La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
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La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Sam 12 Fév 2022, 2:08 am
Bonsoir,
Après notre circuit pédestre dans la Vallée de la Rance jusqu'à La Richardais (au sud de Dinard), nous avions prévu de faire un crochet à Saint-Malo.
Mardi 8 octobre (2019) était une journée de repos, sans randonnée. En début de matinée, nous nous sommes baladés à La Richardais
- en reprenant le petit bout du GR 34C que nous n'avions pas parcouru la veille,
- avons visité l'église Saint-Clément qui était sur notre chemin le soir en direction de notre hôtel (je trouvais que le clocher était original),
- et nous avons fait un petit tour pour aller voir un oratoire en sous-bois.
Ensuite, nous avons pris un bus pour aller directement à Saint-Malo, c'était une journée cool pour profiter de Saint-Malo intra-muros
Arrivés à la gare routière de Saint-Malo, nous prenons la direction de la ville intra-muros.
ça y est
nous arrivons, nous retrouvons "L'Etoile du Roy", un beau navire qui est une réplique d’une frégate corsaire de 1745.
que nous avons visitée en mai 2018.
Cette intéressante vidéo tournée en juillet 2021 vous permet de la visiter également :
Nous allons entrer dans la ville close par l'autre côté. Nous nous dirigeons donc vers la gauche et longeons le port de plaisance :
En arrière plan, nous voyons une partie des remparts et la pointe de la cathédrale que nous avons visitée en 2018.
https://www.cathedralesaintmalo.fr/histoire-et-architecture/
Nous entrons par la "Porte de Dinan" que nous voyons sur la photo ci-dessus.
Elle fut construite en 1714 lors des travaux du second accroissement de Saint-Malo. Elle remplaça alors l’ancienne poterne de Brevet qui servait autrefois de sortie du côté sud de l’enceinte primitive de la ville.
Elle fut dénommée aussi "Porte de la Marine" car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l’immeuble situé à gauche de la porte. Le célèbre corsaire Robert Surcouf (1773 – 1827) habita, après son mariage en 1801, cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l’identique après 1944.
Cet accès était également nommé "Porte de l’Evêque" car les hommes d’Eglise devaient entrer par cette porte lors de leur première visite de la ville.
Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai.
Plan des remparts :
https://www.st-malo.com/tourisme/activites-de-plein-air/les-remparts/
Nous ne pouvons pas déjeuner dans cette taverne
Elle est fermée le mardi et le mercredi.
Nous allons à la crêperie "Le Tournesol". Bien que le nom ne fasse pas penser à la Bretagne, il était écrit : "le savoir-faire de la vraie tradition bretonne", et les galettes étaient très bonnes
Après, nous visitons l'Hôtel Magon, au style caractéristique des maisons de corsaires de Saint-Malo. C'est un des rares hôtels particuliers ayant résisté à la destruction de la ville en août 1944.
Cette demeure a été construite au XVIIIème siècle par François-Auguste Magon de la Lande, armateur et corsaire sous Louis XV, puis directeur de la Compagnie des Indes Orientales.
Nous avons découvert les salons d'apparat :
escaliers secrets, entresols, et caves voûtées sous le niveau de la mer :
Le guide était formidable, la visite était passionnante
Lorsque nous sommes sortis, nous avons eu une bonne surprise, le vent avait chassé les nuages gris et le soleil brillait
Nous nous baladons sur les remparts :
La statue de Jacques Cartier :
et descendons sur une plage :
En mai 2018, nous avons pris le chemin côtier qui relie Saint-Malo à Dinard (sur le GR34). Vous pouvez voir le tracé ici (sur la 2ème page du document) :
http://cdt35.media.tourinsoft.eu/upload/Fiche-La-cite-Corsaire---Dinard.pdf
Une chouette randonnée que nous avait proposée l'office du tourisme de Saint-Malo situé à côté de l'entrée de la ville close !
La personne avait précisé qu'on pouvait revenir en bateau à Saint-Malo. C'était vraiment une excellente idée.
En plus, il faisait très beau, le soleil ne nous a pas quittés
Je vous montrerai quelques vues au prochain épisode.
A plus !
Après notre circuit pédestre dans la Vallée de la Rance jusqu'à La Richardais (au sud de Dinard), nous avions prévu de faire un crochet à Saint-Malo.
Mardi 8 octobre (2019) était une journée de repos, sans randonnée. En début de matinée, nous nous sommes baladés à La Richardais
- en reprenant le petit bout du GR 34C que nous n'avions pas parcouru la veille,
- avons visité l'église Saint-Clément qui était sur notre chemin le soir en direction de notre hôtel (je trouvais que le clocher était original),
- et nous avons fait un petit tour pour aller voir un oratoire en sous-bois.
Ensuite, nous avons pris un bus pour aller directement à Saint-Malo, c'était une journée cool pour profiter de Saint-Malo intra-muros
Arrivés à la gare routière de Saint-Malo, nous prenons la direction de la ville intra-muros.
ça y est
nous arrivons, nous retrouvons "L'Etoile du Roy", un beau navire qui est une réplique d’une frégate corsaire de 1745.
que nous avons visitée en mai 2018.
Cette intéressante vidéo tournée en juillet 2021 vous permet de la visiter également :
Nous allons entrer dans la ville close par l'autre côté. Nous nous dirigeons donc vers la gauche et longeons le port de plaisance :
En arrière plan, nous voyons une partie des remparts et la pointe de la cathédrale que nous avons visitée en 2018.
https://www.cathedralesaintmalo.fr/histoire-et-architecture/
Nous entrons par la "Porte de Dinan" que nous voyons sur la photo ci-dessus.
Elle fut construite en 1714 lors des travaux du second accroissement de Saint-Malo. Elle remplaça alors l’ancienne poterne de Brevet qui servait autrefois de sortie du côté sud de l’enceinte primitive de la ville.
Elle fut dénommée aussi "Porte de la Marine" car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l’immeuble situé à gauche de la porte. Le célèbre corsaire Robert Surcouf (1773 – 1827) habita, après son mariage en 1801, cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l’identique après 1944.
Cet accès était également nommé "Porte de l’Evêque" car les hommes d’Eglise devaient entrer par cette porte lors de leur première visite de la ville.
Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai.
Plan des remparts :
https://www.st-malo.com/tourisme/activites-de-plein-air/les-remparts/
Nous ne pouvons pas déjeuner dans cette taverne
Elle est fermée le mardi et le mercredi.
Nous allons à la crêperie "Le Tournesol". Bien que le nom ne fasse pas penser à la Bretagne, il était écrit : "le savoir-faire de la vraie tradition bretonne", et les galettes étaient très bonnes
Après, nous visitons l'Hôtel Magon, au style caractéristique des maisons de corsaires de Saint-Malo. C'est un des rares hôtels particuliers ayant résisté à la destruction de la ville en août 1944.
Cette demeure a été construite au XVIIIème siècle par François-Auguste Magon de la Lande, armateur et corsaire sous Louis XV, puis directeur de la Compagnie des Indes Orientales.
Nous avons découvert les salons d'apparat :
escaliers secrets, entresols, et caves voûtées sous le niveau de la mer :
Le guide était formidable, la visite était passionnante
Lorsque nous sommes sortis, nous avons eu une bonne surprise, le vent avait chassé les nuages gris et le soleil brillait
Nous nous baladons sur les remparts :
La statue de Jacques Cartier :
et descendons sur une plage :
En mai 2018, nous avons pris le chemin côtier qui relie Saint-Malo à Dinard (sur le GR34). Vous pouvez voir le tracé ici (sur la 2ème page du document) :
http://cdt35.media.tourinsoft.eu/upload/Fiche-La-cite-Corsaire---Dinard.pdf
Une chouette randonnée que nous avait proposée l'office du tourisme de Saint-Malo situé à côté de l'entrée de la ville close !
La personne avait précisé qu'on pouvait revenir en bateau à Saint-Malo. C'était vraiment une excellente idée.
En plus, il faisait très beau, le soleil ne nous a pas quittés
Je vous montrerai quelques vues au prochain épisode.
A plus !
