Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien

C'est un mot qui fait rêver, le Transibérien, mais j'ai bien l'impression que cela restera un rêve dans la situation actuelle

Comment j'ai préparé notre voyage en transsibérien
Message par AlineP Lun 23 Jan - 18:43

Plus de détails dans quelques jours.

Bonjour,
C'est pour bientôt? Ce  sujet m'intéresse particulièrement.

Effectivement, les jours sont longs ! Il faudrait que je m'y mette mais en ce moment, je cherche un lac dans les Alpes !
Cordialement
Aline

Voici donc quelques détails sur notre voyage en transsibérien. Après deux semaines en Corée et les cerisiers en fleurs, nous prenons la direction de la Russie.

Mardi 30 avril 2019
Il est 16 heures 30 lorsque nous atterrissons à Vladivostok. Les formalités d'immigration sont très rapides, et la livraison des bagages également. Passage par l'ATM, taxi et en route pour le centre ville.





Nous sommes à proximité de la Corne d'or, la même dénomination que la baie d'Istanbul. Nous ne sommes pas loin non plus de la gare. Pour la soirée nous flânons dans le quartier. La température est assez fraîche et sommes rassurés, nous ne nous sommes pas chargés de pulls et doudounes pour rien !




Mercredi 1 mai
Toutes les rues sont coupées, il y avait beaucoup d'embouteillage hier et ce matin toutes les grandes artères sont vides. Aucun véhicule ne circule
En plus il pleut à verse ! Nous n'avons par percuté que nous sommes le 1er mai !!! et ce que cela représente !

https://vimeo.com/333695024?share=copy

C'est la fête des travailleurs, des défilés en tout genre et des manifestations sur la grande place, et le tout sous des trombes d'eau


Nous passons à la gare en repérage.

Et il pleut toujours

















Nous sommes contraints de trouver un restaurant pour nous abriter, sécher quelques couches de vêtements et accessoirement déjeuner


La pluie s'est calmée en début d'après midi, lorsque nous poursuivons notre découverte de la ville
Nous avions prévu une excursion en bateau mais y renonçons vu le temps



















Par le funiculaire, nous montons au sommet d'une colline de laquelle nous pouvons admirer, avant la prochaine averse, le panorama sur la ville

Nous rentrons à l'hôtel nous sécher et attendons une accalmie pour partir à la gare. Notre train est à 20 h 45.





Notre train est le 005 pour Khabarovsk




Ça y est nous sommes dans le transsibérien !

Jeudi 2 mai

Notre première nuit dans le train a été bonne.



Nous avons dîné au wagon-restaurant hier soir et ce matin le petit-déjeuner nous a été servi dans la cabine à 7h.
Le train a un peu de retard et nous arrivons à Khabarovsk vers 9 heures




Nous trouvons sans difficultés la station de bus et après avoir déposé nos bagages à l'auberge de jeunesse nous partons en direction du fleuve Amour.






Nous aurions aimé faire une croisière fluviale mais ce n'est pas la période.
Nous montons visiter la cathédrale de l'Assomption






Après cette visite sous un grand ciel bleu, nous partons au musée régional. Nous sommes bien accueillis mais il n'y a pas de plan et parfois le passage d'une salle à l'autre se fait par une discrète porte ! Les salles sont consacrées des thèmes divers.





Toute une section de dioramas qui parlent d'eux mêmes

















Des salles historiques


















Nous nous promenons dans la ville il fait un peu moins froid que ce matin à notre arrivée ou la température était de 5 degrés.



Après une petite pause à notre hôtel nous repartons en bus pour voir une autre cathédrale, la cathédrale de la Transfiguration






De la la vue sur le fleuve Amour est grandiose.


À proximité de la cathédrale un monument aux morts est érigé







Nous reprenons ensuite un bus pour aller à la place Lénine. Nous ne pouvons pas pénétrer sur la place des manœuvres sont en cours.
Il s'agit de répétitions en vue des cérémonies du 9 mai.




.




Voici pour notre journée à Khabarovsk

Merci de poursuivre le récit de ce voyage hors du commun.

