CHILI, ARGENTINE : LE GRAND PERIPLE

Âmes sensibles s'abstenir...

J'ai le vertige rien que de regarder la photo de la route,

Quebradas de Las Conchas

Superbes les rochers. On se croirait au Far West,

La route monte régulièrement traversée par endroit par des bancs de sable déposés par les orages.

 J'en prends plein les mirettes. Je m'arrête une première fois à "l'El anfiteatro", puis ensuite à "La Garganta Del Diablo".

Là je rencontre quelques touristes, les premiers depuis plusieurs jours.









Le temps passe et le soleil est méchant, je fais demi-tour et repars vers Cafayate.








  Retour à Cafayate.


 Vingt kms plus au sud j'entre, après la province de Jujuy, de Salta et un bout de celle de Tucumàn, dans celle de Catamarca. 

  A l'ouest l'horizon est barré par les sommets enneigés de la sierra de Quilmes. Au fil des kms un petit parfum de pampa se

précise.







                            "Un petit air de pampa".



              Et les "Gauchos" qui vont avec.


     Je sais qu'à Hualfin il y a une station service, je prends une route en gravier sur la gauche qui mène au village.

Puis je reviens et reprends vers le sud, toujours sur la 40. Je passe le carrefour de la 43 sur ma droite. Ceux qui viennent

de Tolar Grande via Antofagasta de la Sierra débouchent ici.

  Encore une soixantaine de kms et j'arrive à Belèn. Je trouve facilement mon hôtel, c'est un peu plus "classe" que d'habitude.

  Belle chambre, belle salle de bain et bon resto, tout baigne.





     La déco originale dans la salle de bain.

@mjp 

Je pense aussi aux alentours de Belchite , la réserve  ornithologique du planeton . 

@ titoualsace 

Les bras m’en tombent , quels paysages ….et de plus apparemment un bon hébergement . 
Est ce que tu as mangé de la viande grillée ?

Je ne connais pas cet endroit qui a l'air bien intéressant à découvrir.
C'est vrai qu'on trouve parfois dans nos contrées quelques paysages similaires à ceux d'Amérique mais on retrouve très rarement la sensation d'immensité que l'on peut ressentir dans les paysages argentins ou boliviens

C’est vrai que la sensation d’immensité n’est pas la même .
Mais il m’arrive lorsque j’ai envie de voir ce genre  de paysage d’y aller sur un week end en voiture . Plus ou moins 300 kms de la frontière et quand tu habite en Gironde c’est rapide .

mjp : Niveau immensité au Nevada la route 50 d'Est en Ouest et la 6 Nord-Est/Sud-ouest,

c'est pas mal non plus, surtout la 6 avec Tonopah à mi-chemin.

Hannah : Concernant la viande grillée, en cinq semaines oui bien-sûr.

Concernant la 6 au Nevada, il n'y a pas de carburant sur 170 kms avant Tonopah en venant du nord.

A méditer avant de partir.

01/12 :  Après un bon petit-déjeuner je sors charger la voiture. La météo est mi-figue mi-raisin. Aujourd'hui j'ai prévu ce que

j'appelle une étape de transition. Profiter de l'immensité et du bon état de la route pour faire beaucoup de kms.

 Plus j'avance plus le ciel est sombre à l'horizon, mais pas de pluie, juste le vent et la route humide par endroit. Après Cerro Negro

j'entre dans la province de La Rioja. Puis tout à coup, juste à l'entrée d'un bourg, un vrai déluge qui s'arrêtera aussi vite qu'il est

arrivé. Finalement le ciel se dégage partiellement.



  Le ciel menacant, impressionnant dans ces immensités.





  Les heures passent, je m'arrête à Nonogasta pour compléter le plein. La 40 s'oriente vers l'ouest, je monte la Cuesta Miranda qui

apparemment a bien été refaite. A cause de la météo j'entre dans les nuages et je ne peux pas profiter des paysages dont j'avais vu

des photos magnifiques.