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Sam 12 Fév 2022, 11:43 pm
Ces photos vous donnent un aperçu du paysage le long du chemin côtier en direction de Dinard :
Le phare et la ville close de Saint-Malo, de loin, dans la brume :
Là, nous ne voyons plus que le phare :
La Cité d'Alet et la Tour Solidor qui domine l'estuaire de la Rance :
Situé sur un ancien site gallo-romain, ce donjon triple permettait de contrôler la navigation sur la Rance.
Suite de la randonnée :
Le barrage de la Rance se dessine au loin :
L
L'écluse du barrage :
Pour rejoindre l'Anse du Pissot, nous avons pris les escaliers situés de l'autre côté du barrage :
Nous contournons les Pointes de la Vicomté et de la Jument en parcourant le chemin de ronde sur la falaise boisée :
Mince ! Maintenant, nous sommes à contre-jour
Nous apercevons la première plage de Dinard :
Bonne nuit !
Demain, je vous montrerai Dinard.
Le phare et la ville close de Saint-Malo, de loin, dans la brume :
Là, nous ne voyons plus que le phare :
La Cité d'Alet et la Tour Solidor qui domine l'estuaire de la Rance :
Situé sur un ancien site gallo-romain, ce donjon triple permettait de contrôler la navigation sur la Rance.
Suite de la randonnée :
Le barrage de la Rance se dessine au loin :
L
L'écluse du barrage :
Pour rejoindre l'Anse du Pissot, nous avons pris les escaliers situés de l'autre côté du barrage :
Nous contournons les Pointes de la Vicomté et de la Jument en parcourant le chemin de ronde sur la falaise boisée :
Mince ! Maintenant, nous sommes à contre-jour
Nous apercevons la première plage de Dinard :
Bonne nuit !
Demain, je vous montrerai Dinard.
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Brigitte42 Dim 13 Fév 2022, 9:16 am
Merci Christine !
Brigitte42- modérateur
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Dim 13 Fév 2022, 4:07 pm
Brigitte42 a écrit:Merci Christine !
De rien
Le GR 34 commence au Mont-Saint-Michel :
https://bretagne.ffrandonnee.fr/html/4037/randonner-sur-le-gr-34
Nous, nous avons pris Saint-Malo comme point du départ. En ce moment, je me replonge dans l'histoire de cette cité corsaire en lisant "Ces messieurs de Saint-Malo" de Bernard Simiot. C'est un passionnant roman historique
Bon dimanche !
A bientôt !
Bises
Christine
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Mar 15 Fév 2022, 12:14 am
Nos pas nous mènent sur le circuit "Lawrence d'Arabie"
https://www.ville-dinard.fr/medias/2015/12/fiche-circuit-lawrence-darabie.pdf
En face, nous devinons Saint-Malo :
Nous avons continué notre randonnée et avons pris une vedette de la Compagnie Corsaire pour revenir à Saint-Malo.
https://www.compagniecorsaire.com/
En octobre 2019, nous allons à Dinard directement avec cette navette maritime. C'est la dernière de la journée. La traversée est très agréable :
C'est rapide (une dizaine de minutes), nous arrivons déjà à Dinard !
Mais, je ne suis plus dans le bon sens pour les photos, je suis à contre-jour.
Nous accostons :
Nous avons débarqué sur le chemin du GR 34, que nous foulerons demain matin en direction de Saint-Briac-sur-Mer.
Ce soir, nous nous dirigeons vers notre hôtel. Après quelques mètres sur ce chemin :
nous montons dans un petit parc :
De là, nous avons une jolie vue entre les palmiers :
Le long de la route, du haut de cette demeure
nous avons une autre vue vers la mer.
Nous arrivons au Grand Hôtel :
Vous pensez peut-être que c'est le nôtre. Non, non, nous dormons à l'hôtel Saint-Michel.
https://www.hotel-saintmichel-dinard.com/fr/accueil/
A partir de cette maison :
nous allons quitter le bord de mer pour aller vers le centre-ville. Cependant, ce petit hôtel est bien situé, la rue est calme et il n'est pas loin du GR.
Bonne nuit !
https://www.ville-dinard.fr/medias/2015/12/fiche-circuit-lawrence-darabie.pdf
En face, nous devinons Saint-Malo :
Nous avons continué notre randonnée et avons pris une vedette de la Compagnie Corsaire pour revenir à Saint-Malo.
https://www.compagniecorsaire.com/
En octobre 2019, nous allons à Dinard directement avec cette navette maritime. C'est la dernière de la journée. La traversée est très agréable :
C'est rapide (une dizaine de minutes), nous arrivons déjà à Dinard !
Mais, je ne suis plus dans le bon sens pour les photos, je suis à contre-jour.
Nous accostons :
Nous avons débarqué sur le chemin du GR 34, que nous foulerons demain matin en direction de Saint-Briac-sur-Mer.
Ce soir, nous nous dirigeons vers notre hôtel. Après quelques mètres sur ce chemin :
nous montons dans un petit parc :
De là, nous avons une jolie vue entre les palmiers :
Le long de la route, du haut de cette demeure
nous avons une autre vue vers la mer.
Nous arrivons au Grand Hôtel :
Vous pensez peut-être que c'est le nôtre. Non, non, nous dormons à l'hôtel Saint-Michel.
https://www.hotel-saintmichel-dinard.com/fr/accueil/
A partir de cette maison :
nous allons quitter le bord de mer pour aller vers le centre-ville. Cependant, ce petit hôtel est bien situé, la rue est calme et il n'est pas loin du GR.
Bonne nuit !
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Ven 18 Fév 2022, 12:00 am
Salut,
Pour organiser ce premier tronçon de notre circuit pédestre sur le GR34, nous avons utilisé le Topoguide "Côte d'Emeraude - Les Chemins du Mont-Saint-Michel" (plus de 30 jours de randonnée) de la Fédération Française de Randonnée :
https://boutique.ffrandonnee.fr/topoguide-cote-demeraude-les-chemins-du-mont-saint-michel-2
Il fait un descriptif précis du GR34 en donnant le nombre de kilomètres et le temps de marche sur les pages de droite et les cartes sur les pages de gauche.
Au début du guide, nous avons des informations pratiques sur cet ancien sentier des douaniers, avec des adresses d'hébergements aux alentours du GR (campings, auberges de jeunesse, gites d'étapes, chambres d'hôtes, hôtels, manoirs).
Après un bon petit-déjeuner, nous allons acheter un pain à la boulangerie située à côté du marché couvert du centre-ville de Dinard (il nous en manquait pour le pique-nique de ce midi).
Nous rejoignons le GR 34 sur "la promenade du Clair de Lune". Elle s’étend de la plage du prieuré (photographiée lors de notre balade de mai 2018)
jusqu’à l’embarcadère de l’anse du Bec-de-la-Vallée.
Protégée des vents dominants, elle est l’une des plus appréciées de Dinard. Elle permet de découvrir un paysage très beau et insolite, comme le quartier du Bric-à-Brac, avec ses entassements de villas surmontées de belvédères et de terrasses, ou les fondations faussement médiévales avec voûtes de certaines maisons.
Son originalité réside dans sa végétation de type méditerranéen, dont font partie les palmiers, comme ceux que nous avons vus hier soir et ceux-ci :
La première palmeraie, plantée quai de la Perle, provenait de l’exposition coloniale de Paris de 1931. Parmi les vieux arbres qui participent à l’exotisme de cette déambulation entre terre et ciel, il faut aussi citer les cèdres de l’Atlas, les eucalyptus et les pins pleureurs de l’Himalaya.
Toute la promenade est bordée de parterres de fleurs, d’arbres et d’arbustes
Des sculptures ou plaques rappellent le souvenir d'événements. Cette plaque commémorative célèbre le retour de Jean IV de Bretagne sur ses terres. Il débarque avec des troupes anglaises à Dinard le 3 août 1379 dans un climat d'allégresse et reprend le contrôle du duché :
Nous apercevons Saint-Malo :
Une vedette de la Compagnie Corsaire qui fait la navette entre Saint-Malo et Dinard :
Nous arrivons à la cale du Bec de la Vallée :
Dès 1636, ce site est un lieu de transit et sert au transport des marchandises par des gabares à voile entre l'arrière pays de Dinan et le port de Saint-Malo. Une cale d'embarquement est construite dans la première moitié du XIXème siècle. Elle sera maintes fois transformée au cours du siècle pour faciliter l'accostage, à tout moment de la marée, des bateaux à vapeur venant de Saint-Malo.