@AlineP:  j'aurais aimé avoir quelques  renseignements et vos impressions sur vos trajets en train... tous vos trajets se sont faits de nuit?  Dans un compartiment il n'y a que 2 couchettes ? -( 4 en seconde classe c'est bien ça?)On a l'occasion  de rencontrer et éventuellement discuter avec d'autres voyageurs ou on est cloisonné dans son compartiment ?Vous avez des photos de l'intérieur du train? Il y a un wagon restaurant je suppose ?

Bonsoir,
Merci @4yne de votre message, je me souviens de votre passage à Vladivostok que vous aviez présenté dans un compte-rendu. Le temps était plus favorable.
Cordialement
Aline

Bonsoir Alliocha,
Demain vous aurez des réponses à quelques questions, nous embarquerons pour 48 h de train, donc photos des compartiments et repas...
Nous avons souvent fait des trajets de nuit par économie de temps. Un mois est vite passé. En voyageant de nuit on cumule déplacement et repos.
Les compartiments de 1ère classe ont 2 couchettes et ceux de 2nd sont les mêmes avec 2 couchettes supérieures supplémentaires.
Dans les trajets longs on sympathise avec ses voisins.
Le wagon restaurant est peu fréquenté, essentiellement par les étrangers. Sur le plus long trajet nous étions 8 ! Un couplé britannique en 1ere,  nous en 2nd et deux ou tois  NZ Australiens en 3ème.
On peut se promener dans le train autant que l'on veut. Aux arrêts, il est possible de descendre du train pour prendre l'air ou effectuer quelques achats sur le quai mais tout cela sous l'œil acéré de la provonista responsable du wagon et de ses passagers.
Notre voyage a été conforme à nos attentes et au delà.
Cordialement
Aline
La suite demain nous partirons pour Ulan-Ude

Je participe à ce voyage avec plaisir et curiosité, avec une préférence pour les "séjours" en train que je suis impatiente de découvrir !

Vendredi 3 mai 2019

Nous avons réglé le réveil tôt, nous avons prévu de nous rendre par le bus ce matin à la gare. Notre train le Russia numéro 1 part à 8h20. Nous avons multiplié par 2,5 le temps nécessaire prévu par Google Maps. Il ne s'agit pas de manquer le train !




Nous sommes sur le quai avant même l'arrivée du train.
C'est Youri qui nous accueille, contrôle nos passeports et nos billets. Nous avons des billets électroniques mais pour la nostalgie nous demandons au guichet lors de arrivée à la gare de nous fournir le billet cartonné. Il nous mène jusqu'à notre compartiment le numéro 6 dans le wagon 11 de 2ème classe. Un compartiment pour nous quatre.
Nous nous installons prenons nos marques et en avant pour l'aventure.



Le train traverse le fleuve Amour sur lequel nous n'avons pas eu le temps de naviguer hier mais ce sera pour un prochain passage ici. (C'est ce que nous pensions à l'époque !)



La journée se passe tranquillement : wagon-restaurant, arrêts relativement fréquents pour se dégourdir les jambes ou faire quelques achats.
Le train s'est arrêté à Birobidjan mais nous n'avons pas rencontré l'inconnue.



Natalia se charge du ménage. Elle et son mari Yuri se partagent la permanence 24h/24h. Il font le trajet complet sur 6 jours.




 
Les paysages sont superbes nous n'arrêtons pas de faire l'aller-retour entre le couloir et la fenêtre de notre compartiment.




Il y a peu de touristes occidentaux, peut-être une dizaine et surtout des Australiens. Nous les rencontrons le soir au wagon-restaurant.




Natalia est venue nous proposer son petit commerce de souvenirs (nous y avons droit dans tous les trains de la part des provonitsas) stylos, verres, trains miniatures...


Samedi 4 mai 2019

Nous avons passé une bonne nuit. Yuri et Natalia, notre couple de provonitsas, se relaient pour notre confort.







Dans le compartiment à droite du notre, un monsieur et son petit garçon et dans celui de gauche une famille avec deux enfants. Il y a de l'animation dans le couloir mais cela reste dans les limites du convenable. Nous sommes une attraction pour les enfants.


