Coups de foudre en Namibie

Bonjour tout le monde !

J'avais envie de partager avec vous quelques morceaux choisis de ce fabuleux voyage, préparé et peaufiné grâce aux nombreux conseils reçus sur le forum. Le coup de foudre, le vrai, a bien eu lieu pour le pays tout entier ; mais chacun d'entre-nous a eu ses préférences, ses coups de cœur. 

Nous sommes partis en famille, avec nos deux enfants de 15 et 12 ans, du 10 au 26 juillet 2017. Pour notre premier voyage en Afrique australe, le projet était volontairement modeste et classique... ce qui a provoqué finalement quelques regrets après coup !

Je donnerai à la fin nos impressions sur les hébergements car la plupart des carnets relatent le plus souvent des expériences en camping. Or nous avons dormi exclusivement en lodges, guesthouses et guestfarms.

Le programme :
11/07 : arrivée à Windhoek et route vers Mariental (Lapa Lange Game Lodge, 2 nuits)
12/07 : balade et game drive dans la réserve privée du Lapa Lange
13/07 : ascension de la dune Elim (Weltevrede guestfarm)
14/07 : Sossusvlei et Deadvlei (Rostock Ritz Desert Lodge)
15/07 : balade autour du Rostock Ritz puis à Walvis Bay (Sea Breeze guesthouse, Swakop)
16/07 : kayak avec les otaries, puis balade à Ameib Ranch (Ameib Ranch)
17/07 : Philips Cave, Bulls party, San living museum (Omandumba guestfarm)
18/07 : Nature Drive dans le Damaraland (Twyfelfontein Country Lodge)
19/07 : Site de Twyfelfontein, puis balade au Vingerklip (Ugab Terrace Lodge)
20-22/07 : Etosha (2 nuits à Halali, 1 nuit au Mokuti Lodge)
23/07 : météorite d'Hobas (Hadassa guesthouse à Otjiwarongo, 2 nuits)
24/07 : visite à l'école Peri Naua, puis cheetah drive au CCF
25/07 : Windhoek et retour en France

Pour les aspects pratiques, en bref :

- Hébergements et véhicule réservés via Tourmaline. Rassurant et pas plus cher qu'en direct mais à refaire je réserverais par moi-même comme j'ai l'habitude de le faire. En effet, une fois les réservations faites, l'agence laisse le dossier "en sommeil" donc si de meilleures options de logements se libèrent on risque de passer à côté... à moins de continuer à surveiller soi-même. C'est ce que j'ai fait, bien sûr, et j'ai réussi à trouver 2 nuits à Halali (initialement réservées à l'extérieur du parc par Tourmaline). A Sesriem, j'ai trouvé deux chambres bien plus pratiques que le logement à Weltevrede guestfarm mais trop tard (100% de frais d'annulation à moins d'un mois du départ).

- Toyota Hilux loué chez Hertz. Très bien pour 4 personnes, aucune crevaison ni autre problème à déplorer... et la fonction désensablement fonctionne à merveille !

- Vols effectués avec la compagnie Condor. J'avoue avoir eu une certaine appréhension avant le départ et finalement ce n'était pas si mal. Malgré 2 heures de retard (sans explication) au départ de Frankfort, le confort et le service à bord étaient acceptables. Nous avions pris l'option Premium entertainment pour ne pas s'attirer les foudres des enfants dès le début des vacances (sans cette option, il n'y avait que 2 films en français... et les mêmes à l'aller et au retour évidemment).
A ce jour, ils n'opèrent plus de vols à destination de Windhoek. Peut-être que ce n'est que temporaire à cause de la crise.

Bon, maintenant, si on passait à nos coups de foudre ?

#carnet  #carnet-namibie

Je ne posterai que quelques photos. Le récit détaillé de chaque journée et davantage de photos par ici

Impossible de faire un classement, donc je vous livre nos coups de foudre dans l'ordre chronologique.

Sans surprise, ça commence par ça :


Il s'agit de la dune Elim. Nous y sommes allés dans l'après-midi, après avoir fait la route depuis le Kalahari. Cette première exploration du Namib a enchanté toute la famille. Les enfants se sont éclatés à dévaler les pentes en courant. Après 4 heures de route, dont pas mal de tôle ondulée sur la fin, ça faisait du bien de se dégourdir les jambes.

Puis ça continue, le lendemain matin, dans le sable à bord de notre 4x4 : 


Un ensablement plus loin (dont nous nous sommes sortis tout seuls comme des grands grâce au bouton magique !), on découvre ça : 


Nous sommes seuls sur le parking de Sossusvlei où nous prenons notre petit-déjeuner entourés d'oiseaux voraces qui sautent sur nos miettes. 

Une fois le ventre plein, nous prenons la direction du sommet de Big Mama.
Pourquoi Big Mama plutôt que Big Daddy ? Parce que, dormant à l'extérieur du parc, il y avait déjà pas mal de monde à la queue leu leu sur Big Daddy quand nous sommes arrivés. Nous avons donc préféré la solitude et la vue de Big Mama à la célébrité et la foule de Big Daddy.
En rentrant dans le parc à 6h40 (heure d'ouverture), nous sommes arrivés à Sossusvlei un peu après 7h30. 