Nous passons devant cette belle demeure :
Nous avons le même temps qu'hier après-midi à Saint-Malo
(je vous rappelle que nous faisons ce circuit pédestre en octobre)
Quelle belle journée ! Le soleil est au rendez-vous
Nous avons une excellente luminosité, le chemin côtier est très agréable. Que demander de plus ?
C'est vrai, à l'ombre, il fait un peu frais, il est préférable de prévoir un foulard et un coupe-vent. Notre fille remet le sien quelques mètres plus loin.
Nous sommes maintenant à la pointe du Moulinet :
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/batterie-dite-ensemble-de-la-pointe-du-moulinet-dinard/c7df84b7-7bad-4b34-b6d6-c7fe1de300f8
Qui connaît les plages bretonnes sait que les marées quotidiennes bouleversent tous les jours le littoral. La mer est tout près, le bain facile, et quelques heures plus tard, il faut partir la rejoindre après une longue promenade pour pouvoir se baigner. A Dinard, on l'a compris très vite et, devant l'afflux de touristes et le succès balnéaire de Dinard, l’idée de rapprocher la mer de la côte s'est imposée.
Dans les années 30, deux bassins nautiques en plein air seront construits : le premier, la piscine extérieure de l'Écluse face à l'océan
et, plus tard, la piscine du Prieuré, elle aussi en plein air, située dans la fin de l'estuaire de la Rance, faisant face à Saint Servan. Ces deux piscines sont remplies d'eau de mer, renouvelée par les marées.
La piscine découverte de l'Ecluse est la première du littoral. Construite par l'entrepreneur Franck Bailly, elle est inaugurée en 1928. Le sport et les bains de mer sont déjà à la mode, et on organise de multiples activités dans et autour du bassin.
Les personnes qui nageaient dans cette piscine portaient une combinaison. A un autre endroit, j'ai vu un homme se baigner torse nu. Il était parti à la plage en bermuda. Début octobre, la température de la mer est assez fraîche. En été, elle est entre 18 et 19°c. Là, elle devait être entre 15 et 16°c.
Juste après, la plage de l'Ecluse avec les villas qui se reflètent sur le sable mouillé et, au loin, sur l'îlot, je crois que c'est le Fort du Petit Bé :
Une rencontre sportive était organisée sur cette partie de la plage :
Alfred Hichcock et les oiseaux
face à la plage de l'Ecluse.
Station balnéaire très appréciée des Britanniques, Dinard accueille de façon logique un festival de cinéma consacré au cinéma britannique. Chaque année, il met en compétition six films, dont le meilleur - désigné par un jury de personnalités - remporte le prix du Hitchcock d'or. Des avant-premières sont également organisées pour le public, ainsi que des hommages à des grands noms du cinéma britannique et des rétrospectives. Souvent, une séance spéciale intervient aussi, dans laquelle est présenté en avant-première un film français qui a été coproduit par les Britanniques ou a été tourné au Royaume-Uni.
Au fil des ans, le Festival du film britannique de Dinard a acquis une réputation, et il a accueilli beaucoup de stars nationales et internationales comme Roger Moore, Christopher Lee, Hugh Grant, Terence Young, Charlotte Rampling, Kristin Scott-Thomas, Jane Birkin, Charles Dance, Gérard Darmon, Pascal Légitimus, Cécile de France, Samuel Le Bihan, François Berléand, Timothy Spall, Chantal Lauby ...
Les cabines des acteurs :
devant lesquelles nous rencontrons un couple qui nous parle de Dinard, de son festival, et du festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez.
Comme vous l'avez remarqué, nous pouvons lire des panneaux explicatifs le long de ce parcours.
Celui sur la plage de l'Ecluse :
Continuons notre chemin :
Le GR passe par la plage Saint-Enogat :
A bientôt !
Pour organiser ce premier tronçon de notre circuit pédestre sur le GR34, nous avons utilisé le Topoguide "Côte d'Emeraude - Les Chemins du Mont-Saint-Michel" (plus de 30 jours de randonnée) de la Fédération Française de Randonnée :
https://boutique.ffrandonnee.fr/topoguide-cote-demeraude-les-chemins-du-mont-saint-michel-2
Il fait un descriptif précis du GR34 en donnant le nombre de kilomètres et le temps de marche sur les pages de droite et les cartes sur les pages de gauche.
Au début du guide, nous avons des informations pratiques sur cet ancien sentier des douaniers, avec des adresses d'hébergements aux alentours du GR (campings, auberges de jeunesse, gites d'étapes, chambres d'hôtes, hôtels, manoirs).
Après un bon petit-déjeuner, nous allons acheter un pain à la boulangerie située à côté du marché couvert du centre-ville de Dinard (il nous en manquait pour le pique-nique de ce midi).
Nous rejoignons le GR 34 sur "la promenade du Clair de Lune". Elle s’étend de la plage du prieuré (photographiée lors de notre balade de mai 2018)
jusqu’à l’embarcadère de l’anse du Bec-de-la-Vallée.
Protégée des vents dominants, elle est l’une des plus appréciées de Dinard. Elle permet de découvrir un paysage très beau et insolite, comme le quartier du Bric-à-Brac, avec ses entassements de villas surmontées de belvédères et de terrasses, ou les fondations faussement médiévales avec voûtes de certaines maisons.
Son originalité réside dans sa végétation de type méditerranéen, dont font partie les palmiers, comme ceux que nous avons vus hier soir et ceux-ci :
La première palmeraie, plantée quai de la Perle, provenait de l’exposition coloniale de Paris de 1931. Parmi les vieux arbres qui participent à l’exotisme de cette déambulation entre terre et ciel, il faut aussi citer les cèdres de l’Atlas, les eucalyptus et les pins pleureurs de l’Himalaya.
Toute la promenade est bordée de parterres de fleurs, d’arbres et d’arbustes
Des sculptures ou plaques rappellent le souvenir d'événements. Cette plaque commémorative célèbre le retour de Jean IV de Bretagne sur ses terres. Il débarque avec des troupes anglaises à Dinard le 3 août 1379 dans un climat d'allégresse et reprend le contrôle du duché :
Nous apercevons Saint-Malo :
Une vedette de la Compagnie Corsaire qui fait la navette entre Saint-Malo et Dinard :
Nous arrivons à la cale du Bec de la Vallée :
Dès 1636, ce site est un lieu de transit et sert au transport des marchandises par des gabares à voile entre l'arrière pays de Dinan et le port de Saint-Malo. Une cale d'embarquement est construite dans la première moitié du XIXème siècle. Elle sera maintes fois transformée au cours du siècle pour faciliter l'accostage, à tout moment de la marée, des bateaux à vapeur venant de Saint-Malo.
Nous passons devant cette belle demeure :
Nous avons le même temps qu'hier après-midi à Saint-Malo
(je vous rappelle que nous faisons ce circuit pédestre en octobre)
Quelle belle journée ! Le soleil est au rendez-vous
Nous avons une excellente luminosité, le chemin côtier est très agréable. Que demander de plus ?
C'est vrai, à l'ombre, il fait un peu frais, il est préférable de prévoir un foulard et un coupe-vent. Notre fille remet le sien quelques mètres plus loin.
Nous sommes maintenant à la pointe du Moulinet :
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/batterie-dite-ensemble-de-la-pointe-du-moulinet-dinard/c7df84b7-7bad-4b34-b6d6-c7fe1de300f8
Qui connaît les plages bretonnes sait que les marées quotidiennes bouleversent tous les jours le littoral. La mer est tout près, le bain facile, et quelques heures plus tard, il faut partir la rejoindre après une longue promenade pour pouvoir se baigner. A Dinard, on l'a compris très vite et, devant l'afflux de touristes et le succès balnéaire de Dinard, l’idée de rapprocher la mer de la côte s'est imposée.
Dans les années 30, deux bassins nautiques en plein air seront construits : le premier, la piscine extérieure de l'Écluse face à l'océan
et, plus tard, la piscine du Prieuré, elle aussi en plein air, située dans la fin de l'estuaire de la Rance, faisant face à Saint Servan. Ces deux piscines sont remplies d'eau de mer, renouvelée par les marées.
