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Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Dim 4 Sep - 14:59
Bonjour à tous,
Le voyage que je vais vous conter date de mai 2018.
Début mai, avant de partir au Portugal, j'étais en Normandie et en Bretagne, et je dois dire que nous avons eu une chance incroyable, le soleil illuminait les façades des maisons et les paysages.
Au Portugal, la chance ne m'a pas quittée et la lumière mettait en valeur les couleurs des maisons et monuments
Mon mari et ma fille cadette ne pouvaient pas venir, j'y suis allée avec ma fille aînée.
Le coût et les horaires des vols de la Compagnie aérienne JOON nous convenaient. Elle fait partie du groupe Air France (au moment de ce voyage), mais les services sont un peu différents des vols classiques sur Air France. A bord, une boisson est offerte (café, thé, jus d'orange ou de l'eau minérale), mais le repas est payant. Une autre différence, à ne surtout pas négliger lorsque vous faites des comparatifs entre les Compagnies aériennes : le coût du bagage en soute. Pour ce vol, il fallait ajouter 25 euros. Mais, c'était seulement pour l'aller ! Ce n'était pas très clair, on pensait que c'était pour l'aller-retour.
Notre départ était prévu le 13 mai. Au moment où nous avons acheté nos billets d'avion, nous ne savions pas que des pilotes d'Air France allaient faire grève ce mois-ci. Heureusement, nous avons eu un pilote
Mais, le 13 mai faisait partie des jours de grève du RER D, cette grève "perlée" de la SNCF qui n'en finissait pas. Elle ne paralyse pas tout le réseau, mais il y a beaucoup moins de trains qu'en temps normal, et ceux qui passent le matin sont bondés. Alors, comme mon mari était disponible ce jour-là, il nous a gentiment proposé de nous emmener en voiture à l'aéroport
Cela roulait bien, aucun problème pour aller à l'aéroport. Le vol s'est très bien passé. Un peu avant d'atterrir, j'ai l'impression qu'on vole un peu bas par rapport aux bâtiments. Et je comprends ensuite pourquoi : ce n'est pas comme à l'aéroport Paris Charles de Gaulle qui est situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de la capitale ; l'aéroport de Lisbonne est dans la ville. L'avantage, c'est qu'en prenant le métro, on arrive assez rapidement à notre hébergement.
A travers une vitre de l'aéroport, ma fille prend une photo de l'avion à bord duquel nous avons voyagé :
Maintenant, cette filiale d'Air France n'existe plus. En 2019, elle a fusionné avec sa maison-mère.
Notre avion atterrit vers 15 heures, il a même un peu d'avance par rapport à l'heure prévue.
Il n'y a pas de file d'attente, ni contrôle du passeport. Il y en avait quand nous avons atterri en Croatie en septembre 2017.
Après avoir récupéré notre valise, nous sortons de l'aéroport, et sommes accueillies par un soleil radieux. Mais, la bouche de métro nous fait signe, nous quittons donc le soleil
Il est assez facile de se repérer grâce à ce plan :
https://lisbonlisboaportugal.com/fr/metro-lisbonne-fr.html#map
Il n'y a que quatre lignes de métro : une rouge, une verte, une jaune, et une bleue. Là, je me dis : "Sommes-nous bien dans une capitale ?". A Paris, il y a quatorze lignes de métro.
Nous allons à une borne automatique , achetons une carte VIVA VIAGEM (0,50 euro) chacune. Elle sert de ticket de transport pour l'ensemble des transports en commun de Lisbonne. Dans un premier temps, nous chargeons 10 euros sur les cartes, en payant avec notre carte bancaire. A chaque passage, le lecteur de carte du portillon indique le montant restant. La carte est rechargeable.
La station de l'aéroport est sur la ligne rouge et nous emmène directement à Saldanha d'où nous sortirons pour aller à notre premier hébergement, le Chalet d'Avila.
C'est très pratique, nous y arrivons en une vingtaine de minutes. En sortant du métro, je vois, sur notre gauche, un bâtiment assez joli avec une frise en faïence sur la façade. Nous traversons la petite rue, c'est bien là !
Une jeune femme nous accueille avec le sourire. Elle parle anglais.
L'entrée :
Elle nous fait patienter un peu à l'accueil (où on peut s'installer sur le canapé). Nous procédons au check-in. Puis, elle déplie un plan de Lisbonne, nous donne quelques informations sur les endroits à visiter et les moyens de s'y rendre. Ensuite, elle nous montre notre chambre qui est assez grande, simple et fonctionnelle. En face, il y a deux salles d'eau avec wc, à partager avec les clients des chambres d'à côté. Tout est très propre, le seul petit inconvénient est d'être situé au rez-de chaussée à côté d'une rue et d'une intersection. Heureusement, la nuit, il y a peu de circulation. Je n'ai eu aucun problème pour dormir.
