Retour d’une croisière Celebrity vers l’Islande en juillet 2023

De retour à Cobh vers 18h, il n'est pas trop tard pour une balade dans cette jolie petite ville colorée, le bateau n’appareillera que ce soir qu'à 22h.




La côte est rude à gravir pour atteindre le point de vue sur les charmantes petites maisons colorées et la cathédrale. Arrivés au sommet de la côte, le résultat est nul. La vue n’est pas accessible, trop de murs trop hauts… Heureusement tout n'est pas perdu, la vue depuis le petit parc de la West View road, est une consolation.


À cette heure, la cathédrale Saint-Colman n'est pas beaucoup fréquentée, elle est belle fièrement dressée vers le ciel.



Construite entre 1868 et 1915 grâce aux dons d’irlandais émigrés aux États-Unis ou en Australie, elle est la plus haute construction de la ville et l’une des plus élevée d’Irlande. Son cloché culmine à près de 90 mètres soit 20m de plus que Notre-Dame de Paris.

Le port de Cobh est un des principaux ports irlandais pour les transatlantiques. Il a été le point de départ de centaines de milliers d’Irlandais qui émigrèrent entre 1848 et 1950. Il fut le point de départ des transatlantiques qui emmenaient les émigrés irlandais vers l’Amérique du Nord, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou encore l’Amérique du Sud.


Le Titanic y effectua sa dernière escale avant de traverser l’Atlantique, un musée lui est dédié.



Sur les quais se trouve une statue que j’aime beaucoup : Annie Moore et ses deux jeunes frères.


Annie Moore (1874-1924) était une jeune fille originaire du Comté de Cork qui désirait rejoindre ses parents installés à New-York. Accompagnée de ses deux jeunes frères, elle fut la première immigrante à rejoindre New-York en passant par Ellis Island.

Représentée avec ses frères dont l’un pointe du doigt l’horizon, elle symbolise tout l’espoir et l’histoire des anciens immigrants ayant quittés l’Irlande pour l’Amérique, suite à la Grande Famine qui décima L’Irlande entre 1845 et 1850. Arrivée en Amérique, elle épousa un boulanger et eut 11 enfants avant de mourir d’une crise cardiaque en 1924.

Le vent s'est levé et la fraîcheur est arrivée, il est temps de regagner le cocon douillet de notre navire pour une agréable soirée passée en bonne compagnie.

A cette même escale nous nous étions contenté de voir le petit mais intéressant musée consacré en effet au Titanic. Un agréable moment, puis nous avions été dans un pub irlandais où deux musiciens jouaient et chantaient des airs traditionnels. La prochaine fois pour changer nous irons à Cork, maintenant je sais où aller .

Coucou Catherine !

Toujours aussi passionnant ce CR illustré de tres belles photos. C'est que du bonheur !

Je ne sais pas si tu vas en parler, existe t'il toujours des coupons boissons "gratuits" le soir pour les membres Elite ? 
Etant donné que tout est en baisse et je serais pas surpris qu'ils enlèvent ce privilège.

Alfred

Bonjour Alfred,

Cet avantage existe toujours mais il n'est pas sous forme de coupons. Entre 17 et 19h tous les soirs et dans tous les bars du bateau une sélection assez large de boissons sont gratuites. Je crois que c'est un privilège auquel tiennent beaucoup les passagers Elite.

Samedi 15 juillet, dimanche 16 juillet, en mer
 
Deux jours de mer sont nécessaires pour rejoindre l’Islande. Le premier jour la mer s’est un peu creusée, le vent souffle et il ne fait pas bon rester dehors.
La journée passe doucement à ne strictement rien faire, si ce n'est lire, écrire, regarder l'horizon ou bavarder, une pleine journée de repos en résumé, comme on ne les vit que sur un bateau.
J’ai beaucoup aimé ces petits oiseaux en cage, au moins, ils ne sont pas privés de liberté.



À midi nous sommes invités à un apéritif réservé aux membres Elite. C'est un avantage fidélité.

