Septembre-Octobre 2022 - Aspects de l'Australie

Bonjour’
Ici, le WiFi est catastrophique. J'ai eu de la chance hier de pouvoir envoyer mon CR du samedi 24 ; avec des temps de chargement prohibitifs. J'espère que ce sera mieux ce soir.
Nous n’avons pas trouvé de biscuits Anzac chez Woolworths.
Sur Cahill's Crossing, les crocodiles ne nous "sautent pas" dessus. Nous avons vu sur le passage 3 personnes en tenue de travail avec de grands batons. On peut penser qu'elles empêchaient les crocodiles de venir faire une sieste sur le passage. Dans un tel vas, ils seraient difficile à déloger.

Ha ha ha, la photo avec les oies m'a bien faite sourire ! Il y a quelques années, je travaillais dans une ferme de mangues dans le coin, à Humpty Doo, où j'étais chargé d'effrayer les oies qui venaient manger les mangues dans les champs en les poursuivant avec un quad...

Merci pour votre récit !

Dimanche 25 septembre - Bonjour à tous,



Nous poursuivons nos visites dans le Parc National du Kakadu, par une croisière de deux heures sur la Yellow River. La Yellow River n'est pas une rivière, c'est un ensemble de bras morts, qui sont ici appelés billabong. La Yellow River regorge de flore et de faune dont, bien entendu, des crocodiles, mais aussi de multicolores oiseaux de nombreuses espèces.



Pour faire cette croisière, il nous a fallu nous lever de bonne heure puisque nous sommes à 6h45 sur le billbong, au moment où la nature se réveille, et qu'il ne fait pas encore trop chaud (23° tout de même).



Il ne nous a pas fallu attendre longtemps pour voir notre premier crocodile. Il nous attendait face à l'embarquement.








Puis, pendant 2 heures, ce ne fut qu'une succession d'oiseaux, de merveilleux paysages d'arbres, de plantes, de fleurs, et aussi bien sûr, de crocodiles.











Sur la photo ci-dessous (pas très nette il est vrai, les conditions étaient difficiles), on distingue un crocodile avaler un poisson qu'il vient de pêcher.
Au premier plan, un oiseau, indifférent à se qui se passe derrière lui.  





C'est donc avec ces exceptionnelles images ans notre tête que nous continuons la visite du Parc Kakadu. Notre prochaine destination est le rocher de Nourlangie. Ce site, comme Ubirr, visité hier, recèle lui aussi de nombreuses peintures rupestres dont nombre d'entre elles dépeignent la vie des aborigènes pendant des milliers d'années. Plus qu'à Ubirr, les peintures sont admirablement conservées, bien qu'à l'air libre. Elles sont le plus souvent situées sous des surplombs de rochers, qui les protègent de la pluie.



Comme hier, la visite se déroule par une température de 37 à 38°, sous le harcèlement continu de mouches. Heureusement, forts des constatations de la veille, nous avons cette fois ressorti nos voiles qui recouvrent toute la tête, à la manière des équipements utilisés par les apiculteurs.















Après cette visite, nous reprenons la route pour nous diriger vers notre site d'hébergement du soir. Comme déjà constaté hier, de chaque côté de la route, ce ne sont qu'arbres au troncs calcinés, dont les feuilles repoussent sur les branches hautes. Au sol, de nombreuses jeunes pousses commencent à recouvrir le sol brulé. On ne peut que constater que la totalité du Parc Kakadu a été affectée par les incendies de 2019-2020.







On rencontre aussi beaucoup de termitières dans le parc (elles ont particulièrement bien résisté aux incendies). Elles sont généralement regroupées par zones. Elles mesures souvent jusqu'à 4 mètres de haut, sont très dures et abritent des colonies de plusieurs millions d'individus.

Lundi 26 septembre - Bonjour à tous,



Nous avons quitté hier soir le National Park du Kakadu. Nous sommes dans le Park Nitmiluk, et plus exactement dans les Gorges Katherine.



