Stress hydrique au Maroc
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Re: Stress hydrique au Maroc
Lun 19 Fév - 9:30
Stress hydrique: les propriétaires des hammams montent au créneau
la fermeture des hammams mettrait à rude épreuve la capacité des barrages vu que la plupart des bains utilisent l’eau des puits. leur fermeture obligera les citoyens à se baigner chez eux avec de l’eau potable.
«La décision de fermer les hammams trois fois par semaine est totalement absurde et ne résoudra point la problématique du stress hydrique»
la fermeture des hammams mettrait à rude épreuve la capacité des barrages vu que la plupart des bains utilisent l’eau des puits. leur fermeture obligera les citoyens à se baigner chez eux avec de l’eau potable.
«La décision de fermer les hammams trois fois par semaine est totalement absurde et ne résoudra point la problématique du stress hydrique»
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Re: Stress hydrique au Maroc
Lun 26 Fév - 9:13
Les images satellites qui témoignent de la sécheresse au Maroc
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mar 19 Mar - 12:03
Marrakech : baisse du débit d’eau potable dans tous les quartiers
L’Agence indépendante pour la distribution de l’eau et de l’électricité à Marrakech n’a pas précisé dans son annonce combien de temps durera cette baisse du débit de l’eau potable. À suivre.
L’Agence indépendante pour la distribution de l’eau et de l’électricité à Marrakech n’a pas précisé dans son annonce combien de temps durera cette baisse du débit de l’eau potable. À suivre.
- louvilune
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mar 19 Mar - 12:14
Premiere anee en huit sans neige a l OUrika. Triste...
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Re: Stress hydrique au Maroc
Lun 1 Avr - 13:29
Taux de remplissage des barrages au Maroc: les nouvelles sont bonnes
Les données du ministère ont montré que le taux de remplissage total des barrages au Maroc a atteint 27,69%, soit un total de 4.463,63 millions de mètres cubes d’eau.
Les données officielles du ministère de l’Equipement et de l’Eau révèlent que, dès samedi 30 mars 2024, certains barrages ont enregistré un taux de remplissage supérieur à 100%.
Autrement dit, ça déborde...
Les données du ministère ont montré que le taux de remplissage total des barrages au Maroc a atteint 27,69%, soit un total de 4.463,63 millions de mètres cubes d’eau.
Les données officielles du ministère de l’Equipement et de l’Eau révèlent que, dès samedi 30 mars 2024, certains barrages ont enregistré un taux de remplissage supérieur à 100%.
Autrement dit, ça déborde...
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mer 3 Avr - 10:23
Ramadaneries, par Rachid Boufous
https://www.facebook.com/rachid.boufous.9
À Figuig les citoyens et surtout les femmes continuent à manifester tous les jours contre la décision des autorités de remettre la gestion de l’eau de l’oasis et donc potable à une société de développement local. Depuis des millénaires l’eau des oasis appartient à ses habitants, notamment à Figuig où un système sophistiqué et complexe de gestion de l’eau et de ses droits est géré par la population. Figuig n’est pas simplement une oasis mais une véritable île avec sa langue, ses coutumes, ses solidarités extraordinaires et ses merveilleuses dattes succulentes et uniques.
[...]
Cela pose avec acuité la question de la méconnaissance des territoires par les décideurs des ministères à Rabat. il faudrait enseigner un peu d’histoire à tous ces cadres et ingénieurs qui vont administrer le pays, sans en connaître ni l’histoire, ni la civilisation et qui prennent des décisions dommageables aux populations qu’ils sont censés protéger et aider à se développer…
https://www.facebook.com/rachid.boufous.9
À Figuig les citoyens et surtout les femmes continuent à manifester tous les jours contre la décision des autorités de remettre la gestion de l’eau de l’oasis et donc potable à une société de développement local. Depuis des millénaires l’eau des oasis appartient à ses habitants, notamment à Figuig où un système sophistiqué et complexe de gestion de l’eau et de ses droits est géré par la population. Figuig n’est pas simplement une oasis mais une véritable île avec sa langue, ses coutumes, ses solidarités extraordinaires et ses merveilleuses dattes succulentes et uniques.
[...]
Cela pose avec acuité la question de la méconnaissance des territoires par les décideurs des ministères à Rabat. il faudrait enseigner un peu d’histoire à tous ces cadres et ingénieurs qui vont administrer le pays, sans en connaître ni l’histoire, ni la civilisation et qui prennent des décisions dommageables aux populations qu’ils sont censés protéger et aider à se développer…
- AJFT
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mer 1 Mai - 11:46
Agrumes : 1500 hectares d’arbres arrachés dans la région de Taroudant
La cause principale de cette situation alarmante est, sans équivoque, la sécheresse persistante qui sévit dans la région depuis plusieurs années. Les barrages, auparavant garants de l’approvisionnement en eau pour l’irrigation, affichent des niveaux historiquement bas. Cette pénurie a été exacerbée par l’interdiction récente du forage de puits, privant ainsi les agriculteurs d’une autre source d’eau cruciale.
