îles Féroé
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îles Féroé
J’arrive à Hirtshals la veille du départ du ferry. Cette petite bourgade au nord du Jutland vit autant de la pêche que du tourisme, grâce à sa liaison ferry avec la Norvège.
Le ferry pour les Féroé, situé sur un quai extérieur, nécessite un beau détour par la côte. Le MS Norröna cumule plusieurs emplois : transport de passagers, cargo, recueil de données scientifiques, comme la température de l’océan ou la qualité du plancton.
En quittant ma couchette, située au 2ème étage sous le garage voiture (sorte de 3ème classe du Titanic), je croise un passager-cabine du 8ème égaré dans les soutes. Appareil photo en bandoulière, il semble s’amuser de son aventure dans tous les recoins de l’embarcation.
En croisant au large la côte sud de la Norvège, le soleil de minuit illumine de son disque parfait la Mer du Nord, avant de se désintégrer lentement tel un ballon de baudruche, puis s’évanouir sous l’horizon.
Le lendemain, on double à midi la côte nord des Shetlands. Le phare de Muckle Flugga, que je n’avais pu distinguer l’année dernière à cause du brouillard, se montre ici sous ses plus beaux atours.
Malgré l’arrivée tardive à Torshavn, la capitale de l’archipel, cyclistes et motards se rendent à l’unique camping de la ville, où l’accueil est encore ouvert. Puis le lendemain, chacun part selon ses envies.
Je quitte Torshavn par l’ancienne route panoramique à travers la montagne, puis oblique à droite par la route côtière jusqu’à Hvalvik ; le pont qui permet de gagner l’île d’Eysturoy est le seul au monde à franchir l’Atlantique.
route côtière ; Kollafjordur
ancienne station baleinière
Nordskali ; un pont sur l'Atlantique
La route 23 longe le bras de mer jusqu’à Eidi, et dévoile après la descente un magnifique camping.
Eidi
de l'autre côté du lac, le camping
La petite route de montagne 61 passe au pied du Slaettaratindur, le plus haut sommet de l’archipel à 880 m d’altitude, puis descend vers Gjogv, un village carte postale avec sa brèche que l’océan semble entailler chaque jour un peu plus.
Slaettaratindur
Eidisvatn
Gjogv
brèche de Gjogv
Je reprends à l’envers ma route en montagnes russes, contourne tout le fjord de Funningur, pour trouver un petit spot de camping à Elduvik.
Funningur, un des plus vieux villages de l'archipel
Elduvik
La piste pour Oyndarfjordur part au nord-est du village ; il suffit de marcher quelques hectomètres pour trouver une vue sur le nord de Kalsoy. J’y serai d’ailleurs le lendemain, mais ce n’était pas du tout prévu !
Kalsoy
Pour atteindre Fuglafjordur, le parcours en dent de scie continue.
baie de Fuglafjordur
Le village, niché dans son anse au pied de la montagne, est à découvrir. Je laisse le vélo en face la première supérette, et déambule à pied autour de la plage, du port de plaisance ou des pêcheries industrielles.
De retour au vélo, le bus 410 avec comme destination Klaksvik attend le départ de 11h. Je ne pensais pas aller vers les îles du nord, un tunnel sous-marin peu recommandé aux vélos étant à franchir.
« Klaksvik, avec un vélo chargé comme le mien, c’est possible ? »
Le conducteur, peu enthousiaste, accepte. Je huche tout mon chargement au milieu du bus, dans un renfoncement sans siège, et me voici motorisé pour le passage délicat. J’ai bien fait de ne pas m’y aventurer seul. La descente puis la remontée sous la mer est pentue, la chaussée étroite, le trafic intense, et les Féroïens, comme je l’ai déjà constaté, assez peu respectueux des cyclistes.