La vue sur Big Daddy depuis le sommet de Big Mama ne nous a pas fait regretter notre choix :


En arrivant à Deadvlei, il fallait s'en douter, nous n'avons pas pu éviter la foule de touristes venus voir, comme nous, le fameux salar. Mais en s'armant de patience et en s'éloignant un peu, on arrive à éviter les groupes bruyants.
Je ne vais pas inonder ce post de photos de Deadvlei. Vous en avez vu des dizaines plus jolies que ça, avec une meilleure lumière. Juste une que j'aime bien :


Sur le parking de Deadvlei, il n'y a forcément que des 4x4, ce type de véhicule étant indispensable pour passer les quelques kilomètres de sable mou qui permettent d'accéder au Graal ! Nous avons doublé un couple en berline (Toyota Corolla, je crois) juste à l'entrée de la piste de sable... ensablée jusqu'au bas de caisse ! 

A bientôt pour le second coup de foudre

Pour le deuxième coup de foudre (surtout de mon mari et de mon fils aîné), on quitte le désert pour la côte Atlantique… et on embarque à bord d’un kayak !

Enfin, avant de monter dans le kayak, il faut planter le décor : d’abord de jolies maisons sur le front de mer de Walvis Bay, puis des salines allant du bleu au rose bordées par des monticules de sel immaculé, des centaines de flamants roses, des envols de pélicans, un banc de sable blond immense où des chacals creusent leur terrier (en attendant de se mettre un bébé otarie sous la dent !), des milliers d’otaries se prélassant sur la plage… on en prend plein les yeux. 

Et le soleil est de la partie, ce qui ne gâche rien ! Moi qui m’attendais à avoir du brouillard toute la matinée (au vu des récits et photos trouvés pendant la préparation de notre voyage), je suis surprise et ravie que le beau temps nous accompagne. D’autant plus que la veille, nous sommes arrivés en pleine tempête de sable avec une visibilité très limitée, alors on ne boude pas notre bonheur.

L’énorme 4x4 dans lequel nous avons pris place avale les kilomètres dans le sable mou et profond de Pelican Point. Là où nous serions crispés sur notre volant (voire ensablés depuis longtemps !), Naude conduit pieds nus, une main sur le volant et son café dans l’autre. C’est son quotidien depuis qu’il a créé sa petite entreprise : Pelican Point Kayaking. Trop dure sa vie !!! Moi aussi je bois mon café dans ma voiture en allant au boulot le matin mais, je ne sais pas pourquoi, ça n’est pas tout à fait pareil   

Après avoir dépassé le phare, on enfile des tenues étanches (enfin presque étanches !) et pagayons parmi la colonie d’otaries à fourrure du Cap estimée à plus de 60 000 bêtes en ce mois de juillet.



C’est génial ! Quand on pagaye vite, elles font la course et sautent à côté de nous. Quand on s’arrête, elles viennent jouer autour du kayak. L’une d’entre-elles essaie même de monter sur notre bateau et tire sur la manche de mon blouson avec ses petites dents. Quand nous trouvons qu’elles ne sont pas assez nombreuses dans l’eau, nous allons longer la plage et alors des groupes entiers courent dans l’eau en criant pour nous rejoindre.

Naude va d’un kayak à l’autre pour nous prendre en photo (il les a mises sur Dropbox pour qu’on puisse les télécharger).




La sortie se termine par un petit-déjeuner sur la plage de Pelican Point, qui vient ponctuer un pur moment de bonheur. Même le plus jeune a fini par apprécier cette activité qu’il appréhendait beaucoup par peur de se retrouver en pleine mer avec tous ces animaux intrépides autour. A faire, refaire et re-refaire !!!

Et en plus, pas besoin de s’appeler Tony Estanguet ! On va à son rythme et le matin il n’y a pas trop de vagues, donc c’est cool.

c'est génial cette activité de kayak avec les otaries 

est ce qu'on peut nager avec aussi ? 

elles ont l'air très sociables

Sinon tes images sont magnifiques mais quel pays aride !

Deborah a écrit:c'est génial cette activité de kayak avec les otaries 

est ce qu'on peut nager avec aussi ? 

elles ont l'air très sociables

Sinon tes images sont magnifiques mais quel pays aride !

Tu peux toujours aller nager avec elles mais ce sera sans moi... la température de l'eau n'excède pas 17 ou 18° à cause du courant froid du Bengela !
Et puis ça pue un peu aussi les otaries 

En effet, c'est aride, surtout durant l'hiver austral. Mais qu'est-ce que c'est beauuuuuu

Sympa la ballade avec les otaries. Nous on s'est bien planté sur ce coup là cet été...

Marifb a écrit:Sympa la ballade avec les otaries. Nous on s'est bien planté sur ce coup là cet été...

@Marifb

Ah mince, c'est dommage parce qu'en effet c'est marrant et ça permet de varier les plaisirs. On passe pas mal de temps dans la voiture en Namibie donc c'est sympa de faire quelques activités qui changent un peu.

Parfois ça ne s’explique pas vraiment. Une conjonction de plein de petites choses anodines fait que le charme opère, ça coule de source et on se laisse conquérir par un lieu. C’est ce qu’il s’est produit à Ameib Ranch. 

