Londres et grand tour des Iles Britanniques
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Londres et grand tour des Iles Britanniques
Ceci se passe avant covid, en 2019.
A la sortie d'une chimio sévère, nous avions envie de nous changer d'air et, compte tenu de mon état de fatigue, de le faire sans trop forcer, d'où le choix d'une croisière, où on peut adapter son programme selon la forme du jour : si tout va bien, on sort du bateau et on visite, sinon, on reste au chaud .
Corollaire :ne pas aller trop loin.
Nous avons donc choisi d'effectuer un tour des iles Britanniques.
Pour le choix de la compagnie de croisière, nous avons choisi Princess, après avoir éliminé MSC en raison de précédentes expériences mitigées en Norvège et franchement mauvaises à Cuba, ainsi que Holland America, avec qui nous avons fait de bonnes croisières mais dont les tarifs pour ce parcours étaient inexplicablement anormalement élevés.
Habitant le sud, il nous est plus facile de rejoindre Souhampton par Londres que le Havre par Paris, donc nous voilà partis par Easyjet pour Gatwick, avec deux jours d'arrêt à Londres pour profiter un peu avant le Brexit.
Bon point pour Easyjet : on achète dans l'avion le billet de train pour le Gatwick express, donc nous évitons la queue aux guichets. Ce train nous mène à Victoria station en 30 minutes dans des conditions qui nous changent du RER B pour Roissy : direct de Gatwick à Victoria, wagons impeccablement propres, pas de tags, racks pour les bagages, pas de mendiants, etc...
Etant pas mal chargés de bagages pour 14 jours, nous avons fait le choix d'un hôtel tout près de Victoria station. C'est sans doute la plus petite chambre qu'on ait jamais eue pour 220 livres par jour :trois mètres par trois, avec le lit coincé contre le mur, la salle d'eau logée contre le pied du lit et cinq porte manteaux accrochés au mur en guise de penderie. Par ailleurs bon petit déjeuner et personnel charmant. Heureusement ce n'était que pour deux jours et , par ailleurs, l'emplacement était très bon pour notre programme.
Notre programme en bref, celui d'un parfait touriste lambda :
Achat d'Oyster cards, cartes prépayées qui permettent de prendre le métro et le bus et sont débitées en fonction du trajet et de l'heure de la journée (coût 5 livres chacune).
Promenade en bateau sur le canal entre Little Venice et Camden Town avec spectacle et nature le long du parcours.
Balade dans Camden market où voisinent au milieu d'un fouillis indescriptible magasins de fringues, restaurants de toutes sortes, antiquaires et brocanteurs. On nous propose des bonbons au cannabis, fabrication artisanale, un peu plus loin, un jeune couple choisit avec soin des menottes , des vendeuses exposent des tatouages invraisemblables. Nous demandons à acheter deux citrons dans un étal qui vend des jus de fruit pressés. Au son de notre accent Français, le vendeur nous en fait cadeau. C'est Camden !!
Balade en fin d'après midi à Soho et diner à Chinatown. On a de la chance, il fait beau, pour une fin mai, ce n'était pas gagné.
Le deuxième jour, visite de la Tate Gallery modern, un peu décevante : de nombreuses œuvres de valeur bien inégale exposées sans lien très fort et quelques installations soi disant d'avant garde mais peu convaincantes.
Beaucoup d'oeuvres tellement chargées de sens qu'il faut lire attentivement la notice pour le découvrir
Très belle vue sur l'autre rive de la Tamise à partir de la galerie du quatrième étage.
Montée au Shard (l'épine, nom du plus haut building de Londres) Il faut avoir réservé à l'avance pour une heure précise, sinon on est refoulé.
Magnifiques vues de Londres du haut des 69, 70 et 72 ème étage de ce bâtiment .
Pour faire bon poids, on dine au restaurant l'Oblix, au 32 ème étage, avec une vue inoubliable sur le soleil couchant sur l'ouest Londonien et une addition également inoubliable (il faut dire qu'à Londres les tarifs de restaurants et d'hôtels sont déja particulièrement élevés).
A la sortie d'une chimio sévère, nous avions envie de nous changer d'air et, compte tenu de mon état de fatigue, de le faire sans trop forcer, d'où le choix d'une croisière, où on peut adapter son programme selon la forme du jour : si tout va bien, on sort du bateau et on visite, sinon, on reste au chaud .
Corollaire :ne pas aller trop loin.
Nous avons donc choisi d'effectuer un tour des iles Britanniques.
Pour le choix de la compagnie de croisière, nous avons choisi Princess, après avoir éliminé MSC en raison de précédentes expériences mitigées en Norvège et franchement mauvaises à Cuba, ainsi que Holland America, avec qui nous avons fait de bonnes croisières mais dont les tarifs pour ce parcours étaient inexplicablement anormalement élevés.
Habitant le sud, il nous est plus facile de rejoindre Souhampton par Londres que le Havre par Paris, donc nous voilà partis par Easyjet pour Gatwick, avec deux jours d'arrêt à Londres pour profiter un peu avant le Brexit.
Bon point pour Easyjet : on achète dans l'avion le billet de train pour le Gatwick express, donc nous évitons la queue aux guichets. Ce train nous mène à Victoria station en 30 minutes dans des conditions qui nous changent du RER B pour Roissy : direct de Gatwick à Victoria, wagons impeccablement propres, pas de tags, racks pour les bagages, pas de mendiants, etc...
Etant pas mal chargés de bagages pour 14 jours, nous avons fait le choix d'un hôtel tout près de Victoria station. C'est sans doute la plus petite chambre qu'on ait jamais eue pour 220 livres par jour :trois mètres par trois, avec le lit coincé contre le mur, la salle d'eau logée contre le pied du lit et cinq porte manteaux accrochés au mur en guise de penderie. Par ailleurs bon petit déjeuner et personnel charmant. Heureusement ce n'était que pour deux jours et , par ailleurs, l'emplacement était très bon pour notre programme.
Notre programme en bref, celui d'un parfait touriste lambda :
Achat d'Oyster cards, cartes prépayées qui permettent de prendre le métro et le bus et sont débitées en fonction du trajet et de l'heure de la journée (coût 5 livres chacune).
Promenade en bateau sur le canal entre Little Venice et Camden Town avec spectacle et nature le long du parcours.
Balade dans Camden market où voisinent au milieu d'un fouillis indescriptible magasins de fringues, restaurants de toutes sortes, antiquaires et brocanteurs. On nous propose des bonbons au cannabis, fabrication artisanale, un peu plus loin, un jeune couple choisit avec soin des menottes , des vendeuses exposent des tatouages invraisemblables. Nous demandons à acheter deux citrons dans un étal qui vend des jus de fruit pressés. Au son de notre accent Français, le vendeur nous en fait cadeau. C'est Camden !!
Balade en fin d'après midi à Soho et diner à Chinatown. On a de la chance, il fait beau, pour une fin mai, ce n'était pas gagné.
Le deuxième jour, visite de la Tate Gallery modern, un peu décevante : de nombreuses œuvres de valeur bien inégale exposées sans lien très fort et quelques installations soi disant d'avant garde mais peu convaincantes.
Beaucoup d'oeuvres tellement chargées de sens qu'il faut lire attentivement la notice pour le découvrir
Très belle vue sur l'autre rive de la Tamise à partir de la galerie du quatrième étage.
Montée au Shard (l'épine, nom du plus haut building de Londres) Il faut avoir réservé à l'avance pour une heure précise, sinon on est refoulé.
Magnifiques vues de Londres du haut des 69, 70 et 72 ème étage de ce bâtiment .
Pour faire bon poids, on dine au restaurant l'Oblix, au 32 ème étage, avec une vue inoubliable sur le soleil couchant sur l'ouest Londonien et une addition également inoubliable (il faut dire qu'à Londres les tarifs de restaurants et d'hôtels sont déja particulièrement élevés).
Deborah apprécie ce message
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Jours 2 et 3
Départ par le Gatwick express pour Gatwick où on a rendez vous avec Princess Cruises, qui nous prend en charge avec d'autres passagers arrivant par avion.