Nous avons notre déjeuner dans notre cabine, Valentina notre serveuse au wagon-restaurant nous dépose une boîte et un plat chaud. Dans la boîte un bonbon, des couverts en plastique, une petite bouteille d'eau, un petit pain et des gâteaux. Notre plat chaud se compose d'une grosse boulette-beignet-pain de viande et de graines inconnues. Après enquête auprès de Natalia et usage de plusieurs traducteurs et même de l'étiquette du paquet entre les mains nous apprenons qu'il s'agit de sarrasin concassé mais nous n'en n'avions pas reconnu le goût.


Pour la boisson, nous avons toujours le samovar à notre disposition, surtout maintenant que nous avons acheté ses verres à Natalia !





Le métier de reporter photographe est plein d'embûches : vitres sales malgré un essai de nettoyage de Philippe, les mouvements incessants du train, les reflets du soleil, les piles des ponts et nous en passons de nombreux, l'appareil qui n'est pas prêt au moment du paysage sublime mais surtout les nombreux trains que nous croisons. La ligne est très fréquentée et l'on croise des trains de marchandises environ toutes les 10 minutes. Certains trains ont jusqu'à une centaine de wagons avec une locomotive en tête et une locomotive en milieu de convoi.










Les berges des rivières sont souvent encombrées par de la glace et des dépôts de neige non fondue. La voie n'est pas du tout rectiligne, de nombreux virages dans certains jusqu'à 180 degrés nous font perdre le Nord.


Les paysages sont magnifiques nous ne nous ennuyons pas et même le temps passe très vite.
Voilà un aperçu de notre vie à bord.


Dimanche 5 mai 2019


Nous nous réveillons au lever du soleil, les paysages sont toujours aussi agréables.




Il y a une heure de décalage horaire si bien que nous avons pu profiter d'une heure supplémentaire de paysage et nous préparer tranquillement.






Le train arrive à Ulan-Ude à 8h34. C'est avec un peu de nostalgie que nous quittons nos voisins. Certains continuent jusqu'à Moscou ils étaient montés à Vladivostok ils font donc la ligne complète, 9289 km d'une traite. Nous sommes tristes également de quitter Natalia et Yuri.

Notre train le Russia numéro 1 part à 8h20. Nous avons multiplié par 2,5 le temps nécessaire prévu par Google Maps. Il ne s'agit pas de manquer le train !

Vous pouvez donc voyager sur différents trains?

Le train s'est arrêté à Birobidjan mais nous n'avons pas rencontré l'inconnue.

Si l'on veut séjourner 2 ou 3 jours au Birobidjan et repartir avec un autre train c'est possible?

Bonjour,
Le transsibérien est une ligne ferroviaire sur laquelle circulent de nombreux trains. Il en part un rapide tous les deux jours de Vladivostok #1 et un de Moscou #2 qui fait la ligne complète le Rossya. Mais on peut aussi le réserver seulement pour un tronçon. Numéros pairs vers l'est et impairs vers l'ouest. Il y a d'autres trains qui ne font qu'une partie du trajet. Sur la photo de l'affichage des trains sur le poste de Vladivostok, on voit afficher trois trains pour Moscou
Nous avons acheté 7 billets de train différents sur le site internet de la RZD . Comme nous avions des souhaits précis (train, classe, compartiment, date, horaire...) je me connectais en simultané avec ma soeur, juste 60 jours avant la date pour faire la réservation du tronçon. Nous faisions ensemble notre réservation, je lui indiquais le numéro du train, le wagon, le compartiment et je prenais les deux couchettes de gauche et elle les deux de droite. Le site (auquel je ne peux plus me connecter actuellement) affichait le schéma du train, cela était assez facile. Il ne restait plus qu'à payer.
Le coût de notre trajet a été de 480 € par personne avec le trajet jusqu'à Riga.
Il existe d'autres trains sur cette ligne dont le Golden Eagle mais le tarif n'est vraiment pas le même et c'est un voyage organisé, on suit le mouvement...

On peut donc rester trois jours à Birobidjan si on le souhaite ou une semaine à Kemerovo ou n'importe où, il y a plus de 990 gares sur la ligne.