Mon mari et moi avons beaucoup aimé cet endroit. Pourtant il n’est pas exceptionnel ni très spectaculaire. Peut-être est-ce dû à l’impression d’être au bout du monde ? à la sérénité que l’on y ressent ? à la jovialité du patron ? au bel environnement ? à la quiétude de ce lieu si peu fréquenté ? ou un peu de tout ça à la fois !


La guesthouse est spartiate. La chambre tient plus de la cellule monacale (d’ailleurs c’est une ancienne mission) que d’une suite au Ritz mais elle est grande, propre et la petite terrasse ombragée a un certain charme.

L’accueil est franc et sans chichi. L’humour du patron fait mouche et son rire tonitruant fait s’envoler les oiseaux. Il met tout de suite à l’aise. On rigole bien quand il se moque des français qui ne remplissent que le fond du verre de vin alors que celui qu’il me tend est plein à ras bord ! Un verre ça va, 3 verres...

Le domaine s’étend au pied des Monts Erongo, au calme, un peu à l’écart des circuits touristiques classiques. Les peu nombreux clients présents sous le boma lors du dîner murmurent pour ne pas briser le charme.

On a l’impression de faire corps avec la nature. A peine le portail passé, on croise un groupe de girafes et des springboks. On croise de nouveau des girafes de très près lors d’une balade (ça fait tout drôle quand on est à pied), on entend les animaux la nuit, de jolis oiseaux viennent partager notre petit-déjeuner


Les balades sont multiples et variées. Les paysages sont beaux. Pas exceptionnels mais beaux. On est souvent seuls au milieu de la nature et on se prend pour des aventuriers en allant découvrir Phillip’s Cave, Bulls party et Elephant’s head !

Cet endroit n’était pas prévu au programme initialement mais, à partir du moment où je l’ai découvert, j’ai voulu l’inclure. Jusqu’au dernier moment j’ai hésité à le déprogrammer en lisant les mauvais avis sur l’hébergement notamment. Mais l’attrait des balades et ma curiosité ont été plus forts que mes doutes et c’est tant mieux.

Elephant’s head, Bulls Party et surtout Phillips Cave sont vraiment de chouettes balades et ça fait du bien de marcher un peu car, en Namibie, on passe beaucoup de temps dans la voiture ! 

Elephant’s head est un joli escarpement rocheux dans lequel on distingue… une tête d’éléphant (!) et qui offre, à son sommet, un beau point de vue sur la savane. Il faut compter 1h à 2h de balade suivant si on fait la boucle qui part à gauche de l'escarpement ou si on monte par la droite juste pour le point de vue. Le top c’est d’y aller en fin d’après-midi avec un p’tit truc sympa à boire pour assister au coucher du soleil. Vous voyez la tête d'éléphant ?


Bulls party est juste à côté d’Elephant’s head mais on peut aussi s’y rendre par un autre chemin plus proche de la guesthouse si on n’enchaîne pas les deux balades (c’est ce que nous avons fait). On se balade librement parmi d’énormes rochers de granite tout ronds.


Phillip’s Cave se mérite (ça grimpe pas mal pour aller tout là-haut dans la falaise !) mais vaut vraiment le coup, autant pour ses peintures rupestres que pour la balade en elle-même qui prend une bonne heure aller-retour avec la pause en haut. J’adore quand le chemin n’est pas tout plat, qu’il faut chercher, grimper, sauter. 


La fameuse peinture rupestre de l'éléphant blanc dans Phillip's Cave :


Il existe également des circuits vers d’autres curiosités : point d’eau, montagne, etc. mais nous n’avons pas eu le temps de tout faire bien que toutes soient à courte distance de la guesthouse. Pour ceux qui ne voudraient pas dormir sur place - ce qui serait dommage - il est possible de profiter des lieux à la journée moyennant un droit d’entrée.

En effet, parfois la magie fonctionne on ne sait pas pourquoi. On a de notre côté apprécié un camping dont peu parlent, Namib Valley of the thousand hills.  Une vue incroyable, une propriétaire avec un sacré caractère qui nous a invités à partager une bonne bouteille de blanc ( pas facile de rentrer au campement avec un petit coup dans le nez ), plein de ballades sympas à faire et ça y est la magie opère.

Allez, un autre petit coup de cœur à vous faire partager avant la fin de l'année.

Si je ne devais retenir qu’une journée de ce voyage, ce serait celle-ci. Mon coup de foudre à moi.

Ahhh la la, rien que d’y repenser j’en ai encore la chair de poule et l’émotion est intacte. Je les revois là devant moi, comme si j’y étais. Pourtant on a bien failli ne jamais les trouver. Ils étaient bien plus loin que la veille et les guides du Twyfelfontein Country Lodge ont eu du mal à les pister. Mais il faut croire qu’ils sont doués car ils ont fini par les débusquer ces magnifiques et majestueux éléphants du désert tant espérés !

Ma passion pour les pachydermes remonte à ma plus tendre enfance. Mon doudou était un éléphant jaune ! Alors imaginez un peu tous les sentiments qui se sont bousculés lorsque j’ai aperçu deux grandes oreilles derrière un arbre dans le lit de cette rivière du Damaraland : excitation, émerveillement, émoi, attendrissement… les frissons et quelques larmes d’émotion étaient au rendez-vous aussi, j'avoue !


