Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane

Bonjour !
Vous avez joué de malchance avec vos hôtels, et ce quelle que soit la chaîne !!! A oublier ...

Une remarque à propos de la visite de cette maison historique ; tu notes : pas un mot sur l'esclavage .
A New Orleans, nous avons visité la plantation Laura et, durant la visite, le sujet était abordé et même développé alors qu'à Savannah ( Georgia ), nous avions 'visité' la très belle maison de maîtres d'une plantation de coton, sans un mot sur l'esclavage, son contexte, ... alors que, dans l'énorme et très beau jardin, on visitait les cabanes les plus confortables, celles où vivaient les esclaves s'occupant de la maison : elles sont entretenues avec soin !



J'en profite pour alléger le sujet en demeurant dans la ligne du concours du mois !
Ce magnifique chêne dont les branches portent de la mousse espagnole aurait plus de 600 ans ...


Un aspect du jardin d'agrément :


Autre différence entre N O et les villes d'autres états du Sud : dans la plupart des restos de Louisiane, les serveurs, du maître d'hôtel aux garçons qui débarrassent, sont le plus souvent blancs ou noirs ; de même pour les clients : souvent, les tablées sont mixtes .
A Charleston, les seuls serveurs en contact avec la clientèle sont blancs ; les autres apportent ou remmènent les plats à la cuisine ...

Ce matin, encore un hotel que la pub mensongère n'effraie pas. Le Quality Inn vante la qualité de ses petits déjeuners, insistant sur la présence de fruits frais. Pas de chance, dans celui où nous sommes ce matin, il n'y a pas de fruits, il faut réclamer pour avoir des yaourts et aller à la réception pour avoir des couteaux (en plastique), le tout dans une ambiance détestable.

Après quoi, nous prenons la route vers Vacherie (apport linguistique Français incontestable) où nous visitons la plantation Whitney. Cette plantation a l'originalité de raconter l'histoire des plantations du coté des esclaves, et non pas uniquement des maitres. Ce n'est que depuis 2015 que son musée de l'esclavage est ouvert (150 ans après la fin de l'esclavage aux Etats Unis, le 18 décembre 1865 avec la nouvelle constitution).



La visite est libre, mais avec un excellent audioguide.
On voit les petites maisons où vivaient la plupart des esclaves, 



les maisons plus grandes réservées aux contremaitres, 



surtout le maitre sucrier, qui avait la technique pour traiter la canne à sucre. Sur les pelouses on voit les grosses bassines dans lesquelles la canne à sucre broyée était chauffée sur des feux de bagasse, pour être ensuite transvasée de bassine en bassine jusqu'à pouvoir être coulée en pain de sucre.



On frémit en découvrant les cages en fer dans lesquels les esclaves étaient transportés pour être vendus.



On reste songeurs en voyant qu'elles sont équipées de crucifix.



On passe devant la grande forge.






Dans la propriété sont exposées plusieurs sculptures commémorant la lutte des esclaves, dont une frappante rappelant le sort qui fut réservé à certains esclaves révoltés, capturés et dont la tête fut exposée sur des piques. 









Au premier rang, on trouve celle de Charles Deslondes, meneur d'une des plus importantes révoltes en 1811.






Un mur de marbre est gravé du nom de 364 esclaves dont les historiens de la plantation ont pu retracer la vie.
On termine la visite par l'église où l'on est accueilli par des statues d'enfants esclaves au fond du choeur.








Très dure visite où on ne vous épargne pas les détails historiques passés sous silence ailleurs.

A la sortie de Whitney plantation, on se dirige vers Laura Plantation, qui est située à quelques kilomètres et où nous avons rendez vous en début d'après midi pour une visite guidée en Français.
Au passage, arrêt au B and C , excellent restaurant Cajun à deux pas de Laura plantation.



On déjeune sous les machoires d'alligators, souvenir maison et on est protégé des vampires par le chapelet de gousses d'ail qui orne la porte.



Mais on évite le sandwich maison   



A suivre : Laura plantation et fin de l'histoire.

