Le GR34 de Saint-Jacut-de-la-Mer à Erquy

Bonsoir à tous,

Fin juin - début juillet 2020, nous avons repris le GR34. Cette fois, nous étions avec un couple d'amis. Notre amie est originaire d'Italie, elle connaît moins la Bretagne que son mari (il a passé son enfance et une partie de sa jeunesse à Vannes).
Elle a été émerveillée par les paysages côtiers et, chose amusante, elle disait : "Que c'est beau ! On ne se croirait pas en Bretagne."
Elle avait donc imaginé que la Côte d'Emeraude était différente 
A la fois, contents et étonnés par sa remarque, nous ne pouvions pas nous empêcher de rétorquer : "Mais, c'est ça la Bretagne !"

Nous avons souhaité démarrer là où notre précédent circuit pédestre s'était terminé : à Saint-Jacut-de-la-Mer.

Comme en octobre 2019, nous avons dormi à l'abbaye. Nos amis ne connaissaient pas l'archipel des Ebihens. Nous leur avons donc proposé d'y aller avant de commencer notre itinéraire sur le GR34. Nous avons vérifié les horaires des marées, et avons décidé de faire cette balade après le dîner. Le lendemain matin, à marée basse, cette promenade aurait été possible également, mais nous avons préféré la programmer la veille au soir parce que nous ne voulions pas ajouter des kilomètres de marche le premier jour de notre circuit.

Le ciel était couvert, nous n'avons pas eu un beau coucher de soleil, mais nous avons pu aller plus loin qu'en octobre. La mer s'était davantage retirée lorsque nous sommes arrivés devant la grande île de l'archipel, nous n'avions donc pas besoin de monter sur les rochers pour la découvrir et, cette fois, nous n'avions pas le tibus à prendre.

L'île principale est entièrement privée. Nous avons l'autorisation de la traverser en marchant sur le chemin central.

La mer s'est ouverte devant nous, nous accédons facilement au chemin 

Le sentier va longer cette petite plage :



Il nous mène ensuite en sous-bois :



Puis, nous arrivons à la Tour :


C'est Vauban qui ordonna l'édification de cette tour. Elle est construite de 1694 à 1696 par le comte Louis de Pontbriand, qui était capitaine garde-côte du littoral de Saint-Malo et propriétaire de l'îlot.
Elle fut notamment financée par un impôt perçu sur les prises de maquereaux réalisées lors de certains jours de fêtes chômés.

Quelques mètres après, nous nous demandons si nous aurons le temps de traverser toute l'île et de revenir avant que la mer nous encercle. Nous ne sommes plus très sûrs de l'heure à laquelle elle va commencer à remonter, nous ne voulons pas prendre le risque de rester coincer sur l'île, et nous décidons de rebrousser chemin.

Nous remarquons une maison avant de repartir :


En revenant vers l'abbaye, nous avons quelques soucis d'orientation et nous pressons le pas quand notre ami nous dit que la mer peut monter à la vitesse d'un cheval au galop 


Heureusement, la mer n'est pas remontée si vite !

Je pense que nous aurions même pu traverser toute l'île, mais les hommes étaient inquiets.

Une photo du parc de l'abbaye avant d'aller faire dodo :



ça y est, nous sommes prêts. Ce matin, nous débutons notre première étape. Nous nous dirigeons vers l'ouest jusqu'à notre hôtel de Saint-Cast-le-Guildo.

Tout d'abord, nous longeons la baie de l'Arguenon (fleuve côtier des Côtes d'Armor qui se jette dans la Manche).

Là, c'est l'embouchure de l'Arguenon et nous sommes à marée basse. La Pointe du Guildo est en face :



Voici le tracé de l'itinéraire de ce jour :


Comme nous l'indique le panneau, sur les parties non accessibles aux véhicules de secours, des bornes numérotées sont installées le long du GR34 sur la commune de Saint-Cast Le Guildo (nous en verrons ailleurs aussi).
En cas de besoin, il faut appeler le 112 et donner le numéro de la borne.