Maintenant que nous sommes installées, à nous Lisbonne !
Nous aurions pu reprendre le métro pour nous diriger vers les quartiers touristiques, mais je préfère découvrir tranquillement en marchant. Il fait très beau, alors autant en profiter !
Les premières choses qui me plaisent, ce sont les couleurs et décorations des façades des bâtiments que nous longeons :
Nous descendons cette rue :
et arrivons sur cette place :
Cette fontaine est représentée sur l'azulejo du bâtiment que je vous montrerai sur le message suivant.
A tout à l'heure !
Le voyage que je vais vous conter date de mai 2018.
Début mai, avant de partir au Portugal, j'étais en Normandie et en Bretagne, et je dois dire que nous avons eu une chance incroyable, le soleil illuminait les façades des maisons et les paysages.
Au Portugal, la chance ne m'a pas quittée et la lumière mettait en valeur les couleurs des maisons et monuments
Mon mari et ma fille cadette ne pouvaient pas venir, j'y suis allée avec ma fille aînée.
Le coût et les horaires des vols de la Compagnie aérienne JOON nous convenaient. Elle fait partie du groupe Air France (au moment de ce voyage), mais les services sont un peu différents des vols classiques sur Air France. A bord, une boisson est offerte (café, thé, jus d'orange ou de l'eau minérale), mais le repas est payant. Une autre différence, à ne surtout pas négliger lorsque vous faites des comparatifs entre les Compagnies aériennes : le coût du bagage en soute. Pour ce vol, il fallait ajouter 25 euros. Mais, c'était seulement pour l'aller ! Ce n'était pas très clair, on pensait que c'était pour l'aller-retour.
Notre départ était prévu le 13 mai. Au moment où nous avons acheté nos billets d'avion, nous ne savions pas que des pilotes d'Air France allaient faire grève ce mois-ci. Heureusement, nous avons eu un pilote
Mais, le 13 mai faisait partie des jours de grève du RER D, cette grève "perlée" de la SNCF qui n'en finissait pas. Elle ne paralyse pas tout le réseau, mais il y a beaucoup moins de trains qu'en temps normal, et ceux qui passent le matin sont bondés. Alors, comme mon mari était disponible ce jour-là, il nous a gentiment proposé de nous emmener en voiture à l'aéroport
Cela roulait bien, aucun problème pour aller à l'aéroport. Le vol s'est très bien passé. Un peu avant d'atterrir, j'ai l'impression qu'on vole un peu bas par rapport aux bâtiments. Et je comprends ensuite pourquoi : ce n'est pas comme à l'aéroport Paris Charles de Gaulle qui est situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de la capitale ; l'aéroport de Lisbonne est dans la ville. L'avantage, c'est qu'en prenant le métro, on arrive assez rapidement à notre hébergement.
A travers une vitre de l'aéroport, ma fille prend une photo de l'avion à bord duquel nous avons voyagé :
Maintenant, cette filiale d'Air France n'existe plus. En 2019, elle a fusionné avec sa maison-mère.
Notre avion atterrit vers 15 heures, il a même un peu d'avance par rapport à l'heure prévue.
Il n'y a pas de file d'attente, ni contrôle du passeport. Il y en avait quand nous avons atterri en Croatie en septembre 2017.
Après avoir récupéré notre valise, nous sortons de l'aéroport, et sommes accueillies par un soleil radieux. Mais, la bouche de métro nous fait signe, nous quittons donc le soleil
Il est assez facile de se repérer grâce à ce plan :
https://lisbonlisboaportugal.com/fr/metro-lisbonne-fr.html#map
Il n'y a que quatre lignes de métro : une rouge, une verte, une jaune, et une bleue. Là, je me dis : "Sommes-nous bien dans une capitale ?". A Paris, il y a quatorze lignes de métro.
Nous allons à une borne automatique , achetons une carte VIVA VIAGEM (0,50 euro) chacune. Elle sert de ticket de transport pour l'ensemble des transports en commun de Lisbonne. Dans un premier temps, nous chargeons 10 euros sur les cartes, en payant avec notre carte bancaire. A chaque passage, le lecteur de carte du portillon indique le montant restant. La carte est rechargeable.
La station de l'aéroport est sur la ligne rouge et nous emmène directement à Saldanha d'où nous sortirons pour aller à notre premier hébergement, le Chalet d'Avila.
C'est très pratique, nous y arrivons en une vingtaine de minutes. En sortant du métro, je vois, sur notre gauche, un bâtiment assez joli avec une frise en faïence sur la façade. Nous traversons la petite rue, c'est bien là !
