Namibie 2021: compte rendu...

Bon j'ai eu un peu trop de boulot ces derniers temps, allez je m'y remets...



23ème jour suite: Hallalai-Hallali

On essaie désespérément de retrouver le léopard du coté de l'immense troupeau vers lequel il semblait se diriger mais en vain.


Ce sont des girafes qui nous attendent ensuite mais le reste de la journée sera complétement improductif malgré les kilomètres parcourus.


Le soir nous effectuons notre premier nightdrive et notre premier drive tout court. Résultat: trois hyènes qui s'approchent beaucoup de la voiture comme si elles venaient chercher quelque chose, une genette, un éléphant. Par contre, nous ne sommes pas du tout convaincus par le système. On n'est pas bien pour prendre des photos, on ne reste pas comme on veut (on serait bien resté une heure de plus avec les hyènes et une autre heure avec la genette). Bref rien à faire, les trucs organisés ça nous convient pas, on a trop besoin de notre liberté... On est facilement contemplatif et les trucs chronométrés cela ne nous correspond pas du tout. Et pourtant on est resté une heure de plus que prévu (il faut dire qu'on a commencé par une panne de voiture).



Cela nous a d'ailleurs privé d'un léopard au point d'eau, ce qu'on apprend en le rejoignant après le nightdrive... Bon on ne va pas se plaindre, on a eu notre moment intense en fin de matinée. Et le point d'eau nous offrira des rhinocéros, un lièvre qui nous a bien plu car il nous semblait étonnant après avoir vu tous ces animaux exotiques et un bal de chouettes effraies.

24ème jour: Hallali-Namutoni

Dès le matin, on rencontre à nouveau un messager sagittaire. Ces oiseaux sont vraiment étonnants avec leur grande taille. Ils ne volent que rarement et peuvent parcourir 30 kms par jour avec leurs grandes pattes.


Dès le premier point d'eau, on tombe sur un couple de lions. Ils semblent tellement repus que j'ai l'impression que si une gazelle passait à 2 m elle en ressortirait indemne, la peau du ventre est bien, bien tendue... Ils sont vraiment très proches de la voiture et j'ai la fenêtre ouverte mais lorsque je croise le regard de la lionne, j'avoue avoir un petit frisson dans le dos. Ces animaux sont vraiment redoutables. J'ai de toutes façons toujours le doigt sur la commande de la vitre.


Ce couple sera nos derniers lions du séjour.


Après avoir passé un peu de temps avec un troupeau de bubales dont la tête nous amuse toujours, nous avons notre 2ème grande émotion. Une voiture est arrêtée sur la route. Nous comprenons rapidement pourquoi, une léoparde est allongée en train de manger un morceau de viande. On est super content, elle est sur le bord de la route, on peut difficilement être plus proche. Par contre un doute nous assaille. Quel est ce morceau de viande? Il n'y a pas de proie à coté. Je me rappelle les hyènes très proches de la voiture du drive hier soir. Je me rappelle avoir vu les mariolles trotteurs, you tubers en Afrique, trouver un léopard au même endroit. J'ai trouvé le ranger un peu narquois hier quand on racontait notre rencontre avec le léopard (bon lui il semblait vraiment en train de chasser). Est ce que certains rangers ne mettraient pas de la viande en bord de route pour les touristes? D'autres voyageurs nous raconteront avoir vu aussi un léopard en bord de route en train de manger un morceau de viande et un autre jour. Bizarre tout ça et un peu décevant...

Bon, on ne boude pas notre plaisir mais c'est une bonne piqure de rappel quand même. Malgré le territoire immense, tout cela est bien organisé pour les touristes que nous sommes, ce n'est pas un vrai espace sauvage. On se rappelle aussi ce qu'on a lu sur ce lieu. Au départ les colons ont expulsés les tribus qui vivaient là pour en faire un territoire de chasse. C'est devenu ensuite une réserve nationale, une des plus anciennes d'Afrique.
En attendant notre léoparde fait sa toilette comme un bon gros chat et tout ça à 1m50 de nous. Nous profitons de ce moment d'intimité avec ce qui est devenu notre animal préféré.