Des hôtesses nous accueillent et nous guident jusqu' au bus qui nous conduit à Southampton en deux heures.
A l'arrivée l'accueil des croisiéristes paraît chargé, mais de nombreux bureaux sont ouverts et nous n'attendons que quelques minutes. Dix minutes après, nous sommes dans notre cabine où nos bagages nous retrouveront moins d'une demi heure plus tard.
La cabine est grande avec deux lits jumeaux qu'on peut rapprocher, une salle d'eau petite mais bien agencée et une très grande penderie équipée de pas moins de 39 cintres.
Nous montons ensuite au buffet au 15 ème étage où nous sommes agréablement surpris par l'espace et par la variété des plats proposés.
Les serveurs veillent à ce qu'on se nettoie les mains à chaque passage au buffet, les consignes sanitaires étant rappelées partout et lors de chaque intervention du staff.
A 16 heures, c'est l'exercice de sécurité, pour lequel on nous dispense de porter les brassières de sauvetage. Le tout a lieu très cool assis dans une des salles de réception, et en une seule langue : l'Anglais.
Tout au long de la croisière , on nous évitera les interminables gloubi boulga en 7 ou 8 langues comme sur d'autres bateaux. Ici, c'est l'anglais, version USA, qui est la seule langue parlée, sauf à la réception, où les hôtesses sont multilingues.
Le soir, diner dans un des deux restaurants anytime. Il y a un autre restaurant réservé aux personnes mangeant à heure fixe et trois autres restaurants de spécialité avec supplément.
La carte propose un choix de 8 entrées et 6 plats principaux, plus une dizaine de plats qui sont au menu tous les jours . Ce que nous choisissons s'avère de bonne qualité, même la viande de bœuf cuite comme il faut. Par contre, nous tiquons sur le prix des vins au verre qui tourne autour de 10 dollars (plus 18 % de service), le même prix que les cocktails. Le forfait all inclusive étant à 55 $ par jour et par personne plus le service, nous ne l'avons pas pris. En choisissant des bouteilles on tourne autour de 40 dollars la bouteille, ce qui met le verre à 8 euro. Ca va nous inciter à être plus sobres que de coutume .
Jour 3 GUERNESEY
Il fait un temps breton, avec des alternances de crachin et de soleil.
On sort couverts. Le bateau est ancré au large de Saint Peter port et nous allons à terre en chaloupe après une attente d'une dizaine de minutes dans un salon.
Les quais sont occupés par de nombreux stands à l'occasion d'une fête des animaux. Sur le parking un peu plus loin se tient le marché où se distingue le roi des fromages, commerçant venu d ' Agon Coutainville en Normandie avec son bel étalage.
Nous avons réservé un tour de l'île de trois heures en bus. Au cours du trajet l'excellent chauffeur nous initie aux grands et aux petits secrets des habitants. Devant le nombre de voitures de luxe, (Ferrari, Porsche, etc...) croisées dans l'île, on sent que beaucoup d'entre eux sont à l'aise. On croise aussi quelques spécimens spéciaux.
La campagne est charmante, avec ses maisons fleuries,
cette église au clocher rond (pour que le diable ne se cache pas dans les coins )
Nous marquons un arrêt à la petite chapelle, entièrement construite des mains du frère Déodat, religieux Français ayant émigré à la suite de la séparation de l'église et de l'état.
Les murs de cette chapelle minuscule sont presqu' entièrement recouverts de morceaux de porcelaine, don des habitants de l'île.
Le magasin de souvenirs proche expose une grande variété d'horloges et de bijoux en argent.
Nous nous arrêtons ensuite sur les falaises où subsistent de nombreux bunkers témoins de l'occupation Allemande.
Dernier arrêt près du fort Grey où le magasin Guernesey Pearl propose de nombreux bijoux en perles ainsi que des souvenirs variés.
Pour réembarquer nous trouvons une queue impressionnante de plus de trois cent mètres de long, ce qui fait que nous zappons la visite du château Cornet qu'on admire à l'autre bout du port.
Nous passons le temps dans la queue en en discutant avec nos voisins Américains qui essaient de comprendre les finesses du Brexit, qui leur sont tout aussi opaques qu'à nous.
Adieu Guernesey, belle visite malgré le temps incertain et grace au chauffeur de bus Andy, avec seulement le regret de n'avoir pas eu le temps de visiter la villa Hauteville, maison de Victor Hugo, récemment rénovée grace au mécénat de François Pinault.
Départ par le Gatwick express pour Gatwick où on a rendez vous avec Princess Cruises, qui nous prend en charge avec d'autres passagers arrivant par avion.
Des hôtesses nous accueillent et nous guident jusqu' au bus qui nous conduit à Southampton en deux heures.
A l'arrivée l'accueil des croisiéristes paraît chargé, mais de nombreux bureaux sont ouverts et nous n'attendons que quelques minutes. Dix minutes après, nous sommes dans notre cabine où nos bagages nous retrouveront moins d'une demi heure plus tard.
La cabine est grande avec deux lits jumeaux qu'on peut rapprocher, une salle d'eau petite mais bien agencée et une très grande penderie équipée de pas moins de 39 cintres.
Nous montons ensuite au buffet au 15 ème étage où nous sommes agréablement surpris par l'espace et par la variété des plats proposés.
Les serveurs veillent à ce qu'on se nettoie les mains à chaque passage au buffet, les consignes sanitaires étant rappelées partout et lors de chaque intervention du staff.
A 16 heures, c'est l'exercice de sécurité, pour lequel on nous dispense de porter les brassières de sauvetage. Le tout a lieu très cool assis dans une des salles de réception, et en une seule langue : l'Anglais.
Tout au long de la croisière , on nous évitera les interminables gloubi boulga en 7 ou 8 langues comme sur d'autres bateaux. Ici, c'est l'anglais, version USA, qui est la seule langue parlée, sauf à la réception, où les hôtesses sont multilingues.
Le soir, diner dans un des deux restaurants anytime. Il y a un autre restaurant réservé aux personnes mangeant à heure fixe et trois autres restaurants de spécialité avec supplément.
La carte propose un choix de 8 entrées et 6 plats principaux, plus une dizaine de plats qui sont au menu tous les jours . Ce que nous choisissons s'avère de bonne qualité, même la viande de bœuf cuite comme il faut. Par contre, nous tiquons sur le prix des vins au verre qui tourne autour de 10 dollars (plus 18 % de service), le même prix que les cocktails. Le forfait all inclusive étant à 55 $ par jour et par personne plus le service, nous ne l'avons pas pris. En choisissant des bouteilles on tourne autour de 40 dollars la bouteille, ce qui met le verre à 8 euro. Ca va nous inciter à être plus sobres que de coutume .
Jour 3 GUERNESEY
Il fait un temps breton, avec des alternances de crachin et de soleil.
On sort couverts. Le bateau est ancré au large de Saint Peter port et nous allons à terre en chaloupe après une attente d'une dizaine de minutes dans un salon.
Les quais sont occupés par de nombreux stands à l'occasion d'une fête des animaux. Sur le parking un peu plus loin se tient le marché où se distingue le roi des fromages, commerçant venu d ' Agon Coutainville en Normandie avec son bel étalage.
Nous avons réservé un tour de l'île de trois heures en bus. Au cours du trajet l'excellent chauffeur nous initie aux grands et aux petits secrets des habitants. Devant le nombre de voitures de luxe, (Ferrari, Porsche, etc...) croisées dans l'île, on sent que beaucoup d'entre eux sont à l'aise. On croise aussi quelques spécimens spéciaux.
La campagne est charmante, avec ses maisons fleuries,
cette église au clocher rond (pour que le diable ne se cache pas dans les coins )
Nous marquons un arrêt à la petite chapelle, entièrement construite des mains du frère Déodat, religieux Français ayant émigré à la suite de la séparation de l'église et de l'état.
Les murs de cette chapelle minuscule sont presqu' entièrement recouverts de morceaux de porcelaine, don des habitants de l'île.
Le magasin de souvenirs proche expose une grande variété d'horloges et de bijoux en argent.
Nous nous arrêtons ensuite sur les falaises où subsistent de nombreux bunkers témoins de l'occupation Allemande.
