Namibie 2021: compte rendu...

11ème jour: de Thousand hills à Swakopmund

Après s'être un peu baladé dans la propriété de Namib valley of thousand hills, essayé quelques pistes et trouvé de beaux endroits, on se dirige vers Swakopmund.


Nous décidons de réserver un logement pour faire une pause "poussière" car, ce qu'on découvre avec les trajets en 4x4, c'est qu'on mange une belle quantité de poussière. Je me suis même achetée une crème pour les mains ne supportant pas la sensation que la poussière procure (je sais, je suis parfois un peu chochotte...). On trouve facilement à prix identiques au camping un petit appartement dans Swakopmund qui nous permettra de nous poser un peu, on le réserve pour 3 jours.
En arrivant sur Swakopmund on voit au loin vers le sud la zone diamantifère interdite d'exploration.

L'arrivée sur la côte des squelettes est sympa, voir cette eau après 10 jours de désert et de poussière n'est vraiment pas déplaisant. même si le port de Walvis bay est assez moche et très industriel. Du coup on est content d'avoir choisi Swakopmund au lieu de Walvis bay.


La pêche semble une activité appréciée dans le coin et on apprend que cette cote est extrêmement poissonneuse.

On prends nos quartiers dans l’appartement très confortable, les propriétaires sont charmants et nous permettent lessives, achat de gaz pour le réchaud et nous conseillent pour les excursions. On ne va pas être original, on veut voir les otaries de Walvis bay en kayak et les dunes de Sandwich harbour. Et là on fait le pire choix du séjour, on les laisse nous réserver une excursion kayak pour le lendemain...

12 jour: Kayak et flamants roses

On est super content, on adore le kayak et les internautes ont tous eu l'air d'adorer ce petit moment de kayak à Walvis bay. Nous voilà parti avec un guide très sympa, on s'équipe et en avant. Mais là zut et rezut, à part 2 otaries observées de loin et une plateforme marrante pleine de pélicans on est franchement déçus. Ça ne ressemble pas du tout aux récits déjà lus. Le gars nous dit que les animaux ce n'est pas garantis mais on se dit qu'il y a un truc qui ne colle pas. En rentrant on réalise qu'en fait on a du mal se faire comprendre auprès de la propriétaire. On lui parlait de kayak (et pas des otaries qu'on pensait évident) et on a tiqué devant les prix. Elle a donc recherché du kayak moins cher sauf que l'excursion ne se fait pas au même endroit et le gars sur son site ne promet rien au niveau des otaries. Bref on a fait n'importe quoi  
Bon tant pis, on est pas fan des trucs méga organisés avec tout qui roule, là on est servi  
Du coup on se réserve pour le lendemain une excursion sur sandwich harbour alors qu'on hésitait à cause du prix. Entre nous soit dit, c'est un peu dingue les prix des excursions ici, on a jamais payé des prix pareils! Heureusement qu'on a été remboursé de nos billets annulés en 2020 et qu'on a économisé à cause du confinement, ça nous a permis de faire un peu les fous.
On essaie de la food truck très conseillée par tous en bord de mer, Fork 'n Nice . Pas mal en effet!

On termine la journée en retournant vers Walvis bay et on se régale à observer les nombreux oiseaux et les marais salants.



On jette un coup d’œil à la piste qu'on prendra demain et on rentre du coup plutôt content quand même de notre journée qui se terminera le soir dans un restaurant de bord de mer:  BlueGrass Restaurant

Attila a écrit:J'avais bien aimé walvis bay. Beaucoup moins touristique, plus près des centres d'intérêts. Une jolie promenade sur le front de mer.

Pour les prix, après un voyage en Islande ou en Suisse,  ça peut finir par paraître bon marché...