Nous passons devant le château du Guildo (tout du moins, ce qu'il en reste) :


Aujourd'hui protégé au titre des Monuments Historiques, le château du Guildo fut probablement édifié au début du XIIIème siècle puis reconstruit à la fin du XIVème. Il sert alors à contrôler le franchissement de l'Arguenon. Le site connaît son apogée au XVème siècle. Il devient la propriété de Françoise de Dinan, unique héritière de plusieurs grandes familles bretonnes et épouse de Gilles de Bretagne, frère du Duc François Ier. L'histoire de cette forteresse est inextricablement liée aux événements marquants du Duché de Bretagne.
https://cotesdarmor.fr/decouvrir-les-cotes-d-armor/le-patrimoine-departemental/le-chateau-du-guildo

Continuons notre chemin :










Nous avons pique-niqué sur cette plage :


un escalier permettait d'y accéder.

Quand nous sommes arrivés, la plage était déserte.
Lorsque nous sommes partis, trois personnes se faisaient bronzer en s'allongeant sur leur serviette de bain (les Bretons savent qu'on peut bronzer ici, même si le ciel est couvert   )
Et trois autres se baignaient. Là, je reconnais qu'il ne faut vraiment pas être frileux. J'ai fait trempette sur une autre plage, l'eau était très fraîche.

Une fois remontés, nous reprenons notre randonnée en haut de la falaise.

Un dernier coup d'oeil à la plage :


Tel que j'ai pris la photo, on ne voit pas les personnes qui s'étaient installées sur la plage, le feuillage les cache.

Nous continuons notre randonnée en admirant le paysage :





















A bientôt !

Coucou Christine,
je ne connais pas du tout cette randonnée !
Les paysages sont magnifiques !!! Je vais y revenir quand j'aurai plus de temps : je continue très bientôt ...
Bises .

Coucou Brigitte,

je ne connais pas du tout cette randonnée !

Nous avons suivi le sentier côtier. Là, nous arrivions à Saint-Cast 
Aujourd'hui, je vais montrer la suite de la randonnée ainsi que l'hôtel où nous avons dormi.

Les paysages sont magnifiques !!! 

Oui, et il n'y a pas d'immeubles modernes 

Je vais y revenir quand j'aurai plus de temps : je continue très bientôt ...

A bientôt !
Bises 
Christine

Nous arrivons à Saint-Cast après avoir traversé la grande plage des Mielles. Mais, fin juin 2020, le ciel était tourmenté.









Nous continuons notre randonnée de ce jour sur ce chemin côtier (photographié en mai 2019) :






Puis, nous montons ces escaliers



qui nous mènent en face de notre hôtel  


En soirée, nous sommes descendus dîner dans un restaurant face à la plage  


Le début du chemin côtier en partant de la plage :



Notre hôtel ( http://www.port-jacquet.com/ ) était très bien :
- bon rapport qualité/prix ;
- vue sur la mer ;
- excellent petit-déjeuner en buffet 


Nous descendons les escaliers pour reprendre le GR34. En zoomant, nous revoyons la ville de Saint-Cast en arrière plan :




Aujourd'hui, nous allons au Petit Trécelin, au sud de Plévenon.

Des personnes pêchent à marée basse (des coques ou des couteaux, je pense) :



Nous passons devant le petit port :



Le GR nous mène sur ce sentier :



Une petite plage sauvage :



Maintenant, la lumière est plus jolie 


C'est verdoyant, et nous continuons à longer la mer 


A bientôt !

c'est vraiment ravissant, merci @hiacinthe

Bonsoir Deborah,

c'est vraiment ravissant

Je te remercie  

Voici le plan des lieux :



Nous cheminons en direction de la Roche Noire. Le paysage me fait penser à celui des marais salants de la baie du Mont Saint-Michel :






En tout petit, sur la droite, nous devinons Fort la Latte, un château fort sur la pointe de la Latte, où nous passerons demain (il est sur le GR34) :



A la Roche Noire, nous prenons la ruelle de gauche :



Ici, il y avait un lavoir.