Dernier arrêt près du fort Grey où le magasin Guernesey Pearl propose de nombreux bijoux en perles ainsi que des souvenirs variés.
Pour réembarquer nous trouvons une queue impressionnante de plus de trois cent mètres de long, ce qui fait que nous zappons la visite du château Cornet qu'on admire à l'autre bout du port.
Nous passons le temps dans la queue en en discutant avec nos voisins Américains qui essaient de comprendre les finesses du Brexit, qui leur sont tout aussi opaques qu'à nous.
Adieu Guernesey, belle visite malgré le temps incertain et grace au chauffeur de bus Andy, avec seulement le regret de n'avoir pas eu le temps de visiter la villa Hauteville, maison de Victor Hugo, récemment rénovée grace au mécénat de François Pinault.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Jour 2 COBH/CORK
Le Crown Princess accoste à COBH.
Cobh est une petite ville où il y a peu à faire sauf à voir le musée du Titanic . Sur le même sujet, nous avons visité l'année dernière celui de Halifax, où il devait arriver, où de nombreux objets récupérés sont exposés et où il y a également un très complet musée de l'immigration, et nous allons visiter après demain celui de Liverpool, d'où partit le Titanic, donc nous nous abstenons de recommencer sur ces thèmes peu optimistes.
Comme la plupart des passagers, nous choisissons d'aller à Cork par le train. La gare se trouve directement sur le quai
Le trajet pour CORK dure 25 minutes, le long du Lough Mahon, vaste bras de mer qui pénètre profondément à l'intérieur des terres.
A l'arrivée, le bus hop on qu'on voulait emprunter n'est pas là (on apprendra ensuite qu'il ne passe que toutes les 45 minutes, donc très peu pratique). Nous descendons donc à pied jusqu'au centre ville. Il n'y a pas grand chose à voir dans ces rues assez tristes à part quelques magasins sympathiques (en plus il fait mauvais, 13/14 °C, à la limite de la pluie, ce qui ne valorise pas la ville).
On nous a annoncé l'English market comme étant une visite incontournable. Nous sommes en fait déçus. C'est une halle commerciale très propre construite au XIX ème siècle mais sans grand caractère, avec de nombreux commerces de bouche, mais pas particulièrement animée, ni très spectaculaire.
De là on se rend à la cathédrale en longeant un canal avec de belles vues sur la cathédrale.
Celle ci, batie en pierre volcanique foncée est impressionnante de par sa taille.
L'ange doré qui coiffe la toiture est son élément le plus remarquable. Selon les croyances, la chute de celui ci annoncera la fin du monde.
Comme nous avons pas mal de marche pour revenir à la gare, nous zappons l'intérieur et nous repartons en train jusqu'au bateau.
C'est une journée sans grand point saillant. Ni Cobh, ni Cork ne sont inoubliables, surtout par un temps aussi gris qui ne met pas en valeur la ville. Nous attendons Dublin avec impatience.
Jour 3 DUBLIN
Le Crown Princess accoste en plein port industriel
Il semble interdit de sortir du port à pied.
Nous empruntons donc la navette payante (16 $ AR) de Princess, qui nous dépose en centre ville au Merrion square. Au passage sur les quais, des statues commémorent la grande famine.
De là, nous partons à pied vers le Trinity College et avons la chance de pouvoir accéder rapidement à l'exposition sur les Books of Kells (bibles de Kells). Quand nous en sortons, il y a une queue de 60 mètres.
Ces bibles sont des manuscrits datant des VIII / IX ème siècle et sont l'oeuvre de plusieurs moines celtiques. L'exposition détaille sous forme de fac similés et d'agrandissements l'extraordinaire travail d'enluminure effectué par ces moines.
Elle se poursuit par la visite de la long room, étonnante bibliothèque de 65 mètres de long sur plusieurs étages où sont classés plus de 200 000 livres.
Nous faisons ensuite un tour des cours du Trinity College avant de nous rendre au Dublin Castle, qui fut le siège du pouvoir Britannique en Irlande du XII ème siècle à 1922.
Les bâtiments actuels datent pour l'essentiel du XVII ème siècle. Les appartements se visitent. Les jardins et les cours sont en libre accès.
Nous poursuivons jusqu'à la cathédrale en admirant au passage l'impressionnante église Christ Church .
La visite de la cathédrale est facile grâce au guide gratuit disponible en Français à l'entrée.
Nous nous attardons sur le beau chœur dont les vitraux ponctuent de couleurs les murs en pierre très sombre,
sur l'aigle qui propage la parole de Dieu,
sur le retable en bois sculpté en l'honneur de la famille Boyle,
sur le tombeau de Jonathan Swift,
et sur la porte de la réconciliation, porte percée d'une ouverture à travers laquelle fut scellée par un bras tendu la paix entre deux familles nobles.
Fatigués, nous prenons le hop on qui passe devant l'immeuble Guiness où descendent plusieurs passagers pour y faire du shopping,
puis le long d'un des plus grands parcs d'Europe, avec l'obélisque à la mémoire de Wellington.
Le bus revient le long des quais de la Liftey
et nous descendons pour traverser et rejoindre le quartier de Temple Bar et son abondance de restaurants Irlandais traditionnels.
Après avoir déjeuné d'une patate farcie et d'un apple crumble , le tout suivi d'un Irish Coffee (c'est le lieu ou jamais!), nous allons à la National Gallery. dont les collections s'avèrent tellement intéressantes que nous rejoignons l'arrêt navette parmi les tous derniers passagers .
Le soir spectacle de musique et de danses Irlandaises au théatre. Les musiciens sont très bons, mais quelqu'un chez Princess a du édulcorer leur répertoire de toute allusion aux guerres contre les Britanniques, car on n'entendra aucun des chants de la résistance, qui constituent pourtant le cœur de la chanson traditionnelle Irlandaise. J'aurais bien aimé chanter avec eux "Come fuck the British Army", comme on le fait à l'Abbey Tavern
Excellente journée à DUBLIN qui mérite assurément un plus long séjour.
Le Crown Princess accoste à COBH.
Cobh est une petite ville où il y a peu à faire sauf à voir le musée du Titanic . Sur le même sujet, nous avons visité l'année dernière celui de Halifax, où il devait arriver, où de nombreux objets récupérés sont exposés et où il y a également un très complet musée de l'immigration, et nous allons visiter après demain celui de Liverpool, d'où partit le Titanic, donc nous nous abstenons de recommencer sur ces thèmes peu optimistes.
Comme la plupart des passagers, nous choisissons d'aller à Cork par le train. La gare se trouve directement sur le quai
Le trajet pour CORK dure 25 minutes, le long du Lough Mahon, vaste bras de mer qui pénètre profondément à l'intérieur des terres.
A l'arrivée, le bus hop on qu'on voulait emprunter n'est pas là (on apprendra ensuite qu'il ne passe que toutes les 45 minutes, donc très peu pratique). Nous descendons donc à pied jusqu'au centre ville. Il n'y a pas grand chose à voir dans ces rues assez tristes à part quelques magasins sympathiques (en plus il fait mauvais, 13/14 °C, à la limite de la pluie, ce qui ne valorise pas la ville).
On nous a annoncé l'English market comme étant une visite incontournable. Nous sommes en fait déçus. C'est une halle commerciale très propre construite au XIX ème siècle mais sans grand caractère, avec de nombreux commerces de bouche, mais pas particulièrement animée, ni très spectaculaire.
De là on se rend à la cathédrale en longeant un canal avec de belles vues sur la cathédrale.
Celle ci, batie en pierre volcanique foncée est impressionnante de par sa taille.
L'ange doré qui coiffe la toiture est son élément le plus remarquable. Selon les croyances, la chute de celui ci annoncera la fin du monde.
Comme nous avons pas mal de marche pour revenir à la gare, nous zappons l'intérieur et nous repartons en train jusqu'au bateau.
C'est une journée sans grand point saillant. Ni Cobh, ni Cork ne sont inoubliables, surtout par un temps aussi gris qui ne met pas en valeur la ville. Nous attendons Dublin avec impatience.
