocailleux et blanc mais entouré de belles montagnes.
Le site est splendide. Des bâtons de randonnée sont à disposition à l'entrée. Je vous laisse partager ou non avec moi la beauté du site.
Le souffre laisse ses traces sur les pierres. Elle sont recouvertes de tâches jaunes.
Certains endroits ne sont plus accessibles en raison d'effondrements et de la toxicité du souffre.
En descendant, nous nous rapprochons de la rivière, des fumées de vapeur sont nettement visibles.
Puis nous parvenons à un 2éme parking où la descente se poursuit.
On enjambe la rivière, on profite d'un chemin plus vert et donc plus ombragé.
Ca descend de plus en plus et le chemin est composé de marches de terre inégales et de racines d'arbres.
Puis le graal. Kawarage Oyutaki, une cascade de 20m de hauteur où l’eau de rivière se mélange avec l’eau de source volcanique. C'est un onsen sauvage. Quelques personnes sont déjà là et d'autres arrivent. Un petit paradis qui se mérite.
L'heure du retour a sonné et il est temps pour nous de rebrousser chemin. Comme nous sommes descendus, désormais il nous faut monter et ça grimpe!
Nous reprenons la voiture et gagnons un autre point du géoparc,Oyasukyo.
Sur le parking, un ashiyu.
Avec cette chaleur et les efforts réalisés, l'envie de se rafraichir est présente. Le magasin sera sans doute fermé à notre retour donc on choisit d'y aller maintenant. Le magasin vend des produits alimentaires et d'artisan local. Mais à l'intérieur, un autre petit magasin de glaces et boisson fraiche. Au menu pour nous, une délicieuse glace au macha accompagnée d'un jus à la pastèque.
On essaie de discuter comme à l'habitude avec notre franjaponish mais compliqué de se comprendre alors très vite, les salariés vont chercher une salariée d'une autre boutique à côté qui parle anglais! Lol maintenant c'est nous qui ne comprenons plus rien! Bon on y arrive quand même. Et la dame nous demande même notre accord pour nous prendre en photo pour le compte instagramm de la boutique. Nous acceptons.
On part ensuite voir les gorges. Pour y accéder, il faut descendre de nombreuses marches. Nous longeons la rivière sur un chemin tracé et qui nous immerge dans les vapeurs intense et brulantes. Ce n'est pas très long mais c'est sympathique. Et bien sur, il faut remonter les marches mais d'autres pas celles par lesquelles nous sommes arrivées.
Au retour, on s'arrête à une brasserie de sauce soja. La boutique est superbe, un mélange de décoration occidentale ancienne, plutôt british et japonaise. Il y a de trés beaux meubles et d'oeuvres d'art. C'est un lieu où nous optons pour une dégustation de différentes sauce soja. Les sauces sont fines et parfumées. Comme le lieu est également un salon de thé, nous y prenons une boisson au citron et aux épices (cardamone ect), un mélange subtil et doux. Avec en prime une superbe vue sur le jardin. La boutique ferme à 17heures et bien que l'heure soit arrivée, personne ne nous dit rien. L'équipe continue à travailler dans leur bureau juste à côté. A 17h30, nous les laissons tout de même.
Nous mangerons dans un restaurant à Yuzawa, la ville,
notre premier yakiniku du séjour. Nous y goûtons ainsi le wagyu de Yuzawa. La décoration du restaurant est aussi sympathique.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Deborah, mjp et Dr.Telung apprécient ce message
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Que de beaux paysages ! Cela donne vraiment envie de s'éloigner des parcours classiques (Tokyo, Kyoto, etc...) pour découvrir d'autres régions. Même si, pour un premier voyage j'ai beaucoup apprécié les "classiques".
Ce qui me ferait un peu peur c'est la conduite, pas le fait que ce soit à gauche, j'ai déjà conduit en Angleterre, mais la lecture des panneaux.
Fais nous encore rêver
Monike1- Messages : 151
Date d'inscription : 08/12/2021
Nathalie971 apprécie ce message
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Les Japonais ont une conduite très relax.