La cause principale de cette situation alarmante est, sans équivoque, la sécheresse persistante qui sévit dans la région depuis plusieurs années. Les barrages, auparavant garants de l’approvisionnement en eau pour l’irrigation, affichent des niveaux historiquement bas. Cette pénurie a été exacerbée par l’interdiction récente du forage de puits, privant ainsi les agriculteurs d’une autre source d’eau cruciale.
- AJFT
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Re: Stress hydrique au Maroc
Lun 6 Mai - 14:45
Un bon article, qui date un peu (janvier 23), mais toujours d'actualité...
Maroc : la sécheresse qui n’en finit plus
Les petits agriculteurs de la région de Skoura ont bien du mal à gagner leur vie alors que l’eau se fait rare dans leurs puits pour une quatrième année de suite.
Maroc : la sécheresse qui n’en finit plus
Les petits agriculteurs de la région de Skoura ont bien du mal à gagner leur vie alors que l’eau se fait rare dans leurs puits pour une quatrième année de suite.
- marabamu
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mer 22 Mai - 12:15
Ah les coquins ! :
L’irrigation de l’absurde : le Maroc, “voleur“ d’eau du désert algérien !
Article de Mohamed Jaouad EL KANABI
Aujourd’hui, 21 mai 2024, une nouvelle scène de la comédie médiatique algérienne s’est déroulée devant les yeux ébahis du monde entier. Cette fois, c’est le ministre algérien de l’irrigation qui, à l’occasion du Forum mondial de l’eau en Indonésie, a décidé de monter sur les planches pour accuser le Maroc de piller l’eau des zones frontalières algériennes. Une accusation qui, soyons honnêtes, relève plus du théâtre de l’absurde que d’une véritable préoccupation environnementale.
Profitant de sa tribune, notre ministre a joué son rôle avec une solennité feinte, déclarant que le Forum mondial de l’eau était « une occasion en or pour mettre en lumière les préoccupations de l’Algérie, notamment le long de sa frontière ouest où un certain pays voisin semble s’adonner à un pillage écologique« . Bien sûr, aucun nom n’a été mentionné, mais les sous-entendus étaient aussi flagrants que la fumée d’un feu de forêt.
Le ministre a poursuivi son discours en plongeant encore plus profondément dans son délire paranoïaque : « Nous sommes confrontés à un véritable cas de drainage systémique et préconçu de nos barrages et de nos régions. Nous avons pris toutes les mesures nécessaires, mais nous tenons à ce que le monde entier découvre ces pratiques« . Une déclaration qui aurait pu prêter à rire si elle n’était pas révélatrice d’une volonté de détourner l’attention des véritables problèmes de l’Algérie.
La tactique de la diversion
Ce n’est pas la première fois que cette farce est jouée. Les chaînes de télévisions algériennes, étroitement liées à la junte militaire et qui caressent, du fait, de leur mieux, dans le sens du poil, ont diffusé à maintes reprises des reportages le long de la frontière ouest, accusant le Maroc de siphonner l’eau de l’Algérie. Une pièce de théâtre bien rodée, mais qui peine tout de même, à convaincre un public averti. On se souvient tous, des scènes dignes du plus mauvais soap operas, avec des journalistes filmant des ruisseaux asséchés et pointant du doigt l’ennemi juré, le Maroc.
Ces accusations farfelues révèlent surtout une volonté désespérée de la part du régime algérien de détourner l’attention de ses propres défaillances. Incapable de gérer les crises internes, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales, le régime préfère inventer des ennemis extérieurs. Une stratégie de diversion classique, mais ô combien transparente.
Il est plus facile d’accuser le voisin de tous les maux que de se regarder dans le miroir et d’admettre ses propres échecs. Pendant que le ministre algérien de l’irrigation joue les Cassandre à l’international, l’Algérie continue de faire face à une gestion de l’eau calamiteuse, à une désertification galopante et à des infrastructures en déliquescence. Les accusations portées contre le Maroc ne sont qu’un rideau de fumée destiné à masquer l’incapacité du régime des capos d’Alger à résoudre ses problèmes domestiques. Le public, lassé, connaît déjà la fin de cette histoire : le rideau tombe, les accusations s’évaporent, et les vrais problèmes restent irrésolus.
Une attention détournée, un problème persistant
La communauté mondiale, habituée à ces sorties théâtrales, a accueilli ces déclarations avec un mélange de scepticisme et d’amusement. L’ironie de la situation n’échappe à personne : un pays riche en ressources naturelles, mais pauvre en gestion efficace, accusant son voisin de voler une ressource précieuse sans fournir la moindre preuve tangible. Les Algériens continuent de souffrir de pénuries d’eau, de coupures électriques et de services publics inefficaces. Le régime des deux séniles d’à côté, en accusant le Maroc de tous ses maux, cherche à se dédouaner de ses responsabilités et à faire oublier ses propres échecs.
