Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
J'ai beaucoup aimé tes photos des encadrements en bois sculpté des fenêtres des petites izbas en bois.
Ce culte de la Grande guerre patriotique, n'oublions pas, permet aussi de motiver les troupes pour la guerre actuelle en Ukraine, où de nombreux Bouriates et autres habitants de Sibérie sont envoyés combattre (et beaucoup moins les Moscovites ou les Peterbourgeois)....
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Même pas et en plus c'est en cyrillique, nous en perdons notre latin !@Aliocha C'est écrit en français sous le monument aux morts ?!
@Deborah
Merci de nous suivre dans ces contrées lointaines.
Nous avons eu de la chance de croiser Tuymen. Elle avait installé chez elle un petit laboratoire de langues. Elle était aussi contente de rencontrer des étrangers qui avaient du temps à lui consacrer pour quelques échanges.
Le patriotisme était très présent et c'était il y a 4 ans !
Encore quelques fenêtres et maisons en bois de Ulan-Udé.
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Le train 149 Ulan-Ude Irkutsk est à 10h38, nous avons tout le temps pour nous rendre à la gare. Ce train est moins moderne que le Russiya les wagons ont un petit air suranné : boiseries (placage formica), sièges en tapisserie, tapis.
Pour ce tronçon de 8 heures nous voyageons de jour car la ligne du transsibérien longe le lac Baïkal et ce serait dommage de dormir. De nombreux arrêts ponctuent notre trajet mais jamais plus de 2 minutes. Même de jour, nous avons notre provonitsa.
Vers 13h surprise tant attendue, nous arrivons au bord du lac, le Baïkal est encore gelé mais la glace se fissure. Les villages sont fréquents et à deux trois reprises nous apercevons des pêcheurs sur la glace.
Nous sommes émerveillés par ces paysages.
Après l'arrêt à Slioudianka, nous quittons les rives du lac et montons par de larges lacets jusqu'à Irkutsk. La ligne historique a été abandonnée, une portion ayant été engloutie par la construction d'un barrage sur l'Angara. Cette nouvelle voie date des années 50.
Nous prenons le tramway numéro 1 face à la gare pour nous rendre à notre hébergement que nous avons choisi sur la rive droite de l'Angara.
Nous arrivons au Dvorik hostel qui est simplement un appartement avec deux chambres. La propriétaire nous explique les consignes et nous donne rendez-vous pour demain matin 10 h, heure de notre départ. Nous avons réservé un hébergement avec transfert sur l'île d'Olkhon où nous allons passer deux nuits.
Nous trouvons un supermarché et nous faisons quelques courses pour notre petit déjeuner puis trouvons un restaurant près de la gare pour dîner.
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Aliocha- Messages : 2253
Date d'inscription : 28/12/2021
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
@Aliocha Il y en a beaucoup des provonitsa dans le train?
Il y a deux provonitsa par wagon. Sur notre tronçon de 48 h de Khabarovsk à Ulan-Udé, c'était un couple qui se relayait et ils se partageaient les tâches. Sur les autres tronçons nous sommes restés moins longtemps (entre 12 et 24 h) et nous n'avions à faire parfois que à une seule personne. Peut-être que l'autre était en repos et dormait.
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Surprise ! à 6 h 30 le téléphone de Alain sonne mais encore endormi, il ne répond pas et ne comprend pas le message laissé sur le répondeur. A 6 h 40 notre propriétaire est là et nous dit que le bus vient nous chercher à 7h. Aujourd'hui nous sommes le 9 mai jour férié, les Russes ont signé l'armistice le 9 mai et donc grande parade les rues sont fermées.
Nous nous préparons très rapidement, nous prenons toutefois le temps de grignoter une partie du super petit-déjeuner que nous avions prévu.
Pour bien profiter de lac Baikal, j'ai réservé un hostel sur l'île Orkhon avec transfert inclus. Nous faisons connaissance de Victor le chauffeur de notre bus qui nous conduit tout d'abord à la gare où nous attendons en vain d'hypothétiques voyageurs et repartons seuls dans notre bus de 15 personnes. La ville est bloquée, Victor fait des tours et des détours en évitant les barrages routiers jusqu'à une gare routière où nous allons attendre 10h le départ effectif de notre bus. Une boisson chaude nous est offerte par une charmante dame en attendant le départ, il est 8 h 30. Là nous comprenons que c'est en raison des cérémonies que l'on est venu nous chercher très tôt car nous n'aurions pas pu rejoindre la gare routière située au nord de la ville.
