Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Mer 20 Nov 2024 - 12:01
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Eleni13responsable de rubrique- Messages : 736
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 21 Nov 2024 - 11:23
J5- Mardi 1er octobre (1ère partie) : dans la Basse-Ville de Québec
Quand je me réveille ce matin, je prends le temps d’apprécier la décoration de ma chambre : j’aime tout particulièrement les murs blancs moulurés et les rideaux d’un bleu moiré…
Et par ailleurs, j’ai hâte de découvrir le petit déjeuner, pour lequel j’ai pu hier donner mes préférences.
Eh bien ! Je ne suis pas décue ! Rien d’industriel, ni pour le jus de pomme ni pour les viennoiseries. J’ai presque envie de demander l’adresse de la boulangerie…
En attendant, voici le programme de la matinée : une promenade dans la Basse-Ville… en évitant quand même de descendre par l’escalier Casse-Cou : ce genre d’exercices ne me convient plus vraiment !
Je me dirige donc vers le funiculaire, dont l’entrée se situe sur la terrasse Dufferin.
C’est la première fois que je le prends : cinq dollars l’aller, ce n’est pas donné, mais mes genoux me remercient !
En quelques instants, me voici au début de la rue du Petit-Champlain : je crois que je ne l’ai jamais vue aussi vide… ni décorée pour Halloween !
Tout au bout, la fresque du Petit-Champlain, réalisée en 2001, illustre les étapes de la vie des habitants du Cap-Blanc, un ancien quartier portuaire et populaire de Québec.
Je tourne ensuite sur le boulevard Champlain : l’overdose de citrouilles continue…
Et j’arrive à l’Anse du Cul-de-Sac, avec sa vue en contre-plongée sur le Château Frontenac : je ne m’en lasse pas ! Il faut dire que c’est photogénique…
Je remonte vers la Place Royale, qui s’étend sur l’emplacement de l’Abitation (sic) de Champlain, premier poste fortifié construit au moment de la fondation de Québec en 1608.
On peut y voir un buste en bronze de Louis XIV, datant de 1931 et remplaçant le buste initial disparu au début du XVIIIe siècle.
Aujourd’hui, il est clairement aux couleurs de l’automne.
Juste à côté, j’emprunte la rue Notre-Dame pour aller voir la fresque des Québécois, réalisée en 1999 par des peintres lyonnais et québécois. Je n’identifie pas tout le monde, mais voici au moins Jacques Cartier (à gauche) et Samuel de Champlain (à droite).
Puis je passe par la rue du Sault-au-Matelot pour rejoindre ma rue préférée du Vieux-Québec : la rue Sous-le-Cap bien sûr, comme le savent les lecteurs de mes précédents carnets.
C’est là qu’habitaient à la fin du XIXe siècle des familles d’origine irlandaise.
Des passerelles colorées, des escaliers et toujours aucun visiteur : seulement quelques ouvriers qui travaillent à la rénovation d’une maison.
Un lieu ignoré des touristes, et pourtant fascinant…
Et maintenant ? Le Musée de la civilisation, rue Saint-Pierre, peut-être ?
26 dollars, c’est un peu cher quand même….
Je commence par les expositions permanentes du premier étage : « C’est notre histoire » (sur les nations autochtones) et « Le Québec, autrement dit » (sur la manière de vivre des Québécois).
Que dire ? Cela aurait pu être intéressant, mais c’est mal conçu : on ne sait pas par où commencer, on n’arrive pas à se repérer chronologiquement, et l’absence presque totale de sièges fait qu’on n’a pas envie de s’attarder devant les enregistrements audio et vidéo.
Dommage ! Exactement le contraire du Centre des mémoires montréalaises, où j’avais avec plaisir passé tout un après-midi !
Vers midi, je fais une pause pour dîner au Café du musée : c’est très bon (surtout la soupe au panais et au sirop d’érable) et l’accueil est excellent.
Et je termine ma visite par une des expositions temporaires du rez-de-chaussée : « Lutte. Le Québec dans l’arène » sur les « hommes forts » et les lutteurs du Québec.
Je dois reconnaître que c’était l’exposition la mieux conçue. Et pourtant, le sujet ne m’intéresse pas vraiment !
Bref, ce que j’ai le plus apprécié, c’est le repas, mais ce n’est quand même pas l’objectif principal d’un musée…
Il est environ 14h30 quand je remonte vers la place Royale. Vais-je enfin réussir à photographier Notre-Dame-des-Victoires, sans une foule de touristes autour ?
Il s’agit de la plus ancienne église de pierres en Amérique du Nord, édifiée entre 1688 et 1723 sur les ruines de l’Abitation de Champlain. Elle fut ainsi baptisée pour célébrer des défaites anglaises qui eurent lieu à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe.
Endommagée par des bombardements au moment de la conquête de Québec, elle fut reconstruite en 1763.
Mais oui ! La voici … au milieu des nuages qui s’accumulent soudain.
