TANZANIE aout 2022, huit jours de bonheur

Je reviens de Tanzanie il y a quelques jours. Je remercie @Nancy, dont j'ai bien suivi les conseils pour mon voyage, bien que nous soyons en saison sèche, contrairement à elle.
Nous n'avons pas eu du tout de moustiques, mais un bon supplément de poussière   
Je vais aussi recouper les posts de @Fabhyene et @Brigitte42, mais chacun a son rythme et plus ou moins de chance dans les rencontres.

Nous sommes partis via l'agence locale Tanzania Specialist, trouvée sur internet et que nous avons choisi en raison d'un bon contact pour adapter le séjour à nos desideratas. C'est une agence qui dispose de 35 voitures en permanence, plus d'autres si la demande est plus forte. L'essentiel des échanges a eu lieu en Français. Nous avons organisé nous même nos vols, à part le vol de retour entre le Serengueti et Arusha, par avion de brousse organisé par l'agence.

Nous avions cassé la tirelire pour avoir un 4X4 pour nous seuls.
Bien que parlant correctement Anglais, nous voulions un guide francophone pour profiter au mieux de ses explications, et c'est un choix dont nous nous sommes félicité car Oredi, notre guide chauffeur nous a fait profiter d'une large palette de commentaires sur la vie animale, l'histoire de la Tanzanie, ses problèmes actuels et le mode de vie de ses diverses populations.

Cout des 8 jours sur place : 7000 € agence plus autour de 380 € de pourboires. Pas besoin de changer de la monnaie locale. Dans la plupart des lodges, il y a une boite collective pour les tips, ce qui est une bonne formule et on peut y mettre des $.

Voyage Marseille/CDG par Air France, avec une heure de retard, 45 minutes pour avoir les bagages, transfert de terminal pas trop compliqué, enregistrement sur Kenya airways compliqué, on nous balade d'une zone à une autre avec de fausses informations. Heureusement, on a prévu 3 h de battement.
Vol Kenya airways jusqu'à Nairobi avec des prestations minimales. A Nairobi, le vol Kenya airways jusqu'à Kilimandjaro est en fait assuré par Précision airways, qui n' a pas de guichet dans l'aéroport pour obtenir la carte d'embarquement  . On finit par faire la queue à la porte d'embarquement, et ça passe.
Vol tranquille d'une grosse heure sur un ATR et, miracle, nos valises ont suivi. 

Une voiture de l'agence nous mène jusqu'à Arusha par une belle route bitumée autour de laquelle la vie des  ville a l'air de se structurer.
Première surprise : pas de klaxon !! En fait , nous n'entendrons que 3 ou 4 coups de klaxon en une semaine. Ca change de Marseille.
Par contre, dès qu'on quitte la route, le chemin devient très cahoteux.



On passe devant une baraque en tôle qui est en fait une église protestante, de la communauté Morave. Il y a environ 1 million de fidèles de cette église en Tanzanie, 





Le progrès a aussi pénétré ici sous une forme adaptée aux conditions locales  

Après un petit repos et un repas sympathique au lodge, nous voudrions faire un tour dans Arusha, mais la responsable de l'hôtel nous dissuade de sortir par nos propres moyens. Elle nous trouve un chauffeur de taxi sérieux pour nous emmener au Cultural Heritage center, mais, erreur de compréhension, le taxi nous mène à l'Arusha National Natural Museum.
Entrés par curiosité, nous sommes vite fascinés par les présentations de ce musée , malgré l'extrême pauvreté des locaux.
On y trouve d'abord les deux cranes retrouvés dans les gorges d'Olduvaï, à commencer par le crane OH 9. OH9 serait le plus ancien fossile humain connu ayant un volume supérieur à 1 000 cm³
découvert en 1960.





L'autre crane remarquable OH 24, date de 1,8 millions d’ années et a été découvert en 1968.




Suit une présentation plus ou moins réussie de l'évolution de l'homme à ces époques.

On découvre ensuite une extraordinaire exposition de photos naturalistes d'un photographe Suédois Dick Persson qui en a fait don au musée. Ces photos exceptionnelles datent des années 70 et, malheureusement les recherches que j'ai fait par la suite sur internet ne m'ont pas permis de retrouver l'auteur.

Ensuite, on débouche sur la caverne d'Ali Baba d'un taxidermiste installé ici à demeure




On passe ensuite au jardin botanique pour y croiser la reine de ces lieux, une tortue agée de 120 ans, dont l'appétit a l'air de bien se porter.



Un peu plus loin, on découvre un aigle en volière. C'est un animal blessé. Après avoir été soigné, il a été relâché, mais il revient de lui même, ayant trouvé plus facile de se nourrir comme ça.



Un jeune naturaliste se joint ensuite à nous et nous fait découvrir les caractéristiques de la flore locale étudiée dans le parc du musée.

