Maroc : un beau documentaire

A des années lumières du "Maroc vu par France TV", un documentaire sans chichis, sans présentatrice à chapeau, sans commentaires, sans abus de drones, à la fois intéressant et émouvant.

Magnifique ! très émouvant je suis bien d'accord
Merci

Impossible d’ouvrir .
Peut tu mettre le titre et les références .
Je n’aime pas la « présentatrice à chapeau ».
Merci .

Hannah a écrit:Impossible d’ouvrir. Peux-tu mettre le titre et les références .

C'est sur la chaine YouTube Moroccan Street Food (Yes!)
https://www.youtube.com/@MoroccanStreetFood
sous le titre Découvrez une cuisine rare du fond des villages marocains

Pour moi, rien d'émouvant dans ce reportage .. je ressens une partie théâtrale taillée sur mesure pour le compte d'une chaine marocaine pour vendre son produit.
Street Food, c'est bien autre chose que faire une boule de pain ni un plat de cousous fait maison.
Cette chaine devrait commencer d'abord par vérifier l'orthographe de la localité.. deux fautes de frappe : Z à la place d'A, deux touches voisines en azerty puis un Y qui n'a rien à voir dans le nom : Tamalout. Tamzlouyt n'existe pas sur la carte du Maroc.
Puis, faire transmettre une tradition ancestrale pour faire une boule de pain, c'est un peu exagéré .. Siffler pour communiquer en montage, ça passe .. et encore !
Les descendants de ce berger, tbarek allah, que des grosses têtes : prof d'unversité .. bientôt, un master, en troisième année fac des sciences, et le deuxième en faculté de math .. ça me paraît trop pour beau y croire si on accepte les données racontées ou montrées dans le reportage. Il y a quelque chose qui m'échappe.
Il y a, au fonds de la pièce/cuisine, deux fours à pain qu'on appelle le tafarnoute, qui sert à faire le pain de tous les jours. Poser une pierre chaude pour faire une boule de pain et le présenter comme une héritage ancestrale me paraît trop prétentieux ou une geste de circonstance ou plutôt de marketing.
Manger de pain avec l'huile d'olive avec le thé à la menthe avant de manger le couscous est un scénario mal ordonné .. chronologie à vérifier. Déjà le thé c'est après le repas, pas avant.. mais préparés simultanément. 
Siffler pour communiquer en montage, ça passe mais il faut pas de s'éloigner trop. Autrement on fait appel à l'oncle Nokia ! 
Autre chose qui m'intrigue dans ce reportage, c'est l'absence de la femme. Ils parle d'une grande mère mais pas plus. Les semoule emporté est à moitié préparé, par la grande mère, en arrière cour ?
En fin, si les faits exposés sont réels, tout ce que je viens de dire est une pure imagination.. Mais aurais je le droit d'en douter ?

Olivard a écrit:Déjà le thé c'est après le repas, pas avant.

Ah bon... "De mon temps", dans la montagne, c'était 3 verres avant et un verre après.
Much ado about nothing ?

Salut Ajft,
Ha !, les 3 thés, leurs histoires, légendes, voire fantasmes !
Vive le Gun-Pounder, le 9371, et les théières made in Egypte et maintenant RPC !
Razul

olivard a écrit:Les descendants de ce berger, tbarek allah, que des grosses têtes : prof d'unversité .. bientôt, un master, en troisième année fac des sciences, et le deuxième en faculté de math .. ça me paraît trop pour beau y croire si on accepte les données racontées ou montrées dans le reportage. Il y a quelque chose qui m'échappe.

J'ai l'exemple ici, avec mon adjoint Lahcen, vraiment pas riche ! 6 enfants et les 3 ainés en fac à Rabat et Marrakech.

Razul a écrit:Ha !, les 3 thés, leurs histoires, légendes, voire fantasmes !
Vive le Gun-Pounder, le 9371, et les théières made in Egypte et maintenant RPC!

Une "Abeille" à ce prix-là, c'est donné !

Salut Ajft,
Voila une belle théière "Bourgeoise" !
Je faisais allusion aux théières en tôle émaillée, aux couvercles "Inch' Allah", le tout bien "Culottées" par les braises .
Perso, à chaque voyage, j'en ramenais une ou deux "différentes".
Mais à chaque retour, elles m'étaient souvent piquées par mes gosses (salauds de gosses ! ).
Razul

@ AJFT


c'était 3 verres avant et un verre après. 




Ça.. C'est en mode invité. 
En version résident, c'est bien après le repas. 
En plus, on mange moins de couscous si on avale trois verres avant le repas.

Olivard a écrit:En plus, on mange moins de couscous si on avale trois verres avant le repas.

L'intérêt est justement là !
Et si le couscous contient tamart n'oumghar, on est calé jusqu'au lendemain.

Olivard a écrit:COUSCOUS @ BARBE A PAPA

La barbe du vieux, effectivement.
Un lichen, la "mousse de chêne".

Un exemple d'utilisation dans le Ghéris, à Amellago.
On en met dans le couscous, mais surtout dans aghroum n'ouammas.
C'est bien indigeste...

On dirait le pissenlit !

Toute la vérité sur Tamart n'oumghar !

Précisions que ce condiment ne s'utilise qu'au sud de l'Atlas. La rumeur publique dit qu'il ne prend son parfum qu'une fois franchi le tunnel de Foum Zabel, dans les gorges du Ziz.
Allah a3lam...

14 kilos pour donner un peu plus qu'un kilo.. Beaucoup de travail et de temps.
Mais elle n'a pas donné des indications sur la ou les utilisations du produit. Elle a prononcé le couscous une fois !
Je crois que j'ai déjà vu cette plante chez les herboristes au souk, à Marrakech, à l'état brut.

Ramadan à Goulmima: entre ferveur spirituelle et traditions ancestrales
Selon Moha, le plat typique de Goulmima est le fameux pain du milieu dit "Aghroum Nwamass" fait à base de "Tamart Noumghar" qui veut littéralement dire "La barbe du vieux"
Pour le reste de l'article, infos MAP, donc à prendre avec des pincettes... Le journaleux rbati mélange tout...

Ce qui est bien, en ce que concerne le pain fait maison à la campagne au Maroc, ce que le blé acheté est issue de la production locale. Il est lavé, séché au soleil avant prendre le chemin du moulin. Il n'est pas seulement sain, mais également riche en minéraux et de fibres.
Ce que me ramène à poser la question sur la qualité de pain en ville : un parcours tout à fait différent. 
Le pain à un dirham est le plus consommé au Maroc. C'est un vrai danger de santé publique. Je me rappelle, une fois, un parlementaire marocain appelait à supprimer ce pain au pays. C'est trop demandé mais il y a une part de vérité dans cette histoire.
Le pain de l'épicier issue de blé importé. Le circuit de stockage au Maroc est sans contrôle et il ne respecte pas un protocole sanitaire adéquat ou suffisant. 
Quand je me suis rapproché de mon ami Lahcen, le fournachi (boulanger) du village, je voyais beaucoup de déchets de papiers bleus qui enveloppent le sucre en poudre de 2 kilos et je lui ai posé la question sur. Le côté doré du pain à 1 dirham, d'après lui,  revient à la quantité du sucre rajouté à la farine. A savoir qu'il s'agit de la farine blanche type 45, déjà très riche en glycémie.