Jour 3 DUBLIN
Le Crown Princess accoste en plein port industriel
Il semble interdit de sortir du port à pied.
Nous empruntons donc la navette payante (16 $ AR) de Princess, qui nous dépose en centre ville au Merrion square. Au passage sur les quais, des statues commémorent la grande famine.
De là, nous partons à pied vers le Trinity College et avons la chance de pouvoir accéder rapidement à l'exposition sur les Books of Kells (bibles de Kells). Quand nous en sortons, il y a une queue de 60 mètres.
Ces bibles sont des manuscrits datant des VIII / IX ème siècle et sont l'oeuvre de plusieurs moines celtiques. L'exposition détaille sous forme de fac similés et d'agrandissements l'extraordinaire travail d'enluminure effectué par ces moines.
Elle se poursuit par la visite de la long room, étonnante bibliothèque de 65 mètres de long sur plusieurs étages où sont classés plus de 200 000 livres.
Nous faisons ensuite un tour des cours du Trinity College avant de nous rendre au Dublin Castle, qui fut le siège du pouvoir Britannique en Irlande du XII ème siècle à 1922.
Les bâtiments actuels datent pour l'essentiel du XVII ème siècle. Les appartements se visitent. Les jardins et les cours sont en libre accès.
Nous poursuivons jusqu'à la cathédrale en admirant au passage l'impressionnante église Christ Church .
La visite de la cathédrale est facile grâce au guide gratuit disponible en Français à l'entrée.
Nous nous attardons sur le beau chœur dont les vitraux ponctuent de couleurs les murs en pierre très sombre,
sur l'aigle qui propage la parole de Dieu,
sur le retable en bois sculpté en l'honneur de la famille Boyle,
sur le tombeau de Jonathan Swift,
et sur la porte de la réconciliation, porte percée d'une ouverture à travers laquelle fut scellée par un bras tendu la paix entre deux familles nobles.
Fatigués, nous prenons le hop on qui passe devant l'immeuble Guiness où descendent plusieurs passagers pour y faire du shopping,
puis le long d'un des plus grands parcs d'Europe, avec l'obélisque à la mémoire de Wellington.
Le bus revient le long des quais de la Liftey
et nous descendons pour traverser et rejoindre le quartier de Temple Bar et son abondance de restaurants Irlandais traditionnels.
Après avoir déjeuné d'une patate farcie et d'un apple crumble , le tout suivi d'un Irish Coffee (c'est le lieu ou jamais!), nous allons à la National Gallery. dont les collections s'avèrent tellement intéressantes que nous rejoignons l'arrêt navette parmi les tous derniers passagers .
Le soir spectacle de musique et de danses Irlandaises au théatre. Les musiciens sont très bons, mais quelqu'un chez Princess a du édulcorer leur répertoire de toute allusion aux guerres contre les Britanniques, car on n'entendra aucun des chants de la résistance, qui constituent pourtant le cœur de la chanson traditionnelle Irlandaise. J'aurais bien aimé chanter avec eux "Come fuck the British Army", comme on le fait à l'Abbey Tavern
Excellente journée à DUBLIN qui mérite assurément un plus long séjour.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Jour 4 LIVERPOOL
Le Crown remonte très lentement la Mersey en longeant une rangée d'éoliennes géantes, jusqu'au centre ville
où il s'amarre face aux trois Graces, nom quelque peu abusif pour désigner les trois immeubles massifs construits au début du XX ème siècle au centre du port et sont symboles de la puissance économique de Liverpool à cette époque.
Le plus ancien de ces trois immeubles, le Royal Liver building, date de 1911. Il est surmonté de deux statues représentant des livers, oiseaux mythiques, croisement de cormoran et d'aigle , qui sont l'emblème de la ville.
A l'arrière du Crown Princess le ferry bariolé qui effectue les traversées de la Mersey paraît bien petit.
Au débarquement , nous sommes accueillis par un orchestre qui joue des airs des Beatles.
Les Beatles ne vont pas nous lâcher de la journée, présents partout en ville, du Hard days night hotel jusqu'au musée de la musique. Un trajet spécial du hop on va dans les faubourgs pour y voir les maisons natales des uns et des autres. Notre admiration pour les Beatles n'allant pas jusque là, nous nous contenterons du centre ville, où il y a déjà beaucoup à visiter.
Munis d'une copie du guide du Routard Liverpool et d'un grand plan distribué à la sortie, nous suivons le bord de mer, très agréable malgré une température fraiche et un crachin passager.
On passe devant les statues grand format des Beatles où les touristes font la queue pour se faire prendre en photo,
devant celle d'un cheval de trait, ceux ci furent longtemps les manutentionnaires de ce port,
on continue à travers les anciens bassins à flot jusqu'à l'Albert dock, superbe ensemble de vieux docks en briques rouges.
On y visite le Merseyside Maritime Museum, où sont exposés de nombreuses maquettes de bateaux et détaillés les circonstances de nombreux naufrages, avec un étage consacré au Titanic, dont de nombreux membres d'équipage habitaient Liverpool.
Intéressante visite.
On rejoint ensuite le bateau pour repartir après déjeuner avec un hop on qui nous fait parcourir le centre ville et son mélange de vieux bâtiments et d'immeubles ultramodernes.
Les Beatles sont omniprésents
Cet étalage de valises rappelle que Liverpool fut un des grands ports d'émigration vers l'Amérique.
Nous nous arrêtons à la cathédrale catholique, espèce d'énorme tipi en béton très singulier construit dans les années 1960.
On accède à l'église elle même par un monumental escalier en béton.
L'intérieur est très vaste et, malgré certains commentaires, ne nous paraît pas propice à une grande spiritualité.
La crypte, construite en briques avant la deuxième guerre mondiale, est par contre intéressante.
D'une cathédrale à l'autre, nous poursuivons par la cathédrale Anglicane. C'est un énorme ensemble en pierre rouge de dimensions spectaculaires.
L'intérieur est immense. Il s'y déroule dans une partie une exposition sur la défense de la terre , avec un gros globe terrestre qui tourne au dessus des nombreux participants, dont beaucoup d'enfants couchés par terre pour observer la rotation de la terre.
Un peu plus loin dans la nef se trouve un café qui vend aussi des souvenirs.
A l'extrémité de la nef se trouve le lieu de culte proprement dit, dont le retable est magnifique.
C'est visiblement un lieu actif et chaleureux d'échange social et culturel , dont l'activité tranche avec la froideur de la cathédrale catholique.
Nous récupérons le hop on où, malgré la publicité qui l'annonce multilingue, nous n'avons eu droit qu'à des commentaires en Anglais, entrecoupés de blagues plus ou moins salaces.
Sur le chemin de retour au bateau, on admire au passage de beaux bassins à flot.
Ce fut une très bonne journée à Liverpool, malgré un temps et une lumière maussades peu propices à la photographie. Nous n'en attendions pas autant et avons été agréablement surpris par la variété de lieux intéressants.
Le Crown remonte très lentement la Mersey en longeant une rangée d'éoliennes géantes, jusqu'au centre ville
où il s'amarre face aux trois Graces, nom quelque peu abusif pour désigner les trois immeubles massifs construits au début du XX ème siècle au centre du port et sont symboles de la puissance économique de Liverpool à cette époque.
Le plus ancien de ces trois immeubles, le Royal Liver building, date de 1911. Il est surmonté de deux statues représentant des livers, oiseaux mythiques, croisement de cormoran et d'aigle , qui sont l'emblème de la ville.
A l'arrière du Crown Princess le ferry bariolé qui effectue les traversées de la Mersey paraît bien petit.
Au débarquement , nous sommes accueillis par un orchestre qui joue des airs des Beatles.
Les Beatles ne vont pas nous lâcher de la journée, présents partout en ville, du Hard days night hotel jusqu'au musée de la musique. Un trajet spécial du hop on va dans les faubourgs pour y voir les maisons natales des uns et des autres. Notre admiration pour les Beatles n'allant pas jusque là, nous nous contenterons du centre ville, où il y a déjà beaucoup à visiter.
Munis d'une copie du guide du Routard Liverpool et d'un grand plan distribué à la sortie, nous suivons le bord de mer, très agréable malgré une température fraiche et un crachin passager.