Pour l’anecdote lors de notre location en octobre 23, le loueur a apposé un panneau magnétique sur l’arrière de la voiture. Nous l’avons ensuite traduit avec notre smartphone, cela prévenait les autres usagers que la voiture était conduite par des étrangers. Cela nous a dérangés et nous l’avons enlevé ( il n’est pas obligatoire, contrairement aux panneaux jeune conducteur ou senior)
Sissi57- modérateur
- Messages : 1236
Date d'inscription : 08/12/2021
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
sissi a écrit:Je ne sais pas comment Nathalie a ressenti la conduite au Japon, mais nous avons loué à 3 reprises une voiture au Japon. Toute la signalisation est mixte, japonais et alphabet latin, il n’y a aucun problème. Le GPS de la voiture est en anglais et tu peux rentrer le N de téléphone de ta destination , cela vaut aussi pour les temples ou les sites naturels, pas besoin de lire ou écrire le japonais . Tu peux aussi utiliser ton téléphone portable avec Google Maps, il n’y a besoin d’utiliser des données que pour calculer l’itinéraire, le guidage peut se faire offline sans problème
Les Japonais ont une conduite très relax.
Cela ne semble pas difficile en effet. Bon, pour le moment, il faut un peu "renflouer" les caisses , ce sera pour plus tard.
Monike1- Messages : 151
Date d'inscription : 08/12/2021
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Sissi57 a écrit:Tu peux aussi utiliser ton téléphone portable avec Google Maps, il n’y a besoin d’utiliser des données que pour calculer l’itinéraire, le guidage peut se faire offline sans problème
Tu fais bien de le rappeler, ils sont encore nombreux ceux qui pensent qu'il faut une carte sim ou la wifi pour utiliser le gps de son smartphone...
Masterpo- Spécialiste Japon
- Messages : 1203
Date d'inscription : 11/03/2022
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Comme dit par @Sissi57, la conduite au Japon est très facile, d'une part parce qu'il y a peu de monde sur la route, et d'autre part, car les japonais sont calmes même en roulant. Quan à la lecture des panneaux, aucun problème la signalétique est effectivement mixte.
Pour preuve, les panneaux ci-dessous.
Les routes de montagnes ne sont pas vertigineuses et tout est sécure. Le Japon quoi!
Pour circuler, les GPS fonctionnent bien. Bon à ce voyage, cela ne marchait pas avec le numéro mais on s'est débrouillé. J'ai aussi utilisé mapsme quand je me suis rappelée que cela était possible.
La voiture au Japon est vraiment une option à prendre pour aller dans les lieux reculés, pour traverser des villes ou lieux que tu n'aurais pas vu, pour le plaisir du road trip aussi. Les trajets en voiture, je les ai beaucoup appréciés. Evidemment, en ville, aucun intérêt.
Circuit classique ou pas, j'imagine que la venue en Japon reste toujours un plaisir. La seule différence, est peut-être une immersion plus locale car moins de touriste. Le Japon offre beaucoup de diversité.
Merci pour les encouragements.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
As-tu aperçu le grand Bouddha de Sakata ?
Et non, pas vu non plus! On n'y a passé qu'une journée et demi donc c'était très court.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Nouvelle balade nature ce jour aux gorges de Dakigaeri.
On se gare sur le grand parking vide au milieu d'une nature généreuse.
Prés du point de départ, 2 petits stands, tenues par des mamies, proposent café et glace.
Petite halte au sanctuaire Dakigaeri.
Puis on emprunte le sentier qui nous conduit au pont Kami no iwhashi offrant une belle vue sur les gorges.
Le sentier reprend de l'autre côté du pont. S'y trouve d'ailleurs un 2éme parking.
Le sentier est au coeur d'une nature luxuriante qui longe la rivière d'un joli bleu-vert.
Pluiseurs ponts ont été construits pour longer et traverser les formations rocheuses.
Nous surplombons ainsi la rivière Tama à certains moments.
