Septembre-Octobre 2022 - Aspects de l'Australie

Dimanche 9 octobre - Bonjour à tous,



Petite précision préalable, pour répondre à Xavier : le sculpteur Paul Kelly n'est pas le chanteur du même nom. Ils ne sont pas du tout de la même génération. Mais nous écouterons Paul Kelly le chanteur lorsque nous serons de retour en France car ici, nous ne sommes pas du tout équipés pour le faire.





Ce matin, nous avons choisi de nous rendre au Jardin Botanique d'Adélaïde, proche de notre hôtel, avant de descendre vers le Sud.



Le jardin botanique d'Adélaïde est articulé autour de 8 jardins et de plusieurs bâtiments aux architectures remarquabl. Aujourd'hui dimanche, de nombreux visiteurs avaient manifestement prévu de pique-niquer sur les belles pelouses du parc, malgré la température qui ne dépassait pas les 15° pourtant sous un très beau soleil. Autant dire que lorsque nous sommes partis, à 11h00, nous avons fait un heureux tellement de voitures recherchaient une place pour se garer.



Impossible bien sûr de montrer trop de photos, mais en voici cependant quelques unes pour illustrer ce très beau parc.














En Australie, c'est le printemps. Les glycines sont en fleurs.


Notre descente vers le sud au travers de la péninsule de Fleurieu nous a amenée à McLaren Vale, une importante région vinicole d'Australie. Nous avons pris le temps d'acheter du vin, en petite quantité car il va nous falloir le consommer avant de quitter l'Australie.



Un peu plus loin, après être passés près des plages de Willunga (vides bien sûr au vu de la température), nous avons considéré que notre marge de temps avant de prendre le ferry nous laissait le temps d'un agréable petit détour vers Ingalalla Falls, jolies chutes d'eau dans un décor bucolique. Pas de problème s'il faut faire une partie du trajet par des pistes pour y arriver. Nous commençons à nous y habituer.







Et c'était enfin l'arrivée à l'embarquement de Cape Jervis, pour rejoindre l'Île de Kangaroo Island. Notre marge de temps n'ayant pas été consommée, nous avons pris un ferry plus tôt que celui qui était prévu, et nous voici donc maintenant sur l'Île de Kangaroo Island, dont nous espérons (si la météo reste clémente) deux très belles journées.







A noter (pour Syncrasie) que nous avons enfin trouvé des biscuits Anzac. Il ne nous reste plus qu'à les goûter...

Lundi 10 octobre - Bonjour à tous,



Première des deux journées consacrées à Kangaroo Island. Le matin est frais (12°) et le soleil timide. Nous devrons nous contenter.



Le premier arrêt est au Visitor Center. Nous voulons absolument aller demain à Hansen Bay, et les réservations sont obligatoires. Chose faite, nous partons pour l'intérieur de l'île. Les paysages de ses côtes défilent.







Nous arrêtons à "EmunRidge Eucalyptus Oil Distillery". Comme on le devine à son nom, cette distillerie commercialise l'huile d'eucalyptus dont la distillation se fait depuis 1880. Attention : cette huile n'est pas à utiliser pour la cuisine, c'est un poison. C'est un désinfectant, un désodorisant et un détachant. Mais c'est aussi un antiseptique et un décongestionnant pour le rhume et la grippe par vaporisation ou inhalation.







Dans la boutique, un panier attire notre attention : il contient trois bébés kangourous dont la mère est morte, percutée par un véhicule. Nous ne comptons plus en effet depuis plusieurs jours les cadavres de kangourous sur les bas-côtés de la route.








Sur la route vers Seal Bay, l'attention de Marie-Thé est attirée par une grosse boule dans un arbre. Un koala ! Bien sûr, nous nous arrêtons.







Seal Bay abrite une population d'otaries australiennes depuis des milliers d'années. C'est, par son importance, la troisième colonie d'otaries du pays. Nous nous faisons accompagner d'un rangers naturaliste pour descendre sur la plage, à leur rencontre. Nous nous approchons ainsi à quelque mètres de ces animaux dont les femelles pèsent environ 150 kg et les mâles, jusqu'à 350 kg.









