Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
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Le Forum du Voyage - voyages et tourisme individuel :: Voyages en Amérique :: Voyager aux Etats-Unis
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Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Ce matin, beau lever de soleil sur le Mississippi, malgré la saleté dont sont recouvertes les fenêtres, qui n'ont pas du être lavées depuis bien longtemps (pour un 4* , c'est un peu juste, mais nous verrons pire plus tard dans d'autres hotels) .
Nous partons pour être à l'ouverture du NOMA (New Orleans Museum of Art). Il est desservi directement par le tramway jaune et rouge qui passe à quelques dizaines de mètres de notre hôtel. C'est un des deux terminus Nord, l'autre étant celui des anciens cimetières.
Le tram nous dépose à l'entrée du City Park, grand parc d'une superficie de 5400 hectares créé il y a près de 170 ans.
Une large allée mène au musée, batiment imposant d'une architecture très classique.
Sous les arbres, chacun vaque à ses activités, Tai Chi ici, nourriture des volatiles là.
Intérieurement, le musée est organisé en pièces de taille moyenne communiquant les unes avec les autres, sans sens de visite impératif. On passe donc d'un thème à l'autre, tous traités de façon dynamique.
On commence par une exposition de tableaux classiques parmi lesquels « La mort s'invite à table », de Giovanni Martinelli, peintre du XVIIème siècle de l'école du Caravage .
Ensuite, une salle présente toute une collection de photos réalisées par des photographes noirs auprès de leurs congénères. Très intéressante.
On passe ensuite à une exposition d'oeuvres de Louise Bourgeois, sculptrice, dessinatrice, graveuse et plasticienne connue particulièrement pour son araignée géante, baptisée Maman, qui a été exposée dans de nombreuses villes (dont Paris) et représentée ici par une oeuvre sculptée plus modeste et plusieurs tableaux intéressants.
Grand contraste avec la salle suivante qui expose deux grands portraits en pied de Louis XVI et de Marie Antoinette . Comme dans certains tableaux exposés à Versailles, on lit sur leurs visages la dégénérescence et, dans leur accoutrement les raisons qui ont mené à la révolution.
Plus loin, on trouve un des tableaux du début de Braque, Paysage à l'Estaque (il serait effondré s'il voyait à quoi cela ressemble maintenant), un Magritte et Une des statues en bronze superbes du sculpteur Italien Boccioni, l'homme en mouvement, dont il existe plusieurs variantes dans les plus grands musées du monde.
Nous zappons une grande salle consacrée aux arts liturgiques pour admirer la collection d'objets primitifs d'une grand beauté.
Pour finir, nous déjeunons à la cafeteria du musée, grande salle claire donnant sur le parc. La cuisine y est très simple, mais d'une bonne qualité. Elle est tenue par Ralph Brennan, qui a plusieurs autres établissements sur New Orleans et a l'air de bien maitriser son métier.
L'après midi, nous faisons un grand tour du parc où ont été aménagés plusieurs itinéraires avec des statues modernes remarquablement mises en valeur sous les énormes chênes et leurs pendeloques de mousses Espagnoles. Celles ci apprécient les chênes qui leur apporterait des éléments minéraux propices à leur croissance.
Très bonne journée sur ce très beau site.
Nous partons pour être à l'ouverture du NOMA (New Orleans Museum of Art). Il est desservi directement par le tramway jaune et rouge qui passe à quelques dizaines de mètres de notre hôtel. C'est un des deux terminus Nord, l'autre étant celui des anciens cimetières.
Le tram nous dépose à l'entrée du City Park, grand parc d'une superficie de 5400 hectares créé il y a près de 170 ans.
Une large allée mène au musée, batiment imposant d'une architecture très classique.
Sous les arbres, chacun vaque à ses activités, Tai Chi ici, nourriture des volatiles là.
Intérieurement, le musée est organisé en pièces de taille moyenne communiquant les unes avec les autres, sans sens de visite impératif. On passe donc d'un thème à l'autre, tous traités de façon dynamique.
On commence par une exposition de tableaux classiques parmi lesquels « La mort s'invite à table », de Giovanni Martinelli, peintre du XVIIème siècle de l'école du Caravage .
Ensuite, une salle présente toute une collection de photos réalisées par des photographes noirs auprès de leurs congénères. Très intéressante.
On passe ensuite à une exposition d'oeuvres de Louise Bourgeois, sculptrice, dessinatrice, graveuse et plasticienne connue particulièrement pour son araignée géante, baptisée Maman, qui a été exposée dans de nombreuses villes (dont Paris) et représentée ici par une oeuvre sculptée plus modeste et plusieurs tableaux intéressants.
Grand contraste avec la salle suivante qui expose deux grands portraits en pied de Louis XVI et de Marie Antoinette . Comme dans certains tableaux exposés à Versailles, on lit sur leurs visages la dégénérescence et, dans leur accoutrement les raisons qui ont mené à la révolution.
Plus loin, on trouve un des tableaux du début de Braque, Paysage à l'Estaque (il serait effondré s'il voyait à quoi cela ressemble maintenant), un Magritte et Une des statues en bronze superbes du sculpteur Italien Boccioni, l'homme en mouvement, dont il existe plusieurs variantes dans les plus grands musées du monde.
Nous zappons une grande salle consacrée aux arts liturgiques pour admirer la collection d'objets primitifs d'une grand beauté.
Pour finir, nous déjeunons à la cafeteria du musée, grande salle claire donnant sur le parc. La cuisine y est très simple, mais d'une bonne qualité. Elle est tenue par Ralph Brennan, qui a plusieurs autres établissements sur New Orleans et a l'air de bien maitriser son métier.
L'après midi, nous faisons un grand tour du parc où ont été aménagés plusieurs itinéraires avec des statues modernes remarquablement mises en valeur sous les énormes chênes et leurs pendeloques de mousses Espagnoles. Celles ci apprécient les chênes qui leur apporterait des éléments minéraux propices à leur croissance.
Très bonne journée sur ce très beau site.
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Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Ce matin, nous empruntons le tramway nommé Désir (la ligne Saint Charles aux voitures vertes) pour nous rendre dans le Garden District. Guide du Routard en main pour ce tour, nous allons de rue en rue.
Les arbres sont magnifiques, bien qu'ils aient subi de gros dégats lors de Katrina et, plus récemment d'Ida, qui a plongé la ville dans le noir pendant plusieurs heures fin aout 2021.
En chemin, nous croisons des groupes qui font la même visite que nous sous la conduite de guides.
Dans la plupart des maisons, on voit des décorations d'Halloween, parfois très importantes. Il serait visiblement mal vu de ne pas faire comme les voisins.
Ce long parcours sur des trottoirs tout terrain nous a quelque peu fatigués et nous faisons une longue pause déjeuner avant de refaire un tour du Vieux Carré, où il se passe toujours quelque chose.
A tout à l'heure pour la journée suivante.
Les arbres sont magnifiques, bien qu'ils aient subi de gros dégats lors de Katrina et, plus récemment d'Ida, qui a plongé la ville dans le noir pendant plusieurs heures fin aout 2021.
En chemin, nous croisons des groupes qui font la même visite que nous sous la conduite de guides.
Dans la plupart des maisons, on voit des décorations d'Halloween, parfois très importantes. Il serait visiblement mal vu de ne pas faire comme les voisins.
Ce long parcours sur des trottoirs tout terrain nous a quelque peu fatigués et nous faisons une longue pause déjeuner avant de refaire un tour du Vieux Carré, où il se passe toujours quelque chose.
A tout à l'heure pour la journée suivante.
Deborah apprécie ce message
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Nouveau jour, nouveau programme : aujourd'hui, nous quittons Nouvelle Orleans pour la Louisiane profonde.
En allant récupérer une voiture chez Avis, je vois un chariot de sdf placé sous la surveillance d'une statue de Bolivar, héros de l'indépendance de l'Amérique du Sud, tout un raccourci symbolique de cette ville.
En route pour Thibodaux, au cœur du pays Cajun. La conduite est facile, tout le monde roule à peu près à la même vitesse, 5 à 10 mph au dessus de la limite et la voiture à boite automatique a à peu près la même taille que la mienne. Je m'y sens tout de suite bien. Personne ne conduit brutalement, pas de queue de poisson, changements de file peu fréquents, pas de klaxon (en18 jours nous n'aurons entendu que 2 ou 3 coups de klaxon !! Nous sommes loin de Marseille!!). Par contre, les revêtements sont assez inégaux, notamment sur les sections en revêtement béton, où les joints entre plaques font chahuter les voitures et la taille des semi remorques géants vous fait un peu frémir quand ils vous doublent à 110 km/h.
Nous faisons un détour pour visiter, au sud de Thibodaux, Southbone plantation et son musée Terrebone Museum.
Malheureusement les batiments ont souffert de la tempête IDA et sont encore en travaux.
Nous ne pouvons que faire un tour des extérieurs.
Nous pouvons admirer le travail des couvreurs, dont les conditions d'intervention vaudraient en France la prison à leur employeur.
Un peu partout sur la route, nous voyons des maisons et des entrepots qui ont été endommagés par IDA et ne sont pas encore réparés : toitures couvertes de baches, ou carrément éventrées, maisons entières abattues comme un château de cartes et laissées telles quelles sur place, arbres cassés, etc...