Plutôt que de chercher des solutions durables et de coopérer avec leurs voisins pour une gestion concertée des ressources en eau, les autorités algériennes préfèrent pointer du doigt le Maroc et brandir la menace d’un conflit. Une stratégie qui, au mieux, relève de l’irresponsabilité, et au pire, frôle la folie.
Il est grand temps pour le régime des deux séniles du balcon du Muppets show made in Algeria de changer de scénariste. Les accusations sans fondement et les mises en scène grotesques ne trompent plus personne. Au lieu de persister dans cette tragédie burlesque, peut-être faudrait-il mieux se concentrer sur les véritables enjeux et chercher des solutions concrètes. Cependant, les vrais problèmes persistent sans solution.
Pour ajouter une couche supplémentaire d’ironie, rappelons la réalité géographique. L’oued Guir celui de la discorde, qui prend sa source dans les hauteurs du Haut Atlas marocain à Gourrama (jebel Mesrouh, 2736 m), alimente le barrage de Kaddoussa. Récemment mis en service pour répondre aux besoins en eau d’une population locale en proie aux défis climatiques. Ce barrage vise à protéger les périmètres oasiens en aval contre les inondations et à sécuriser l’irrigation de 5 000 hectares de terres agricoles.
De l’autre côté de la frontière, l’oued Guir devient la Saoura après sa confluence avec l’oued Zousfana, et alimente le barrage de Djorf Torba en Algérie. Ce barrage, construit dans les années 60, souffre aujourd’hui des effets conjugués de la sécheresse endémique et de la mauvaise gestion. Il est facile, dans ces conditions, de chercher un bouc émissaire pour expliquer la baisse dramatique du niveau de l’eau, plutôt que d’admettre des erreurs de gestion et des choix politiques désastreux.
L’irrigation de l’absurde : le Maroc, “voleur“ d’eau du désert algérien !
Article de Mohamed Jaouad EL KANABI
Aujourd’hui, 21 mai 2024, une nouvelle scène de la comédie médiatique algérienne s’est déroulée devant les yeux ébahis du monde entier. Cette fois, c’est le ministre algérien de l’irrigation qui, à l’occasion du Forum mondial de l’eau en Indonésie, a décidé de monter sur les planches pour accuser le Maroc de piller l’eau des zones frontalières algériennes. Une accusation qui, soyons honnêtes, relève plus du théâtre de l’absurde que d’une véritable préoccupation environnementale.
Profitant de sa tribune, notre ministre a joué son rôle avec une solennité feinte, déclarant que le Forum mondial de l’eau était « une occasion en or pour mettre en lumière les préoccupations de l’Algérie, notamment le long de sa frontière ouest où un certain pays voisin semble s’adonner à un pillage écologique« . Bien sûr, aucun nom n’a été mentionné, mais les sous-entendus étaient aussi flagrants que la fumée d’un feu de forêt.
Le ministre a poursuivi son discours en plongeant encore plus profondément dans son délire paranoïaque : « Nous sommes confrontés à un véritable cas de drainage systémique et préconçu de nos barrages et de nos régions. Nous avons pris toutes les mesures nécessaires, mais nous tenons à ce que le monde entier découvre ces pratiques« . Une déclaration qui aurait pu prêter à rire si elle n’était pas révélatrice d’une volonté de détourner l’attention des véritables problèmes de l’Algérie.
La tactique de la diversion
Ce n’est pas la première fois que cette farce est jouée. Les chaînes de télévisions algériennes, étroitement liées à la junte militaire et qui caressent, du fait, de leur mieux, dans le sens du poil, ont diffusé à maintes reprises des reportages le long de la frontière ouest, accusant le Maroc de siphonner l’eau de l’Algérie. Une pièce de théâtre bien rodée, mais qui peine tout de même, à convaincre un public averti. On se souvient tous, des scènes dignes du plus mauvais soap operas, avec des journalistes filmant des ruisseaux asséchés et pointant du doigt l’ennemi juré, le Maroc.
Ces accusations farfelues révèlent surtout une volonté désespérée de la part du régime algérien de détourner l’attention de ses propres défaillances. Incapable de gérer les crises internes, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales, le régime préfère inventer des ennemis extérieurs. Une stratégie de diversion classique, mais ô combien transparente.
Il est plus facile d’accuser le voisin de tous les maux que de se regarder dans le miroir et d’admettre ses propres échecs. Pendant que le ministre algérien de l’irrigation joue les Cassandre à l’international, l’Algérie continue de faire face à une gestion de l’eau calamiteuse, à une désertification galopante et à des infrastructures en déliquescence. Les accusations portées contre le Maroc ne sont qu’un rideau de fumée destiné à masquer l’incapacité du régime des capos d’Alger à résoudre ses problèmes domestiques. Le public, lassé, connaît déjà la fin de cette histoire : le rideau tombe, les accusations s’évaporent, et les vrais problèmes restent irrésolus.
