Une semaine découverte à Berlin en Octobre 2022

Après quelques recherches dans le métro en travaux, changement de direction, de station, sortie pour prendre un bus, un peu compliqué, nous arrivons enfin à la station de Wittenbergplatz, une des seule qui soit conservée dans son "jus".







un ancien plan de la ville



On commence donc la descente de la grande avenue et un arrêt s'impose chez KADEWE le grand magasin chic de la ville.


Ce grand magasin est le "temple" de la consommation chic berlinoise, à y voir les prix affichés le tout sur sept étages, dont le dernier entièrement dédié à la restauration. On flâne, sans rien rechercher de spécial.



un échantillon des prix des douceurs de chez LENOTRE de Paris...



Tout bien réfléchi, les prix chez certains pâtissiers parisiens sont identiques...


Besoin de rien, on ressort et sur le trottoir  et on peut voir les tuyaux roses ou bleus qui servent à l'acheminement de l'eau chaude pour le chauffage.





Un élégant  berlinois chic :









Nous arrivons enfin à la "dent creuse", et là, oh joie, celle ci vient de fermer, horaires d'hiver mal indiqués dans notre guide....
Il faudra revenir car je tenais absolument à visiter entre autre, le "poudrier" tout à côté et ses 20 000 facettes multicolores. 


En remontant, nous rencontrons un couple de touristes suisses  qui nous conseille de prendre le bus 100, qui fait le tour de ville et nous évitera de chercher dans le métro. On les suit donc et redescendons à AlexanderPlatz pour rejoindre notre home à pied, encore une fois...


Un peu déçus par cette fin de journée, mais pas grave. Tout de même  13 500 pas et 9km.

oui les bus 100 et 200 sont très intéressants car ils font le tour des sites touristiques pour le prix du billet normal, alors que des bus "touristiques" proposent le même trajet pour 5 fois plus cher...

le 2 octobre 


Aujourd'hui Dimanche, temps maussade,  nous décidons d'aller faire un tour au Mauer Park, endroit dédié à la "fripe", marché  aux  puces typique de la ville.


Nous rencontrons dans le métro un trio qui allait où ou qui revenait d'où ?? Ils n'ont pas été hostiles à ce qu'on les prenne en photo dans leur drôle de tenue. 




 
Il doit être plus intéressant d'y aller en été, les berlinois vivent beaucoup dehors et sont assez festifs et cet endroit est d'après les guides un lieu de partage, de jeux, de karaoké, de pétanque. Activités limitées en ce jour d'automne tout de même. 
Je me demande comment on peut arriver à y trouver son bonheur...









D'un côté de la rue, la fripe et de l'autre les camelots , créateurs, vendeurs de vêtements, bijoux et autres bricoles. 



Il pleut, on s'abrite sous les tentes des commerçants et mangeons avec plaisir nos frites saucisses...

Dans ce parc, il reste une partie du mur qui est dédiée aux graffeurs, endroit sale, certainement un point de rencontre de drogue, rien de bien intéressant, si ce n' est une vue sur la ville.



Ils apprennent tôt sous le regard des parents !


Nous reprenons ensuite le métro pour aller vers East Side Gallery  voir les peintures murales  ; cet endroit est très touristique et il est bien difficile d'y faire des photos correctement.

Il y a tant de peintures et de messages inscrits sur ce mur qu'il est difficile de faire un choix. Les messages sont bien clairs. Nous sommes surpris de voir que celles ci ne sont pas trop maltraitées . Sur  l'autre face du mur, il y a également des graffitis où chacun peut laisser libre cours à son imaginaire. 
 Cette galerie se déploie sur près de 3km, d'après les guides, je ne me suis pas rendu compte de cette longueur. 
Je finirai par la célèbre Traban  défonçant le mur.






Arrivés au bout de l'avenue, nous faisons face au célèbre  Oberbaumbrücke, détruit en 1945 sur ordre d'Hitler pour  empêcher  l'Armée Rouge d'avancer, et reconstruit  ensuite  pour relier deux quartiers.  Entre 1961 et 1989, beaucoup de berlinois y trouvèrent la mort en tentant la traversée de la Sprée à la nage. 



En remontant le long de la Sprée, on aperçoit au loin, flottant sur l'eau la statue Molecule Man, réalisée par  un artiste américain, Jonathan  Borofsky en 1997. 30 mètres de hauteur pour un poids de  35 tonnes d'aluminium.   Elle symbolise l'unité berlinoise après la chute du mur. 