On y fait connaissance avec les caféiers locaux, dont on verra autour d'Arusha de grandes plantations.



après d'autres plantes plus communes, notre jeune guide nous montre un étonnant monkey chair plant (Pyrenacantha malvifolia), plante qui ressemble à un rocher.



Deux heures et demie ont passé, la nuit s'annonce. Nous rentrons au lodge après cette visite d'un intérêt inattendu.
Demain, départ pour le Tarangire, sous la conduite d'Oredi, qui est gentiment passé faire connaissance.

merci pour ce début passionnant et vraiment original, je vais suivre avec intérêt ton carnet !

Hello Agir !
voilà un démarrage original et qui promet !
Une petite place? J’embarque ... 

Bonne soirée .

Merci Alain pour ce début de carnet très prometteur !

Bonjour !
Je complète le message d'hier !
Il y a quasi 10 ans, mon mari voulait aller aux gorges d'Olduvaï : on s'est décidé très vite et çà n'a pas abouti .
Ce musée l'aurait comblé !

Bonne route !

Jour deux
Départ sous la conduite d'Oredi vers le Tarangire. Le véhicule est un Landcruiser Toyota, qui équipe de façon pratiquement exclusive les guides. Il a 8 places, ce qui nous laisse évidemment beaucoup d'espace, avec 2 prises USB utiles pour recharger les appareils, car les lodges sont chiches en électricité. Il a aussi un petit frigo qu'on va bien apprécier.
Quand on demande à Oredi combien de kilomètres il a au compteur, il se contente de nous répondre : « je vais vous mentir ». En fait, ces véhicules sont constamment réparés, avec de nouvelles pièces ou des pièces cannibalisées sur des voitures en panne.
La route vers le Tarangire est en très bon état. C'est une différence énorme avec notre première visite ici en 2001, où il n'y avait pratiquement que des pistes.
Le long de la route, on croise constamment des personnes qui vaquent à diverses activités.





Beaucoup de petits commerces ambulants




Les jardiniers installent leurs plantes au bord de la route, ainsi que les potiers 








et, au fur et à mesure qu'on s'éloigne d'Arusha, on voit de plus en plus de petits troupeaux .





Nous arrivons au Sangaiwe Tented Lodge . Les grandes tentes sont réparties sur les pentes d'une colline avec de belles vues vers la savane et une piscine pas vraiment indispensable quand il y a manque d'eau par ailleurs.







Nous arrivons juste à temps pour déjeuner. Nous sommes seuls au restaurant , tous les autres touristes étant en safari.




Comme nous avons insisté pour que l'après midi de repos qu'a prévu l'agence soit occupée, Oredi, qui a senti notre impatience, nous emmène en début d'après midi dans le parc.

Dès la porte du lodge, on est accueillis par les gracieux impala.









A la porte du parc on fait connaissance avec la lenteur administrative des fonctionnaires Tanzaniens : le guide doit montrer tous ses papiers, plus le permis d'entrer au parc (coût avec réservation préalable par l'agence : 58€ par personne plus 17 € par voiture). Le tout prend un bon quart d'heure pendant lequel nous examinons les trophées exposés à l'entrée du parc.
















Nous apprenons que les éléphants usent leurs dents inférieures, qui poussent vers l'avant . Quand une est usée, ce qui prend une dizaine d'années, elle est remplacée par une nouvelle. Un éléphant dispose ainsi de quatre dents successives.







Quand le dernier jeu est usé, l'éléphant ne peut plus broyer facilement sa nourriture et migre donc vers des endroits où il trouvera une nourriture plus molle. Ceci explique que les éléphants agés se regroupent dans ces lieux. Comme ils y décèdent, on y retrouve donc plus de carcasses qu'ailleurs, ce qui expliquerait en grande partie le mystère des cimetières d'éléphants  .


Passés la porte on croise une belle girafe que notre présence ne perturbe pas et qui nous toise







puis un troupeau de zèbres, toujours photogéniques








et de singes, moins photogéniques sous cet angle.






Un peu plus loin, notre premier baobab, impressionnant.







Au bord d'une mare une oie d'Egypte





Notre premier lion, dans la position favorite des males, qui n'ont pas à craindre de prédateur.





Dans les prairies les zèbres font bon ménage avec les gnous, animal dont notre guide prétend que Dieu l'a créé avec les pièces détachées qui lui restait à la fin de la création, d'où l'apparence singulière de cet animal.








Notre route croise celle d'un troupeau d'éléphants, qui traverse gentiment sous nos yeux.









Visiblement les éléphants sont en forme dans ce parc. Nous y verrons en effet un grand nombre de bébés et de jeunes, signe que le troupeau est en train de grossir.


Le jour commence à décliner et nous croisons un groupe de babouins qui regagne ses quartiers de nuit.








Sur le bas coté un groupe de pintades picore, dans leur belle livrée bicolore.





Sur notre chemin de retour, un nouveau troupeau d'éléphants nous traverse sous le nez, 





certains s'arrétant discuter au milieu de la route et les plus curieux nous inspectant de près, sans marquer d'hostilité.