Klaksvik, enchâssée entre deux baies, est la deuxième ville du pays. J’y prends un peu avant 15h le ferry pour Sydradalur, et commence tranquillement ma remontée vers le nord de Kalsoy.
depuis le ferry, vue sur l'est de Kalsoy
Kalsoy ; village de Husar
La route se termine par quatre tunnels peu éclairés. Les deux premiers sont en pente, mais sur cette île, le trafic est quasi nul. Après le troisième tunnel en faux-plat montant, je descends à droite vers Mikladalur où je laisse au petit camping tout mon chargement. Je continue en light jusqu’à Trollanes, après la traversée du dernier tunnel en ligne droite long de 2250m.
dernier tunnel, avec à droite le village de Mikladalur
Trollanes ; le ferry de la Smyril Line est en route pour l'Islande
Je termine à pied jusqu’au phare de Kallurin, où nous ne sommes plus que deux promeneurs en ce début de soirée. Le lieu est incroyable. La montagne est venue se fracasser contre les vagues de l’Atlantique nord. Me reviennent en tête les mots de Cédric Gras dans ses Saisons du voyage : « ivresse de la liberté, à trimer dans la tempête, comme des bêtes (…) la liberté n’est pas une élection, la liberté c’est le sauvage (…) la liberté c’est se faire gifler par le vent (…) la liberté, c’est l’absence d’alternative. Ne compte que la survie ». Les oiseaux marins qui ont trouvé refuge dans ces falaises battues par les tempêtes océanes sont, assurément, des êtres libres.
Kallurin...
Le lendemain matin je suis dès 10h à la gare routière pour prendre le 410 de 10h20. A 18 le bus arrive ; à 19 je demande au chauffeur (un nouveau) si je peux traverser le tunnel ; moue dubitative, puis acceptation moyennant un supplément pour le vélo ; refus de ma part ; moue déconcertée, puis acceptation : les portes s’ouvrent à l’arrière ; le temps que je revienne avec le vélo, les portes se referment et le moteur chauffe ; je frappe à la porte tout en hélant ; réouverture de la porte avec signe du chauffeur qui tapote sa montre ; je charge fissa ma monture … pas simple le bus à vélo !
Je descends à Leirvik, juste après le tunnel, et reprends mon itinéraire de l’aller en empruntant la vieille route en corniche.
Au sud du Skalfjordur les villages entre Lambareidi et Runavik forment une conurbation de quelques kilomètres qui s’étirent tout en long. Encore plus au sud le lac de Toftavatn, entouré de tourbières, est pris par le fog … so scottish !
Au bout de la pointe, le camping d’Aeduvik offre à nouveau une bonne sensation d’être arrivé nulle part.
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
mjp, yvesguillem, Dr.Telung et aquilegia apprécient ce message
Re: îles Féroé
J'ai toutefois un peu de mal à suivre l'itinéraire. Remettre de temps en temps la carte pointant les lieux que tu évoques, possible?
Donc tout l'itinéraire jusqu'au camping d'Aeduvik, c'est le même jour?Puis le lendemain, chacun part selon ses envies.
Dr.Telung- Spécialiste Asie
- Messages : 2251
Date d'inscription : 23/09/2022
Re: îles Féroé
quelques éclaircissements avec ces nouvelles cartes : (les triangles correspondent aux lieux de camping)
lundi : Torshavn – Eidi (62km)
mardi : Eidi – Elduvik (39km) étape courte mais avec 800-900m de dénivelé
mercredi : Elduvik – Mikladalur (64km)
jeudi : Mikladalur – Aeduvik (42km)
Je suis resté aujourd’hui à Aeduvik, faire une petite boucle autour du lac de Toftavatn
Aeduvik, encore dans la brume
Nes...
... où ce canon anglais protégeait la baie de Skalafirth pendant la 2GM
la conurbation de Runavik, et au premier plan l'entrée d'un long tunnel sous-marin rejoignant Torshavn
agréable balade à pied autour du lac
Rituvik
en remontant vers Aeduvik, le lac est de nouveau sous la brume
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
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Re: îles Féroé
samedi : Aeduvik – col de Slaettaratindur (60km)
Depuis Aeduvik je reprends dans l’autre sens le chemin de Torshavn, en visitant les routes en cul de sac que j’avais volontairement omises à l’aller.
vallée de Fjardara
Oyndarfjordur est le premier détour. Comme toujours dans les Féroé il ne faut pas hésiter à descendre jusque dans les rues du village, on n’est jamais déçu. Même si à vélo la remontée vers la route principale est toujours un peu raide.