En remontant vers le Nord, on arrive au quartier du Raw,  où des hangars désaffectés transformés en night  clubs, bars, salles d'expositions font le bonheur des graffeurs et autres oiseaux de nuit.   Il s'y tient aussi un marché aux puces  où une jeunesse tatouée, "percée",    afflue le dimanche.  






Les jambettes de ce jeune homme ont attiré mon regard curieux.  Drôle de manière de garer son vélo...


Nous décidons de rentrer à l'apart à pied en baladant tranquillement et profitant de tout ce que les rues nous offrent. 


Nous finirons la journée dans un petit restaurant français à côté de l'apart où nous dégusterons des crêpes accompagnées d'une bonne bière.





Fin d'une journée bien remplie tout de même avec 10 km parcourus....

bonjour @chatounette

Y a t il une suite à ton récit ? tu nous as emmenés dans  des endroits étranges que je ne connaissais pas du tout

oui oui... je finalise un album photo cadeau de Noël et je reviens !! merci.

Bonjour,

Après quelques occupations, je reprends la suite de notre visite de Berlin.

Le 3 octobre 2022.

Nous sommes surpris par la propreté du métro.



Ce jour est une fête nationale en Allemagne, donc beaucoup de musées, de magasins, de visites suspendues du fait de ces fermetures. 
Nous décidons de partir en direction de Gendarmenmarkt, cette belle place qui nous permettra de voir le Franzosischer Dom, la Konzerthaus et  le Deutscher Dom.



La Konzerthaus était fermée et en travaux. Pas de visite, mais élégant batiment tout de même de l'extérieur.




A sa droite, le Franzosischer Dom,  construite à l'attention des protestants français, qui après avoir subi des persécutions en France, sont partis en Allemagne.



Son pendant, sur la gauche de la place,  le Deutscher Dom, n'est plus une église mais abrite des expositions permanentes et au 1er étage, il y a  une reconstitution de la salle du Bundestag.



les autres étages étaient fermés,  rien vu...

Nous arrivons donc sur la Friedrichstrasse, presque déserte en ce jour. Cette longue avenue  était à  la Belle Epoque, le centre des cabarets, magasins, restaurants et cafés de la capitale.



De grandes enseignes l'occupent aujourd'hui et notamment le magnifique magasin des Galeries Lafayette, conçu par  Jean Nouvel, Son angle arrondi adoucit un peu les lignes bien droites  de cette rue.



Un peu plus loin, l'immeuble dessiné par I.M. Peï, dont les façades  en saillies, créent un effet d'ondulation.  





Un  autre immeuble créé par Oswald Mathias Ungers,  8 étages,  abrite des restaurants, et des magasins.
Sa façade est toute blanche, ocre et noir.



quelques beaux édifices en cours de balade :





Nous repartons vers  l'avenue Unden Der Linden avec un arrêt chili con carne dans un resto sympa à l'angle des deux rues. Par cette journée grise et frisquette, il fut le bienvenu.

D'un coup de bus 100 , nous voilà derrière la Porte de Brandebourg en direction du Tiergarten pour voir le carillon de  42 mètres de haut et sa cloche monumentale de 8 tonnes. 



le même, vu de dessous 



En descendant vers la colonne de la Victoire, sur la droite, nous découvrons la "coquille St Jacques"

immeuble offert à l'Allemagne par les Etats unis, dixit un passant, et qui sert aujourd'hui de salle d' expositions en tous genres. 

Nous arrivons enfin, à la Siegessaule (colonne de la victoire) réplique de la Bastille, avec une hauteur de  67m.  Elle commémore des victoires remportées par la Prusse, le Danemark et la France.



mosaïque à l'intérieur de sa rotonde :



Nous allons finir cette balade par la visite de l'Eglise du Souvenir et du" Poudrier" que nous n'avons pu visiter  précédemment, à cause de notre arrivée tardive sur le site.

 

Les voici toutes les deux côte à côte avec en fond un immeuble moderne sur l'avenue Kurfurstendamm.