Jusqu'à parvenir à la cascade de Mikaeri. Nous y rencontrons un couple japonais avec qui nous échangeons un peu.
Le chemin se poursuit et il est possible de continuer la balade sur plusieurs kilomètres mais nous optons pour ne pas aller plus loin.
Nous rebroussons chemin. En s'approchant du parking, nous faisons la connaissance d'un jeune couple français qui habite dans le même département que nous. Nous vivons à moins d'une heure de route, le monde est bien petit comme on dit. Nous discutons un certain temps puis reprenons le trajet jusqu'au lac Tazawa. Un événement marathon a lieu du 14 au 17 septembre; raison pour laquelle je n'ai pas réussi à trouver un logement dans le coin.
Le lac est entouré de montagnes. C'est calme et ressourçant.
2éme spot
3ème spot à la statue de Tatsuko
Selon la légende, Tatsuko était une jeune femme d'une beauté inégalée, qui aspirait à préserver sa beauté et sa jeunesse pour l'éternité. Chaque nuit, elle priait Okura Kannon, une divinité de miséricorde et de compassion. Après de nombreuses nuits de prière, la déesse lui dit que boire l’eau d’une source voisine réaliserait son souhait. Malheureusement pour Tatsuko, sa grande soif l'a amenée à boire jusqu'à ce que la source soit à sec, et elle s'est transformée en dragon, destiné à rôder dans les grandes profondeurs du lac pour l'éternité en tant que gardien.
La statue étincelante célèbre cette légende et exauce en quelque sorte le souhait de Tatsuko que sa beauté juvénile soit préservée à perpétuité. Il a été créé par le célèbre sculpteur et peintre Funakoshi Yasutake (1912-2002) et dévoilé pour la première fois le 12 mai 1968.
Située juste au large du côté ouest du lac, la statue mesure 2,3 mètres de haut et repose sur un socle en pierre noire. L’artiste a capturé l’héroïne levant les yeux dans l’expectative avec une pointe de timidité, comme si elle sortait d’un bain.
Réalisée en bronze, la statue est entièrement recouverte de feuilles d'or pour la protéger de la forte acidité des eaux du lac Tazawa."
Nous y restons jusque la fin de journée après que le soleil se soit couché. Nous n'en avons pas fait le tour mais avons repris la voiture pour nous poser dans un autre spot avec moins de monde. Nous avons manqué de temps pour profiter plus longtemps du lieu et voir les différents spots.
La nuit est tombée et malheureusement nous n'avons pas le temps d'aller à la ville de Kakunodate. Nous retournons donc à Daisen pour y manger.
Nous nous garons sur le parking d'un supermarché. Nous partons ensuite à la conquête d'un restaurant.
Nous sommes un peu indécis ce soir et rien de ce que l'on voit nous donne envie. Puis on sollicite des personnes en discussion pour nous assurer qu'un lieu de l'autre côté de la rue est bien un restaurant. C'est le cas. L'homme hésite un peu mais se lance finalement pour engager un peu la conversation... vous parlez japonais...Euh non seulement un peu... puis vous êtes en vacances... Oui pour un mois etc.... puis la femme qui était restait en retrait, se joint à nous... Nous demande pourquoi séjourner ici à Daisen... Ah vous êtes français, Waouh...Ah je suis allée à Paris.... à l'hôtel du Ritz...Ah oui, on connait (enfin que de nom car ce n'est pas dans notre budget mais pas la peine de le préciser)... Puis on demande si le restaurant de l'autre côté de la rue est bon... Ils hésitent un peu à répondre puis la réponse est honnête... Bof...Ah d'accord mais où peut-on bien manger? Que voulez-vous manger? peu importe tant que c'est bon. Ils se creusent les méninges, réfléchisse, on dit yakitori.... par exemple.... ils interpellent une autre personne dans la rue...Encore réflexion puis oui Yakitori il y a bon restaurant à quelques pas de là. On nous indique comment nus y rendre. Le bâtiment est caché. On discute encore un peu puis les quittons avec de grands gestes de la main.
