D’îles en îles dans les Caraïbes : première croisière Ponant...

Bonjour Catherine, 
C’est sûr,  la méthode Punch+ rythmes chaloupés, ca fonctionne toujours ! Ca a été un bon moment. 

@siouxie
Ca a l'air vraiment chouette les Grenadines.

Bonjour Aggir 
Oui, j’ai adoré les trois escales dans les Grenadines.  Je pense y retourner mais pour en profiter vraiment,  il faut sans doute opter pour une croisière à la voile. Les paysages et les couleurs de la mer sont époustouflants. Mes pbotos ne leur rendent pas justice.  Les catamarans Fram qu’on a vus à chaque escale me font très envie. J’ai déjà regardé les prix ... il faudra remplir la tirelire et coupler la croisière en catamaran avec un petit séjour en Martinique.

Mardi 21 février, St Georges, Grenade


Ce matin, on est à quai ! On a rendez-vous pour notre dernière excursion et ce sera en forêt.  En effet, nous étions déjà venus sur cette île et avions bien visité la ville de Saint Georges, agréable par ailleurs. Aller visiter une usine de muscade ou de chocolat ne nous disant rien, nous avons opté pour la "Randonnée aux chutes Bamboo", un programme nature attirant. 


Nous sortons donc et rejoignons le directeur de l’agence organisatrice de l’excursion. Le ton grave,  Il nous met en garde avant le départ : le chemin est, dit-il, très difficile, glissant.. il faudra traverser une rivière... on a l’impression de partir pour un trek en Himalaya !
L’homme tient absolument à ce que nous soyons bien équipés et chaussés. Lui, au moins, a le sens des responsabilités...
 
 Notre guide est un Français,  d’origine vosgienne je crois, aux mille vies:  cuisinier qui découvre un jour Grenade, ses épices, sa qualité de vie, décide d’y ouvrir un  restaurant,  recueille parallèlement des animaux,  puis fonde un zoo, puis devient guide touristique...


Nous partons en bus et traversons, comme en Dominique,  des cultures et des parcelles arborées. 
Grenade a l’air tout aussi fertile que la précédente. Elle est couverte en grande partie par une forêt primaire tristement dévastée en 2004 par l’ouragan Ivan. Heureusement, tout repousse mais cela prend du temps et suite à la tempête, Grenade a perdu son titre de premier pays producteur de muscade car 60% des plantations ont été détruites, avec tout l’impact économique que cela entraîne. 


Nous arrivons en forêt et commençons la          "randonnée", en fait, une aimable balade où notre guide nous décrit les cultures qui valent à Grenade son surnom de l’Île aux Épices. C’est vrai que Grenade est un rêve de cuisinier ! Y poussent en abondance la muscade, le cajou, la cannelle, le girofle, le gingembre...Et plein de fleurs pour le plaisir des yeux...
 

On voit au fil du chemin des cabosses de cacao, des buissons de giroflier, des muscadiers et le guide nous explique qu’il faut ouvrir les fruits, ressemblant à des abricots, pour en sortir la graine rouge épicée, le macis.


Viennent ensuite la traversée de la rivière ou plutôt le ruisseau... puis la montée vers la cascade Bamboo où nous pouvons nous baigner. Un moment bien frais, très agréable après la petite marche au soleil.




On reprend ensuite le bus pour l’arrêt un peu commercial habituel où,  sous prétexte de contempler un lac (qu’on aurait bien mieux vu en s’arrêtant cinq minutes avant), on est obligés de traverser une allée pleine de vendeuses de babioles. Il faut bien que le tourisme profite aux habitants. 


On peut aussi observer une curiosité grenadienne, les singes mone ou mona qui peuplent la forêt environnante. Ils ont été importés d’Afrique au XVIIIe siècle avec les bateaux d’esclaves. 
Notre guide en a adopté deux: ces primates ont la force d’un enfant de dix ans, malgré leur taille relativement modeste et peuvent être agressifs, les morsures sur son bras en témoignent. 