Excellente après midi. 

Nuit passée au lodge pas très bonne. Les parois de la tente sont en tissu de moustiquaire, avec juste de légers rideaux à l'intérieur. Le vent qui s'est levé les traverse et balaie la chambre (température nocturne 13 °) .

Demain, journée entière dans le Tarangire.

Merci Aggir de partager ce magnifique voyage, nous allons nous régaler à te lire.

Merci de tes encouragements @4yne
Je continue donc par le jour 3 de notre voyage, passé dans le Tarangire.
Départ à 7 h du matin pour profiter au mieux de la journée.
Notre première rencontre est celle de singes dans leur arbre





puis d'un francolin (Il en existe de nombreuses sortes, celui ci doit être un francolin à crête)



Nous nous arrêtons longuement pour observer un aigle juché au sommet d'un baobab, bel ensemble.



Puis, nous croisons des girafes, d'habitude insensibles à notre présence, mais là, nous effrayons une jeune qui détale à notre approche.



Un peu plus loin, l'oeil exercé de notre guide repère une antilope reposant tranquille au milieu d'une falaise rocheuse.




Tout près, nous apercevons un daman du Cap. Curieusement cet animal est génétiquement le plus proche cousin de l'éléphant.



Au bord du chemin, sur un cadavre de baobab, une famille de mangoustes naines s'affaire





Au milieu de la piste nous attend une outarde du Sénégal, c'est un mâle, reconnaissable à son collier noir



 et il ne cède le passage qu'après avoir protesté contre notre intrusion



De loin, nous apercevons une carcasse de buffle bien nettoyée



Oredi se dirige vers un endroit où il espère trouver quelque chose d'intéressant. Effectivement le python dont il connait les lieux préférés est bien là, masse indistincte dans un arbre.




C'est ensuite notre rencontre avec un troupeau de buffles, animal impressionnant et photogénique dont nous suscitons la curiosité.





Moins impressionnant, les autruches (ici une femelle, au plumage marron/beige) ne se laissent pas trop approcher 



pas plus que le mâle qui se tient à distance.



Une famille de vervets vaque plus loin à ses occupations, 





alors qu'un groupe de babouins cohabite avec un phacochère assez peu sympathique.






Notre premier éléphant du matin s'est attaqué à un arbre qu'il va réduire rapidement en miettes



Il est maintenant midi dans le Tarangire, à suivre pour l'après midi

suite du jour 3
Nous arrivons à un point d'eau où des marabouts immobiles contemplent le ballet des vanneaux en recherche de nourriture,





 tandis que deux oies d'Egypte (unijambistes   ) s'abritent dans un creux de rive sous l'oeil de quelques kobés



Sur une souche, un daman se laisse photographier sans bouger. C'est un daman de Rhodésie reconnaissable à sa robe grise.



Spectacle assez eu fréquent : un zébreau (j'ai du chercher pour trouver le nom) qui colle à sa maman



De retour vers un point d'eau, on assiste au défilé des animaux qui viennent s'abreuver, avec plus ou moins de précautions.

Le tableau en noir et blanc des gnous et des zèbres.



Sur les pentes, les girafes avancent précautionneusement 



et finissent par aller boire, 



tout en restant aux aguets



avec tout près de nous une ombrette africaine, oiseau qu'on trouve au sud de l'Afrique et aussi à Madagascar





Notre lion du matin ne faillit pas aux habitudes de ses congénères : il ronfle les quatre fers en l'air.



Finalement, il se réveille et se met au travail avec l'entière coopération de la lionne qui l'accompagne



qui in fine n'a pas l'air mécontente de la discussion



Un nouveau point d'eau important accueille tout un troupeau mélangé de gnous et de zèbres


avec également des impalas ,



et des phacochères



mais nous ne voyons pas de prédateurs et, visiblement les animaux présents n'en sentent pas.
Après nous être arrétés longuement devant ce spectacle varié, nous sortons du parc du Tarangire pour rejoindre le Manyara Best View lodge, plus au nord, en direction du Ngorongoro.
Cet hôtel en dur est très classe, avec une superbe piscine à débordement au dessus d'une vue magnifique sur le lac Manyara. Par contre, le nombreux personnel est très peu efficace et nous attendons 40 minutes d'être servis pour le diner, alors que la salle à manger est balayée par un vent froid. On refuse de nous servir deux verres de vin blanc (c'est le seul hôtel où nous ayons eu ce problème de tout notre séjour). Nous nous rabattons sur le vin rouge, où les verres d'un vin Sud Africain correct nous seront facturés 7 € pièce. A fréquenter surtout pour la vue.
Très belle journée dans le Tarangire, et excellentes discussions avec Oredi qui connait vraiment beaucoup de choses.
Demain journée Ngorongoro

Que la visite est riche en nombre et en diversité d'animaux ! C'est magnifique.

