Déambulations estivales, parisiennes et sans intérêt

Se promener à Paris est magique. Sous la pluie, ce serait un poil moins agréable, mais la fin de l’été en est relativement préservée. Paris devient alors envoûtante..

DEP&SI #1 / 2023-08-22
Une après-midi + une ville = deux mythes

Il y a quatre semaines, la température atteignait son pic estival. Du moins, le pensais-je à l’époque, avant de connaître les sommets inhumains que nous avons vécus il y a peu. Décision fut prise, sur un coup de tête, d’aller voir l’exposition Titanic à la PdV, sur le T3a. Sans réservation : achat du billet sur place et hop, direct dans la file d’attente, avec les coupe-files. Bon, 24 € pp, ça fait un peu tousser.

Le Titanic m’a fasciné pendant des lustres (c’est le cas de le dire), depuis ma vision du film Atlantique, latitude 41 (a night to remember). Difficile en effet d’oublier cette nuit… puis esr arrivé le film de Cameron et la découverte de l’épave, érodant le mythe en le rendant tangible.

L’exposition se décompose (sans jeu de mots) en plusieurs parties : la présentation du navire, les objets recueillis, les reconstitutions, les menus à bord, le storytelling du naufrage, l’histoire de certains passagers, etc. C’est assez complet, mais, amha, manquait un hommage à PH Nargeolet, même si l’exposition a été bouclée avant sa disparition.

Autre critique, majeure celle-ci, la foule… mais alors, la foule ! Un public souvent jeune et même familial, ce qui est assez étonnant, vu le prix des billets (66 € pour une famille de 4). En plus, comme ils disent en pareil cas, certains n’étaient même pas nés à l’époque, mais je ne leur en fais pas grief : c’est aussi mon cas.
La faute doit certainement en incomber à Kate et à Leo.



Sur le contexte social du 14 avril 14 (avant WW1, donc), on apprend avec une surprise teintée d’effroi retrospectif que la traversée avait commencé sous de curieux auspices.  Il y avait à l’époque d’importantes grèves dans le milieu minier, et de nombreux navires sont restés à quai, leur charbon (ainsi que leurs passagers) ayant été envoyé à bord du Titanic.
Et c’est ainsi que périrent des centaines de personnes qui auraient dû prendre un autre bateau…




Ah, les reconstitutions, un cauchemar.
Prenons l’escalier.
Mais non, ne bougez pas, c’est au sens figuré. L’escalier était réservé à la prise de photos payantes pour personnes fortunées (10 € la tof). Et entre chaque prise de photo par l’hotesse, une horde de meurt-de-soif se précipitait pour prendre des photos gratuites ou des selfies. Un cauchemar. Ma photo relève sans doute de l’exploit, et pour le moins, d’une patience surnaturelle, au prix d’un cadrage imparfait.

D’autres reconstitutions hantaient l’expo, un corridor, une salle de dîner, une chambre de 3e classe, et surtout un pont avec une vision à 360 degrés (enfin, à 180 degrés, deux fois), qui simulait à merveille (un peu trop, même) le roulis et le tangage.



Le plus émouvant reste la collection d’objets recueillis, comme ce troublant lavabo. C’est moins vrai pour les pièces mécaniques, mais comment rester indifférent devant les objets usuels (beaucoup de vaisselle), en céramique, en verre ou même en papier, dont certains nous sont revenus miraculeusement intacts ?

Le mythe a donc laissé place à la tragédie.
La boutique était prise d’assaut.
Et on ne trouvait pas non plus le chapeau de Zahi Hawass…
(allusion à une autre expo du moment)

Et puis patatras, dernier coup de grâce : à l’entrée, on nous avait remis aléatoirement (c’est important pour la suite) une fiche de personnage, le décrivant ainsi que les raisons de son voyage. Et à la fin de l’expo, il y avait la liste exhaustive des rescapés et des victimes.