On passe devant les statues grand format des Beatles où les touristes font la queue pour se faire prendre en photo,
devant celle d'un cheval de trait, ceux ci furent longtemps les manutentionnaires de ce port,
on continue à travers les anciens bassins à flot jusqu'à l'Albert dock, superbe ensemble de vieux docks en briques rouges.
On y visite le Merseyside Maritime Museum, où sont exposés de nombreuses maquettes de bateaux et détaillés les circonstances de nombreux naufrages, avec un étage consacré au Titanic, dont de nombreux membres d'équipage habitaient Liverpool.
Intéressante visite.
On rejoint ensuite le bateau pour repartir après déjeuner avec un hop on qui nous fait parcourir le centre ville et son mélange de vieux bâtiments et d'immeubles ultramodernes.
Les Beatles sont omniprésents
Cet étalage de valises rappelle que Liverpool fut un des grands ports d'émigration vers l'Amérique.
Nous nous arrêtons à la cathédrale catholique, espèce d'énorme tipi en béton très singulier construit dans les années 1960.
On accède à l'église elle même par un monumental escalier en béton.
L'intérieur est très vaste et, malgré certains commentaires, ne nous paraît pas propice à une grande spiritualité.
La crypte, construite en briques avant la deuxième guerre mondiale, est par contre intéressante.
D'une cathédrale à l'autre, nous poursuivons par la cathédrale Anglicane. C'est un énorme ensemble en pierre rouge de dimensions spectaculaires.
L'intérieur est immense. Il s'y déroule dans une partie une exposition sur la défense de la terre , avec un gros globe terrestre qui tourne au dessus des nombreux participants, dont beaucoup d'enfants couchés par terre pour observer la rotation de la terre.
Un peu plus loin dans la nef se trouve un café qui vend aussi des souvenirs.
A l'extrémité de la nef se trouve le lieu de culte proprement dit, dont le retable est magnifique.
C'est visiblement un lieu actif et chaleureux d'échange social et culturel , dont l'activité tranche avec la froideur de la cathédrale catholique.
Nous récupérons le hop on où, malgré la publicité qui l'annonce multilingue, nous n'avons eu droit qu'à des commentaires en Anglais, entrecoupés de blagues plus ou moins salaces.
Sur le chemin de retour au bateau, on admire au passage de beaux bassins à flot.
Ce fut une très bonne journée à Liverpool, malgré un temps et une lumière maussades peu propices à la photographie. Nous n'en attendions pas autant et avons été agréablement surpris par la variété de lieux intéressants.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Jour 5 BELFAST
Il faut choisir entre visiter la ville ou partir plus loin voir la chaussée des géants. On choisit cette deuxième option, sans prendre une des excursions du bateau car nous craignons de ne pas pouvoir profiter de la chaussée des géants comme nous le souhaitons, étant donné le nombre de personnes peu valides qui fréquentent des excursions qu'ils sont incapables de suivre sans ralentir tout le monde.
Nous cassons donc notre tirelire et prenons à 9 h le premier taxi pour la chaussée des géants avec un programme de visite de quatre à cinq heures. Le taxi emprunte la route la plus directe et nous arrivons donc à la chaussée largement avant les bus et pouvons nous promener longuement et profiter de ce site magnifique en toute tranquillité.
Au retour vers le taxi, le site est maintenant envahi de nombreux visiteurs qui rivalisent dans la prise de selfies risqués au sommet des colonnes de basalte.
Nous nous rendons ensuite au château de Dunluce, dont les ruines dominent la mer du haut d' un promontoire impressionnant.
Le site est également superbe, avec de belles perspectives sur les falaises.
Le site et le château valent vraiment la visite. Il est près de midi quand nous en partons.
Nous revenons au bateau par la route cotière d'Antrim, avec là encore de belles perspectives, malgré le brouillard.
Nous passons au pont piéton suspendu de Carrick-a-Rede mais nous n'avons pas réservé (les accès sont contingentés) nous le zappons finalement pour nous contenter de le voir du point de vue panoramique proche.
Arrêt ensuite dans un petit port pittoresque qui a servi de décor à quelques scènes de Games Of Thrones (avec beaucoup d'ajouts d'images de synthèse!!),
puis à Tarr's Head, qui est le point de la côte le plus proche de l'Ecosse. Le chemin qui y mène est inaccessible aux bus, même de petite taille et constitue en lui même une attraction, à condition d'avoir un bon chauffeur.
Malheureusement, le brouillard est tombé et on n'a qu'une vue très partielle sur la mer.
Retour calme au bateau juste à temps pour prendre un déjeuner tardif avant la fermeture du buffet.
Fin d'après midi de récupération.
Excellente journée malgré le mauvais temps grace à un excellent chauffeur.
Jour 6 GREENOCK/GLASGOW
Comme nous n'avions rien trouvé de passionnant à faire à Glasgow, nous avons opté pour la solution de facilité en prenant une excursion du bateau : Glasgow highlights et Kelvingrove museum.
Le départ en excursion est remarquable d'organisation : les participants sont rangés dans le théatre par ordre de départ. Quand on appelle un numéro de bus, le passager au bout de la rangée se lève et sa rangée le suit pas à pas, puis la rangée suivante. Le public Américain est parfaitement discipliné, rien à voir avec les pagailles de Costa et de MSC.
Par contre, en arrivant dans le bus, on découvre dans le groupe huit personnes plus ou moins invalides qui vont pendant les visites prendre un temps fou pour descendre et remonter, retardant tout le groupe. Au final, sur une excursion de quatre heures, on perdra une heure d'attente. Une guide nous accompagne et commente le parcours au micro (en anglais évidemment) puis avec des audio guides.
Il fait un temps exécrable, on devine le paysage et il est totalement impossible de prendre des photos en dehors des deux arrêts, le premier au musée Kelvingrove, le second à la cathédrale.
Le musée Kelvingrove est un musée fourre tout, comme on le voit dès l'entrée où un authentique Spitfire survole un éléphant empaillé .
Le rez de chaussée est en grande partie occupé par une collection d'animaux empaillés qui ne sont pas de la première jeunesse et auraient besoin d'une bonne remise à niveau.
Dans les étages on trouve une belle salle consacrée aux peintres de l'école de Glasgow et une autre également intéressante consacrée à la peinture Française.
Un Christ de Salvador Dali occupe une petite salle à part,
ainsi qu'une maigre collection Egyptienne exposée sans aucun support explicatif sérieux.
Le reste est tellement hétéroclite et dispersé qu'on n'a pas le temps de voir plus. On aurait du zapper les animaux empaillés !!
Ensuite le bus fait quelques tours en ville, mais on ne voit pas grand chose étant donné la circulation et la pluie qui continue à tomber.
Pour finir, halte à la cathédrale Anglicane Saint Mungo.
C'est une belle cathédrale gothique des XIII ème/ XV ème siècles en pierre volcanique sombre avec une forte présence.
Elle est divisée en deux salles successives, la plus grande à l'entrée pour le petit peuple, puis une autre plus près de l'autel pour les notables.
Les vitraux ont été refaits au fil des ans au gré des donateurs dont le nom figure en bas du vitrail.
Originalité supplémentaire : il y a une église souterraine sous l'église principale à, laquelle on accède à partir du choeur par deux escaliers.
De retour au bus sous une pluie battante nous attendons 25 minutes la guide et les derniers passagers pour un retour sans intérêt au bateau.
Mauvaise journée de A à Z : mauvais temps, mauvaise guide, mauvais compagnons de visite.
On se remonte le moral en assistant à 16 h à un spectacle de musique et de chants Ecossais. Pas moins de 11 artistes se succèdent au piano, au violon et au bagpipe.
Représentation sans prétention et très tonique qui a un très gros succès. Pour finir, la salle entière chante en choeur Auld Lang Syne.
Il faut choisir entre visiter la ville ou partir plus loin voir la chaussée des géants. On choisit cette deuxième option, sans prendre une des excursions du bateau car nous craignons de ne pas pouvoir profiter de la chaussée des géants comme nous le souhaitons, étant donné le nombre de personnes peu valides qui fréquentent des excursions qu'ils sont incapables de suivre sans ralentir tout le monde.