On les photographie, bien sûr, mais en restant bien à distance et sans les nourrir comme le font la plupart des touristes arrêtés ici et qui leur lancent des bananes. Ces animaux sont dénaturés et ne devraient normalement pas être là. C’est pour la nourriture qu’ils nous observent  et je trouve ça finalement assez triste. J’aurais préféré les observer de loin, en forêt, lors de la balade, par exemple.


Nous rentrons ensuite au port puis nous renseignons sur les moyens de transport pour aller passer l’après midi sur la plage de Grande Anse. La dernière fois que nous sommes venus,  des taxis boats partaient directement du port de croisière et amenaient directement les touristes sur la plage mais ils ont été supprimés et c’est bien dommage car on va être obligés de prendre le bus où on va se faire arnaquer. 


A la sortie du port, donc, il faut attendre le bus 1. Il arrive et c’est en fait une grande voiture (même pas un minibus) avec un chauffeur et un vendeur. Sauf que nous n’avons pas de dollars caribéens,  juste des euros. On donne donc 10 euros et le jeune homme nous rend des clopinettes. J’ai pourtant demandé le prix d’un voyage ( j’avais regardé avant de partir,  c’était environ 1€ par trajet) mais les deux jeunes ont fait semblant de ne pas comprendre. 
En soi, ce n’est pas grave car la somme n’est pas importante mais pour un service d’état, c’est tout de même dommage de voler les touristes.
Donc, ne faites pas comme nous et prévoyez vos dollars caribéens. 



Nous arrivons donc à Grande Anse, toujours magnifique - elle est classée parmi les plus belles plages du monde-. Ce jour-là,  elle est quasiment vide, occupée principalement par les locaux. On trouve donc une bonne place ombragée sous l’un des grands arbres qui bordent le rivage et on profite...


On revient en fin de journée, à pied, en moins d’une heure.
Soirée tranquille durant laquelle on peut aller à un spectacle de danse au théâtre ou bien boire un verre sur la terrasse du pont 3 ou au bar en écoutant les musiciens du  bateau. 





Vers 22h30, le Dumont-D’Urville appareille pour Tobago Cays,  un petit archipel des Grenadines où se trouve la plus belle barrière corallienne des Antilles. 

Bonjour Deborah 
Si tu me lis, peux-tu me dire pourquoi certaines photos s’affichent normalement et d’autres en petit format  ( il est alors écrit " agrandir cette image..."). N’y a t il pas moyen qu’elles s’affichent directement en grande taille ?

Bonsoir Siouxie,
Jette un coup d'oeil surhttps://forumvoyage.forumactif.com/t405-comment-publier-une-photo-dans-un-message-tuto-n1

Merci pour ce lien Aggir    , je pense que c’est parce qu je n’ai pas sélectionné le format au départ que mes photos paraissent petites.

22 février, Tobago Cays 

Ce mercredi matin, le Dumont-D’Urville entre dans une baie assez incroyable. Peu de temps avant, la mer avait son habituelle teinte indigo et tout à coup, autour de nous, c’est cinquante nuances de bleu ! Ce camaïeu est magnifique. Je comprends pourquoi cet endroit est l’un des préférés des "voileux".


Nous nous dirigeons vers l’archipel des Tobago cays, un parc national créé par le gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines. 
Les cayes, ou keys, ce sont de petites îles basses faites de sable et de corail et du sable, ici, il doit y en avoir beaucoup au vu de toutes ces lignes claires qu’on aperçoit dans l’eau. 
Les Tobago Cays sont constituées de plusieurs îlots dont Petit Rameau qui sera aujourd'hui le lieu de notre robinsonnade.

Nous accostons en zodiac sur la plage principale où se trouve une sorte de resto-grill qui propose de belles langoustes et la pêche du jour. Les patrons et le personnel viennent sans doute de Mayreau qui est toute proche car l’île n’est pas habitée. 



On décide de faire le tour de cette toute petite île qui cache une autre plage sur l’autre côte.




 Ce sera là que nous nous baignerons plus tard.
On grimpe par un sentier rocailleux puis on redescend à travers un petit bosquet qui nous amène derrière le restaurant. Nous croisons quelques figures locales...