Je rebrousse chemin vers l’Anse du Cul-de-Sac, où je n’avais pas remarqué tout à l’heure un toit de parapluies multicolores.
Et le ciel s’éclaircit …
Sur le boulevard Champlain, certains arbres ont des teintes automnales : ici, c’est le rouge orangé qui domine.
Quant à moi, je reprends paresseusement le funiculaire pour remonter vers la Haute-Ville.
À suivre...
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Moushikaresponsable de rubrique- Messages : 1081
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 21 Nov 2024 - 13:02
J'aime bien les décorations de Halloween 
même si fin septembre , c'est quand même un peu tôt 
même si fin septembre , c'est quand même un peu tôt Eleni13 apprécie ce message
Michele33- Messages : 231
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 21 Nov 2024 - 13:38
J'ai séjourné 2 fois à Québec, je ne connaissais pas la rue Sous le Cap et ses passerelles de part et d'autre de la rue .
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 21 Nov 2024 - 19:19
@Michele33
La prochaine fois....
J'ai séjourné 2 fois à Québec, je ne connaissais pas la rue Sous le Cap et ses passerelles de part et d'autre de la rue
La prochaine fois....
Othello- Messages : 415
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Ven 22 Nov 2024 - 8:50
Bonjour Hélène
j'étais aussi au Québec fin septembre début octobre
je n'ai pas vu ce passage photogénique à Québec Québec.
Pour moi c'était la première fois, alors si j'ai trouvé la région peu dépaysante , des forêts …des lacs , on en a beaucoup aussi en France et ici aussi les arbres changent de couleur ..
Ce sont surtout les québécois qui m'ont épaté , des gens formidables !
Après si je m'étais retrouvés nez à nez avec un orignal j'aurais un autre avis
j'étais aussi au Québec fin septembre début octobre
je n'ai pas vu ce passage photogénique à Québec Québec.
Pour moi c'était la première fois, alors si j'ai trouvé la région peu dépaysante , des forêts …des lacs , on en a beaucoup aussi en France et ici aussi les arbres changent de couleur ..
Ce sont surtout les québécois qui m'ont épaté , des gens formidables !
Après si je m'étais retrouvés nez à nez avec un orignal j'aurais un autre avis
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Ven 22 Nov 2024 - 10:24
@Othello
Début novembre, c'était peut-être un peu tard pour les plus belles couleurs...
Quant à moi, je ne sais pas pourquoi je suis "tombée en amour" avec le Québec depuis ma première visite il y a 10 ans, mais ce qui est certain, c'est que je m'y sens chez moi!
La suite du carnet dans quelques instants...
Début novembre, c'était peut-être un peu tard pour les plus belles couleurs...
Quant à moi, je ne sais pas pourquoi je suis "tombée en amour" avec le Québec depuis ma première visite il y a 10 ans, mais ce qui est certain, c'est que je m'y sens chez moi!
La suite du carnet dans quelques instants...
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Ven 22 Nov 2024 - 10:36
J5- Mardi 1er octobre (2ème partie) : dans la Haute-Ville de Québec
Une fois sortie du funiculaire, je me dirige vers la place de l’Hôtel-de-Ville, où se dresse la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec, un bâtiment aujourd’hui composite, à la suite des destructions successives qu’il a subies entre le milieu du XVIIe siècle et le début du XXe.
Agrandie, bombardiée, incendiée, l’église a été reconstruite plusieurs fois sur le même site depuis 1647.
Personnellement, j’aime beaucoup !
J’essaie d’entrer, mais je ressors tout de suite parce qu’un office est en train de se dérouler.
En face, autour de l’Hôtel de Ville, Halloween règne en maître…
Et tout cela au pied, ou presque, de l’édifice Price, rue Sainte-Anne.
C’est un magnifique bâtiment Art déco, construit dans les années 1930 pour être le siège social de la compagnie Price, spécialisée dans la fabrication du papier.
Il est aujourd’hui la résidence officielle du premier ministre du Québec.
Après avoir acheté des tickets de bus dans une tabagie de la rue Buade, je vais ensuite vérifier l’emplacement de l’arrêt du Métrobus 801, à l’angle de la rue d’Aiguillon et de l’avenue Honoré-Mercier, tout près de la place d’Youville.
J’en aurai besoin demain pour sortir un peu du Vieux-Québec.
Puis je rebrousse chemin en direction de la porte Saint-Jean, de l’autre côté de la place d’Youville.
La porte actuelle date de 1939, mais elle a connu bien des vicissitudes : déplacement, démolition, reconstruction !
Quelques péripéties également pour la porte Saint-Louis, la plus haute des portes du Vieux-Québec, démantelée puis rebâtie à la fin du XIXe siècle.