Arrivée à Thibodaux au Carmel Inn. Accueil gentil. Chambre assez grande un peu défraîchie, avec un problème : il n'y a que des rideaux occultants et, comme nous sommes au rez de chaussée tout près de la réception, l'intérieur de notre chambre est visible à tous les gens qui vont ou viennent de la réception. Nous devons donc rester à la lumière artificielle.
Après s'être installés rapidement, nous nous rendons au Wetlands Cultural Center, qui se trouve à quelques centaines de mètres de l'hotel.
Nous y visitons une petite exposition sympathique retraçant l'histoire des Acadiens, leur lutte pour s'adapter à ces nouvelles conditions et leur mode de vie en Louisiane.
A 17 h, c'est l'heure de la rencontre hebdomadaire entre francophones. Les francophones de passage y sont vivement appréciés, car ils permettent aux anciens présents de revenir sur leur passé devant un nouveau public. Nous sommes quatre Français (deux sœurs en vacances et nous) au milieu d'une dizaine de locaux d'origines diverses, 3 ou 4 authentiques Cajuns, des parents plus ou moins lointains , une prof de Français qui a réquisitionné un élève. Une dame de 81 ans raconte comment on lui tapait avec une règle sur les doigts quand elle parlait Français à l'école (une loi de 1921 avait interdit l'usage d'une langue autre que l'Anglais, cette loi ne sera mise de coté qu'en 1960 et définitivement abolie qu'en 1974 où la nouvelle constitution reconnaît le droit de préserver ses origines culturelles et linguistiques, trop tard pour effacer 50 ans d'interdiction). Camille nous raconte une histoire en Acadien et nous chante la vie en rose. C'est émouvant et un peu triste.
Heureusement cette réunion est suivie par le concert donné tous les jours sur les berges du bayou Lafourche. Pas de chance, le temps est incertain, aujourd'hui ce sera dans une des salles du centre.
Une heure de musique Cajun, avec Blake Miller à l'accordéon diatonique et au violon, accompagné d'Amelia Biere à la guitare.
Les chansons traditionnelles sont entrecoupées de discussions musicologiques sur les caractéristiques rythmiques de la musique Cajun, ses différences avec les autres rythmes américains et son histoire. Passionnant.
Au sortir de ce petit concert, nous essayons de diner dans un des restaurants conseillés par le Routard à proximité. L'un est fermé, l'autre affiche des plats à 29/35 $ , plus 4 $ d'accompagnement, plus probablement 7 à 10 % de taxes plus 18 % de service, très au dessus des 10/25$ annoncés par le guide du Routard. Nous reculons devant l'ardoise et reprenons la voiture à notre hotel pour trouver Rotolo's , une pizzeria à un km de là qui finalement nous convient très bien. Comme la plupart du temps aux Etats Unis les portions sont faites pour qu'on en emmène la moitié, ce qui en l'occurrence ne peut nous intéresser.
Demain, balade dans les bayous.
En allant récupérer une voiture chez Avis, je vois un chariot de sdf placé sous la surveillance d'une statue de Bolivar, héros de l'indépendance de l'Amérique du Sud, tout un raccourci symbolique de cette ville.
En route pour Thibodaux, au cœur du pays Cajun. La conduite est facile, tout le monde roule à peu près à la même vitesse, 5 à 10 mph au dessus de la limite et la voiture à boite automatique a à peu près la même taille que la mienne. Je m'y sens tout de suite bien. Personne ne conduit brutalement, pas de queue de poisson, changements de file peu fréquents, pas de klaxon (en18 jours nous n'aurons entendu que 2 ou 3 coups de klaxon !! Nous sommes loin de Marseille!!). Par contre, les revêtements sont assez inégaux, notamment sur les sections en revêtement béton, où les joints entre plaques font chahuter les voitures et la taille des semi remorques géants vous fait un peu frémir quand ils vous doublent à 110 km/h.
Nous faisons un détour pour visiter, au sud de Thibodaux, Southbone plantation et son musée Terrebone Museum.
Malheureusement les batiments ont souffert de la tempête IDA et sont encore en travaux.
Nous ne pouvons que faire un tour des extérieurs.
Nous pouvons admirer le travail des couvreurs, dont les conditions d'intervention vaudraient en France la prison à leur employeur.
Un peu partout sur la route, nous voyons des maisons et des entrepots qui ont été endommagés par IDA et ne sont pas encore réparés : toitures couvertes de baches, ou carrément éventrées, maisons entières abattues comme un château de cartes et laissées telles quelles sur place, arbres cassés, etc...
Arrivée à Thibodaux au Carmel Inn. Accueil gentil. Chambre assez grande un peu défraîchie, avec un problème : il n'y a que des rideaux occultants et, comme nous sommes au rez de chaussée tout près de la réception, l'intérieur de notre chambre est visible à tous les gens qui vont ou viennent de la réception. Nous devons donc rester à la lumière artificielle.
Après s'être installés rapidement, nous nous rendons au Wetlands Cultural Center, qui se trouve à quelques centaines de mètres de l'hotel.
Nous y visitons une petite exposition sympathique retraçant l'histoire des Acadiens, leur lutte pour s'adapter à ces nouvelles conditions et leur mode de vie en Louisiane.
A 17 h, c'est l'heure de la rencontre hebdomadaire entre francophones. Les francophones de passage y sont vivement appréciés, car ils permettent aux anciens présents de revenir sur leur passé devant un nouveau public. Nous sommes quatre Français (deux sœurs en vacances et nous) au milieu d'une dizaine de locaux d'origines diverses, 3 ou 4 authentiques Cajuns, des parents plus ou moins lointains , une prof de Français qui a réquisitionné un élève. Une dame de 81 ans raconte comment on lui tapait avec une règle sur les doigts quand elle parlait Français à l'école (une loi de 1921 avait interdit l'usage d'une langue autre que l'Anglais, cette loi ne sera mise de coté qu'en 1960 et définitivement abolie qu'en 1974 où la nouvelle constitution reconnaît le droit de préserver ses origines culturelles et linguistiques, trop tard pour effacer 50 ans d'interdiction). Camille nous raconte une histoire en Acadien et nous chante la vie en rose. C'est émouvant et un peu triste.
Heureusement cette réunion est suivie par le concert donné tous les jours sur les berges du bayou Lafourche. Pas de chance, le temps est incertain, aujourd'hui ce sera dans une des salles du centre.
Une heure de musique Cajun, avec Blake Miller à l'accordéon diatonique et au violon, accompagné d'Amelia Biere à la guitare.
Les chansons traditionnelles sont entrecoupées de discussions musicologiques sur les caractéristiques rythmiques de la musique Cajun, ses différences avec les autres rythmes américains et son histoire. Passionnant.
Au sortir de ce petit concert, nous essayons de diner dans un des restaurants conseillés par le Routard à proximité. L'un est fermé, l'autre affiche des plats à 29/35 $ , plus 4 $ d'accompagnement, plus probablement 7 à 10 % de taxes plus 18 % de service, très au dessus des 10/25$ annoncés par le guide du Routard. Nous reculons devant l'ardoise et reprenons la voiture à notre hotel pour trouver Rotolo's , une pizzeria à un km de là qui finalement nous convient très bien. Comme la plupart du temps aux Etats Unis les portions sont faites pour qu'on en emmène la moitié, ce qui en l'occurrence ne peut nous intéresser.
Demain, balade dans les bayous.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Bonjour!
Pour te confirmer que je suis toujours : nous avons eu les mêmes ( bonnes ) impressions que toi au sujet du New Orleans Museum of Art et du Gardens District, auquel nous avons accédé en tram comme vous !
Par contre, Bourbon St., Toulouse et le quartier français m'avaient semblé, il y a 9 ans, en avril, plus tranquilles ... : question de saison ?
Les musiciens étaient plaisants à regarder et ... écouter !
Chouette rencontre que celles des Acadiens à Thibodaux : nous n'avions que 2 ou 3 jours en dehors de la ville : bayous et plantations ...
Pour te confirmer que je suis toujours : nous avons eu les mêmes ( bonnes ) impressions que toi au sujet du New Orleans Museum of Art et du Gardens District, auquel nous avons accédé en tram comme vous !
Par contre, Bourbon St., Toulouse et le quartier français m'avaient semblé, il y a 9 ans, en avril, plus tranquilles ... : question de saison ?
Les musiciens étaient plaisants à regarder et ... écouter !
Chouette rencontre que celles des Acadiens à Thibodaux : nous n'avions que 2 ou 3 jours en dehors de la ville : bayous et plantations ...
Brigitte42- modérateur
- Messages : 1200
Date d'inscription : 15/12/2021
Deborah apprécie ce message
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@Brigitte42
Nous étions à Nouvelle Orleans en fin de semaine et il y avait un match majeur pour l'équipe de football Américain locale, d'où peut être une affluence au dessus de la normale.
Concernant Bourbon street, mon premier contact remonte à une époque où la loi locale interdisait les strip teases en lieu clos. les portes des strips étaient donc ouvertes et des files de touristes défilaient dans la rue en matant à chaque entrée. Il y avait un établissement qui se vantait d'avoir la plus lourde strip teaseuse du monde (125 kg, de quoi faire réver ).
Nous étions à Nouvelle Orleans en fin de semaine et il y avait un match majeur pour l'équipe de football Américain locale, d'où peut être une affluence au dessus de la normale.
Concernant Bourbon street, mon premier contact remonte à une époque où la loi locale interdisait les strip teases en lieu clos. les portes des strips étaient donc ouvertes et des files de touristes défilaient dans la rue en matant à chaque entrée. Il y avait un établissement qui se vantait d'avoir la plus lourde strip teaseuse du monde (125 kg, de quoi faire réver ).