Bonjour Alain,

Merci de nous faire partager ce magnifique voyage. Très belle visite particulièrement intéressante. La religion a toujours eu (et a encore) bon dos pour permettre aux hommes de commettre leurs exactions.
 
Le restaurant du midi aura rattrapé le petit-déjeuner. La Californie m'avait écœuré par la qualité (rapport qualité/prix) de son offre hôtelière, mais là il me semble que c'est encore pire.

Après Whitney plantation et la pause Cajun au B and C, nous poursuivons jusqu'à Laura plantation, où nous sommes accueilli par notre guide francophone Joseph, dont nous apprendrons plus tard sur internet que c'est un historien spécialisé reconnu dans l'histoire de l'esclavage.






Dès notre arrivée, nous voyons la différence d'architecture , qui est ici purement Créole (murs peints de couleurs vives, toiture rouge) d'avec les plantations Américaines, aux murs blancs avec colonnades et toiture en tuiles. 






Ceci est du à l'origine Française des propriétaires, la visite est axée sur leur histoire sur quatre générations , telle que l'a décrit dans le détail Laura, la dernière descendante de la famille Duparc, dans ses mémoires et complétée par les études poussées qui ont été et continuent à être menées pour approfondir le sujet.
L'histoire de la famille est complexe : le créateur est un français qui se battit pour l'indépendance contre les Anglais, le Général Duparc, et reçut en cadeau ce qui fut le noyau de cette plantation, agrandie par la suite. Dans les générations suivantes, des enfants batards sont nés de mères esclaves sans que leurs pères biologiques les reconnaissent ou les affranchissent, tout le monde vivant en communauté, les maitres à la grande demeure, les autres dans des cases plus ou moins confortables.






La maison a été construite en onze mois, un temps record pour l'époque et l'importance du bati, toutes les poutres ayant été façonnées à l'avance et repérées pour ensuite être assemblées sur site comme un Lego, très beau travail de préparation.






La plantation vue du Mississippi en 1852

Intérieurement, la maison est meublée de façon très sobre, par rapport à ce que nous avons vu d'autres plantations. C'est confortable, mais sans objets luxueux, juste quelques portraits familiaux. 







Extérieurement quelques arbres somptueux .




On apprend l'organisation du commerce des esclaves, qui étaient revendus de plantation à plantation selon les disponibilités de l'une et les besoins de l'autre. Laura expose une liste (malheureusement rédigée en Français, d'une assez belle écriture) où Jean Pierre, bon sujet adroit, est estimé 1500 $, alors que Smathe, lunatique et peu travailleur ne vaut que 250 $. 




Il faut multiplier par 50 ou 60 pour avoir la correspondance avec ce que serait le coût actuel. Comme il y avait plus de 1,100 000 esclaves aux Etats Unis au moment de la suppression de l'esclavage, cela représentait pour les maitres un capital de 250 à 300milliards de dollars !!
Dans la période qui suivit l'abolition, les planteurs créèrent des magasins dans leur plantation, où les anciens esclaves devaient s'approvisionner. Les prix étaient tels que les nouveaux affranchis , au lieu de toucher un salaire, faisaient des dettes qui les liaient à la plantation, moyen de perpétuer l'esclavage.
Joseph, notre guide nous fait ainsi toucher les principaux aspects de la vie de ces quatre générations, entre maitres et esclaves, noirs, blancs, marrons, créoles.
Très intéressante visite que celle de Laura plantation, où la question de l'esclavage n'est pas abordée de façon aussi traumatisante qu'à Whitney, mais peut être de façon plus efficace.

Quelques impressions générales sur ce voyage :

• le prix des hotels et des restaurants est très élevé, aggravé par le mauvais taux de change et par l'inflation qui galope aux USA, malgré un prix de l'énergie qu'on trouverait excellent ici (à titre d'exemple : 3,40 $ le gallon d'essence ordinaire (3,8 litres, soit moins d'un dollar le litre). Nous avions réservé en mars 2020 dans ces mêmes hotels et certains ont augmenté leurs tarifs de 25%, un de 50%.
  