Ce matin comme hier, nous avons opté pour une croisière de deux heures, dans les deux premières gorges Katherine (il y en a 13). Ces gorges ont été creusées par la Katherine River. Ici, pas de flore ou de faune remarcables, mais plutôt un majestueux décor de roches.



La croisière s'effectue en deux parties. La première partie est dans la première gorge.





Après une première partie de navigation, on arrive à un amoncellement de rochers qui bloque l'entrée de la seconde gorge. On débarque pour effectuer, à pieds, une petite marche d'environ 500 mètres, laquelle permet aussi de passer devant quelques peintures rupestres.







A l'issue de cette marche, on ré-embarque dans un second bateau pour naviguer dans la seconde gorge, plus étroite, bordée de hauts rochers de grès, et à la fin de cette seconde gorge, le bateau fait demi-tour et on regagne l'embarcadère du départ, toujours avec la petite partie pédestre intermédiaire.











A la suite de cette belle promenade, nous remontons vers notre hébergement du soir. Au passage, nous nous arrêtons à Edith Falls, où une jolie cascade chute dans un grand bassin apprécié des baigneurs,



malgré certaines mise en garde...

Bonjour Michel,

Quel beau voyage, superbement raconté et illustré de très belles photos. J'adore l'Australie et c'est un grand plaisir de te suivre. Personnellement je ne me serais pas baignée...

Bonjour Catherine,
C'est avec plaisir que je te retrouve ; je me souviens que tu m'avais déjà suivi dans mon voyage en Nouvelle-Zélande, en 2019. Merci pour tes commentaires.

Mardi 27 septembre - Bonjour à tous,



Nous sommes encore aujourd'hui dans le "Top End". Le Top End, ce n'est pas une région administrative, c'est une région informelle, sans frontières bien délimitées, autour de Darwin, qui fait partie des "Territoires du Nord", mais d'une surface d'approximativement 400.000 km² (les 3/4 de la France).



Les Territoires du Nord sont eux une subdivition adminstrative bien réelle de l'Australie, d'un surface de près de 3 fois la France, pour 250.000 habitants (30 fois moins qu'en France...).



Darwin est la Capitale des Territoires du Nord, proche du Parc Kakadu, que nous avons déjà visité. Il y a aussi le parc Nitmiluk (où se trouvent les Gorges Katherine), el le Parc Lichfield, beaucoup plus petit, que nous visitons aujourd'hui.





Notre première visite sera celle d'un incroyable "champ" de termitières. Les termitières occupent généralement des zones compactes (bien qu'il en existe quelquefois des isolées). Sur cette zone, elles sont en quantité que l'on peut peiner à imaginer. Certaines dépassent les 4-5 mètres de haut, et sont plus que centenaires.








Après les termitières se succèdent des chutes d'eau et cascades, certes jolies, mais qui nous a le plus surpris, c'est l'affluence de baigneurs qui convergent vers les vasques sous les chutes, pour en faire des lieux de baignades très prisées. Et ce qui nous a aussi surpris, c'est l'affluence dans ces vasques, alors que nous sommes en milieu de semaine, et que les lieux d'habitation sont le plus souvent à plusieurs dizaines de kilomètres !



Le premier site visité est Florence Falls, deux cascades et un grand plan de baignade, pas très facilement accessible (marche et beaucoup de marches) associé à des aires de pique-nique.




C'est ensuite Tolmer Falls. Une fine cascade tombe de falaises. Ici, pas de lieu de baignade, seulement de pique-nique.



Wangi Falls est un lieu de baignade et pique-nique très fréquenté (et facilement accessible), au pied de deux cascades.



Nous rejoignons ensuite Darwin.



Alors que nous allons quitter le Top End, deux choses nous ont marqué : tout au long des 1.400 kms que nous avons fait, nous n'avons rencontré que des arbres au tronc noirci avec de la verdure renaissante à partir de 4 m de hauteur et un début de couverture au sol par des jeunes pousses, signe que cette immense zone a été la proie des incendies de 1999-2000. Difficile d'imaginer l'immense (lui aussi) brasier associé !