Aline


Voici une feuille de préparation du voyage

Merci pour ces renseignements bien pratiques

Le problème est quand pourront-ils être mis en pratique ?

Oui effectivement... J'avais voulu aller en Russie ( Sibérie) dès la chute du communisme et c'était trop compliqué.. obligation de fournir  un itinéraire,une liste d'hôtels  ( je ne trouvais rien à certains endroits ) etc..  et depuis chaque année j'hésite...et maintenant c'est un peu risqué !

Bonsoir,
Effectivement pour obtenir les visas, nous avons dû nous rendre en personne au service des visas et fournir entre autre une invitation (achetée sur internet !), notre circuit et nos hébergements. C'était un peu plus simple que la fois précédente en 2010 où nous sommes allés à Saint-Petersbourg. Nous avions fait la queue à l'ambassade dès 6 heures le matin pour déposer nos dossiers et nous n'étions pas les premiers ! et le dossier avait intérêt à être complet, bien rempli en noir et les photos répondant aux normes.
Nous espérions retourner au lac Baikal en hiver mais j'ai peur que lorsque cela sera possible nous soyons trop vieux.
Cordialement
Aline

Pour ma part le pb  est que je voulais aller dans des endroits peu touristiques où ont  vecu mes ancêtres...

Dimanche 5 mai 2019
L'hôtel Shumac est proche de la gare, Igor le propriétaire nous accueille chaleureusement. Nous nous installons dans des chambres impeccables et claires nous sommes là pour 3 jours. La douche est très attendue.
Le centre ville de Ulan-Ude est de l'autre côté de la gare, de nombreuses voies ferrées et une multitude d'aiguillages, de trains en attente, de locomotives, de wagons... Ulan-Ude est un centre important de réparation et d'entretien de matériel ferroviaire.










Un grand ciel bleu, du soleil et une température agréable voire chaude ce n'est pas ce à quoi nous nous attendions, nous n'avons pas l'impression d'être en Sibérie.

Ulan-Ude est est la capitale de l'État Bouriate, la population est plus mongole que slave. On nous a même souvent dit Bouriate d'abord, Russe après.
Une tête de Lénine de plus de 7 mètres de haut trône sur la place centrale. De cette place descend une longue avenue en direction de la cathédrale d'Hodigitria, l'avenue Lénine ! C'est simple, dans toutes les villes, il y a une place ou avenue Lénine, Marx et de la Paix !











Près de la cathédrale, une promenade bordée de maisons en bois mène à un monument aux victimes de l'oppression stalinienne.


















De nombreuses voitures ont la conduite à droite, il s'agit de voitures d'occasion importées du Japon. Elles roulent encore avec leurs pneus clous que l'on entend crisser sur le macadam.
Nous ne trouvons pas dans la ville l'animation qu'il y avait le dimanche dans les villes coréennes.

















Nous demandons à la réception de notre hôtel de nous conseiller un restaurant. Comme il fait presque nuit et qu'il est difficile de le trouver nous y allons en taxi et cela nous coûte la modique somme de 100 roubles, soit un euro. En fait le restaurant n'est pas très loin mais rien indique qu'il s'agit d'un restaurant. Le repas se compose de spécialités bouriates et mongoles. Nous sommes en fait dans le centre culturel bouriate.

C'est simple, dans toutes les villes, il y a une place ou avenue Lénine, Marx et de la Paix !

Ça doit être de l'humour...

Lundi 6 mai 2019

Nous partons avec Igor en voiture pour le temple situé au nord de la ville. Le datsan Rinpotche Bagcha domine l'agglomération et la vue est dégagée.

De nombreux drapeaux de prière sont attachés à des arches sur le chemin ciculaire autour du temple. A l'intérieur, où les photos sont interdites, un Bouddha doré imposant est vénéré par les moines et les fidèles









Nous reprenons la voiture avec Igor pour aller au datsan d'Ivolguinsk. Ce temple dont la construction a été autorisée par Staline en 1946 attire des pèlerins du monde entier. De nombreux édifices sont construits sur le site.





