Une jeune femme nous accueille avec le sourire. Elle parle anglais.
L'entrée :
Elle nous fait patienter un peu à l'accueil (où on peut s'installer sur le canapé). Nous procédons au check-in. Puis, elle déplie un plan de Lisbonne, nous donne quelques informations sur les endroits à visiter et les moyens de s'y rendre. Ensuite, elle nous montre notre chambre qui est assez grande, simple et fonctionnelle. En face, il y a deux salles d'eau avec wc, à partager avec les clients des chambres d'à côté. Tout est très propre, le seul petit inconvénient est d'être situé au rez-de chaussée à côté d'une rue et d'une intersection. Heureusement, la nuit, il y a peu de circulation. Je n'ai eu aucun problème pour dormir.
Maintenant que nous sommes installées, à nous Lisbonne !
Nous aurions pu reprendre le métro pour nous diriger vers les quartiers touristiques, mais je préfère découvrir tranquillement en marchant. Il fait très beau, alors autant en profiter !
Les premières choses qui me plaisent, ce sont les couleurs et décorations des façades des bâtiments que nous longeons :
Nous descendons cette rue :
et arrivons sur cette place :
Cette fontaine est représentée sur l'azulejo du bâtiment que je vous montrerai sur le message suivant.
A tout à l'heure !
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Dim 4 Sep - 21:35
Voici le bâtiment :
La fontaine :
D'autres azulejos (l'un figuratif, l'autre géométrique) :
que nous admirons sur la façade de ce beau bâtiment :
C'est dommage que les câbles soient apparents.
Quelques mètres plus loin, cette curieuse peinture murale attire mon attention :
Le style est particulier. En tout cas, l'artiste ne manque pas d'imagination et il est doué.
Puis, sur notre droite, je remarque des immeubles étonnants. Ils se touchent, mais sont de taille très différente, et l'ensemble forme une composition surprenante. Bien qu'ils soient dans l'ombre, j'ai quand même envie de les prendre en photo.
Nous continuons de descendre.
Maintenant, nous avons le plaisir de voir le château Saint-Georges (château des Maures).
Il domine le centre historique de Lisbonne, nommée "la ville aux sept collines". Le château est situé sur la plus haute.
Je vois de plus en plus de tuk-tuk Un peu, d'accord, oui pourquoi pas, pour transporter les touristes qui trouveraient ce moyen de transport pratique. Mais, là, je trouve que c'est trop. On est au Portugal ou en Asie ? J'ai l'impression de me retrouver à Bangkok.
Pour ceux qui ne connaissent pas le tuk-tuk, en voici un :
Après le carrefour, nous arrivons sur une grande place où des personnes sont attablées, discutent, et se désaltèrent. Bien sûr, des serveurs nous incitent à nous asseoir. Nous déclinons la proposition, et continuons notre chemin.
Nos pas nous mènent sur la place du Rossio (ou place Dom Pedro IV) qui est, depuis le Moyen-Age, le coeur historique de la ville.
Sur cette photo, on peut voir, sur notre droite, une des deux fontaines de la place et, en arrière plan, le théâtre Dona Maria II. Ce théâtre est situé sur l’emplacement de l’ancien Palais de l’Inquisition.
Il y a des cafés avec terrasses tout autour de la place. Le Café Nicola est l’un des grands cafés littéraires de Lisbonne dans lequel se sont réunis écrivains, artistes, et hommes politiques depuis le XIXème siècle.
https://lisbonne.net/cafe-nicola-lisbonne
A bientôt !
La fontaine :
D'autres azulejos (l'un figuratif, l'autre géométrique) :
que nous admirons sur la façade de ce beau bâtiment :
C'est dommage que les câbles soient apparents.
Quelques mètres plus loin, cette curieuse peinture murale attire mon attention :
Le style est particulier. En tout cas, l'artiste ne manque pas d'imagination et il est doué.
Puis, sur notre droite, je remarque des immeubles étonnants. Ils se touchent, mais sont de taille très différente, et l'ensemble forme une composition surprenante. Bien qu'ils soient dans l'ombre, j'ai quand même envie de les prendre en photo.
Nous continuons de descendre.
Maintenant, nous avons le plaisir de voir le château Saint-Georges (château des Maures).
Il domine le centre historique de Lisbonne, nommée "la ville aux sept collines". Le château est situé sur la plus haute.
Je vois de plus en plus de tuk-tuk Un peu, d'accord, oui pourquoi pas, pour transporter les touristes qui trouveraient ce moyen de transport pratique. Mais, là, je trouve que c'est trop. On est au Portugal ou en Asie ? J'ai l'impression de me retrouver à Bangkok.