Longtemps, les femmes ont lavé et rincé le linge au bord d'un cours d'eau ou à la fontaine. A partir de 1851, il fut prescrit la construction des lavoirs publics. La grande lessive, ou buée, a lieu une à deux fois par an et dure environ trois jours.
- Le linge est d'abord trempé dans l'eau froide et savonneuse, puis frotté pour un prélavage.
- Ensuite, c'est le "coulage" qui consiste à mettre dans un cuvier (vieux tonneau coupé en deux) le linge entouré et recouvert d'un grand drap (le cendrier) sur lequel on dépose de la cendre de bois fine et claire. On verse sur la cendre de l'eau chaude qui traverse le linge et s'écoule par un orifice au bas du cuvier où on la récupère pour la réchauffer et la passer à nouveau.
- Le lendemain, la laveuse, agenouillée au bord du lavoir, les genoux dans une caisse en bois garnie de paille, savonne le linge et s'aide du battoir pour faire pénétrer le savon dans les fibres, puis le rince dans l'eau froide avant de le tordre ou de le faire égoutter  sur les barrières qui entourent le lavoir. Le retour du lavoir est pénible car le linge pèse lourd sur la brouette, d'autant que les lavoirs sont le plus souvent situés en contrebas et distants des habitations.
Enfin, on l'étend sur des fils ou sur des "palissades" (haies) auprès de la maison.

Le lavoir est un lieu de rencontres et d'échanges.
Autour du lavoir, les chants et les rires fusent, les cancans, les indiscrétions et les confidences aussi...
Parfois, des conflits éclatent entre les laveuses.

Plus tard, les lavandières utiliseront la lessiveuse à champignon. Plus légère et moins encombrante que le cuvier, posée sur un réchaud, elle permet de faire circuler l'eau chauffée dessous qui remonte et s'écoule par le champignon, évitant ainsi le long et fastidieux travail du coulage.

A partir des années 50, l'arrivée de l'eau courante dans les maisons et l'équipement en machines à laver ont condamné les lavoirs à l'abandon


Le GR va longer ensuite des prairies fleuries  

où broutent des chevaux.

Ces deux-là :




sont venus me voir quand je les ai appelés 

Sur notre droite : un champ de blé et la côte en arrière plan :



Nous traversons un sous-bois :



et marchons le long de ce pré :



La côte n'est jamais loin :



Le pont qui enjambe un bras de mer au niveau de Pléboulle :



Ce panneau nous indique que nous sommes à 17 km de Saint-Cast par le GR34 :


nous ne sommes donc plus qu'à 4 km de notre hôtel 

En chemin, nous croisons un randonneur qui s'est arrêté pour remettre sa tente en place sur son sac à dos. Il essayait de la faire sécher (il a plu la nuit précédente).

Nous dînons et passons la nuit à l'hôtel "Le Trécelin" (situé au sud de la commune de Plévenon) :
https://www.hoteltrecelin.com/fr

Il fait très frais quand nous partons de l'hôtel. En marchant, nous nous réchauffons vite et sommes très bien en short et tee-shirt manches courtes 

Ce sentier en sous-bois nous permet de rejoindre le bord de mer :








Après avoir traversé la petite plage, nous prenons le chemin qui monte sur la falaise.



Malgré les arbres qui bordent le chemin, par endroits, nous pouvons voir la mer 


Là, nous avons une vue dégagée, et de la bruyère le long du GR  


A bientôt !

c'est vraiment ravissant, merci @Hiacinthe

Bonsoir Deborah,

Je suis contente que le carnet te plaise 

Hello,

Pour le lendemain matin, nous avons prévu de passer du temps aux Sables d'Or.

Je vais à la plage :


il n'y a presque personne.

La mer est calme


mais elle est encore assez fraîche.

Mon mari me rejoint. Nos amis, en revanche, sont restés à l'hôtel. Ils se détendent au spa.

Après un bon brunch, nous reprenons le GR.