Un peu plus loin, le site de "Little Sahara". Ce sont les dunes les plus importantes de l'île. Des touristes louent des luges pour les descendre, comme on le ferait sur la neige (bien sûr inconnue ici).








C'est maintenant l'heure de notre trajet sur piste ; nous y sommes habitués.







Après 20 kms de piste, nous arrivons au "Kangaroo Island Wildife Park, une structure qui veille à la reproduction des espèce. Il a eu un grand rôle de sauvetage de la faune, et notamment des koalas, lors des grands incendies qui ont ravagé l'Australie ente novembre 2019 et février 2020.



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On peut se promener dans les enclos de kangourous et de Wallabies pour les nourrir.

Entre les koalas les otaries et les kangourous quelle joie de découvrir tout ces animaux magnifiques en plus j’admire Michel entrain de nourrir un beau kangourou je vous souhaite à tous les deux de découvrir toujours plus des paysages splendides dans ce beau pays

le koala est très mignon... et avec quoi as tu nourri le Kangourou ?

Mardi 11 octobre - Bonjour à tous,



Pour répondre à la question de Déborah, la nourriture qe je donne à manger aux kangourous à Kangaroo Island Wildlife Park est issue d'un sachet remis au moment de l'achat des tickets d'entrées. En gros, il y a des grain de maïs, d'autres graines et quelque chose qui ressemble à ce que l'on donne à manger aux poules dans les fermes françaises. D'ailleurs, il y a, avec les kangourous, des poules, et elle ont l'air de bien apprécier ce quefont tomber les kangourous.



Notre seconde journée sur l'île de Kangaroo Island démarre par le traget vers Hanson Bay wildlife sanctuary (120 kms). Nous avions acheté hier les tickets pour ce "parc", qui est en fait une réserve privée de 2.000 hectares, non cloturée, et entourée de milliers d'hectares de terres sauvages. La fonction du parc est axée sur la fourniture d'un habitat aux animaux indigènes, qui leur permette de vivre à l'état sauvage sur le territoire du parc.



Les incendies de l'été austral de 2019-2020 ont ravagé le domaine à partir du 3 janvier 2020. Pour autant, le sanctuaire a profité de la renaissance de la nature après les incendies et a rouvert. Il ne peut cependant être visité que par visite guidée pré-réservée (ce que nous avons fait hier). Il est tout sauf un zoo !



C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés seulement tous les deux, avec Jim Geddes, le propriétaire du domaine, comme guide. C'est sous sa houlette que nous avons fait une tournée (la plus grande partie pédestre) de son domaine, pendant deux heures. Jim Geddes a pu nous expliquer que les koalas du sanctuaire ont mieux résisté qu'ailleurs. Un peu plus d'un an après les incendies, il a pu repérer une première boule de poils dans un eucalyptus.



Suivant notre guide-propriétaire particulièrement expérimenté, nous avons pu voir plusieurs koalas, dont une mère et son petit (agé de 7 mois).










Jim nous a expliqué comment trouver et voir les koalas : plutôt que de marcher en regardant en l'air, dans les arbres, pour essayer de les trouver (ce qui peut être peu pratique, voire causer quelques désagréments), il est aussi possible de regarder au sol. Les koalas se déplaçant peu, s'il y a des crottes "fraîches" au sol, il y a des koalas au-dessus !







Le parc-sanctuaire abrite aussi des kangourous, nous en avons vu plusieurs, mais ils ne prennent pas souvent la peine de "poser" pour les photos. En voici cependant quelques unes.











Après cette super-visite et avoir pris congé de Jim, nous avons poursuivi nos visites dans le Park National de Flinders Chase. Deux curiosités principales dans ce parc : la première accessible est le phare de Couedic et "Admirals Arch", une immense arche creusée par la mer.







A ses pieds, une colonie d'otaries










Et une étonnante oeuvre de la nature "Remarkable Rocks", de gros granits sculptés par l'érosion coiffant un dôme rocheux plongeant dans l'océan.