On essaie la grande plage tout d’abord pour aller snorkeler mais ce n’est pas très poissonneux donc on s’installe de l’autre côté



 où les fonds sont plus rocheux et là, c’est beaucoup plus beau. C’est même merveilleux !


On a cependant raté les grandes raies pastenagues qui sont venues près du restaurant au moment où le cuisinier a vidé ses poissons et a jeté les restes dans l’eau. Visiblement, le restaurant n’est pas que pour les marins en escale. On les verra cependant le soir quand on reprendra le dernier zodiac: elles nagent tout au bord du rivage...

Ca va être une journée très tranquille. Aucune excursion n’est proposée aujourd'hui ( ni le lendemain). Les marins du Ponant prêtent du matériel de snorkelling et des paddles à ceux qui le souhaitent. On peut aussi jouer à la pétanque ou au molki.
Chacun vaque donc à ses occupations sur la "grande" plage. 

Nous, de notre côté, sur la plage plus petite et plus calme, voyons arriver un zodiac venant d’un yacht ancré en face. Il fera plusieurs aller-retour pour déposer ses passagers russes en laissant sans vergogne son bateau racler le corail tout près du bord. Le garde aura beau lui dire "no boat on the rocks", le pilote lui adresse un sourire goguenard et continue ses navettes...
C’est bien dommage car les fonds ici sont éblouissants, l’eau est d’une grande clarté et toutes sortes de poissons virevoltent au milieu des gorgones et des coraux.


Nous revenons tranquillement vers le Dumont-D’Urville en soirée, puis, avant le dîner, celui-ci appareille pour une toute petite demi heure de navigation puis s’installe dans une baie en face de Mayreau 



où nous passerons la journée du lendemain. Un très bon plan pour observer ce soir-là les bancs de poissons argentés et les tarpons qui frôlent l’oeil du bar du Blue eye.
Et juste sous notre balcon, grâce à l’éclairage sous-marin, on voit batifoler des groupes entiers de petites raies qui avancent à fleur d’eau et de grandes pastenagues qui "battent des ailes" un peu plus en profondeur.

Mayreau, jeudi 23 février

La nuit a été paisible, nous sommes ancrés face à l’île de Mayreau, la plus petite île habitée des Grenadines : seulement 300 habitants sur ce confetti de quatre kilomètres carrés. 


Un seul village situé au milieu de l’unique route tout en haut d’une côte, une école, une église

 et finalement, beaucoup de bars pour si peu d’habitants. Ils sont sans doute fréquentés par les touristes qui viennent ancrer leur voilier dans l’une des baies pour la journée. L’ambiance y est plus que calme et je me demande si les jeunes d’ici y trouvent leur compte. 


Ponant a privatisé la plage de Saline Bay pour la journée: des tables de pique-nique, des transats y sont installés pour nous, un steel band installe ses bidons sous un petit square

 et toute la brigade de cuisine est en place pour nous préparer un barbecue de rêve : plusieurs caisses de langoustes sont descendues. Elles seront grillées pour nous le midi. 

Les iles Grenadines sont l’un des paradis des plongeurs : l’eau y est translucide, la faune est variée et quelques passagers sportifs sont donc partis en zodiac pour une sortie plongée, ils verront de beaux coraux, toutes sortes de poissons dont des barracudas et une langouste géante, sans doute une doyenne des Grenadines. Par contre, un marin du Ponant nous a prévenus, contrairement à ce qu’annonce le journal de bord, la plage de Saline, quoique très belle, n’offre pas de fonds intéressants et c’est bien dommage. On était un peu venus pour ça. 
Heureusement, nous avons pris pas mal de livres...

Nous prenons la première navette du matin car nous souhaitons visiter un peu l’île avant de profiter des transats. Nous empruntons LA route qui traverse une partie de l’île et grimpons jusqu'au village. Le jardin de l’église offre une vue magnifique sur les cayes.




 Nous poursuivons notre chemin en passant devant le minuscule cimetière panoramique qui lui aussi domine la mer

 puis descendons doucement vers Carnash bay, où se termine la route.
 