Nous passons par l'estuaire de l'Islet et, un peu plus loin, nous dominons l'immense grève de sable fin dorée par le soleil 






Nous allions vers l'îlot Saint-Michel situé près des côtes d'Erquy dont voici la légende :

Il y a très longtemps, un trésor était caché sur l’îlot Saint-Michel. Des lingots d’or attendaient patiemment d’être débusqués par quiconque trouverait la malle qui les contenait. Nombreux étaient les pilleurs qui le convoitaient, et tous repartirent dépités et les mains vides ! Leurs espoirs furent bientôt réduits à néant. Une grande tempête fit rage sur Erquy, et des vagues scélérates emportèrent le précieux butin qui sombra dans les profondeurs. Le trésor se répandit dans les fonds marins, éparpillant tous les lingots d’or au gré des courants. Ballotés par la mer, ils finirent par s’user comme des galets, et la poussière d’or qui en résultat se mêla au sable. Depuis, les plages alentours resplendissent d’un éclat doré à la lumière du soleil. L’îlot Saint-Michel a encore toutefois un trésor à vous offrir : la petite chapelle qui se dresse à son sommet vous attend patiemment lorsque la marée se retire suffisamment pour vous permettre de traverser.



La petite chapelle est le lieu d'un pèlerinage local le 29 septembre (jour de la Saint-Michel).

Des moutons broutent devant la plage :




Quelques personnes jouent sur le sable :



Nous arrivons à un assez joli point de vue :


C'est probablement la plage du Guen.

Le soir, nous dégustons des araignées de mer dans un restaurant situé en face du port 


Le lendemain matin, nous reprenons notre randonnée au Cap d'Erquy :


en direction de l'ouest. Nous repasserons au port, mais en arrivant, cette fois, par le haut.

Là, je pense que c'est la plage du Portuais :



Le Cap d’Erquy regorge de vestiges liés à l’histoire de la commune. Parmi eux, le corps de garde des trois pierres. En avançant à travers la lande, on remarque une petite bâtisse en grès rose d’Erquy :


Construite en 1744, cette bâtisse a participé à un vaste système défensif initié par Louis XVI sur le littoral breton, avec la constitution de compagnies garde-côte composées d’hommes de la commune.
Porte d’entrée au sud, meurtrière au nord, flanquée de sa poudrière et d’une tour de guet aujourd’hui disparue, cet édifice restauré en partie en 1987-1992 est l’un des plus importants corps de garde encore debout sur le territoire.

Ceux qui ont lu les albums d'Astérix le Gaulois se souviendront peut-être des trois pierres situées à quelques mètres de la côte.
Les fondations d’un mur gaulois ont été retrouvées dans cette lande : "le fossé de Catuelan", qui date de 550 ans avant JC.
Et on mentionne l’existence d’un camp romain sur le cap d’Erquy : "le camp de César".
Il n'en fallait pas plus aux habitants d'Erquy pour être persuadés que les auteurs de la BD "Astérix le Gaulois" s'étaient inspirés du site d'Erquy.

Lors d’une interview à l’AFP, Albert Uderzo précise qu’il n’a pas choisi délibérément Erquy comme étant le village d’Astérix, mais il reconnait quand même s’être inspiré très fortement du littoral des Côtes d’Armor. De plus, il connaît bien Erquy et sa région pour y avoir trouvé refuge avec son frère pendant la seconde guerre mondiale afin d’échapper au STO. Par la suite, lui et sa famille sont souvent allés en vacances à Erquy. Il a été très impressionné par la beauté du paysage et, plus particulièrement, par le cap d’Erquy et ses trois pierres.

Nous apercevons l'entrée du port d'Erquy :



Après le port, nous avons longé plusieurs plages dont celle-ci :


qui est très bien pour la pratique du char à voile.

Ce tronçon du GR34 est terminé. 

Après notre pique-nique face à la plage, nous nous dirigeons vers la station de bus. 

Le bus nous mène à Saint-Brieuc où nous avons laissé notre voiture (chez des membres de ma famille). Après l'avoir récupérée, nous allons à Saint-Jacut-de-la-Mer afin que nos amis puissent reprendre leur voiture. Ils l'avaient laissée au parking de l'abbaye (point de départ de ce tronçon du GR34).