 A Guandacol la route repart vers le sud et j'entre dans la province de San Juan.



   Je passe la Quebrada de Jàchal pas loin de Huaco, là aussi les paysages supposés superbes sont masqués par les nuages

et le ciel gris, décidément ce n'est pas le bon jour.

 Beaucoup plus loin les traces d'un orage récent sont visibles, l'eau a déferlé et apporté cailloux et sable sur la route. Une zone

d'environ 15 kms a été touchée.









        Chaque partie en creux de la route est concernée, le nombre est impressionnant, ces 15 kms paraissent très long.

  A la hauteur de Talacasto je quitte la 40 et je prends la 436 à droite puis, plus loin, la 149 direction Calingasta.

  La route monte et franchit une petite chaîne de montagnes. 



A Calingasta la route se sépare en deux puis converge à nouveau plus loin. Je reste sur le côté gauche du rio.

  Il y a des zones de travaux et le flanc de montagne n'est vraiment pas stable, j'essaie de penser à autre chose...





  En tout cas le soleil est revenu, la température remonte en flèche et la poussière, avec le vent, devient omniprésente.

  Toujours plein sud direction Barreal.

La route devient plus sauvage et l'environnement est grandiose, le soleil est plus bas et la lumière magnifique. Personne,

  l'impression à nouveau d'être seul au monde. Le vent, violent, soulève des tourbillons de sable qui, par moment réduisent

la visibilité. J'entre dans la province de Mendoza.







 Toujours personne, soudain la route n'est plus goudronnée, cela va durer longtemps puis je retrouve l'asphalte.

 


        Je sais que mon logement est 14 kms avant Uspallata en pleine nature, l'adresse : route 149... Pas vraiment précis.

 Je ne trouve pas et je suis certain d'être allé trop loin, demi-tour et je vois une vieille dame qui marche le long de la route.

Je lui donne le nom : "Pukarainca", ma prononciation laisse à désirer.

Je comprends que ce sera plus loin sur ma droite. Je lui fais signe de monter de façon à la rapprocher un peu de son but,

mais elle refuse. La plaque chilienne peut-être ? Ou méfiance vis à vis d'un étranger, va savoir.

  Je finis par trouver, c'est bien à droite à l'écart de la route, ça à l'air sympa, en tout cas c'est très coloré. 





  L'intérieur est bien arrangé et décoré. La dame m'accueille avec un beau sourire. C'est elle qui, plus tard, préparera le dîner.

 Je fais le tour du propriétaire, l'extérieur mériterait d'être quelque peu aménagé. Le repas est très bon et je suis encore une fois seul.








  Plus tard en allant à ma chambre je croise les doigts pour que, demain, la météo soit belle sur les Andes.         A demain donc !

Totalement addictif ton carnet .

Les paysages sont magnifiques même si la météo est capricieuse.  Ca me donne un avant goût. merci.

02/12 :  Ce matin je ne prendrai pas de petit-déjeuner, apparemment ce n'est pas possible avant 09h30. Tant pis, même

si il est compris dans le prix je préfère partir tôt et profiter de ma journée. Une voiture arrive, c'est le patron et mari de la dame.

 Je comprends qu'il me parle du petit-déjeuner et qu'il s'excuse, c'est bien mais ça ne change rien.

  Le ciel hésite, il y a encore pas mal de nuages mais on sent que le soleil va percer. Je reprends ma route (la 149) et 14 kms

plus loin je m'arrête à Uspallata pour faire le plein. J'en profite pour prendre un bon café accompagné de quelques pâtisseries.

  Je m'engage sur la route 7 qui suit le Rio Mendoza et grimpe vers le parc régional de l'Aconcagua puis la frontière chilienne.

  Déjà avant Uspallata le soleil avait fait son apparition et maintenant, face à moi, la Cordillière des Andes est sublimée par

  une superbe lumière.





   Sur ma droite en descendant vers Uspallata : la Cordillera Del Tigre.





            Plein ouest sur la route 7.