Dans le passé c'était une véritable réception, festive et très généreuse (apéritifs, vins, nombreux toasts chauds et froids, variés et délicieux, un buffet de sushis et aussi d'autres plats, pour se terminer avec un stand de crêpes Suzette).

Cette belle réception s'est réduite comme peau de chagrin et se résume aujourd'hui à un apéritif rapide avec seulement deux toast par personne (en insistant, sinon c'était un seul) suivi de quelques bouchées sucrées (le sucre à l’apéro… ?). Le tout bâclé en quarante-cinq minute, voire une heure. L'ère est aux économies dans tous les domaines, et pourtant les prix des croisières n'ont cessé d'augmenter (en dehors des prix d’appel sur les bateaux géants qui font office de parcs d‘attractions).

Pour le deuxième jour de navigation la mer s'est apaisée, elle n'écrête plus, le ciel est toujours nuageux mais moins bouché.
En soirée nous assistons à une évacuation sanitaire en hélicoptère vers 23h. C'est toujours un spectacle pour les passagers, quand on a la chance de ne pas être la victime. A 23h le soleil n'est pas encore couché.

Lundi 17 juillet, Isafjordur
 
Le bateau arrive assez tardivement ce matin, à 10h, et le débarquement se fait en tenders. L'organisation est excellente, nous n'attendons pas une minute.
J'aurais aimé aller sur l'île de Vigur voir les colonies d'oiseaux mais cette escale a été décidé suite à une modification d'itinéraire, en remplacement d'une autre, si bien que quand j'ai voulu réserver cette excursion auprès d'un tour opérateur local (100€/pers), tout était complet. Avec Celebrity cette sortie coûtait plus de 250€/pers.

Le soleil amorce une petite percée juste avant notre arrivée. Il fait frais et sec, c'est très agréable. Des langues de brume décorent les montagnes tabulaires élevées tout autour du fjord et subliment le paysage.




Nous commençons notre journée par la visite de la petite, toute petite ville, d'Isafjordur.






C'est déjà la fin de la matinée, et pourtant, les rues sont désertes, il n'y a aucune vie, aucune animation, nous ne croisons personne.

Nous aurions aimé pouvoir déjeuner dans un restaurant qui propose de la cuisine locale ce midi, mais cela semble difficile, voire impossible à trouver, nous avons beau tourner et tourner encore… Rien. Le seul restaurant que nous trouvons est fermé.



Une bonne surprise vient d'une petite porte en bois, un peu triste, tannée pas les intempéries. Dessus il est inscrit WC. Et quand on ouvre, c'est presque comme dans un conte… L'intérieur est très lumineux, coloré, très propre et… chauffé !  Magnifique !

Nous abandonnons l'idée de trouver un restaurant et celle de manger ce midi. Nous partons en direction de la nature qui est partout autour de nous, nous mangerons plus tard.

J'avais imprimé un plan des randonnées, publié sur internet par la ville, mais une fois sur place il semble très fantaisiste, beaucoup des sentiers proposés ne figurent pas sur maps.me.
Nous partons vers la cascade de Bunarfoss qui curieusement n'est pas mentionnée sur ce fameux plan.

La marche le long de la route qui remonte le long du fjord n'est pas désagréable, une contre-allée est aménagée pour les piétons et les deux roues.



Les oiseaux sont nombreux et nous avons même droit à « l'amerrissage » d'un gros volatile à quelques mètres de nous, c'était tout simplement surprenant et très beau.



Dès que nous quittons le bord de la grande route, la balade devient bucolique, la verdure, le paysage environnant, les fleurs sauvages et le passage dans un sous-bois respirent la fraîcheur et nous enchantent, nous qui subissons la sécheresse au quotidien.

Au sortir du bois, la cascade apparaît.


Il ne reste qu'à gravir le sentier qui la longe et c'est un vrai plaisir, facile et amusant.




En prenant de la hauteur, le paysage est de plus en plus beau.




Nous prenons le temps de tout simplement profiter du moment et du lieu.

Sur le chemin du retour le soleil s’est levé. 








Cette fois la ville s’est réveillée, les magasins du centre sont ouverts, et une légère animation a réveillé les rues.