Oui on y a trainé un peu aussi, ce n'était pas si mal mais on est sans regret pour le logement qui était vraiment top et pour le prix d'un camping... Pour le coté touristique de Swakopmund, on ne s'en est pas rendu compte. Les seuls touristes aperçus ont été ceux du lendemain à Sandwich Harbour mais cette année n'était clairement pas représentative du tourisme habituel.
On n'est jamais allé en Suisse excepté à la journée et notre voyage Islandais à 30 ans environ. Mais il est vrai qu'on y a fait une escale d'un jour et une nuit pour se rendre en Groenland et cela nous a un peu dégouté surtout comparé au souvenir qu'on en avait.  Hyper cher (ce n'était déjà pas bon marché il y a 30 ans mais là on atteint des sommets en effet) et plein de chinois dans leur version la pire...

13ème jour: Sandwich Harbour


On part bien tôt car il faut jongler avec la marée pour pouvoir passer entre les dunes et la mer avant la marée
Tout de suite on en prend plein les yeux. On a pris une des 2 seules agences noires de Swakopmund sur les conseils de notre propriétaire qui nous dit qu'il etait noir mais bien... Bon je ne reviens pas sur le sujet...
Le gars est sympa, on prend un couple de belges à Walvis bay très gentils.
Après avoir fait un petit coucou à 2 chacals successivement, on s'engage à toute vitesse sur la plage, impressionnant!



Il ne faut pas trainer, il n'y a pas beaucoup de place pour passer et on est parfois obligé de rouler un peu dans la mer.



Puis on commence à monter sur les dunes et là ça devient très spectaculaire!


Plus on s'élève plus c'est beau!


On ne descend pas jusqu'à Sandwich Harbour mais on est quasi au dessus.


Rouler dans les dunes est franchement impressionnant quand on voit où on passe.


Après un repas copieux et même délicieux, on rentre par les dunes avec de nombreux arrêts photos.


Au final, on aura adoré cette ballade même si on est jamais trop fan des trucs organisés. Mais il faut reconnaitre que les paysages sont suffisamment exceptionnels pour compenser ce coté qu'on déteste d'habitude.
On rentre dans l'après midi et on se repose un peu à l'appart avant de se concocter un bon repas.

Ah dommage ce loupé avec la sortie kayak. C’est du côté de Pélican point, vers le phare, que les otaries sont en nombre. 
Dans cette grande baie pleine de plateformes pétrolières, la sortie n’a pas trop d’intérêt en dehors de cette zone.

Heureusement vous aviez prévu plusieurs jours dans le secteur pour profiter de toutes les richesses de la côte atlantique. Mais je te rejoins sur le coût prohibitif des excursions. Ça pique !!!

Oui on a vu ça après coup, on s'est vraiment raté là... On a pensé y aller avec notre propre 4x4 mais on n'a pas osé car on nous a dit que ce n'était pas forcément évident. Mais on a compensé avec cape Cross

bonjour
tes photos d'oiseaux, de chacals et surtout les dunes qui ont des formes elliptiques sont superbes!

merci pour le spectacle

Merci! J'ai l'impression que tu aimes bien les dunes

14ème jour: Cape Cross
N'arrivant pas à trouver un tour logique vu ce qu'on désire voir, on décide de faire l'aller retour à Cape Cross. Selon les proprios la route est excellente, on y sera vite et surtout on a une revanche à prendre sur les otaries
On fait une première pause pique à une superbe plage.

En arrivant on est saisi par l'odeur et le bruit. On dirait presque des bêlements. Ça sent l'étable dans le coin!
On est seuls mais pendant la visite on voit passer 2 voitures.
Les otaries sont quand même impressionnantes et même si elles se laissent plutôt approcher, on se tient vigilant.
On reste un moment à observer toute cette communauté. Entre les petits qui cherchent leur mère partie pêcher, les petites disputes régulières, le chacal à l'affut d'une proie facile, il y a un monde à observer et on finit par oublier l’odeur. Elles sont des dizaines de milliers et heureusement, on ne voit pas de bébés morts comme certains ont pu observer ou alors des restes vraiment anciens que se disputent le oiseaux.