Le restaurant est en fait à 2 minutes à pied. En arrivant, on voit que c'est plein. Des personnes font la queue. Nous devons attendre. Aucun problème. Les chaises hautes d'attente sont déjà occupés. on attend un peu dehors avant de rentrer quand 2 sièges sont libérés. Nous patientons tranquillement tout en observant de loin les cuisiniers que l'on aperçoit sur la partie bar ainsi que les assiettes des clients. Il y a une ambiance chaleureuse. Une personne part et voit 2 étrangers à attendre là, nous salue gaiement en partant. Puis encore un autre groupe, puis encore un autre monsieur. Quel accueil.
Un des serveurs arrivent pour venir chercher le client suivant car une place s'est libérée. C'est au jeune hommes assis à côté de moi et qui dit au serveur de nous donner la table. Oh merci c'est très gentil mais non c'est à vous. Il insiste pour que l'on y aille, on insiste aussi pour qu'il y aille, c'est à lui... Cela aurait pu durer longtemps comme cela quand le serveur explique que de toute façon il n'y a qu'une place de libre. Parfait, on était tout de même gênés que l'on nous laisse passer avant tout le monde. Merci de votre gentillesse et bon appétit Monsieur!
Puis vient notre tour. Le restaurant est assez grand, ça grouille de monde, ça parle, ça mange, ça sent le barbecue / plancha. On est déjà bien.
Le repas sera délicieusement bon avec de belles brochettes bien goûteuses, entres autres.
Vient l'heure de partir. Nous regagnons la voiture... Oh my god! Le parking est fermé, on ne peut pas sortir! Après moult tergiversations, nous optons pour prendre un atxi pour retourner à l'hôtel. Il est 23heures. On en trouve un au bout de 5/10 minutes. Heureusement, nous ne sommes pas trop loin, 10 minutes de route. Mais ça pique... 20 euros le trajet.
Bonne nuit!
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
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Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Aujourd'hui, nous avions prévu d'aller à Kakunodate. Visite que nous avons déjà décalé à 2 reprises, la 1ére fois à cause de la pluie et la 2ème fois car il était trop tard. Mais encore une fois , le programme qui ne reste qu'une ligne directrice, va encore évoluer.
Comme raconté précédemment, nous avons coincé notre voiture au parking d'un des supermarchés Grant Mart au centre-ville de Daisen. Nous devons donc la récupérer.
Nous sollicitons Satomi afin d'appeler un taxi pour nous y conduire mais en lui racontant notre mésaventure, elle nous dit qu'elle va nous y amener elle-même avec sa voiture personnelle. Elle est pourtant pressée par le temps aujourd'hui.
Le trajet en voiture est l'occasion de faire plus ample connaissance. Nous récupérons notre voiture sans souci. Au retour, on décide de s'arrêter lui acheter une douceur sucrée dans une pâtisserie au nom à consonance française "Chateraisé". C'est en fait un chaîne que l'on a beaucoup vu dans le nord du pays et qui se dit utiliser des produits locaux et frais.
De retour à l'hôtel, nous finalisons nos bagages puis allons faire le check out et dire au revoir à Satomi. Des collègues sont avec elles. Un nouveau moment de partage, photos/ échanges de coordonnées avant de partir. Satomi nous invite chez elle la prochaine fois que l'on revient ici. Et qui sait, peut-être nous recroiserons-nous plus vite que prévu puisque ce soir, nous serons tous 3 au même endroit, à la ville d'Akita.
Toute cette logistique de voiture nous a pris du temps et il est déjà 11h. On réfléchit sur ce que l'on souhaite faire. Normalement, c'était Kakunodate mais on se dit que l'on a déjà vu des maisons de samouraïs lors de notre précédent séjour à Chiran à Kyushu (voir le carnet https://forumvoyage.forumactif.com/t2646p75-carnet-de-voyage-automne-2019-japon-de-tokyo-a-okinawa ), alors sur un coup de tête, nous optons pour une brève escapade à la péninsule d'Oga.