• Nous avons en général mal mangé. Sorti des Mac Do et des Kentucky fried chicken, les prix grimpent très vite. Par exemple, nous n'avons jamais pu manger de poisson simplement grillé, toutes les crevettes qui sont une spécialité de la Louisiane sont servies en sauce, frites ou en beignet. Plusieurs fois, nous avons préféré manger dans notre chambre sur le pouce une salade achetée au supermarché, plutôt que d'affronter le fast food voisin.
  
• Une des raisons de cette hausse des prix est le très bas taux de chomage : 2,8% en Floride, 3,4% en Louisiane, en baisse de 1% dans les deux états par rapport à il y a un an. Partout on voit des affiches sur les routes et des affichettes dans les magasins proposant des emplois.
  
• Il est agréable de conduire sur des routes où tout le monde roule à peu près à la même vitesse, où le premier arrivé au carrefour repart le premier, où on ne vous fait pas de queue de poisson et où il n'y a pratiquement pas de deux roues au comportement imprévisible. Par contre, les revêtements sont souvent mauvais, dans les sections à revêtement béton, où ça saute à chaque jonction, et dans les villes les municipalités préfèrent des routes défoncées que des impôts élevés. Les amortisseurs ne votent pas, les contribuables si.
  
• Il nous a été impossible d'obtenir des médicaments dont on manquait (erreur de comptage en faisant les valises). Tout d'abord, on nous a demandé une ordonnance en Anglais et, quand nous sommes revenus avec l’ordonnance en Anglais de notre médecin français, dument datée et signée les mêmes ont exigé qu'elle vienne d'un médecin Américain.
  
• Nous avions choisi les hotels en fonction de leur emplacement. Nous avons été très déçus par le rapport qualité/prix et par l'accueil, de moyen à mauvais. Il est vrai que la plupart de ces hotels étaient des hotels de passage, mais le manque de courtoisie répété du personnel est inacceptable. De plus, ce dont nous n'avions pas assez tenu compte, aucun de ces hotels n'avait de restaurant et la plupart n'avaient pas non plus de petit déjeuner.
  
• Dans la plupart des villes, excepté Nouvelle Orleans et Miami, le centre ne vit que le jour autour du quartier d'affaires. Passé l'heure des bureaux, tout devient désert et il n'y a plus de piétons. Se déplacer à pied devient vite inquiétant, car l'éclairage public est rare (toujours les impôts) et l'état des trottoirs souvent désastreux. Certaines villes s'étendent sur des kilomètres sans qu'on y rencontre un piéton. La pire de ce point de vue étant Baton Rouge où des raffineries occupent la plus grande partie des rives du Mississippi en plein cœur de l'agglomération. Par ailleurs, l'urbanisme est éclectique. Certes les pelouses sont toutes tondues, mais sur cet espace vert les maisons sont installée selon les fantaisies de leurs propriétaires. Le terrain étant peu cher (la densité de population de la Louisiane est trois fois plus faible qu'en France), les maisons sont en général sans étage et s'étalent largement, mais on voit aussi des caravanes installées à poste fixe au milieu de maisons plus huppées.
  
• Les dégats de l'ouragan IDA, qui a ravagé la Louisiane fin aout 2021 ne sont pas encore réparés partout. Nous avons vu entre Lafayette en Nouvelle Orleans, d'assez nombreuses maisons aux toits bachés et même quelques maisons complètement effondrées et non déblayées.
  
• Les points qui nous ont le plus frappé sont
  
  • l'extraordinaire épopée des Acadiens, abandonnés par la France, chassés par les Anglais, vendus par Napoléon aux Américains, persécutés dans leur culture par ces mêmes Américains qu'ils avaient soutenus contre les Anglais, culture dont il ne reste plus aujourd'hui que des souvenirs et des traces qui vont s'effaçant.
    
  • la grande vitalité des églises de tout poil, baptistes, évangélistes, etc.. qui emploient des moyens importants et modernes de communication et sont soutenues par des communautés actives . A coté d'elles le catholicisme à la Française paraît bien peu performant. Leur l'influence sur le politique est grande, la notion même de laïcité étant totalement ignorée, voire rejetée ici.
    