Dans un but purement didactique, rappelons que seul un tiers des passagers a survécu.
Voici les taux de survie par classe :

Première classe 61 %
Seconde classe 41 %
Troisième classe 25 %
Equipage 23 %

Je laisse le lecteur tirer les conclusions qui semblent s’imposer.

Une passagère était mise en évidence : Millvina Dean, qui cumule deux records, et non des moindres ! Agée de deux mois, elle était la plus jeune passagère du Titanic, et elle en fut la dernière survivante (d’un autre côté, les deux faits ne sont pas totalement décorrélés).

Elle a survécu ainsi que sa mère et son frère de deux ans. Malheusement, son père, lui, n’a pas été retrouvé et sans argent, les Dean ont dû retourner en Angleterre. Autre détail amusant (suis pas sûr que ce soit le meilleur terme), son frère est mort le jour du 80e anniversaire du naufrage.

Nos fiches à la main, nous avons ensuite fébrilement cherché dans quelle partie de l’immense liste, nous nous situions.
Nous étions trois à bord… morts tous les trois. Sympa l’expo.
(Ils auraient pu faire des fiches que sur les survivants)

Il ne fallait pas rester sur cet échec, nous sommes partis à la rencontre d’un autre mythe, situé aussi sur le T3a, huit stations plus loin…

(à suivre… ou pas)

Les grandes expos parisiennes de cet été donc.

J'attends la suite.

Les grandes expos parisiennes de cet été donc.

Ben, en fait, pas du tout.
Mais là, l’après-midi avait commencé par cette expo.
La prochaine, ce devrait être Ron Mueck ou Gertrude Stein, et j’y suis pas encore allé ^^

J'attends la suite.

C’est gentil.
Ce sera donc bien une déambulation au sens premier du mot.

DEP&SI #1
Où l'on trouve un Grand Maître là où on ne l'attendait pas

Un peu déçu par l'exposition sur le Titanic (ce qui ne semble pas refléter l'avis général, puisqu'initialement prolongée jusqu'au 10 septembre, elle a été reprolongée jusqu'au 1er octobre), plus à cause du public que du contenu, nous décidâmes unanimement de rendre une visite aux Maisons de Le Corbusier à la Cité Universitaire. Ça nous a pris comme ça...
Le T3a dessert le Palais des Expositions, il dessert aussi la Cité Universitaire, ce sera donc direct.

La Cité U... le Monde entier à Paris !
Un jardin immense, une cafeteria bien sympathique (quand elle est ouverte, ce qui n'était pas le cas ce samedi d'août), des univers dépaysants qui se côtoient et des Maisons comme s'il en pleuvait. Un must see pour touristes. Pourtant, on ne peut pas dire qu'ils y affluent. Et c'est tant mieux.

J'avais déjà écrit un article dessus, sur mon blog (dans une autre vie) :
http://www.maitrepo.com/article-14085068.html
Ainsi qu'un petit jeu (facile ?) avec 5 Maisons à reconnaître :
http://www.maitrepo.com/article-14085243.html
Y avait même une suite avec d'autres Maisons, mais l'article est vide (merci OB)...

Direction la Maison du Brésil. Bien connu des habitués d'OrlyBus, elle jouxte l'arrêt de bus, à côté du  stade Charlety. Une entrée permet d'y accéder rapidement.



Au premier plan, la maison du dirlo. Derrière, ce sont les chambres.
Autant le parc est accessible à tous, autant l'accès aux Maisons est réglementé. Ici, il n'est point question d'accéder aux étages, mais le hall d'entrée et le théâtre sont visibles pour la modique somme de 1 €.

La Maison a été conçue conjointement par deux architectes réputés, Lucio Costa, brésilien, concepteur du plan d'urbanisation de Brasilia (les principaux bâtiments ayant été, bien sûr, réalisés par Niemeyer) et Le Corbusier, franco-suisse, que je ne présenterai pas. Leur collaboration a conduit en 1959 à l'inauguration de cette Maison. Elle a été fermée en 97 pour rénovation et sa réouverture a eu lieu en 2000.