Et pourtant ce n’était pas gagné d’avance ! Le Nature Drive était censé durer 3 heures et au bout d’1h30, le 4x4 qui ouvrait la marche s’est arrêté à cause d’une crevaison. Ils ont beau avoir de gros pneus, les pistes de caillasse ne pardonnent pas. L’un des guides a alors gravi une colline à pied, sans jumelles, pour tenter de repérer les éléphants. A ce moment là, clairement, on s’est dit que c’était foutu ! Le soleil commençait à décliner, il restait à faire le sundowner (compris dans le Nature Drive) et rentrer au lodge avant la nuit. J’étais dépitée mais je m’étais préparée au risque de ne pas en voir. C’est ce qui fait tout l’intérêt de ce genre de sortie en-dehors d’une réserve ; si on est sûr de les trouver, l’excitation n’est pas la même.

C’est alors que le guide a fait de grands signes et nous a crié de remonter vite dans les voitures. On a contourné la colline, et là, tout à coup, ils étaient en face de nous : 17 éléphants avec un petit de 2 ans et deux autres d’1 an. Nous les avons suivis tout un moment. C’était comme dans un rêve !



Le sundowner qui a clôturé cette journée exceptionnelle était fabuleux lui aussi. Le ciel s’est embrasé, allant du violet au rouge orangé avec la silhouette des acacias en ombres chinoises. C’était de toute beauté. Probablement l’un des plus beaux couchers de soleil que nous ayons vu.



Bien sûr, si nous n’avions pas trouvé les éléphants, et bien que les paysages du Damaraland soient magnifiques, cette journée ne figurerait probablement pas dans la liste de nos coups de foudre. Conscients de notre chance, il a bien fallu fêter ça avec une bonne bouteille de vin Sud Africain et un bon repas au lodge 

Comme je comprends ton émerveillement, on a ressenti la même chose quand les éléphants du désert ont pénétré le camping de White lady et se sont approché de nous. C'était aussi notre première expérience "éléphantesque", elle fut inoubliable. Ces animaux sont absolument incroyables!

Bonne année !!!!!!!

Allez, je vous livre l'avant-dernier coup de cœur.
Nous qui pensions assister à un véritable festival d’animaux sauvages à Etosha... Eh bien nous avons été servis !

Toutefois, il faut savoir que même au mois de juillet, en période sèche où les animaux se regroupent souvent aux points d’eau, il y a des jours avec et des jours sans ! Nous avons fait carton plein le 1er et le 3e jour, du matin au soir, mais le 2e jour a été plus pauvre en découvertes animalières.

Ce fameux deuxième jour, jusqu’à 15h, nous n’avons presque rien vu. A Rietfontein, Sueda, Salvadora, Homob, Goas, Springbokfontein, etc., rien de rien ! Pas de girafe, pas d’éléphant, pas de rhino, pas de lion. Seulement des zèbres et des antilopes. Ce n’est qu’en milieu d’après-midi qu’une girafe est apparue, puis un troupeau d’éléphants traversant la savane, puis des oryx, des gnous, un chacal et en fin de journée un rhino et encore un autre rhino. Mais on a bien cru qu’on allait faire chou blanc et, le soir, au point d’eau de Moringa, nous n’avons vu que deux zèbres.

En revanche, les 1er et 3e jours, nous avons eu droit à un vrai défilé ! On commence avec la collection enfants 


Tout juste 10 minutes après notre entrée dans le parc : papa devant, maman derrière et 15 autruchons entre les deux qui se dirigeaient vers le point d’eau d’Ombika.

Je ne vais pas vous mettre la liste exhaustive ni toutes les photos. Juste quelques unes en pagaille.

A Nebrowni : que personne ne bouge une corne ou ne mette une patte dans l'eau, sa Majesté la lionne se repose et monopolise le point d’eau !


Sur la piste, un chacal hésite à enfreindre la loi

Sur la route, priorité au rhino !

Au soleil couchant, même le gnou pourtant si moche paraît joli

Un magnifique rollier assiste, pour sa part, au défilé des voitures de touristes

Les éléphants se retrouvent au point d'eau, les plus jeunes essayant de charger la pauvre girafe


Et le soir tout ce petit monde se retrouve pour s’en jeter une au point d’eau de Moringa : hyènes tachetées, chacals, éléphants et pas moins de 7 rhinos. Tout ça le 1er soir car, comme je l'ai dit plus haut, le 2e soir le point d'eau est resté inoccupé toute la soirée (au moins de 18h30 à 22h en tous cas). 

Le troisième jour, en faisant le check-out à la réception d’Halali, j’ai jeté un œil au cahier dans lequel les gens peuvent inscrire ce qu’ils ont vu comme animaux notables (genre y’a pas les antilopes ni les zèbres ni les girafes !) et où ils les ont vus. J’ai alors découvert avec stupéfaction qu’un lion avait été vu la veille à 7h15 au point d’eau de Goas. Non, sans rire, on serait passés à côté sans le voir ???? Parce qu’on y est bien allés à Goas hier.