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Hors lieux clos, j'imagine!
Vous citez parfois le Guide du Routard: Ils ne conseillent plus, ou vous avez fait un autre choix, la visite en langue française du Quartier Français par l'association "Le monde créole"?
Je ne suis pas un fan des visites guidées, mais celle-ci avait été particulièrement intéressante.
Vous citez parfois le Guide du Routard: Ils ne conseillent plus, ou vous avez fait un autre choix, la visite en langue française du Quartier Français par l'association "Le monde créole"?
Je ne suis pas un fan des visites guidées, mais celle-ci avait été particulièrement intéressante.
bobmoranphilly- Messages : 97
Date d'inscription : 16/02/2022
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@bobmoranphilly,
je crois qu'Aggir a bien dit : EN lieu clos !
J'avais aussi fait la visite avec une guide du Monde Créole, très intéressante : la visite, qui comprenait le cimetière, avait duré 2 heures de plus que prévu !
Bonne journée .
je crois qu'Aggir a bien dit : EN lieu clos !
J'avais aussi fait la visite avec une guide du Monde Créole, très intéressante : la visite, qui comprenait le cimetière, avait duré 2 heures de plus que prévu !
Bonne journée .
Brigitte42- modérateur
- Messages : 1200
Date d'inscription : 15/12/2021
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Le Routard conseille toujours les visites du Monde Créole. Nous avions fait le choix de visiter par nous même.
@bobmoranphilly : dans la logique conservatrice de l'époque il s'agissait bien d'éviter ce qui peut se passer quand une dame se déshabille dans une pièce fermée
@bobmoranphilly : dans la logique conservatrice de l'époque il s'agissait bien d'éviter ce qui peut se passer quand une dame se déshabille dans une pièce fermée
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Aujourd’hui, c'est bayou.
Nous avons rendez vous à Bob's bayou avec Captain Billy Gaston qui pilote un grand bateau plat pouvant accueillir une vingtaine de personnes pour la visite des bayous menant au lac Cocodrie. Ses commentaires sont faits en Français, ce qui permet de bien saisir toutes les informations qu'il donne sur les nombreux oiseaux qui peuplent le territoire parcouru et les nombreuses anecdotes dont il parsème son trajet.
Nous passons devant de nombreux hérons, qui ne se dérangent pas à notre passage.
Nous assistons à une séance de pêche spectaculaire par deux aigles . Difficile à capter en photo tellement ils sont rapides.
J'arrive quand même à en capter quelques passages et à les saisir au haut des arbres d'où ils guettent les opportunités.
Soudain, le calme dans lequel nous naviguons est troublé par l'approche d'un airboat, qui fait un bruit terrible.
Ces engins sont indispensables pour se déplacer dans les bayous, quand on y vit ou qu'on y travaille, mais s'en servir pour faire du tourisme est un non sens. Ils font fuir tous les animaux bien avant de s'en approcher.
On admire les grandes écharpes de mousse Espagnole, plante sans racines de la famille des tillandsias (on en trouve dans certaines jardineries en France, où on les appelle aussi filles de l'air) que nous avons déjà rencontré dans le City park de Nouvelle Orleans.
Cette mousse a beaucoup servi aux Cajuns, car elle servait à faire des matelas, des rembourrages de sièges, etc..
Au passage, on jette un coup d'oeil à d'autres canaux interdits à la navigation.
Malheureusement, le spectacle au prochain virage nous rappelle une des réalités de la Louisiane, la présence d'une importante activité pétrolière, exploitation et raffinage. Ici c'est une raffinerie Shell.
Le Captain est impatient de nous faire son numéro préféré : donner à manger aux alligators, mais il fait un peu froid ce matin et ces animaux à sang froid adaptent leur métabolisme en diminuant leur fréquence cardiaque et en cessant tout mouvement. Le Captain s’époumone à appeler ses abonnés par leur petit nom sans résultat.
Ce n'est qu'au retour, quand la température a réaugmenté que les alligators viennent faire leur numéro.
On a alors droit au spectacle pour touristes:
Les alligators réapparaissent aussi sur les troncs d'arbres abattus pour y prendre le soleil.
Belle sortie dans le bayou, avec beaucoup d'oiseaux et une très belle nature.
Nous déjeunons au passage dans un Golden Corral, chaine de restaurants que nous découvrons là par hasard. ce sont des selfs à prix fixe où le choix est assez large et où les prix sont extrêmement différents de ceux rencontrés jusque là : 11 $ plus taxes = 12, 8 $ par personne (avec une remise incluse pour les plus de 70 ans!!). C'est le rapport qualité/prix le meilleur que nous ayons trouvé pendant notre séjour, et de loin. D'où la queue qui s'est fortement allongée le temps que nous déjeunions.
L'après midi, nous nous rendons à Chackbay, agglomération au nord de Thibodaux pour essayer d'y retrouver la vielle église abandonnée dont nous avons vu des photos au Centre Culturel Acadien la veille,
Chackbay s'étend sur des kilomètres dans tous les sens. Il n'y a pas de centre ville et pas un seul piéton pour nous renseigner.
L'urbanisme de Chackbay est représentatif de tout ce qu'on voit depuis que nous avons quitté Nouvelle Orleans : de grandes étendues de pelouse avec là un mobil home sur parpaings, plus loin une maison en briques de 15 pièces, au fond loin de la route une maison en bois, etc... Tantôt les façades sont parallèles à la route, tantôt perpendiculaires. Les chemins d'accès sont goudronnés, bétonnés, en gravier, en terre battue, etc.. Les toitures sont en shingles, en tuiles, en tôle, etc...Le tout laisse un sentiment de désordre et finit par être assez vilain.
Nous avons beau tourner et retourner, nous ne trouvons pas cette église qui a du finir par être démolie et retournons nous reposer un peu à l'hotel avant d'aller diner tôt dans le deuxième restaurant conseillé par le Routard, qui est ouvert aujourd'hui, mais il est déja plein à 18h45. On échoue donc au suivant dans la rue, le Spahr's Sea Food où on mange des pates aux crevettes correctes accompagnées de deux verres de Chardonnay, le tout pour 54 $.
Demain départ pour Lafayette.
Nous avons rendez vous à Bob's bayou avec Captain Billy Gaston qui pilote un grand bateau plat pouvant accueillir une vingtaine de personnes pour la visite des bayous menant au lac Cocodrie. Ses commentaires sont faits en Français, ce qui permet de bien saisir toutes les informations qu'il donne sur les nombreux oiseaux qui peuplent le territoire parcouru et les nombreuses anecdotes dont il parsème son trajet.
Nous passons devant de nombreux hérons, qui ne se dérangent pas à notre passage.
Nous assistons à une séance de pêche spectaculaire par deux aigles . Difficile à capter en photo tellement ils sont rapides.
J'arrive quand même à en capter quelques passages et à les saisir au haut des arbres d'où ils guettent les opportunités.
Soudain, le calme dans lequel nous naviguons est troublé par l'approche d'un airboat, qui fait un bruit terrible.
Ces engins sont indispensables pour se déplacer dans les bayous, quand on y vit ou qu'on y travaille, mais s'en servir pour faire du tourisme est un non sens. Ils font fuir tous les animaux bien avant de s'en approcher.
On admire les grandes écharpes de mousse Espagnole, plante sans racines de la famille des tillandsias (on en trouve dans certaines jardineries en France, où on les appelle aussi filles de l'air) que nous avons déjà rencontré dans le City park de Nouvelle Orleans.
Cette mousse a beaucoup servi aux Cajuns, car elle servait à faire des matelas, des rembourrages de sièges, etc..
Au passage, on jette un coup d'oeil à d'autres canaux interdits à la navigation.
Malheureusement, le spectacle au prochain virage nous rappelle une des réalités de la Louisiane, la présence d'une importante activité pétrolière, exploitation et raffinage. Ici c'est une raffinerie Shell.
Le Captain est impatient de nous faire son numéro préféré : donner à manger aux alligators, mais il fait un peu froid ce matin et ces animaux à sang froid adaptent leur métabolisme en diminuant leur fréquence cardiaque et en cessant tout mouvement. Le Captain s’époumone à appeler ses abonnés par leur petit nom sans résultat.
Ce n'est qu'au retour, quand la température a réaugmenté que les alligators viennent faire leur numéro.
On a alors droit au spectacle pour touristes:
Les alligators réapparaissent aussi sur les troncs d'arbres abattus pour y prendre le soleil.
Belle sortie dans le bayou, avec beaucoup d'oiseaux et une très belle nature.
Nous déjeunons au passage dans un Golden Corral, chaine de restaurants que nous découvrons là par hasard. ce sont des selfs à prix fixe où le choix est assez large et où les prix sont extrêmement différents de ceux rencontrés jusque là : 11 $ plus taxes = 12, 8 $ par personne (avec une remise incluse pour les plus de 70 ans!!). C'est le rapport qualité/prix le meilleur que nous ayons trouvé pendant notre séjour, et de loin. D'où la queue qui s'est fortement allongée le temps que nous déjeunions.
L'après midi, nous nous rendons à Chackbay, agglomération au nord de Thibodaux pour essayer d'y retrouver la vielle église abandonnée dont nous avons vu des photos au Centre Culturel Acadien la veille,
Chackbay s'étend sur des kilomètres dans tous les sens. Il n'y a pas de centre ville et pas un seul piéton pour nous renseigner.