Et, après avoir acheté un pique-nique, je regagne l’hôtel, en passant bien sûr par la terrasse Dufferin, pour contempler les eaux du Saint-Laurent…
À suivre...
mjp et risiol apprécient ce message
- Othello
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Ven 22 Nov 2024 - 10:38
Eleni 13 a écrit:Début novembre, c'était peut-être un peu tard pour les plus belles couleurs...
arf
me suis trompé
c'était septembre octobre
Récit très sympa en tout cas
- Eleni13responsable de rubrique
- Messages : 736
Date d'inscription : 07/12/2021
Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Ven 22 Nov 2024 - 12:59
Nous nous sommes peut-être croisés....Othello a écrit:arf
me suis trompé
c'était septembre octobre
Merci!Récit très sympa en tout cas
- Eleni13responsable de rubrique
- Messages : 736
Date d'inscription : 07/12/2021
Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Sam 23 Nov 2024 - 19:05
J6- Mercredi 2 octobre : une journée en dehors du Vieux-Québec
Après le petit déjeuner (toujours aussi bon), je me dirige vers l’arrêt du Métrobus 801 que j’avais repéré hier, près de la place d’Youville.
Le bus arrive très vite (il passe toutes les dix minutes) et le trajet dure une vingtaine de minutes jusqu’au Terminus Charlesbourg, où j’ai rendez-vous à 10h30 avec … quelqu’un qui porte le même prénom que moi, Hélène (alias Risiol).
Nous nous étions déjà rencontrées une fois, mais cela fait très longtemps : allons-nous pouvoir nous reconnaître ?
En fait, comme nous ne montons ni l’une ni l’autre dans un bus, nous en concluons logiquement que nous attendons toutes les deux quelqu’un !
D’ailleurs, par précaution, Hélène avait préparé un papier avec l’inscription « Eleni »…
Maintenant que nous nous sommes retrouvées, nous nous promenons, à pied puis en voiture, dans le Trait-Carré de Charlesbourg, aménagé dans l’une des premières seigneuries de la Nouvelle-France, Notre-Dame-des-Anges, qui avait été concédée aux Jésuites en 1626.
À partir de 1665, ces derniers implantèrent un bourg autour d’un carré central, avec au milieu l’église, le presbytère et le cimetière, le reste servant d’abord de pâturage communal avant de faire place à des habitations.
Les quatre côtés de la commune étaient bordés par le chemin du Trait-Carré, et nous pouvons encore admirer de très belles maisons, datant du XVIIIe et du XIXe siècles.
Quant au moulin des Jésuites, l’un des plus anciens bâtiments (1742), il ne ressemble en rien au moulin de Daudet de ma Provence natale !
Et n’oublions pas les couleurs de l’automne…
Mon arbre préféré flamboie dans le bleu du ciel !
Hélène m’emmène ensuite chez elle, avant que nous allions dîner avec son conjoint dans un restaurant du quartier, loin de tout circuit touristique. Et il y a même du pouding au chômeur !
Il est environ 15 heures quand nous ressortons pour continuer notre promenade, du côté du village autochtone de Wendake, celui qui est réellement habité, pas le village « traditionnel » huron-wendat, pour le moins artificiel, que j’avais visité il y a quelques années.
Le plus intéressant (et le plus beau) est le secteur de la rivière Saint-Charles, où une chute d’une hauteur de 28 mètres dévale dans un canyon atteignant à certains endroits 42 mètres de profondeur.
Elle s’appelle la chute Kabir-Kouba, ce qui signifie « la rivière aux mille détours ».
Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des vestiges de moulins à farine et à scie, construits au XVIIIe et au XIXe siècles.
Dernière étape : nous partons sur la trace des couleurs, du côté de la base militaire de Valcartier, auprès de laquelle se trouve un terrain de golf.
Là-bas, nous discutons un moment avec un jeune Français qui travaille à la réception, avant qu’Hélène me ramène au Terminus de la Faune, où je reprends le Métrobus 801.
Merci à elle pour cette belle journée en dehors des circuits touristiques !
Son but ? Me faire sortir du Vieux-Québec : c’est réussi…
Lorsque je regagne mon hôtel aux alentours de 19h, la nuit est tombée sur la terrasse Dufferin.
À suivre...
mjp, Hiacinthe et risiol apprécient ce message
Hiacintheresponsable de rubrique- Messages : 1352
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Sam 23 Nov 2024 - 22:49
@Eleni13
Bonsoir Hélène,
Lors de notre circuit qui incluait le Québec en septembre/octobre 2022, nous ne sommes pas allés à Charlesbourg. Je te remercie beaucoup pour cette très intéressante visite
Bonsoir Hélène,
Lors de notre circuit qui incluait le Québec en septembre/octobre 2022, nous ne sommes pas allés à Charlesbourg. Je te remercie beaucoup pour cette très intéressante visite
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Sam 23 Nov 2024 - 23:31
@Hiacinthe
Bonsoir Christine et merci pour ton message!
Il est certain que sans Risiol, je n'aurais jamais eu l'idée d'aller à Charlesbourg. Et cela aurait été dommage!
Bonsoir Christine et merci pour ton message!