Comme de toute façon c’était sur notre route puisque nous devions sortir à l’est du parc le soir, nous y sommes allés en croisant les doigts pour qu’il y soit toujours. Et en arrivant à Goas, nous avons compris que nous n’étions pas allés assez loin la veille. Le chemin contourne le point d’eau qui est en deux parties et nous nous sommes arrêtés au premier parking. Les boulets !

L’arrière du point d’eau étant légèrement en contrebas, il n’est pas visible depuis le premier parking. Nous avons finalement trouvé la cachette du fauve devant laquelle plusieurs voitures campaient déjà. Le lion était toujours là. Un beau mâle avec une énorme crinière se prélassant sous un arbre et, plus loin, un jeune mâle et une lionne. Nous avons passé la matinée à guetter le moindre de ses mouvements et le moins qu’on puisse dire c’est que ça dort beaucoup un lion !!!!! Il n’y a que quand un couple de chacals et une sorte de grosse pie s’approchaient un peu trop qu’il daignait se lever.

Débat dans la voiture :
Moi : il y a un animal mort à côté du lion, c’est pour ça que l’oiseau et les chacals tournent autour. Et ça explique que le lion n’ait pas bougé depuis hier matin.
Mon mari : le gros truc gris à gauche ? Mais non c’est un rocher !
Les enfants et moi : nooooon, on voit du sang dessus ! On te dit que c’est un animal que les lions ont chassé. Mais rhino ou éléphanteau ?

Ce sont nos voisins de voiture qui nous ont donné la solution en nous faisant bien rire au passage ! Ils nous racontent que la veille ils ont déjà vu le lion au même endroit (ouais ben c’est bon, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie non plus)... et qu’il faisait la sieste avec un rhino !!!
On leur répond : la sieste ? Vous êtes sûrs ??? Il y a bien toujours un gros truc gris couché à côté de lui mais il a l’air un peu mort, non ? Si regardez, on voit les tripes qui sortent...
On n’est pas chez Walt Disney là, à Etosha, les lions ils les bouffent les rhino, ils ne s’en font pas des copains ! 


En conclusion, Etosha a tenu ses promesses et nous a gâtés. Mais encore une fois, même en saison sèche où les animaux sont plus faciles à observer, il faut bien consacrer au moins 3 jours à la visite de ce parc. D’une part parce qu’il est grand et, d’autre part, parce que être au bon endroit au bon moment est une question de chance ! Certes la chance se provoque, mais en augmentant la durée du séjour, on augmente la probabilité de voir plus d’animaux.

Ah oui Etosha quel bonheur. On adoré ! Tellement adoré qu'on avait réservé 4 nuits ( 1 à  Elefantrus, 1 à Okaukuejo, 1 à Namutoni et une à Hallali) et on y a finalement passé 7 nuits  plus 2 plus tard dans le séjour.
Sinon j'ai l'impression de voir plutôt un gnou car il me semble qu'on voit une crinière.

Marifb a écrit:Sinon j'ai l'impression de voir plutôt un gnou car il me semble qu'on voit une crinière.

Ah tu dirais un gnou toi ?
Je n'y avais pas pensé. Ca me parait bien plus gros qu'un gnou et la texture de la peau me faisait plutôt pencher pour un rhino. Et nos voisins de voiture nous ont dit avoir vu un rhino... Bon bref, aujourd'hui il ne doit pas en rester grand chose   !

On arrive au dernier coup de foudre.

J’ai découvert l’existence de l’école Peri Naua par le biais du site web d’Hadassa guesthouse où nous avons dormi deux nuits. Peri Naua est une association créée par des français pour donner une chance aux enfants de familles défavorisées d'accéder à une éducation de qualité avant l'entrée à l'école primaire, obligatoire à partir de 6 ans. La difficulté étant qu'à l'école primaire, les cours sont en anglais. Or ces enfants parlent rarement anglais dans leur famille et se retrouvent complètement largués. Peri Naua leur permet d'acquérir les bases nécessaires, en plus de leur donner l'habitude d'aller à l'école plutôt que de rester chez eux ou dans la rue.

Au printemps, j’ai contacté Monique, la responsable de l’école à Otjiwarongo, pour connaître leurs besoins (ils varient, donc mieux vaut demander avant) et nous avons convenu d’un rendez-vous pour visiter l’école et rendre visite aux enfants en juillet.

Dans nos valises, nous avons donc emporté des jouets, comme nous l’avait suggéré Monique. J’en avais pris pas mal pour pouvoir en donner aussi à d’autres enfants en fonction des rencontres sur la route durant le voyage. J’avais emmené quelques vêtements aussi, notamment des vêtements d’hiver qui coûtent cher aux familles.

Le jour J, Monique et Anne-Laure, la présidente de l’association Peri Naua, sont venues nous retrouver à Hadassa. Après avoir discuté autour d’un café, nous sommes allés ensemble à l’école. Et là, à peine le portail passé, la surprise fut totale et nous a presque coupé le souffle ! Les enfants étaient en récréation dans la cour. Ils nous ont littéralement sauté dans les bras et fait des câlins, sans filtre, sans timidité. Leur spontanéité a été telle que nous étions stupéfaits et émus face à leur démonstration d’affection 

Nous avons visité l’école avec une des institutrices. Anne-Laure nous a expliqué les raisons de la construction en argile (dans les townships, les maisons en tôle sont légion car ça brille, mais c'est une vraie passoire thermique alors que l'argile est un isolant naturel contre la chaleur et le froid), de l’installation de toilettes sèches plutôt qu’avec une chasse d’eau (une évidence qui ne fait pas l’unanimité : c’est tellement plus chic une chasse d’eau !), des inégalités entre les enfants, etc.