Sue le retour, nous ne pouvant pas manquer d'être frappés par les ravages des incendies déjà cités, et les nombreuses et fournies jeunes poussent qui marquent le retour de la nature.






2.387 vues de mon carnet de voyage aujourd'hui ! Même si je crois que chaque vue compte pour "1", ce qui signifie que ceux qui me lisent tous les jours sont à 25 ou 30 vues (merci Deborah de me le confirmer), c'est très encourageant pour moi. Un grand merci à tous.

Quelles belles visites depuis 2 jours avec beaucoup d'animaux et de superbes paysages
Jim parlait français ? Il semble vous avoir transmis beaucoup d'informations.

C'est un beau spectacle aussi de voir que la nature, faune et flore, revit après les ravages des incendies.

Tres agreable de suivre un tel road trip (bien illustre en prime) en leger differe.
Bravo (et merci) pour la performance.

Bonjour,

Si je puis me permettre voici une vue de Hanson Bay que nous avons visité en 2018 avant les incendies, c'était magnifique.



Et juste pour le plaisir un des très nombreux koalas qui vivaient dans ces arbres.

La nature est bien verte et très diversifiée les rochers ont des formes très étonnantes, comme quoi la nature sait reprendre ses droits après les grands feux de forêt

Les grands feux sont un cycle normal de la vie de la nature.

Mercredi 12 octobre - Bonjour à tous,



Une journée qui est loin de nos attentes.



Au lever, le ciel est uniformément gris et il pleut. l'examen des données météorologiques ne laisse aucun espoir pour aujourd'hui, et l'optimisme n'est pas de mise pour les journées de demain et après-demain. Comment allons nous voir la "Great Ocean Road" dans les jours qui viennent ?



Donc, pluie toute la journée, et, cerise sur le gateau, la température, partie de 9°, est difficilement et très brievement montée jusqu'à 14° !



Mais déjà, il nous faut prendre le fery pour quitter Kangaroo Island, pour se faire, nous sommes accompagnés d'un nombre incroyable... de moutons. Il est vrai que nous en avons vu d'importantes quantités sur l'île.







Une fois sur le pays-continent, il faut bien se rendre à l'évidence : les visites à Victor Harbour (tram tiré par des chevaux, île de Granit Island...) sont "zappées".



Petite singularité de notre parcours : l'emprunt d'un ferry à Wellington pour traverser la rivière Murray.











La route va ensuite traverser des zones très étendues bordées d'importantes nappes d'eau. Tout cela devait former, sous le soleil, de magnifiques paysages...



La journée avançant et les kilomètres s'additionnant, nous arrivons à Kingston. Là, un lobster géant (ici, une langouste), de 17 mètres de haut sert d'annonce à un restaurant... fermé ! Nous qui pensions manger de la langouste...











Information importante, cette statue en acier et fibre de verre est l'oeuvre de Paul Kelly, le scupteur de "The Big Scootsman" que nous avions vu à Adélaïde



Pour ceux qui connaissent, la statue du homard géant de Shediac (la capitale canadienne du homard, dans la province du Nouveau-Brunswick), réalisée tout en béton, mesure 11 m de long et 5 m de haut. Elle est l'un des monuments les plus photographié de la province.



C'est ensuite un sympathique hébergement. Bien sûr, maintenant que nous n'avons plus de visites à faire, il ne pleut plus. Mais cela ne change rien aux prévisions pour demain.



　



Je reviens à notre visite particulièrement intéressante d'hier accompagnée par Jim Geddes. Nous avions, c'est vrai, accumulé de nombreuses informations. Pourtant, avec mon niveau d'anglais, ce n'était pas gagné car, bien sûr, Jim ne parle pas un mot de français.



En fait, tout ce que nous avons appris de lui provient : de mon anglais sommaire, pour les informations les plus évidentes, d'un petit film qu'il nous a passé sur l'écran de son ordinateur lorsqu'il nous a emmené chez lui (ou du moins ce qui lui sert de chez lui : il nous a en effet montré ce qu'était sa demeure et son domaine avant les incendies), et, à ce moment de notre visite, de l'usage des applications de traduction de nos téléphones...