Des trois routes qui montent vers le plus haut col de l’archipel, celle en lacets depuis Funningur est certainement la plus belle : d’un côté l’Atlantique, et de l’autre le sommet à atteindre que l’on garde dans le viseur.
Au parking du col je laisse le vélo attaché à une barrière à moutons et continue à pied vers le Slaettaratindur. En une petite heure de crapahute sèche mais sans difficulté on atteint la plate-forme sommitale. La vue y est incroyable. Les plus hauts sommets des îles du nord, comme Kalsoy et Kunoy, se découpent à l’est, alors que tout de le sud des Féroé est cachée par le fog. Je comprends mieux pourquoi Aeduvik était tout le temps dans la brume.
Slaettaratindur (880m)
au pied de la montagne, à l'ouest, le village de Eidi
à l'est, et au loin, les îles du nord de Kalsoy et Kunoy
tout le sud, derrière les montagnes, est sous la brume
Une fois n’est pas coutume, je me cache dans un petit renfoncement à côté du col pour profiter jusqu’au lendemain de ce lieu enchanteur.
Dimanche : col de Slaettaratindur – Saksun (64km)
Le dimanche est vraiment chômé au Danemark : je me casse le nez aux deux supérettes de Nordskali. Tant pis ; la station service m’offrira de quoi attendre le gros ravitaillement.
En repassant le pont de l’Atlantique j’oblique à droite vers la baie de Tjornuvik. Les chutes de Fossa, hautes de 140m, finissent leur chemin vers la mer en passant sous la route. Un sentier depuis la table de pique-nique permet d’accéder en un quart d’heure au premier palier. Moins impressionnant qu’au lendemain d’un orage, l’endroit n’en reste pas moins étonnant.
L’église octogonale de Haldorsvik ; originale
au bout de la route, Tjornuvik et sa plage du bout du monde
De retour sur mes pas, je finis cette journée par la visite de Saksun
vallée de la Stora au départ de Hvalvik
lac de Saksun
au bout de la route, le décor grandiose autour des quelques maisons de Saksun
Lundi : Saksun – Vestmanna (49km)
La route de Vagar, qui mène à l’aéroport, est très fréquentée.
Lac de Mjauvotn
Je la quitte avant le tunnel sous-marin pour rejoindre la route en corniche de Vestmanna.
Plage de Leynar
Elle surplombe Kvivik, un énième village carte postale, dont le port possède moins de place pour les bateaux que les campings d’emplacements pour les tentes ; c’est dire !
Après une longue descente de 6 km, le gros bourg de Vestmanna serait l’occasion d’un petit tour en bateau pour aller observer grottes et falaises squattées par de nombreux oiseaux. Mais le temps tourne à la pluie et au gros vent. Après un mois sur la route depuis Chartres je subis mes premières gouttes d’eau ; ce soleil long d’une semaine est complètement inhabituel pour ces régions.
Je reste une journée calfeutré au camping. Malgré les espaces restreints pour les tentes, les campings de Torshavn, Aeduvik ou Vestmanna ont tous un espace cuisine, doublé d’une vaste salle pour le repos ; c’est très appréciable, surtout quand la météo tourne au vinaigre.
baie de Vestmanna
Mercredi : Vestmanna – Hvala (51km)
Lendemain de pluie ; la brume m’accompagne toute la journée. La visibilité est parfois quasiment nulle, notamment sur la route panoramique pour Torshavn. Mais c’est mieux que les rafales d’hier à 70km/h.
En deux heures un ferry, le MS Smyrl, me transporte sue l’île méridionale de Suduroy. Une pluie fine m’accompagne au sortir du bateau jusqu’à mon installation au camping minimaliste de Hvala, puis tombe franchement pendant 1 heure. Les Féroé sans eau : inimaginable !
Hvala
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
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Re: îles Féroé
4yne*- Messages : 566
Date d'inscription : 06/01/2022
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Re: îles Féroé
jeudi : Hvalba – Vagur (57km)
Depuis Hvalba, un tunnel passe sous la falaise de Mjovanes et permet d’arriver à Sandvik sans trop d’effort.
plage de Hvalba
falaise de Mjovanes
Au bout de la route qui part vers l’ouest une piste fait gagner le site d’Asmundarstakkur.