Il est certain que sans Risiol, je n'aurais jamais eu l'idée d'aller à Charlesbourg. Et cela aurait été dommage!
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- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Lun 25 Nov 2024 - 17:27
J7- Jeudi 3 octobre : une journée au milieu des couleurs
Ce matin, je décide de sortir une nouvelle fois du Vieux-Québec, pour me rendre au parc de la Chute-Montmorency.
Il y aura sûrement plus de monde qu’au Trait-Carré de Charlesbourg…
J’étais déjà allée dans ce parc il y a dix ans mais, comme j’ai horreur de conduire et que je ne loue jamais de voiture, j’avais été obligée de me joindre à une excursion organisée.
Depuis, les transports en commun ont heureusement fait des progrès ....
Je me dirige donc vers le même arrêt de bus qu’hier, près de la place d’Youville, pour prendre cette fois le Métrobus 800 qui passe toutes les 10 minutes.
Je n’ai pas fait attention à la durée exacte du trajet : 30-35 minutes, je pense, selon la circulation.
En tout cas, pas moyen de se tromper : c’est le terminus !
Quelques minutes de marche ensuite pour gagner un des accès du parc, réservé aux piétons et situé dans la partie haute.
L’entrée coûte 13, 46 dollars (payables uniquement en carte bancaire).
À peu de distance, j’aperçois le pont suspendu, seul moyen de poursuivre ma visite : autrement dit, pour ceux qui sont sujets au vertige, il vaut mieux prendre une autre entrée…
Mais en bus, je n’avais pas trop le choix, et puis je ne suis pas venue jusque-là pour reculer ! Après tout, il suffit … de passer le pont !
Je me lance donc et, curieusement, je trouve l’expérience moins impressionnante que la dernière fois … enfin, presque ! Je suis quand même juste au-dessus de l’eau.
Une fois de l’autre côté, je fais un tour au Manoir Montmorency pour acheter quelques cartes postales (le restaurant, lui, a l’air hors de prix), avant de prendre le téléphérique qui permet d’accéder au bas de la chute.
15, 47 dollars l’aller-retour (uniquement en carte bancaire encore une fois) : je trouve que c’est cher…
Évidemment, j’aurais pu descendre et remonter gratuitement à pied : environ 500 marches. Très peu pour moi !
En tout cas, comme dans mes souvenirs, la vue est très belle depuis la cabine du téléphérique.
La hauteur de la Chute Montmorency ? 83 mètres, c’est-à-dire 30 mètres de plus que les chutes du Niagara. Je précise toutefois qu’elle est moins large !
Quant à son nom, elle le doit à Samuel de Champlain qui, en 1613, la baptisa ainsi en l’honneur du duc de Montmorency, vice-roi de la Nouvelle-France.
Pour ma part, je me dirige vers le sentier aménagé qui permet de contempler à loisir les eaux tumultueuses, de plus en plus près…
Quand je pense que tout à l’heure, j’étais là-haut !
En fait, c’est encore plus impressionnant vu d’en bas…
Puis, après avoir déjeuné d’un sandwich acheté à la cafétéria de la gare, je reprends le téléphérique dans l’autre sens.
Et ensuite, c’est le festival des couleurs pendant que j’emprunte, très lentement, le chemin du retour, en franchissant de nouveau le pont suspendu.
Rouge, orange, doré…
Je ne sais plus où regarder tellement c’est beau !
Je crois que c’est le doré qui domine : un enchantement en or qui se déploie tout autour de moi…
Mais après tout, c’est exactement ce que j’étais venue chercher dans ce voyage automnal.
J’ai même du mal à m’arracher à ma contemplation pour aller reprendre le Métrobus 801 jusqu’au Vieux-Québec, où je déambule tranquillement dans la rue Saint-Jean.
J’achète quelques provisions dans un supermarché, avant d’aller m’asseoir un moment sur un banc de la terrasse Dufferin, pour savourer la vue.
La nuit commence à tomber lorsque je regagne mon hôtel.
À suivre...
mjp, Hiacinthe et risiol apprécient ce message
risiol- Messages : 39
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Lun 25 Nov 2024 - 18:48
Superbes photos!!!
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Lun 25 Nov 2024 - 19:05
Merci!risiol a écrit:Superbes photos!!!
mjpmodérateur
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Mar 26 Nov 2024 - 11:50
Superbes couleurs sous un généreux soleil en plus
Je ne connais pas le
Je ne connais pas le
Qu'est ce que c'est?pouding au chômeur
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Mar 26 Nov 2024 - 14:20
@mjp
C'est un gâteau traditionnel québécois datant de la crise des années 1929-1930 (à base essentiellement de farine, de lait et de cassonade). La version au sirop d'érable, c'était pour les riches...