La piscine découverte de l'Ecluse est la première du littoral. Construite par l'entrepreneur Franck Bailly, elle est inaugurée en 1928. Le sport et les bains de mer sont déjà à la mode, et on organise de multiples activités dans et autour du bassin.
Les personnes qui nageaient dans cette piscine portaient une combinaison. A un autre endroit, j'ai vu un homme se baigner torse nu. Il était parti à la plage en bermuda. Début octobre, la température de la mer est assez fraîche. En été, elle est entre 18 et 19°c. Là, elle devait être entre 15 et 16°c.
Juste après, la plage de l'Ecluse avec les villas qui se reflètent sur le sable mouillé et, au loin, sur l'îlot, je crois que c'est le Fort du Petit Bé :
Une rencontre sportive était organisée sur cette partie de la plage :
Alfred Hichcock et les oiseaux
face à la plage de l'Ecluse.
Station balnéaire très appréciée des Britanniques, Dinard accueille de façon logique un festival de cinéma consacré au cinéma britannique. Chaque année, il met en compétition six films, dont le meilleur - désigné par un jury de personnalités - remporte le prix du Hitchcock d'or. Des avant-premières sont également organisées pour le public, ainsi que des hommages à des grands noms du cinéma britannique et des rétrospectives. Souvent, une séance spéciale intervient aussi, dans laquelle est présenté en avant-première un film français qui a été coproduit par les Britanniques ou a été tourné au Royaume-Uni.
Au fil des ans, le Festival du film britannique de Dinard a acquis une réputation, et il a accueilli beaucoup de stars nationales et internationales comme Roger Moore, Christopher Lee, Hugh Grant, Terence Young, Charlotte Rampling, Kristin Scott-Thomas, Jane Birkin, Charles Dance, Gérard Darmon, Pascal Légitimus, Cécile de France, Samuel Le Bihan, François Berléand, Timothy Spall, Chantal Lauby ...
Les cabines des acteurs :
devant lesquelles nous rencontrons un couple qui nous parle de Dinard, de son festival, et du festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez.
Comme vous l'avez remarqué, nous pouvons lire des panneaux explicatifs le long de ce parcours.
Celui sur la plage de l'Ecluse :
Continuons notre chemin :
Le GR passe par la plage Saint-Enogat :
A bientôt !
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Ven 18 Fév 2022, 10:57 pm
Reprenons notre chemin !
Nous descendons sur une autre plage :
Puis, nous remontons. Il y a de jolis petits champignons en bas de ces marches :
Une nouvelle plage :
Le sentier longe la mer sur les hauteurs de la falaise. Regardez comme c'est beau
La couleur de l'eau change en fonction de la luminosité et des nuages
Un banc nous tend les bras. Nous nous installons pour pique-niquer et admirons ce très beau paysage
A plus !
Nous descendons sur une autre plage :
Puis, nous remontons. Il y a de jolis petits champignons en bas de ces marches :
Une nouvelle plage :
Le sentier longe la mer sur les hauteurs de la falaise. Regardez comme c'est beau
La couleur de l'eau change en fonction de la luminosité et des nuages
Un banc nous tend les bras. Nous nous installons pour pique-niquer et admirons ce très beau paysage
A plus !
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Ven 04 Mar 2022, 12:24 am
Reprenons la marche !
Le sentier va descendre vers la plage de Saint-Lunaire. On voit le Grand Hôtel :
Sa construction débute en 1881, il est considéré comme le premier établissement balnéaire de la commune. Acheté par le célèbre promoteur de la station, Sylla Laraque, ce dernier lui ajoute un casino en 1905. Etablissement hôtelier jusqu'en 1956, le Grand Hôtel est aujourd'hui entièrement transformé en appartements privés. Il est situé au bord de la Grande Plage de Saint-Lunaire, entre la Pointe du Nick (à droite) et la Pointe du Décollé (à gauche).
Nous venons de la pointe du Nick. Nous allons en direction de la pointe du Décollé.
La Grande Plage de Saint-Lunaire :
Au lieu de faire le tour, nous sautons ce cours d'eau :
Une cavalière se promenait sur la plage :
En été, sur les plages bretonnes, les promenades à cheval ne sont autorisées que le soir.
Nous passons devant le Grand Hôtel :
Le GR continue dans la ville :
Nous arrivons au point de vue d'où nous admirons la Grande Plage où nous étions tout à l'heure (les trois photos suivantes ont été prises en mai 2019, nous sommes allés ici au printemps, il y avait une belle luminosité, mais beaucoup de vent) :
La Pointe du Décollé :
Quelques mètres plus loin :
Puis, nous arrivons sur une plage sur laquelle des personnes font du surf :
A bientôt !
Le sentier va descendre vers la plage de Saint-Lunaire. On voit le Grand Hôtel :
Sa construction débute en 1881, il est considéré comme le premier établissement balnéaire de la commune. Acheté par le célèbre promoteur de la station, Sylla Laraque, ce dernier lui ajoute un casino en 1905. Etablissement hôtelier jusqu'en 1956, le Grand Hôtel est aujourd'hui entièrement transformé en appartements privés. Il est situé au bord de la Grande Plage de Saint-Lunaire, entre la Pointe du Nick (à droite) et la Pointe du Décollé (à gauche).
Nous venons de la pointe du Nick. Nous allons en direction de la pointe du Décollé.
La Grande Plage de Saint-Lunaire :
Au lieu de faire le tour, nous sautons ce cours d'eau :
Une cavalière se promenait sur la plage :
En été, sur les plages bretonnes, les promenades à cheval ne sont autorisées que le soir.
Nous passons devant le Grand Hôtel :
Le GR continue dans la ville :
Nous arrivons au point de vue d'où nous admirons la Grande Plage où nous étions tout à l'heure (les trois photos suivantes ont été prises en mai 2019, nous sommes allés ici au printemps, il y avait une belle luminosité, mais beaucoup de vent) :
La Pointe du Décollé :
Quelques mètres plus loin :
Puis, nous arrivons sur une plage sur laquelle des personnes font du surf :
A bientôt !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Brigitte42 Ven 04 Mar 2022, 9:27 am
Coucou ,
Très chouettes photos !!!
Je vais te suivre sur une carte .
Bises .
Très chouettes photos !!!
Je vais te suivre sur une carte .
Bises .
Brigitte42- modérateur
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Ven 04 Mar 2022, 2:25 pm
Coucou Brigitte,
Je te remercie
Tu peux me suivre avec l'ami Google Maps
En grossissant la carte de la côte, et en partant du sud de Saint-Malo, tu verras où sont situés les endroits dont j'ai parlé :
- la Cité d'Alet et la Tour Solidor ;
- les Pointes de la Jument et de la Vicomté (à Dinard) ;
- la plage du Prieuré ;
- la Cale du Bec ;
- la Pointe du Moulinet ;
- la plage de l'Ecluse ;
- la plage Saint-Enogat ;
- la Pointe du Nick (à Saint-Lunaire) ;
- la grande plage de Saint-Lunaire ;
- la Pointe du Décollé.
Mais, même en indiquant l'option "piéton", l'itinéraire avec Google Maps ne donne que les accès aux plages et aux points de vue en passant par la route. Il ne passe pas par le GR34 (qui est le chemin côtier)
Afin de connaître précisément le nombre de kilomètres à parcourir sur le GR34 pour aller d'une étape à l'autre, le TopoGuide "Côte d'Emeraude" nous a été très utile.
Bonne après-midi !
Bises
Je te remercie
Tu peux me suivre avec l'ami Google Maps
En grossissant la carte de la côte, et en partant du sud de Saint-Malo, tu verras où sont situés les endroits dont j'ai parlé :
- la Cité d'Alet et la Tour Solidor ;
- les Pointes de la Jument et de la Vicomté (à Dinard) ;
- la plage du Prieuré ;
- la Cale du Bec ;
- la Pointe du Moulinet ;
- la plage de l'Ecluse ;
- la plage Saint-Enogat ;
- la Pointe du Nick (à Saint-Lunaire) ;
- la grande plage de Saint-Lunaire ;
- la Pointe du Décollé.
Mais, même en indiquant l'option "piéton", l'itinéraire avec Google Maps ne donne que les accès aux plages et aux points de vue en passant par la route. Il ne passe pas par le GR34 (qui est le chemin côtier)
Afin de connaître précisément le nombre de kilomètres à parcourir sur le GR34 pour aller d'une étape à l'autre, le TopoGuide "Côte d'Emeraude" nous a été très utile.