Bonjour,
Nous suivons au jour le jour votre progression à travers ce grand pays.
Vous avez rencontré de très nombreux et très beaux animaux.
Dommage pour ce mauvais temps. Espérons que demain sera meilleur.
Nous attendons la suite de votre beau voyage.

Amicalement

Hélas les prévisions météo pour les jours prochains ne sont pas géniales idem dans le NSW où la pluviométrie pulvérise, cette année, tous les records!
Bon, il y aura bien des éclaircies et puis le thermomètre remonte un peu…

Jeudi 13 octobre - Bonjour à tous,



La dépression qui sévit au Sud de l'Australie continue de dicter le climat : pluie et remontée de l'air froid de l'Antartique. Et même si la dépression commence à s'éloigner vers l'Est, le mauvais temps n'est pas fini, il faut s'attendre pour demain à à peu près la même chose qu'aujourd'hui.



12° et petie pluie dès le matin, avec de rares accalmies. La route se fait avec les essuis-glace ; l'absence de soleil affadit les couleurs....



Nous arrêtons à Mount Gambier. Sous le ciel plombé, son attraction principale, le Blue Lac, est bien fade, et surtout pas bleu. Ce lac se trouve dans la caldera d'un volcan éteint depuis 5.000 ans.






Quelques kilomètres plus loin, nous quittons l'Australie Méridionale pour le Victoria, et nous avançons l'heure de nos montres d'une demi heure. Nous avons maintenant 9h00 d'avance sur les horaires français. A la "frontière", pas de grand monument comme lors du passage entre les "Territoires du Nord" et "l'Australie méridionale", juste un panneau.

Nota : on voit le beau temps.....







A Nelson, un joli pont, bordé de maisons de pécheurs.







C'est ensuite Cape Bridgewater : des falaises noires qui entourent un ancien cratère volcanique, et une "forêt pétrifiée", qui est en fait un ensemble de tubes creux de calcaire, érodés par des millions d'années de précipitations.










La pluie se renforçant, nous décidons d'une dernière visite : le phare de cap Nelson.







Impossible ensuite d'aller à Tower Hill (un volcan dormant dont la caldera, vieille de 35.00 ans offre de magnifiques paysages) : le ciel trop couvert, qui ne permet plus d'apprécier aucun site, la pluie, et la température qui, après s'être difficilement maintenue toute la matinée à 12° (!), avait fini par être vaincue par l'invasion de l'air arrivé de l'antartique : de 12°, elle était passée à 11° à midi, puis à 10° à 15h00 ! Il était temps de renoncer, avec regret bien sûr, et de rejoindre l'hébergement du soir.Il est sûr que nous serons passés "à côté" de la Great Ocean Road. Qu'est-ce qui pourra encore être sauvé demain ?

La météo fait malheureusement défaut... Quel dommage...
C'est vrai que c'est toujours le risque dans les voyages. J'ai quelques souvenirs aussi décevants d'autres régions du globe : la Pacific Coast Road en Californie ; quelques "points de vue" à la Réunion, complètement dans les nuages aucune visibilité à 1 m ! ; ou dans les montagnes de Taïwan... (pour ne citer que quelques lieux exotiques et ont la déception est à la hauteur de la distance parcourue).

Heureusement que vous avez pu profiter à d'autres moments, et en profiter pleinement.

Il devrait faire beau ce WE, avant que la pluie ne revienne quand vous serez à Sidney. J'espère que cela va évoluer en mieux.

La première photo de Cape Bridgewater rappelle un peu Vik... Avec ces falaises noires qui se jettent dans une mer agitée.

Quel dommage, je suis vraiment déçue pour vous, avoir du mauvais temps quand on va si loin est toujours très frustrant.