Bon, là, difficile de ne pas reconnaître la patte du Corbu.
Les couleurs, le béton...
Le sol est quant à lui revêtu d'ardoise noire.



Ce rouge et ce jaune sont plus que des couleurs, ce sont des signatures !
Sièges de Jean Prouvé.. les étudiants brésiliens ont bien de la chance.



La visite inclut aussi le patio, offrant une vue sur la bâtiment, avec à l'extérieur, une sphère de Darlan Rosa, référence à celles dont le sculpteur brésilien a parsemé Brasilia. Il y a aussi un panneau de bois montrant l'arrivée des Portugais au Brésil, et un secrétariat : l'occasion pour moi de m'excuser auprès de la personne qui y travaillait, je croyais qu'il s'agissait d'une salle d'exposition !
Cela dit, on a évité le pire, j'aurais pu prendre ça pour les toilettes  

J'aime bien tes déambulations parisiennes et en plus elles me rappellent quelques-unes de mes belles balades, alors, s'il te plaît, continue  ...

J'aime aussi beaucoup ces déambulations qui m'évoquent des souvenirs anciens. Je m'abonne...

DEP&SI #1
Où l’on trouve un Grand Maître là où on l’attendait

Dans la Cité U, on fait comme le Petit Prince avec ses planètes, on va de Maison en Maison, de découverte en découverte. La géographie mondiale est bouleversée : à côté du Brésil, il y a la Norvège, l’Inde, puis le Danemark…

La Maison suivante est le Pavillon Suisse, et c’est fort logiquement que l’on y retouve Le Corbusier pour cette réalisation inaugurée en 1933. Le but avoué de l’architecte était de montrer que la Suisse ne se limitait pas à un chalet avec des vaches !



Là encore, l’entrée est payante, mais le tarif est plus suisse que brésilien. C’est le double, soit 2€. La visite se cantonne (sans jeu de mots) au hall et à une chambre-témoin au premier étage.

Tout le mobilier de ce hall (y compris la massive table en marbre que l’on voit sur la photo suivante) a été conçu par Charlotte Perriand. Derrière, la fresque murale est quant à elle, signée Le Corbusier.



Il semble règner dans le Pavillon, une ambiance décontractée. Les murs sont ornés des photos de pensionnaires, ceux-ci se mettant même en (s)cène sans arrière pensée.



Une chambre est laissée ouverte, pour les visiteurs, la 105. Elle est conservée avec son mobilier d’origine, validé par Charlotte Perriand. Les photos affichées au mur montrent cependant que la disposition de ses meubles, elle, n’a pas èté conservée telle quelle… mais ne boudons pas notre plaisir, comment ne pas rêver d’étudier dans pareille chambre ?

Dolma a écrit:s'il te plaît, continue

Mjp a écrit:Je m'abonne...

Oh, la pression !

Mais pour l’instant, je tiens le coup…

Merci pour cette découverte de la Cité U, vraiment passionnant

DEP&SI #1
Où il est question de trois Maisons

La Cité U peut encore proposer de nombreuses Maisons puisqu’il y en a plus d’une quarantaine. Que ce soit au pied d’un cèdre libanais plus que centenaire ou sur la pelouse d’un collège anglais, chacune apporte sa touche locale.

Il n’était pas question de les voir toutes, ce jour-là, mais terminons de façon ludique ce tour du monde par trois Maisons, en essayant de deviner leur pays.

Bon, pour la première, située entre les deux Maisons présentées plus haut, ce n’est pas trop difficile, c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus.



La Suède donc.
Mais saurez-vous trouver le pays de cette Maison, voisine du Pavillon Suisse ?



Et celui de cette autre Maison, voisine de celle du Brésil ?