Jour 4, le Ngorongoro
Départ à 7 h après avoir admiré le lever du soleil sur le lac Manyara,



avec une heure de route pour atteindre l'entrée du parc, où nous attendons un bon quart d'heure que Oredi remplisse toutes les formalités.



Au bout d'une demie heure de piste assez bosselée, nous atteignons le belvédère qui offre une grande vue panoramique sur le cratère, qui fait plus de 20km de diamètre. C'est la plus grande caldeira du monde, qui résulte de l'effondrement du sommet du volcan il y a deux millions d'années.



Sa profondeur de 600 mètres lui donne des pentes très abruptes sur lesquelles deux routes ont été aménagées, qui ont été mises en sens unique, pour éviter la cohue devant le nombre croissant de véhicules. Ces aménagements ont été effectués à grand frais, car, pour éviter les glissades en cas de pluie, le revêtement a été fait en pavés autobloquants drainants.
Sur le haut du cratère, les Masaî élèvent des troupeaux qu'on croise le long de la route.







Nous passons devant des villages Masaï, avec leurs huttes circulaires et les haies qui entourent et protègent les habitations des incursions d'animaux sauvages.





Un village est en démonstration pour des touristes. 



Les Masaï ont longtemps été réticents à partager leurs cérémonies et à les rabaisser au rang d'exhibitions folkloriques, mais cette position évolue peu à peu. Personnellement nous avions été accueillis il y a vingt ans dans un village Masaï avec notre guide qui venait de ce village, pas de danse, pas d'exhibition, juste des échanges et nous préférons donc rester sur ce souvenir . 





Nous avons donc refusé de faire une de ces visites programmées et tarifées.
Nous effrayons un groupe de pintades qui traverse la route. 



Un nouveau contrôle d'accès nous bloque encore quelques minutes, après quoi nous rencontrons notre premier et dernier embouteillage (toujours sans le moindre coup de klaxon).
La route se débloquant petit à petit, nous découvrons le responsable : un lion mâle qui dort les quatre fers en l'air sous un arbre et que chacun est pressé de photographier.



Au loin, un chacal solitaire évolue dans l'espoir de trouver une proie à sa mesure (petit mammifère ou charogne, bien qu'en ce dernier cas il ait beaucoup de concurrence)



Plus près, une hyène est en pleine sieste, son ventre rebondi attestant qu'elle vient de bien manger. 



Ses sœurs ne sont pas loin.



Au travers du chemin passe une outarde. 



Elle est différente de celle que nous avons vu dans le Tarangire. Il semble que celle ci soit une outarde de Kori (bien différente de celle que nous connaissons bien , l'outarde de Dijon    )
Dans la prairie, les gnous et les impalas font bon ménage (au fond on voit à flanc de colline la route de sortie du cratère)



De l'autre coté de la plaine, on aperçoit un groupes de vautours en train de dévorer une carcasse. Ce n'est visible qu'avec les plus grosses jumelles.



Il y a vingt ans, lors de notre premier séjour en Tanzanie, notre 4X4 aurait foncé à travers champs pour s'en approcher, car il n'y avait pas de régulation dans le Ngorongoro. Les 4X4 allaient partout. Dès qu'un animal intéressant était signalé, les 4X4 se regroupaient autour, parfois très près, comme ce lion pris à moins de 2 mètres.



 On pouvait mieux observer, mais devant l'augmentation de la fréquentation, l'état Tanzanien a pris des mesures de conservation en créant des pistes dans le Ngorongoro dont il est interdit de sortir. Il est également interdit de mettre pied à terre, ce qui a donné lieu à un petit cinéma quand notre guide a eu un besoin à satisfaire au beau milieu du cratère. Il est descendu en ouvrant son capot et s'est soulagé derrière le capot moteur levé en feignant une panne, pour leurrer les gardes qui, du haut du cratère surveillent avec de très puissantes jumelles.
Cette fréquentation en hausse se traduit, surtout pendant cette saison sèche par des gerbes de poussière à chaque véhicule croisé.



 Nous rentrons tous les soirs couverts de poussière et j'ai beaucoup de mal à protéger mon appareil photo, notamment le zoom, où je crains de voir la poussière s'infiltrer. Malgré ces précautions, j'ai du faire un nettoyage de capteur de retour à la maison, opération périlleuse.
Les zèbres narguent les voitures en toute confiance.



Celui ci a trouvé la bonne pierre pour se gratter.



Ceux là paturent tranquillement avec les gnous 



pendant que cette outarde de Kori est presqu'invisible dans les hautes herbes.



Plusieurs couples d'autruche se promènent dans la savane où elles n'ont aucune peine à trouver l'herbe qui est leur nourriture principale.





Leur vitesse de déplacement et leur poids (jusqu'à 150 kg pour les mâles) en font des proies difficiles.
Nous sommes maintenant au milieu de la plaine près d'un grand plan d'eau dont les rives sont couvertes d'oiseaux de toutes sortes:
aigrettes couronnées



ibis



hérons



ainsi que d'hippopotames qui font la sieste.