L'urbanisme de Chackbay est représentatif de tout ce qu'on voit depuis que nous avons quitté Nouvelle Orleans : de grandes étendues de pelouse avec là un mobil home sur parpaings, plus loin une maison en briques de 15 pièces, au fond loin de la route une maison en bois, etc... Tantôt les façades sont parallèles à la route, tantôt perpendiculaires. Les chemins d'accès sont goudronnés, bétonnés, en gravier, en terre battue, etc.. Les toitures sont en shingles, en tuiles, en tôle, etc...Le tout laisse un sentiment de désordre et finit par être assez vilain.
Nous avons beau tourner et retourner, nous ne trouvons pas cette église qui a du finir par être démolie et retournons nous reposer un peu à l'hotel avant d'aller diner tôt dans le deuxième restaurant conseillé par le Routard, qui est ouvert aujourd'hui, mais il est déja plein à 18h45. On échoue donc au suivant dans la rue, le Spahr's Sea Food où on mange des pates aux crevettes correctes accompagnées de deux verres de Chardonnay, le tout pour 54 $.
Demain départ pour Lafayette.
Deborah apprécie ce message
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
merci pour ce carnet qui ne donne pas seulement à voir des cartes postales, mais la réalité d'une région bien dévastée par les tornades, qui reste très attachante. Je ne savais pas qu'on y trouvait encore des locuteurs du français...
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Tu as raison @Pifil. C'est une véritable agression et par le bruit infernal et par la vitesse, car la balade avec Captain Billy se fait avec un hors bord de 10 CV au ralenti, donc presque sans bruit.
Pour la raffinerie, il y a bien pire à Baton Rouge, où trois ou quatre établissements pétroliers occupent les deux rives du Mississippi sur plus de 5 km en pleine agglomération.
Pour la raffinerie, il y a bien pire à Baton Rouge, où trois ou quatre établissements pétroliers occupent les deux rives du Mississippi sur plus de 5 km en pleine agglomération.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Aujourd'hui, nous partons pour Lafayette en passant par New Iberia pour y visiter Shadow on the Teche, belle propriété sur le bayou Teche, mais nous y trouvons porte close .
Les rues de New Iberia sont jalonnées de belles propriétés comme celle ci
et les batiments publics en brique rouge ont de la gueule ( on retrouve ce même type d'architecture dans beaucoup de villes moyennes Américaines pour des batiments publics).
Nous continuons donc vers le domaine Rip Van Winkle, à quelques kilomètres de New Iberia.
Ce domaine a été créé par l'acteur Joseph Jefferson, qui fit fortune au XIX ème siècle en incarnant pendant des années le personnage de Rip Van Winkle au théatre, puis dans une série de films au cinéma. Rip Van Winkle est un réveur un peu fainéant qui boit un peu trop avec ses amis et boit un soir une mystérieuse liqueur qui va l'endormir pour 20 ans. Il se réveille après la révolution Américaine, qu'il n'a donc pas vécue et trouve c e nouveau monde très changé, et il lui arrive des tas d'aventures. Ce personnage était très populaire à l' époque de Jefferson aux Etats Unis.
La propriété se situe au bord du lac Peigneur et le site est magnifique. Le parc très étendu est aménagé superbement, humidité plus chaleur facilitant le développement d'une belle végétation.
Les chemins y serpentent en surplombant le lac jusqu'à la maison principale qui se visite à heures fixes sur réservation à l'entrée. Nous faisons un grand tour du parc en attendant l'heure de la visite.
La visite de la maison principale est menée énergiquement par une dame en costume d'époque qui pilote ses huit visiteurs (pas un de plus) comme un adjudant pour faire le tour en 29 minutes, avant de prendre en main le groupe suivant. Les photos sont interdites. On n'a pas trop le temps de s'attarder sur le beau mobilier du XIX ème et les photos et tableaux qui vont avec. C'est néanmoins très intéressant.
en quittant la maison, nous admirons ce chêne vieux de 350 ans et ses inévitables mousses Espagnoles.
Dans la maison d'accueil, un petit film raconte l'histoire de la catastrophe qui se produisit en 1980 et bouleversa l'écosystème du lac. Le lac Peigneur se trouve en effet au dessus d'un dôme de sel, qui était exploité par une compagnie minière. Parallèlement, la Texaco exploitait des forages de pétrole sur le grand gisement qui se trouve sous la plus grande partie du delta du Mississippi (comme on en a vu hier la présence hier à Bob's Bayou). Un forage en biais, technique pourtant bien maitrisée depuis les années 60 (surtout aux Etats Unis, où chaque propriétaire foncier peut installer un forage, et être tenté de forer en biais pour aller détourner le pétrole du voisin) alla percer le dôme de sel, ce qui provoqua l'inondation de la mine où le lac se déversa complètement. Ce fut un véritable cataclysme, et le creusement d'un cône de 60 mètres de profondeur au fond du lac, dont l'eau est salée depuis. Texaco dut verser 32 millions de dollars à la compagnie minière en dédommagement. Il ne subsiste comme traces de cette catastrophe que les ruines des anciens pontons et la cheminée de la mine.
Ce petit film montre l'enchainement des événements et le résultat
De la petite exposition, nous allons déjeuner au Café Jefferson. Nous attendons longuement notre tour avant d'avoir une table, mais cela vaut le coup, car la salle est en contrehaut du lac, avec une vue superbe à travers les arbres et une belle lumière dans le restaurant.
Ensuite, nous mettons une heure et demie pour couvrir les 50 km qui nous séparent de notre hotel à Lafayette, notre GPS nous emmenant dans les voies sans issues. Finalement, nous passons par un hypermarché Rouses pour y acheter une salade qui fera notre diner dans notre chambre à l'Holiday Inn de Lafayette.
Demain Lake martin.
Les rues de New Iberia sont jalonnées de belles propriétés comme celle ci
et les batiments publics en brique rouge ont de la gueule ( on retrouve ce même type d'architecture dans beaucoup de villes moyennes Américaines pour des batiments publics).
Nous continuons donc vers le domaine Rip Van Winkle, à quelques kilomètres de New Iberia.
Ce domaine a été créé par l'acteur Joseph Jefferson, qui fit fortune au XIX ème siècle en incarnant pendant des années le personnage de Rip Van Winkle au théatre, puis dans une série de films au cinéma. Rip Van Winkle est un réveur un peu fainéant qui boit un peu trop avec ses amis et boit un soir une mystérieuse liqueur qui va l'endormir pour 20 ans. Il se réveille après la révolution Américaine, qu'il n'a donc pas vécue et trouve c e nouveau monde très changé, et il lui arrive des tas d'aventures. Ce personnage était très populaire à l' époque de Jefferson aux Etats Unis.
La propriété se situe au bord du lac Peigneur et le site est magnifique. Le parc très étendu est aménagé superbement, humidité plus chaleur facilitant le développement d'une belle végétation.
Les chemins y serpentent en surplombant le lac jusqu'à la maison principale qui se visite à heures fixes sur réservation à l'entrée. Nous faisons un grand tour du parc en attendant l'heure de la visite.
La visite de la maison principale est menée énergiquement par une dame en costume d'époque qui pilote ses huit visiteurs (pas un de plus) comme un adjudant pour faire le tour en 29 minutes, avant de prendre en main le groupe suivant. Les photos sont interdites. On n'a pas trop le temps de s'attarder sur le beau mobilier du XIX ème et les photos et tableaux qui vont avec. C'est néanmoins très intéressant.
en quittant la maison, nous admirons ce chêne vieux de 350 ans et ses inévitables mousses Espagnoles.
Dans la maison d'accueil, un petit film raconte l'histoire de la catastrophe qui se produisit en 1980 et bouleversa l'écosystème du lac. Le lac Peigneur se trouve en effet au dessus d'un dôme de sel, qui était exploité par une compagnie minière. Parallèlement, la Texaco exploitait des forages de pétrole sur le grand gisement qui se trouve sous la plus grande partie du delta du Mississippi (comme on en a vu hier la présence hier à Bob's Bayou). Un forage en biais, technique pourtant bien maitrisée depuis les années 60 (surtout aux Etats Unis, où chaque propriétaire foncier peut installer un forage, et être tenté de forer en biais pour aller détourner le pétrole du voisin) alla percer le dôme de sel, ce qui provoqua l'inondation de la mine où le lac se déversa complètement. Ce fut un véritable cataclysme, et le creusement d'un cône de 60 mètres de profondeur au fond du lac, dont l'eau est salée depuis. Texaco dut verser 32 millions de dollars à la compagnie minière en dédommagement. Il ne subsiste comme traces de cette catastrophe que les ruines des anciens pontons et la cheminée de la mine.
Ce petit film montre l'enchainement des événements et le résultat
De la petite exposition, nous allons déjeuner au Café Jefferson. Nous attendons longuement notre tour avant d'avoir une table, mais cela vaut le coup, car la salle est en contrehaut du lac, avec une vue superbe à travers les arbres et une belle lumière dans le restaurant.
Ensuite, nous mettons une heure et demie pour couvrir les 50 km qui nous séparent de notre hotel à Lafayette, notre GPS nous emmenant dans les voies sans issues. Finalement, nous passons par un hypermarché Rouses pour y acheter une salade qui fera notre diner dans notre chambre à l'Holiday Inn de Lafayette.