Nous nous attendions à cette saison à des températures de 25-30°. Il faisait effectivement 25° le matin, mais les après-midi atteignaient entre 37 et 39°. Epuisant !

Le pire est que nous avons rencontré plusieurs fois des foyers de fumée dans des broussailles, et même une fois des flammes. Si la saison d'été se poursuit sous les chaleurs que nous avons connues, c'est inquiétant.



Comme nous quittions le Top End, nous avons voulu "marquer le coup" par un restaurant qui ne remplirait pas que la simple fonction de nous nourrir. Nous avons choisi "Tim's Surf & Turf" qui présentait le double avantage d'être assez proche de notre hôtel, et d'avoir une bonne réputation en plus de servir du... crocodile.



Malheureusement, la "tranche de crocodile" n'était pas disponible et nous avons dû nous rabattre vers du "crocodile springs rolls". C'était bien du crocodile, mais ce n'est pas tout à fait la même chose, mais c'était très bon. Nous avons enchainé avec un "Seafood Basket"



pour finir avec une "Pavlova", du nom de la ballerine russe Anna Pavlova après son voyage en Australie et en Nouvelle-Zélande.



Demain, notre programme est moins touristique : nous nous transférons vers Alice Springs, au coeur de l'Outback. Problème : notre avion se pose à Alice Springs à 17h30, et à cette heure très tardive, les australiens se sont (déjà ?) arrêtés de travailler. Résultat : le loueur de voitures est fermé, il faudra revenir le lendemain matin. Et la navette de notre l'hôtel (qui assure normalement le transfert aéroport-hôtel), a également terminé sa journée. Espérons que nous trouverons un taxi qui n'est pas encore rentré chez lui pour mettre ses pantoufles après une journée de travail très certainement épuisante.



Je m'efforcerai de faire le point demain soir.

Bonjour Marie-Thé & Michel,
Nous vous souhaitons un très beau voyage, qui a bien commencé.
Nous vous suivons avec intérêt, avec l'idée de marcher sur vos pas 
pour venir rencontrer nos amis Australien, que nous avons connus 
au Canada.
Les paysages parcourus en voiture vont très probablement être 
fabuleux...Nous sommes impatients de suivre votre périple.
Amitiés...Catherine & José

Mercredi 28 septembre  -  Bonjour à tous,
Je l'avais écrit hier, notre journée n'était pas très touristique, mais nous sommes bien ce soir à Alice Springs.
Ce matin, nous avons fait un petit tour sur le bord de mer de Darwin (la mer de Timor). Comme d'habitude, et même le matin à 10h00, il faisait très chaud (32°), le ciel était un peu couvert. En fin de matinée, nous avons rejoint l'aéroport, à l'arrivée, nous nous sommes retrouvés sous une averse tropicale. Après 20 minutes d'attente dans la voiture en espérant que cela se passe, nous nous sommes résignés à nous faire tremper pour rejoindre les bâtiments de l'aéroport, ce qui est bien advenu.
Arrivés à Alice Springs à 17h40. Malheureusement, nos valises étaient les dernières sur le tapis et les trois faméliques taxis qui attendaient les 110 voyageurs étaient déjà partis lorsque nous sommes arrivés à la station. Trois autre couples nous ont rejoint, tous dans la même situation que nous. 
Il a fallu attendre près d'une heure pour qu'arrive le premier taxi demandé avec la borne d'appel. Il faisait quasi-nuit, et la température était de beaucoup inférieure à celle de Darwin. Mais nous sommes arrivés à bon port à notre hôtel d'Alice Springs. Demain matin, retour à l'aéroport pour récupérer notre voiture et départ à la découverte des MacDonnel Ranges.
Demain soir, s'il y a du wifi à Glen Helen, je pourrai reprendre mon récit-découverte.