Nos amis doivent partir. Nous avons continué le GR34 deux mois plus tard avec eux (septembre 2020) 

Je reviens maintenant à l'étape que nous avons faite à la station balnéaire des Côtes d'Armor nommée "Sables-d'Or-les-Pins".

Vous vous en souvenez sûrement : notre hôtel était situé à... Plurien, tout au bout de l'allée des Acacias. Je vous avoue que nous étions contents d'arriver  
La journée a été assez longue et nous avions besoin de nous reposer.

Quand l'homme de l'accueil a su que nous venions du Cap Fréhel, il nous a demandé si nous avions vu les pingouins Guillemot de Troïl. Tout d'abord, je comprends mal le nom de l'espèce, et le fais répéter.

- Non 
Mince, me suis-je dit, nous les avons manqués 
Alors, je l'interroge :
- Ils sont où ?
- Comment sont-ils ?
Il nous montre des photos de cet oiseau et nous indique sur une carte du Cap Fréhel où on peut voir la colonie. Puis, il nous explique que ce sont des oiseaux marins qui nichent au Cap Fréhel quelques jours par an, et repartent quand les jeunes prennent leur envol.

Si on retourne au Cap Fréhel après avoir récupéré notre voiture, on pourrait donc les voir   

- Savez-vous à peu près quand ils vont repartir ?
- Vous pourrez les voir jusqu'au 14 juillet.
Je suis étonnée qu'il soit sûr de lui et nous donne une date précise, comme si ces oiseaux possédaient un calendrier  

Nos amis doivent quitter les Côtes d'Armor après avoir récupéré leur voiture à Saint-Jacut-de-la-Mer. Nous, en revanche, avions prévu de rester dans la région.

Après avoir dormi à Saint-Brieuc, nous retournons au Cap Fréhel en voiture pour observer ces petits pingouins   

Il ne fait pas aussi beau que lorsque nous marchions sur le GR 34. Bon, nous ferons avec ! Je prends un parapluie, on ne sait jamais, cela peut servir.

L'important est que les petits guillemots de Troïl soient encore là !

Nous nous dirigeons vers le phare, puis prenons le sentier de gauche en direction du bord de la falaise. Mais, nous ne voyons pas d'oiseaux par là   

Alors, nous allons vers la droite.  Je pense que de ce côté, nous avons une chance de les voir parce que j'ai vu des personnes s'y diriger avec un trépied   

Nous ne voyons toujours rien  


Et, pourtant, nous ne sommes plus qu'à quelques mètres de l'endroit où nous les observerons. Les oiseaux marins sont en contrebas. Sur la plateforme rocheuse de la photo ci-dessous, il y a des colonies de cormorans et des goélands :



Sur la grosse roche de droite, à un endroit où une partie est plate, il y a des guillemots de Troïl :


mais à l'oeil nu, on ne les distingue pas.

Heureusement, comme lors de notre circuit sur la côte californienne (au moment où nous avons observé des loutres de mer dans leur milieu naturel), je rencontre un spécialiste  
Il parle des oiseaux qu'il voit grâce à sa lunette posée sur un trépied. Quand je suis arrivée, il observait les goélands. J'apprends qu'ici, il y a des goélands argentés et des goélands marins.

Le goéland marin est le plus grand. Ses ailes et son dos sont noirs. Voici des explications et des photos qui vous aideront à reconnaître les différentes espèces de goélands :
https://benoitdanieau.com/goelands-argentes-bruns-marins/

Les goélands marins étaient beaucoup moins nombreux que les goélands argentés (ces derniers ont les ailes et le dos gris clair).