Puis nous poursuivons notre route et observons un koudou dans les acacias peu de temps après. Cela nous sidère toujours de voir des gazelles si proches des prédateurs.

Nous poursuivrons notre route vers Namutoni, vraisemblablement un des campsites les plus agréables avec beaucoup d'oiseaux mais aussi un des points d'eau le moins intéressant. En tout cas au moment où on y était.

Le soir nous observons quand même 2 éléphants et un magnifique grand duc.

Attila a écrit:Il y a énormément d'éléphants dans le parc de Chobe. 
Senyati est un camping près de Kasane qui possède un plan d eau où viennent les éléphants.
Il y a une cachette souterraine qui t amène au plus près du plan d eau au niveau des pieds des éléphants...

Le kruger possède également de très nombreux troupeaux ainsi qu'Imfolozi.

En Afrique du Sud comme au Botswana, il est possible de voir des éléphants toute l année. 

En Namibie,  c'est nettement plus saisonnier et ça dépend beaucoup des pluies. C'est pourquoi je n en ai pas vu là bas.

Peut être à cause des dernières bonnes saisons des
Pluies au Bots, en tout cas, les éléphants semblent avoir descendu vers le sud, nous en avons eu à 20 km au nord de Gabz, ils sont maintenant dans le Ckgr.
Aaah Etosha sans touriste...
Je me souviens, un Leopold qui avait décidé d aller boire à 10 am, c est tout juste qu il ai fallu appeler la police pour un constat tellement la 20 aîne de véhicules se comportait mal pour avoir la meilleure prise de vue..
Donc, ne pas oublier que ce voyage s est déroulé dans conditions exceptionnelle, bonne pioche, et une super chance, C était le moment, peut être ne vaut il pas y retourner ??

Attila a écrit:"Bref rien à faire, les trucs organisés ça nous convient pas, on a trop besoin de notre liberté... "


Comme je te comprends !

Les night drives organisés, puisque non autorisés en self drive, quoique tout le monde en fait quand pas de rangers.. Peuvent être très rewarding, mes meilleurs à Kafue, curieusement le plus mauvais au Kruger, ou ce n était pas le ranger qui tenait la flashlight, mais un touriste qui ne savait pas que ce sont les yeux qu il faut chercher.
On a quand même vu les small five...

Marifb a écrit:Le Botswana sera sans aucun doute notre prochaine destination africaine. Je note le lieu. Par contre au niveau éléphants, je ne saurais même pas dire combien on en a vu sachant qu'un jour deux troupes se sont rencontrées à un point d'eau et qu'on en a dénombré plus de 50 en tout. Et on en a vu tous les jours à Etosha. J'ai lu que la Namibie vend des éléphants d'Etosha car ils sont trop nombreux voir même qu'ils vont en abattre.

Le Bots a la plus grosse population d Afrique australe d ellies, on ne parle plus de 50 individus

Donc, ne pas oublier que ce voyage s est déroulé dans conditions exceptionnelle, bonne pioche, et une super chance, C était le moment, peut être ne vaut il pas y retourner ??

On en est parfaitement conscient. C'est pour cela que notre prochaine destination d’Afrique australe sera sans doute le Botswana en espérant que la fréquentation soit raisonnable.

Les night drives organisés, puisque non autorisés en self drive, quoique tout le monde en fait quand pas de rangers.. Peuvent être très rewarding, mes meilleurs à Kafue, curieusement le plus mauvais au Kruger, ou ce n était pas le ranger qui tenait la flashlight, mais un touriste qui ne savait pas que ce sont les yeux qu il faut chercher.
On a quand même vu les small five...


Non vraiment cela nous plait pas et je suis sure d'avoir moins d'émotion dans cette situation même devant une belles scène.