Nous cassons donc notre tirelire et prenons à 9 h le premier taxi pour la chaussée des géants avec un programme de visite de quatre à cinq heures. Le taxi emprunte la route la plus directe et nous arrivons donc à la chaussée largement avant les bus et pouvons nous promener longuement et profiter de ce site magnifique en toute tranquillité.
Au retour vers le taxi, le site est maintenant envahi de nombreux visiteurs qui rivalisent dans la prise de selfies risqués au sommet des colonnes de basalte.
Nous nous rendons ensuite au château de Dunluce, dont les ruines dominent la mer du haut d' un promontoire impressionnant.
Le site est également superbe, avec de belles perspectives sur les falaises.
Le site et le château valent vraiment la visite. Il est près de midi quand nous en partons.
Nous revenons au bateau par la route cotière d'Antrim, avec là encore de belles perspectives, malgré le brouillard.
Nous passons au pont piéton suspendu de Carrick-a-Rede mais nous n'avons pas réservé (les accès sont contingentés) nous le zappons finalement pour nous contenter de le voir du point de vue panoramique proche.
Arrêt ensuite dans un petit port pittoresque qui a servi de décor à quelques scènes de Games Of Thrones (avec beaucoup d'ajouts d'images de synthèse!!),
puis à Tarr's Head, qui est le point de la côte le plus proche de l'Ecosse. Le chemin qui y mène est inaccessible aux bus, même de petite taille et constitue en lui même une attraction, à condition d'avoir un bon chauffeur.
Malheureusement, le brouillard est tombé et on n'a qu'une vue très partielle sur la mer.
Retour calme au bateau juste à temps pour prendre un déjeuner tardif avant la fermeture du buffet.
Fin d'après midi de récupération.
Excellente journée malgré le mauvais temps grace à un excellent chauffeur.
Jour 6 GREENOCK/GLASGOW
Comme nous n'avions rien trouvé de passionnant à faire à Glasgow, nous avons opté pour la solution de facilité en prenant une excursion du bateau : Glasgow highlights et Kelvingrove museum.
Le départ en excursion est remarquable d'organisation : les participants sont rangés dans le théatre par ordre de départ. Quand on appelle un numéro de bus, le passager au bout de la rangée se lève et sa rangée le suit pas à pas, puis la rangée suivante. Le public Américain est parfaitement discipliné, rien à voir avec les pagailles de Costa et de MSC.
Par contre, en arrivant dans le bus, on découvre dans le groupe huit personnes plus ou moins invalides qui vont pendant les visites prendre un temps fou pour descendre et remonter, retardant tout le groupe. Au final, sur une excursion de quatre heures, on perdra une heure d'attente. Une guide nous accompagne et commente le parcours au micro (en anglais évidemment) puis avec des audio guides.
Il fait un temps exécrable, on devine le paysage et il est totalement impossible de prendre des photos en dehors des deux arrêts, le premier au musée Kelvingrove, le second à la cathédrale.
Le musée Kelvingrove est un musée fourre tout, comme on le voit dès l'entrée où un authentique Spitfire survole un éléphant empaillé .
Le rez de chaussée est en grande partie occupé par une collection d'animaux empaillés qui ne sont pas de la première jeunesse et auraient besoin d'une bonne remise à niveau.
Dans les étages on trouve une belle salle consacrée aux peintres de l'école de Glasgow et une autre également intéressante consacrée à la peinture Française.
Un Christ de Salvador Dali occupe une petite salle à part,
ainsi qu'une maigre collection Egyptienne exposée sans aucun support explicatif sérieux.
Le reste est tellement hétéroclite et dispersé qu'on n'a pas le temps de voir plus. On aurait du zapper les animaux empaillés !!
Ensuite le bus fait quelques tours en ville, mais on ne voit pas grand chose étant donné la circulation et la pluie qui continue à tomber.
Pour finir, halte à la cathédrale Anglicane Saint Mungo.
C'est une belle cathédrale gothique des XIII ème/ XV ème siècles en pierre volcanique sombre avec une forte présence.
Elle est divisée en deux salles successives, la plus grande à l'entrée pour le petit peuple, puis une autre plus près de l'autel pour les notables.
Les vitraux ont été refaits au fil des ans au gré des donateurs dont le nom figure en bas du vitrail.
Originalité supplémentaire : il y a une église souterraine sous l'église principale à, laquelle on accède à partir du choeur par deux escaliers.
De retour au bus sous une pluie battante nous attendons 25 minutes la guide et les derniers passagers pour un retour sans intérêt au bateau.
Mauvaise journée de A à Z : mauvais temps, mauvaise guide, mauvais compagnons de visite.
On se remonte le moral en assistant à 16 h à un spectacle de musique et de chants Ecossais. Pas moins de 11 artistes se succèdent au piano, au violon et au bagpipe.
Représentation sans prétention et très tonique qui a un très gros succès. Pour finir, la salle entière chante en choeur Auld Lang Syne.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Bonjour,
Nous avons fait cette croisière il y a quelques années avec Princess et je garde un excellent souvenir des escales de Liverpool et Belfast. Belfast, où nous avions fait le même choix de prendre un taxi pour une journée très réussie.
Nous avons fait cette croisière il y a quelques années avec Princess et je garde un excellent souvenir des escales de Liverpool et Belfast. Belfast, où nous avions fait le même choix de prendre un taxi pour une journée très réussie.
4yne*- Messages : 566
Date d'inscription : 06/01/2022
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
@4yne,
Je m'étais servi de tes compte rendus pour préparer mes escales.
Je m'étais servi de tes compte rendus pour préparer mes escales.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Jour 8 INVERGORDON/INVERNESS
Après avoir longé tout un parc de plateformes pétrolières,
le bateau accoste à Invergordon petit village à 20 km d'Inverness, dont la grand rue regroupe toute l'activité : trois superettes, trois magasins de souvenirs et, malgré tout, un commerce indispensable: un bookmaker. Pas de quoi occuper une journée.
N'ayant pas envie de renouveler l'expérience des excursions bateau, nous prenons un taxi pour une visite de quatre heures. Il faut faire un choix entre les plus beaux chateaux à visiter à partir d'Invergordon. Notre préféré Eilean Donan est à plus d'une heure et demie de voiture. Nous choisissons donc Dunrobin, qui est plus près et nous ne regretterons pas notre choix, car ce château est superbement meublé et sa visite s'avère très intéressante.
Dès l'entrée, c'est un vestiaire un peu particulier qui nous accueille.
Les portraits des anciens propriétaires, qui sont souvent barbants, sont ici vivants et intéressants.
Les tapisseries sont belles et on craque sur deux vues de Venise par Canaletto qui ne dépareraient pas un grand musée.
et, évidemment, une belle vue perspective du chateau.
Les pièces d'habitation sont superbes, avec des meubles et une décoration de classe et en très bon état.
Les jardins à la Française, ouvrant sur la mer sont splendides.
Sur le chemin du château, nous n'avons pas pu profiter d'un grand point de vue panoramique, le brouillard ayant complètement envahi les collines.
Nous traversons toutefois des paysages superbes tout du long du parcours.
Nous effectuons un court arrêt aux chutes de Sin en espérant y voir remonter des saumons.
Pas de chance, les saumons ne sont pas au rendez vous. Par contre nous sommes piqués de tous cotés par de minuscules moustiques qui nous font écourter notre visite.
Sur le chemin du retour au bateau nous passons par la belle petite ville de Dornoch, mais le timing trop serré ne nous permet pas de nous y attarder.
Belle journée, mais nous aurions du prendre un programme de six heures, qui nous aurait permis de mieux profiter du pays.
Le soir, nouvelle soirée musique et danses Ecossaises, nettement moins bien que celles de Glasgow, mais on chante à nouveau Auld Lang Syne avec toute la salle.
Jour 8 EDIMBURGH
Le Crown Princess jette l'ancre au milieu du Forth, à proximité de trois ponts, dont un pont ferroviaire ancien qui est une œuvre d'art.