Ensuite, grâce à sa lunette, je vois enfin les guillemots de Troïl  

Ils sont là où la roche forme un angle à peu près droit :



On peut les voir en recadrant la photo :



Et, à ce moment-là, je me souviens qu'un zoom est resté dans le coffre de la voiture. Je pars donc le chercher.
Mais, sur le chemin du retour, je vois que le ciel s'assombrit et il se met à pleuvoir  
Mon mari n'est pas revenu, il est resté m'attendre dans la voiture.
Je marche vers l'endroit où nous avons observé les oiseaux tout à l'heure. Je me décide à ouvrir mon parapluie, mais bien vite il se retourne à cause du vent.
Là où je reprends mon poste d'observation, il y a moins de vent. J'essuie l'objectif, je m'installe. Maintenant, il n'y a plus qu'un petit crachin breton, mais j'essaye quand même de protéger l'appareil et de faire en sorte qu'il n'y ait pas trop de gouttes d'eau sur l'objectif.
Imaginez la scène : je suis assise sur une roche, les coudes sur les genoux afin de stabiliser le plus possible l'appareil au moment où je prends un cliché et, en même temps, je tente de caler le parapluie pour que l'objectif ne soit pas trop mouillé 
En plus, je n'ai vraiment pas de chance : la plupart des guillemots sont partis derrière la roche 

Voici ceux que j'ai réussi à photographier (des guillemots avec des goélands argentés) :






Deux photos recadrées :






Sur celle-ci, nous apercevons des cormorans à gauche, en contrebas :



Le guillemot écarte ses ailes. Il avait peut-être l'intention de les faire sécher après avoir plongé. Mais, là, c'est râpé ; il va devoir attendre que la pluie s'arrête.



Une colonie de cormorans, des goélands argentés, et un goéland marin à gauche (ailes et dos noirs) :



Ces goélands argentés étaient très bavards :


Le goéland gris au premier plan devait être un jeune.

Le guillemot de Troïl est doté d’un vol vif et puissant même si, sur terre, son attitude dressée et sa démarche dandinante rappellent les manchots de l’hémisphère sud qui sont, eux, incapables de voler. Eh oui, pingouin n’est pas manchot : le guillemot de Troïl évolue aussi bien dans les airs que dans la mer, où il excelle à la plongée.

C'est un oiseau pélagique septentrional. Son cycle biologique se déroule majoritairement en haute mer. Seule la reproduction le contraint à se rendre sur la terre ferme. Niche sur les corniches rocheuses des côtes continentales et insulaires : Grande-Bretagne, Islande, Scandinavie, France... Hiverne notamment en Manche et dans le golfe de Gascogne.

Comme les autres alcidés, le guillemot de Troïl est grégaire. En hiver, il forme des troupes importantes qui sillonnent la haute mer en quête de nourriture.

Pour pêcher, les bandes de guillemots plongent allègrement en quête de bancs de poissons. En cas de marée noire ou de dégazage, ce type de gagnage lui est fatal : l'oiseau plonge sans s'en rendre compte dans des nappes de pétrole ou autres hydrocarbures résiduels. Il pêche généralement dans les eaux de surface, mais on l'a trouvé noyé dans des filets à environ 150 m de profondeur !

Le vol du guillemot est marqué de rapides battements d'ailes et par une trajectoire rectiligne souvent au ras de l'eau.

Il consomme presque exclusivement des poissons (hareng, morue, merlan, maquereau...). Il pêche en plongeant en groupes dans les bancs de poissons. Il ne peut transporter qu'un poisson à la fois dans son bec à l'opposé du Pingouin torda et du Macareux moine. Il se nourrit occasionnellement de crustacés.

Il niche généralement en très vastes colonies sur les corniches rocheuses des côtes continentales ou insulaires. L'unique œuf de l'unique ponte est déposé à même la roche. L'œuf est conique afin d'éviter un roulé-boulé dans la mer en contrebas. La couvaison est assurée alternativement par les 2 partenaires pendant 28 à 34 jours. L'envol des jeunes intervient au bout de 7 à 10 semaines.

https://www.oiseaux.net/oiseaux/guillemot.de.troil.html

Un guillemot attaqué par des goélands marins :



Quand j'étais enfant, j'ai vu des macareux au Cap Fréhel, mais cet été, je n'en ai pas vu 

Ce carnet est terminé.