Voilà une très belle plage arrondie, bien abritée, idéale pour le repos des voiliers, où des jeunes filles exposent des paréos multicolores qui flottent au vent, accrochés sur de longues cordes.



 Quelques bars et restaurants animent sans doute l’endroit le soir mais le matin, la plage est quasiment déserte si l’on excepte les nombreux voiliers ancrés devant. C’est paisible et beau. 


Nous y restons un moment, nous baignons et achetons un paréo afin de faire marcher un peu le petit commerce local avant de reprendre la route vers Saline. En retraversant le village vide, nous verrons les enfants en uniforme sortir de l’école, souriants et bavards, pour un bref moment d’animation et de gaieté. 
Dans l’ensemble, à part ces écoliers, je n’ai pas trouvé les quelques habitants rencontrés particulièrement épanouis. Il règne ici une sorte de torpeur qu’on ne ressent pas dans d’autres petites îles comme La Désirade par exemple qui ne doit pas être plus grande que Mayreau. 

A la plage, le steel band a commencé à jouer en tapant sur d’énormes bidons, créant ainsi une ambiance sonore très caribéenne. Les gens sont déjà attablés et ont visiblement débuté les agapes car il n’y a déjà plus de punch coco ! On s’installe nous aussi et allons chercher nos énormes demi langoustes parfumées de beurre au rhum. C’est un moment bien agréable durant lequel notre voisin de table nous raconte sa plongée du matin. 

Ensuite, il faudra bien digérer tout ça, bien installés sous l’ombre des cocotiers en alternant lecture, sieste et baignade. 


C’était déjà la dernière escale aux Grenadines et on sent déjà la fin de la croisière se profiler, d’autant plus que la journée du lendemain ne nous enthousiasme pas trop...

A 22 heures, le Dumont-D’Urville appareille pour la presqu'île île de Pigeon Island, l’un des parcs nationaux de Sainte-Lucie.

Nous quittons les belles Grenadines mais il faudra programmer une nouvelle visite, en voilier cette fois-ci...

Cette escale à Sainte-Lucie se déroulera en deux temps : nous passons la matinée sur la presqu’île de Pigeon Island puis, dans l’après-midi, le Dumont-D’Urville sera à l’ancre face à Soufrière et aux Pitons qui sont l’emblème de l’île.

Pigeon Island est un parc national relié à l'île principale par une route bordée d’hôtels. C’est le même paysage qu’un peu partout en Caraïbe avec le fort perché, les ruines et le parc qui les
environne. 

La vue panoramique, tout en haut du fort, est superbe.


Il y a quelques jolis bars et des sentiers à parcourir avec de vieux arbres et ces drôles de sculptures naturelles,  


et de petites criques de sable où nous sommes restés en attendant de prendre la dernière navette du matin. 

Ensuite, déjeuner et arrêt du bateau face aux Pitons et la possibilité de débarquer à Soufrière. La vue magnifique sur les Pitons change d’heure en heure, et aurait pu inspirer un Cézanne ou un Monet comme la montagne Sainte Victoire ou la cathédrale de Rouen...






Je vais faire vite car Sainte-Lucie n’était vraiment pas une destination qui nous emballait. Nous l’avions déjà visitée et n’avions pas du tout apprécié cette visite et notamment la sensation d’insécurité. Notre guide, un local, nous avait d’ailleurs mis en garde car l’ile est gangrénée par la drogue. On avait d’ailleurs rencontré des consommateurs de crack dans un état assez effrayant, sans compter les types bizarres sur la plage d’Anse Marigot qui nous tournaient autour en essayant de nous vendre un peu n’importe quoi. Comme à chaque halte que nous avions faite d’ailleurs. 

On décide tout de même de prendre la première navette de l’après-midi pour Soufrière, en se disant qu’on pourrait aller à la plage, et après un horrible embarquement qui prend un temps fou alors que nous attendons, serrés comme des sardines dans une chaleur terrible ( il n’y a pas de fenêtres dans les chaloupes, juste quelques ouvertures techniques pour laisser passer les marins pendant les manoeuvres), nous traversons la baie, débarquons, faisons un tour de ville pour constater que celle-ci est encore plus dégradée que dans nos souvenirs, voyons plusieurs drogués couchés sur le trottoir face à des policiers impassibles, prenons alors le chemin de la plage pour constater qu’elle est bordée d’une décharge publique dans laquelle se baladent des poules... la visite nous ayant pris 15 minutes soit deux fois moins de temps que le simple trajet en navette.