Quelques  mosaïques ornant le plafond de la Gedachtniskirche 





 




Tout à côté, enfin ouverte, car beaucoup de concerts et répétitions s'y déroulent à longueur d'année, l'église surnommée  le  "Poudrier"  et ses 20 000 blocs de verre bleu, fabriqués à Chartres.

l'autel, 



et l'orgue



des vitraux





Nous en avions plein les yeux, tellement nous avons trouvé cette église magnifique, sobre, lumineuse à la fois.

Un petit gouter gourmand dans un centre commercial  voisin, nous aidera à remonter jusqu'à la Porte de Brandebourg, toujours avec le bus 100.



Encore un peu de métro, nous voila de retour à l' apart avec aujourd'hui 9 600 pas et près de 6,8km. Ce fut une journée  agréable malgré le temps maussade et gris, mais  notre tête est pleine de belles images et de lumière.

Je viens de passer plus d 'une heure à vous raconter la journée du 4 octobre avec  la visite du musée juif et tout a disparu d'un seul coup.

la suite plus  tard.  quelle galère !

bonjour Chatounette

as tu vu que nous avons mis en place la fonction "brouillon" qui permet de sauvegarder son texte au fur et à mesure de la rédaction ?

nooon ! je la trouve oú SVP ?

@Masterpro
Même pas vu ! Merci.

Et pour le récupérer, c’est ici.

oui j avais vu qu il fallait aller dans le profil pour le récupérer. merci pour ces indications.

le 4 octobre 2022

Matinée calme aujourd'hui, courses pour aller jusqu'à la fin du séjour. Départ à 13h30 de l'apart pour la  visite du  Musée Juif, qui est en quelque sorte, une extension du vieux Berlin Museum, dessiné par l'architecte américain Daniel Libeskind. Composé de 2 lignes , il joue sur 3 axes : la route de l'exclusion qui mène à l'Holocaust Tower (fermé ce jour), la route de l'exil qui conduit au  jardin de l'exil et l'axe de la continuité symbolisant la vie et la relation germano-juive.  Musée gratuit car il n'était pas entièrement ouvert au public. Tout au long de la visite, on trouve des salles d'exposition axées sur la culture, le mode de vie religieux, l'oppression des juifs, leur installation, leur provenances, les familles riches, la participation dans la vie commerciale, etc...
 Des pièces vides, appelées voids, certes,  évoquent le vide laissé par la destruction de la culture juive. Peu de lumière à l'intérieur, celle ci vient uniquement des fenêtres incisées dans les murs blancs.








Dans le jardin, des stèles de béton inclinées désorientent  le visiteur.



Quelques images de l' intérieur :
























Des  couloirs  colorés s'ouvrent sur des pièces d'exposition de quelques objets quotidiens et explications sur la nourriture kascher.






j'ai beaucoup aimé cette fiole à épices qui embaument la maison et  dont on se sert pour célébrer la fin du shabbat



Pour qui a le temps, une bonne demi journée est nécessaire pour bien tout voir dans ce musée.  L'architecture, les murs blancs, les objets exposés,  tout a contribué à nous émouvoir tout autant que le mémorial de la Shoah de Jérusalem. Je dirai un "must" à voir dans Berlin.

On reprend le métro en direction  de Schwarzenberg  Haus pour aller y voir des peintures murales et le musée d'Anne Franck. Manque de chance, trop tard, et tout fermé.  Cette maison est un centre alternatif plein de jeunes, de bars, etc. L'endroit n'est pas trop facile à trouver.


au passage quelques photos  :







même nos acteurs français font la pub de leur film !




A cette heure tardive, un restaurant nommé le 1840, date de la création de l'établissement, sur la Rosenthaler Strasse, nous a permis de déguster une bonne entrecote et un morceau de saumon délicieux, sur une terrasse agréable. Belle fin de journée. Retour home 22 heures, et demain, dernier jour.
10600 pas et 7km ce jour.

Ca y est, la fin arrive.

le 5 octobre 2022

Aujourd'hui nous partons en métro vers le quartier de Charlottensburg pour visiter l'église Saint Canicius, pourquoi ? j'avais dû la repérer sur le net et je voulais voir cette  église réputée être moderne. Cette église catholique a été détruite en 1995 et reconstruite en 2000. Elle a reçu le prix d'architecture de Berlin en 2003.

Sobriété effectivement  dès la première image :





que dire de l'intérieur ?





le chemin de croix et ses détails :   



Voilà, c'est vu !