On prend des victuailles à un konbini non loin que l'on mange en roulant. Le ciel est très bleu et ensoleillé. La route est donc agréable. Sans l'autoroute, nous avons mis environ 2 heures. Nous nous arrêtons aux grandes statues Namahage. Le namahage est un rituel japonais qui a lieu au nouvel an pour apporter du bonheur et protéger la famille pour l'année à venir.
Les statues géantes sont au bord de la départementale qui long la mer. On s'y arrête. Le soleil est éclatant et ne permet pas de prendre de bonnes photos.
On en profite pour faire une pause à la station routière. On y déguste notamment un café. Ici, il est possible de choisir ses graines de café provenant de différents pays du monde. Il y a aussi un centre d'information touristique.
Nous savons déjà que nous n'aurons pas le temps d'explorer toute la péninsule donc on regarde la carte touristique pour nous diriger....Eh oui le gps ne fonctionne pas avec les numéros de téléphone. Bref, nous reprenons la voiture en direction d'une cascade mais nous ne trouvons pas le chemin. On décide donc de nous rendre au Mont Kanpu en empruntant la route Kanpuzan panorama line. La route serpente et offre une paysage verdoyant et plaisant.
A 355 mètres de hauteur, nous profitons d'une splendide vue à 360 degrés sur la péninsule et la mer du Japon. Pour ceux qui ont du temps, il est tout à fait possible de faire une randonnée.
Les cheveux dans le vent, nous profitons du lieu avant de poursuivre notre road trip jusqu'au cap Nyudozaki. C'est encore pour observer un magnifique panorama sur la mer et le joli phare bi-colore construit avec la roche de la péninsule; le tout en dégustant une glace au melon vert.
Le soleil a déjà commencé sa descente, il est temps pour nous de gagner la ville d'Akita. Il nous faudra un petit peu plus d'une heure car aux abords de la ville, il y a quelques bouchons routiers. Nous faisons une halte à une station essence pour remettre le plein. Arrivés au parking de l’hôtel, j'y laisse mon acolyte avec tous nos bagages, l'agence de location de voiture n'est pas loin normalement. En effet, c'est tellement prêt que le gps ne peut indiquer de chemin car trop prés. Le rendu de la voiture se fait très rapidement. Je retourne à pied à l'hôtel en 1 minute.
Le check in se passe bien et nous accédons à notre chambre. Moderne et standard comme dans les hôtels d'affaire.
Pour le dîner, nous errons au hasard pour trouver un restaurant. Étrangement, les rues sont assez calmes et peu de restaurant. En interpellant des jeunes, on nous indique un ramen. Il faut faire la queue prés de 30 minutes. A l'intérieur, un restaurant tout petit. on est assis au bar. Le ramen est bon mais est-ce que ça vaut le coup d'attendre, je dirais que non. Après le repas, nous nous baladons dans le quartier. Nos pas nous mènent à la gare qui n'est guère loin. Il y a ici plus de vie et d'ambiance. il y a d'ailleurs une soirée avec de la musique et des stands alimentaires.
Nous rentrons plus tard nous reposer.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
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Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Aujourd'hui, nous allons nous promener tranquillement à Akita.
Petit déjeuner dans une chaîne peu chère à la gare.
Nous découvrons rapidement le centre commercial de la gare. Un magasin semble spécialisé dans les produits importés de l'étranger. Et parmi ceux-ci....le fromage...
Mon goût prononcé lors de ce voyage pour les glaces ne résiste pas à ma vue d'un glacier. Au menu, glace au macha, au sésame et au riz grillé. A ma grande surprise, la meilleure c'est le riz grillé dont le goût est prononcé et délicieusement gourmand. Nous avons été servies par 3 jeunes femmes sympathiques et heureuses de nos quelques mots de japonais.
Dégustation avec vue sur la gare routière.
Nous partons ensuite nous balader sous un soleil de plomb.
Nous passons devant une belle étendue de lotus.
Quelqu'un a perdu son vélo?
Nous passons devant un centre culturel.
avant d'atteindre le parc shenshu.