En rentrant on fait une petite halte près d'une épave de la côte des squelettes.

En arrivant sur Swakopmund on peut voir les banlieues noires caractéristiques de la ville.

Merci de ce compte-rendu et les photos qui me rappellent de bien beaux souvenirs un peu lointains maintenant: j'avais adoré les paysages et les campings en pleine nature. Même en juillet il n'y avait pas encore grand monde sauf dans les dunes

15ème jour: De Swakopmund à Spitzkoppe

Nous voilà reparti sur les routes mais à nouveau au moment de démarrer, plus de batterie. Sur les conseils de la propriétaire nous nous rendons chez un garagiste spécialisé dans l’électricité. Après une inspection minutieuse, il se trouve que quelque chose dans le tableau de bord vide la batterie et que le problème ne venait pas d'une usure de batterie. Sans comprendre vraiment d'où vient le problème, le gars nous enlève une connexion, cela atteindra juste le système central donc la fermeture automatique des portes. Pas de problème ce n'est pas important. Il émet quand même l'hypothèse que cela a peut être désactivé le contrôle gps mais sans en être sur car le proprio joint au téléphone ne répond pas sur le sujet...
Bref problème cette fois ci entièrement réglé, le gars du garage aura été très efficace.
Nous nous dirigeons donc progressivement vers le Damaraland mais avant nous faisons un petit détour par Moonlandscape, histoire de ne pas avoir de routes trop ennuyeuses au départ. Pas de Welvitschia (il aurait fallu faire un trop gros détour) mais de jolis paysages lunaires.

Bonjour,
Je plonge en mode souvenirs, souvenirs... avec ces belles photos...

En juillet 2015, il y avait très peu de monde sur les routes namibiennes. Les qqs concentrations humaines étaient dans certains spots majeurs comme Etosha ou Sossusvlei, ailleurs nous étions peu gênés par le monde et souvent étions seuls. Ces paysages sont tellement beaux à découvrir seuls ou presque...

Merci pour vos retours! C'est bien de savoir que ce n'est pas l'enfer non plus dans des périodes sans covid. On n'aura pas peur d'y retourner du coup. La bande de Caprivi et le Botswana nous attendent!

15ème jour: suite
Le route est toujours très désertique.


Nous arrivons assez rapidement à Spitzkoppe après une pause boisson à Goanikontes. Juste avant d'entrer dans le campsite nous voyons notre premier village. Il s'agit d'un village de tôles et l'ensemble est d'une extrême pauvreté. On imagine que le covid a du aggraver tout cela. Des enfants agitent des petits objets en métal que nous achèterons plus tard.


Après avoir exploré le coin en voiture nous nous posons à coté de l'arche car, à nouveau, nous sommes seuls et ne serons pas dérangés par les visiteurs. Nous allons voir nos premières peintures rupestres, un guide nous attend pour nous donner des explications. Le site est modeste mais c'est tout de même intéressant.




Nous finissons la soirée tranquillement dans ce site magnifique.

16ème jour: Spitzkoppe-Brandberg

Après avoir profité du lever du soleil par une petite ballade bien agréable, on va voir le Bushman paradise qui est le plus gros site de peintures rupestres ici. Nous y retrouvons un groupe d'étudiants très sympas. Les explications du guide sont très intéressantes.



Nous poursuivons notre voyage en direction du massif du Brandberg. Sur la route nous croisons enfin des habitants et une vie agricole. La plupart du temps il s'agit d'élevage de chèvres. Plus d'oryx, de springboks et même de bovins comme vus dans le sud du pays. On sent qu'on passe dans une autre ambiance.


Une outarde rencontrée sur la route.


Vue sur le Brandberg.