Une attention détournée, un problème persistant
La communauté mondiale, habituée à ces sorties théâtrales, a accueilli ces déclarations avec un mélange de scepticisme et d’amusement. L’ironie de la situation n’échappe à personne : un pays riche en ressources naturelles, mais pauvre en gestion efficace, accusant son voisin de voler une ressource précieuse sans fournir la moindre preuve tangible. Les Algériens continuent de souffrir de pénuries d’eau, de coupures électriques et de services publics inefficaces. Le régime des deux séniles d’à côté, en accusant le Maroc de tous ses maux, cherche à se dédouaner de ses responsabilités et à faire oublier ses propres échecs.
Plutôt que de chercher des solutions durables et de coopérer avec leurs voisins pour une gestion concertée des ressources en eau, les autorités algériennes préfèrent pointer du doigt le Maroc et brandir la menace d’un conflit. Une stratégie qui, au mieux, relève de l’irresponsabilité, et au pire, frôle la folie.
Il est grand temps pour le régime des deux séniles du balcon du Muppets show made in Algeria de changer de scénariste. Les accusations sans fondement et les mises en scène grotesques ne trompent plus personne. Au lieu de persister dans cette tragédie burlesque, peut-être faudrait-il mieux se concentrer sur les véritables enjeux et chercher des solutions concrètes. Cependant, les vrais problèmes persistent sans solution.
Pour ajouter une couche supplémentaire d’ironie, rappelons la réalité géographique. L’oued Guir celui de la discorde, qui prend sa source dans les hauteurs du Haut Atlas marocain à Gourrama (jebel Mesrouh, 2736 m), alimente le barrage de Kaddoussa. Récemment mis en service pour répondre aux besoins en eau d’une population locale en proie aux défis climatiques. Ce barrage vise à protéger les périmètres oasiens en aval contre les inondations et à sécuriser l’irrigation de 5 000 hectares de terres agricoles.
De l’autre côté de la frontière, l’oued Guir devient la Saoura après sa confluence avec l’oued Zousfana, et alimente le barrage de Djorf Torba en Algérie. Ce barrage, construit dans les années 60, souffre aujourd’hui des effets conjugués de la sécheresse endémique et de la mauvaise gestion. Il est facile, dans ces conditions, de chercher un bouc émissaire pour expliquer la baisse dramatique du niveau de l’eau, plutôt que d’admettre des erreurs de gestion et des choix politiques désastreux.
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mer 22 Mai - 13:40
Bonjour!
Pour mémoire :
Fin des années 60, mise en eau du barrage Hassan Addakhil sur l'oued Ziz à Ksar Essouq (Errachidia). Lequel n'a vraiment été plein, et pour peu de temps, qu'une seule fois, en 2007.
En 2021, construction du barrage de Kaddoussa sur l'oued Guir près de Boudnib.
Mais si l'eau manque en Algérie, ce n'est pas de notre faute! C'est "Dame Nature".
Maroc-Algérie : Dans l’oued Guir, l’eau ne coule plus de source (Du même Mohamed Jaouad EL KANABI que l'article ci-dessus)
On parle depuis (très) longtemps d'un barrage sur le Ghéris, en amont de Goulmima.
Si ça se fait, ça risque d'être la goutte d'eau qui mettra le feu aux poudres...
Si j'ose dire...
Pour mémoire :
Fin des années 60, mise en eau du barrage Hassan Addakhil sur l'oued Ziz à Ksar Essouq (Errachidia). Lequel n'a vraiment été plein, et pour peu de temps, qu'une seule fois, en 2007.
En 2021, construction du barrage de Kaddoussa sur l'oued Guir près de Boudnib.
Mais si l'eau manque en Algérie, ce n'est pas de notre faute! C'est "Dame Nature".
Maroc-Algérie : Dans l’oued Guir, l’eau ne coule plus de source (Du même Mohamed Jaouad EL KANABI que l'article ci-dessus)
On parle depuis (très) longtemps d'un barrage sur le Ghéris, en amont de Goulmima.
Si ça se fait, ça risque d'être la goutte d'eau qui mettra le feu aux poudres...
Si j'ose dire...
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mar 4 Juin - 11:10
Les Marocaines dépossédées du marché de l’huile d’argan par une multinationale française
Gaulage, surpâturage, cultures intensives au milieu de l’arganeraie, réduisent chaque jour un peu plus ses capacités. Et la sécheresse accrue qui accompagne le réchauffement climatique ne laisse aucun répit aux arbres. Elle prive également de pâturage les troupeaux de dromadaires qui circulent habituellement plus au sud. Leurs bergers les guident alors vers l’arganeraie, où ils font de terribles dégâts en arrachant les branches de leurs puissantes mâchoires.