Nous passons par l'ancienne porte du château de Kubota.
On y trouve un sanctuaire.
Les traces de l'ancien château.
Le parc est sympathique mais rien d'exceptionnel.
Nous sortons du parc d'un autre côté. Le quartier est résidentiel. On décide de marcher au hasard. Nous n'avons pas de programme de visites.
Nous traversons la rivière Asahi.
Beaucoup de cosmos en septembre.
C'est très calme, ce qui nous surprend pour la grande ville de la préfecture. Même dans le quartier censé être animé, il ne se passe rien. Tout est fermé, peu de personnes dans les rues. C'est sans doute animé que le soir car le couple de français rencontré quelques jours auparavant nous en avait parlé.
Nous retraversons la rivière. Quelques chats se chamaillant le long des maisons au bord mette un peu d'animation.
Finalement, nos pas nous mènent dans un quartier un peu hipster, bohème chic. Nous décidons de nous poser dans un salon de thé car il fait vraiment chaud et que l'enthousiasme pour la ville n'est pas vraiment au rendez-vous. Le choix est limité et les prix très bohème chic.
Après un moment de détente au café Mikyo, nous reprenons notre balade.
Une oeuvre d'art moderne devant un bâtiment rétro attire notre attention. On entre dans le bâtiment. Au sous-sol, un magasin vendant tous les produits locaux de la préfecture, alimentaires ou d'artisanat.
L'intérieur du bâtiment est intéressant sur le plan architectural.
De retour à la gare, on se dit que l'on ne va pas manger tard vu que nous partons demain matin.
Nous allons au restaurant de sushis dans la gare qui est réputé d'après l'hôtel, et les avis sur internet. Seulement, il nous faudra attendre prés de 2 heures pour rentrer. Le service semblait très mal organisé dans la gestion des flux et des nettoyages des tables. Au menu, sushis, soupe miso et un flan d'oeufs au poisson. Résultat: déception. Les sushis ne sont pas mauvais mais il n'y a pas de finesse. En revanche, le rapport prix qualité est correct. Mais notre précédente expérience de maître sushi a complètement changé notre perception du sushis.
Nous nous baladons encore un peu après le repas avant de retourner à l'hôtel et nous préparer pour le départ demain.
Nous n'avons eu qu'un aperçu très bref d'Akita mais l'agencement de la ville, l'ambiance, et l'architecture ne nous a pas enchanté. Ce court séjour a été long, ne s'y sentant pas bien. Si c'était à refaire, nous ne viendrions pas dans cette ville. Nous l'avons fait pour nous permettre d'être proche de l'aéroport mais je pense que nous aurions pu nous organiser différemment.
Après ces 2 semaines où nous avons beaucoup marché et pu apprécier la nature généreuse, nous sommes contents de gagner demain notre île de cœur découverte lors du 1er séjour en 2019, Miyakojima.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
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Re: Sur les routes du Tohoku à Tokyo en passant par Okinawa
Nous prenons un bus depuis la gare d'Akita, le premier. Nous arrivons à l'aéroport prés d'une heure plus tard. L'aéroport n'est pas grand mais agréable. Nous y sommes accueillis par la mascotte.
Comme nous sommes venus en avance, le stand de la JAL n'est pas encore ouvert. Nous avons donc le temps de prendre des victuailles au konbini de l'aéroport et de manger. Nous faisons ensuite une halte sur le toit qui permet de voir décoller les avions. Ici, il y a la possibilité de voir un cockpit d'avion. Et pour les familles avec enfants en bas âge, il y a même des petites voitures auto-tamponneuses.
Il n'y a pas de vol depuis Akita pour Miyakojima donc l'avion atterrit à Tokyo. Le temps de transit est assez court 50 minutes donc on ne traîne pas. On marche à vive allure car on est complétement à l'opposé. Juste le temps d'apercevoir un coin végétalisé de l'aéroport.
A la salle d'embarquement pour Miyakojima, nous assistons à une scène typiquement japonaise. L'ensemble de l'équipage s'aligne les uns à côté des autres avant de saluer en se courbant les passagers puis de monter dans l'avion.