Le retour à bord se fait en chaloupes le bateau étant resté au milieu du fjord.



Et nous reprenons la mer.

Coucou Catherine !

Eh bien ! Celebrity n'est plus que c'était on dirait. Quel dommage !!!

Je me tâte encore à confirmer ma prochaine croisière avec eux dans les iles du Pacifique, car Royal à le même parcours qu'eux et pourquoi pas essayer RCCL ! Ma dernière croisière dans les Caraïbes (sur l'Oasis OTS) a été une vraie réussite.

Présent pour la suite.

Alfred

Bonjour Alfred,

Je ne sais pas quoi te répondre... Presque tout a baissé en qualité, mais ce n'est quand même pas encore la catastrophe, il y a de quoi passer une belle croisière avec un bel itinéraire, c'est juste moins bien... Mais mieux vaut ne pas partir avec trop d'illusions pour éviter les déceptions.

Ah ok je comprends mieux maintenant !

J'aime bien ta philosophie !

Mardi 18 juillet Reykjavik, péninsule de Reykjanes
 
Cette escale à Reykjavik dure deux jours, ou presque puisque nous ne repartons que demain en début d'après-midi. Le bateau passera la nuit à quai, ce qui offre quelques avantages.
Notre arrivée à Reykjavik, sous un ciel plutôt sombre.



Mais le temps change vite, et 40 minutes plus tard…


Nous sommes déjà venus à Reykjavik et comme nous connaissons déjà la ville et le fameux Cercle d’Or, nous avons choisi d’autres visites.

Les excursions vendues par le bateau sont très chères, le plus souvent proches ou bien supérieures à 200€ pour des sorties de 3 à 6 heures. Mais elles peuvent atteindre 400, 600€/pers, ou plus, selon les options choisies. C'est de la folie… (ou du génie, selon de quel côté on se place, j’ai bien compris… )

J'ai donc prévu, et réservé une voiture pour 24h, ce qui va nous permettre de faire deux excursions sur deux jours pour 267€, à deux, assurance tous risques, comprise.

J'ai réservé la voiture à partir de 11h chez Avis/Budget (c'est la même agence) qui dispose d'un bureau dans un centre commercial à moins de 2km de Skarfabakki Harbour où le Silhouette est à quai. À pied c'est rapide et facile. Nous arrivons en avance, mais pas de problème, la voiture nous est délivrée immédiatement.

Nous avons choisi de faire le tour de la péninsule de Reykjanes qui se situe au sud-ouest de la ville. Proche de Reykjavik, elle est facile d'accès, c'est une région volcanique, où l'on rencontre des paysages très divers, c’est une destination idéale quand on ne dispose que d'une journée.

La route est très belle pour sortir de Reykjavik. Rapidement nous pénétrons dans un environnement lunaire et sombre.



Mais si l’on tourne la tête, c’est magique, d’immenses étendues de lupins recouvrent le sol volcanique. Il est bien connu que les lupins aiment la terre acide, ici ils sont gâtés, et ils le montrent ! J’adore ces fleurs ! C’est magnifique !

Le lac de Kleifarvatn est le plus grand de la péninsule de Reykjanes ; il est aussi le plus profond du pays avec 97m. Il s’est établi dans un fossé d'effondrement formé entre des failles.



La terre a été martyrisée à cet endroit, face au lac on peut voir comme elle est torturée et plissée.


En continuant, quelques centaines de mètres plus loin, un promontoire offre de jolies vues sur le lac et de belles couleurs.

Quelques virages plus tard, toujours en longeant le lac nous arrivons au site de Seltún. Ce site à l'activité géothermique importante, présente de jolies et multiples couleurs de roche, des eaux et des boues bouillonnantes. Sur une petite surface, c'est un échantillon de ce que l’on peut voir à Yellowstone et un bel arrêt.







En bout des passerelles aménagées pour visiter le site, un sentier continue de monter et permet d’accéder à un point de vue pour admirer l'ensemble du site et de profiter du panorama sur la vallée.