En nous dirigeant vers le métro pour rejoindre  la rue Schlozenberg, quelques belles façades  :

  

La rue Schlozenberg est réputée pour abriter  un habitat collectif avec des façades en briques vernissées, des cours intérieures où quelques magasins et galeries animent les rez de chaussée .






on passe par là,  OK, mais à notre avis, rien de transcendant.

Une pause déjeuner est la bienvenue. Poursuite enfin vers  le Reichstag.

La visite du Reichstag .

Comme indiqué dans les guides touristiques, ou sur le net,  il faut  faire sa demande d'entrée une  huitaine de jours avant la date souhaitée. La réponse est rapide.
Une fois arrivé sur place, se munir d'une pièce d'identité, un contrôle est effectué (style aéroport) et ensuite, une hotesse nous dirige vers l'ascenseur où nous sommes pris en charge pour accéder à la magnifique coupole, construite par Sir  Norman Foster et faite de verre et d'acier. Elle mesure 23m de hauteur et pèse près de 8 tonnes.
Du haut du batiment, nous avons ainsi une magnifique vue sur la ville; la porte de Brandebourg, tout à côté, la Potsdamer Platz avec le toit du Sony Center,  d'autres locaux jouxtent l'ancien bâtiment.






la coupole








le haut de la coupole




En sortant, on peut apercevoir sur le sol 96 dalles noires, posées là, devant les algecos de l'entrée, sans aucune mise en valeur. Elles représentent tout de même  la mémoire de 96 députés qui ont été tués par les nazis après leur prise de pouvoir en 1933.



Visite très agréable, en plus, il faisait soleil le jour où nous y étions. Cette coupole est lumineuse, et malgré sa taille et son poids, donne une impression de transparence et de légèreté.  Un bar est à disposition, permettant de prolonger un peu la visite. Je dirai qu'il faut bien une bonne heure pour l'apprécier.

Fin de la visite de ce jour, retour à l'appartement avec tout de même 8km dans les jambettes.

La suite à venir vous permettra de lire mes impressions sur la visite de cette belle ville.

Suite et fin de cette semaine berlinoise.
Je ne construis rien, j écris au fur et à mesure que les idées me viennent.


Comme annoncé en début de récit, Berlin n'était pas une destination faisant partie de nos priorités. Heureusement que nous y sommes allés, car nous en sommes revenus enchantés.

C'est une ville agréable à visiter, de grandes avenues, des espaces verts, une population jeune, un respect des règles de conduite par rapport aux piétons, bien différent de la France, une courtoisie toujours présente en cas de besoin.  Ce doit être une ville sympa l'été ou au printemps, car beaucoup d'activités de plein air, de terrasses,  de bars.

L'histoire est très présente, mais très instructive, on ne revient pas indemne de ce qu'on a vu et appris.

En ce qui concerne les visites, une semaine n' est pas assez,  il faut faire des choix, comme dans toutes les villes.
Quant aux  musées, nous avons été déçus car j'avais sélectionné deux musées (il y en a tellement...) où je tenais à aller : le musée Berggruen, pour les peintures de Dali, Picasso, Magritte, Matisse, Cezanne, Giacometti, etc...  était fermé quand nous y étions.

J' avais aussi sélectionné le Pergamanonmuseum : la partie  Proche Orient avec la porte d'Ishtar  était aussi fermée.  Heureusement que Deborah a posté de belles photos.

En ce qui concerne le côté économique de ce séjour, il faut réaliser qu'on est dans une capitale avec des prix européens. Mais toutes les bourses peuvent se satisfaire avec le large choix qui est offert. Le plus cher étant bien sûr l'hébergement. Nous avions pris un appartement sur un site bien connu, et payé  près de 1 000 euros pour 8 nuits. Super bien placé, 50m2, confortable. Rien à dire. Nous avons rencontré toutes les enseignes commerciales que nous avons en France ainsi que bien d'autres, mais les achats n'ont pas été notre priorité, nous avons été raisonnables.

Transports en commun très pratiques, à des prix raisonnables. Aucune insécurité.

Chacun voyage à sa manière et avec son budget.

Un petit point noir, quelques endroits sont sales. Des cannettes de bière, des bouteilles de verre cassées jonchent le sol . Parait il qu'il existe un système de récupération qui permet à certains d'arrondir leur budget.

En tout cas, en conclusion, il faut y aller. Vu notre âge, nous n'y retournerons pas, mais je pourrais dire : à refaire sans crainte.