Pour ceux qui ne connaissent pas le tuk-tuk, en voici un :
Après le carrefour, nous arrivons sur une grande place où des personnes sont attablées, discutent, et se désaltèrent. Bien sûr, des serveurs nous incitent à nous asseoir. Nous déclinons la proposition, et continuons notre chemin.
Nos pas nous mènent sur la place du Rossio (ou place Dom Pedro IV) qui est, depuis le Moyen-Age, le coeur historique de la ville.
Sur cette photo, on peut voir, sur notre droite, une des deux fontaines de la place et, en arrière plan, le théâtre Dona Maria II. Ce théâtre est situé sur l’emplacement de l’ancien Palais de l’Inquisition.
Il y a des cafés avec terrasses tout autour de la place. Le Café Nicola est l’un des grands cafés littéraires de Lisbonne dans lequel se sont réunis écrivains, artistes, et hommes politiques depuis le XIXème siècle.
https://lisbonne.net/cafe-nicola-lisbonne
A bientôt !
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mar 6 Sep - 0:26
Au centre de la place du Rossio se dresse la statue en bronze de Pierre IV, roi du Portugal, et premier empereur du Brésil (sous le nom de Pierre 1er).
Levez les yeux, la statue est tout là-haut :
Sur son piédestal, il y a quatre représentations :
- la justice,
- la sagesse,
- la force,
- la modération,
qualités que doit avoir le roi.
Ma fille s'aperçoit que la boutique de conserves de sardines dont on lui a parlé est juste en face de nous. Nous y allons. La boutique est décorée de boites de conserves aux jolis motifs colorés. Vous pouvez rapporter une boite sur laquelle est inscrite l'année de votre naissance.
L'historique :
https://www.mundofantasticodasardinha.pt/fr/le-comur
Ils possèdent d'autres boutiques de conserves. Chaque boutique a sa spécialité de poisson (morue, anguille, truite, saumon...). Au premier achat, on vous remet un petit livret. Il est à faire tamponner à chaque achat que vous ferez aux autres boutiques.
Nous prenons une rue qui monte. En nous retournant, nous revoyons la colonne située au centre de la place du Rossio :
Là, je vois une peinture murale intéressante devant un escalier, mais il y a des graffitis dessus comme, malheureusement, sur beaucoup de murs à Lisbonne.
En montant la rue Calçada do Carmo, nous voyons que nous arrivons juste au moment de ce qui nous semble être une "relève de la garde". Nous pressons le pas afin de bien nous positionner. Nous sommes devant le bâtiment de la Garde Nationale Républicaine.
Sur la photo ci-dessus, juste à côté du bâtiment de la Garde Nationale Républicaine, vous apercevez les ruines du couvent des Carmes. Une affiche nous informe qu'il y a un spectacle de son et lumière du 3 mai au 30 juin à 21 h 30 (et un autre à 22 h 45) à l'intérieur de ce monument. Le sujet du spectacle est l'histoire de Lisbonne "Lisbon under stars".
https://www.lisbonunderstars.com/
Le commentaire sera en portugais et en anglais. Nous décidons d'y assister demain soir
Deux autres photos :
Celle-ci est courte. La véritable relève de la garde dure environ 1 h 30. Elle a lieu devant le palais présidentiel dans le quartier de Belém, le 3ème dimanche du mois à partir de 11 h.
Ensuite, nous nous dirigeons vers l'ascenseur historique de Santa Justa, nommé aussi "Elevador do Carmo". De là-haut, on devrait avoir une belle vue panoramique.
Regardez le style de l'ascenseur :
Mais, le problème, c'est que nous ne sommes pas les seules à avoir eu cette idée. Nous nous mettons au bout de la file d'attente. Et, je me rends compte qu'après quelques minutes d'attente, on n'avance guère. La femme devant nous est Française également. Elle nous dit que c'est son dernier jour à Lisbonne et aimerait prendre cet ascenseur, malgré l'attente. Elle ajoute que le matin à l'ouverture, il devrait y avoir moins de monde. Quand je m'aperçois que la file d'attente continue au niveau en dessous (après avoir descendu des escaliers), je dis à ma fille que je préfère partir.
Quand j'ai emmené mon neveu à la Tour Eiffel, nous n'avons pas fait de queue parce que nous sommes montés par les escaliers. Là, c'est pareil, on peut accéder au point de vue en prenant des escaliers à côté des ruines du couvent des Carmes. Ainsi, on ne perd pas son temps dans une file d'attente, on ne paye pas l'ascenseur, et nous ne serons pas serrées comme des sardines dans cet ascenseur. C'est ce que nous ferons demain.