Là, on se résout alors à remonter sur le bateau et constatons que nous ne sommes pas les seuls. Tous ceux qui n’avaient pas pris d’excursion et qui sont descendus avec nous tout à l'heure sont en train d’attendre la navette de retour...

Le bateau est désert, ce qui nous arrange bien car pour une fois, nous pouvons profiter des transats au bord de la piscine. 

C’est là que nous passerons l’après-midi, en profitant de la piscine et en contemplant les Pitons et finalement, il y a pire situation...



Je crois même que c’est ce jour-là que nous avons pu profiter du goûter- pour une fois, nous étions à bord- et grignoter quelques macarons Ladurée !

Le soir, c’est la soirée d’adieu durant laquelle le capitaine nous présente tout l’équipage. Lui-même est fêté car il quitte le navire le lendemain pour retrouver sa famille comme d’autres membres d’équipage d’ailleurs. C’est la fin de la croisière ...

Le lendemain matin, le Dumont-D’Urville est au port de Fort-de-France très tôt car il faut que les passagers aient tous débarqué avant neuf heures.



Nous sortons à 8 heures car nous avons réservé une voiture pour cette dernière journée. Nous partons donc pour Sainte-Luce, et pouvons ainsi profiter d’une belle journée de plage avant de reprendre l’avion.
C’est toujours très difficile de quitter les Antilles que j’aime depuis mon premier voyage, il y a longtemps...

Une petite synthèse sur les prestations Ponant que nous avons découvertes sur ce voyage. 

     Si vous m’avez suivie depuis le début du récit, vous aurez compris que les points "négatifs" ont été le manque d’escales à quai, le peu de possibilités pour visiter par soi-même les îles et l’obligation de rester parfois un peu bloqués sur une plage toute une journée ou pire, être débarqués sur un ponton désert comme en Dominique, enfin le recours quotidien aux navettes que je ne trouve vraiment pas idéal (mais sans doute n’y avait-il pas possibilité d’accoster dans les petits ports). 
     
     Dans ce cas, il faudrait davantage de navettes ( j’ai préféré les zodiacs qui assuraient des aller-retour constants) et peut-être une pause moins longue le midi. 

     Enfin, le point qui m’a vraiment déçue a été le manque de considération vis à vis de notre groupe d’excursion lors de l’escale en Dominique, et l’attente de trois quarts d’heure en plein midi sur un ponton désert, sans sièges et sans ombre (du genre: " ils peuvent bien attendre " ) et la demi-journée perdue ensuite. Je ne m’attendais pas â tant de désinvolture vis à vis des passagers sur une croisière Ponant.
 
     L’impression générale qui nous reste de cette croisière demeure cependant bonne:
     
      L’itinéraire proposait de belles escales, inédites pour nous, notamment les Grenadines.
      
       Nous avons apprécié l’ambiance Ponant, le calme, la simplicité, la courtoisie des passagers, la gentillesse et le professionnalisme du personnel indonésien. Ces deux semaines nous ont vraiment permis de déconnecter et de nous reposer dans une atmosphère sereine.
(sur Costa, je me souviens d’animations bruyantes voire hystériques avec des hurlements au micro sur le pont et de repas interminables dans le brouhaha incessant du restaurant)

Je ne peux pas parler des soirées au théâtre car nous n’y sommes pas allés mais il y avait une animation ( spectacle musical, cinéma...) chaque soir. Celle-ci pouvait également se dérouler au bar du pont 3 en cas de soirée dansante ou casino par exemple. 