Ne pouvant aller plus au nord je repars vers le sud, en faisant un premier arrêt à Tvoroyri, la capitale de Suduroy. L’église, comme dans tous les villages des Féroé, domine l’espace urbain, car agissant comme un phare, elle doit être vue en premier depuis la mer. Je trouve, comme souvent malheureusement, porte close.
Une demi-route part à gauche vers la montagne en restant parallèle au fjord. Au bout, un nouveau sentier prend le relais de l’asphalte. Il traverse un petit plateau et mène après une demi-heure de marche à Hvannhagi, un splendide point de vue sur la côte de Mulatangi et l’île de Litla Dimun.
en montant vers le sentier, vue sur la baie de Tvoroyri
Hvannhagi
Il faut descendre encore un quart d’heure pour atteindre le lac. Enchâssé dans un cirque, entouré d’alpages, baigné par une très fraîche atmosphère, on a l’impression d’être allé cherché un petit lac glaciaire de haute montagne. Mais non, quand on se retourne, l’Atlantique nord n’est qu’à cinquante mètres en contrebas ; c’est agréablement déconcertant.
De retour sur le vélo je contourne le fjord et prends après Ordavik la route panoramique pour Hov. Les voitures empruntent le tunnel ; ça m’arrange !
Hov
A Vagur je m’installe deux jours au camping de Vagseidi.
église de Vagur
La kitchenette fait office de petite auberge de jeunesse, où l’on discute avec des voyageurs de tous horizons. Je monte sur le soir avec le vélo observer un coucher de soleil à Eggjarnar. Le soleil de minuit, ou plutôt de 22h, a bien du mal à percer le brouillard ; il est si pâle qu’il semble bien avoir couché avec la lune.
vendredi : Vagur – Sumba – Vagur (35km)
La petite route qui mène à Beinisvord dépasse les 400 mètres d’altitude ; le col de Slaettaratindur n’est donc pas, pour quelques mètres seulement, la plus haute route de l’archipel.
baie de Vagur depuis la route panoramique
La falaise qui domine la mer de plus de 400 mètres est impressionnante, d’autant que le vent y a ses habitudes : sujet au vertige s’abstenir !
Tout au sud de Suduroy le phare d’Akraberg marque la pointe la plus méridionale des Féroé.
Je reviens par le village de Sumba et le tunnel qui passe sous la montagne.
Sumba ; en haut de la montagne, Beinisvord est pris sous la brume
Juste après le tunnel, une courte piste part à gauche vers le site de Lopranseidi, et m’offre une autre vue de la falaise de Beinisvord. Quelques jours plus tôt, à Kallurin, une stèle plantée en contre-haut du phare rendait hommage à 007, disparu sur l’île de Kalsoy dans le dernier James Bond.
« in memory of James Bond (1962-2021) the proper fonction of man is to live, not to exist »
A Lopraseidi, je ne serais pas surpris de rencontrer un maître Jedi venu y puiser de nouvelles forces ; l’endroit est rempli d’énergies positives.
Un peu bancal, maître Yoda !
samedi : Vadur – Moanestangi (20km)
A Vagseidi une sculpture rend hommage aux marins…
… alors qu’à Porkeri, c’est tout un monument qui est érigé en mémoire des disparus en mer.
Journée de brouillard ; je temporise à Hov, où j’observe depuis l’arrêt de bus un couple de corbeaux se chamailler sur le clocher de l’église.
Je croise depuis mon arrivée dans l’archipel de nombreux huîtriers pies. Il est devenu l’oiseau national, car son arrivée au printemps pour nidifier annonce le début des beaux jours.
Ils me survolent pendant quelques instants pour me signifier que leur nid n’est pas loin. Mais ils ne sont pas aussi « agressifs » que les courlis.
courlis corlieu ?
Alors que j’ai surpris à deux reprises un lièvre (espèce importée depuis la Norvège à la fin du 19ème siècle) lors d’une de mes marches, le mammifère le plus présent est bien sûr le mouton.
les agneaux sont nés au printemps
les béliers, isolés, devront patienter jusqu’à l’hiver avant de retrouver les brebis
Vivant de façon semi-domestique, ils ne sont désormais élevés que pour leur viande.