Nous retournons place du Rossio. En haut à gauche, on voit l'arrière des ruines du couvent des Carmes où se déroulera le spectacle de son et lumière que nous verrons demain soir :
Puis, nous arrivons devant la gare du Rossio que je trouve assez jolie :
A bientôt !
Levez les yeux, la statue est tout là-haut :
Sur son piédestal, il y a quatre représentations :
- la justice,
- la sagesse,
- la force,
- la modération,
qualités que doit avoir le roi.
Ma fille s'aperçoit que la boutique de conserves de sardines dont on lui a parlé est juste en face de nous. Nous y allons. La boutique est décorée de boites de conserves aux jolis motifs colorés. Vous pouvez rapporter une boite sur laquelle est inscrite l'année de votre naissance.
L'historique :
https://www.mundofantasticodasardinha.pt/fr/le-comur
Ils possèdent d'autres boutiques de conserves. Chaque boutique a sa spécialité de poisson (morue, anguille, truite, saumon...). Au premier achat, on vous remet un petit livret. Il est à faire tamponner à chaque achat que vous ferez aux autres boutiques.
Nous prenons une rue qui monte. En nous retournant, nous revoyons la colonne située au centre de la place du Rossio :
Là, je vois une peinture murale intéressante devant un escalier, mais il y a des graffitis dessus comme, malheureusement, sur beaucoup de murs à Lisbonne.
En montant la rue Calçada do Carmo, nous voyons que nous arrivons juste au moment de ce qui nous semble être une "relève de la garde". Nous pressons le pas afin de bien nous positionner. Nous sommes devant le bâtiment de la Garde Nationale Républicaine.
Sur la photo ci-dessus, juste à côté du bâtiment de la Garde Nationale Républicaine, vous apercevez les ruines du couvent des Carmes. Une affiche nous informe qu'il y a un spectacle de son et lumière du 3 mai au 30 juin à 21 h 30 (et un autre à 22 h 45) à l'intérieur de ce monument. Le sujet du spectacle est l'histoire de Lisbonne "Lisbon under stars".
https://www.lisbonunderstars.com/
Le commentaire sera en portugais et en anglais. Nous décidons d'y assister demain soir
Deux autres photos :
Celle-ci est courte. La véritable relève de la garde dure environ 1 h 30. Elle a lieu devant le palais présidentiel dans le quartier de Belém, le 3ème dimanche du mois à partir de 11 h.
Ensuite, nous nous dirigeons vers l'ascenseur historique de Santa Justa, nommé aussi "Elevador do Carmo". De là-haut, on devrait avoir une belle vue panoramique.
Regardez le style de l'ascenseur :
Mais, le problème, c'est que nous ne sommes pas les seules à avoir eu cette idée. Nous nous mettons au bout de la file d'attente. Et, je me rends compte qu'après quelques minutes d'attente, on n'avance guère. La femme devant nous est Française également. Elle nous dit que c'est son dernier jour à Lisbonne et aimerait prendre cet ascenseur, malgré l'attente. Elle ajoute que le matin à l'ouverture, il devrait y avoir moins de monde. Quand je m'aperçois que la file d'attente continue au niveau en dessous (après avoir descendu des escaliers), je dis à ma fille que je préfère partir.
Quand j'ai emmené mon neveu à la Tour Eiffel, nous n'avons pas fait de queue parce que nous sommes montés par les escaliers. Là, c'est pareil, on peut accéder au point de vue en prenant des escaliers à côté des ruines du couvent des Carmes. Ainsi, on ne perd pas son temps dans une file d'attente, on ne paye pas l'ascenseur, et nous ne serons pas serrées comme des sardines dans cet ascenseur. C'est ce que nous ferons demain.
Nous retournons place du Rossio. En haut à gauche, on voit l'arrière des ruines du couvent des Carmes où se déroulera le spectacle de son et lumière que nous verrons demain soir :
Puis, nous arrivons devant la gare du Rossio que je trouve assez jolie :
A bientôt !
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- Brigitte42modérateur
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mar 6 Sep - 9:33
Bonjour Christine,
je te suis avec intérêt : nous y avons passé une semaine mais on dirait que nous n'avons pas vu la même ville !
Pourtant, nous avions toujours visité à pied ET EN METRO, pas ruineux avec la carte et TRES efficace : du coup, les balades en rue ont été moins longues : peut-être est-ce à cause de cela ?
Dans les journées que nous avions, nous avions pu caser 1/2 j à l'aquarium, 1 gros 1/2 j à Cascais, en tram, ( avec visite, au retour, du musée des Beaux- Arts, sur le chemin ! ) et une soirée, en ferry A R, de l'autre côté du fleuve . Nous avions bien failli rater le dernier : on a couru puis sprinté pour l'attraper ...