La chaleur a aussi favorisé les cultures intensives de fruits et légumes. Les serres immenses et les champs clôturés percent de toute part l’arganeraie dans la région d’Agadir et abaissent le niveau des nappes phréatiques, poussant les arganiers à aller chercher l’eau toujours plus profondément.
Gaulage, surpâturage, cultures intensives au milieu de l’arganeraie, réduisent chaque jour un peu plus ses capacités. Et la sécheresse accrue qui accompagne le réchauffement climatique ne laisse aucun répit aux arbres. Elle prive également de pâturage les troupeaux de dromadaires qui circulent habituellement plus au sud. Leurs bergers les guident alors vers l’arganeraie, où ils font de terribles dégâts en arrachant les branches de leurs puissantes mâchoires.
La chaleur a aussi favorisé les cultures intensives de fruits et légumes. Les serres immenses et les champs clôturés percent de toute part l’arganeraie dans la région d’Agadir et abaissent le niveau des nappes phréatiques, poussant les arganiers à aller chercher l’eau toujours plus profondément.
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mar 18 Juin - 10:52
Maroc : vers l’interdiction de la culture de pastèque ?
le ministère de l’Intérieur a rapidement organisé une série de réunions spéciales pour la région de Zagora, à l’issue desquelles il a décidé de suspendre temporairement la culture de la pastèque rouge pendant un an dans la région, afin de réduire considérablement la consommation d’eau et de protéger les ressources en eau contre l’épuisement
Info à vérifier, le site bladi point net (bladi.net) n'étant pas une source très fiable...
le ministère de l’Intérieur a rapidement organisé une série de réunions spéciales pour la région de Zagora, à l’issue desquelles il a décidé de suspendre temporairement la culture de la pastèque rouge pendant un an dans la région, afin de réduire considérablement la consommation d’eau et de protéger les ressources en eau contre l’épuisement
Info à vérifier, le site bladi point net (bladi.net) n'étant pas une source très fiable...
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mar 18 Juin - 13:19
Le Monde
La face cachée des tomates marocaines vendues en Europe : enquête vidéo sur une main-d’œuvre à bas coût
A suivre, épisode II : « La face cachée des tomates marocaines : le désastre écologique ». Diffusée le jeudi 20 juin. In cha' Llah.
La face cachée des tomates marocaines vendues en Europe : enquête vidéo sur une main-d’œuvre à bas coût
A suivre, épisode II : « La face cachée des tomates marocaines : le désastre écologique ». Diffusée le jeudi 20 juin. In cha' Llah.
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Re: Stress hydrique au Maroc
Ven 21 Juin - 23:35
La vidéo suivante :
Comment le Maroc exporte, via ses tomates, l’eau dont il va bientôt manquer : reportage vidéo sur un désastre écologique
La tomate est l’une des cultures du Maroc les plus gourmandes en eau. « Le Monde Afrique » a pu filmer des serres au sud d’Agadir, où sont produites plus de la moitié des tomates vendues dans les supermarchés français. Jusqu’à quand ? Deuxième volet de notre enquête, « La face cachée des tomates marocaines ».
Comment le Maroc exporte, via ses tomates, l’eau dont il va bientôt manquer : reportage vidéo sur un désastre écologique
La tomate est l’une des cultures du Maroc les plus gourmandes en eau. « Le Monde Afrique » a pu filmer des serres au sud d’Agadir, où sont produites plus de la moitié des tomates vendues dans les supermarchés français. Jusqu’à quand ? Deuxième volet de notre enquête, « La face cachée des tomates marocaines ».
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- razul
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A qui est cette eau ?
Sam 22 Juin - 21:44
Bonjour à tous,
Où que l'on soit, la "gestion de l'eau" est nécessaire.
Au Maroc, où me semble t-il, l'eau est autant rare que capricieuse, sa gestion semble être une bonne action...
Comme dans beaucoup de pays, les retenus/barrages, semblent être une des solutions.
Le tout, me semble t il est de savoir ce que l'on fait de l'eau ainsi stockée et/ou redistribuée.
Il existe, maintes solutions pour gérer l'eau ainsi disponible
Arroser un terrain de golf,
Remplir les piscines privées ou d'hôtels,
Cultiver des "plantes" dans son modeste jardin et les consommer ou les vendre au marché,
Irriguer des "palmeraies" telles que recommandées dans les parcours touristiques,
Arroser au goute à goute, mais le coût de l'installation n'est pas innocente.
Assurément idiot, mais pas (encore) forcément bête, et accessoirement aimant bien les "Sujets" du commandeur des croyants, il me semble, tout bêtement:
Hors ce que décide, le "descendant", rien n'existe ou à peu d'intérêt;
Pour le "fric", il est préférable de se rapprocher de ce qui (était) la Holding Royale.