C'est un gâteau traditionnel québécois datant de la crise des années 1929-1930 (à base essentiellement de farine, de lait et de cassonade). La version au sirop d'érable, c'était pour les riches...
mjp et Hiacinthe apprécient ce message
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Mar 26 Nov 2024 - 20:59
@Eleni13
Bonsoir Hélène,
Nous avons beaucoup aimé également le parc de la Chute-Montmorency
En vérifiant le jour de notre visite, je m'aperçois que nous y étions un 3 octobre, comme toi
C'était en 2022. Il faisait très beau
Bonsoir Hélène,
Je te remercie pour l'explication. Je ne connaissais pas ce gâteau.C'est un gâteau traditionnel québécois datant de la crise des années 1929-1930 (à base essentiellement de farine, de lait et de cassonade). La version au sirop d'érable, c'était pour les riches...
Nous avons beaucoup aimé également le parc de la Chute-Montmorency
En vérifiant le jour de notre visite, je m'aperçois que nous y étions un 3 octobre, comme toi
C'était en 2022. Il faisait très beau
Eleni13 apprécie ce message
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Mer 27 Nov 2024 - 22:19
J8- Vendredi 4 octobre : marché, Parlement et déambulations
Excellent petit déjeuner, comme d’habitude : la viennoiserie qui accompagne le croissant change chaque jour et tout est délicieux.
Mon programme de la matinée ? Le Grand Marché, que je ne connais pas encore.
Stéphane, l’employé de l’hôtel, me prévient toutefois que le lieu est loin de posséder le charme de l’ancien Marché du Vieux-Port : je verrai bien…
Je me dirige donc vers la place d’Youville pour prendre le bus au même endroit que d’habitude. Le n° 3 aujourd’hui : il ne passe que toutes les 30 minutes et j’espère que je ne vais pas attendre trop longtemps…
Non, j’ai de la chance : il arrive très vite.
Ensuite, même si le trajet n’est pas long, je trouve le moyen de manquer l’arrêt, pourtant appelé « Grand Marché ».
En fait, comme il n’y a pas grand chose autour, j’ai cru que le bus avait simplement stoppé à cause d’un feu rouge : il faut dire que j’ai l’impression d’être au milieu de nulle part…
Tant pis ! Je descends à l’arrêt suivant, qui n’est qu’à quelques mètres.
Je rebrousse chemin, j’aperçois heureusement une flèche « Grand Marché » qui me guide vers un grand bâtiment brun en retrait de la route et j’entre.
Eh bien ! Stéphane avait raison : c’est le désert ! Aucune activité, aucune animation : rien à voir avec l’ancien Marché du Vieux-Port !
Nous sommes au milieu de la matinée et il n’y a presque aucun client…
Je fais un tour rapide mais je n’ai envie ni de m’attarder, ni de prendre des photos, ni d’acheter quoi que ce soit…
Je repars donc vers la route : la bonne nouvelle, c’est que je vois tout de suite arriver le bus n°3 qui me ramène en ville.
Bref, un tour pour rien, mais la journée est loin d’être finie…
Je décide de descendre du bus près de la Colline parlementaire, pour aller visiter le Parlement : ma dernière visite datait de 2016.
L’Hôtel du Parlement, siège de l’Assemblée nationale du Québec, est un vaste édifice construit à la fin du XIXe siècle, avec un décor Second Empire. Son architecture est inspirée par celle du Palais du Louvre, avec des bâtiments entourant une cour carrée.
Les plans ont été conçus par Eugène-Étienne Taché, qui serait aussi l’auteur de la devise de la province : « Je me souviens ».
Aujourd’hui, l’extérieur a pris ses couleurs d’automne …
… et d’Halloween : oui, même au Parlement !
En m’approchant, je remarque tout de suite qu’un pavillon moderne a été ajouté pour l’accueil du public : c’est nouveau.
J’entre, je me présente à un guichet : il y a de la place pour la visite guidée (gratuite) qui commence en français dans dix minutes.
Après vérification de mon identité, j’obtiens mon laisser-passer, je franchis les contrôles de sécurité (comme à l’aéroport) et, par une pente qui descend peu à peu, je me dirige vers l’agora, où se trouve le lieu de départ des visites guidées.
Tout est neuf, tout est blanc !
Rien à voir avec la salle d’attente « à l’ancienne » dont je me souvenais !
Le groupe auquel je me joins comporte une dizaine de personnes (Québécois, Belges et Français) et la guide, une jeune femme prénommée Marie-France, ne tarde pas à arriver.
Il nous faut remonter quatre étages pour parvenir au rez-de-chaussée : au moins, auparavant, on y accédait directement par l’entrée principale. Il est vrai que j’aurais pu prendre l’ascenseur…
Le hall comporte les blasons de France, d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande. Voici par exemple le lys de France !
Nous montons ensuite un étage supplémentaire : le palier intermédiaire est décoré de vitraux représentant le départ de Normandie de Samuel de Champlain et (sur la photo) son arrivée en Amérique.
En haut, j’avais visité la dernière fois la salle de l’Assemblée nationale (le Salon bleu). Cette année, elle est fermée pour rénovation : ma photo date donc de 2016.