Je poste une photo du Musée des Carrosses, pas indispensable mais sympa et qui nous a occupés durant une attente !
Bonne journée , bises .
je te suis avec intérêt : nous y avons passé une semaine mais on dirait que nous n'avons pas vu la même ville !
Pourtant, nous avions toujours visité à pied ET EN METRO, pas ruineux avec la carte et TRES efficace : du coup, les balades en rue ont été moins longues : peut-être est-ce à cause de cela ?
Dans les journées que nous avions, nous avions pu caser 1/2 j à l'aquarium, 1 gros 1/2 j à Cascais, en tram, ( avec visite, au retour, du musée des Beaux- Arts, sur le chemin ! ) et une soirée, en ferry A R, de l'autre côté du fleuve . Nous avions bien failli rater le dernier : on a couru puis sprinté pour l'attraper ...
Je poste une photo du Musée des Carrosses, pas indispensable mais sympa et qui nous a occupés durant une attente !
Bonne journée , bises .
Hiacinthe apprécie ce message
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Date d'inscription : 10/12/2021
Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mar 6 Sep - 22:27
Bonsoir Brigitte,
Je pense que nous avons fait des visites semblables aux tiennes et, d'autres, un peu différentes.
Nous ne l'avons pas visité. Ainsi, je le découvre. C'est magnifique
Bises.
Je continue mon carnet.
A tout à l'heure !
Mercije te suis avec intérêt
Peut-être que nous avons marché dans des quartiers où vous n'êtes pas allés.nous y avons passé une semaine mais on dirait que nous n'avons pas vu la même ville !
Pourtant, nous avions toujours visité à pied ET EN METRO, pas ruineux avec la carte et TRES efficace : du coup, les balades en rue ont été moins longues : peut-être est-ce à cause de cela ?
Nous ne disposions pas d'une semaine complète. Nous n'avons pas visité l'aquarium. Nous sommes allées à Sintra. Nous avons dormi une nuit à Cascais.Dans les journées que nous avions, nous avions pu caser 1/2 j à l'aquarium, 1 gros 1/2 j à Cascais, en tram, ( avec visite, au retour, du musée des Beaux- Arts, sur le chemin ! ) et une soirée, en ferry A R, de l'autre côté du fleuve . Nous avions bien failli rater le dernier : on a couru puis sprinté pour l'attraper ...
Je pense que nous avons fait des visites semblables aux tiennes et, d'autres, un peu différentes.
Merci beaucoupJe poste une photo du Musée des Carrosses, pas indispensable mais sympa et qui nous a occupés durant une attente !
Nous ne l'avons pas visité. Ainsi, je le découvre. C'est magnifique
Bises.
Je continue mon carnet.
A tout à l'heure !
- MasterpoSpécialiste Japon
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Date d'inscription : 11/03/2022
Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mar 6 Sep - 22:42
@brigitte42 a écrit:on dirait que nous n'avons pas vu la même ville !
C'est propre aux grandes villes, ce sont des auberges espagnoles (faut le dire vite, en l'occurrence), on y trouve ce que l'on vient chercher.
@hiacinthe a écrit:Sur cette photo, on peut voir, sur notre droite, une des deux fontaines de la place et, en arrière plan, le théâtre Dona Maria II. Ce théâtre est situé sur l’emplacement de l’ancien Palais de l’Inquisition.
Il y a des cafés avec terrasses tout autour de la place. Le Café Nicola est l’un des grands cafés littéraires de Lisbonne dans lequel se sont réunis écrivains, artistes, et hommes politiques depuis le XIXème siècle.
Mon dernier séjour date de juillet dernier (deux jours / une nuit), et ma vision de Lisbonne est certainement encore différente.
En voici une première carte postale (avec un petit clin d'oeil en bas, au milieu) :
Et une seconde (avec un autre petit clin d'oeil, en haut à droite) :
J'attends la suite de ton CR, avec notamment Cascais, que je ne connais pas (encore)...
#photo_MP
Hiacinthe apprécie ce message
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Date d'inscription : 10/12/2021
Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mar 6 Sep - 23:14
A Lisbonne, la chaussée est pavée. Sur la photo que j'ai publiée juste après celle du tuk-tuk, on voit bien le sol de la place du Rossio. La "calçada portuguesa" (chaussée portugaise) désigne les trottoirs revêtus de petits pavés blancs et noirs, représentant des mosaïques.
Le pavage des rues de Lisbonne fut instauré après le tremblement de terre de 1755 par le marquis de Pombal qui obtint carte blanche du roi pour la reconstruction de la ville. Il fallait faire vite et à moindre coût. Les trottoirs et les places furent recouverts avec les éclats des décombres. Le pavage consista à assembler, sans enduit, de petites pierres de récupération en calcaire et en basalte en formant des dessins noir et blanc.