Nous ne recevons pas de billets par contre nous émargeons un registre.
La route se passe bien nous traversons des zones désertiques nous avons un arrêt pour le lunch et nous arrivons au ferry pour traverser jusqu'à l'île d'Olkhon.
A cette période, le ferry est en service, mais plus tôt dans l'année, les bus roulent sur la glace pour accéder à l'île !!!
Sur l'île il n'y a que des pistes pas un morceau de goudron. Victor nous dépose devant notre guesthouse que nous n'aurions pas trouvé facilement, il n'y a pas de panneau pas de numéro.
Nous prenons possession de notre bungalow en bois nous nous installons et apprenons que comme la saison est pour ainsi dire finie et que nous sommes les seuls clients, ils n'assureront pas le dîner.
Nous partons à la découverte de Khoujir. Nous ne sommes pas très loin des rochers du Chaman. Le lac est gelé, c'est un endroit féerique.
Le ciel qui était un peu couvert à notre arrivée s'est dégagé et nous avons maintenant un grand ciel bleu.
Comme nous ne pouvons pas avoir notre repas à la guesthouse et que nous ne trouvons personne sur les pistes, pas d'enseigne nulle part, pas de restaurant qui puisse nous offrir un repas, nous achetons dans une petite épicerie un très beau morceau de saumon fumé que nous mangeons chez nous avec les restes de notre petit-déjeuner écourté. Nous nous installons dans la salle à manger de la pension et allons chercher la vaisselle dans les placards.
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
C'est comme à la maison en fait sauf que c'est sur les rives du Baïkal et là, ça change tout !
Je suis fan de ce voyage et de ce récit...
dolma- Messages : 275
Date d'inscription : 08/02/2022
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Nous avons réservé à notre hébergeuse une excursion pour le nord de l'île.
Nous attendons un UAZ comme il en circule tant sur l'île en souvenir de notre voyage en Mongolie pendant 3 semaines dans ce type de véhicule, ah la nostalgie... mais au grand dam de Philippe c'est un minibus flambant neuf blanc qui vient nous chercher. Nous sommes tous les quatre avec trois russes peu communicatifs, un couple et un gars seul.
Le premier arrêt est peu de temps après être partis, à environ 5 km. Nous avons une superbe vue sur le lac gelé et les vaches qui vont s'abreuver sur la rive légèrement dégelée.
Notre chauffeur ne nous donne aucune information nous ne savons pas ni où nous sommes ni combien de temps nous nous arrêtons. Comme nous voyons le jeune couple descendre près du lac nous en faisons autant.
Lorsque nous arrivons à l'arrêt suivant une sorte de jeté démontée il y a déjà plusieurs véhicules sur place.
Une petite boutique vend des souvenirs et des cartes postales que la vendeuse propose de poster pour nous.
Nous poursuivons la route brinquebalante dépassant ou étant dépassé par les autres véhicules, chacun choisissant sa piste puis ses ornières !
Au troisième arrêt pas plus d'informations mais nous savons maintenant que nous pouvons prendre tout notre temps pour découvrir le site, nous avons un point de repère : c'est le couple de jeunes russes qui est un peu plus souriant.
C'est à cet endroit que nous pique-niquons, nous sommes seuls au monde. C'est une journée magique.
La destination suivante est le Cap Khoboy : la pointe nord de cette île longue de 70 km long, haut lieu du Chamanisme.
De cet endroit nous avons une vue sur les deux rives de l'île.
Quelques kilomètres plus loin nous avons un nouvel arrêt à un éperon rocheux qui domine le lac. Ce côté est du lac n'est plus gelé. Nous croisons des vététistes qui sont venus jusque-là malgré les pistes ensablées.
L'excursion se termine par une dernière halte dans un hameau et sur une plage de galets.
Nous avons passé une excellente journée, peu froide et ciel bleu. Après notre retour, nous nous promenons dans Khujir et finissons par trouver un petit restaurant qui malgré une carte fournie n'a que peu de chose à nous proposer. Mais ne soyons pas difficile l'ambiance y est agréable.
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
4yne- Messages : 554
Date d'inscription : 06/01/2022
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Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Notre bus pour rentrer à Irkoutsk est prévu à 10h. Dès 9h30 le patron nous presse le bus est là, le chauffeur fait le tour des différents "hôtels" pour prendre les passagers.