Visiter une si belle région sous la pluie c’est vraiment dommage mais il vous reste encore de beaux jours avant de terminer votre voyage,les vues doivent être belles même sous la pluie, bonne suite à vous deux

Vendredi 14 octobre - Bonjour à tous,



Du soleil le matin au lever ! On ne pouvait y croire ! Un coup d'oeil sur les cartes radars : on est clairement dans une période floue. La dépression se déplace vers l"Est et laisse des traines. Résultat : une partie de cache-cache toute la journée où les périodes de ciel bouché, de pluie, d'éclaicies, et même de soleil, n'ont cessé d'alterner.



Rapidement après notre départ, nous avons compris que si on arrivait sur un site avec la pluie ou un ciel gris, il fallait prendre le temps d'attendre que les éclaicies et/ou le soleil arrivent. Ce que nous avons fait, même si cela entraînait des situations cocasses : nous partions sous le soleil visiter un site, avec nos capes nous protégeant de la pluie, sous le regard étonné des autres visiteurs. Lesquels déchantaient lorsque la pluie arrivait, quasiment par surprise.



Ainsi, toute la journée, nous étions sur la Great Océan Road, une route côtière de l'état de Victoria qui, sur 250 kms, longe les falaises en bord de mer qui serpentent le long de l'océan austral balayé par les vents (ceux que nous avons subis étaient d'une incroyable violence, associés à une température qui a toujours oscillé entre 10 et 15°).



Sur tout le trajet, ce n'est qu'une succession de magnifiques structures de roches façonnées par la mer : des falaises escarpées, des plages vides, une campagne verdoyante et vallonée (on se croirait en Normandie), et même de la forêt tropicale dès que l'on s'éloigne un tout petit peu de la route. C'est ça la Great Océan Road.



Mais il est temps de vous montrer quelques échantillons de ce que nous avons vu.



 Bay of Island



 Bay of Island



 The Grotto




 London Bridge

 Loch Arch Gorge

La gorge a été baptisée ainsi après le naufrage du clipper "Loch Ard" qui s'échoua en 1878 alors qu'il se dirigeait vers Melbourne. 52 personnes se noyèrent, mais deux survivants dérivèrent dans la gorge où ils trouvèrent un abri.







Le site emblématique est celui des "12 apôtres", au nom extrêmement imagé tellement on ne voit pas vraiment le "pourquoi" de son nom.







Au Cap Otway, le second point le plus méridional de l'Australie se trouve le plus vieux phare du pays, bâti en 184.




Une petite idée de la forêt tropicale qui borde aussi la Great Océan Road.

Samedi 15 octobre - Bonjour à tous,



Cette fois c'est sûr, la dépression a dérivé vers l'est en même temps qu'elle se comblait. Il y a du soleil, et il restera présent toute la journée, hormis quelques passages nuageux inoffensifs. La température quant à elle doit être conforme aux températures de cette saison (de 15 à 20°). Nous allons pouvoir en profiter.



Notre premier arrêt est à Wye River. Le petit bois d'eucalyptus local est réputé pour abriter des koalas. Nous ne mettons pas longtemps à en trouver deux dont l'un, endormi, n'offre pas son meilleur profil pour des photos. Mais voici le second, et un joli oiseau local.









Notre voyage se poursuit par le site de Teddy's Lookout. Un très joli point de vue sur la Great Ocean River, entre la mer et la montagne à cet endroit.










Le Mémorial Arch at Eastern marque l'entrée de la Great Ocean Road (pour nous, la sortie). L'arche qui enjambe la route commémore la construction de la Great Ocean Road, par les soldats rentrés de la première guerre mondiale. La sculpture sur le côté de l'arche représente deux soldats travaillant à la construction de la route.








Le site d'Aireys  Inlet, et son phare.




A Geelong se trouve un manège, construit vers 1892, à l'époque actionné par une machine à vapeur. Il a été mis à l'abri des intempéries. Les connaisseurs des Gêts (Haute-Savoie) apprécieront la similitude avec un manège qu'il connaissent bien.