Puis nous avons passé tout un moment avec les enfants. Nous avions apporté des flacons à bulles qui ont provoqué rires, sauts, cris de joie et courses après les bulles. Mes enfants ont eu un grand succès avec ces trucs-là ! Les petits ne les quittaient pas d’une semelle.

Moi j’avais pris mon Polaroïd et je me suis improvisée photographe portraitiste, prenant les enfants en photo par petits groupes. J’ai eu beaucoup de succès aussi ! L’effet magique de l’image qui apparaît petit à petit les laissait sans voix. Accroupie pour les photographier, je me suis retrouvée plus d’une fois sur les fesses tellement ils se poussaient et se pressaient autour de moi pour voir l’image éclore sur le papier. Les institutrices ont gardé les photos pour les afficher dans les classes. 

Puis ils se sont regroupés sous le préau et nous ont chanté des chansons, dont l’hymne namibien. Excités par notre présence et toujours très spontanés, ils nous ont offert un récital assez drôle et plein de fraîcheur.

Vous ne verrez pas beaucoup de photos car nous en avons pris très peu (hormis les Pola !). Les bout’choux nous ont tellement accaparés que les appareils sont restés dans nos sacs et nous nous sommes pleinement consacrés à ces instants partagés avec eux.





Nous sommes tous les quatre tombés sous le charme, et mes enfants encore plus que nous. Cette rencontre les a marqués. Le plus jeune a même été « adopté » par une petite fille qui l’a tenu par la main pendant toute la récré. Ces enfants étaient si attachants qu’on a eu du mal à partir pour suivre Anne-Laure jusqu’à la bibliothèque associative installée dans le quartier par Peri Naua. Cette association fait un super boulot et c’est rien de le dire ! Ils prennent des jeunes en service civique… avis aux amateurs !

Que ce récit me conforte dans l'idée qu'il faut que j'y aille !

Rozennqpe a écrit:Que ce récit me conforte dans l'idée qu'il faut que j'y aille !

Une magnifique destination mais pas simple d'accès par les temps qui courent 

Pour terminer ce carnet, comme promis, voici nos avis sur les hébergements où nous avons dormi.


Lapa Lange Game Lodge
Je n'ai pas voulu dormir au Bagatelle Kalahari Ranch car j'ai l'impression que beaucoup de francophones, entre autres, logent systématiquement là-bas. Or pour notre premier jour en Afrique, je n'avais pas envie de me retrouver entourée de français.
Le Lapa Lange est un très beau Lodge qui propose des chambres et aussi des chalets avec 2 chambres et 2 salles de bain bien pratiques pour les familles ou deux couples, à un prix très accessible pour la destination. La vue sur le point d’eau est super, des animaux viennent y boire notamment en fin de journée. Les prestations sont de bon niveau et la réserve compte de nombreux animaux, dont des rhinocéros blancs. Nous avons vraiment beaucoup apprécié de pouvoir marcher librement dans la réserve pour aller à la rencontre des animaux à pied. C'est impressionnant de croiser des autruches ou des girafes sans être à l'abri d'un véhicule.
Du côté du personnel, c’est très inégal ; la fille de la réception avait 2 de tension et j’ai eu beau lui envoyer un mail et lui confirmer oralement notre réservation pour le game drive et la rencontre avec les guépards, elle a réussi à l’oublier ! Au resto et pour les activités, en revanche, le personnel est très agréable et professionnel.

Weltevrede guestfarm
Une guestfarm toute simple. Nous avions une chambre familiale relativement spacieuse avec un lit double et deux lits individuels. La terrasse offre un joli point de vue sur le coucher de soleil. Le bémol : les portes ne ferment pas bien et laissent passer les insectes et lézards (phobique des insectes et suite à notre expérience à Bali, j’avais apporté un rouleau de scotch marron qui m’a été bien utile pour palier la mauvaise étanchéité des portes... ça fait un peu Dexter mais je vous rassure, je n’ai tué aucune bêbête). Le dîner est servi à heure fixe (18h30 en hiver), dans une ambiance sympathique, et le personnel chante quelques chansons Namas à la fin. Pour les boissons, on se sert soi-même dans le frigo et on note sur une fiche ce qu’on a pris, en toute confiance. Très pratique : un breakfast pack est proposé spontanément si on veut partir tôt à Sossusvlei qui se trouve à 45 minutes. Franchement, l’idéal aurait été de dormir plus près de Sesriem parce que c'est pénible de se faire la piste de nuit mais l’offre d’hébergements dans ce secteur est inférieure à la demande.