Idem pour la culture (qui n'a jamais existée) de plantes que des fâcheux voudraient interdirent.
Bref, ce qui n'engage que moi, et en déplaise aux "Amoureux du Royaume", et qui pour certains ,l'amour de ce pays tient autant à la fiscalité qu'aux Riads et autres chambres d'hôtes, dont les intervenants "locaux" (petites mains), sont autant appréciés qu'ils ne coûtent pas bien cher.....
Prêt à me faire engueuler, je dirais:
C'est un Royaume, donc c'est comme ça !
Si pas content ?:
Qui veut redécouvrir la vallée des roses ?
Razul (pas correct le Razul !)
Où que l'on soit, la "gestion de l'eau" est nécessaire.
Au Maroc, où me semble t-il, l'eau est autant rare que capricieuse, sa gestion semble être une bonne action...
Comme dans beaucoup de pays, les retenus/barrages, semblent être une des solutions.
Le tout, me semble t il est de savoir ce que l'on fait de l'eau ainsi stockée et/ou redistribuée.
Il existe, maintes solutions pour gérer l'eau ainsi disponible
Arroser un terrain de golf,
Remplir les piscines privées ou d'hôtels,
Cultiver des "plantes" dans son modeste jardin et les consommer ou les vendre au marché,
Irriguer des "palmeraies" telles que recommandées dans les parcours touristiques,
Arroser au goute à goute, mais le coût de l'installation n'est pas innocente.
Assurément idiot, mais pas (encore) forcément bête, et accessoirement aimant bien les "Sujets" du commandeur des croyants, il me semble, tout bêtement:
Hors ce que décide, le "descendant", rien n'existe ou à peu d'intérêt;
Pour le "fric", il est préférable de se rapprocher de ce qui (était) la Holding Royale.
Idem pour la culture (qui n'a jamais existée) de plantes que des fâcheux voudraient interdirent.
Bref, ce qui n'engage que moi, et en déplaise aux "Amoureux du Royaume", et qui pour certains ,l'amour de ce pays tient autant à la fiscalité qu'aux Riads et autres chambres d'hôtes, dont les intervenants "locaux" (petites mains), sont autant appréciés qu'ils ne coûtent pas bien cher.....
Prêt à me faire engueuler, je dirais:
C'est un Royaume, donc c'est comme ça !
Si pas content ?:
Qui veut redécouvrir la vallée des roses ?
Razul (pas correct le Razul !)
- Hannahmodérateur
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Re: Stress hydrique au Maroc
Sam 22 Juin - 21:52
@Razul ,
Pourquoi ne pas expliquer ce qu’était la vallée des roses ? Ce serait bien pour les voyageurs qui fréquentent ce forum de voir l’envers du décor .
Merci à toi de l’avoir évoqué .
Pourquoi ne pas expliquer ce qu’était la vallée des roses ? Ce serait bien pour les voyageurs qui fréquentent ce forum de voir l’envers du décor .
Merci à toi de l’avoir évoqué .
- AJFT
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Re: Stress hydrique au Maroc
Dim 23 Juin - 1:59
Tu veux sans doute parler de "la capitale des roses" ?Hannah a écrit:Pourquoi ne pas expliquer ce qu’était la vallée des roses ?
Kelaat M’gouna : une histoire pas toujours rose
Dans les prisons secrètes de Hassan II
La capitale des roses, récit de 9 ans de captivité dans un bagne marocain
«La capitale des roses», une autre chronique d’une disparition forcée
J'habitais juste à côté et n'en savais rien. C'était dans les années 70.
Mais revenons au sujet d'actualité : Le stress hydrique au Maroc.
Merci.
Hannah, marabamu et Jeean apprécient ce message
- Hannahmodérateur
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Re: Stress hydrique au Maroc
Dim 23 Juin - 11:58
Merci pour l’article .
- AJFT
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Re: Stress hydrique au Maroc
Dim 11 Aoû - 16:11
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- AJFT
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Re: Stress hydrique au Maroc
Lun 12 Aoû - 15:00
STRESS HYDRIQUE : QUI EN VEUT A LA SECURITE DE L’EAU ET AUX NAPPES PHREATIQUES DE LA PROVINCE D’IFRANE ?