La couleur noire est censée rappeler l'habit religieux de Saint-Vincent, saint patron de Lisbonne. Le blanc est, quant à lui, censé évoquer la couleur de la tenue des croisés qui ont aidé à libérer la ville de l'emprise des Maures.
Légende ou réalité ? Quelle que soit la réponse, la mode s'imposa au XIXème siècle, notamment après la réussite esthétique de la place du Rossio (dont vous avez un aperçu sur ma photo). Le procédé fut ensuite adopté dans tout le pays.
Les motifs sont souvent inspirés de l'histoire des découvertes. Sur la place du Rossio, on peut imaginer des vagues.
Sur notre chemin, je découvre le dessin d'une caravelle, mais mon appareil n'avait pas un angle suffisamment grand pour la prendre en photo en entier avec les deux bonhommes en noir à côté :
Un autre jour, je vous montrerai la magnifique rose des vents qui orne le parvis d'accès au Monument aux Découvertes.
Pour le moment, nous prenons le métro.
Le lapin pressé toujours en retard, de l'histoire d'Alice aux pays des Merveilles, décore le mur carrelé de la station de métro où nous arrivons, à la correspondance en direction de "Cais do Sodré" au bord du Tage.
Je m'approche du quai. Et là, que vois-je ? Le "Golden Gate Bridge" à Lisbonne ?
Mais non, maman, c'est le "pont du 25-avril".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_du_25-Avril
Au loin, nous apercevons la statue du Christ :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_du_Christ-Roi_d%27Almada
Nous faisons une agréable promenade le long du Tage et arrivons devant l'EUROVISION VILLAGE qui avait été monté sur la place du Commerce.
Sur le côté droit, plusieurs terrasses de restaurants nous tendent les bras. La température baisse, mais on ne peut dîner qu'en terrasse. Bon, ça ira, nous avons emporté notre veste. Au bout d'un moment, nous commençons à avoir un peu froid. Des clients s'en vont. Du coup, je change de table. Ainsi, le braséro tout proche nous réchauffe. Un peu plus tard, nous voyons que les serveurs apportent une couverture aux clients qui commencent à se "geler".
Le repas était très bon, mais un peu cher.
Nous sommes en face de la statue équestre de la place du Commerce. Les drapeaux des pays participant à l'Eurovision ondulent.
Nous prenons le métro pour retourner au Chalet d'Avila et dodo. Pour une première approche de Lisbonne, c'était super
Le pavage des rues de Lisbonne fut instauré après le tremblement de terre de 1755 par le marquis de Pombal qui obtint carte blanche du roi pour la reconstruction de la ville. Il fallait faire vite et à moindre coût. Les trottoirs et les places furent recouverts avec les éclats des décombres. Le pavage consista à assembler, sans enduit, de petites pierres de récupération en calcaire et en basalte en formant des dessins noir et blanc.
La couleur noire est censée rappeler l'habit religieux de Saint-Vincent, saint patron de Lisbonne. Le blanc est, quant à lui, censé évoquer la couleur de la tenue des croisés qui ont aidé à libérer la ville de l'emprise des Maures.
Légende ou réalité ? Quelle que soit la réponse, la mode s'imposa au XIXème siècle, notamment après la réussite esthétique de la place du Rossio (dont vous avez un aperçu sur ma photo). Le procédé fut ensuite adopté dans tout le pays.
Les motifs sont souvent inspirés de l'histoire des découvertes. Sur la place du Rossio, on peut imaginer des vagues.
Sur notre chemin, je découvre le dessin d'une caravelle, mais mon appareil n'avait pas un angle suffisamment grand pour la prendre en photo en entier avec les deux bonhommes en noir à côté :
Un autre jour, je vous montrerai la magnifique rose des vents qui orne le parvis d'accès au Monument aux Découvertes.
Pour le moment, nous prenons le métro.
Le lapin pressé toujours en retard, de l'histoire d'Alice aux pays des Merveilles, décore le mur carrelé de la station de métro où nous arrivons, à la correspondance en direction de "Cais do Sodré" au bord du Tage.
Je m'approche du quai. Et là, que vois-je ? Le "Golden Gate Bridge" à Lisbonne ?
Mais non, maman, c'est le "pont du 25-avril".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_du_25-Avril
Au loin, nous apercevons la statue du Christ :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_du_Christ-Roi_d%27Almada
Nous faisons une agréable promenade le long du Tage et arrivons devant l'EUROVISION VILLAGE qui avait été monté sur la place du Commerce.