Bonjour à tous,



Nous sommes ce soir samedi 1er octobre à Ayers Rocks. Depuis Alice Springs, j'ai été privé de wifi, nos hébergements étant situés à grandes distances d'agglomérations dont l'importance aurait pu justifier la présence du wifi.

Ce n'est donc qu'aujourd'hui, à Ayers Rocks, site touristique de première importance en Australie, que je peux (enfin) mettre en ligne le récit de nos dernières journées.



Retour sur le Mercredi 28 septembre

Le 28 septembre, nous étions encore à Darwin et, comme notre vol pour Alice Springs ne décollait qu'en milieu d'après midi, nous sommes allés nous promener dans le très agréable parc du Bicentenial. En voici deux photos.






Et voici maintenant une photo prise durant notre vol vers Alice Springs. On y voit l'étonnante chaîne de montagne des MacDonnell Ranges. Il s'agit d'un chaîne de montagne qui s'étire sur plusieurs centaines de kilomètres, et qui est quelquefois coupée par des trouées. J'en présenterai sur la journée du jeudi 29.





Je reviens aussi sur nos difficultés à trouver un taxi à Alice Springs. Nous avons rencontré par hasard ce matin (29 septembre) l'un des couples que nous avions laissé à la station de taxi de l'aéroport. Bien qu'ayant appelé les compagnies locales de taxis, Ils ont dû attendre 2 heures avant qu'un taxi daigne venir les chercher.....

Pendant ce temps, nous dinions dans un restaurant italien où officiait une employée française originaire de l'île de la Réunion. Nous avons tout de suite sympathisé et longuement parlé de nos situations respectives :une expatriée en Australie, et deux septuagénaires à la découverte en solo de l'Australie.





Jeudi 30 septembre

Au matin du jeudi 30, nous sommes comme prévu retournés à l'aéroport à 9h00. Cette fois, les agences de location de voiture étaient ouvertes et nous sommes repartis avec moi au volant d'une Toyota 4x4 Cruiser Credo.



Une fois l'intendance réglée (provisions diverses avant de partir à l'aventure dans la partie Ouest des MacDonnel) nous avons (enfin) pu reprendre nos activités touristiques.



Celles-ci ont débuté par quelques trouées, qui coupent les MacDonnel Ouest, toujours dans de magnifiques paysages :



Simpson Gap, une trouée qui, comme pratiquement toutes les autres comporte un point d'eau





Ellery Creek, le trou d'eau au milieu de la trouée est un lieu de baignade très fréquenté, sans doute par les habitants d'Alice Springs, pourtant située à plus de 50 kilomètres car il n'y a aucune ville plus proche.







Serpentine Gorge, une trouée très étroite. A plus d'un kilomètre du parking, elle est peu fréquentée.







Un site différent : Ochre Pits, jadis une source de pigments pour les aborigènes. C'est le calcaire coloré par les oxydes de fer qui donne toutes ces couleurs.







Il ne nous restera plus qu'à gagner notre hébergement de Glen Helen, un campement mélangé d'hébergements de camping et de chambres de motels. Le seul hébergement à 130 kms à la ronde. Et sans internet.....

Vendredi 30 septembre - Bonjour à tous,



Ce matin, nous partons pour une "expédition" : La poursuite de notre itinéraire nous impose d'emprunter la "Mereenie Loop". La Méreenie Loop, c'est une route non alsphaltée (dite "gravel") particulièrement redoutée. Elle a tendance à effrayer les interlocuteurs à qui on en parle (situation vécue !).



Il faut dire que pour prendre cette "route", il faut être muni d'un pass, délivré dans les proches Visitors Center. Au moment d'acheter ce pass (5 $ australien, soit 3,5 €), il faut justifier du véhicule avec lequel on va circuler sur cette route. Seuls véhicules autorisés : les 4x4 ! Tout cela n'est pas rassurant....



Puisque nous avons un 4x4, nous sommes autorisés. On va pouvoir se rendre compte de ce qui fait peur à tant de monde. Nous nous attendons au pire.