Pour la voisine du pavillon suisse , j'opte pour le Japon .

Deborah a écrit:Merci pour cette découverte de la Cité U, vraiment passionnant

Elle gagne à être connue, c’est certain.

Moushika a écrit:Pour la voisine du pavillon suisse , j'opte pour le Japon .

Oui, bien vu, c’est bien le Japon !

Mais est-ce à dire que tu n’as pas la seconde ? Tu n’es peut-être pas allée dans ce pays, parce que c’est quand même sacrément représentatif…

Portugal ?

Portugal ?

Et voilà !
Tu clos le jeu et la première déambulation.

Comment as tu deviné que c'était le Portugal ? 

Comment as tu deviné que c'était le Portugal ?  

J'ai d'abord pensé que ce serait un pays d'Amérique latine .

Puis je me suis souvenue de cette place à Lisbonne 




alors , en face de la maison du Brésil + Lisbonne --> ....j'ai pensé Portugal  

Puis je me suis souvenue de cette place à Lisbonne

Praça do Rossio.

alors , en face de la maison du Brésil + Lisbonne --> ....j'ai pensé Portugal

En fait, au départ, c’était juste une précision sur sa localisation dans la Cité. Ce n’est qu’une fois publié que je me suis dit que ça pouvait être un indice involontaire…

Mais le principal indice était bien la ressemblance parfaite avec le sol de Rossio…
Bravo !

@Masterpo

Comment "sans intérêt" ?? 
au contraire ...!  et, perso , me rappelle tant de souvenirs 
 Paris dans ces lieux ne change pas , bonne promenade !
Lillie  

Comment "sans intérêt" ??

On dit toujours que quand on rajoute des adjectifs, il en faut toujours trois.
Les hommes politiques raffolent de ce principe.
J’ai voulu m’essayer à cet exercice, et comme je n’en trouvais pas de troisième, j’ai mis n’importe quoi.

C’est peut-être moins vrai pour cette première déambulation, mais attends de voir les autres…

Tu écris n'importe quoi , toi ? comme ça ? ça m'étonne de toi !
pour faire joli ou par manque d'imagination ? 

J'attends les autres évidemment .
la semaine prochaine peut être nous croiserons nous ?? 
j'éviterai de commenter ...promis !! je me planque !

Lillie

Tu écris n'importe quoi , toi ? comme ça ? ça m'étonne de toi !
pour faire joli ou par manque d'imagination ?

Tout le monde est faillible, et puis, l’imagination, c’est comme beaucoup de choses, ça va, ça vient…

D’ailleurs, la fin du mois d’août aura passé à vitesse grand v, avec notamment une petite semaine à Saint Peter Port. La déambulation suivante a eu lieu en septembre…

DEP&SI #2 / 07-09-23
Où il n’est question que de manger

Rien que le sous-titre montre que cette déambulation, dont le but était bien de manger une crêpe dans le quartier breton de Paris (à savoir Montparnasse), tout en prenant quelques photos, risque de manquer d’intérêt. Elle sera donc agrémentée de curiosités (non visitées, car déjà visitées) proches de son parcours.

Le point de départ était la mairie du 14e.
C’est sympa, les mairies de Paris, je me demande combien de personnes connaissent les 21, à part les édiles locaux et certains fonctionnaires. M’en manque 5 ou 6… mais il n’y a pas d’urgence.



Cette fresque de JBC (Jean-Baptiste Colin) a été inaugurée en 2020, et rend hommage à Agnès Varda, disparue l’année précédente. La réalisatrice aura passé plus de 60 ans rue Daguerre, et aimait à dire qu’elle n’habitait pas Paris, mais le 14e. Corinne Marchand est à ses côtés, à cause de son rôle dans Cléo de 5 à 7.



La fresque rend également hommage aux commerçants de la rue Daguerre, ainsi qu’à Chris Marker. Il y a encore d’autres références, à découvrir sur place.