Demain Lake martin.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Aujourd'hui, nous avons réservé une balade sur Lake Martin, pas facile d'accès en raison des routes barrées dont notre GPS ne veut pas tenir compte. Arrivés à l'avance pour nous promener le long du lac, je m'avance un peu en dehors du chemin pour avoir un meilleur cadrage pour une photo du lac, et je m'enfonce jusqu'à mi jambe en quelques secondes dans la vase. Je m'en sors difficilement au prix de quelques élongations à la cuisse et je nettoie du mieux possible avec un caillou plat. Heureusement tout aura à peu près séché au moment d'embarquer.
Le lac est un bon mètre en dessous de son niveau normal et le ponton ne peut plus servir pour embarquer.
Nous faisons donc un peu de gymnastique. Un autre passager, qui doit peser dans les 140/150 kg se contente de soulever à bout de bras sa compagne et le la reposer au fond du bateau, avant d'embarquer un peu moins élégamment.
Le bateau est en aluminium et à fond plat,
ce qui va s'avérer tout à fait adapté à la navigation en basses eaux, où on va surfer par moment sur du dur. Heureusement notre pilote connait chaque mètre carré du lac et manœuvre sans à coups.
Dès que nous avons fait une centaine de mètres le paysage du lac nous saisit, avec une forêt de cyprès implantés dans l'eau.
C'est le seul arbre présent dans ces conditions ici. Il s'agit de cyprès de Louisiane également appelés cyprès chauves car il perd ses feuilles à l'automne.
C'est un support particulièrement apprécié par les mousses Espagnoles, qu'on retrouve accrochées à presque toutes les branches.
La base des troncs s'élargit très fortement, jusqu'à atteindre ici deux mètres de diamètre et on voit autour des groupes d' excroissances qui sont des racines aériennes. Le tout donne à ces arbres un bon ancrage dans un milieu pas très stable et, malgré leur grande taille (jusqu'à 30/40 mètres), ils n'ont pas beaucoup souffert des ouragans.
Nous côtoyons des tortues au repos sur des troncs d'arbre abattus.
des hérons et des aigrettes
des cormorans
et un grand nombre d'alligators qui se rechargent en chaleur sur leurs troncs d'arbre.
Notre bateau glisse doucement entre ces troncs spectaculaires, sans déranger deux pécheurs en pleine action.
Soudain, notre voisine crie de surprise : un gros poisson vient de sauter hors de l'eau à 1 mètre de son visage. Immédiatement après on voit d'autres gros poissons sauter en l'air, sans doute à cause de la présence d'un très gros prédateur. Difficile de les photographier tellement l'endroit d'où ils sautent est imprévisible. Je finis par en capter quelques uns.
Au final, c'est une très belle promenade aquatique, surtout à cause du spectacle magnifique des cyprès, qui ont une présence impressionnante, ainsi couverts de leurs mousses Espagnoles.
Au sortir du Lake Martin, nous rejoignons Breau Bridge, petite localité proche pour y déjeuner, car il est tard. Nous visons un restaurant conseillé par le guide du Routard, mais nous trouvons au passage un autre restaurant qui ne paie pas du tout de mine, mais dont la décoration délirante nous séduit. C'est Angelle's old fashioned hamburgers.
Nous entendant parler Français, la serveuse s'éclipse et revient avec le patron, un Cajun pur jus qui est ravi de parler Français avec nous. Le gombo de crevettes (on dit chevrettes ici) est excellent, le tout pour un prix très raisonnable.
De retour à l'Holiday Inn, nous voyons que notre chambre n'a pas été faite et que nous n'avons plus de gel douche , ni d'eau. Par contre un carton posé sur le bureau proclame que l'établissement vise l'excellence en matière de propreté et qu'ils font tous les efforts en ce sens . Nous descendons donc à la réception pour régler la question, mais il n'y a personne. Quand on redescend un peu plus tard, la réceptionniste nous explique que l'hotel manque de personnel et, qu'en conséquence, le ménage des chambres ne se fait pas , quant aux engagements de propreté, circulez, il n'y a plus rien à voir.... mais elle peut nous donner du savon et de l'eau et même des serviettes si on veut.
Comme on nous a indiqué qu'il y avait des concerts dans les parcs du centre ville, nous nous dirigeons vers les parcs concernés, mais nous faisons chou blanc. Il n'y a personne.
Nous finissons donc la journée au nord de Lafayette au Préjean's, grand restaurant Cajun installé dans un ancien atelier. Décor sympathique, bonne musique, même si elle est plus country que Cajun, service impeccable et un bon rapport qualité/prix.
C'était vraiment un bon choix pour cette soirée, après notre déception de fin d'après midi.
Demain, nous partons pour Baton Rouge.
Le lac est un bon mètre en dessous de son niveau normal et le ponton ne peut plus servir pour embarquer.
Nous faisons donc un peu de gymnastique. Un autre passager, qui doit peser dans les 140/150 kg se contente de soulever à bout de bras sa compagne et le la reposer au fond du bateau, avant d'embarquer un peu moins élégamment.
Le bateau est en aluminium et à fond plat,
ce qui va s'avérer tout à fait adapté à la navigation en basses eaux, où on va surfer par moment sur du dur. Heureusement notre pilote connait chaque mètre carré du lac et manœuvre sans à coups.
Dès que nous avons fait une centaine de mètres le paysage du lac nous saisit, avec une forêt de cyprès implantés dans l'eau.
C'est le seul arbre présent dans ces conditions ici. Il s'agit de cyprès de Louisiane également appelés cyprès chauves car il perd ses feuilles à l'automne.
C'est un support particulièrement apprécié par les mousses Espagnoles, qu'on retrouve accrochées à presque toutes les branches.
La base des troncs s'élargit très fortement, jusqu'à atteindre ici deux mètres de diamètre et on voit autour des groupes d' excroissances qui sont des racines aériennes. Le tout donne à ces arbres un bon ancrage dans un milieu pas très stable et, malgré leur grande taille (jusqu'à 30/40 mètres), ils n'ont pas beaucoup souffert des ouragans.
Nous côtoyons des tortues au repos sur des troncs d'arbre abattus.
des hérons et des aigrettes
des cormorans
et un grand nombre d'alligators qui se rechargent en chaleur sur leurs troncs d'arbre.
Notre bateau glisse doucement entre ces troncs spectaculaires, sans déranger deux pécheurs en pleine action.
Soudain, notre voisine crie de surprise : un gros poisson vient de sauter hors de l'eau à 1 mètre de son visage. Immédiatement après on voit d'autres gros poissons sauter en l'air, sans doute à cause de la présence d'un très gros prédateur. Difficile de les photographier tellement l'endroit d'où ils sautent est imprévisible. Je finis par en capter quelques uns.
Au final, c'est une très belle promenade aquatique, surtout à cause du spectacle magnifique des cyprès, qui ont une présence impressionnante, ainsi couverts de leurs mousses Espagnoles.
Au sortir du Lake Martin, nous rejoignons Breau Bridge, petite localité proche pour y déjeuner, car il est tard. Nous visons un restaurant conseillé par le guide du Routard, mais nous trouvons au passage un autre restaurant qui ne paie pas du tout de mine, mais dont la décoration délirante nous séduit. C'est Angelle's old fashioned hamburgers.
Nous entendant parler Français, la serveuse s'éclipse et revient avec le patron, un Cajun pur jus qui est ravi de parler Français avec nous. Le gombo de crevettes (on dit chevrettes ici) est excellent, le tout pour un prix très raisonnable.
De retour à l'Holiday Inn, nous voyons que notre chambre n'a pas été faite et que nous n'avons plus de gel douche , ni d'eau. Par contre un carton posé sur le bureau proclame que l'établissement vise l'excellence en matière de propreté et qu'ils font tous les efforts en ce sens . Nous descendons donc à la réception pour régler la question, mais il n'y a personne. Quand on redescend un peu plus tard, la réceptionniste nous explique que l'hotel manque de personnel et, qu'en conséquence, le ménage des chambres ne se fait pas , quant aux engagements de propreté, circulez, il n'y a plus rien à voir.... mais elle peut nous donner du savon et de l'eau et même des serviettes si on veut.
Comme on nous a indiqué qu'il y avait des concerts dans les parcs du centre ville, nous nous dirigeons vers les parcs concernés, mais nous faisons chou blanc. Il n'y a personne.
Nous finissons donc la journée au nord de Lafayette au Préjean's, grand restaurant Cajun installé dans un ancien atelier. Décor sympathique, bonne musique, même si elle est plus country que Cajun, service impeccable et un bon rapport qualité/prix.
C'était vraiment un bon choix pour cette soirée, après notre déception de fin d'après midi.
Demain, nous partons pour Baton Rouge.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
En lisant le compte rendu sur Bob's Bayou, je me suis dit : "Mince, peut-être que le Lake Martin ou officiait l'ex-indéboulonnable Norbert Leblanc aurait été un meilleur choix...". Finalement, je constate que vous avez fait les deux. Une préférence? De la redondance?
bobmoranphilly- Messages : 97
Date d'inscription : 16/02/2022
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@bobmoranphilly
Lake Martin est plus impressionnant à cause des cyprès pieds dans l'eau, et on évite le gavage des alligators, pas très éthique. par contre nous étions sur un bateau anglophone. Nous avons préféré Lake Martin, bien qu'il n'y ait pas d'aigles. Les deux se complètent.