Nous nous dirigeons vers le White lady campsite et pour la première fois depuis un moment nous n'y sommes pas seuls, il y a au moins 5 ou 6 voitures. On s'étonne de ne pas avoir d'eau quand un employé du camping arrive tout speed en nous disant "elefants, elefants". Il nous explique qu'ils ont coupé l'eau car une troupe d'éléphants du désert semble se diriger vers le camping. On vient juste de poser tables et chaises de camping quand à 5 m surgissent les premier éléphants. On est comme dingue d'émotion. On se réfugie derrière le 4x4 et on les observent émerveillés. Ils sont vraiment à coté de nous, on reste prudemment cachés derrière la voiture avec le cœur qui tambourine à fond. Quel bonheur! Voilà qu'ils s’intéressent fortement au campement déjà dressé de sud africains. Ils avaient déjà sorti de quoi faire le repas du soir et là cela devient folklorique. Les éléphants boivent les jus de fruits dans les verres, avalent un sac de fruits, plastique compris, marchent un peu sur les tentes. Impressionnant!
On observe tout cela médusé, ils sont à une dizaine de mètres... Ils finiront par s'éloigner. Mon mari, fasciné ne peut pas s'empêcher de s'approcher un peu, un jeune mâle se retourne et le message est clair, mon mari se remet rapidement derrière un arbre. On sera bluffé de voir comment à chaque fois, sans en faire de trop, on comprend vite quand un éléphant a quelque chose à dire... Même pas besoin de battre des oreilles ou de taper au sol, un regard bien appuyé et, oups, ok, message reçu...

Ils resteront environ une demi heure, cela restera un des moments forts du voyage. Puis les employés les ont chassés avec des 4x4.


Nous finirons par une soirée agréable au restaurant avec un coucher de soleil comme seule l'Afrique semble capable.

En effet, quand on fait face à un éléphant on décampe vite

J'ai vécu une charge d'éléphant face à notre 4*4 en Tanzanie et dans ces moments là on espère que le moteur ne va pas caler...

Ah ah oui je vois bien ce que ça fait, on a eu la même chose à Etosha l'avant dernier jour. On était seuls vers le Olifantsbad et on s'est fait charger par un mâle énorme plein de musth et pourtant on était loin de lui. Monsieur était de mauvais poil.... Moi qui suis normalement nulle en marche arrière, j'ai su reculer à fond de train, prendre de un peu d'avance, trouver un endroit pour me remettre dans le bon sens, et rouler à fond jusqu'à ce qu'on arrive à un point d'eau, il avait 2 entrées on s'est mis entre les deux et ça nous a permis de prendre quand même la bonne piste car on n'avait plus le temps de faire un détour pour être rentré à l'heure. Il nous a chargé sur une sacré distance. Bonjour le stress...
On a appris le soir qu'il avait aussi chargé un véhicule de drive dans la journée. De mauvais poil quoi...

Que de beaux souvenirs me reviennent en tête grâce, à ton carnet, de mon voyage en Namibie en 2004. Merci Marie-Flore.

Du beau désert un peu partout, le Fish river Canyon, Etosha et bien entendu le Sossusvlei.

À cette époque les diapositives étaient encore reines. J'ai néanmoins pu en scanner quelques unes dont ces deux qui ont été pour nous deux moments forts : ballade en solitaire une heure dans les dunes immaculées du Sossusvlei et ballade en petit avion 4 places au dessus des dunes du désert du Namib qui arrivent jusqu'à la mer (départ de SWAKOPMUND, durée de vol d'une demi-heure aller-retour) :

Waouh la ballade en avion devait être incroyable !!!

17ème jour: Du Brandberg à Mowani Campsite

Nous partons un peu plus tôt que d'habitude pour aller voir les peintures de White lady, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. J'aime beaucoup ces paysages rouges et désertiques du Damaraland. Nous croisons notre premier steinbock juste avant le départ de la randonnée.