      Ci-dessus l'ancien tracé de la route bien visible sur la gauche.

      Ci-dessous un des anciens tunnels maintenant abandonnés.





    Je vais directement au parc régional de l'Aconcagua tant que la météo est bonne. Je règle l'entrée, une piste mène à un

parking. J'enfile mon anorak car le vent est froid. Pour me protéger du soleil je mets un bonnet, je préfèrerais mon chapeau

qui protège le visage, mais le vent est trop violent. J'emprunte le sentier ouvert au public, mais il n'y a personne.





J'arrive au point de vue, le sommet de la montagne est dans les nuages, donc patience, je m'installe dans l'herbe et je

photographie ce qui m'entoure. Le panorama est fabuleux, je me remplis les poumons de cet air très frais mais si pur et si léger.





  J'entends soudain un bourdonnement et un hélicoptère apparaît, il passe proche de moi. Plus tard j'apprendrai qu'ils font des

navettes, pour ceux qui ont les moyens, pour ravitailler des groupes d'alpinistes.









   Un passereau que je ne connais pas.










     Plus d'une heure est passée et, enfin, ma patience a payé. L'Aconcagua, 6962m, apparaît, majestueux, le plus haut sommet

du continent américain. La cime est encore légèrement accrochée mais ce ne sera sûrement pas mieux. Extraordinaire !



                       L'ACONCAGUA, 6962m.  Pour moi un grand moment.

  Tout en continuant de contempler ce spectacle qui domine tout, je reprends ma randonnée. J'atteins bientôt la laguna de Horcones.

L'eau est transparente. Je suis à environ 2950m d'altitude, 4000m plus bas que ce sommet à l'horizon.

on se croirait dans un road movie !

et j'avoue qu'on a un peu peur pour toi dans ces paysages grandioses et inquiétants...

   Au bout du chemin se trouve un petit pont suspendu. Même si ce n'est pas barré il est officiellement interdit d'aller au-delà

sans autorisation. C'est réservé à ceux qui partent en expédition. Je pourrai continuer un peu, mais à quoi bon. J'en ai déjà plein

les yeux, et tout a une fin.





  Je rencontre un couple de français, nous discutons et retournons ensembles sur nos pas. Ils voyagent seuls en utilisant

les bus locaux comme moyen de transport.



  Au loin ce rocher, gros comme une maison, "Tombera, tombera pas" ? Au printemps prochain sans doute.

  Nous croisons un groupe de mulets transportant du matériel probablement destiné à un camp de base. J'en avais vu, plus

tôt, descendre à vide.






       Nous arrivons au parking, le couple me souhaite bonne chance et je leur retourne la politesse.

  Je reviens sur la route 7 et redescends vers l'Est. ( Pour info si cela vous intéresse, plus haut sur la route on peut accéder au

  "Cristo Redentor"). Je m'arrête, une gare désafectée est à l'écart de la route.



  A peine reparti je tombe sur une voiture de police et un gars au milieu de la route qui me fait signe de m'arrêter. Ce doit

être le contrôle n° 30 environ depuis que je suis en Argentine, c'est pire qu'au Chili. D'ailleurs ma plaque chilienne y est pour

beaucoup. Il pense que j'arrive directement du Chili. Je lui explique la réalité, je dois avoir l'air sincère et convaincant car il me

rend mes papiers, me salue, et me fait signe de passer. Le passeport français ça aide un peu quand même.

        J'arrive au site du "Puente Del Inca". C'est une curiosité, les couleurs sont sympas, mais pas de quoi y passer une heure.

C'est, bien-sûr, un avis très personnel.







    Et c'est reparti, "on the road again", retour vers Uspallata puis plus loin la 40, direction sud et Tunuyan où je passerai la nuit.



    Arrivé à Tunuyan je galère pour trouver l'adresse supposée être sur la droite de la route principale. Je cherche, je tourne

en rond, je demande plusieurs fois, NADA !