des informations persistantes parles de plusieurs investisseurs s’attaquant de nos jours au site Ramsar du Lac Afenourir où ils comptent investir pour réaliser leurs projets agricoles dévastateurs sur une superficie de 200 ha
Menace sur le lac Afenourir
Après la disparition du Lac Dayet Aoua relevant du Complexe des trois Lacs (Aoua-Hachlaf-Ifrah) classé « Site Ramsar des Lacs d’Imouzzer Kandar » en 2019 dans le Moyen Atlas suite aux longues années de sècheresse qui ont sévit dans la Région mais aussi et surtout à cause de l’exploitation irrationnelle et incontrôlable de la nappe phréatique et des ressources en eau par des forages autorisés et plusieurs autres illicites pour l’irrigation des grandes fermes de pomiculture hydrovores qui ont poussé comme des champignons dans cette zone
des informations persistantes parles de plusieurs investisseurs s’attaquant de nos jours au site Ramsar du Lac Afenourir où ils comptent investir pour réaliser leurs projets agricoles dévastateurs sur une superficie de 200 ha
Menace sur le lac Afenourir
Après la disparition du Lac Dayet Aoua relevant du Complexe des trois Lacs (Aoua-Hachlaf-Ifrah) classé « Site Ramsar des Lacs d’Imouzzer Kandar » en 2019 dans le Moyen Atlas suite aux longues années de sècheresse qui ont sévit dans la Région mais aussi et surtout à cause de l’exploitation irrationnelle et incontrôlable de la nappe phréatique et des ressources en eau par des forages autorisés et plusieurs autres illicites pour l’irrigation des grandes fermes de pomiculture hydrovores qui ont poussé comme des champignons dans cette zone
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Re: Stress hydrique au Maroc
Lun 12 Aoû - 15:08
Casablanca : les hammams (re)ferment trois jours par semaine
La nouvelle décision prévoit la fermeture des bains les lundis, mardis et mercredis, avec réouverture les autres jours de la semaine, dans le cadre des efforts déployés pour faire face à l’urgence liée à l’eau.
La nouvelle décision prévoit la fermeture des bains les lundis, mardis et mercredis, avec réouverture les autres jours de la semaine, dans le cadre des efforts déployés pour faire face à l’urgence liée à l’eau.
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Re: Stress hydrique au Maroc
Dim 18 Aoû - 15:49
Quand la sécheresse redessine le secteur agricole marocain
Le Royaume a multiplié les programmes ambitieux, au premier rang desquels se trouve la stratégie « Génération Green ». Celle-ci prétend instaurer une agriculture autant durable que moderne, reposant sur l’innovation technologique, la valorisation de la ressource en eau et l’encouragement des jeunes à s’investir dans le secteur.
[...]
Seuls de rares et grands exploitants profitent des systèmes d’irrigation de pointe, le petit agriculteur continue de labourer ses terres selon des méthodes traditionnelles, bien éloignées des promesses de « Génération Green ». A cela, s’ajoute, la question de la gouvernance de l’eau qui reste un véritable casse-tête. Les nappes phréatiques sont surexploitées, et la gestion des barrages se heurte à des difficultés de maintenance et bien plus encore.
Le Royaume a multiplié les programmes ambitieux, au premier rang desquels se trouve la stratégie « Génération Green ». Celle-ci prétend instaurer une agriculture autant durable que moderne, reposant sur l’innovation technologique, la valorisation de la ressource en eau et l’encouragement des jeunes à s’investir dans le secteur.
[...]
Seuls de rares et grands exploitants profitent des systèmes d’irrigation de pointe, le petit agriculteur continue de labourer ses terres selon des méthodes traditionnelles, bien éloignées des promesses de « Génération Green ». A cela, s’ajoute, la question de la gouvernance de l’eau qui reste un véritable casse-tête. Les nappes phréatiques sont surexploitées, et la gestion des barrages se heurte à des difficultés de maintenance et bien plus encore.
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Re: Stress hydrique au Maroc
Sam 24 Aoû - 16:24
Le grand gâchis des crues non-retenues d’Oued Ghriss
À Assoul, les pommeraies, irriguées depuis longtemps grâce aux puits artisanaux, ont été asséchées à cause de la mise en place, en amont, de très larges pommeraies modernes irriguées au pompage solaire. Résultat, les pommeraies d’Assoul, appartenant aux villageois, ont péri. Les pommeraies modernes, appartenant généralement à des investisseurs privés, qui se sont multipliés au Maroc après le lancement du Plan Maroc Vert (PMV), n’ont cure des nappes et de l’agriculture vivrière. Une fois leurs projets hautement subventionnés rentabilisés, ils mettent le cap sur une autre vallée dont les puits sont moins taris.
Dans les oasis de Ghriss et de Ziz, ces nouvelles exploitations encerclent l’agriculture vivrière et pompent de grandes quantités d’eau là où les paysans puisent de l’eau de manière artisanale pour irriguer leurs champs. On n’aurait pas fait plus si on avait souhaité les faire quitter leurs oasis ombragées !