Il nous reste un peu de temps pour faire un tour dans Melbourne et voir la Flinders Street station, sorte de symbole de la ville. C'est un grand bâtiment néoclassique qui date de 1854.






Tout près, les bâtiments de Fédération Square, parvis toujours animé par les habitants de Melbourne






et Hosier Lane, rue pavée où les artistes du Street Art donnent la mesure de leur art.

Je termine ma journée du 15 octobre


Nous finirons la journée à Chinatown, le quartier chinois, lui aussi toujours très animé. Nous y dînerons pas trop tard. Lorsque nous sortirons, nous constaterons d'importantes files d'attente devant les restaurants. Quelquefois, les serveurs amènent aux futurs clients, dans la rue, les cartes de manière que les futurs clients fassent leur choix et passent leurs commandes.







Nous rentrons à notre hôtel par Collins Street. Une bonne partie de cette voie abrite toutes les boutiques de luxe que l'on peut imaginer : Dior, Versace Gucci, Rolex... Je ne saurais toutes les citer, elle sont toutes là.

Demain, nous rendons la voiture et nous prenons l'avion pour Sydney, la dernière partie de notre voyage.

Dimanche 16 octobre - Bonjour à tous,



Aujourd'hui, je ne fais pas un compte rendu touristique : Nous n'avons pas fait de tourisme. Mais au moins, je vous donne de nos nouvelles.



Après 17 jours avec notre "monstre" : notre Toyota Land Cruiser qui, avec le temps, était devenue notre armoire de "rangement", il fallait tout faire rentrer dans deux valises plus une valise cabine, sans "petits" compléments.



Une fois cette difficile mission remplie, récupération du "monstre" garé au parking de l'hôtel (ledit parking étant d'architecture particulièrement torturée), et direction l'aéroport de Melbourne (à 25 kms), avec le minimum possible d'erreurs de trajet. Objectif rempli, les erreurs ont été sans trop de conséquences.



Restitution du véhicule à Avis. Bien sûr, je ne l'avais pas garé sur le bon parking (j'ignorais qu'Avis avait plusieurs parkings....). Corrections diverses, tout est OK. Filicitations à notre Toyota Land Croiseur qui nous a vaillamment transportés sur 4.964 kms.



Au total, j'aurais conduit nos trois véhicules de location sur un total cumulé de 6.800 kms.



Une fois ces diverses missions remplies, il nous restait encore les formalités diverses pour notre vol, le vol vers Sydney, et à Sydney, trouver notre transfert prévu pour nous rendre à notre hôtel de Sydney.



Il était alors 18h45, l'heure de se trouver un restaurant (en Australie, les gens dînent à 18h00). Nous étions proches du quartier chinois, nous avons récidivé d'hier soir.



Demain, promenades touristiques dans Sydney.

Avez-vous fait un tour sur ce beau manège ?

Nous croyons que la fin de l’aventure se rapproche. Vous devez avoir des images plein la tête avec de magnifiques souvenirs.

Bonjour Marie-Thé & Michel
C'est avec un grand intérêt que Tous, nous avons suivi votre périple 
en Australie...Merci pour ce beau voyage.
Profitez bien de vos derniers moments à Sydney
Amitiés...Catherine & José

Pour répondre à JP et MF : non, nous n'avons pas fait un tour sur le manège de Geelong. Mais nous l'avons photographié sous tous les angles pour nos amis de ma Musique Mécanique des Gets.

Lundi 17 octobre  -  Bonjour à tous


Encore une journée qui s'annonçait mal : de la pluie au réveil, et des perspectives peu réjouissantes. Trainant à partir avec un tel temps; nous partons tout de même à 9h15 sous une pluie battante.



C'est sous cette pluie que nous cherchons à comprendre le mode de paiement des voyages du tramway. Enfin nous comprenons et nous nous retrouvons au centre de Sydney : "Circular Quay" et " The Rocks". Il pleut toujours abondamment, les trottoirs sont des torrents... ce n'est pas pour rien que les informations de Sydney disent que l'année 2022 à dès à présent battue le record de pluie tombée depuis l'origine des mesures. Et l'année n'est pas terminée.