  • Le rôle important de Français dans l'esclavage, que ce soit au départ d'Afrique Noire, pour le transport, avec le transit à Nantes, La Rochelle et Bordeaux de centaines de milliers d'esclaves et à l'arrivée dans des plantations comme Laura plantation et ses maitres blancs d'origine Française. On a tendance à oblitérer cette période, préférant citer l'abolition comme un progrès Français     . 
    
  
  
  

Merci pour ce super reportage !!!! Je me suis régalé.

L'association "Le Monde Créole" qui possède Laura Plantation propose également la visite du Quartier Français à Nola avec comme toile de fond la famille qui possédait Laura Plantation.
Peut-être bon à savoir pour d'autres qui ont suivi (ou liront) ton compte rendu.

Toujours sur ce sujet et comme Noël approche, un joli cadeau à demander au Père Noël pourrait être la BD en 2tomes de Bourgeon "La petite Fille-bois Caïman" qui se passe en Louisiane au temps de la guerre de sécession et dont les premières planches se passent à "Laura Plantation"! Pas besoin d'avoir lu tous les albums précédents des "Passagers du vent" pour comprendre l'histoire.

Concernant votre constat sur l'hôtellerie: Aille! C'est vrai que "sur un autre forum aujourd'hui en stand-by", nous avons été un grand nombre à constater cette baisse de services et de rapport Qualité/Prix, accentués par la faiblesse de l'Euro par rapport au $. Une option possible pourrait être des hôtels en périphérie, généralement moins chers. Enfin... s'il y en a et ça nécessite souvent des déplacements en voiture.

Encore merci pour ce CR.

@bobmoranphilly
Les gens de Laura plantation sont très impliqués. ils ont été jusqu'à consulter les archives de Bordeaux pour y retrouver l'histoire de la famille Locoul, Georges Locoul , Bordelais, ayant épousé l'arrière grand mère de Laura, Elisabeth Duparc.

Petit test d'image
 

Merci à @c64

Bonjour Alain,
je n'ai pas eu, ces derniers jours, le temps d'écrire ...
En Louisiane, je n'ai visité que la plantation Laura ( couplée avec la visite de la ville, par le Monde Créole ) ; nous avions trouvé, comme toi, la visite très intéressante, quant à la manière d'aborder la question de l'esclavage, aussi découvert le problème des enfants 'bâtards', dont certains, mieux lotis, étaient envoyés en France pour faire des études .
Nous avions vu 2 autres plantations, en Caroline du Sud : l'accent était mis sur la maison principale et le reste n'était quasi pas évoqué.

Ton bilan est complet et clair !
Nous n'avons pas eu forcément le même ressenti car, notre famille vivant dans le Sud profond, nous savions à quoi nous attendre concernant la nourriture : ' jamais de poisson simplement grillé, les spécialités sont toutes frites ou en sauce ... ' .
En Louisiane, les plats typiques sont le gumbo, un potage épais et relevé contenant ( en général ) saucisses et crevettes ( dites écrevisses) et surtout la jambalaya ( recette si vous le désirez : excellent mais aussi en sauce ! ) . En Caroline ou en Géorgie, je recommande les Crab Cakes : galettes de crabe frais, passées à la poële ...
Notre 'technique' là-bas : solide petit déjeûner si possible compris, à l'hôtel choisi en conséquence, puis le midi, salade et fruits et le soir, repas chaud au resto ... Je crains que l'accueil dans les hôtels /motels, ainsi que le manque de courtoisie, ne se soit tout à fait dégradé à cause du Covid et du manque de tourisme !
Nous avons vécu cela en Belgique et en France, lors d'un petit circuit en été 2021 :  accueil nul, chambres mal nettoyées et petit déj. inacceptable ; à chaque remarque, la réponse était que le Covid en était la cause ( ??? ) .

Par contre, jusqu'en 2020, lors de trips dans l'Ouest et en Californie, nous n'avions pas à nous plaindre des motels choisis ( le plus souvent Best Western ) ni de la nourriture : prix souvent plus élevés qu'ici mais portions si gargantuesques qu'il était admis, voire normal,  de partager !!!
Je conclus : vous avez fait un beau voyage !!!