Mais avant d'arriver à la Mereenie Loop, nous passons par un point de vue (Tylers Pass Lookout) qui permet de voir, à quelques kilomètres, "Tnorala". Il s'agit de l'héritage de l'impact d'une comète d'environ 600 m de diamètre avec notre planète, il y a 140 millions d'années.










Et nous voici arrivés à l'entrée de la Larapinta Drive, l'autre nom de la Mereenie Loop.











Ce que nous avons vu et vécu :



La Mereenie loop, sur ses 139 kms, ne marque pas visuellement les esprits. Pas de gros "nids de poule", de crevasses, ni de grosses ornières. Rien de tout cela. Mais une route en "tôle ondulée". Et pas de la petite tôle ondulée. Sur certains (longs) passages, j'ai évalué la distance entre bosses entre 20 et 30 cm, pour une profondeur de 5 à 7 cm, avec des sortes de sommets sur certaines nervures.... On ne sait pas comment rouler pour éviter les intenses vibrations générées. Parfois, même, rouler à 20 km/h avec notre gros 4x4 Toyota Cruiser est quasi impossible à tenir.... d'autres fois, on peut rouler à 70 km/h. Au Visitor Center d'Alice Springs, on m'avait indiqué qu'il fallait 3 heures pour faire les 139 km. En fait, j'ai mis 2h30. Mais je ne suis pas prêt d'oublier ces moments de conduite où il fallait se battre avec le volant qui vibrait intensément pour maintenir la voiture sur la route.



Mais nous en sommes sortis. Quelques photos :





Attention à ceux qui traversent





A noter que nous avons croisé deux véhicules ne répondant pas aux normes d'accès à la route ; des véhicules "normaux". Il fallait voir comment ils étaient secoués et où leurs conducteurs essayaient de les faire rouler pour minimiser les dégâts. Ces conducteurs auront eu bien de la chance si leurs véhicules sortent indemnes des traitements qu'ils leur auront fait subir. Nota : il n'y a pas de contrôle systématique des accès ; seulement des contrôles aléatoires.



Sortis de la Mereenie Loop, nous nous sommes rendus à Kings Canyon, site touristique australien réputé. Une couverture nuageuse commençait à cacher le soleil, et avec lui les ombres et les couleurs s'estompaient.

Peut-être est-ce pour cela que ce site ne nous a pas marqué à la hauteur de sa réputation... Nous avons tenté un circuit par le haut du canyon, avant de renoncer devant l'accroissement de la difficulté du trajet, alors que nous en étions à environ 80 %. Pour compenser, nous avons enchaîné avec le circuit le plus facile. Sans pour autant en sortir enthousiastes.










Il ne nous restait plus qu'à rejoindre notre hébergement, original : une bush tente !

Samedi 1er octobre - Bonjour à tous,



Il y a eu de la pluie cette nuit. Pourtant, au matin, le sol n'est pas mouillé : il a tout absorbé. Mais il fait un peu frais. Presque étonnant dans l'outback, au centre de l'Australie ! Malheureusement, le ciel reste couvert. Que vont devenir les exceptionnelles couleurs des paysages ?



Pour commencer la journée, un petit détour par Kathleen Springs. Tous ces rochers paraissent un peu fades sans le soleil.















Nous prenons la route pour Ayers Rocks, où se trouve le célèbre rocher d'Uluru.











Sur le trajet, le Mont Conner. Il s'élève 300 m au-dessus du désert et il ressemble tellement au rocher d'Uluru qu'ils sont parfois confondus. C'est une montagne sacrée des aborigènes et il n'est pas ouvert aux touristes.









Et nous arrivons à Ayers Rocks. Il serait encore temps d'aller voir le rocher d'Uluru mais le ciel est toujours couvert, et il tombe quelques gouttes. Ce sera pour demain.





Nota : c'est vrai que mes compte rendu se font rares ; faute d'un Wifi suffisamment performant. Pour autant, depuis plusieurs jours, je me sens seul dans mes narrations. Un petit message me serait bien sympathique.