La piste de retour est toujours aussi jolie. Le bac nous traverse et nous quittons cette île superbe.
Un arrêt de 20 minutes au même restaurant que l'aller nous permet de souffler un peu. Des flocons de neige volettent mais ne tiennent pas.
Nous arrivons à Irkutsk en milieu d'après-midi. Les festivités sont terminées.
Pour notre second passage à Irkutsk, nous séjournons dans un autre quartier. La première fois nous étions très proches de la gare et cette fois-ci nous sommes à proximité de l'avenue Karl Marx une des plus grandes avenues de la ville.
De très beaux édifices longent cette artère.
Après Karl Marx nous passons par l'avenue Lénine où à une extrémité est erigée une statue en l'honneur de Babr le symbole de la ville. Puis nous sillonnons le quartier 130, un quartier à l'ancienne avec des bâtiments en bois où l'on trouve de nombreux restaurants, cafés, commerce... Ce soir pas de difficultés pour dîner
Deborah et Aliocha apprécient ce message
Pour les amateurs de trains...
Aujourd'hui notre journée va être encore consacrée au Baikal. Nous avons réservé de France une excursion, le Circumbaikal railway, dont le point de rendez-vous est à 7h15 devant le théâtre dramatique. Nous sommes une vingtaine de personnes, le bus nous conduit le long de l'Angara jusqu'à Listvyanka. Là, nous prenons un bac pour Port Baikal.
À la vingtaine de personnes du départ, se joint un groupe de 60 touristes chinois, ce n'est plus du tout la même ambiance ! Par chance, les Chinois sont tous dans le même wagon.
Les préparatifs des locomotives est assez long. Philippe réussi à se faire inviter par un mécanicien pour grimper dans la machine.
Il est conseillé de réserver des billets pour le côté du train qui longe le lac, mais il ne restait des places que du coté opposé lorsque je les ai achetées mais cela n'est pas très grave, on voit quand même bien le paysage.
La ligne de chemin de fer que nous allons emprunter était autrefois une partie du Transsibérien, elle a été interrompue dans les années 50 par la construction du barrage sur l'Angara.
La partie qui subsiste n'est plus exploitée que pour le tourisme, elle comprend 40 tunnels, 16 galeries, 470 viaducs et 280 murs de soutènement. Notre convoi de 2 wagons est tracté par deux locomotives à vapeur sur les 110 kilomètres du trajet.
De nombreuses haltes ponctuent ce circuit, à la première d'entre elles nous avons l'occasion de croiser le Golden Eagle, train de luxe.
Nous reprenons notre place jusqu'à la prochaine halte dans notre coquet wagon, ici pas de compartiments individuels. Nous sympathisons avec les voyageurs de l'autre côté de l'allée centrale, c'est facile : un jeune couple franco-russe qui vit à Nantes et les parents russes de la jeune femme.
Et les chinoises s'éparpillent...
De nombreux arrêts ponctuent notre voyage et l'on peut bien profiter de cette belle journée.
Nous avons droit "quelque part" à un arrêt spécial restaurant. Mais nous sommes peu nombreux à avoir droit à ce repas, la plupart sont venus avec leur pique-nique.
Le repas est assez rapide et nous pouvons flâner aux alentours près d'un cours d'eau encore enneigé.
Et c'est reparti pour la suite du voyage jusqu'au prochain arrêt où nous avons un guide qui nous explique la construction de ce tronçon et la raison de son abandon.
Notre train à vapeur arrive en fin d'après-midi en gare de Slioudianka, le voyage dans le temps est terminé. Un train plus récent nous ramène à Irkoutsk.
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#train
Deborah, Aliocha et 4yne apprécient ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Quelle température faisait il ?
ah oui et pour la dame qui s'occupe de vous dans le train
Il y a deux provonitsa par wagon
IL s'agit d'une "provodnitsa" ("provodnik" au masculin, mais ce sont généralement des femmes)
La provodnitsa est la responsable du wagon, elle collecte les billets et vous les rend juste avant votre arrêt (elle vous réveille si c'est le matin), elle est chargée de veiller au samovar d'eau chaude, vous apporter du thé et des biscuits.