À Assoul, les pommeraies, irriguées depuis longtemps grâce aux puits artisanaux, ont été asséchées à cause de la mise en place, en amont, de très larges pommeraies modernes irriguées au pompage solaire. Résultat, les pommeraies d’Assoul, appartenant aux villageois, ont péri. Les pommeraies modernes, appartenant généralement à des investisseurs privés, qui se sont multipliés au Maroc après le lancement du Plan Maroc Vert (PMV), n’ont cure des nappes et de l’agriculture vivrière. Une fois leurs projets hautement subventionnés rentabilisés, ils mettent le cap sur une autre vallée dont les puits sont moins taris.
Dans les oasis de Ghriss et de Ziz, ces nouvelles exploitations encerclent l’agriculture vivrière et pompent de grandes quantités d’eau là où les paysans puisent de l’eau de manière artisanale pour irriguer leurs champs. On n’aurait pas fait plus si on avait souhaité les faire quitter leurs oasis ombragées !
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Re: Stress hydrique au Maroc
Sam 24 Aoû - 16:28
Les politiques agricoles n’ont pas tenu compte du manque structurel d’eau dans les oasis
Quand on installe, sur les marges des oasis, des milliers d’hectares dédiés à une activité agricole basée sur la monoculture (palmiers dattiers ou la pastèque) et reposant exclusivement sur le pompage, on crée les conditions de la catastrophe hydrique. En outre, on devient très vulnérable aux risques économiques comme la mévente des produits du fait de la volatilité des marchés comme l’a montré la crise issue de la pandémie du Covid-19.
Les politiques publiques ont été trop ambitieuses et n’ont pas tenu compte d’une donnée essentielle qui est le manque structurel d’eau dans ces espaces. On a encouragé la plantation de grandes exploitations avec des palmiers dattiers de variété marchande (Mejhoul principalement), comme dans le périmètre Meski-Boudnib, sous prétexte que cela est très rentable, sans prendre en compte le renouvellement effectif de la ressource hydrique et sa pérennité sur le long terme.
Dans le périmètre Meski-Boudnib, une superficie de 8 000 hectares (sur 10 000 ha dans la province d’Errachidia), a servi à mettre en place de nouvelles exploitations de palmiers-dattiers. Les recherches scientifiques, qui ont étudié la consommation en eau de l’activité phoénicicole au Tafilalet, impliquent que les besoins annuels en eau d’irrigation de ce périmètre, qui ne couvre qu’une partie du bassin Guir-Ziz-Ghriss-Maïder, sont colossaux. Déjà, la fameuse source bleue de Meski, située à environ 20 kilomètres d’Errachidia, a été asséchée.
Quand on installe, sur les marges des oasis, des milliers d’hectares dédiés à une activité agricole basée sur la monoculture (palmiers dattiers ou la pastèque) et reposant exclusivement sur le pompage, on crée les conditions de la catastrophe hydrique. En outre, on devient très vulnérable aux risques économiques comme la mévente des produits du fait de la volatilité des marchés comme l’a montré la crise issue de la pandémie du Covid-19.
Les politiques publiques ont été trop ambitieuses et n’ont pas tenu compte d’une donnée essentielle qui est le manque structurel d’eau dans ces espaces. On a encouragé la plantation de grandes exploitations avec des palmiers dattiers de variété marchande (Mejhoul principalement), comme dans le périmètre Meski-Boudnib, sous prétexte que cela est très rentable, sans prendre en compte le renouvellement effectif de la ressource hydrique et sa pérennité sur le long terme.
Dans le périmètre Meski-Boudnib, une superficie de 8 000 hectares (sur 10 000 ha dans la province d’Errachidia), a servi à mettre en place de nouvelles exploitations de palmiers-dattiers. Les recherches scientifiques, qui ont étudié la consommation en eau de l’activité phoénicicole au Tafilalet, impliquent que les besoins annuels en eau d’irrigation de ce périmètre, qui ne couvre qu’une partie du bassin Guir-Ziz-Ghriss-Maïder, sont colossaux. Déjà, la fameuse source bleue de Meski, située à environ 20 kilomètres d’Errachidia, a été asséchée.
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Re: Stress hydrique au Maroc
Mar 27 Aoû - 22:05
Inondations en Août : Un Événement Climatique qui Redessine les Priorités du Maroc
Des précipitations torrentielles se sont abattues sur les provinces de Drâa-Tafilalet, provoquant des inondations qui ont ravivé des oueds à sec depuis plusieurs années. Ce phénomène a alimenté un débat entre experts et habitants, certains y voyant une conséquence directe du changement climatique, tandis que d’autres considèrent ces événements comme une occurrence saisonnière habituelle, exacerbée par des conditions météorologiques extrêmes.
Des précipitations torrentielles se sont abattues sur les provinces de Drâa-Tafilalet, provoquant des inondations qui ont ravivé des oueds à sec depuis plusieurs années. Ce phénomène a alimenté un débat entre experts et habitants, certains y voyant une conséquence directe du changement climatique, tandis que d’autres considèrent ces événements comme une occurrence saisonnière habituelle, exacerbée par des conditions météorologiques extrêmes.
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