Je continuerai la journée Ngorongoro demain.
Bonne soirée à ceux qui me suivent

Merci !
je trouve le Cratère bien différent selon la saison : nous l'avions vu en février, beaucoup d'oiseaux, vêlage des gnous, pas mal d'éléphants .
C'est plus "calme" en août ?
Bonne journée aussi !

Les lions semblent faire la sieste aussi profondément que les hommes...

@4yne Selon ton expérience? 

C'est un peu ce qu'il m'a semblé constater...

suite de la journée Ngorongoro

En suivant l'eau, nous arrivons à un grand lac dont la profondeur paraît parfaitement adaptée aux flamants roses.



Ce sont des flamants nains, qui diffèrent de ceux qui fréquentent la Camargue et ma bonne ville de Hyères, non seulement par leur taille, mais ils ont le bec noir et ils ne migrent pas, restant en grandes colonies dans le même habitat.




Les buffles paissent un peu partout, accompagnés de leur service de nettoyage.



Ici, en milieu humide, ce sont des hérons garde bœufs qui font le service. En milieu sec, on trouvera d'autres oiseaux pour la même fonction.
Toujours attentifs, les phacochères vont par petits groupes ou seuls.






A 16 h, nous décrochons car nous avons deux heures de route pour atteindre notre lodge de ce soir et que nos vertèbres sont au bout.
C'est le seul couac de l'organisation de Tanzania specialist : nous devions coucher dans le cratère pour en repartir vers le Serengueti le lendemain, alors que là, nous revenons sur nos pas pendant une heure et demie, que nous devrons refaire en sens inverse demain. Trois heures de tape cul que nous aurions préféré éviter.

Cette journée au Ngorongoro nous a permis de voir beaucoup d'animaux dans un décor splendide, mais elle n'efface pas celle que nous avions passé là il y a 21 ans où nous avions pu nous approcher de très près des animaux. Nous comprenons que les nouvelles règles sont sensées et nécessaires pour protéger la faune, mais cela n'enlève rien à notre frustration. Egalement la saison est moins favorable (nous étions venu en novembre).

A l'hôtel nous admirons la charpente du batiment d'accueil. 



Elle est constituée de poutres brutes, simplement écorcées et de faible diamètre (10 à 20 cm au maximum). Un peu partout, nous avons constaté l'emploi de ces poutres non rabotées. Cela correspond aux disponibilités : il n'y a pas d'arbres de grande tige, comme les pins ou les chênes. Donc il n'y a pas dans ces charpentes de poutre faitière unique soutenant tout le reste. A la place, les charpentiers Tanzaniens font ces assemblages complexes très spectaculaires.

Suite avec le Serengueti

Jour 5, le parc du Serengueti


Nous quittons le lodge à 7 h. 
La piste est légèrement humide, ce qui nous évite la poussière jusqu'à la grand route goudronnée qui va jusqu'à l'entrée du Ngorongoro


Ser0,ser1le long de la piste d'accès, les habitants ont commencé leur journée.



C'est l'heure de la corvée d'eau que les habitants vont chercher à quelques points le long des chemins.



Quand nous atteignons la route principale, les marchands sont déja en place. Ici une des nombreuses échoppes vendant de l'art Africain, pour l'essentiel des productions très stéréotypées dont je soupçonne qu'elles viennent souvent de Chine



Pour aller au Serengueti, nous devons passer par la route du haut du Ngorongoro. Nous arrivons à l'entrée du Ngorongoro en même temps que les locaux.



Passé le contrôle, c'est à nouveau de la piste et on retrouve la poussière.



Les girafes, qui ne vont pas au fond du cratère, se baladent quand même sur la route du sommet.



Sur les bas cotés, les Masaï s'installent pour vendre leur miel d'acacia, que nous avons gouté au lodge et qui est excellent.



La route surplombe le cratère dont nous avons de belles vues, au dessus des parasols des grands acacias



Nous faisons une petite halte café dans une des zones pique nique très bien organisées qui ont été construits pour maîtriser la pollution due à la grosse fréquentation. Ces zones sont équipées de tables et de sièges en dur et de toilettes. Les containers à ordures sont utilisés par les guides et ces endroits sont parfaitement propres. Personne ne pique nique en dehors de ces zones. C'est le lieu préféré des choucadors qui y sont à l'affut des miettes.
Celui ci attend clairement quelque chose  



Nous surprenons un serval qu'il faut photographier en vitesse,



 car il nous évite rapidement, sans vraiment fuir mais en restant méfiant.



Ensuite, c'est une lionne qui guette du haut d'une termitière.





Elle ne se détourne que quelques instants pour nous inspecter, puis reprend son guet.
A quelques dizaines de mètres de là, c'est un mâle qui dort profondément, bien installé à l'ombre.