L'avion est plein à craquer. On avait d'ailleurs eu du mal à réserver. 3 heures plus tard, nous voici de retour à notre île Miyako.
Nous devons être attendus par le loueur de voiture. Cette fois-ci, nous sommes passés par une agence locale grâce à l'aide d'une amie japonaise qui a réservé pour nous. Les prix proposés sont bien moins élevés que les autres grandes compagnies.
La nuit dernière, il y a eu un tremblement de terre non loin de Miyako mais hormis la secousse il n'y a pas eu de dégâts.
L'agence de location est familiale.
Le fils est venu nous chercher et à l'agence, on voit le papa et la maman. Le père est un personnage. il reconnaît notre accent française et se met à chanter la seule chanson qu'il connaît "poupée de cire poupée de son de France Gall. Et à l'image du père, l'agence est tenue à l'ancienne, pas d'internet, pas d'ordinateur, que des bouts de papiers collés au mur mais on sent que tout est organisé et géré d'une main de maître. D'ailleurs, quand je fournis mon permis de conduire français, qui est en partie déchiré , le père s'empresse de lui mettre su scotch méticuleusement!!
La communication est laborieuse mais ça ira quand même.
Nous est loué un voiture toute neuve, nous sommes les premiers à les conduire. Nous partons munis de nos codes gps demandés car encore une fois, le numéro de téléphone ne fonctionne pas.
Comme il est trop tôt pour récupérer la location, nous allons manger non loin de la location. Nous tombons sur un restaurant de burger à la décoration moderne et décalée. Bocca burger.
Les burgers servis sont délicieux. Ils sont accompagnés de frites et de légumes ainsi que de condiments. Un régal!
En sortant, le magasin de glaces en face me fait de l'oeil. Et si la décoration est digne de Charlie la chocolaterie, les glaces elles sont chimiques et de mauvais goût. Et le pire, c'est qu'elles sont trouvables quasiment partout sur l'île. Vive le marketing!
Il est maintenant temps de gagner notre location. Nous avions voulu reprendre une des locations de 2019 mais les prix ont nettement augmentés. Nous avons donc opté pour un autre logement. mais qui dit moins cher dit pas d'agence ou de personnel pour vous accueillir. Les lieux étant récents, ils ne sont pas encore bien identifiés par le gps. Si bien qu'étant à côté, nous ne les trouvons pas jusqu'à ce que le miracle se produise, trouvé! mais c'est caché derrière un hôtel et mal indiqué! Du temps perdu mais en revanche, les petits appartements sont super. Un coin salon, un coin nuit avec 2 lits, un coin bureau, la salle de bain et buanderie avec machine à laver et sèche-linge (produits compris), la cuisine et les toilettes séparés, sans oublier une terrasse , le tout pour 50 euros la nuit.
Arrivés en début d'après-midi, toute cette logistique nous a pris du temps, nous nous dépêchons pour aller à la plage et se baigner. Nous allons à la plage de Yonaha Maehama à 15 minutes en voiture d'ici.
Cette plage est plutôt fréquentée et on y trouve toujours des locaux. Comme on est en septembre, il y a plus de monde qu'en octobre mais attention on est très loin du touche touche que l'on peut voir sur les plages du sud de la France.
Nous savourons le plaisir d'être à nouveau ici. Le coin est toujours aussi sympa et l'eau agréable. Nous restons autant que nous le pouvons et profitons du coucher de soleil.
Pour le dîner, nous souhaitons aller dans un restaurant de ramen que nous avions beaucoup apprécié. Sans gps, c'est un peu compliqué mais on finit par le retrouver. Et c'est toujours aussi bon. Ici, on n'est pas dans un quartier touristique donc il n'y a toujours que des locaux et des habitués.
On y mange un bon ramen et des tranches de lard caramélisées.
Fin de la journée.
Nathalie971- Messages : 335
Date d'inscription : 25/04/2023
Philéas apprécie ce message
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