Selon ses qualités, elle peut avoir un assortiment varié de choses à vous vendre, et certaines vont même jusqu'à vous proposer des plats cuisinés. En tous cas une personne indispensable à un voyage en train dans tout pays de l'ex URSS
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
@Deborah Quelle température faisait il ?
Nous étions en Sibérie au mois de mai, je ne me souviens plus vraiment des températures. Nous avions des vêtements chauds et n'avons pas eu froid. Peut-être entre -5 et 10° dans la première partie du voyage.
Effectivement il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes pour assurer cette fonction. Nous en avons eu deux sur nos 7 tronçons.
Pour compléter leurs tâches, il y a l'entretien de leur wagon. Nous avons vu Natalia passer l'aspirateur avec sa tenue de ménagère : gants et tablier.
Cordialement
Aline
Deborah apprécie ce message
Irkoustk
Nous passons la journée à Irkoutsk notre train est ce soir à presque 23h.
Le musée de la vie locale n'est pas très loin. Il est installé dans une ancienne maison de marchands qui a conservé ses aménagements d'origine, nous nous déplaçons en sur-chaussures pour ne pas abimer les parquets. Il présente des maquettes de l'évolution de la ville depuis le premier campement jusqu'à aujourd'hui et divers objets de la vie quotidienne dans le "Paris de la Sibérie"
Le nécessaire du voyageur du Transsibérien.
En quittant ce musée, nous voyons une panonceau pour un antiquaire. Nous suivons les flèches qui nous amène au sous-sol d'un immeuble gris des plus banals. Nous réussissons à trouver l'endroit tenu par un vendeur cordial très étonné de nous voir arriver dans son bric-à-brac. On y trouve de tout, nous achetons de vieux pin's de l'Aéroflot.
Deux maisons musées sur les Décembristes sont ouvertes au public, nous en visitons une l'autre étant fermée le lundi. C'est une visite très intéressante malheureusement tout est écrit en russe
Nous poursuivons notre visite et passons devant la tour de guet des pompiers avant d'atteindre le marché.
L'église de l'élévation de la Croix est notre étape suivante.
L'édifice est plus joli de loin, de près c'est un peu grossier.
Nous continuons de sillonner la ville, le soleil est présent et la température convenable
Nous découvrons ensuite la partie nord du centre ville : les rives de l'Angara, le centre mémoriel et la cathédrale de l'Epiphanie qui est très riche.
A l'intérieur, pas un espace disponible, partout, des fresques byzantines, des saints auréolés d'or...
On trouve également proche du Complexe mémoriel, l'église du Sauveur
Le 9 mai est passé, mais, toujours des commémorations très surprenantes.
Mais la vue sur le fleuve est agréable.
Nous rentrons par les rues bordées de petites maisons en bois jusqu'à notre hostel.
Après avoir dîné une dernière fois à la Boulangerie de Benoit, nous prenons la direction de la gare. Irkoutsk est une ville intéressante qui mériterait un séjour un peu plus long. Mais il est peu probable que nous y retournerions !
Nous sommes à la gare plus d'une heure avant, le temps d'échanger nos billets électroniques contre des tickets, gagner le quai et attendre le train qui arrive du côté où Philippe ne l'attendait pas!
Deborah, Aliocha et Philéas apprécient ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Le train 149 dans lequel nous sommes n'a pas de wagon-restaurant. Les arrêts ne dépassent pas 2 minutes et à celui de 7h où nous aurions pu nous ravitailler, nous n'étions pas opérationnels. Nous prenons donc notre petit-déjeuner avec ce que nous avons dans notre sac c'est-à-dire pas grand-chose mais quand même un pot de confiture. Mais, c'est l'essentiel : nous sommes dans le Transsibérien face à un beau paysage qui défile. Nous ne boudons pas notre chance.
.
Dans le compartiment voisin, une petite fille et sa maman viennent de Vladivostok et descendent comme nous à Krasnoïarsk. À 11h un arrêt de 17 minutes tombe à point pour acheter notre lunch.
Arrivés à la gare de Krasnoïarsk nous prenons le trolley numéro 11 pour l'arrêt avenue Lénine où se trouve notre hôtel le Polyart, un endroit très cosy et chaleureux. Alina, une charmante hôtesse nous accueille avec un anglais parfait.