25ème jour: Namutoni-Namutoni

Ce matin nous avons un objectif c'est le guépard. On retrouve des suisses très sympas déjà rencontrés à Sossusvlei qui viennent d'arriver et ont vu une maman guéparde et son petit. On essaie d'aller dans le coin où il les ont vus, sans succès
Mais aujourd'hui, pas de félins. On pense en manquer de peu le soir car une certaine agitation s'observe avec les rangers et on entend que la guéparde serait peut être blessée. Mais rien, on fait chou blanc.
Aujourd'hui au programme, des oiseaux le matin essentiellement dont le fameux rollier à longs brins, des autruches en pleine danse nuptiale, un batelier des savanes juvénile, des calaos à bec jaune et une outarde de Kori.




Assez curieusement nous verrons nos premiers phacochères. Ils sont pourtant normalement assez communs mais à part une petite famille croisée sur la route du Namib et quelques autres à la sortie d'Etosha nous n'en verrons que très peu.


Le soir nous tombons sur une belle troupe d'éléphants que nous observons longuement.


Mais c'est en rentrant au camping que nous avons notre surprise du jour. Toute une compagnie de mangoustes rayées occupent le camping et elles sont extrêmement marrantes à observer. Super speed, toujours occupées à rechercher de la nourriture, à communiquer entre elles. Elles sont sans crainte par rapport à nous et se permettent même de monter dans la voiture alors qu'on y est assis. On les déloge gentiment mais elles nous plaisent beaucoup et je me rappelle qu'Henri de Montfreid parlait d'une mangouste apprivoisée dans un de ses romans.




Par contre le guet au point d'eau le soir sera particulièrement infructueux. Dommage, c'est notre dernier soir. Nous avons décidé de partir vers le nord voir les chutes d'Epupa et les tribus Himbas sur les conseils de la famille suisse qui en revient et est très enthousiaste.

26ème jour: Namutoni-Opuwo

Nous quittons Etosha avec beaucoup de regret mais après quasiment une semaine, il est temps de découvrir autre chose. Nous avons raté le rendez vous avec le guépard, c'est parfait, il faut quelques regrets et nous avons été vraiment gâtés par ailleurs. Nous jetons un dernier regard aux troupeaux et à un oiseau plus étonnant avec son bec aplati, la Spatule d'Afrique.



La route pour Opuwo nous plonge dans un autre monde. Nous croisons des zones fortement peuplées et relativement urbanisées. La route est longue et je ne prends pas de photo. Nous avons droit à une petite prise de tête dans un supermarché pour une histoire de parking, un gars un peu agressif qui ne donne pas envie de payer la petite obole classique. Puis nous avons droit à un contrôle avec un militaire qui cherche clairement à dépasser ses prérogatives et prend la tête pour une histoire de test. Mais nous avions été prévenu par la famille suisse à qui il a voulu prendre des lunettes de soleil. En étant ferme et patient, on finit par passer sans frais.
Nous voilà donc à Opuwo et tout de suite l'impression est forte. Des tribus en habit traditionnel se croisent partout, rues, supermarché, pompe à essence, ce qui pourrait avoir un coté très sympa mais les visages sont plutôt fermés et on sent une tension. On se rend compte que pas mal de gens sont alcoolisés, la pauvreté semble très forte. Les maisons sont la plupart du temps en tôle, voir même uniquement des tentes. Dès qu'on s’arrête la mendicité est superlative. Impossible de répondre à cela, ni d'acheter les centaines de bracelets qu'on vous propose. Le covid est passé par là avec son manque de touristes mais on a quand même l'impression que Opuwo doit rester une ville très spéciale même en dehors de la crise sanitaire. C'est le lieu de rencontre avec le monde moderne et ses dérives pour des centaines de tribus depuis pas si longtemps que cela et cette ville toute en longueur sur une seule route a un peu des allures de Sodome et Gomorrhe.
Nous avions réservé par téléphone le seul campsite, Opuwo country lodge, qu'on ait trouvé et là le sentiment de malaise ne s'arrange pas. Situé tout en haut de la colline, c'est un lodge hyper luxueux qui nous attend. Nous y sommes peu nombreux, une famille et un groupe d'hommes russes dans ce qui semble être un voyage d'affaire. Ça sirote des cocktails au bord de la piscine et le contraste entre ce qui se passe en bas et cette ambiance est assez sidérante.
Cela ne s'arrange pas au campsite lui même où nous découvrons qu'un garde armé est là pour nous protéger. On invite le gars à partager le repas avec nous mais il est stressé à l'idée de s'assoir et expédie son repas à toute vitesse. Un coupe de jeunes hollandais nous rejoint au campsite et nous passons une nuit étrange en entendant les bruits de musique et de fête permanente  d'Opuwo et en sachant que le garde armé veille.