Bonne journée !

merci pour ce sujet passionnant, inconnu pour moi, et les explications historiques sur l'esclavage qui sont très émouvantes.

pour les hotels, il me semble qu'on est moins déçu par les motels, moins chers, mais ils sont en dehors des villes.

Et pour la nourriture, je me souviens de ma traversée des USA qu'on mangeait assez bien et relativement bon marché dans les relais pour routiers sur les grandes routes: salad bar à volonté et immenses portions. Sinon évidemment les restaurants asiatiques qui sont souvent moins chers que les restaurants américains

Bravo pour ce CR. Les photos sont superbes
Un beau partage

Petit retour sur le pays Cajun, avec Jolie Blon, 

https://youtu.be/U0MVXaQz2mY
     

Bonsoir Alain,

Un grand merci pour ce carnet extrêmement intéressant  
sur Miami et la Louisiane que je ne connais pas du tout.

Les points qui nous ont le plus frappé sont

• l'extraordinaire épopée des Acadiens, abandonnés par la France, chassés par les Anglais, vendus par Napoléon aux Américains, persécutés dans leur culture par ces mêmes Américains qu'ils avaient soutenus contre les Anglais, culture dont il ne reste plus aujourd'hui que des souvenirs et des traces qui vont s'effaçant.
  
  

A Carleton-sur-Mer (au Québec) où nous sommes allés en septembre 2022, il y avait des panneaux qui rendaient hommage aux Acadiens.




Commémoration du Grand DérangementLe projet de commémoration internationale du Grand Dérangement couvre la période de 1755 jusqu'au début du 19e siècle. Son déroulement est catégorisé en quatre étapes: l'embarquement (en Acadie), le débarquement (aux États-Unis et en Europe), le transit/les migrations (en Acadie, en Europe, aux États-Unis et aux Antilles) et la recolonisation de l'Acadie (au Canada Atlantique, en Louisiane, au Québec et en France).

Le Grand Dérangement fut un événement tragique. Le projet de commémoration internationale du Grand Dérangement permet au peuple acadien de s’affirmer et de se faire valoir comme modèle d’une collectivité qui a fait preuve de persévérance.

Depuis 2005, un total de 16 monuments ont été érigés dont 5 au Nouveau-Brunswick, 3 en Nouvelle-Écosse, 1 à l'Île-du-Prince-Édouard, 1 à Terre-Neuve-et-Labrador, 4 au Québec, 1 en Louisiane et 1 à l’île de Miquelon (France). Chaque monument comprend un texte général en français et en anglais qui porte sur le Grand Dérangement ainsi qu’un texte spécifique (français et anglais également) au site qui héberge un monument.
https://snacadie.org/nos-dossiers/concertation/odyssee-acadienne

En France, à Belle-Ile-en-Mer, l'histoire des Acadiens qui sont arrivés sur cette île est retracée dans le musée situé à la citadelle de la ville nommée "Le Palais".
Les Acadiens sont déportés à partir de 1755 : c'est le "Grand dérangement". 





Après 10 ans d'errance dans les ports anglais et français, 78 familles acadiennes débarquent à Belle-Ile-en-Mer où elles bénéficieront de l'afféagement des terres.

• Le rôle important de Français dans l'esclavage, que ce soit au départ d'Afrique Noire, pour le transport, avec le transit à Nantes, La Rochelle et Bordeaux de centaines de milliers d'esclaves et à l'arrivée dans des plantations comme Laura plantation et ses maitres blancs d'origine Française. On a tendance à oblitérer cette période, préférant citer l'abolition comme un progrès Français     .
  
  

On se rend compte du rôle important des Français dans l'esclavage 
notamment, 
- en lisant "Ces Messieurs de Saint-Malo" et "Le temps des Carbec" de Bernard Simiot ;
- en visitant le Mémorial de l'abolition de l'esclavage situé à Nantes 
https://memorial.nantes.fr/


Bonne soirée !

Christine

@Hiacinthe
Merci Christine d'apporter des infos supplémentaires sur ces événements qui ne nous font pas honneur.