Nous partons par l'avenue Lénine jusqu'à la place Mira. Nous faisons la rencontre étonnante d'une dame de 80 ans qui maîtrise elle aussi un anglais parfait et nous explique tout sur l'Ienisseï. Elle était interprète technique et est allée plusieurs fois en France, pays qu'elle préfère à la Grande-Bretagne et surtout aux États-Unis qu'elle hait ! Elle trouve que je ne suis pas assez couverte pour le froid, je suis obligée de lui montrer toutes les couches de vêtements que je porte et l'assurer que j'ai même un bonnet dans mon sac.
Nous marchons ensuite jusqu'au Ienisseï large de plus d'un kilomètre.
La 29ᵉ édition des Universiades d'hiver s'est déroulée à Krasnoïarsk du 2 au 12 mars 2019. Il s'agit d'une compétition universitaire internationale multi-sports, les panneaux sont toujours présents. La France a terminé 3ème au nombre de médailles.
Une petite estafette bien sympathique sert des boissons chaudes.
C'est sous la pluie que nous cherchons un endroit pour dîner et nous avons beaucoup de mal à trouver. Mais notre quête a été fructueuse puisque nous arrivons dans un restaurant au menu fourni et alléchant.
Je vais vous laisser pour quelque temps à Krasnoïarsk. Cette ville de plus de un million d'habitants est à la limite entre la Sibérie orientale et occidentale. Nous avons déjà parcouru 5200 km et sommes partis depuis 2 semaines. Il nous reste 4100 km et encore 2 semaines avant de quitter la Russie.
Je reprendrai la rédaction dans quelques jours.
Deborah, Aliocha et Philéas apprécient ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
SUPERBE CARNET !
Les architectures diverses (pierre et bois) sont très intéressantes et le lac Baïkal a l'air vraiment fantastique !
J'ai voyagé au fil du carnet sur un trajet que je ne pourrai plus faire ( merci Poutine !) : grand merci pour cela.
Bon, depuis le 23 novembre les quelques jours sont passés . . . et je pense que nous sommes plusieurs à être impatients de lire la suite.
Donc à bientôt j'espère . . . mais quoiqu'il en soit, grand merci encore !
Toujours partie !
Merci @Pifil pour ce commentaire très agréable.
Effectivement, un voyage en Russie ne va pas pouvoir se faire dans les mois (années) qui viennent et c'est dommage à tout point de vue.
Nous espérions aller voir le lac Baïkal en hiver, c'est très compromis car le temps passe à grande vitesse.
Si vite, que ma dernière publication est de fin novembre et que actuellement je suis en Tanzanie jusqu'au 18 février.
Mais, promis je le reprendrai au mois de mars.
Bonne journée, cordialement
Aline
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Les "quelques jours" sont passés et je vous retrouve à Krasnoyarsk.
Mercredi 15 mai 2019
Aujourd'hui nous avons prévu la visite des Stolby. L'itinéraire prévu était de prendre le bus 50, de nous arrêter au pied du télésiège, de monter jusqu'à la station supérieure et faire notre randonnée.
Il en fut tout autrement. Le contrôleur du bus auquel nous avions donné notre destination nous emmène jusqu'au Visitor Center situé 5 km plus loin et là l'hôtesse nous informe que le sentier qui part du sommet du télésiège est trop enneigé pour la randonnée, il faut partir du bas pour faire le circuit qui représente 17 km. Pas de problème nous sommes venus ici pour cela alors en avant !
Un sentier extrêmement bien aménagé nous conduit jusqu'aux formations rocheuses.
Sur le chemin de nombreuses mangeoires sont installées pour écureuils, tamias et oiseaux très nombreux.
Un sentier est balisé entre les différents rochers nommés Grand-père, Grand-mère, Plumes, Porte du Lion... C'est assez facile à suivre, il y a toujours trois ou quatre balises visibles vers la voie à suivre dans la forêt.Par endroits, nous rencontrons la neige.
A la descente, nous coupons droit dans la pente, la température est assez agréable.
Nous rentrons par le bus 50 contents de cette excellente journée passée dans la nature
Deborah et Aliocha apprécient ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
QUel dommage qu'on ne puisse plus aller en Russie (arghh Poutine ce criminel) ...
AlineP apprécie ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Nous avons mis à notre programme la visite du village d'Ovsyanka et du barrage de Divnogorsk, à 30 km environ. Les trains et bus pour s'y rendre partent tous avant 9h ce qui est trop tôt pour nous. Le bus 146 à 11h40 nous convient. Nous avons donc le temps de visiter les trois principales avenue Lénine Marx et Mira avant de partir.