Lake Martin est plus impressionnant à cause des cyprès pieds dans l'eau, et on évite le gavage des alligators, pas très éthique. par contre nous étions sur un bateau anglophone. Nous avons préféré Lake Martin, bien qu'il n'y ait pas d'aigles. Les deux se complètent.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Merci pour ce retour
bobmoranphilly- Messages : 97
Date d'inscription : 16/02/2022
... et le bayou à Houma !
Bonjour !
Tu nous fais un récit bien imagé et coloré, alternant la nature et la vie de villes et villages : nous te suivons avec plaisir !
J'avais choisi, par manque de temps d'aller aux environs d'Houma, plus près de la Nouvelle - Orléans : je te montre en quelques images ce que nous avons vu, mais la seule possibilité était là bas l'air boat, heureusement de petite taille ( 4 personnes ) .
Beaux cyprès dégoulinant de mousse espagnole ( j'en ai mis certains dans la discussion sur le concours ), inévitables alligators et po-boys de taille respectueuse !
Une vue générale du marais ,
avec en détail de magnifiques lys de mer :
L'entrée du bayou :
et l'un des habitants !
A bientôt pour la suite de vos aventures, en regrettant la mésaventure au dernier hôtel !
Tu nous fais un récit bien imagé et coloré, alternant la nature et la vie de villes et villages : nous te suivons avec plaisir !
J'avais choisi, par manque de temps d'aller aux environs d'Houma, plus près de la Nouvelle - Orléans : je te montre en quelques images ce que nous avons vu, mais la seule possibilité était là bas l'air boat, heureusement de petite taille ( 4 personnes ) .
Beaux cyprès dégoulinant de mousse espagnole ( j'en ai mis certains dans la discussion sur le concours ), inévitables alligators et po-boys de taille respectueuse !
Une vue générale du marais ,
avec en détail de magnifiques lys de mer :
L'entrée du bayou :
et l'un des habitants !
A bientôt pour la suite de vos aventures, en regrettant la mésaventure au dernier hôtel !
Brigitte42- modérateur
- Messages : 1200
Date d'inscription : 15/12/2021
Deborah apprécie ce message
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@Brigitte42 Merci de tes commentaires et photos qui complètent bien ce que nous avons vu.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Aujourd'hui, nous quittons l'hotel pour être à l'ouverture de Vermilionville à 10 h. C'est un village Cajun reconstitué dans la banlieue de Lafayette, sur le bayou Vermilion, où on été transportées d'authentiques maisons Cajun avec leur mobilier et les outils des artisans correspondant.
Ce village a été réalisé avec beaucoup de goût pour ne pas ressembler à un parc d'attractions Acadien. Il est aussi un centre culturel, avec de nombreuses manifestations.
A notre arrivée, nous ne sommes pas seuls, car c'est aujourd'hui samedi et nous sommes proches de Halloween. Il y a donc surtout des familles avec enfants costumés, très bonne ambiance, d'autant plus qu'à l'entrée de chaque maison, il y a distribution des friandises de Halloween ainsi que des attractions.
Parmi les diverses maisons, on en retrouve avec une architecture spécifiquement Cajun, et d'autres avec des influences créole (maisons avec premier étage et escalier extérieur). Certains murs sont construits en bousillage (version Cajun du torchis, mélange de boue et de mousse Espagnole, qui donne au mélange sa rigidité), d'autres seulement en planches. Il faut savoir que le cyprès de Louisiane est un bois très intéressant, car il est imputrescible, assez dur et très résistant. C'est un matériau très utile.
On visite l'école où l'usage du français était interdit, comme le montre la punition affichée au tableau.
On admire l'outillage des menuisiers et des forgerons.
Ici, la partie centrale d'une presse pour la canne à sucre dont la taille des engrenages illustre l'importance des forces en jeu.
Nous visitons l'église, qui a été transportée et remontée telle quelle.
A l'intérieur, les enfants font la queue devant la maquilleuse
Plus loin, nous discutons avec l'accordéoniste
qui joue pour nous « Les haricots sont pas salés », air emblématique des Cajuns, qui rappelle l'époque où les familles manquaient de lard pour donner un peu de goût aux haricots, dont tous les Cajuns connaissent les paroles immortelles :
Couplet
Hé Ma,
Les haricots sont pas salés
Les haricots sont pas salés
Les haricots sont pas salés
Refrain
Oh yeah, donnez-moi des haricots
Hé Mama, les haricots sont pas salés
Au bout du village, on retrouve les WC des campagnes Françaises que ma génération a bien connus .
Nous déjeunons à l'intérieur de Vermilionville à la cuisine de Maman. C'est un buffet pas très gastronomique, mais l'ambiance est bonne et l'addition légère.
Nous prenons ensuite la route de Baton Rouge, 93 kilomètres dont la presque totalité sur autoroute.
Baton Rouge est la capitale de l'état de Louisiane, c'est une ville importante de plus de 200 000 habitants s'étendant sur plus de 200 km2. Elle est traversée par le Mississippi, mais les deux rives sont occupées par des activités pétrolières et le paysage n'est guère plaisant.
Nous passons déposer nos bagages au Day's Inn Motel où nous sommes reçu par un réceptionniste malaimable qui nous informe que, bien que nous ayons payé la chambre avec petit déjeuner, il n'y aura pas de petit déjeuner, « en raison de l'épidémie de covid ». Cette explication est d'autant plus douteuse que personne ne porte de masque dans l'établissement. Il n' y a pas de petites économies .
Nous filons vite vers le centre ville qui est pratiquement désert, avec l'avantage que le parking est gratuit juste en face de la porte du Capitol Park Museum.
Ce musée s'avère très éclectique, ce qui, finalement maintient l'intérêt sur chaque sujet abordé.
Le sujet qui s'impose au départ, c'est la guerre de sécession, avec exposé le plus vieux sous marin du monde, qui n'a finalement jamais combattu, mais qui trône fièrement face à l'entrée, accompagné de belles maquettes de bateaux.
Suit une présentation des principales activités économiques de la Louisiane, à commencer par l'énorme chevrette qui nous accueille l'entrée de la salle,
où se trouve également un petit crevettier, le Coca J, pas si petit dans sa salle de musée, et une grosse coupeuse de canne à sucre, dont on peut admirer la complexité et, pour illustrer la période actuelle, une maquette de plate forme pétrolière.
Ensuite, on retrouve les rues de Nouvelle Orleans avec de grandes photos, suivies par une petite salle très intéressante où sont présentés deux sites archéologiques appelés « mounds », le site de Poverty Point avec ses tertres et ses talus en arc de cercle, qui est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et celui de Pritchard landing avec des tertres tronconiques.
Au premier étage, on trouve une exposition sur les carnavals Louisianais, avec une débauche d'habits de parade,
et, plus loin un clin d'oeil au chien bleu de Georges Rodrigue, peintre Cajun qui en a fait un emblème de la Louisiane moderne.
Musée très varié, un peu fourre tout, mais où on ne s'ennuie pas un instant.
De retour à l'hotel, aucun des restaurants du coin ne nous séduit et nous reprenons ce qui est devenu notre menu favori, une salade sur le pouce.
Ce village a été réalisé avec beaucoup de goût pour ne pas ressembler à un parc d'attractions Acadien. Il est aussi un centre culturel, avec de nombreuses manifestations.
A notre arrivée, nous ne sommes pas seuls, car c'est aujourd'hui samedi et nous sommes proches de Halloween. Il y a donc surtout des familles avec enfants costumés, très bonne ambiance, d'autant plus qu'à l'entrée de chaque maison, il y a distribution des friandises de Halloween ainsi que des attractions.
Parmi les diverses maisons, on en retrouve avec une architecture spécifiquement Cajun, et d'autres avec des influences créole (maisons avec premier étage et escalier extérieur). Certains murs sont construits en bousillage (version Cajun du torchis, mélange de boue et de mousse Espagnole, qui donne au mélange sa rigidité), d'autres seulement en planches. Il faut savoir que le cyprès de Louisiane est un bois très intéressant, car il est imputrescible, assez dur et très résistant. C'est un matériau très utile.
On visite l'école où l'usage du français était interdit, comme le montre la punition affichée au tableau.
On admire l'outillage des menuisiers et des forgerons.
Ici, la partie centrale d'une presse pour la canne à sucre dont la taille des engrenages illustre l'importance des forces en jeu.
Nous visitons l'église, qui a été transportée et remontée telle quelle.
A l'intérieur, les enfants font la queue devant la maquilleuse
Plus loin, nous discutons avec l'accordéoniste
qui joue pour nous « Les haricots sont pas salés », air emblématique des Cajuns, qui rappelle l'époque où les familles manquaient de lard pour donner un peu de goût aux haricots, dont tous les Cajuns connaissent les paroles immortelles :
Couplet
Hé Ma,
Les haricots sont pas salés
Les haricots sont pas salés
Les haricots sont pas salés
Refrain
Oh yeah, donnez-moi des haricots
Hé Mama, les haricots sont pas salés
Au bout du village, on retrouve les WC des campagnes Françaises que ma génération a bien connus .
Nous déjeunons à l'intérieur de Vermilionville à la cuisine de Maman. C'est un buffet pas très gastronomique, mais l'ambiance est bonne et l'addition légère.
Nous prenons ensuite la route de Baton Rouge, 93 kilomètres dont la presque totalité sur autoroute.
Baton Rouge est la capitale de l'état de Louisiane, c'est une ville importante de plus de 200 000 habitants s'étendant sur plus de 200 km2. Elle est traversée par le Mississippi, mais les deux rives sont occupées par des activités pétrolières et le paysage n'est guère plaisant.