On débarque en chaloupe assez facilement. Les candidats à sortir par 11°C et fort vent ne sont pas très nombreux.
A la sortie nous empruntons un bus n°X99, bus spécialement mis en place par la ville pour les croisiéristes (un départ toutes les 30 minutes à l'aller comme au retour), qui nous dépose après 20 minutes de trajet au centre ville d'où nous gagnons le départ des hop on à 5 minutes à pied de là, sur le pont Waverley, au coeur de la ville.
Sur le trajet, nous admirons les petits jardins coquets qui compensent l'austérité des maisons. Evidemment, ici, les fleurs ne manquent pas d'eau
Il y a plusieurs compagnies qui proposent trois variantes de trajet, on choisit un itinéraire un peu au hasard, évitant les propositions qui prévoient la visite en bateau des trois ponts, car c'est là où nous sommes amarrés.
Notre premier arrêt nous mène au pied du Chateau d'Edinburg,
où nous montons par de belles rues pavées jusqu'aux tours bardées de canons jusqu'à la porte monumentale où se pressent de grands groupes de touristes.
Des murailles on a de belles vues sur la ville,
mais il souffle un vent très froid qui fait que nous évitons la queue pour aller voir les bijoux de la couronne
et écourtons la visite qui est très intéressante par ailleurs. Pour la même raison, nous zappons la cathédrale Saint Giles, ayant aussi un peu fait le plein de cathédrales gothiques à Glasgow, Dublin , Cork et Liverpool .
Nous reprenons le hop on à travers les grandes rues d'Edinburgh pour stopper au palais d'Holyrood, une des résidences de la reine d'Angleterre, qui y passe une semaine tous les ans.
C'est une visite assez décevante. En comparaison du château de Dunrobin visité hier, Holyrood paraît bien terne et poussiéreux. Les très nombreux portraits royaux ne sont pas passionnants à l'exception de ceux de la chambre de Mary et le mobilier est très conventionnel. L'ensemble paraît bien terne.
Dans la cour du palais subsistent les ruines spectaculaires d'une ancienne église ainsi que des jardins qui doivent être bien agréables quand il fait beau, mais que nous traversons à la va vite sous la pluie.
Fatigués par ce temps, nous terminons le tour du hop on sans descendre et regagnons le X99 qui nous ramène au port. Nous y faisons la queue sous la pluie avec des embarquements fort ralentis par des handicapés qui sont descendus à terre malgré les recommandations du commandant. Comme la mer s'est un peu levée, avec quelques vagues, le chargement des voiturettes électriques, puis des handicapés eux même s'avère acrobatique (et à mon avis risqué), mais finit par s'effectuer grace à une équipe de costauds. Quelques poids lourds américains (catégorie plus de 120 kg) ont aussi quelques difficultés à monter à bord.
C'est une escale qui nous laisse des regrets, car il y a beaucoup plus à faire à Edinburgh que ce que nous avons pu faire.
Après avoir longé tout un parc de plateformes pétrolières,
le bateau accoste à Invergordon petit village à 20 km d'Inverness, dont la grand rue regroupe toute l'activité : trois superettes, trois magasins de souvenirs et, malgré tout, un commerce indispensable: un bookmaker. Pas de quoi occuper une journée.
N'ayant pas envie de renouveler l'expérience des excursions bateau, nous prenons un taxi pour une visite de quatre heures. Il faut faire un choix entre les plus beaux chateaux à visiter à partir d'Invergordon. Notre préféré Eilean Donan est à plus d'une heure et demie de voiture. Nous choisissons donc Dunrobin, qui est plus près et nous ne regretterons pas notre choix, car ce château est superbement meublé et sa visite s'avère très intéressante.
Dès l'entrée, c'est un vestiaire un peu particulier qui nous accueille.
Les portraits des anciens propriétaires, qui sont souvent barbants, sont ici vivants et intéressants.
Les tapisseries sont belles et on craque sur deux vues de Venise par Canaletto qui ne dépareraient pas un grand musée.
et, évidemment, une belle vue perspective du chateau.
Les pièces d'habitation sont superbes, avec des meubles et une décoration de classe et en très bon état.
Les jardins à la Française, ouvrant sur la mer sont splendides.
Sur le chemin du château, nous n'avons pas pu profiter d'un grand point de vue panoramique, le brouillard ayant complètement envahi les collines.
Nous traversons toutefois des paysages superbes tout du long du parcours.
Nous effectuons un court arrêt aux chutes de Sin en espérant y voir remonter des saumons.
Pas de chance, les saumons ne sont pas au rendez vous. Par contre nous sommes piqués de tous cotés par de minuscules moustiques qui nous font écourter notre visite.
Sur le chemin du retour au bateau nous passons par la belle petite ville de Dornoch, mais le timing trop serré ne nous permet pas de nous y attarder.
Belle journée, mais nous aurions du prendre un programme de six heures, qui nous aurait permis de mieux profiter du pays.
Le soir, nouvelle soirée musique et danses Ecossaises, nettement moins bien que celles de Glasgow, mais on chante à nouveau Auld Lang Syne avec toute la salle.
Jour 8 EDIMBURGH
Le Crown Princess jette l'ancre au milieu du Forth, à proximité de trois ponts, dont un pont ferroviaire ancien qui est une œuvre d'art.
On débarque en chaloupe assez facilement. Les candidats à sortir par 11°C et fort vent ne sont pas très nombreux.
A la sortie nous empruntons un bus n°X99, bus spécialement mis en place par la ville pour les croisiéristes (un départ toutes les 30 minutes à l'aller comme au retour), qui nous dépose après 20 minutes de trajet au centre ville d'où nous gagnons le départ des hop on à 5 minutes à pied de là, sur le pont Waverley, au coeur de la ville.
Sur le trajet, nous admirons les petits jardins coquets qui compensent l'austérité des maisons. Evidemment, ici, les fleurs ne manquent pas d'eau
Il y a plusieurs compagnies qui proposent trois variantes de trajet, on choisit un itinéraire un peu au hasard, évitant les propositions qui prévoient la visite en bateau des trois ponts, car c'est là où nous sommes amarrés.
Notre premier arrêt nous mène au pied du Chateau d'Edinburg,
où nous montons par de belles rues pavées jusqu'aux tours bardées de canons jusqu'à la porte monumentale où se pressent de grands groupes de touristes.
Des murailles on a de belles vues sur la ville,
mais il souffle un vent très froid qui fait que nous évitons la queue pour aller voir les bijoux de la couronne
et écourtons la visite qui est très intéressante par ailleurs. Pour la même raison, nous zappons la cathédrale Saint Giles, ayant aussi un peu fait le plein de cathédrales gothiques à Glasgow, Dublin , Cork et Liverpool .
Nous reprenons le hop on à travers les grandes rues d'Edinburgh pour stopper au palais d'Holyrood, une des résidences de la reine d'Angleterre, qui y passe une semaine tous les ans.
C'est une visite assez décevante. En comparaison du château de Dunrobin visité hier, Holyrood paraît bien terne et poussiéreux. Les très nombreux portraits royaux ne sont pas passionnants à l'exception de ceux de la chambre de Mary et le mobilier est très conventionnel. L'ensemble paraît bien terne.
Dans la cour du palais subsistent les ruines spectaculaires d'une ancienne église ainsi que des jardins qui doivent être bien agréables quand il fait beau, mais que nous traversons à la va vite sous la pluie.
Fatigués par ce temps, nous terminons le tour du hop on sans descendre et regagnons le X99 qui nous ramène au port. Nous y faisons la queue sous la pluie avec des embarquements fort ralentis par des handicapés qui sont descendus à terre malgré les recommandations du commandant. Comme la mer s'est un peu levée, avec quelques vagues, le chargement des voiturettes électriques, puis des handicapés eux même s'avère acrobatique (et à mon avis risqué), mais finit par s'effectuer grace à une équipe de costauds. Quelques poids lourds américains (catégorie plus de 120 kg) ont aussi quelques difficultés à monter à bord.