Rostock Ritz Desert Lodge
Ce Lodge est original et offre une vue superbe sur la plaine et les Rostock mountains. Les bungalows en ferro-ciment sont bien isolés, confortables et la terrasse face au paysage avec le soleil couchant est top. Pour le dîner, le resto propose un repas à la carte et non un buffet comme dans la plupart des lodges ; ça permet de ne prendre qu’un plat à moindre coût par rapport au prix d’un buffet si l’on n’a pas trop faim le soir. Un truc amusant : les salles ont une acoustique très particulière, comme au sous-sol de Grand Central Station à New York. Il faut faire attention à ne pas critiquer la table à l'autre bout de la salle car les gens pourraient vous entendre comme si vous étiez juste à côté !
Le petit plus de ce lodge, ce sont les suricates qui sont recueillis et logés dans un enclos entre le resto et les bungalows. Trop mignons. Par contre, le coin grouille de criquets énormes (6 cm !) assez rebutants. La piscine (non testée car trop froide en hiver) est très belle avec la vue sur la plaine. Les chemins de rando permettent de mieux découvrir les magnifiques paysages et d’approcher les troupeaux de zèbres des montagnes.

Sea Breeze guesthouse
Ça aurait dû être l’un des meilleurs hébergements de notre voyage mais nous n’avons pas eu la chambre prévue. On nous a logés dans la nouvelle aile, juste rénovée. Au lieu d’un petit appartement avec kitchenette, nous avons eu deux chambres communicantes, certes neuves et jolies mais sans frigo alors que nous comptions dessus (on aurait mieux fait d'aller voir la chambre avant de faire les courses !).
Les chambres, bien que neuves, ne sont pas chauffées ; en plein hiver austral il faisait 6° le matin… Nous avons eu du mal à dormir tellement nous avons eu froid (pas de couvertures supplémentaires dans notre chambre mais les enfants en avaient ; vu le froid et le vent nous n’avons pas eu le courage de retourner à la réception pour en réclamer). Le wifi ne fonctionnait pas dans cette nouvelle aile mais que dans le bâtiment de la réception et des chambres plus anciennes où nous aurions dû loger. Un bilan mitigé donc pour cette guesthouse car nous nous attendions à des prestations qui se sont avérées inexistantes.

Ameib Ranch
L’hébergement le plus simple de notre voyage. Nous nous attendions à des chambres spartiates, voire inconfortables. En réalité, les chambres sont rudimentaires mais propres et très spacieuses. Je n'ai même pas eu besoin d'utiliser mon scotch marron ! Attention toutefois à se protéger des moustiques car, même en hiver, il y en avait au restaurant et dans les chambres. 

L’environnement est très beau et riche en faune.
Les balades vers Elephant’s head, Bulls Party et Philip’s cave sont vraiment très chouettes et méritent de passer au moins une journée sur place. Le dîner et le petit-déjeuner sont bons et variés et servis sous un joli boma. Malgré la simplicité des chambres, c’est un coup de cœur pour trois d’entre nous. 

Omandumba guest farm
Cette ferme propose 8 chambres doubles avec salle d’eau et terrasse. Les chambres sont simples, grandes, meublées de façon assez sommaire et propres. 
Les repas se prennent à une table commune avec les autres clients. Pour le dîner, il n’y avait ni entrée ni dessert ! Même pas la petite soupe traditionnellement servie partout en hiver. Les boissons sont en libre service dans un frigo à la réception : on note ce que l’on consomme sur une fiche et on paye à la fin du séjour. En fin de repas, le patron propose de se retrouver autour d’un feu en plein air ; cela pourrait être sympa s’il faisait l’effort de converser avec tout le monde et pas seulement avec ses clients germanophones.
A priori, la famille qui était propriétaire d’Omandumba auparavant a vendu la ferme et la personne qui nous a accueillis serait un administrateur ; Ceci explique peut-être l’implication timide de ce nouveau patron.

>>> L’avantage d’Omandumba c’est d’être tout près du living museum of San people.

Twyfelfontein Country Lodge
Ayant lu du bon et du moins bon sur ce lodge, nous arrivions sans idée préconçue mais avec quelques doutes malgré tout. Finalement, nous l’avons trouvé très bien : environnement de toute beauté, magnifique bâtiment principal, belles chambres bien qu’un peu petites, salle d’eau pratique et jolie, ensemble propre. Le fait que le parking soit éloigné des chambres ne nous a pas gêné puisqu’on peut approcher la voiture pour décharger et charger les bagages avec l’aide du personnel ; et ça a le mérite de conserver le caractère calme et sauvage du coin.
Attention toutefois à un détail qui peut tout changer : la moitié des chambres donne sur la falaise à laquelle est adossé le lodge... Il faut demander une chambre avec vue sur la savane sinon l'expérience est sûrement moins agréable !
Le buffet du restaurant est copieux, varié et bon, au dîner comme au petit-déjeuner et le personnel est très sympa.

Ugab Terrace Lodge
La côte vertigineuse qui mène à ce lodge est impressionnante et la vue une fois en haut de la falaise est grandiose. On surplombe la savane, d’où émergent des girafes et antilopes, et on profite du coucher de soleil sur le Vingerklip. Superbe.