La majorité siège toujours à droite, l’opposition à gauche et les invités dans les tribunes, face à leur parti.
Pendant la fermeture de leur salle habituelle, les 125 députés se réunissent dans le Salon rouge, ancienne salle du Conseil législatif (qui n’existe plus depuis 1968).
Les élus sont actuellement en séance (une séance d’interpellation au gouvernement sur des questions d’éducation), mais nous pouvons entrer et nous asseoir dans les tribunes du public, à condition de rester silencieux et de ne pas prendre de photos.
Nous avons toutefois de la chance : la séance se termine (c’est l’heure du repas, sans doute !), et les photos et les explications sont désormais possibles.
Ensuite, nous redescendons les quatre étages et Marie-France emmène ceux qui le désirent vers la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, ouverte aux résidents de la ville.
J’y vais bien sûr : un étage de plus !
Un superbe ensemble Art nouveau, dans lequel je serais bien restée plus longtemps pour mieux regarder les ouvrages dans les rayons …
Mais pour Marie-France, il est temps d’aller manger avant ses visites de l’après-midi et, pour nous, de rejoindre la sortie.
Je m’arrête d’abord à la boutique pour m’acheter un cahier avec l’inscription « Assemblée nationale du Québec ». Bleu, comme le drapeau de la province…
Et puis, j’adore les cahiers…
Et maintenant ? Pour moi aussi, il est largement l’heure du dîner.
Je quitte donc le bâtiment pour me diriger vers la rue Saint-Jean : ma première idée était d’aller chez Paillard, dont j’étais une habituée lors de mes précédents voyages, mais je crois que j’en ai assez des sandwichs.
Je vais donc m’installer dans une crêperie, Au petit coin breton, qu’Hélène (Risiol) m’avait fait découvrir lors de notre première rencontre.
Une excellente crêpe pomme-fromage, une salade, un expresso, une table près de la fenêtre, un bon accueil : tout cela pour 37 dollars, en comptant les taxes et le service. Il me semble que les prix ont bien augmenté…
En tout cas, je crois que je ne vais pas résister à une crème molle chez Chocolats favoris, juste à côté. Ici au moins, c’est encore la saison…
Petite glace à la vanille, avec enrobage de chocolat : c’est trop bon !
Une promenade digestive peut-être ? Je me dirige vers la rue des Remparts, pour voir si sa pente est moins raide que celle de la côte du Palais pour descendre demain vers la gare des autobus.
C’est le cas au début, mais cela se gâte ensuite !
Mais au moins, je peux profiter d’une belle vue sur les quais, le fleuve et les immenses silos de la Bunge.
Une fois dans la Basse-Ville, je gagne la rue du Petit-Champlain, où je déambule longuement dans les boutiques, avant d’aller prendre le funiculaire pour remonter vers la Haute-Ville.
5 dollars, et me voici revenue sur la terrasse Dufferin.
Un petit tour, tout près, dans le parc Montmorency, qui offre une perspective automnale sur le Château Frontenac.
Et je termine l’après-midi en m’asseyant tranquillement sur un banc de la terrasse, face à la ville de Levis qui s’étend de l’autre côté du fleuve Saint-Laurent.
J’en profite même pour compléter mon carnet de voyage, avant de regagner l’hôtel.
Demain, c’est le départ pour Trois-Rivières.
À suivre...
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Mer 27 Nov 2024 - 23:26
@Eleni13
Bonsoir Hélène,
Mais, je n'ai pas eu l'idée d'y entrer, je ne savais pas que l'on pouvait le visiter.
Je te remercie de nous avoir ouvert les portes du Parlement
A bientôt !
Christine
Bonsoir Hélène,
Notre hôtel était à moins de 5 minutes à pied de l'Hôtel du Parlement. Nous avons admiré ce monument en journée, et à la tombée de la nuit, ainsi que les statues en bronze à l'extérieur.L’Hôtel du Parlement, siège de l’Assemblée nationale du Québec, est un vaste édifice construit à la fin du XIXe siècle, avec un décor Second Empire. Son architecture est inspirée par celle du Palais du Louvre, avec des bâtiments entourant une cour carrée.
...
J’entre, je me présente à un guichet : il y a de la place pour la visite guidée (gratuite) qui commence en français dans dix minutes.
Mais, je n'ai pas eu l'idée d'y entrer, je ne savais pas que l'on pouvait le visiter.
Je te remercie de nous avoir ouvert les portes du Parlement
A bientôt !
Christine
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 28 Nov 2024 - 0:05
@Hiacinthe
Bonsoir Christine,
Si tu as l'occasion de revenir à Québec, la visite du Parlement est très intéressante. Et tu pourras en profiter pour aller faire un tour au Trait-Carré de Charlesbourg...
À bientôt!
Bonsoir Christine,
Si tu as l'occasion de revenir à Québec, la visite du Parlement est très intéressante. Et tu pourras en profiter pour aller faire un tour au Trait-Carré de Charlesbourg...
À bientôt!