Le ballet des 4X4 qui affluent en masse ne le dérange aucunement, ce qui me permet de le photographier largement.



Sur le bord de l'eau un peu plus loin, c'est encore un mâle qui fait sa sieste.



A coté, il faut l'oeil exercé de notre guide pour découvrir un limicole dans les hautes herbes.



Par contre, on voit très bien la lionne qui guette dans une touffe d'ajoncs.



Cette antilope bubale est sur ses gardes au milieu de la prairie.



Nous arrivons devant un rassemblement de 4X4 dont les passagers examinent attentivement un arbre dans lequel se trouve un léopard. Nous scrutons en vain le feuillage de cet arbre sans rien déceler. Ce n'est qu'en examinant mes photos de retour à la maison que je débusque le dit léopard  . C'est un jeune qui dort au creux d'une branche, vraiment assez bien camouflé.



Des calaos sont à la recherche de nourriture. Ce sont des calaos bucorves, réputés intelligents .



Après un tandem de lionnes dormant dans la savane,



 nous arrivons à un point d'eau où une hippopotame et son petit s'abreuvent.



Tout ceci était saisi sur le chemin du Serengueti où nous rejoignons en fin d'après midi un camp de tentes, le Whisper Serengueti Tented camp, où nous resterons trois nuits. L'électricité est solaire, une grosse batterie fournissant la lumière pour un ou deux jours. Exceptionnellement, le camp a tiré une ligne spéciale entre la cuisine et notre tente pour que je puisse avoir assez de courant pour mon respirateur, pas pratique en voyage, mais qui m'est rigoureusement indispensable la nuit.
Nous sommes couverts de poussière après cette journée de piste et dès notre arrivée, nous sollicitons les 20 litres d'eau chaude auxquels nous avons droit. Les deux sympathiques Masaï qui s'occupent du camp amènent un réservoir en toile contenant nos 20 litres et le hissent au dessus de notre salle de bains, la gravité faisant le reste nous prenons notre douche chaude avec le sentiment d'être privilégiés .

Demain, notre guide a prévu d'explorer l'est du parc. Celui ci fait grosso modo 140 km X 100 km, ça fait de la surface à visiter !

Le léopard est rare et difficile à observer. En avoir photographié un sans l'avoir vu doit être assez frustrant.
Pareille mésaventure m'est arrivée en CHINE en 1998 à LUOYANG où j'avais photographié une vieille dame qui gardait un petit-fils (ou arrière petit-fils ?) qui était dans un landau en bois particulièrement rustique.
Ce n'est qu'à mon retour en FRANCE en regardant ma diapositive que j'ai vu que la vieille dame avait les pieds bandés.
Elles ne devaient pas être très nombreuses encore en vie en 1998 avec des pieds bandés. Et donc moi aussi je ne l'ai pas vu "en vrai" (sinon j'aurais pris quelques photos supplémentaires).

En avoir photographié un sans l'avoir vu doit être assez frustrant.

Effectivement, j'ai arrosé au téléobjectif tout l'arbre. Le guide voyait le léopard, mais pas moi, alors, à la fin, j'ai fait comme si je l'avais vu en me promettant de le retrouver sur mes photos, ce qui a bien été le cas.

Jour 5 Serengueti est


Après un super petit déjeuner au camp, nous prenons la piste vers l'est et surprenons quelques impalas dont nous apprécions l'agilité.





Au loin nous apercevons les montgolfières qui survolent la savane. 



Nous n'avons pas voulu ajouter cela à notre programme, gardant un mauvais souvenir d'un de ces vols effectué il y a vingt ans. Le bruit de la torche de la montgolfière faisait fuir toutes les bêtes. Notre guide nous assure que ce n'est plus le cas et que les animaux se sont habitués. Nous verrons cela dans une nouvelle vie.
Notre attention est attirée par un serpentaire qui déambule dans la savane d'un pas particulier, en piétinant les herbes à chaque pas, ce qui débusque les insectes et, éventuellement les serpents qui lui donnent son nom.





Ce spectaculaire rapace ne chasse qu'au sol où il peut parcourir plus de 20 km en une journée. Il tue ses proies avec ses longues pattes.
Cet oiseau au physique fascinant ne se laisse pas détourner de sa trajectoire par notre présence, ce qui nous laisse le temps de photographier son meilleur profil.
Nous croisons un troupeau d'éléphants (ou plutôt, un troupeau d'éléphants nous croise) 



avec d'assez nombreux petits d'age varié, signe de la bonne santé du troupeau.





Quelques hyènes sont en chasse.



Sur les premiers rochers, nous apercevons des damans. 



Ceux ci sont des damans du Cap, à la fourrure beige/marron, à la différence du daman de Rhodésie à fourrure grise aperçu dans le Ngorongoro hier.