Dans un d'entre eux, se trouve un magnifique mandela de sable coloré qu'il n'est pas autorisé de photographier.  Ce mandala mérite à lui seul le déplacement. Tous ces petits grains de sable destinés à être éparpillés sont fabuleux. C'est un mandala yamantaka comme celui-ci.













Sur le chemin du retour Igor retour nous arrête dans un petit restaurant. C'est délicieux mais nous en avons commandé deux fois trop.


Nous demandons à Igor de nous déposer au centre-ville lorsque nous rentrons dans l'après-midi. La ville est plus animée que hier. Des jeunes étudiants collectent des fonds pour les anciens combattants.






Nous découvrons un petit atelier avec guichet d'un artisan qui fabrique des bijoux avec des pierres de Russie. Je lui commande un pendentif avec une charoïte venant des montagnes de Sibérie., c'est un souvenir qui ne prend pas beaucoup de place. La commande sera prête demain.

Ce soir nous retournons dîner au même endroit tellement nous avons été satisfaits. Nous nous y rendons à pied maintenant que nous connaissons le chemin et le bâtiment.




Mar

Aujourd'hui nous avons décidé d'utiliser les transports en commun et en particulier les tramways. Nous avons prévu un tour en ville suivi du marché puis de prendre un tramway au hasard pour aller en banlieue et revenir.



C'est un moyen de transport économique 20 centimes le trajet par personne.









Nous arrivons au Monument aux Morts en même temps que des écoles qui viennent honorer la mémoire des soldats morts pendant la deuxième guerre mondiale et autres conflits.
Beaucoup de personnes arborent des rubans aux rayures orange et noires (le ruban de Saint-Georges) symbole de la victoire de l'Armée rouge sur l'Allemagne nazie, mais surtout maintenant marque de patriotisme.














Nous traversons ensuite la galerie commercial Galaxy où contre toute attente Éliane trouve une coque pour son portable Samsung qu'elle n'avait pas pu trouver en Corée. Nous passons ensuite au marché couvert où de nombreux étals de fruits secs sont bien tentants.
Nous succombons aux amandes, pignons de pin et autres noix.















Nous croisons un professeur d'anglais Buriate avec laquelle nous entamons une discussion. Elle tient absolument à nous inviter chez elle dans l'après-midi. Devant les difficultés pour nous donner son adresse et le moyen de s'y rendre, nous lui proposons d'aller avec elle à la fin de ses courses. Nous partons en marchroutka (sorte de camionnette-taxi collectif) jusqu'à son quartier et son immeuble à porte blindée. Jamais nous ne nous n'aurions trouvé son appartement seuls. Nous faisons connaissance avec son mari peu bavard et son fils qui parle très bien anglais. Elle se nomme Tymen, elle est très bavarde et veut tout connaître de notre vie en France. Grace à Google street, nous lui montrons où nous habitons et nos maisons. Avant de se quitter, elle nous offre à chacun un drap de bain avec des motifs bouriates. Nous lui offrons nos traditionnelles tour Eiffel.







Après cette expérience, c'est en bus classique que nous rentrons en centre-ville où nous continuons de flâner.












Nous visitons le musée mais il n'y a rien d'exceptionnel et en plus aucune explication n'est donnée en anglais.  Une classe est en visite et suit avec plus ou moins d'attention les explications du conférencier.

















Et toujours partout des jeunes en tenues militaires et des répétitions pour la commémoration du 9 mai !














Avant de reprendre le tramway, nous allons prendre livraison de ma commande : un travail très réussi.






Nous avons maintenant nos habitudes au restaurant Orda.

C'est écrit en français sous le monument aux morts ?!

C'est passionnant et l'invitation chez des BOuriates tout à fait inattendue, vous permettant de voir le quotidien d'une famille.

J'ai beaucoup aimé tes photos des encadrements en bois sculpté des fenêtres des petites izbas en bois.

Ce culte de la Grande guerre patriotique, n'oublions pas, permet aussi de motiver les troupes pour la guerre actuelle en Ukraine, où de nombreux Bouriates et autres habitants de Sibérie sont envoyés combattre (et beaucoup moins les Moscovites ou les Peterbourgeois)....