Bonne soirée !

Coucou Christine ,
Cette dernière partie est encore plus attachante : la lande fleurie, le soleil qui met les couleurs en évidence, ...

La fin est pleine de suspens : " Imaginez la scène : je suis assise sur une roche ... " !
Oh oui, j'imagine bien mais le plus chouette et çà n'arrive pas à tous les coups : tu as rapporté de très belles photos, nettes et bien cadrées!
Bravo !
Bises .

Coucou Brigitte,

Cette dernière partie est encore plus attachante : la lande fleurie, le soleil qui met les couleurs en évidence, ...

J'ai adoré ces paysages. Ils font partie de ceux que je préfère sur le GR34. Ils sont embellis par les fleurs à cette période de l'année 
Et nous avons eu la chance d'avoir du soleil 

La fin est pleine de suspens : " Imaginez la scène : je suis assise sur une roche ... " !
Oh oui, j'imagine bien mais le plus chouette et çà n'arrive pas à tous les coups : tu as rapporté de très belles photos, nettes et bien cadrées!
Bravo !

Je te remercie pour le compliment, cela me fait très plaisir 

Bises 

Christine

@hiachinte 

Je découvre ce carnet aujourd’hui.
Quelle superbe rando , c’est vrai que la Bretagne est belle . J’avoue n’y être allée que deux fois pour la découvrir et à chaque fois , plus, pluie et re -pluie .( il y a 30 ans) .
Aujourd’hui je regrette vraiment de ne pas avoir insisté , ce GR est superbe ces sous bois et ces petites criques donnent vraiment envie de les découvrir .
Pour les guillemots j’ai bien ri , les postures pour photographier avec un parapluie :D . En attendant le résultat est là et c’est le principal car t’es guillemots sont bien réussis .
Bonne journée

@Hannah

J’avoue n’y être allée que deux fois pour la découvrir et à chaque fois , pluie, pluie et re -pluie .( il y a 30 ans) .

Mince ! 
C'est dommage que tu n'aies pas eu de soleil.
Comme une grande partie de ma famille est originaire de Bretagne, lorsque j'étais enfant, j'y étais durant presque toutes mes vacances. En été, dans les Côtes d'Armor, j'ai remarqué que le risque de pluie était plus important à partir de mi-août.
L'été dernier, nous avons constaté qu'en juillet, non seulement, il ne pleuvait pas, mais la température montait de plus en plus 
Nous n'avions jamais eu aussi chaud en Bretagne. Nous étions dans les Côtes d'Armor (sur le GR34) puis, dans le Morbihan où habite une de nos filles. Il faisait plus de 30°c mi-juillet.

Aujourd’hui je regrette vraiment de ne pas avoir insisté , ce GR est superbe ces sous bois et ces petites criques donnent vraiment envie de les découvrir.

Ce n'est pas trop tard. Tu peux profiter du GR34. Tu décides de la distance que tu veux parcourir, tu n'es pas obligée de marcher toute la journée.

Pour les guillemots j’ai bien ri , les postures pour photographier avec un parapluie 

Je vais de nouveau te faire rire en te racontant ma dernière mésaventure 
Le jour, et à l'heure à laquelle nous sommes arrivés à Percé (petite ville du Canada située en Gaspésie), il faisait très beau 
Mais, ce n'était pas l'heure de départ des bateaux qui vont à l'île de Bonaventure. Nous avions réservé l'excursion pour le lendemain matin.
Au moment où nous prenons le bateau, le ciel n'est pas bleu, mais tout gris 
Un peu avant d'arriver sur l'île, il commence à pleuvoir. Pour aller voir la colonie de Fous de Bassan, on suit le chemin qui traverse l'île, sous la pluie ! 
Et, une fois que j'arrive devant les oiseaux, une nappe de brouillard de plus en plus dense commence à envelopper la colonie   

 En attendant le résultat est là et c’est le principal car tes guillemots sont bien réussis .

Merci 

Bonne soirée !