27ème jour: Opuwo-Rivière Kunene

On est plutôt heureux de repartir et de quitter Opuwo et son ambiance si particulière.



Les paysages sont arides, nous sommes dans le Kaokoland. Le Mopane est partout, c'est l'arbre de vie qui permet au bétail de se nourrir et semble avoir beaucoup de propriété curative.

@Marifb

Quelle triste évolution à Opuwo: nous y étions passé en 2006 et n'avions pas du tout eu cette impression. Une des images qui nous avaient marqués était celle des femmes Himba qui déambulaient avec leur chariot dans le petit supermarché à l'air conditionné dans leur tenue quotidienne, torse nu; mais l'ambiance dans la ville ne semblait pas malsaine, juste un peu de curiosité, bien normale, pour les touristes que nous étions

Je pense que le covid a aggravé la situation en aggravant la pauvreté mais je te rassure les himbas font toujours leurs courses en habit traditionnel au supermarché.

27ème jour: Opuwo-Rivière Kunene suite

La route est agréable et la piste tout à fait convenable. Nous apercevons de ci de là différentes tribus.  Beaucoup de gens et de troupeaux se déplacent le long de la piste.

Himbas

Herreros

Les vaches sont une valeur importante pour les tribus en particulier les Himbas

Jeunes femmes himbas

Arrivés sur Epupa nous poursuivons vers l'est en suivant la Kunene, la piste est plus scabreuse mais ça passe à l'aise.

Nous finissons par arriver au bord de la Kunene au camp Cornie. L'accueil est assez sympa mais un peu loin des avis dithyrambiques lus ici ou là. Il n'y a surtout pas grand chose à faire à part observer les angolais en train de se baigner de l'autre coté de la rive avec la trouille qu'un croco les croquent. Il y a même un albinos que j'ai d'abord pris pour un blanc ce qui m'étonnait assez.

Sinon j'ai une question. Quelle est cette ethnie avec sa coiffure si particulière?. On en a vu aussi sur Opuwo même.

28ème jour: Cornie camp-Epupa

Vu le manque d'activités possibles au camp Cornie, on décide de repartir sur Epupa et le campsite d'Omarunga, recommandé chaudement par la famille suisse rencontrée à Etosha.
On est tout de suite convaincus, il faut dire que la piscine a un petit coté attractif car il fait maintenant bien chaud à cette latitude.