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 28 Nov 2024 - 11:58
Lors de notre 2ème séjour à Québec, le propriétaire du gite nous avait recommandé la visite du parlement du Québec.
Au controle des sacs, mon mari s'était fait confisqué le couteau qu'il avait dans son sac à dos utile pour les pic nics. Nous l'avions récupéré en sortant.
J'avais beaucoup aimé les vitraux, nous avions pu visiter les 2 salles du conseil mis on n'avait pas vu la bibliothèque
Devant le Parlement se trouve la fontaine de Tourny. La ville de Bordeaux possédait 2 fontaines de ce type. Elles ont été vendues en 1961 car chères à entretenir.
Une a été rachetée par un homme d'affaires du Québec qui l'a offerte à la ville de Québec pour le 400ème anniversaire de la ville en 2008
Au controle des sacs, mon mari s'était fait confisqué le couteau qu'il avait dans son sac à dos utile pour les pic nics. Nous l'avions récupéré en sortant.
J'avais beaucoup aimé les vitraux, nous avions pu visiter les 2 salles du conseil mis on n'avait pas vu la bibliothèque
Devant le Parlement se trouve la fontaine de Tourny. La ville de Bordeaux possédait 2 fontaines de ce type. Elles ont été vendues en 1961 car chères à entretenir.
Une a été rachetée par un homme d'affaires du Québec qui l'a offerte à la ville de Québec pour le 400ème anniversaire de la ville en 2008
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Jeu 28 Nov 2024 - 13:08
@Michele33
J'avais parlé de la fontaine de Tourny dans un de mes précédents carnets (avec une photo) ... mais je ne sais plus lequel!
J'avais parlé de la fontaine de Tourny dans un de mes précédents carnets (avec une photo) ... mais je ne sais plus lequel!
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Ven 29 Nov 2024 - 18:21
J9- Samedi 5 octobre : de Québec à Trois-Rivières
Matinée pluvieuse ! Finalement, j’ai eu de la chance : c’est seulement le jour de mon départ que le temps se gâte.
Heureusement, d’après la météo, il devrait faire beau aujourd’hui à Trois-Rivières.
Après le petit déjeuner, je prends donc le temps de faire mes bagages et de bouquiner tranquillement jusqu’à l’heure du check-out.
C’est en taxi que je descends ensuite jusqu’à la gare des autobus (pour 12 dollars environ) : mes genoux n’ont aucune envie d’affronter la pente raide de la côte du Palais, d’autant plus que la pluie a dû la rendre glissante…
En tout cas, c’est le moment de dresser le bilan de mon séjour à Québec.
Un séjour que j’ai adoré ! Un bel hôtel, une chambre décorée avec raffinement, un personnel accueillant et attentionné, et surtout une ville qui a toujours autant de charme sous le ciel bleu (sauf aujourd’hui !) et les couleurs de l’automne.
Bref, j’ai bien fait de revenir !
Et en plus, j’ai même pu sortir du Vieux-Québec : l’or des feuillages au parc de la Chute-Montmorency était un véritable enchantement …
Un petit sandwich au buffet de la gare et, à 13 heures, mon bus part en direction de Trois-Rivières.
Je n’ai même pas eu à payer mon voyage : comme pour le trajet Montréal-Québec, les points accumulés sur mon compte Orléans Express m’ont permis de bénéficier d’un billet gratuit, que j’ai réservé avant de quitter la France.
Je m’installe à l’avant du bus pour profiter du paysage : un festival de couleurs de l’autre côté de la route, tout en rouge, orange et doré. Malheureusement, il est difficile de prendre des photos…
Un peu avant 15 heures, j’arrive à destination, au Terminus Orléans Express qui, pour une fois, est en plein centre-ville : j’avais vérifié avant…
Mon hôtel, le Oui GO, n’est qu’à quelques minutes à pied, rue Notre-Dame Centre.
La directrice est très accueillante et ma chambre, la « régulière », c’est-à-dire la plus petite, est … plutôt grande, claire, avec une vue dégagée.
Je m’installe rapidement puis, munie du plan fourni par la maison, je pars pour une première exploration de Trois-Rivières.
Au fait, pourquoi ai-je décidé d’aller à Trois-Rivières ? Comme je l’ai dit dans le prologue, je voulais faire un voyage reposant. Or la ville, que je ne connaissais pas encore, est facilement accessible en transports en commun, à mi-chemin entre Québec et Montréal.
Quant aux dates, je les ai choisies parce que se tient en ce moment le quarantième Festival international de poésie de Trois-Rivières, désignée comme « capitale mondiale de la poésie » par Félix Leclerc en 1985.
Deuxième ville de la Nouvelle-France, elle fut fondée en 1634 par le sieur de Laviolette.
Située en Mauricie, sur la rive nord du Saint-Laurent, elle doit son nom au fait qu’elle se trouve au confluent du fleuve et de la rivière Saint-Maurice, qui se divise en trois embranchements à son embouchure.