La randonnée est assez courte (Entre une et 2 heures aller si je m'en rappelle bien) et elle se fait avec un guide. Nous sommes enchantés de notre guide, il est Damara et nous échangeons longuement sur plein de sujets, la langue à clic bien sur, l'agriculture et le développement, le rapport entre les différentes communautés, le rapport aux animaux sauvages et protégés, etc. Ce gars est un passionné de sa terre et c'est un pur bonheur d'échanger avec lui.
Nous tombons sur le sentier sur des traces de léopard. Même si on sait qu'on ne le verra pas, on est un peu excité quand même.


Les peintures se révèlent absolument magnifiques! On est fasciné par la finesse du trait, les couleurs. On reste un long moment à les admirer et à discuter.


On croise un agame des rochers mâle dans ses belles couleurs et un gecko qui contrairement à ceux d'Asie ne crie pas "gecko".


Nous remontons ensuite vers le nord au campsite de Mowani, conseillé par un internaute, il se révèle franchement top. A nouveau nous sommes seuls et profitons de la piscine du lodge qui donne sur une vue merveilleuse de la vallée en bas. La camping est aussi très agréable même si il ne bénéficie pas de la même vue, les aménagements individuels sont vraiment top.
J'en profite pour parler un peu des campings en Namibie. Je ne sais pas ce que cela donnerait en saison pleine mais il faut signaler que ces campings sont vraiment incroyables. La plupart du temps, exceptés les campings de parc (qui ne sont pas nuls pour autant), les emplacements bénéficient d'aménagements et de commodités individuels. Douche, WC, table et banc, endroit pour faire du feu, abri pluie ou soleil, tout ça est vraiment confortable et transforme le camping en un luxe total. Si on ajoute à cela les piscines de lodge, la plupart du temps accessibles (même si un peu froide l'hiver austral), on se retrouve à faire un camping plus proche de l’hôtel que du bivouac. Dans une ambiance souvent très poussiéreuse, c'est particulièrement appréciable.
A nouveau nous avons droit à un coucher de soleil africain. Ce soir là nous ne serons pas seuls, 2 voitures rejoignent le camping dont une dans la nuit (cela n'a pas du être agréable de prendre les pistes de nuit...)

18ème jour: De Mowani à Palmwag

On raccourcit un peu nos étapes et accélérons le mouvement car on réservé nos nuits à Etosha et on ne sait pas trop ce que ça va donner sur place pour faire des modifications. Nous voilà donc en route pour notre dernière étape avant de rejoindre ce lieu tant attendu.


Avant cela nous nous rendons à Twyfelfontain pour les fameuses gravures rupestres. C'est peut être le coin qui nous aura le moins plu. Les paysages sont un peu moins waouh, la guide pour les gravures n'en a pas grand chose à faire et ne nous communique juste que son envie d'expédier l'affaire.

Du coup on ne va même pas voir les orgues d'Organ pipes (après tout on a de jolies orgues chez nous en Ardèche...) ni la Burnt montain qui nous inspire assez peu. Bref on a n'a pas trop l'esprit curieux aujourd'hui, on en a même un peu marre de la voiture...

L'eau est régulièrement transportée en camion citerne.

Bon bref c'est pas franchement le coup de cœur. On franchit le barrage sanitaire installé non pas pour le covid mais pour la fièvre aphteuse pour le bétail. Pas question que cette maladie décime les grands élevages du sud (on suppose donc que dans le nord c'est moins grave... bon je sais, on a mauvais esprit...). Ca rigole pas, la voiture est inspectée avec attention.
Le campsite de Palmwag est plutôt bof, confortable mais sans beaucoup de charme. Heureusement on profite de la piscine et on rencontre une famille française très sympa avec qui on papote longtemps (je peux être très bavarde...). Il y a un peu de monde entre le lodge et le campsite ce soir, et même un groupe organisé de français. Ça nous change

Ah les couchers de soleil sont magnifiques. Je n’en ai jamais vu d’aussi beaux, avec un ciel aussi pur, qu’en Namibie.