     La restauration est bonne et simple avec des plats généralement légers, des produits de qualité : les poissons, les fromages Bordier, les desserts à tomber du buffet, les délicieuses dégustations à l’apéritif et au goûter...(sur les Costa, ce n’était pas mauvais non plus mais beaucoup moins qualitatif)

     Par ailleurs, nous avons apprécié de pouvoir commander de temps à autre une coupe de champagne ou un cocktail sans avoir à acheter l’un des forfaits alambiqués et très chers (forfait eau, forfait café, forfait all inclusive etc...) proposés par les autres compagnies de croisière. Là, à part les boissons très coûteuses comme certains vins, certains champagnes ou alcools vieux, tout était inclus et c’était très bien.
          
     Le wifi est également inclus, et les excursions sont d’un prix plutôt raisonnable ce qui fait que globalement, on dépense peu sur le bateau.
     
     J’ai aimé enfin la démarche écologique sur le bateau : pas de plastique, pas de fumées gênantes et polluantes et sans doute d’autres détails que j’oublie. Si on aime naviguer, autant que ce ne soit pas nocif pour l’océan et j’ai de gros doutes concernant les mastodontes des grandes compagnies de croisière. 
     
     Le mieux étant bien sûr la navigation à la voile et le projet, très ancien, de naviguer en catamaran dans les Grenadines, me trotte à nouveau dans la tête...

Bonsoir Siouxie,
Merci pour tout ton compte rendu détaillé.
Globalement, je trouve que le débarquement en chaloupe tel que tu l'as vécu est inadmissible dans le cadre d'une croisière de luxe. Il faut bien en resituer le coût, car, sur les Antilles, Ponant est quatre à cinq fois plus cher que Costa ou Royal Caribbean, ce qui devrait être associé avec des prestations impeccables. Il ne suffit pas d'avoir une bonne nourriture si les liaisons avec la terre ne permettent pas d'avoir une certaine liberté.

Merci Anne pour cette belle croisière dans les Caraïbes.

Je viendrais à la défense de Ponant pour avoir choisi des ports d’escales sans quai ou des plages pour le débarquement, c’est, il me semble, la meilleure solution pour débarquer dans des lieux un peu tranquilles aux Caraïbes, hors des sentiers battus. Cela induit aussi, effectivement, le manque d’offre pour organiser ses sorties soi-même et de se retrouver un peu piégé. 

Par contre je trouve inadmissible cette attente que l’on vous a fait subir en plein soleil, et abusif le nombre de navettes réduites pour faire les aller-retours au bateau.

Rien n’est jamais parfait, avec aucune compagnie. Chaque compagnie a ses avantages et ses inconvénients, et toutes depuis des décennies tendent à réduire leurs prestations tout en augmentant leurs prix, Ponant n’y échappe pas. (Je ne parle pas des croisières à prix low cost qui amorcent avec des prix d’appel toujours plus bas)

Le principal est que tu rentres tout de même satisfaite avec de beaux souvenirs dans la tête.

Bonsoir Siouxie, 
Je ne suis pas du tout adepte des croisières,  mais j’ai beaucoup apprécié ton carnet dans les îles des Caraïbes, tes textes, tes superbes photos.

Merci beaucoup Poustiket, ça me fait très plaisir. C’était un beau parcours et je suis contente de le partager ici.

Bonsoir Siouxie,
Merci pour ce beau CR et ses magnifiques photos. L’attente entre les navettes est inaceptable surtout pour une compagnie classée luxe. Sur le Club med 2 les navettes sont quasiment sans attente et il y a une toile pour être à l’ombre et des bouteilles d’eau.

Merci de votre message Cathy. J’avoue que les beaux bateaux du Club med me plaisent beaucoup.  Est-ce qu'on y mange bien ?
Bonne soirée 
Anne