Nous passons déposer nos bagages au Day's Inn Motel où nous sommes reçu par un réceptionniste malaimable qui nous informe que, bien que nous ayons payé la chambre avec petit déjeuner, il n'y aura pas de petit déjeuner, « en raison de l'épidémie de covid ». Cette explication est d'autant plus douteuse que personne ne porte de masque dans l'établissement. Il n' y a pas de petites économies .
Nous filons vite vers le centre ville qui est pratiquement désert, avec l'avantage que le parking est gratuit juste en face de la porte du Capitol Park Museum.
Ce musée s'avère très éclectique, ce qui, finalement maintient l'intérêt sur chaque sujet abordé.
Le sujet qui s'impose au départ, c'est la guerre de sécession, avec exposé le plus vieux sous marin du monde, qui n'a finalement jamais combattu, mais qui trône fièrement face à l'entrée, accompagné de belles maquettes de bateaux.
Suit une présentation des principales activités économiques de la Louisiane, à commencer par l'énorme chevrette qui nous accueille l'entrée de la salle,
où se trouve également un petit crevettier, le Coca J, pas si petit dans sa salle de musée, et une grosse coupeuse de canne à sucre, dont on peut admirer la complexité et, pour illustrer la période actuelle, une maquette de plate forme pétrolière.
Ensuite, on retrouve les rues de Nouvelle Orleans avec de grandes photos, suivies par une petite salle très intéressante où sont présentés deux sites archéologiques appelés « mounds », le site de Poverty Point avec ses tertres et ses talus en arc de cercle, qui est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et celui de Pritchard landing avec des tertres tronconiques.
Au premier étage, on trouve une exposition sur les carnavals Louisianais, avec une débauche d'habits de parade,
et, plus loin un clin d'oeil au chien bleu de Georges Rodrigue, peintre Cajun qui en a fait un emblème de la Louisiane moderne.
Musée très varié, un peu fourre tout, mais où on ne s'ennuie pas un instant.
De retour à l'hotel, aucun des restaurants du coin ne nous séduit et nous reprenons ce qui est devenu notre menu favori, une salade sur le pouce.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Encore moi ,
Juste pour te dire que, pour le cas où l'occasion se présenterait, je garde ton carnet et les lieux que tu as visités ( mais pas les hôtels ) comme plan de voyage : vous avez fait tout ce qui nous a manqué !
J'ignorais qu'on trouvait ( facilement ? ) autant de repères authentiques ...
A bientôt !
Juste pour te dire que, pour le cas où l'occasion se présenterait, je garde ton carnet et les lieux que tu as visités ( mais pas les hôtels ) comme plan de voyage : vous avez fait tout ce qui nous a manqué !
J'ignorais qu'on trouvait ( facilement ? ) autant de repères authentiques ...
A bientôt !
Brigitte42- modérateur
- Messages : 1200
Date d'inscription : 15/12/2021
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@Brigitte42 Si tu veux plus de détails, je te donne mon mail en MP. j'en profite pour dire que nous limitons notre activité journalière pour des raisons de santé. Des voyageurs plus vivaces pourraient rajouter d'autres activités à notre programme, notamment nocturnes.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@Aggir Je découvre avec grand plaisir la musique cajun avec cet excellent "Les haricots sont pas salés" qui n'a rien à envier aux meilleurs Rock 'n' Roll(s) (Wikipedia indique que ce style "zydeco" ou "zarico" est une musique traditionnelle au rythme syncopé, incorporant des influences africaines, de soul, rhythm 'n' blues et blues).
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
@Pifil
Il y a des ressemblances entre la musique Cajun et le Zydeco, mais ce sont deux musiques différentes. La musique Cajun est celle des blancs, avec des textes en Français, violon et accordéon diatonique. le Zydeco est une musique des noirs, avec la guitare comme instrument de base. Les rythmes sont différents, mais, aujourd'hui se rajoutent aux deux des influences country et blues, alors c'est de la bonne musique quoi qu'il en soit.
Il y a des ressemblances entre la musique Cajun et le Zydeco, mais ce sont deux musiques différentes. La musique Cajun est celle des blancs, avec des textes en Français, violon et accordéon diatonique. le Zydeco est une musique des noirs, avec la guitare comme instrument de base. Les rythmes sont différents, mais, aujourd'hui se rajoutent aux deux des influences country et blues, alors c'est de la bonne musique quoi qu'il en soit.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Ce matin, nous allons à la messe dans la banlieue de Baton Rouge à la Shiloh Missionary Baptist Church. C'est une église très simple, avec une vaste salle intérieure où affluent avec nous un grand nombre de fidèles, tous endimanchés, nous en étions prévenus et , en l'absence de costard cravate, nous avions fait de notre mieux. Nous sommes également les seuls blancs, mais personne ne nous regarde particulièrement. Les personnes qui accueillent à l'entrée nous saluent courtoisement , c'est tout. Je m’abstiens de prendre des photos, ou de filmer, ce qui me démange quand même énormément, mais ce ne serait pas correct.
Les intervenants se succèdent à la tribune,. Les sermons des prêcheurs sont salués par l'assistance qui approuve (vigoureusement parfois), lève les bras, se lève, accompagne le prêche. La messe est filmée et retransmise sur grand écran dans la salle et diffusée en direct sur le canal internet de la paroisse.
Le Pasteur Fred Jeff Smith, qui a l'air d'être le religieux le plus important commence une homélie en douceur, puis accélère et parle de plus en plus fort, pour finir par de véritables invectives. Avec une scénographie bien rodée, le piano commence à l'accompagner en douceur, puis de plus en plus fort, pour être ensuite rejoint par la batterie, puis par la chanteuse. L'assistance se lève et danse, la musique et le sermon tonitruant du pasteur nous enveloppe. Envoutant.
Prise de son au smartphone, pas extraordinaire et images extraites des videos de la paroisse. Visibles sur https://shilohbr.com/
Parallèlement, un écran diffuse des nouvelles des fidèles : qui a été opéré et va bien, qui a été diagnostiqué cancéreux, que les frères prient pour lui, qui a eu une petite fille, tous nos vœux l'accompagnent, etc...De quoi cimenter un peu plus la communauté. On voit qu'ici les moyens de communication les plus modernes sont au service de la religion et on sent les fidèles très impliqués.
Nous sortons de là impressionnés et inquiets, car, dans les videos de l'église, on retrouve la liste des actions positives de Trump envers la religion, confirmation de ce que la laïcité n'a pas de sens ici.
Au sortir de la messe, nous prenons la direction de notre prochaine étape, Donaldsonville en essayant de prendre un brunch au passage chez Mansur on the Boulevard, mais c'est totalement plein à 11 h du matin. Nous poursuivons donc jusqu'à The Houmas House où la plantation que nous voulons visiter a deux restaurants.
Nous déjeunons dans une grande salle agréable avec de grandes fenêtres sur les pelouses de la plantation,
avant de faire la visite complète des jardins en attendant l'heure d'une visite guidée.
De nombreuses sculptures plus ou moins réussies décorent les jardins.
Mais le plus impressionnant, ce sont les superbes arbres , notamment la double rangée qui balisait la vue jusqu'au Mississippi, vue aujourd'hui un peu abimée par la grosse digue qui a été construite pour lutter contre les inondations du fleuve.
La plantation doit son nom aux Indiens Houmas, qui vivaient sur ce site avant l'arrivée des colons. La première implantation date de 1700, plusieurs batiments ont été construits par la suite (8 au total sur la propriété), dont la demeure principale, construite en 1824 par M.Donaldson (qui donna son nom à la ville proche, Donalsonville). Les 14 colonnes Toscanes hautes de deux étages qui entourent la maison et lui donnent son cachet architectural ont été rajoutées en 1829. Il semble que le propriétaire actuel habite toujours la plantation, qui est ouverte au public depuis 2003. De nombreux films ou séries télévisées ont été tournés dans la propriété qui offre des décors variés, dont Chut, chut, chère Charlotte, avec Bette Davis, dont on nous montre la chambre occupée par celle ci dans le film.
La visite de la demeure principale se fait sous la conduite d'une charmante guide dont la robe veut jouer à Autant en Emporte le Vent.
Elle est meublée avec goût , mobilier et décorations sont de grande qualité
On voit que les habitants de cette propriété avaient de gros moyens.
On remarque un portrait qu'on identifiera, une fois rentrés à la maison comme celui de William Porcher Miles, ancien représentant de la Caroline du Sud, ancien Maire de Charleston et ardent défenseur de l'esclavage .
Pendant la visite, on parle mobilier, bibelots, historique des anciens propriétaires, mais il n'est pas question de l'esclavage.
A la fin de la visite, nous allons à Donaldsonville tout proche en empruntant le Sunshine bridge, long de 2,5 km, dont la structure en treillis placés en cantilever est celle de la plupart des ponts que nous avons vu sur le Mississippi.
Au Quality Inn, où nous avons réservé une chambre à 2 lits, la réceptionniste (25/30 ans, 120 kg étalés dans un fauteuil baquet) n 'arrive pas à rapprocher les noms imprimés sur nos passeports avec ses réservations . Elle a vaguement compris qu'on était Français, elle nous donne donc la chambre réservée par une Française, mais qui se trouve être à un lit. Au bout d'un quart d'heure, on finit par dénouer cet imbroglio, qui en dit long sur la qualité du personnel disponible en Louisiane.