Nous suivons le voyage avec attention,
Mais plus de nouvelles depuis dimanche dernier.
Espérons que les crocodiles ne vous ont pas croqués.
Bisous

Tout est bien juste un petit problème de chargement sur le téléphone.
Bonne suite de voyage

Bonjour Michel, 
Rigolote la Bush tente, et pas embêtés par les voisins.
Je croise les doigts pour que le soleil soit revenu demain mais l'ami google prévoit encore des nuages...

Moi aussi je suis ce récit avec beaucoup de plaisir d’autant plus que je connais ces beaux endroits. Effectivement dommage que le soleil ne se montre pas davantage…. Sur la tôle ondulée mieux vaut rouler plus vite que trop lentement, plus facile à dire qu’à faire!!! Bonne continuation

Dimanche 2 octobre - Bonjour à tous,



Grosse déception au lever. Il pleut ! Il pleut alors que nous sommes sur le site touristique emblématique de l'Australie !



Une recherche sur internet pour trouver les radars de pluie sur la région, et je suis convaincu que la pluie cessera pour 9h00.



A 9h00 nous partons. Comme prévu, la pluie s'est arrêtée. Mais le ciel garde les stigmates de la récente météo. Passage de la porte d'entrée du site (c'est payant : environ 50 € pour nous deux). Nous arrivons à Uluru, à une quinzaine de kms de notre hôtel. Le rocher d'Uluru à piètre allure, son sommet est caché par un nuage. C'est assez décevant mais nous sommes heureux de le voir tout de même.









Les nuages sont partis.





Après un petit tour au Centre Culturel aborigène et au Centre d'information, nous décidons de nous rendre sur le site non moins étonnant de Kata-Tjuta, à une quarantaine de kilomètres, formé de 36 "rochers" arrondis côte à côte, formant des vallées profondes et des gorges abruptes.





Nous choisissons d'entrer dans la Walpa Gorge. La promenade est assez impressionnante entre les falaises qui bordent la gorge de chaque côté.











L'aspect presque lisse et les formes arrondies des rochers posent interrogation à un géologue néophyte. En y regardant de plus près, notamment les morceaux de "roches" tombées, il semble bien que ces mastodontes soit formés d'un mélange, sorte de mortier, de pierres et de terre. Cette constitution est-elle la raison de leur résistance ?





Pendant notre excursion dans la gorge, le soleil fait son apparition. Sortis de la gorge, Kata-Tjuda sous le soleil est maintenant magnifique. Et à Uluru ?



A Uluru aussi, le soleil est présent, changeant complètement un paysage dont les couleurs évolueront jusqu'au coucher du soleil









Il ne restera qu'à rentrer à l'hôtel. A l'horizon, pourtant distant 40 kms, Kata-Tjuta fête aussi cette belle journée si mal commencée.

Quelle belle fin de journée ! Il semblerait que vous en ayez pris plein les yeux, et après la déception de la météo du matin, cela n'a dû être qu'encore plus fantastique et source d'émerveillement coloré. Uluru chapeauté de nuages fera aussi un bon souvenir, l'image est moins connue de l'autre côté du globe, avec le contraste de la fin de journée.

Je suis bien curieuse d'en savoir plus sur l'aménagement intérieur de la "bush tent"... Un dîner sans langouste ni crocodile ce soir-là, certainement ! Peut-être trouverez-vous à manger du serpent dans votre traversée du désert ? Avez-vous gouté du vin ou des bières locales ?

Hormis les crocodiles et les oiseaux, vous n'avez pas croisé d'autres animaux (j'exclue les mouches de la question) ? Plus ou moins sympathiques, l'Australie est aussi réputée pour ces serpents et araignées...

Bonne continuation et voyage et au plaisir de lire la suite du récit

C'est une chance de finir la journée en beauté avec le soleil rasant.