Nous faisons tout de même un tour pour mieux voir l'Opéra et le pont.















Nous cherchons comment nous pourrions faire c'est après-midi une croisière dans la baie de Sydney, du moins si la pluie se calme. Nous ne trouvons pas ; nous passons tout de suite à la visite de l'Opéra de Sydney, que nous avions réservée depuis la France.















A la sortie, le ciel reste nuageux et souvent menaçant, mais il ne pleut plus. Nous éclaircissons notre idée de croisière dans la baie : impossible pour cet après-midi. Peut-être mercredi (notre avion pour le retour vers la France décolle à 21h45). Nous faisons un tour dans "The Rocks" (c'est le nom du quartier), et au jardin botanique,



  Une baleine émerge de la pelouse.



 Un hall d'exposition. Au loin, Tower Eye







avant de rejoindre le restaurant au sommet de la tour "Tower Eye" qui domine Sydney (mais dont les vues vers l'Opéra son bouchées par d'autres immeubles de même hauteur que la tour). Là aussi, nous avions réservé depuis la France.











Le pont de Sydney, un peu caché par un bâtiment qui occulte totalement l'Opéra.



Il est 19h30. Notre dîner est terminé et nous voulons continuer d'utiliser nos cartes de tram. Peine perdue : le tram est en panne et nous rentrons à pieds (heureusement à seulement 1,5 kms).

La langue anglaise n est pas très précise sur certains points particulièrement sur la gastronomie puisque on parle ici de manger du chameau.
Il y a un nom pour dromadaire, dromedary que je n ai jamais entendu prononcer.
C est comme si tu commandes du lobster, tu peux aussi bien avoir de la langouste ou du homard, quand au crayfish, langouste ou langoustine ?
Tsetsetse, plein d autruches en Afrique australe.
Merci pour ton récit qui me fais découvrir une certaine partie de l Australie que je n ai pas faite.

Mardi 18 octobre - Bonjour à tous,



Encore une journée frustrane. Nous nous étions inscrits pour partir avec un groupe (nous n'avons plus de voiture) à la découverte des Blues Moutains, chaine de montagne dont le sommet le plus haut culmine à 1.200 m, à une centaine de kms à l'ouest de Sydney. La sortie a bien eu lieu, mais les conditions climatiques l'ont vidé de son sens.



Déjà, il fallait être prêts pour le départ à 7h00. Le ciel était couvert, mais encore acceptable.



La première étape a été de s' rrêter à une quarantaine de kms de Sydney dans uneréserve abritant des animaux de la région. Il faisait alors presque beau



Nous y avons découvert un Wanbat, de la même famille des marsupiaux que les kangourous et les koalas puisqu'il porte ses petits dans une poche ventrale.






Et bien sûr des koalas






Il y avait aussi des kangourous et des émeus.







Les nuages étant bas, en prenant de l'altitude, nous nous sommes retrouvés dans ces nuages. Résultat : aucune visibilité.



  Le chemin menant à un "point de vue"



C'était assez frustrant de se retrouver à un point de vue, à regarder un panneau qui décrivait ce qu'il y avait devant nous, mais que l'on ne pouvait voir.











Dans l'après midi, le ciel s'est (un tout petit peu) dégagé et on a pu voir, sur un versant de montagne pas trop éloigné, les ravages liés à l'incendie de l'été 2019-2020. Tous les arbres brûlés mais déjà de jeunes pousses en pleine croissance.








Comme consolation, nous avons visité le jardin botanique des Blues Mountains,







qui nous a rappelé (et c'était bien nécessaire), que nous étions au printemps...












J'aurais préféré vous proposer de belles photos pour mon dernier descriptif de voyage rédigé depuis l'Australie. Il n'en a rien été. Demain, nous prenons l'avion à 21h45 pour la France. Nous essaierons de faire d'ultimes visites de Sydney dans la journée. Je ferai donc un dernier chapitre depuis la France vendredi.



Merci à tous de m'avoir suivi jusqu'à là.