La CB de la voiture, avec laquelle Oredi se tient en contact avec ses collègues guides, s'anime et signale la présence d'un guépard, vers lequel nous nous dirigeons en prenant des chemins de traverse en très mauvais état. Même soutenues par un lombostat, mes vertèbres protestent un peu.
Quand nous arrivons vers le guépard, il ne reste plus qu'une seule place dans le cercle de 4 X 4 qui s'est formé autour de lui. Il s'en fout, car, visiblement, il a bien mangé. Nous prenons donc tout notre temps pour l'observer et lui de même.







Quand nous finissons par repartir, nous trouvons une autruche installée sur le chemin, qu'il faut contourner en passant par le fossé.



Plus loin, nous dérangeons deux outardes du Sénégal, qui se fondent dans les herbes hautes en quelques secondes.



La savane est parsemée de place en place par des amoncellements de gros rochers, qui sont le refuge privilégié de certains animaux. Ici, c'est un serval qui chasse entre les roches.







En contournant le tas de roches pour essayer de retrouver le serval, nous tombons sur un spectacle superbe : deux lionnes accompagnées de leurs portées, 7 lionceaux au total qui tètent une seule mère, l'autre n'étant plus très coopérative.





Nous restons scotchés devant le spectacle des luttes pour la tétine,



 du jeu avec la queue de maman, qui n'apprécie guère



il n'y a qu'une seule lionne qui se laisse téter, l'autre montre clairement quand elle n'est pas d'accord.



les plus petits ont du mal à s'insérer dans le circuit de tétée et vont se plaindre à la cantonade.







Nous finissons par quitter cet exceptionnel spectacle pour laisser la place à d'autres voitures, c'est la courtoisie entre chauffeurs, gage de bonne entente. Nous verrons ainsi notre guide s’arrêter pour prêter main forte à des collègues en panne.
Les papas potentiels sont à quelques centaines de mètres et ont belle allure







Quand nous repassons au même endroit un peu plus tard, la double famille a décidé de déménager plus à l'ombre.
La lionne qui ne se laisse pas téter se met carrément à l'abri de ses petits en grimpant au sommet des rochers, les laissant à la garde de l'autre lionne. 



Mais tout le monde a l'air d'avoir bien mangé et s'installe.







Sur le chemin, nous apercevons un serval qui se faufile entre les herbes hautes. Très bel animal.



Sur une grosse termitière un groupe de lions, quatre femelles et un jeune mâle se reposent . 



Ils sont en plein milieu d'un brulis fait par les gardes du parc. Un quart des surfaces ont ainsi été brulées dans le secteur que nous visitons aujourd'hui. Cela plait assez aux impalas, qui paturent dans les brulis où sortent des jeunes pousses vertes qui ont l'air de leur plaire particulièrement.

Une des lionnes porte un collier émetteur qui permet de suivre ses déplacements.



Une des lionnes part en chasse 



notre guide essaie de la suivre, mais elle disparaît finalement dans les herbes hautes, sans qu'on voie trace de poursuite.
Tout le monde n’a pas mangé à sa faim. En continuant, nous tombons dur deux autres lionnes qui se disputent la dépouille d'une proie. 



La perdante hérite des entrailles, 



alors que l'autre part avec du solide et s'isole dans les herbes.



Le long de l'eau un tandem d'éléphants qui vient de prendre son bain de boue se gave d'herbes hautes.



Dans l'eau proche, une oie d'Egypte fait énergiquement sa toilette.



Nous apercevons ensuite un autre serpentaire à la couronne de plumes photogénique.



Dans un arbre, nous pouvons enfin voir deux léopards, bien visibles ceux là.






Nous dérangeons un aigle occupé à dépecer une carcasse sur la route.







Nous longeons un autre troupeau d'éléphants, 



celui ci aussi avec de nombreux petits.



Tout ce beau monde va boire .




Encore une belle journée, marquée par cette rencontre exceptionnelle avec les deux lionnes et leurs sept lionceaux.

Encore une belle journée, marquée par cette rencontre exceptionnelle avec les deux lionnes et leurs sept lionceaux.

. . . et le léopard, bien vu cette fois-ci 
(je rajoute ça parce que j'aurais bien voulu en voir, des léopards en pleine nature, même si j'en ai vu deux au parc animalier de La Barben).

Jour 7 Serengueti


Nous démarrons très tôt pour assister à la migration quotidienne des hippopotames des prairies où ils broutent la nuit à la grande mare où ils passent leurs journées.
C'est un des rares endroits où on peut descendre des 4 X4, des barrières séparent le parking de la pièce d'eau. Il ne ferait pas bon de passer outre, car les hippos ont un sens du territoire exacerbé.
Dès notre arrivée, nous sommes saisis par la puissante odeur qui se dégage des excréments qui flottent par gros paquets et au milieu desquels les hippos se prélassent.



Les nouveaux arrivants sont plus ou moins bien reçus.



Ici une femelle avec deux petits d'age différent revient tout doucement rejoindre le troupeau.