 Je m'arrête une fois de plus près d'un groupe, là, coup de bol, l'un d'entre eux connaît. Le type est sympa et chaleureux, il

parle plutôt bien l'anglais et me dit de le suivre. Il prend sa voiture et nous voilà partis. Arrivé je le remercie et je comprends

qu'il est prêtre. En fait il y a un portail d'accès, bien caché par des arbres, qui donne dans une grande propriété. De plus c'est 

à gauche de la route et non à droite.

  J'entre et je me gare près d'une bâtisse abritant un bureau d'accueil. Tout est ok et on m'indique mon habitation. Je remonte en

voiture et, par des allées, je trouve mon logement. Je suis surpris, c'est impressionnant pour le prix. Cela mériterait d'y passer une

semaine. C'est entièrement équipé.












      La soirée arrive et je reprends la voiture pour aller dîner en ville. J'arrive à faire un créneau périlleux dans le trafic, la route

est barrée, je continue à pied et je m'aperçois que la raison en est un défilé coloré avec fanfare qui occupe toute la rue.

 Là je regrette d'avoir laissé mon appareil dans la chambre, Oh well...

  Puis je trouve un petit resto simple et agréable, c'est bon et je passe un bon moment.

 Au retour, il fait nuit, et je roule au pas en approchant du fameux portail, malgré cela je manque de le rater à nouveau !

      Je suis crevé, demain sera un autre jour.                             A la prochaine !

Le pont de l’Inca me plaît bien .
En général ces résidus provoqués par l’eau chaude et le soufre  sont superbes .
L’hébergement est top . D’ailleurs je souhaitais te demander comment tu faisait tes recherches . Une idée de prix pour ce genre de « petite maison dans la prairie » ?

Hannah : Le Puente del Inca est une arche naturelle qui, je suppose, servait de pont sur la rivière

Las Cuevas. Apparemment il y a effectivement des sources chaudes à proximité.

   Le logement c'était par Booking. A l'époque (2018) c'était environ 56 euros petit-déjeuner compris.

La Puente del inca me fait penser aux travertins que l’on trouve dans certains coins d’Europe , certains font des ponts naturels .
C’est un prix correct par rapport à l’hébergement .

L'  Aconcagua est bien celui  qu on voit en Bolivie au niveau de la Laguna verde ou du Desert de Dali ?

Non chatounette, pas du tout, l'Aconcagua est à la hauteur de Mendoza à l'Est et de Valparaiso, Chili,

à l'ouest. Aides-toi d'une carte, c'est plus simple.

chatounette a écrit:. . . celui  qu on voit en Bolivie au niveau de la Laguna verde . . .

Celui dont tu parles c'est le LICANCABUR.

@Pifil  et Titoualsace
Merci Messieurs, mon cerveau s' embue, pourtant je n ai pas bu 

03/12 : Hier soir j'avais prévenu que je partirai assez tôt et on m'avait dit que les petits-déjeuners étaient apportés à l'heure

souhaitée, pour moi 07h30. Il est 08h00 et je me décide à charger la voiture, tant pis. Et tout à coup le plateau arrive, j'étais presque

parti. J'ai le visage bien rouge, surtout le nez, souvenir de l'Aconcagua hier et le manque de protection.

  Avant de quitter Tunuyan je m'arrête faire le plein et je remarque qu'à l'avant un pneu a perdu de l'air. J'inspecte les sculptures de près

 je recule légèrement, je revérifie, rien, ni clou ni caillou, mystère. Je vois un gonfleur mais ça ne marche pas. Un gars vient me voir et

après avoir joué un moment avec, le gonfleur accepte de fonctionner. Il faudra que je surveille cela de près.

Aujourd'hui c'est à nouveau une longue étape de "transition". La météo est bonne et je suis en pleine forme.

  Je suis toujours la 40, plein sud, et très vite je découvre l'immensité de la pampa, c'est vertigineux.



     "VERS L'INFINI ET AU-DELÀ"  (SIC).