Bonne après-midi !
Bises
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Dim 06 Mar 2022, 1:49 am
Continuons le GR, il nous reste du chemin à parcourir pour aller à la villa de Saint-Briac-sur-Mer où nous avons réservé.
Ces surfeurs s'en allaient :
Après avoir traversé cette plage, nous prenons le sentier qui mène à la "Pointe de la Garde Guérin" que vous voyez ci-dessus en arrière plan.
La "Garde Guérin" est un promontoire rocheux culminant à 48 mètres au nord de la commune de Saint-Briac-sur-Mer en Ille-et-Vilaine (j'ai oublié de vous dire que nous sommes encore dans ce département, nous arriverons dans les Côtes d'Armor demain).
De son sommet, la vue s'étend du Cap Fréhel à Saint-Malo, et au-delà. Ses blockhaus abritent deux espèces de chauves-souris inscrites au livre rouge des espèces menacées en France : le grand murin et le grand rhinolophe...
La "Garde Guérin" fut, tout d'abord, colonisée par les Armoricains, qui élevèrent sur son versant des dolmens, dont on peut encore voir les vestiges aujourd'hui. Sous l'occupation romaine en Armorique, les romains construisirent un temple, tombé en ruine au fil du temps.
Depuis longtemps, le site a été utilisé comme lieu de guet pour observer les navires. Au XVIIIème siècle, il y a un corps de garde, tenu par les troupes locales de Saint-Briac. Il sera repris plus tard par la douane. En 1798, Chappe construit la ligne télégraphique Paris Brest et il va créer une station sur la Garde Guérin, en communication d'un coté avec Saint Malo et, de l'autre, avec Saint-Cast. En 1854, le télégraphe optique est abandonné et la station tombe à l'abandon. En 1902, la cabane de douanier est toujours là, mais la tour Chappe est en ruine...
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands détruisirent les constructions et installèrent des batteries, prévues pour la défense de Saint-Malo. En effet, étant situées à 48 mètres, au point culminant de la Côte d’Émeraude, leurs tirs croisaient ceux de Cézembre (point essentiel dans la défense de Saint-Malo) en cas d'attaque des Alliés. Ces batteries étaient installées dans des blockhaus constitués de différentes galeries et de plusieurs postes de tir. Ces blockhaus existent toujours, mais ils ne sont pas libres d'accès car ils forment une réserve naturelle du département d'Ille-et-Vilaine."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pointe_de_la_Garde-Gu%C3%A9rin
Une vue de la plage que nous venons de quitter :
De ce côté-là, il est plus difficile de prendre des photos, je suis à contre-jour :
La petite montée vers le haut de la colline n'était pas aisée parce que le vent était très fort et nous l'avions de face. Sur quelques mètres, nous avons dû nous courber pour réussir à avancer et garder notre équilibre.
Au sommet, sur le sol, il y avait des pierres plates sur lesquelles était inscrit vers où nous devions orienter notre regard pour voir le Cap Fréhel, l'archipel des Hébihens (peut s'écrire sans "H" aussi) ...
https://in-site.fr/la-pointe-de-lagarde-guerin/
Les personnes que nous avons rencontrées (elles venaient du sentier où nous allions descendre tout à l'heure) nous ont confirmé que nous ne nous trompions pas en indiquant les lieux des différents sites.
A ce moment-là, nous avons commencé à recevoir quelques gouttes de pluie. Cinq minutes après, le soleil est revenu
Et nous avons pu admirer un magnifique arc-en-ciel
La plage suivante en contrebas :
Nous descendons vers la plage de la Garde :
Le sentier remonte :
Puis, nous longeons un terrain de golf sur notre gauche avant de descendre vers la plage du Port Hue :
Les vaguelettes de sable que forme la mer lorsqu'elle se retire :
Oh, regardez qui est là ? le capitaine Haddock !
Comme le toutou, nous apprécions notre balade sur la plage
Il est temps de quitter la plage. Nous reprenons le sentier.
Nous passons près de l'île du Perron. Elle est accessible à marée basse :
Un rouge-gorge nous regardait :
Nous téléphonons à la propriétaire de la villa afin de lui dire à peu près à quelle heure nous arriverons.
Nous commençons à descendre vers le port de plaisance de Saint-Briac-sur-Mer :
C'est une charmante station balnéaire
https://www.bretagne35.com/partez-a-la-decouverte-de-lille-et-vilaine/sites-remarquables/saint-briac-et-saint-lunaire/
et nous avons une très belle fin d'après-midi
Après avoir traversé le bourg, nous prenons le chemin de la villa Brunet. Nous sommes très bien accueillis et la chambre est confortable
https://www.chambres-hotes.fr/chambres-hotes_chambres-d-hotes-la-ville-brunet_saint-briac-sur-mer_27145.htm
Bonne nuit !
Ces surfeurs s'en allaient :
Après avoir traversé cette plage, nous prenons le sentier qui mène à la "Pointe de la Garde Guérin" que vous voyez ci-dessus en arrière plan.
La "Garde Guérin" est un promontoire rocheux culminant à 48 mètres au nord de la commune de Saint-Briac-sur-Mer en Ille-et-Vilaine (j'ai oublié de vous dire que nous sommes encore dans ce département, nous arriverons dans les Côtes d'Armor demain).
De son sommet, la vue s'étend du Cap Fréhel à Saint-Malo, et au-delà. Ses blockhaus abritent deux espèces de chauves-souris inscrites au livre rouge des espèces menacées en France : le grand murin et le grand rhinolophe...
La "Garde Guérin" fut, tout d'abord, colonisée par les Armoricains, qui élevèrent sur son versant des dolmens, dont on peut encore voir les vestiges aujourd'hui. Sous l'occupation romaine en Armorique, les romains construisirent un temple, tombé en ruine au fil du temps.
Depuis longtemps, le site a été utilisé comme lieu de guet pour observer les navires. Au XVIIIème siècle, il y a un corps de garde, tenu par les troupes locales de Saint-Briac. Il sera repris plus tard par la douane. En 1798, Chappe construit la ligne télégraphique Paris Brest et il va créer une station sur la Garde Guérin, en communication d'un coté avec Saint Malo et, de l'autre, avec Saint-Cast. En 1854, le télégraphe optique est abandonné et la station tombe à l'abandon. En 1902, la cabane de douanier est toujours là, mais la tour Chappe est en ruine...
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands détruisirent les constructions et installèrent des batteries, prévues pour la défense de Saint-Malo. En effet, étant situées à 48 mètres, au point culminant de la Côte d’Émeraude, leurs tirs croisaient ceux de Cézembre (point essentiel dans la défense de Saint-Malo) en cas d'attaque des Alliés. Ces batteries étaient installées dans des blockhaus constitués de différentes galeries et de plusieurs postes de tir. Ces blockhaus existent toujours, mais ils ne sont pas libres d'accès car ils forment une réserve naturelle du département d'Ille-et-Vilaine."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pointe_de_la_Garde-Gu%C3%A9rin
Une vue de la plage que nous venons de quitter :
De ce côté-là, il est plus difficile de prendre des photos, je suis à contre-jour :
La petite montée vers le haut de la colline n'était pas aisée parce que le vent était très fort et nous l'avions de face. Sur quelques mètres, nous avons dû nous courber pour réussir à avancer et garder notre équilibre.
Au sommet, sur le sol, il y avait des pierres plates sur lesquelles était inscrit vers où nous devions orienter notre regard pour voir le Cap Fréhel, l'archipel des Hébihens (peut s'écrire sans "H" aussi) ...
https://in-site.fr/la-pointe-de-lagarde-guerin/
Les personnes que nous avons rencontrées (elles venaient du sentier où nous allions descendre tout à l'heure) nous ont confirmé que nous ne nous trompions pas en indiquant les lieux des différents sites.
A ce moment-là, nous avons commencé à recevoir quelques gouttes de pluie. Cinq minutes après, le soleil est revenu
Et nous avons pu admirer un magnifique arc-en-ciel
La plage suivante en contrebas :
Nous descendons vers la plage de la Garde :
Le sentier remonte :
Puis, nous longeons un terrain de golf sur notre gauche avant de descendre vers la plage du Port Hue :
Les vaguelettes de sable que forme la mer lorsqu'elle se retire :
Oh, regardez qui est là ? le capitaine Haddock !