Arrivant assez tôt on se réserve une visite dans un village avec un guide himba recommandé par cette même famille suisse. On a beaucoup tergiversé sur ce sujet. On a une vraie réticence au coté zoo humain mais plusieurs choses nous décident: l'enthousiasme de la famille suisse, la lecture du bouquin de Céline Bardet, vraie spécialiste des himbas qui dit que le mieux est de le faire avec un guide et surtout pas en arrivant comme un cheveu sur la soupe car c'est là qu'on est lourd en fait. La visite guidée a l'avantage de poser les choses clairement pour tous, on vient et pour que le temps qu'ils nous accordent soit du temps qui leur profite, on leur amène au moins de la nourriture par l'intermédiaire du guide et on peut leur acheter un peu d'artisanat. Ce n'est pas idéal, il y a sans aucun doute des dérives et des conséquences mais on se sent au moins un peu adoubé par Céline Bardet qui sait de quoi elle parle. On a l'avantage d'être seuls comme d'habitude ce qui masque au moins le coté usine à touristes mais bon, on n'est pas complétement dupe non plus.
En attendant le rendez-vous, on va voir ces fameuses chutes d'Epupa, ce n'est pas grandiose mais on apprécie le coté vivant autour, des femmes font des lessives, des enfants jouent dans des vasques. On essaie de balader un peu le long de la rivière pour voir ces fameux crocodiles mais rien, pas un seul aperçu. Epupa est vraiment un endroit agréable, serein, on apprécie beaucoup après la folie d'Opuwo, on échange avec les gens rencontrés, c'est vraiment sympa.


Après une petite pause à la piscine du camping bien agréable, on rejoint notre guide. On va d'abord acheter de la farine de mais et d'autres aliments puis on roule vers le village. Tout de suite l'accueil est extrêmement sympa. Seules des femmes et des enfants sont présents, les hommes sont avec les troupeaux. On est vraiment bien accueillis et on échange par l’intermédiaire du guide qui se révèle un gars très sympa et intelligent. On se marre beaucoup, en particulier avec la femme qui nous accueille dans sa case et on se trouve plein de points communs qui nous amusent bien toutes les 2. C'est toujours un  vrai bonheur de voir qu'on a tant en commun malgré nos modes de vies très très différents. A chaque rencontre aux quatre coins du monde, c'est le constat qu'on fait régulièrement. Je prends peu de photos car trop concentrées par nos échanges mais ce n'est pas grave même si il faut dire que ces femmes sont vraiment magnifiques avec leur peaux ocrées, leurs lourds bijoux en cuir et coquillages, leur incroyable coiffure. On passe environ 2 heures dans le village et on en sort enchanté. On prend un peu de temps pour leur acheter de l'artisanat vraiment sympa et à prix raisonnable. On regrette même de n'avoir quasi plus de liquide tellement on aime leur artisanat fait essentiellement de cuir, de corne, coquillages et bien sur d'ocre.


On en ressort vraiment enchanté et les réflexions échangées sur comment conserver un mode de vie sans pour autant ignorer les apports du monde moderne nous intéressent énormément. Il faut dire que ce village est en relation avec Kovahimba, association qui travaille sérieusement sur le sujet.
Nous regrettons presque notre départ pour le lendemain. Cela sera un de nos vrais regrets. Pour ceux qui préparent leur voyage, je conseille de s'accorder du temps à Epupa, cela en vaut vraiment la peine.

Quelqu'un sait du coup pour l'ethnie de la jeune femme que je vous ai mise dans un post précédent ? Je suis vraiment curieuse de le savoir car cette coiffure en forme de casquette est vraiment étonnante.

Je pense qu elle a peut être une casquette, et que comme toutes les femmes africaines savent le faire, elle a posé quelque chose sur sa tête pour le transporter.

Allons Deb, quand tu voyages en camping au Bots par exemple, tu es sûre qu il n y a pas de fences, les animaux vont et viennent comme ils veulent, alors, toute rencontre est possible. C est pour ça entre autre que les touristes préfèrent la tente de toit.
Tu n es pas une proie pour les prédateurs, même si il y a des cas, certains peuvent être désespérés, parce que crevant de faim ou opportunistes.
Il y a des histoires qui courrent, mais ce n est pas la norme
et, quand on va dans le bush, ce n'est pas 100%sur,on n est pas chez nous, mais chez eux.
Il faut vraiment que tu viennes.
Je pense que dans mes campings en Af de l est où australe, j ai eu pratiquement tous les hôtes possibles
Zezette

Pour les night drives,
Je n ai jamais fait de safaris organisés,
Dieu sait qu à l époque ça nous a coûte un bras pour des véhicules non équipés et plus ou moins reliable, plutôt moins.
Donc, la contrainte du groupe était... une sacrée contrainte.
Chaque fois que j ai pu faire des night drives, je l ai fait, pour moi c est le ultimate thrill, avec possibilité de voir des animaux nocturnes inconnus, les galago, white ou water mongoose, spring hares, elephant shrews, porcupines,et éventuellement, un leo, une hyène, ou plus si affinités.
Pour ne parler que du Bots, pour ceux qui connaissent Senyati, tu peux aller faire des night drives quand tu veux, les alentours ne sont pas privés.