Avant d’aller trouver un petit spot de bivouac le long de la route panoramique, je fais un crochet par le petit lac déserté de Vatnsnes, perdu dans la brume.
dimanche : Moanestangi – Nolsoy (8km)
Une descente de huit kilomètres me conduit au ferry pour Torshavn. Après y avoir déjeuné, un autre ferry me dépose en vingt minutes sur l’île de Nolsoy. Le temps est à la pluie. La randonnée de quatre heures en aller-retour jusqu’au phare, bien que vivifiante, me laisse transi.
en prenant de la hauteur, vue sur le nord de Nolsoy, et au delà, lapointe de Aeduvik
La récompense au retour, c’est un arrêt au café très cosy de « Maggie’s » ; et comme je dors sur place, j’y retourne le soir pour une bière locale. Si près de la capitale, Nolsoy n’en reste pas moins une île isolée du tumulte de la ville.
le lendemain matin, le ferry revient sous le soleil
lundi à mercredi : Torshavn
Depuis l’office de tourisme, la ligne 5 permet de se rendre en moins d’une demi-heure à la ferme de Kirkjboargardur, une des plus vieilles maison en bois habitée au monde. Elle est entourée des ruines de la cathédrale Magnus, ainsi que de l’église blanche de Saint Olav.
église de Saint Olav
île de Hestur
Je retourne en deux heures de marche à Torshavn par le plateau ; il s’y tenait de 1895 à 1940 des réunions publics où les habitants pouvaient exprimer leur désaccord. Les Féroïens sont connus pour l’art de trouver un consensus, et d’être une société plutôt égalitaire. Mais il y a moins d’habitants que de moutons ; l’art du vivre ensemble est sans doute plus facile à trouver quand on a une faible population.
Reynsmulalag : un monticule en pierre servait de chaire à l'orateur
Torshavn est ainsi une capitale à taille très humaine, et il y est très agréable de s’y poser deux jours.
quartier de Tinganes
de tradition viking, l'aviron est le sport national
camping de Torshavn, face à Nolsoy
Je clôture mon séjour par la visite du National Museum, situé un peu à l’écart. On y trouve sur deux étages un résumé bien fait de la culture de l’archipel, avec l’héritage viking, la vie pastorale autour de l’élevage du mouton, l’épopée de la pêche à la baleine, et quelques spécimens animaliers comme, entre autres, un corbeau blanc...
chasse traditionnelle au macareux moine
Madone à l'enfant, provenant de la cathédrale St Magnus
Je reprends aujourd’hui le bateau, pour le gros plat de résistance de ce voyage … l’Islande ...
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
Gaetan et Dr.Telung apprécient ce message
Re: îles Féroé
4yne*- Messages : 566
Date d'inscription : 06/01/2022
Re: îles Féroé
Merci pour ce beau voyage
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Re: îles Féroé
Eh bien nous ne l'avons pas regretté. Notre séjour a ét plus court que celui de Sebb, mais permet de découvrir des îles où, autrement, on a assez peu de chance d'aller, et qui sont quand même assez différentes de l'Islande.
Sissi57- modérateur
- Messages : 1327
Date d'inscription : 08/12/2021
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Re: îles Féroé
Je ne regrette pas quant à moi mes 15 jours aux Féroé, avec un petit faible pour l'île de Suduroy, plus isolée, car accessible qu'en ferry, et donc moins touristique.
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
Re: îles Féroé
Merci pour ce récit sur des îles sont on entend parler depuis quelques années mais de façon assez discrète. Un collègue y est allé l'été dernier nous partageant ses photos. Je retrouve avec plaisir les paysages verdoyant fait de brume.
Le mouton des Féroé est réputé gastronomique ment parlant. En as-tu goûté ?
Nathalie971- Messages : 367
Date d'inscription : 25/04/2023
sebb apprécie ce message
Re: îles Féroé
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
Re: îles Féroé
sebb- Messages : 77
Date d'inscription : 18/02/2023
Re: îles Féroé
courage!
Berco- Messages : 4
Date d'inscription : 16/11/2022
sebb apprécie ce message
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