Comme le toutou, nous apprécions notre balade sur la plage
Il est temps de quitter la plage. Nous reprenons le sentier.
Nous passons près de l'île du Perron. Elle est accessible à marée basse :
Un rouge-gorge nous regardait :
Nous téléphonons à la propriétaire de la villa afin de lui dire à peu près à quelle heure nous arriverons.
Nous commençons à descendre vers le port de plaisance de Saint-Briac-sur-Mer :
C'est une charmante station balnéaire
https://www.bretagne35.com/partez-a-la-decouverte-de-lille-et-vilaine/sites-remarquables/saint-briac-et-saint-lunaire/
et nous avons une très belle fin d'après-midi
Après avoir traversé le bourg, nous prenons le chemin de la villa Brunet. Nous sommes très bien accueillis et la chambre est confortable
https://www.chambres-hotes.fr/chambres-hotes_chambres-d-hotes-la-ville-brunet_saint-briac-sur-mer_27145.htm
Bonne nuit !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Mar 08 Mar 2022, 3:13 am
Aujourd'hui, nous reprendrons le GR 34 pour parcourir la côte jusqu'à Saint-Jacut-de-la-Mer.
La villa Brunet où nous avons dormi :
On voit souvent ce style de maison en Bretagne.
Après un bon petit-déjeuner à la villa, nous allons au bourg. Nous achetons un pain à la boulangerie-pâtisserie. Nous la voyons ci-dessous, la devanture est rose.
Sur la petite Place, une photo prise au moment de la Libération attire notre attention :
Nous nous dirigeons vers l'église :
Nous la visitons. Je vous montre le style :
Une maquette de bateau :
L'un des vitraux :
De l'église originelle, il ne subsiste que le clocher-tour (XVIIème siècle) :
Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche (des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice).
L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal. Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand. Ce clocher a été classé monument historique par arrêté du 28 janvier 1908.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Briac_de_Saint-Briac-sur-Mer
Nous descendons vers le pont qui enjambe le Frémur (fleuve qui se jette dans la Manche) entre Saint-Briac et Lancieux :
Nous traversons le pont. Les vues sur notre droite :
De l'autre côté du pont, nous arrivons dans le département des Côtes d'Armor :
Nous longeons la plage de Saint-Sieu :
et continuons le GR :
Le chemin borde un pré :
et un bras de mer :
"Marley, Marley" crie sa maîtresse, mais, rien à faire, le petit Marley veut absolument nous dire "bonjour"
Nous avons vu un sulky s'éloigner. Il revient, mais ne passera pas devant nous, je pense que l'entraînement se termine.
Nous sommes maintenant dans la Baie de Lancieux.
Ce panneau
nous indique que nous sommes à 9,8 km de Saint-Jacut et nous allons devoir traverser une zone de polders.
Comme vous pourrez le voir sur ce document (explications, schémas, photos)
http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Lancieux_-_Dossier_alle_ge__cle2ca615.pdf
la baie de Lancieux offre des paysages variés : marais, polders, schorre, champs et bocages.
Un peu d'histoire :
Entre le XIIIème et le XVIème siècle, les moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Jacut ont édifié une digue, aujourd’hui appelée "Digue des Moines". Elle a permis d’assécher le marais maritime permettant une utilisation agricole.
La "Digue de la Roche" construite au XVIIIème siècle pour augmenter la surface des terres légumières, délimite le "Polder de Lancieux". Elle fonctionne grâce à un système de canaux et de clapets permettant à l’eau de pluie de s’évacuer des polders tout en empêchant l’eau de mer de s’infiltrer. Avec le temps, ce système s’est peu à peu endommagé.
Le site des "Marais de Beaussais" (Polder de Ploubalay) séparé du "Polder de Lancieux" par un cours d’eau, a été asséché par la construction d’une digue au début du XIXème siècle.
L'abbaye bénédictine n'est plus active ; maintenant, c'est un lieu d'accueil, nous y avons dormi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Jacut
Après avoir traversé le "Polder de Lancieux" (qui bordait le champ montré sur la photo ci-dessus), nous arrivons aux "Marais de Beaussais". Comme ce site est asséché, il n'y a ni boue ni vase, c'est beaucoup plus agréable de marcher sur ce chemin. Nous longeons un pré où broutent une vingtaine de chevaux. Notre fille commence à en caresser un, les autres s'approchent :
Ces deux-là avaient l'air de bien s'entendre :
Nous traversons la route départementale et continuons le GR :
Lorsque nous étions à cet endroit
Nous longeons des champs fleuris :
Après un sentier dans un bois, nous arrivons de nouveau sur une zone de polder. Et, cette fois, nous resterons sur la digue :
Nous marchons maintenant au bord de la mer :
et juste après la croix, sur notre gauche, nous voyons la porte d'entrée au parc de l'abbaye de Saint-Jacut,
ça y est, nous sommes arrivés
Une photo de l'abbaye prise le lendemain matin :
La dame nous accueille avec un grand sourire et nous dit : "vous arrivez au bon moment, venez prendre le goûter, il est servi jusqu'à 17 h".
En prenant le goûter, nous faisons la connaissance de plusieurs personnes, notamment une dame qui, comme mon mari, est originaire de Brest.
Puis, nous profitons des dernières lueurs du jour et allons nous promener au bord de la mer :
Demain matin, nous irons à l'archipel des Ebihens à marée basse.
La villa Brunet où nous avons dormi :
On voit souvent ce style de maison en Bretagne.
Après un bon petit-déjeuner à la villa, nous allons au bourg. Nous achetons un pain à la boulangerie-pâtisserie. Nous la voyons ci-dessous, la devanture est rose.
Sur la petite Place, une photo prise au moment de la Libération attire notre attention :
Nous nous dirigeons vers l'église :
Nous la visitons. Je vous montre le style :
Une maquette de bateau :
L'un des vitraux :
De l'église originelle, il ne subsiste que le clocher-tour (XVIIème siècle) :
Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche (des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice).
L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal. Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand. Ce clocher a été classé monument historique par arrêté du 28 janvier 1908.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Briac_de_Saint-Briac-sur-Mer
Nous descendons vers le pont qui enjambe le Frémur (fleuve qui se jette dans la Manche) entre Saint-Briac et Lancieux :
Nous traversons le pont. Les vues sur notre droite :
De l'autre côté du pont, nous arrivons dans le département des Côtes d'Armor :
Nous longeons la plage de Saint-Sieu :
et continuons le GR :
Le chemin borde un pré :
et un bras de mer :
"Marley, Marley" crie sa maîtresse, mais, rien à faire, le petit Marley veut absolument nous dire "bonjour"
Nous avons vu un sulky s'éloigner. Il revient, mais ne passera pas devant nous, je pense que l'entraînement se termine.
Nous sommes maintenant dans la Baie de Lancieux.
Ce panneau
nous indique que nous sommes à 9,8 km de Saint-Jacut et nous allons devoir traverser une zone de polders.
Comme vous pourrez le voir sur ce document (explications, schémas, photos)
http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Lancieux_-_Dossier_alle_ge__cle2ca615.pdf
la baie de Lancieux offre des paysages variés : marais, polders, schorre, champs et bocages.
Un peu d'histoire :
Entre le XIIIème et le XVIème siècle, les moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Jacut ont édifié une digue, aujourd’hui appelée "Digue des Moines". Elle a permis d’assécher le marais maritime permettant une utilisation agricole.
La "Digue de la Roche" construite au XVIIIème siècle pour augmenter la surface des terres légumières, délimite le "Polder de Lancieux". Elle fonctionne grâce à un système de canaux et de clapets permettant à l’eau de pluie de s’évacuer des polders tout en empêchant l’eau de mer de s’infiltrer. Avec le temps, ce système s’est peu à peu endommagé.
Le site des "Marais de Beaussais" (Polder de Ploubalay) séparé du "Polder de Lancieux" par un cours d’eau, a été asséché par la construction d’une digue au début du XIXème siècle.
