La Puna de Atacama (Argentine)

En langue quechua la puna c’est la haute terre froide. Entre 3 200 et 4 800 mètres d’altitude, la puna s’étend sur l’altiplano andin, du sud du Pérou jusqu’au Grand Nord chilien et le Nord-Ouest argentin. Nous sommes dans les Andes centrales sèches où les précipitations sont indigentes. La puna est donc un désert d’altitude recouvert d’une très maigre steppe formée de graminées comme l’Ichu.

Un univers fantasmagorique, des paysages surréalistes. Si le Sud Lipez en Bolivie est bien connu des voyageurs, la Puna de Atacama qui le prolonge vers le sud en Argentine reste encore confidentielle.


 
Une escapade de quelques jours en novembre 2011, relatée ici:

https://www.myatlas.com/Hérodote/la-puna-de-atacama

Absolument fabuleux des coins dont on tombe définitivement amoureux !!!

Merci Luc !

Je confirme les impressions d'Hérodote; la Puna argentine est un spectacle somptueux. Deserto del Diablo, salar d'Antofalla et Campo de Piedra Pomez sont des endroits magiques. Mais l’accès est rude... Je n'ai pas été assez téméraire pour prendre la piste de Campo de Piedra Pomez à Fiambala, un petit regret.  Merci pour les très belles photos.

Oui ces coins sont absolument envoûtants. Je ne sais pas si je vais convaincre les lecteurs, mais pour vraiment entrer dans la magie de la puna, il faut y partir à vélo. C'est à la portée de chacun avec un peu d'expérience, mais pas beaucoup, un matériel adapté mais à la portée de pas mal de bourses. la Puna lorsqu'on s'y présente à vélo, on sait qu'on ne va pas s'en aller en quelques heures. On sait que l'on va y passer des jours et des nuits. On en sent la rudesse sur sa peau, le vélo ne fait pas écran aux assauts du vent. La poussière ne vous épargnera pas, la piste molle essayera de vous immobiliser par son sable. La lenteur permet de se diluer dans le décor gigantesque, de prendre le temps d'analyser ses émotions face à ce spectacle.

Et puis, lorsque la nuit vient, avec une pointe d'appréhension on se demande où l'on va bien pouvoir s'abriter pour échapper à la tiranie du vent et au danger du froid qui ne va pas tarder à arriver, fréquement -15 voire moins. Mais sans paniquer, avec un peu d'expérience (mais pas forcément beaucoup) on s'adapte et on se fond dans la nuit du désert d'alltitude. Alors là, le miracle se produit, on découvre que l'on est partie intégrante du désert d'altitude, on se sent fraction ou parcelle de ces terres hostiles, et on en ressent tout les bienfaits qu'elles peuvent procurer. Et pour rien au monde on ne voudrait échanger avec une chambre  dans un bâtiment en dur à la place de sa tente ballotée en tous sens par un vent en furie. Il suffit d'oser s'y abandonner.

Bravo Hérodote pour ce fabuleux carnet. 
C'était notre projet en 2019, annulé pour les raisons que tout le monde connaît. 
Depuis on remet sans cesse, entre les conditions sanitaires et l'économie du pays dont on a vent par une amie porteña.
Mais à la lecture de ton récit, et bien on va remettre notre projet en route, c'est sûr !
Merci pour ce partage
Joëlle

Bonsoir,

très beau carnet !!
nous avons également eu la chance de parcourir la Puna, c'était en 2018 et nous avons fait le même constat, en un mot valise EPOUSTOURIFFANT !!
 Nous sommes  tombés amoureux des Andes et nous avons reprogrammé le Pérou pour l'année prochaine.

Bons Voyages à toutes et tous
Jaunesoleil

Notre Diaporama sur l'Argentine :
http://marcel.besnier.free.fr/argentine2018.htm