Les bungalows sont distants d’une dizaine de mètres les uns des autres. C’est parfait pour s’isoler des voisins mais lorsqu’on voyage en famille cela peut être un inconvénient (pas pratique quand on partage tous la même trousse de toilette !). 
Les toits en tôle sont juste masqués à l’intérieur par un faux plafond végétal (petites branches attachées les unes aux autres). Il n’y a aucune isolation entre les deux. Pas très grave durant l’hiver austral mais en été il doit faire très chaud dans les bungalows. On entend la tôle craquer lorsqu’elle se rétracte le soir et le matin quand elle commence à se dilater. Sinon les chambres et la literie sont confortables, l’eau de la douche est super chaude grâce au donkey et la terrasse bien agréable. Le dîner n’est pas un buffet mais un menu unique.

Halali Resort – Bush Chalet
Je commence par un coup de gueule : à part le personnel de l’aéroport, nous n’avons rencontré personne de plus désagréable et méprisant que le personnel des Namibian Wildlife Resorts (NWR) ! Il n’y a qu’au resto qu’ils étaient à peu près sympas. A la réception, ni bonjour ni au revoir ni merci, pas même un regard... et le sourire je ne vous en parle même pas !
A Halali, nous avons logé dans un chalet avec 2 chambres, kitchenette et barbecue. Pour le braaî, il faut avoir ce qu’il faut en bois et en nourriture car le magasin de vend pas de viande et pas de bois non non plus. Les chalets sont loin d'être luxueux mais c’est propre, assez grand et confortable pour 4 personnes, bien que trop cher pour le niveau de prestations.
Les deux gros avantages, c’est d’être au cœur du parc d’Etosha et d’avoir accès toute la nuit au point d'eau de Moringa qui est éclairé. Le fait de dormir dans le parc permet de profiter au maximum des belles lumières du matin et de la fin de journée ; quant au point d’eau éclairé, il permet, entre autres, de voir des animaux nocturnes.
Le restaurant ne restera pas dans nos mémoires comme le meilleur du séjour mais, au moins, il n’est pas très cher. Les lunch packs à emporter que l’on peut commander sont basiques mais bien pratiques puisque les boutiques ne vendent pas grand chose d’intéressant à manger, même pour composer un simple pique-nique.

Mokuti Etosha Lodge
Le plus beau lodge de notre séjour, avec le Lapa Lange Game Lodge à Mariental, et aussi le plus grand. Le Mokuti compte plus de 100 chambres mais il n’était pas complet et la disposition des différents bâtiments préserve l’intimité de chacun. 
Les chambres sont très jolies, bien aménagées et confortables, toutefois pas très grandes. Les extérieurs du lodge sont magnifiques ; on peut voir des mangoustes rayées et des antilopes se balader sur les pelouses. On a même vu un dik-dik.
Le buffet du restaurant n’est qu’opulence et tentations ! Le choix est grand, tout est appétissant, très bon et bien présenté, au dîner comme au petit-déjeuner.
Pour quasiment le même prix qu’à Halali, il n’y a pas photo sur la différence de niveau des prestations !

Hadassa guesthouse
Un cocon à prix doux. Hadassa est située à Otjiwarongo, ville idéalement placée entre Windhoek et Etosha.
Les chambres sont simples, grandes, confortables et dotées d’un petit frigo, ce qui est assez rare pour être mentionné et salué. Elles donnent sur un mini jardin fleuri et la piscine. Tout est bien entretenu, on s’y sent bien, et l’accueil chaleureux des propriétaires, Anne et Pascal, y est pour beaucoup. Et pour le plus grand bonheur des enfants, le wifi fonctionne parfaitement ici !

Les plats maison servis au dîner sont savoureux, tout comme le petit vin sud-africain que nous avons goûté.

Voilà c'est fini, j'espère que la balade vous a plu 
En tout cas, moi ça m'a donné envie d'y retourner !!!

Hadassa guesthouse
Un cocon à prix doux. Hadassa est située à Otjiwarongo, ville idéalement placée entre Windhoek et Etosha.
Les chambres sont simples, grandes, confortables et dotées d’un petit frigo, ce qui est assez rare pour être mentionné et salué. Elles donnent sur un mini jardin fleuri et la piscine. Tout est bien entretenu, on s’y sent bien, et l’accueil chaleureux des propriétaires, Anne et Pascal, y est pour beaucoup. Et pour le plus grand bonheur des enfants, le wifi fonctionne parfaitement ici !

Les plats maison servis au dîner sont savoureux, tout comme le petit vin sud-africain que nous avons goûté.

Bonjour,
Entièrement d’accord sur le commentaire de Hadassa guesthouse.
Nous y avons passé une nuit en 2019 et y retournerons en mai 2022. Nous avons beaucoup apprécié l’endroit, l’accueil et les repas. À ne pas rater si vous êtes dans le coin.

Attila a écrit:Qui n'aurait pas envie de retourner en Afrique Australe ?

J'en connais au moins un... mon fils aîné !   

Il a aimé les paysages mais n'a pas particulièrement apprécié de rester des heures dans la voiture sur les trajets ou à Etosha.
On devait aller en Afrique du sud en juillet (je crains qu'on ne remette encore ce voyage à plus tard) et il ne veut pas venir avec nous.

@VallM17
Merci à la Famille Morin site pour le backlink du forum sur votre site.

Bonjour,

Merci pour ce retour qui nous a bien fait rêver