L'abbaye bénédictine n'est plus active ; maintenant, c'est un lieu d'accueil, nous y avons dormi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Jacut
Après avoir traversé le "Polder de Lancieux" (qui bordait le champ montré sur la photo ci-dessus), nous arrivons aux "Marais de Beaussais". Comme ce site est asséché, il n'y a ni boue ni vase, c'est beaucoup plus agréable de marcher sur ce chemin. Nous longeons un pré où broutent une vingtaine de chevaux. Notre fille commence à en caresser un, les autres s'approchent :
Ces deux-là avaient l'air de bien s'entendre :
Nous traversons la route départementale et continuons le GR :
Lorsque nous étions à cet endroit
Nous longeons des champs fleuris :
Après un sentier dans un bois, nous arrivons de nouveau sur une zone de polder. Et, cette fois, nous resterons sur la digue :
Nous marchons maintenant au bord de la mer :
et juste après la croix, sur notre gauche, nous voyons la porte d'entrée au parc de l'abbaye de Saint-Jacut,
ça y est, nous sommes arrivés
Une photo de l'abbaye prise le lendemain matin :
La dame nous accueille avec un grand sourire et nous dit : "vous arrivez au bon moment, venez prendre le goûter, il est servi jusqu'à 17 h".
En prenant le goûter, nous faisons la connaissance de plusieurs personnes, notamment une dame qui, comme mon mari, est originaire de Brest.
Puis, nous profitons des dernières lueurs du jour et allons nous promener au bord de la mer :
Demain matin, nous irons à l'archipel des Ebihens à marée basse.
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Philéas apprécie ce message
Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Mer 09 Mar 2022, 2:20 am
Coucou,
Je vous montre la vue que nous avons de notre chambre :
Comme
- le coefficient
http://marees.free.fr/coefficients.html
- et l'heure de la marée basse
nous permettaient d'aller à pied à l'archipel des Ebihens et de revenir avant de prendre le "Tibus" à 13 h 30 (réservé pour rejoindre Dinan), nous avons donc décidé de faire cette balade. Une amie nous en avait parlé et nous avait donné envie d'y aller
Voici ce que l'on peut lire à son sujet :
« Enez Bihan » ou « petite île » en breton correspond tout à fait à la définition que l’on donne à l’Archipel des Ebihens.
"Située à 3.7 km de la Pointe du Chevet, c’est un véritable petit bijou de la Côte d’Emeraude qui prolonge la presqu’île de Saint-Jacut-de-la-Mer, ancien village de pêcheur. L’archipel, d’une superficie d’environ 20 ha, fait partie des quelques îles privées de Bretagne.
Un site naturel protégé qui se mérite. A moins que vous n’ayez un bateau, le seul moyen de vous rendre sur l’île est d’y aller à pied, à marée basse bien sûr ! Entre bancs de sable et petits filets d’eau, la balade entre la terre et l’île est déjà une superbe aventure. Les amateurs de pêche à pied trouveront également leur bonheur.
L’archipel des Ebihens peut se parcourir à pied en suivant un chemin balisé qui vous permet d’en découvrir toute la beauté. Au fur et à mesure que vous découvrez l’île, vous vous retrouverez le temps d’un instant dans la lande puis, le moment d’après, en sous-bois, mais toujours dans un décor de carte postale...
https://www.dinan-capfrehel.com/notre-destination/a-ne-manquer-pretexte/ebihens-larchipel-paradisiaque-saint-jacut-de-la-mer-bretagne/
Un peu d'histoire :
Des fouilles entreprises ont mis au jour des vestiges attestant d'une occupation gauloise de l'archipel dès le second siècle avant notre ère. Un petit village coriosolite fut érigé à la pointe Sud de l'archipel. Au nord, sur l'un des îlots des Haches, c'est une petite nécropole de l'âge de fer (auquel succédera un fanum gallo-romain) qui a été découverte.
C'est à la Loge, massif rocheux menant à un plateau dunaire couvert à marée haute et menant lui-même à l'île principale, que des fouilles archéologiques permirent de découvrir les traces d'un atelier dont l'activité était la fabrication de pains de sel. Son utilisation a permis aux habitants de l'île de transformer une matière abondante, l'eau de mer, en un produit fini obtenu par évaporation forcée. Les hommes qui vécurent là étaient de véritables « bouilleurs d'eau de mer ».
Utilisant des fours circulaires pour l'évaporation forcée, l'artisan saunier versait dans des récipients une saumure concentrée qu'il faisait bouillir au-dessus de la braise de façon à récupérer les cristaux de sel et en faire des pains. L'atelier des Ébihens produisait des pains pesant jusqu'à 3 kg.
Il est probable que cette petite communauté pouvait retirer de la mer, toute proche, l'essentiel de ses besoins en nourriture, complétée sans doute par une culture maraîchère sur des herbus aujourd'hui devenus plages sablonneuses.
On se souvient que c'est à la charnière des IVème et Vème siècles, que fut fondée l'abbaye de la presqu'île qui allait devenir Saint-Jacut. Son extension inclut naturellement l'Enez Bihen (« la petite île » en breton) : les Ébihens.
En 1694, Vauban ordonne l'édification d'une tour sur l'îlot principal, propriété du comte Louis de Pontbriand, capitaine garde-côte du littoral de Saint-Malo. La tour et son enceinte en mur de pierres sont édifiées sur les plans et sous la responsabilité de Siméon Garangeau, ingénieur en chef et directeur des fortifications de Saint-Malo. Elle est achevée en 1697. On dit que cette construction a été notamment financée par un impôt perçu sur les prises de maquereaux réalisées lors de certains jours de fêtes chômés. Elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 15 juillet 2010.
La chapelle de l'« Ange gardien », construite en 1699, fut un lieu de culte fréquenté par les divers habitants qui se succédèrent sur l'îlot. Elle fut construite pour l'usage des ouvriers de la tour et vint remplacer la petite chapelle très ancienne et effondrée qui donna à la plage sud son nom de « plage de la Chapelle ».
À la Révolution, l'abbaye alors en déshérence, fut saccagée et pillée. Lors de la dispersion des biens du clergé, les Ébihens furent vendus à Jean-Georges Michel, l'un des capitaines de course de Robert Surcouf, pour une somme dérisoire.
Au fil du temps, ce bien sans valeur et à l'époque fort peu considéré, fut transmis à Pierre-Henri Gauttier, père de Pierre-Henry Gauttier Du Parc. Ce n'est qu'au début du XXème siècle que l'île commença à être boisée par la famille Peynaud. Elle était jusqu'alors une lande battue par les embruns, mais néanmoins suffisamment fertile pour y abriter une ferme.
Aujourd'hui, cette propriété privée est partagée entre 5 propriétaires, majoritairement descendants directement ou non de Jean-Georges Michel. Ils veillent avec patience et énergie à ce que ce site naturellement protégé par son insularité, perdure pour les générations futures.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_%C3%89bihens
Comme nous devons libérer la chambre avant notre retour de l'archipel, nous descendons nos sacs à dos et les laissons dans une pièce fermée à clé de l'aile droite de l'abbaye :
Ensuite, nous sommes allés repérer où était la station du "Tibus". Elle était à quelques mètres de l'église :
Puis, nous sommes retournés à l'abbaye. Les bottes étaient rangées dans un local près du parc. Nous en trouvons à notre pointure
C'est l'heure d'y aller. La mer s'est retirée. Nous descendons par l'escalier situé à côté de la croix blanche (que vous voyez sur une photo du précédent message).
Nous avions le choix : nous pouvions descendre là ou au niveau de la Pointe du Chevet. Des personnes nous disent d'éviter la vase et de bien suivre la trace du tracteur. Ainsi, nous voyons la direction à prendre pour aller à l'archipel. En fait, c'est simple
On prend le temps de faire quelques photos, mais il ne faut pas trop traîner !
Bien que le ciel se soit couvert, nous avons une belle lumière quand les rayons du soleil percent au travers les nuages
J'apprécie beaucoup ce contraste entre le ciel, presque noir à certains moments, et la clarté du paysage
Un couple et un chien passent à côté du rocher devant lequel nous étions tout à l'heure :
La toute première partie de l'île :
Malheureusement, nous n'aurons pas le temps de la traverser, il est raisonnable de faire demi-tour maintenant afin d'être sûrs d'arriver à l'heure pour prendre le "Tibus".
Sur le chemin du retour :
Les oiseaux se ruent sur les coquilles de moules :
Sur une autre plage, une mouette avait pris de la hauteur avec un galet dans son bec, et l'avait laissé tomber pour casser la coquille. Ici, l'un de ces oiseaux a fait de même.