Avec ce beau soleil les couleurs sont magnifiquement rendues. Le Green Lake justifie le nom qu'il porte, il est notre étape suivante.

Le lac Grænavatn (Green Lake), tient son nom de la ferme voisine et sa couleur provient des minéraux et des algues qui le composent en combinaison avec la lumière.





Nous voulions aller voir les Krísuvíkurberg Cliffs, des falaises où nichent de nombreux oiseaux, mais notre petite voiture de location a de toutes petites roues et sur une piste de gros cailloux avec un gué à passer… c'est un peu limite, nous renonçons à nous lancer dans l'aventure. Nous avons aussi renoncé à faire les trois kilomètres à pied car si le soleil brille, le vent souffle aussi, et assez fort.

Nous passons à proximité du volcan en éruption depuis une semaine, près du mont Litli Hrutur, sans nous y arrêter, il faudrait trop de temps. Des parkings ont été aménagés et nombreux sont les curieux qui s’y rendent.

Nous continuons en direction du Blue Lagoon. La côte que nous suivons est sauvage et toute effilée presque au même niveau que la mer. Toute de roches volcaniques, c’est encore le noir qui domine.
 
Le blue Lagon est un site touristique très connu, une station (et attraction) thermale où l’on vient prendre des bains d’eau chaude toute l’année.
Ce lac est totalement artificiel. Il apparaît en 1976 et il est au début considéré comme un problème écologique, si ce n’est un désastre écologique…

La petite histoire…

En 1976, la centrale électrique géothermale de Svartsengi qui profite de l’importante activité géothermique de cette zone située sur la ligne de séparation des plaques, envoie de l’eau dans un forage de 2000 mètres de profondeur pour la réchauffer à 240°C et la pressuriser à 12 bars, ce qui permet alors de produire de l’électricité et de chauffer des habitations.

Mais… Produisant un surplus d’eau chaude, la centrale la déverse dans une zone volcanique, ce qui crée petit à petit un lac de 200 mètres de longueur. L’eau est alors très riche en silice et en algues, d’où sa couleur laiteuse et bleutée. Sa température est de 30 à 39°C. L’autre propriété de la silice est d’imperméabiliser les sols. Il devient donc nécessaire de creuser de nouveaux bassins pour évacuer les surplus d’eau.

Le lac artificiel est au début considéré comme un problème écologique. Pourtant, 5 ans plus tard, un homme se baigne dans cette eau… 

Atteint de psoriasis, il cherche à se débarrasser de cette maladie et donc à se baigner dans les eaux remplies de la silice que produit la centrale géothermique. Il demande l’autorisation de se baigner et il va constater que l’eau et les algues de ce lieu le guérissent petit à petit. Enchanté par cette nouvelle, il va en parler...

Quelques années plus tard, des infrastructures publiques sont mises en place pour favoriser la baignade des personnes atteintes de maladies de peau et c’est le début de l’immense succès connu aujourd’hui.

Il est possible au Blu Lagoon de simplement faire une (courte) balade à pied entre différents petits lacs à la couleur surprenante sans entrer dans l'établissement commercial pour se baigner (après s'être fait plumer pour entrer dans l’eau). Quel contraste entre la roche noire et cette eau laiteuse bleue pâle.

C’est dans le village de Grindavik que nous arrivons affamés. Il est déjà 15h. Par chance le premier restaurant que nous rencontrons (Papa's Restaurant) propose "Probablement le meilleur fish and chips du monde", comme le dit la publicité sur la devanture.


Le temps est magnifique et la température très agréable, nous pouvons manger dehors au soleil. Effectivement ce fish and chips est le meilleur que nous n’ayons jamais mangé. Le cabillaud est magnifique, très frais, pas trop cuit, et l'enveloppe est croustillante, légère, et délicieuse.

A l’extrémité sud-ouest de la péninsule le phare de Reykjanes se trouve assez éloigné du rivage, bien visible, il est planté en haut d'un monticule et domine toute la côte sauvage et inhospitalière.


A cet endroit, le littoral est déchiqueté et des falaises noires se dressent fièrement au-dessus des flots.