Non c'est vraiment une coiffure. On en a vu de près à Opuwo, on leur a d'ailleurs acheté quelques bracelets.  On nous a donné leur nom d'ethnie mais on l'a oublié.

29ème jour: Epupa-Khowarib

Nous quittons donc Epupa avec regret et nous nous dirigeons plein sud vers Sesfontein. Avec nous, la fille de notre guide Himba qui se rend à Opuwo pour ses études, nous allons donc l'y déposer au passage.
Sur la route nous croisons plein de personnes, essentiellement des Himbas.




Une jeune himba titube sur la route. L'alcool fait des ravages dans la communauté Himba.

Nous faisons une pause courses et essence et nous déposons la jeune fille à son école. A la station service, 
nous observons la jeune femme qui nous sert s'adresser à la jeune fille qui est avec nous de façon peu amène. 

Elle s'adresse à nous en disant "Himba" et souffle d'un air méprisant. Pas facile d'être Himba...

Ce qui est fou à Opuwo, c'est qu'on croise plein de communautés, des himbas, bien sur, mais aussi des Herreros (qui sont des Himbas ayant abandonné leur mode de vie et qui se reconnaissent par leurs multiples jupons et leur coiffe incroyable ressemblant à des cornes de vaches) et plein d'autres dont nous ignorons le nom...





Nous poursuivons notre route au delà de Sesfontein. Nous arrivons à Khowarib bien crevés sans avoir eu l'énergie d'aller jusqu'à Sesfontein car cela nous branche assez peu.




Nous sommes absolument seuls dans le camping et profitons de la fraicheur de la piscine. Je me prends la tête, persuadée d'avoir vu des traces de lions, jusqu'à ce que je réalise que ce ne sont que des traces de babouins...

Merci pour ce compte-rendu. Cela me rappelle des souvenirs, me fait découvrir des endroits que je n'avais pas visités, et me donne envie d'y retourner
Vivement la suite
Jean-Marc

La banded mongoose s apprivoisé très bien.
Des français à Dakar en avait une prénommée Iris

30ème jour: Khowarib-Hoada

Au réveil, nous profitons de la rivière qui coule vraiment, ce qui est atypique en soi, pour nous balader vers l'est en suivant ses rives. Le paysage est vraiment sympa et la rivière donne une sensation de fraicheur agréable.


Un jeune homme vient nous voir, il est normalement guide touristique mais il n'y a pas d'éléphant sur la Hoanib en ce moment. On discute un peu et on se rend compte à quel point c'est difficile sans les touristes quand il finit par nous demander si on n'a pas de vêtements à lui donner. Comme ce n'est pas le cas (on part toujours avec très peu de choses), on lui propose de la nourriture. Le séjour touche à sa fin et il va sans doute nous rester des choses. Il s'en va content et assez gêné à la fois.  Le covid aura vraiment été terrible pour plein de gens en Namibie.
Nous poursuivons notre route en direction du sud est à travers les paysages si caractéristiques du Kaokoland.

Nous croisons une belle bande de babouins que nous observons longtemps.


Nous arrivons au camping de Hoada où une petite piscine sympa nous attend. On en profite pour se baigner, se reposer et bouquiner un peu. Le camping est plutôt sympa avec ses douches et wc cachés dans les rochers.

On a nouveau droit à de ces merveilleux couchers de soleil namibiens.