Un autre problème survient ensuite quand on cherche un restaurant ouvert à proximité, car, comme nous sommes dimanche, tous ceux de la zone de notre hotel sont fermés. On se fie à Google maps pour trouver un restaurant ouvert à 10 km de là. Notre GPS nous égare dans la campagne, pour arriver in fine à un restaurant fermé. Nous repartons à l'aventure et trouvons un Mac Do. A défaut d'autre chose, nous entrons, mais le menu est loin d'être aussi varié qu'en France. Il n'y a que des burgers et l'odeur qui règne dans le restaurant achève de nous faire fuir. On se rabat donc sur un restau Italien conseillé par le Routard, qui se trouve à 30 km de là. Nous sommes heureux de constater que, lui, est ouvert. Nous sommes servis gentiment, bien que nous soyons les derniers clients et nous faisons un festin de spaghettis à la bolognaise. Il n'y a pas de petit plaisir. Total : près de 100 km pour diner !! Ca nous apprendra à choisir les hotels en tenant aussi compte des restaurants, car, ici, très peu d'hotels ont un restaurant .
Demain deux plantations et retour à l'aéroport de Nouvelle Orleans.
Les intervenants se succèdent à la tribune,. Les sermons des prêcheurs sont salués par l'assistance qui approuve (vigoureusement parfois), lève les bras, se lève, accompagne le prêche. La messe est filmée et retransmise sur grand écran dans la salle et diffusée en direct sur le canal internet de la paroisse.
Le Pasteur Fred Jeff Smith, qui a l'air d'être le religieux le plus important commence une homélie en douceur, puis accélère et parle de plus en plus fort, pour finir par de véritables invectives. Avec une scénographie bien rodée, le piano commence à l'accompagner en douceur, puis de plus en plus fort, pour être ensuite rejoint par la batterie, puis par la chanteuse. L'assistance se lève et danse, la musique et le sermon tonitruant du pasteur nous enveloppe. Envoutant.
Prise de son au smartphone, pas extraordinaire et images extraites des videos de la paroisse. Visibles sur https://shilohbr.com/
Parallèlement, un écran diffuse des nouvelles des fidèles : qui a été opéré et va bien, qui a été diagnostiqué cancéreux, que les frères prient pour lui, qui a eu une petite fille, tous nos vœux l'accompagnent, etc...De quoi cimenter un peu plus la communauté. On voit qu'ici les moyens de communication les plus modernes sont au service de la religion et on sent les fidèles très impliqués.
Nous sortons de là impressionnés et inquiets, car, dans les videos de l'église, on retrouve la liste des actions positives de Trump envers la religion, confirmation de ce que la laïcité n'a pas de sens ici.
Au sortir de la messe, nous prenons la direction de notre prochaine étape, Donaldsonville en essayant de prendre un brunch au passage chez Mansur on the Boulevard, mais c'est totalement plein à 11 h du matin. Nous poursuivons donc jusqu'à The Houmas House où la plantation que nous voulons visiter a deux restaurants.
Nous déjeunons dans une grande salle agréable avec de grandes fenêtres sur les pelouses de la plantation,
avant de faire la visite complète des jardins en attendant l'heure d'une visite guidée.
De nombreuses sculptures plus ou moins réussies décorent les jardins.
Mais le plus impressionnant, ce sont les superbes arbres , notamment la double rangée qui balisait la vue jusqu'au Mississippi, vue aujourd'hui un peu abimée par la grosse digue qui a été construite pour lutter contre les inondations du fleuve.
La plantation doit son nom aux Indiens Houmas, qui vivaient sur ce site avant l'arrivée des colons. La première implantation date de 1700, plusieurs batiments ont été construits par la suite (8 au total sur la propriété), dont la demeure principale, construite en 1824 par M.Donaldson (qui donna son nom à la ville proche, Donalsonville). Les 14 colonnes Toscanes hautes de deux étages qui entourent la maison et lui donnent son cachet architectural ont été rajoutées en 1829. Il semble que le propriétaire actuel habite toujours la plantation, qui est ouverte au public depuis 2003. De nombreux films ou séries télévisées ont été tournés dans la propriété qui offre des décors variés, dont Chut, chut, chère Charlotte, avec Bette Davis, dont on nous montre la chambre occupée par celle ci dans le film.
La visite de la demeure principale se fait sous la conduite d'une charmante guide dont la robe veut jouer à Autant en Emporte le Vent.
Elle est meublée avec goût , mobilier et décorations sont de grande qualité
On voit que les habitants de cette propriété avaient de gros moyens.
On remarque un portrait qu'on identifiera, une fois rentrés à la maison comme celui de William Porcher Miles, ancien représentant de la Caroline du Sud, ancien Maire de Charleston et ardent défenseur de l'esclavage .
Pendant la visite, on parle mobilier, bibelots, historique des anciens propriétaires, mais il n'est pas question de l'esclavage.
A la fin de la visite, nous allons à Donaldsonville tout proche en empruntant le Sunshine bridge, long de 2,5 km, dont la structure en treillis placés en cantilever est celle de la plupart des ponts que nous avons vu sur le Mississippi.
Au Quality Inn, où nous avons réservé une chambre à 2 lits, la réceptionniste (25/30 ans, 120 kg étalés dans un fauteuil baquet) n 'arrive pas à rapprocher les noms imprimés sur nos passeports avec ses réservations . Elle a vaguement compris qu'on était Français, elle nous donne donc la chambre réservée par une Française, mais qui se trouve être à un lit. Au bout d'un quart d'heure, on finit par dénouer cet imbroglio, qui en dit long sur la qualité du personnel disponible en Louisiane.
Un autre problème survient ensuite quand on cherche un restaurant ouvert à proximité, car, comme nous sommes dimanche, tous ceux de la zone de notre hotel sont fermés. On se fie à Google maps pour trouver un restaurant ouvert à 10 km de là. Notre GPS nous égare dans la campagne, pour arriver in fine à un restaurant fermé. Nous repartons à l'aventure et trouvons un Mac Do. A défaut d'autre chose, nous entrons, mais le menu est loin d'être aussi varié qu'en France. Il n'y a que des burgers et l'odeur qui règne dans le restaurant achève de nous faire fuir. On se rabat donc sur un restau Italien conseillé par le Routard, qui se trouve à 30 km de là. Nous sommes heureux de constater que, lui, est ouvert. Nous sommes servis gentiment, bien que nous soyons les derniers clients et nous faisons un festin de spaghettis à la bolognaise. Il n'y a pas de petit plaisir. Total : près de 100 km pour diner !! Ca nous apprendra à choisir les hotels en tenant aussi compte des restaurants, car, ici, très peu d'hotels ont un restaurant .
Demain deux plantations et retour à l'aéroport de Nouvelle Orleans.
Re: Un petit tour à Miami, un grand tour en Lousiane
Bonjour !
Vous avez joué de malchance avec vos hôtels, et ce quelle que soit la chaîne !!! A oublier ...
Une remarque à propos de la visite de cette maison historique ; tu notes : pas un mot sur l'esclavage .
A New Orleans, nous avons visité la plantation Laura et, durant la visite, le sujet était abordé et même développé alors qu'à Savannah ( Georgia ), nous avions 'visité' la très belle maison de maîtres d'une plantation de coton, sans un mot sur l'esclavage, son contexte, ... alors que, dans l'énorme et très beau jardin, on visitait les cabanes les plus confortables, celles où vivaient les esclaves s'occupant de la maison : elles sont entretenues avec soin !
J'en profite pour alléger le sujet en demeurant dans la ligne du concours du mois !
Ce magnifique chêne dont les branches portent de la mousse espagnole aurait plus de 600 ans ...
Un aspect du jardin d'agrément :
Autre différence entre N O et les villes d'autres états du Sud : dans la plupart des restos de Louisiane, les serveurs, du maître d'hôtel aux garçons qui débarrassent, sont le plus souvent blancs ou noirs ; de même pour les clients : souvent, les tablées sont mixtes .
A Charleston, les seuls serveurs en contact avec la clientèle sont blancs ; les autres apportent ou remmènent les plats à la cuisine ...
Vous avez joué de malchance avec vos hôtels, et ce quelle que soit la chaîne !!! A oublier ...
Une remarque à propos de la visite de cette maison historique ; tu notes : pas un mot sur l'esclavage .
A New Orleans, nous avons visité la plantation Laura et, durant la visite, le sujet était abordé et même développé alors qu'à Savannah ( Georgia ), nous avions 'visité' la très belle maison de maîtres d'une plantation de coton, sans un mot sur l'esclavage, son contexte, ... alors que, dans l'énorme et très beau jardin, on visitait les cabanes les plus confortables, celles où vivaient les esclaves s'occupant de la maison : elles sont entretenues avec soin !
J'en profite pour alléger le sujet en demeurant dans la ligne du concours du mois !
Ce magnifique chêne dont les branches portent de la mousse espagnole aurait plus de 600 ans ...
Un aspect du jardin d'agrément :
Autre différence entre N O et les villes d'autres états du Sud : dans la plupart des restos de Louisiane, les serveurs, du maître d'hôtel aux garçons qui débarrassent, sont le plus souvent blancs ou noirs ; de même pour les clients : souvent, les tablées sont mixtes .
A Charleston, les seuls serveurs en contact avec la clientèle sont blancs ; les autres apportent ou remmènent les plats à la cuisine ...
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