Bonjour Marie-Thé & Michel
Nous suivons avec intérêt votre voyage.
Nous constatons que vous ne reculez devant rien en organisant votre périple,
notamment en empruntant cette route en tôle ondulée.
Les paysages sont surprenants et dépaysants...pour un habitant du pays Basque.
Profitez bien de ce magnifique voyage...
Amitiés...Catherine & José

Bonjour à tous,



Avant de commencer ma narration de la journée d'aujourd'hui, je fais un rapide retour sur la journée du 30 septembre pour répondre à Syncrasie, et peut-être à d'autres qui se posaient aussi la question de ce drôle d'hébergement.



Ci-dessous, une photo de la bush tente. L'intérieur est spartiate : deux lits, une table de chevet, et une clim (non visible sur la photo car placée au-dessus des lits).





Pour les repas, c'est ce que l'on trouve ; et pour les animaux, ils sortent plus à la nuit tombante, et je n'aime pas trop rouler de nuit. Mais nous devrions en voir sur Kangaroo Island, qui, il parait, est un vrai zoo naturel.

J'en profite pour remercier tous ceux qui me suivent. Si j'en crois le nombre de vues de mon récit (1.218), ils doivent être très nombreux.



Je passe maintenant à la suite du récit de notre voyage



Lundi 3 octobre



Une étape de transition de... 500 kms ! C'est un choix de préférer faire le trajet en voiture qu'en avion. Cela permet de mieux vivre l'immensité de l'Outback australien. Il nous permettra aussi demain de faire une étape à Coober Cody, mais j'en parlerai à ce moment.



Donc, beaucoup de route, et peu d'arrêts. Nous repassons devant le Mont Conner, cette fois sous le soleil alors qu'il était dans l'ombre des nuages avant-hier





Beaucoup de route,



et peu d'habitations. A Erlunda, relais routier installé à l'intersection de la Lasseter Highway (la route d'où l'on vient) et la Stuart Highway (la route de 2.720 kilomètres qui relie Darwin à Adélaïde au travers de l'Australie), un roadhouse qui permet une pause dans cet interminable trajet. Juste des commerces essentiels : carburant et son magasin associé, restaurant, motel.






Sur la Stuart Highway, nous nous arrêtons à la frontière entre les Etats "Territoires du Nord" et "Australie Méridionale". Pour des raisons sanitaires, il est interdit de faire passer la "frontière" aux produits frais (légumes, fruits).






Un pied dans chaque Etat




Mais aussi, en changeant d'Etat, on change aussi d'heure. On avance les montres d'une heure. Nous avons ainsi maintenant un décalage horaire de 8h30 avec la France.






Il n'y a pas que la terre qui est rouge dans l'Outback.


Nous faisons halte pour la nuit dans le roadhouse de Marla, 145 kms après avoir passé la "frontière".

La bush tent est très sommaire. Espérant que les sanitaires n'étaient pas trop loin...!
La traversée du désert australien doit être une expérience bien singulière. Croisez-vous parfois des locaux, ou même d'autres touristes ? L'accueil est-il sympathique, malgré la barrière de la langue ?

Les paysages sont magnifiques et heureusement le soleil est de la partie.

Bonne continuation de voyage

Nous croisons effectivement du monde : des aborigènes mais la communication n'est pas facile, sauf s'il sont dans le commerce, des australiens, toujours prêts à nous aider (certains parlent même un peu le français, des touristes mais essentiellement australiens, et une fois des touristes français (de Pau).
Par contre, nous avons l'impression qu' il y a beaucoup de travailleurs européens dans la restauration.

Si vous vous arrêtez pour faire des courses, jetez un œil au rayon gâteaux secs/cookies... si vous voyiez un emballage de ce type, ce serait dommage de revenir sans y avoir goûtés.

Bonjour Michel et Marie thé on vient de voir toutes vos super photos de votre voyage depuis le début et les nombreux commentaires hélas j’avais perdu le site aussi nous avons contacté Marie Mathilde qui nous a envoyé les coordonnées du site attention aux crocodiles on va pouvoir vous suivre régulièrement.