31ème jour: Hoada-Etosha le retour
Après une nuit bruyante où on a entendus pas mal d'animaux, on fait coucou à un gecko et on repart.

Et c'est reparti pour Etosha. On a bien réfléchi. On pouvait aller dans des parcs à guépards genre Otjiwarongo mais plusieurs choses nous ont arrêtés: le prix qui est quand même un peu délirant même si c'est dans un cadre d'association de sauvegarde mais aussi les conditions qui se rapprochent pas mal d'un Peaugres ou Thoiry. Cela nous motive moyennement même si on a très envie de voir des guépards.
Du coup on décide de repartir pour Etosha, on a tellement aimé, on en garde déjà de la nostalgie alors pour nos derniers jours, on y retourne pour en profiter jusqu'au bout.
Arrivés à l'entrée d'Ombika le festival recommence pour notre plus grand plaisir.



Mais c'est à Okaukuejo comme d'habitude qu'on se régale le plus. Et le coucher de soleil est à nouveau à couper le souffle.



Et la nuit reste aussi magique.

32ème jour: Okaukuejo-Okaukuejo


Ce matin au réveil il manque les crocs de mon mari qu'il avait laissé au bas de l'échelle. Après avoir exploré tout le camp on finit par les retrouver dispersées un peu partout. Les chacals se sont bien amusés cette nuit...
On repart tôt pour nos explorations etoshienne malgré une petite nuit à guetter les animaux au point d'eau.
On commence tout de suite avec des hyènes dont une très proche de la voiture. Puis on profite de la beauté du Pan d'Etosha et des nombreux herbivores qui bordent son contour, girafes, zèbres, springboks, gnous, oryx.

Pour notre dernière journée complète à Etosha, pas de félin au programme mais nous régalons à sillonner les pistes à la recherche d'animaux.

C'est un peu après Olifantsbad que nous tombons sur un mâle acariâtre. Il est en train de manger des branches et c'est alors que nous sommes pourtant arrêtés à distance respectueuse, qu'il décide de nous charger. Pas de bol c'est moi au volant et je suis absolument nulle en marche arrière. Curieusement voilà que j'y arrive d'un seul coup, merci l’adrénaline, me voilà lancée à fond de train en marche arrière, cela dure un moment et monsieur ne lâche pas l'affaire. Heureusement j'arrive à prendre un peu de distance et trouve un endroit pour faire demi tour rapidement, nous voilà débarrassé de monsieur mauvais poil mais bien coincé car repartir en arrière va prendre trop de temps et nous commençons à être limite pour un retour au campsite à l'heure. Nous décidons de nous arrêter à Olifantsbad, il y a deux entrées, en fonction de celle qu'il prendra, on prendra l'autre et on essaiera de reprendre notre route. Le voilà qui arrive, notre analyse était la bonne, nous voilà débarrassés de lui et je poursuis la route avec les jambes un peu molles. Impressionnant un éléphant de mauvaise humeur... Et étonnant ma capacité à rouler en marche arrière à fond de train alors que j'en suis incapable normalement...


Monsieur juste avant de s’énerver contre nous...

On a quand même le temps de faire une dernière pause sur le Pan.

Et c'est à nouveau au trou d'eau d'Okaukejo que nous nous régalons à observer les éléphants. C'est une belle troupe et c'est un vrai plaisir d'observer les jeunes s'amuser dans l'eau, se couler et s'asperger comme des enfants dans une piscine.



Et à nouveau après un coucher de soleil éclatant la vie nocturne du point d'eau d'Okaukuejo nous occupe toute la soirée.

Entre les cris pour appeler ses congénères,

les tétées au bord de l'eau,

les petites algarades entre baigneurs,

les bisous dans l'eau entre amoureux,

les observations dans le miroir de l'eau

et la visite des hyènes et des chacals, pas le temps de s'ennuyer un seul instant. Mais on a déjà le cœur serré à l'idée que c'est notre dernier soir...

Photos toujours aussi superbes !