Une seule expérience sur le Club Med 2 mais oui la nourriture était bonne, le matin et le midi c'est un grand buffet avec notamment des grillades de poissons, viandes, directement sur le pont, d excellents desserts, le soir repas servis à tables, assez inégaux. A 18h cocktails chics tous les soirs, à thème. Mais bon, même si c'est l’un des plus grands voiliers du monde, les salons et les extérieurs sont en nombre limités.
En avril, mai, juin et octobre on peut faire des croisières de 3 à 4 jours au départ de Nice, cela donne un bon aperçu. En avril le température est trop incertaine dans le sud mieux vaut attendre la mi-mai au minimum.
En ce qui concerne le service et la qualité de la nourriture, à mon avis c'est la compagnie américaine Oceania qui offre les meilleures prestations. Ils ont trois bateaux, pas très grands mais qui sont des anciens rénovés, loin d’être à la hauteur des derniers Ponant et 3 navires, plus grands mais pas du tout aussi grands bien sûr que les Costa et MSC.
Le choix est là, chacun a ses critères et en plus sur un même bateau les croisières varient selon des critères qu on ne comprend pas toujours

Merci de nouveau Cathy,  je vais regarder les itinéraires du Club med 2 et d’Oceania...

Merci pour ce compte rendu très détaillé de cette croisière. Ponant, je connais bien et moi, j'aime bien les débarquements en chaloupe. Bien sûr je préfère en zodiac mais ça n'est possible que dans certaines conditions et c'est toujours un peu "humide".

J'ai été particulièrement intéressé par ton carnet de voyage car je viens de faire la même croisière sur le Dumont d'Urville au mois de décembre dernier. 
Mon carnet est ici.
Nous avions réservé souvent les excursions proposées par Ponant, qui sont généralement de bonne qualité. Par contre vous laisser sur le quai me semble inadmissible, mais les matelots ont aussi des heures de repos. Avez-vous demandé des explications ?

Tu devrais essayer une croisière expédition tropicale ou polaire. Pas d'excursion, des débarquements en zodiac, des guides naturalistes, des randonnées dans la nature, des observations d'animaux ... C'est bien différent et moi, je préfère nettement la croisière-expédition à la croisière classique.
Bonne soirée

Marie-Claude

Merci Marie Claude pour ton message et le lien vers ton très beau carnet. Il m’a permis de replonger dans mes souvenirs et de découvrir des endroits que je n’avais pas vus grâce à toutes tes belles photos . C’est sympa d’enchaîner ces deux croisières et cela vous a permis de retrouver les Grenadines,  j’aurais adoré...
Pour ce qui concerne notre "abandon"sur le quai, le responsable des excursions ne nous a donné aucune explication et comme nous avions faim, apres avoir râlé, nous ne nous sommes pas attardés .
Par ailleurs,  j’adorerais partir en croisières excursions mais mon emploi du temps actuel ne me le permet pas encore. C’était un projet post retraite mais au vu des circonstances,  ce sera reporté aux calendes grecques...  
 Bonne soirée                                                              Anne

bonsoir 
je viens de rattraper votre compte rendu
braov pour vos photos magnifiques
je vous rejoins sur les points négatifs cités sur PONANT, 
- ne pas connaitre les heures d'escales généralement trop courtes pour moi
et donc ne pas pouvoir s'organiser soi même
- ne pas pouvoir marcher sur le pont en faisant le tour
- pour moi c'est trop petit ça m'opresse, 
- pour la croisiere que j'avais reservée, le personnel était en nombre insuffisant et courait au restaurant, pour ma part la qualité du service n'y était pas 
et enfin quelle radinerie de ne prévoir aucun déjeuner le jour de l'embarquement en démarrant volontairement l'embarquement du premier jour tardivement, c'est vraiment pingre
mais bon il faut tester pour savoir !
bonne soirée

Merci de m’avoir lue . C’est vrai que ca m’a manqué de ne pas pouvoir marcher sur le pont, c’est un vrai plaisir sur les grands bateaux.

Bonjour Siouxie
Je viens de passer un bon moment à lire ce magnifique compte-rendu agrémenté de belles photos. Il m'a permit  de découvrir certaines iles des caraibes.
Merci.

Bonjour et merci Liliane,
Je suis contente que ça vous ait plu.  Il y a effectivement peu de retours sur les îles Grenadines par exemple et Ponant choisit des endroits  un peu différents de ceux proposés par les compagnies " classiques ", comme cette île déserte â Anguilla.
On en a pris plein les yeux.
Bonne soirée 
Anne