D’abord poste de traite des fourrures avant de se transformer en cité industrielle, avec l’inauguration en 1730 des Forges du Saint-Maurice, elle devint même pendant quelque temps la capitale mondiale du papier.
Pour ma part, je suis les conseils de la directrice de l’hôtel et je me dirige vers la rue des Ursulines, seule artère du Vieux-Trois-Rivières à avoir échappé à l’incendie qui détruisit une bonne partie de la ville en 1908.
De belles maisons.
Comme prévu, il fait un temps magnifique !
L’église St. James, chapelle de l’ancien couvent des Récollets, devenue une église anglicane à la suite du décès du dernier moine de la communauté en 1776.
Les bâtiments datent du XVIIIe siècle, avec quelques modifications ajoutées en 1823.
Ils sont aujourd’hui utilisés comme … théâtre de marionnettes !
J’arrive au monastère des Ursulines, fondé en 1699.
Quelques années plus tard, les sœurs ouvrirent également un hôpital, l’Hôtel-Dieu de Trois-Rivières, qui demeura en activité jusqu’en 1886, avant d’être transformé en musée en 1984 : j’essaierai d’aller le visiter demain.
La chapelle, elle, fut construite en 1715, puis rebâtie et rénovée plusieurs fois : c’est en 1897 qu’elle fut coiffée d’un dôme.
J’adore ce dôme !
Juste à côté, voici le collège Marie-de-l’Incarnation, la plus ancienne institution scolaire de la ville, autrefois fondée par les Ursulines.
Pas de doute : c’est l’automne !
En face de la chapelle, le Jardin des Ursulines, ancien jardin du monastère, dont la traversée permet de gagner les abords du fleuve.
Je rejoins donc la Promenade du Parc portuaire, pour marcher le long du Saint-Laurent.
Je déambule ensuite un peu au hasard, je fais un tour dans la rue des Forges (où se trouvent la plupart des restaurants), j’achète une « pizza » (qui ressemble plutôt à un naan) garnie de brie, de roquette et de canneberges.
Il ne me reste qu’à rentrer la déguster dans ma chambre, tout en sirotant une tisane aux bleuets et en réfléchissant à mon programme de demain.
Je sais déjà qu’il commencera par un petit déjeuner au Gaufré 1908, le restaurant de l’hôtel, dans lequel j’ai réservé une place.
À suivre...
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Re: Carnet de voyage: promenades automnales au Québec
Dim 1 Déc 2024 - 14:27
J10- Dimanche 6 octobre (1ère partie) : une matinée brumeuse à Trois-Rivières
Comme prévu, je commence ma journée par un petit déjeuner au Gaufré 1908. Pourquoi ce nom ? Parce qu’il fut l’un des premiers édifices reconstruits après l’incendie de 1908.
En tout cas, j’ai bien fait de réserver : il y a du monde, et surtout, c’est vraiment très bon !
Mon choix de menu ? La gaufre aux petits fruits (framboises, fraises, bleuets) et à la confiture, arrosée de sirop d’érable…
C’est ensuite sous un ciel blanc et brumeux que je quitte l’hôtel pour continuer ma découverte de Trois-Rivières.
Première étape : le Manoir Boucher-de-Niverville, au début de la rue Bonaventure.
Ce bâtiment, échappé miraculeusement au brasier de 1908, constitue un exemple unique d’architecture du XVIIe siècle.
Construit en 1668 pour le gouverneur Jacques Leneuf de La Poterie, il fut modifié et allongé en 1729 par son nouveau propriétaire, François Chastelain.
En 1761, Joseph-Claude Boucher de Niverville hérita de la maison qui porte aujourd’hui son nom… et que je trouve très belle !
En principe, elle abrite un musée, mais il est visiblement fermé. Tant pis !
Je continue à remonter la rue, où les érables sont en plein rougeoiement.
Et j’arrive à la cathédrale de l’Assomption, érigée entre 1854 et 1858, dans un style néogothique.
Les vitraux ont été réalisés par Guido Nincheri entre 1925 et 1937.
De l’autre côté de la rue, s’étend le parc Champlain, où une « corde à poèmes » est accrochée pendant toute la durée du Festival international de poésie, du 4 au 13 octobre.
De nombreux poèmes d’enfants, d’après ce que j’ai vu.
Je tourne à droite, rue Royale, puis à gauche dans la rue Laviolette.
Mon but ? Le Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières, fondé en 1860.
Détruit en 1829 par un incendie qui n’épargna que la chapelle, il fut alors reconstruit, et la chapelle intégrée au nouveau bâtiment.
On y trouve un musée de peintures et d’art sacré, le Musée Pierre-Boucher (fermé).
Sur la façade, des poèmes…
En effet, un circuit pédestre, baptisé la « promenade de la poésie », permet depuis octobre 2009 de découvrir en centre-ville 400 plaques reproduisant des extraits de poèmes. J’ai hâte de voir les autres…
À suivre...
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