Nous sommes bien à l'heure à l'arrêt du bus mais surprise lorsqu'il passe, il est complet et ne s'arrête pas. Action-réaction, nous repartons à l'hôtel et commandons un taxi qui nous dépose à Ovsyanka moins d'une heure plus tard.
Pour les amateurs de littérature russe, il s'agit du village du célèbre écrivain de la région, Victor Astafiev. Nous n'avions jamais entendu parler de lui avant de lire un encart dans le LP !
La visite est très intéressante, nous voyons successivement, la maison de la grand-mère qui donne un aperçu de la vie rurale en Sibérie puis la maison-musée de l'auteur avec son bureau et enfin un hall d'exposition qui met en scène certains thèmes de ses romans sur la nature sous forme de dioramas.
Ces visites sont très agréables, même si notre premier guide ne parle que russe. Il était tout content de notre visite car cela faisait 15 jours qu'il n'avait vu personne.
Le village est vraiment construit au bord du Ienisseï.
Pour nous rendre à Divnogorsk les bus sont plus fréquents. Nous attendons sous la neige.
Le barrage est plus loin de la ville que nous ne le pensions, nous avons passé beaucoup de temps à Ovsyanka, aussi nous prenons un taxi pour aller jusqu'au barrage sur le Ienissei. C'est une construction gigantesque de 90 mètres de haut qu'il est interdit d'approcher. Nous ne voyons que la partie aval, nous ne savons pas quelle est l'importance de la retenue en amont sur le fleuve.
Nous rentrons à Krasnoyarsk de 19 heures par le train et pouvons apprécier les belles couleurs sur le fleuve.
Deborah et Aliocha apprécient ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
le patchwork suspendu au mur de l'isba me semble plus américain que russe
AlineP apprécie ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
AlineP apprécie ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
@Deborah
QUel dommage qu'on ne puisse plus aller en Russie (arghh Poutine ce criminel) ...
Oui, tout à fait d'accord.
Je pense que nous n'y retournerons pas , nous avons eu la chance de traverser le Sibérie et ses beaux paysages et de rencontrer des gens agréables et bien sympathiques
Nous aurions aimé voir le lac Baïkal en hiver, cela restera à l'état de rêve
Le patchwork est l'art d'utiliser des restes de tissu, cette activité était aussi répandue en Russie pour réaliser des couvertures et courtes-pointes. Nous en avons vu dans plusieurs musées de vie locale.
Deborah apprécie ce message
Re: Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Comme hier matin, nous avons un délicieux petit-déjeuner : jus d'orange frais, pancakes, oeufs, un grand choix de viennoiseries, charcuterie, fruits secs... Nous laissons nos sacs à la bagagerie jusqu'à ce soir et partons continuer notre découverte de la ville.
De la place Mira nous prenons la passerelle qui enjambe un bras du Ienissei. La promenade est agréable, malgré le quart-d'heure de pluie quotidienne.
Nous délaissons les musées pour une flânerie sur le quai au bord du fleuve, la gare fluviale est en restauration, il n'y a donc pas de possibilité d'une petite croisière sur le fleuve. Nous déambulons ensuite dans la ville.
Près de la place de la Révolution nous voyons un certain nombre de bâtiments de la RZD. Curieux, nous nous approchons pensant que, peut-être à l'intérieur, il y aura des dépliants sur le réseau ferré. Et découvrons tout à fait par hasard un musée du Transsibérien. Les visiteurs sont rares car rien n'indique qu'il s'agit d'un musée c'est une porte pleine qu'il faut pousser pour arriver dans un sas et sonner là aussi à une porte blindée. Nous sommes accueillis chaleureusement comme des personnes importantes.
Nous avons l'honneur de signer leur livre d'or
En fin de journée nous partons pour la gare le train est à 19h51.
De nombreux militaires sont dans le même wagon que nous. Lorsque j'ai réservé notre comportement, j'ai choisi celui du milieu, nous avons des militaires à gauche et à droite, il y en a environ une trentaine. Cela change des familles avec enfants.
Notre panier repas nous attend dans notre compartiment et un plat chaud nous est amené peu de temps après le départ.
Nous voici partis pour une nuit de train jusqu'à Novossibirks.
Deborah et Aliocha apprécient ce message
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