De l’autre côté le rivage s’allonge et s’étend doucement jusque dans la mer.



De nombreux oiseaux nichent sur les parois abruptes des falaises. Dans les moindres anfractuosités de la roche se cache un nid. Le va et vient des volatiles dans le vent est un balai incessant plaisant à regarder.




Il est juste ahurissant de voir un jeune "qualificatif au choix", sous l'œil complaisant et complice de ses parents, s'amuser à poursuivre les oiseaux avec un drone rapide et bruyant.

Après cet arrêt rafraîchissant et vivifiant, le vent s’est levé, nous sommes un peu fatigués de rouler, nous décidons d'écourter notre tour, d'abandonner le parcours que nous avions prévu sur la côte nord de la péninsule, nous préférons rentrer.

Une fois la voiture stationnée sur le parking juste au pied du bateau, il nous reste du temps pour prendre le bus qui assure des allers et retours vers le centre de Reykjavik jusqu'à 22h.

La Harpa est un bâtiment qui renferme une salle de concert et des salles de conférences. Elle est située sur le vieux port de la ville. Sa structure métallique habillée de façades de verre en nids d’abeilles est belle à visiter, surtout sous le soleil. Mais elle est fermée, il est impossible d’accéder aux étages seul le hall du rez-de-chaussée est accessible.




Par cette belle journée douce et ensoleillée le centre de la ville est animé. Certaines terrasses de cafés semblent plus prisées que d’autres.






Après quelques pas dans les rues du centre-ville, entre les terrasses de cafés et les maisons colorées nous rentrons. Nous n’avons tout simplement pas le courage de marcher jusqu’à l’église de Hallgrímskirkja.

Enchanté de lire ton compte rendu, je n'ai jamais fait de croisière , pour celle-ci, j'embarque...

Merci pour ce message très sympathique. La croisière est un moyen de transport très confortable et sans fatigue pour les décalages horaires, avec un hôtel qui nous suit, après libre à chacun de faire ce qu'il aime de ses journées, et de ses soirées.

Coucou Catherine,
C’est vrai que c'est magnifique toutes ces étendues de lupins couleur lavande.
Il y a 4 ou 5 ans avec mon mari nous avions fait un séjour de 3 jours. Nous avions eu 24° et nous avions visité plusieurs sites par "get your guide", visites en anglais mais on nous donnait des tablettes pour suivre en français les explications du guide. Ces tours sont très bien organisés. C’est un pays qui cultive toutes leurs denrées alimentaires sous des serres chauffées par les eaux chaudes, la culture des bananes et des ananas ont toutefois été délaissée récemment .

Mercredi 19 juillet, Reykjavik, vallée de Reykjadalur
 
Nous devons rendre la voiture en fin de matinée à 11h. Pour avoir le temps de faire une balade il nous faut absolument partir tôt, ce qui n'est pas un problème puisque les jours sont très longs et les nuits presque inexistantes. Il ne fait jamais nuit noire.

Le bateau ayant passé la nuit à quai nous pouvons entrer et sortir à l'heure qui nous convient.

La cafétéria a ouvert à 5h ce matin.

Nous quittons le bateau à 6h15 après un bon petit déjeuner, la température extérieure est de 7°C. Juste ce qu'il nous faut pour oublier les températures excessives qui sévissent chez nous actuellement et profiter de la fraîcheur.

La vallée de Reykjadalur, légèrement au sud-est de Reykjavik, est facilement accessible en 50 minutes de route.

Dans cette vallée de Reykjadalur se trouve une petite randonnée, très belle parait-il, de 8km qui mène à des sources chaudes. Cette randonnée connue et réputée est aussi très fréquentée. En y allant tôt le matin nous espérons palier à cet inconvénient.

Et c’est gagné ! En arrivant à 7h30, le parking est vide.

Les islandais sont fiers de ne pas avoir de moustiques. A la place, et ce n’est pas beaucoup mieux, des multitudes de petits insectes volent en nuées et agacent fortement l'espèce humaine ; et eux, à 7h30 sont déjà là.