C'est une escale qui nous laisse des regrets, car il y a beaucoup plus à faire à Edinburgh que ce que nous avons pu faire.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Jour 9 Le Havre, dernière escale
Nous passons le musoir d'entrée du port du havre avec quelque nostalgie, en souvenir des sorties dominicales que nous faisions avec notre Corsaire du temps lointain où nous habitions Lillebonne, à une quarantaine de km du Havre.
Malheureusement, j'ai un coup de barre, n'ayant pas fini de digérer ma chimio et nous restons tranquillement à bord, avant de regagner Southampton le lendemain, puis Londres, puis retour à la maison.
Il est l'heure de tirer les conclusions de ce voyage.
Beau grand tour !!
Concernant le bateau, le Crown Princess:
Il y a plus de quarante nationalités différentes à bord, avec un fort contingent de 1300 Américains, suivis par 450 Canadiens et presqu'autant de Britanniques.
Nous sommes seulement 32 Français.
Il y a très peu d'enfants et pratiquement pas d'adolescents.
Les prises électriques sont en 110 volts avec prises américaines, mais il y a une prise européenne en 220 volts derrière le lit. Il faut donc avoir une rallonge, plus une multiprise (celles ci sont tolérées pour des appareils de faible puissance). Il y a un sèche cheveux branché directement sur un circuit spécial..
Les points positifs :
Les points négatifs :
Au total un bilan très positif, avec des visites intéressantes, surtout Londres, Dublin et Liverpool et les avantages comme les inconvénients des croisières:
- zéro complication: on s'installe le premier jour et on garde le même environnement toute la semaine, sans avoir à plier et déplier les bagages, avec des prestations de qualité. Quand on est fatigué, comme c'était mon cas, c'est une sécurité.
- par contre, les visites dans les villes intéressantes sont trop courtes et celles dans les villes moins intéressantes trop longues . On n'a pas le temps d'approfondir et, de plus on doit souvent se contenter des visites les plus touristiques, même en préparant chaque escale.
Nous passons le musoir d'entrée du port du havre avec quelque nostalgie, en souvenir des sorties dominicales que nous faisions avec notre Corsaire du temps lointain où nous habitions Lillebonne, à une quarantaine de km du Havre.
Malheureusement, j'ai un coup de barre, n'ayant pas fini de digérer ma chimio et nous restons tranquillement à bord, avant de regagner Southampton le lendemain, puis Londres, puis retour à la maison.
Il est l'heure de tirer les conclusions de ce voyage.
Beau grand tour !!
Concernant le bateau, le Crown Princess:
Il y a plus de quarante nationalités différentes à bord, avec un fort contingent de 1300 Américains, suivis par 450 Canadiens et presqu'autant de Britanniques.
Nous sommes seulement 32 Français.
Il y a très peu d'enfants et pratiquement pas d'adolescents.
Les prises électriques sont en 110 volts avec prises américaines, mais il y a une prise européenne en 220 volts derrière le lit. Il faut donc avoir une rallonge, plus une multiprise (celles ci sont tolérées pour des appareils de faible puissance). Il y a un sèche cheveux branché directement sur un circuit spécial..
Les points positifs :
- Excellente nourriture, que ce soit au restaurant ou aux buffets, qui sont très variés, avec notamment un large choix de légumes frais et de fruits,
- pas de bagarre aux buffets : il y a quatre buffets au 15 ème, chacun avec sa quinzaine de vitrines proposant chacune 4 à 8 plats différents et comptant chacun une soixantaine de tables, soit autour de 1000 places en simultané, plus les tables autour des piscines.
- clientèle majoritairement américaine très policée : pas de bousculade dans les queues, grande courtoisie en général. (En fait, la plupart des Américains qui prennent la peine de traverser l'Atlantique pour leurs vacances sont d'un niveau culturel et social plutôt au dessus de la moyenne).
- service très rapide dans les bars et pour les boissons aux buffets,
- cabinier impeccable.
- Serviettes changées tous les jours.
- pas d'annonces dans les chambres, sauf problème de sécurité.
- Climatisation réglable dans les cabines et qui fonctionne effectivement correctement.
- Température modérée dans tous les espaces communs, pas besoin de mettre sa doudoune pour aller au théâtre.
- Quand on quitte la cabine, cela ne coupe pas l'électricité. On peut donc laisser des appareils en charge.
- musique à niveau correct partout, aucun haut parleur hurlant, même autour des piscines.
- bonnes présentation des escales la veille ou l'avant veille, où le présentateur ne se contente pas de vendre des excursions, mais donne aussi un arrière plan historique et culturel et même des renseignements précieux pour ceux qui visitent par eux même.
Les points négatifs :
- Nous avons eu du mauvais temps d'un bout à l'autre de la croisière, dont une journée exécrable à Glasgow et un vent froid à Edinburgh qui nous a gâché la moitié de notre visite.
- Le bateau est 100 % anglophone, juste quelques programme d'escale en français et, naturellement toutes les animations en anglais.
- le diner anytime fonctionne mal. Any time veut dire à n'importe quel moment. C'est un leurre, car on ne peut diner anytime qu'à partir de 19 h 15 et, à cette heure, il y a la queue et il faut attendre 20 h 15 pour diner sans attente,
- on dine en 45 à 90 minutes selon les circonstances. 45, c'est court, 90, c'est vraiment long.
- le tarif des vins est prohibitif : le verre de vin rouge correct, sans plus, revient à 11.52 $ (plus de 10 €)
- le pourcentage de service ajouté est de 18 %
- la présentation de Paris et de la France par le présentateur souffre de quelques approximations. Il cite comme exemple de la cuisine Française les moules au roquefort (??) et, plus grave, attribue la destruction du Havre à l'aviation Allemande, alors que ce sont les aviations US et la RAF qui ont bombardé la ville pour en chasser les troupes Allemandes encerclées. Il faut sans doute adapter un peu l'histoire pour que les méchants restent les méchants pour le public Américain.
- Il n'y a pas de salle de jeu pour jouer aux cartes. On peut jouer dans certains endroits, mais ils servent aussi de restaurant et on doit dégager à l'approche des repas, qui commencent très tôt (à partir de 17 h).
- Il n'y a pas de piscine couverte. Etant donné les conditions météorologiques les 4 jacuzzis extérieurs et les 3 piscines ont été peu fréquentés, de même que les salles à manger extérieures.
Au total un bilan très positif, avec des visites intéressantes, surtout Londres, Dublin et Liverpool et les avantages comme les inconvénients des croisières:
- zéro complication: on s'installe le premier jour et on garde le même environnement toute la semaine, sans avoir à plier et déplier les bagages, avec des prestations de qualité. Quand on est fatigué, comme c'était mon cas, c'est une sécurité.
- par contre, les visites dans les villes intéressantes sont trop courtes et celles dans les villes moins intéressantes trop longues . On n'a pas le temps d'approfondir et, de plus on doit souvent se contenter des visites les plus touristiques, même en préparant chaque escale.
Re: Londres et grand tour des Iles Britanniques
Bonjour Aggir,
On peut noter qu’à Venise il y avait déjà à l’époque, beaucoup, beaucoup, de monde !
Magnifique le château de Eilean Donan, et ses jardins.
J’ai le souvenir comme tu l’évoques des personnes à mobilité ralentie qui passent devant tout le monde systématiquement et enquiquinent tout le monde, chez Princess. Et ce qui nous avait amusé : les poids très, très, lourds qui ne circulent qu’en voiturette sur le bateau à grande vitesse dans les couloirs, quitte à renverser les piétons, et dont on retrouvait tous les soirs les voiturettes stationnées devant les restaurants de spécialités !
On peut noter qu’à Venise il y avait déjà à l’époque, beaucoup, beaucoup, de monde !
Magnifique le château de Eilean Donan, et ses jardins.
J’ai le souvenir comme tu l’évoques des personnes à mobilité ralentie qui passent devant tout le monde systématiquement et enquiquinent tout le monde, chez Princess. Et ce qui nous avait amusé : les poids très, très, lourds qui ne circulent qu’en voiturette sur le bateau à grande vitesse dans les couloirs, quitte à renverser les piétons, et dont on retrouvait tous les soirs les voiturettes stationnées devant les restaurants de spécialités !
4yne*- Messages : 566
Date d'inscription : 06/01/2022
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