J’aime beaucoup tes deux dernières photos du Spitzkoppe (les autre aussi mais celles-ci particulièrement).

Nous avions prévu une étape au Brandberg white lady campsite lors de notre voyage annulé l’été dernier. Moi qui adore les éléphants, malgré le stress et la trouille que ça doit engendrer, j’aimerais tant vivre un moment comme celui-ci  

Merci pour ton commentaire. Oui ce n'est pas facile de faire coïncider temps et lieu pour les animaux. Et se donner du temps aussi bien sur...
Je crois que la philosophie du truc c'est d'avoir le moins d'attente possible pour ne pas être déçu. Du coup quand ça arrive c'est encore plus fort.
Pour les couchers de soleil, on s'est aussi demandé si ce n'était pas la poussière dans l'air qui faisait quelque chose à la lumière. Parce que des lieux purs on en a vu pas mal, mais les couchers de soleil de Namibie ont vraiment quelque chose en plus.

La NAMIBIE offre à la vue de magnifiques paysages, mais tout le monde n'est pas capable de les transcrire en photos aussi belles que les tiennes (paysages ET animaux). Bravo !

Pifil a écrit:La NAMIBIE offre à la vue de magnifiques paysages, mais tout le monde n'est pas capable de les transcrire en photos aussi belles que les tiennes (paysages ET animaux). Bravo !

Merci à toi, ta remarque est particulièrement gentille.

19ème jour: Palmwag-Olifantrus

Ça y est nous voilà en route pour Etosha, on est impatient car cela a fait partie d'une des grosses motivations pour aller en Namibie. Et cela commence sous de bons augures car peu de temps après Palmwag, on tombe sur une magnifique girafe, c'est notre première girafe, on est déjà surexcités.


On surveille si il n'y a pas d'éléphants mais en fait cela sera uniquement des crottes le long de la route et un panneau, il ne faut pas rêver quand même...


On croise quelques habitants sur la route et quelques petits villages. La route est un peu longue mais on est sur-motivés!

 

Et puis ça y est le rêve se réalise, nous arrivons. Le temps d'acheter un petit fascicule avec cartes et animaux et on y est. Ce dépliant va énormément nous servir ainsi que le bouquin "Géologie, faune et flore de Namibie" de Maxime Lelièvre. Les deux seront systématiquement sur le tableau de bord, ainsi que l'appareil photo à mes pieds.
Tout de suite notre premier animal est un steinbock puis des zèbres.


Les pistes sont plutôt bonnes, on s'engage un peu au pif dans les chemins parallèles et le spectacle commence: notre premier rhinocéros est là! On est comme des dingues! Ne me demandez pas si c'est un noir ou un blanc car vu qu'une de ses cornes est cassée, je n'en ai pas la moindre idée. Peut être qu'un lecteur le saura.


Et puis cela s'enchaine avec une hyène brune, un éléphant qui s'éloigne avec le jour qui baisse tout doucement. C'est fou, on est vraiment trop contents!

Pas de possibilité de trainer par contre,le jour baisse, il faut se diriger vers le campsite d'Olifantrus.
Le camping est convenable et pas plein, loin s'en faut. On doit être 6 voitures et 2 camions type gros poids lourds immatriculés en Afrique du Sud (oui étonnant).
Après un repas et un peu de repos on se dirige vers la tour d'observation. A peine arrivé, on entend partout des chuts murmurés. Quelle est cette secte? Celle des passionnés d'animaux dont on va immédiatement faire partie. Cette communion dans l'observation a quelque chose de magique.
On est super émus d'entendre le petit cri du bébé rhinocéros qui ne semble pas en relation avec ce corps d'animal préhistorique. Mon mari en a presque les larmes aux yeux. C'est absolument génial. Etosha nous a conquis dès le premier jour.