Je croise rapidement la rue Daguerre que j’ai connue jadis (et non naguère) avec des voitures, et qui revêt désormais un caractère quelque peu bobo avec ses restaurants en terrasse et ses magasins gourmands ou écolos.

Le cimetière Montparnasse est là, devant moi. Pas de visite, comme je l’ai annoncé plus haut, parce que je connais déjà, mais surtout parce que les crêpes qu’on y trouve, ne se mangent pas.

Y ont élu domicile, des écrivains, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Baudelaire, Aron, Duras, Ionesco, des réalisateurs, comme Rohmer, Pialat ou Sautet, des présidents oubliés, Deschanel, Chirac, des stars, comme Serge Gainsbourg ou Jean-Paul Belmondo, des personnalités illustres, Simone Veil, Alfred Dreyfus…
Il y a aussi la tombe de Joëlle, la chanteuse d’Il était une fois, ou de Marceline Desbordes-Valmore (j’ai voulu ce matin, te rapporter des roses). La liste est trop longue :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_personnalités_inhumées_au_cimetière_du_Montparnasse

Je contourne le cimetière par la rue Schoelcher, comme quoi rien n’est incontournable (à Paris, comme ailleurs).



L’Institut Giacometti se trouve dans un immeuble Art Déco classé. Quand on s’intéresse au sculpteur, l’endroit est incontournable… ah non, flûte, c’est vrai, rien ne l’est. D’ailleurs, on peut le visiter sans même aimer Giacometti tant l’intérieur, dû au décorateur Paul Folliot, est magnifique.

On continue ?
Boulevard Raspail, et la Fondation Cartier, qui propose actuellement Mass, une expo de l’immense Ron Mueck, aux oeuvres si fascinantes et si dérangeantes.
Sur la droite, le si photogénique Passage d’Enfer (pas de ohoto, y avait une camionette, et en plus, on aurait dit que c’était fermé, ce qui n’ètait pas le cas autrefois, et la flemme d’en chercher une ancienne) et la Rue Campagne Première, célèbre pour le Qu’est-ce que c’est, dégueulasse ? de Jean Seberg.



Virage à gauche à L’Aiglon, hôtel Art Déco des années 30, toujours le long du cimetière…
Dans le fond, la tour Montparnasse : la crêpe se rapproche.

J'ai découvert, avec retard, les déambulations de Masterpo et je suis fan   
Bravo : itinéraires magnifiques, humour, culture, tout ce que j'aime. 
Quel plaisir de vous suivre dans le 6ème, arrondissement que j'affectionne tout particulièrement, le 13ème et enfin le 14ème. 
Pour l'anecdote, Belmondo a raconté avoir été déstabilisé par le tournage de "A bout de souffle" et les indications plus que vagues de Godard. il pensait tourner un navet. Et si vous recherchez l'extrait sur le Net où il s'écoule mort sur le passage protégé, vous voyez qu'il ne peut s'empêcher de rire.

je suis fan

Merci

Quel plaisir de vous suivre dans le 6ème, arrondissement que j'affectionne tout particulièrement, le 13ème et enfin le 14ème.

Oui, en fait, je suis très Rive Gauche, et l’ai toujours été. J’ai découvert la Rive Droite sur le tard…

Pour l'anecdote, Belmondo a raconté avoir été déstabilisé par le tournage de "A bout de souffle" et les indications plus que vagues de Godard. il pensait tourner un navet. Et si vous recherchez l'extrait sur le Net où il s'écoule mort sur le passage protégé, vous voyez qu'il ne peut s'empêcher de rire.

La vidéo est ici :



Il a effectivement une étrange expression, à la fin…

On le voit d’ailleurs passer devant le Passage d’Enfer que j’évoquais plus haut, qui part de la Rue Campagne Première, pour rejoindre le Boulevard Raspail.



Le passage était à gauche, à l’époque.



Et sans surprise, il l’est encore de nos jours…