Les femelles sont tolérées, mais les mâles qui ont le malheur d'empiéter sur le territoire d'un autre se font sévèrement attaquer.
De courtes bagarres éclatent ça et là, rapidement réglées, car il doit y avoir des hiérarchies bien établies.



C'est néanmoins impressionnant, car les dents sont remarquables, surtout à la machoire inférieure, équipée de quatre grosses et longues canines, dont deux dirigées horizontalement, qui ont des allures de défenses.





La plupart des mâles portent des estafilades un peu partout, pas forcément très graves, car ils ont une épaisse couche de graisse protectrice.



Un peu à l'écart des hippos, les crocodiles n'ont peur de rien, étant au sommet de la pyramide des prédateurs (l'homme exclu), mais ils se méfient malgré tout des mouvements de ces grosses masses.



Ils complètent l'écosystème de la mare en mangeant les poissons chats qui, eux, se nourrissent des déjections des hippopotames.
Après un long moment à observer ce fascinant amas de viande, nous repartons dans la savane et y rencontrons des vervets juchés dans les arbres.



Au loin, un couple d'aigles surveille la savane du haut d'un grand acacia.



Nous croisons un dik dik, antilope naine. Ce n'est pas le premier que nous rencontrons, mais c'est le premier que je réussis à photographier, tellement ils sont peureux. Il est vrai que leur petite taille en fait des proies faciles.



Tout comme les pintades qui évoluent par groupe d'une dizaine et qui s'envolent à la première alerte.




Plus loin deux lionnes chassent au milieu des 4 X 4



et nous apercevons un guépard de très loin.



Nous nous arrêtons un long moment pour suivre la progression d'une lionne à une centaine de mètres de nous qui progresse par avancées successives d'une dizaine de mètres.







Finalement, elle abandonne, et nous aussi.
Nous passons au bord d'une mare où une oie d'Egypte cherche de la nourriture avec ses petits.



Un lion isolé marche dans la savane. 



C'est le premier mâle que nous voyons debout depuis le début de notre safari     . 
Peut être du même groupe, deux femelles sont en chasse un peu plus loin 



 et deux mâles reconnaissables aux attributs exposés font la sieste.



A nouveau un léopard nous signale sa présence par sa queue pendouillante. 



Au dessus de lui dans l'arbre, il a installé son garde manger, à l'abri des prédateurs.



Une gazelle de Grant, reconnaissable à ses cuisses blanches, est aux aguets



de même que l'outarde de kori camouflée dans les herbes



Par contre, bien visible au milieu des brulis, un guépard rassasié digère tout en restant vigilant.





Egalement ici une hyène en pleine digestion.



De passage devant une grande mare, nous y retrouvons un paquet d'hippopotames 



et deux beaux crocodiles.






Un petit coup d'oeil à une girafe mâle, reconnaissable à sa bosse frontale 



à deux lionnes qui ont trouvé le bon arbre





et c'est encore une batterie de lions ronfleurs qui termine notre après midi au soleil déclinant



De retour au Whisper Serengueti Camp, on est rodés aux douches de 20 litres qu'on prend vite avec délectation.
Ce soir, comme les deux autres  soirs, le diner est composé de six éléments servis séparément: ragout de bœuf (hier c'était poulet), riz, pollenta, légumes en sauce, pates, manioc. L'ambiance sous la grande tente est bonne, les cinq tables étant occupées par des touristes ravis comme nous de leur journée. De plus, le vin blanc Sud Africain dont nous l'accompagnons est très agréable.
Dans les hôtels précédents, nous n'avons pas pu faire de lessive, faute de temps et aussi d'eau dans certains. Ce soir, je retrouve mon pyjama lavé et sec, délicate attention des femmes de ménage.

Demain, c'est l'heure du départ. Pour nous faire plaisir, Oredi a prévu de partir tôt, ce qui lui permettra de nous faire faire un dernier tour avant de prendre l'avion sur le petit aéroport de Seronera, au centre du Serengueti.

Cette journée au Serengeti semble avoir été de toute beauté si j'en juge par la série de photos. Super !

wow super... je me régale une fois de plus avec tous ces voyages en Afrique. Voir 2 ou 3 ou 4 fois un Serval est une grande chance. Il semble que ce soit une des seule places où on peut voir des Lions couchés dans les arbres. J'aime spécialement les Guépards et les Léopards... mais dans le fond j'aime tout   
Le couple "d'aigles sur un grand acacia"... celui de gauche est un Vautour (il me semble Oricou) et je pense que, par déduction, celui de droite également   . 
J'oublie certainement plein d'observations... mille excuses et merci pour ce TT, je sais l'effort que cela demande.

quelle journée en effet ! je ne croyais pas possible de voir tant d'animaux différents en un seul jour 

Les hippopotames sont toujours en foule, massés les uns contre les autres comme un tas de viande, comme tu dis ? 

quel a été l'importance et le rôle de votre guide pour trouver tous ces animaux ?