Fin juin 2020, nous sommes retournés à Saint-Jacut-de-la-Mer. Nous avons traversé « Enez Bihan » avant de continuer le GR 34 en direction d'Erquy.
Bonne nuit !
Je vous montre la vue que nous avons de notre chambre :
Comme
- le coefficient
http://marees.free.fr/coefficients.html
- et l'heure de la marée basse
nous permettaient d'aller à pied à l'archipel des Ebihens et de revenir avant de prendre le "Tibus" à 13 h 30 (réservé pour rejoindre Dinan), nous avons donc décidé de faire cette balade. Une amie nous en avait parlé et nous avait donné envie d'y aller
Voici ce que l'on peut lire à son sujet :
« Enez Bihan » ou « petite île » en breton correspond tout à fait à la définition que l’on donne à l’Archipel des Ebihens.
"Située à 3.7 km de la Pointe du Chevet, c’est un véritable petit bijou de la Côte d’Emeraude qui prolonge la presqu’île de Saint-Jacut-de-la-Mer, ancien village de pêcheur. L’archipel, d’une superficie d’environ 20 ha, fait partie des quelques îles privées de Bretagne.
Un site naturel protégé qui se mérite. A moins que vous n’ayez un bateau, le seul moyen de vous rendre sur l’île est d’y aller à pied, à marée basse bien sûr ! Entre bancs de sable et petits filets d’eau, la balade entre la terre et l’île est déjà une superbe aventure. Les amateurs de pêche à pied trouveront également leur bonheur.
L’archipel des Ebihens peut se parcourir à pied en suivant un chemin balisé qui vous permet d’en découvrir toute la beauté. Au fur et à mesure que vous découvrez l’île, vous vous retrouverez le temps d’un instant dans la lande puis, le moment d’après, en sous-bois, mais toujours dans un décor de carte postale...
https://www.dinan-capfrehel.com/notre-destination/a-ne-manquer-pretexte/ebihens-larchipel-paradisiaque-saint-jacut-de-la-mer-bretagne/
Un peu d'histoire :
Des fouilles entreprises ont mis au jour des vestiges attestant d'une occupation gauloise de l'archipel dès le second siècle avant notre ère. Un petit village coriosolite fut érigé à la pointe Sud de l'archipel. Au nord, sur l'un des îlots des Haches, c'est une petite nécropole de l'âge de fer (auquel succédera un fanum gallo-romain) qui a été découverte.
C'est à la Loge, massif rocheux menant à un plateau dunaire couvert à marée haute et menant lui-même à l'île principale, que des fouilles archéologiques permirent de découvrir les traces d'un atelier dont l'activité était la fabrication de pains de sel. Son utilisation a permis aux habitants de l'île de transformer une matière abondante, l'eau de mer, en un produit fini obtenu par évaporation forcée. Les hommes qui vécurent là étaient de véritables « bouilleurs d'eau de mer ».
Utilisant des fours circulaires pour l'évaporation forcée, l'artisan saunier versait dans des récipients une saumure concentrée qu'il faisait bouillir au-dessus de la braise de façon à récupérer les cristaux de sel et en faire des pains. L'atelier des Ébihens produisait des pains pesant jusqu'à 3 kg.
Il est probable que cette petite communauté pouvait retirer de la mer, toute proche, l'essentiel de ses besoins en nourriture, complétée sans doute par une culture maraîchère sur des herbus aujourd'hui devenus plages sablonneuses.
On se souvient que c'est à la charnière des IVème et Vème siècles, que fut fondée l'abbaye de la presqu'île qui allait devenir Saint-Jacut. Son extension inclut naturellement l'Enez Bihen (« la petite île » en breton) : les Ébihens.
En 1694, Vauban ordonne l'édification d'une tour sur l'îlot principal, propriété du comte Louis de Pontbriand, capitaine garde-côte du littoral de Saint-Malo. La tour et son enceinte en mur de pierres sont édifiées sur les plans et sous la responsabilité de Siméon Garangeau, ingénieur en chef et directeur des fortifications de Saint-Malo. Elle est achevée en 1697. On dit que cette construction a été notamment financée par un impôt perçu sur les prises de maquereaux réalisées lors de certains jours de fêtes chômés. Elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 15 juillet 2010.
La chapelle de l'« Ange gardien », construite en 1699, fut un lieu de culte fréquenté par les divers habitants qui se succédèrent sur l'îlot. Elle fut construite pour l'usage des ouvriers de la tour et vint remplacer la petite chapelle très ancienne et effondrée qui donna à la plage sud son nom de « plage de la Chapelle ».
À la Révolution, l'abbaye alors en déshérence, fut saccagée et pillée. Lors de la dispersion des biens du clergé, les Ébihens furent vendus à Jean-Georges Michel, l'un des capitaines de course de Robert Surcouf, pour une somme dérisoire.
Au fil du temps, ce bien sans valeur et à l'époque fort peu considéré, fut transmis à Pierre-Henri Gauttier, père de Pierre-Henry Gauttier Du Parc. Ce n'est qu'au début du XXème siècle que l'île commença à être boisée par la famille Peynaud. Elle était jusqu'alors une lande battue par les embruns, mais néanmoins suffisamment fertile pour y abriter une ferme.
Aujourd'hui, cette propriété privée est partagée entre 5 propriétaires, majoritairement descendants directement ou non de Jean-Georges Michel. Ils veillent avec patience et énergie à ce que ce site naturellement protégé par son insularité, perdure pour les générations futures.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_%C3%89bihens
Comme nous devons libérer la chambre avant notre retour de l'archipel, nous descendons nos sacs à dos et les laissons dans une pièce fermée à clé de l'aile droite de l'abbaye :
Ensuite, nous sommes allés repérer où était la station du "Tibus". Elle était à quelques mètres de l'église :
Puis, nous sommes retournés à l'abbaye. Les bottes étaient rangées dans un local près du parc. Nous en trouvons à notre pointure
C'est l'heure d'y aller. La mer s'est retirée. Nous descendons par l'escalier situé à côté de la croix blanche (que vous voyez sur une photo du précédent message).
Nous avions le choix : nous pouvions descendre là ou au niveau de la Pointe du Chevet. Des personnes nous disent d'éviter la vase et de bien suivre la trace du tracteur. Ainsi, nous voyons la direction à prendre pour aller à l'archipel. En fait, c'est simple
On prend le temps de faire quelques photos, mais il ne faut pas trop traîner !
Bien que le ciel se soit couvert, nous avons une belle lumière quand les rayons du soleil percent au travers les nuages
J'apprécie beaucoup ce contraste entre le ciel, presque noir à certains moments, et la clarté du paysage
Un couple et un chien passent à côté du rocher devant lequel nous étions tout à l'heure :
La toute première partie de l'île :
Malheureusement, nous n'aurons pas le temps de la traverser, il est raisonnable de faire demi-tour maintenant afin d'être sûrs d'arriver à l'heure pour prendre le "Tibus".
Sur le chemin du retour :
Les oiseaux se ruent sur les coquilles de moules :
Sur une autre plage, une mouette avait pris de la hauteur avec un galet dans son bec, et l'avait laissé tomber pour casser la coquille. Ici, l'un de ces oiseaux a fait de même.
Fin juin 2020, nous sommes retournés à Saint-Jacut-de-la-Mer. Nous avons traversé « Enez Bihan » avant de continuer le GR 34 en direction d'Erquy.
Bonne nuit !
Dernière édition par Hiacinthe le Jeu 10 Mar 2022, 12:09 am, édité 1 fois
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par mjp Mer 09 Mar 2022, 10:43 pm
La promenade vers l'île des Ebihens est vraiment superbe, à ne pas manquer. Si, en plus, on peut y aller un jour de grande marée d'équinoxe le paysage est complètement différent avec de nombreux îlots et parc à moules découverts. Et c'est l'occasion de rencontrer de nombreux pêcheurs à pied locaux qui ne manquent pas une occasion de faire une belle provision de praires, couteaux et autres coquillages
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Re: La Côte d'Emeraude de Saint-Malo à Saint-Jacut-de-la-Mer (GR 34)
par Hiacinthe Jeu 10 Mar 2022, 12:47 am
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