   Après Chilecito je continue tout droit sur la 40, 103 kms jusqu'à El Sosneado. Si je prends à gauche sur la 143 jusqu'à San Rafael

puis la 144, la route est meilleure mais 247 kms, c'est beaucoup. Donc tout droit.

  Hypnotisé par cette pampa et perdu dans mes pensées je distingue à peine des panneaux sur ma gauche. Dix kms plus loin, gagné,

la route est complètement barrée par des travaux. Impossible de contourner même avec un 4x4. Un ouvrier, au loin, me fait signe de

faire demi-tour, que faire d'autre ?

 Donc retour sur 10 bornes, voilà les panneaux vaguement entrevus, une déviation par une piste qui file vers l'Est.

 Là je suis servi, je prends toute la mesure de cette immensité. Par endroit du gravier a été rajouté et étalé à la niveleuse.

Je rejoins une autre piste nord/sud. Pas d'indication, mais la logique dit de continuer plein sud, donc à droite.

  Par endroit je trouve du bétail en liberté sur la piste, c'est "open range".










  Je me trouve dans la "Pampa Del Diamante", plutôt pompeux !  

 Je roule, je roule et je finis par perdre complètement la notion du temps et de la distance, c'est comme dans un rêve dont

on n'a pas envie de sortir.

 Au bout d'environ 80 kms, peut-être plus, j'arrive au carrefour d'une route goudronnée. D'après ma carte, et même si je ne

sais pas où je me trouve exactement, je pense que c'est la 144. Donc à droite pour rejoindre El Sosneado. Là je retrouve la 40.

 Les heures et les kms défilent, les zones goudronnées et les zones gravier alternent fréquemment avec des passages très ètroits.

 Surprenant sur cet axe supposé "principal". 

  Je suis entré dans la province de Neuquen. Je m'arrête à Chos Malal pour faire le plein.









   L'heure tourne et les nuages s'amoncellent, mais pas de pluie en vue. Je dois passer la nuit à Zapala et j'y arriverai tard.

 Je m'arrête à Portada Covunco, 15/20 kms avant, pour manger dans un tout petit resto.

  Lorsque j'arrive à Zapala c'est le crépuscule. Je n'essaie pas de chercher, je vais au centre et je me gare devant une grande

pharmacie. J'entre pour me renseigner, je montre l'adresse mais personne ne connaît. Le patron arrive et me dessine un plan

pas vraiment très clair et je ne comprends pas ses explications. Il me fait signe d'attendre, il revient avec ses affaires et nous

sortons. Il fait nuit. Cet homme, très sympa, monte à côté de moi et c'est parti. Demi-tour dans le trafic et nous arrivons dans des rues

 non goudronnées et mal éclairées. Au bout d'un moment je réalise que, lui aussi, est perdu. Je lui montre le numéro de téléphone du

logement et il appelle. Palabre et nous repartons. Ce n'est plus très loin et j'aperçois une dame qui nous fait signe. Enfin arrivé.

 Maintenant, comment faire, ce monsieur est sûrement loin de chez lui. Je suis bien embarrassé. 

  Il me fait comprendre qu'il n'y a pas de soucis, je le remercie chaleureusement, il me salue et le voilà parti à pied seul dans le noir !

 J'espère qu'il ne rencontrera pas de problème sur son chemin.

  La dame m'offre un café. La chambre est simple mais propre, par contre la douche est glacée, pas d'eau chaude.

  Il faut que je dorme, la journée a été très longue.

                                                                                  A demain !

Toujours aussi passionnant , ça va crescendo ton récit 

Je me souviens dans un coin de montagne perdu en Albanie d’avoir cherché mon chemin et un brave homme est monté avec moi pour m’amener au petit village , il fallait  prendre une mauvaise piste . Il n’a pas voulu que je le raccompagne . Ça rassure toujours sur les bonnes rencontres en voyage .

Des routes et des pistes longues à l'infini pendant cette journée, puis pas d'eau chaude à l'arrivée : certains jours sont plus durs que d'autres.