Sur le côté droit, plusieurs terrasses de restaurants nous tendent les bras. La température baisse, mais on ne peut dîner qu'en terrasse. Bon, ça ira, nous avons emporté notre veste. Au bout d'un moment, nous commençons à avoir un peu froid. Des clients s'en vont. Du coup, je change de table. Ainsi, le braséro tout proche nous réchauffe. Un peu plus tard, nous voyons que les serveurs apportent une couverture aux clients qui commencent à se "geler".
Le repas était très bon, mais un peu cher.
Nous sommes en face de la statue équestre de la place du Commerce. Les drapeaux des pays participant à l'Eurovision ondulent.
Nous prenons le métro pour retourner au Chalet d'Avila et dodo. Pour une première approche de Lisbonne, c'était super
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mar 6 Sep - 23:55
Bonsoir Masterpo,
Nous avons flâné, et tous nos sens étaient en éveil.
Sur la deuxième, la photo en bas à droite m'a intriguée. Je n'ai pas vu cette tour panoramique lors de notre visite de Lisbonne. Pourtant, elle a l'air très haute.
Nous y sommes allées le cinquième jour. Comme j'ai rédigé mon carnet de façon chronologique, je vais d'abord parler d'autres visites.
A bientôt !
Oui et, le jour de notre arrivée, nous n'avons pas suivi un programme précis.C'est propre aux grandes villes, ce sont des auberges espagnoles (faut le dire vite, en l'occurrence), on y trouve ce que l'on vient chercher.
Nous avons flâné, et tous nos sens étaient en éveil.
J'aime beaucoup les deux cartes postales qui montrent ce qui a attiré ton attention.Mon dernier séjour date de juillet dernier (deux jours / une nuit), et ma vision de Lisbonne est certainement encore différente.
En voici une première carte postale (avec un petit clin d'oeil en bas, au milieu)
Sur la deuxième, la photo en bas à droite m'a intriguée. Je n'ai pas vu cette tour panoramique lors de notre visite de Lisbonne. Pourtant, elle a l'air très haute.
Cascais nous a beaucoup plu. Je suis sûre que tu aimeras également.J'attends la suite de ton CR, avec notamment Cascais, que je ne connais pas (encore)...
Nous y sommes allées le cinquième jour. Comme j'ai rédigé mon carnet de façon chronologique, je vais d'abord parler d'autres visites.
A bientôt !
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 1:02
14 mai
Le buffet du petit-déjeuner n'est pas très grand, mais il y a suffisamment de choix et il est joliment garni avec quelques spécialités portugaises, notamment des savoureux pastéis de Belém. Il est aussi possible d'en déguster au salon de thé de la fabrique, quand ils sont chauds et croustillants, tout juste sortis du four, c'est ce que nous avons fait lors de notre séjour à Lisbonne.
Au Chalet d'Avila, ceux qui le souhaitent peuvent aussi utiliser la cuisine située au bout du couloir à côté des salles d'eau et des chambres, pour la préparation des autres repas de la journée.
Ce matin, nous prenons le métro tout près, afin d'aller directement au centre historique de Lisbonne. Nous avons prévu de prendre le tram historique n°28 au début de la ligne (à Martim Moniz). Ces trams ont beaucoup de charme (ils me font penser au "cable-car" de San Francisco ), ils datent des années 1930, et ont été améliorés dans les années 1990 avec de nouveaux systèmes de freinage. Ils montent vers les principaux sites touristiques de la ville. Cela semble intéressant de le prendre. Mais, le hic, c'est qu'en arrivant, il y a une sacrée file d'attente
Alors, je demande à ma fille :
"On ne pourrait pas prendre un autre moyen de transport ou y aller à pied ?"
"Non, pas d'autres transports en commun, les rues sont trop étroites et pentues." Les seuls véhicules qui vont par là, à part les trams, sont les voitures et les tuk-tuks. Je pensais alors monter à pied lorsque je vois arriver un tram de la ligne n°12. Pour celui-ci, pas de file d'attente, on peut monter tout de suite à l'intérieur. Il ne parcourt qu'une partie de l'itinéraire du tram n°28, mais je me dis qu'on ne perdra pas son temps à attendre, et il va sûrement nous emmener vers des quartiers intéressants à visiter. La carte VIVA VIAGEM qu'on utilisait pour le métro est également un moyen de paiement pour le tram (bus et train). Il suffit de la placer devant le lecteur de carte. Après, on peut lire le montant qu'il nous reste dessus.
Il s'arrête à côté de l'église Saint-Antoine. Nous descendons là et photographions le tram.
L'église Saint-Antoine :
L'église Saint-Antoine est située à quelques mètres de la cathédrale Sé Patriarcal (que nous visiterons tout à l'heure).
Elle est dédiée à Saint-Antoine de Padoue, saint bien aimé de Lisbonne. L'église a été construite là où il est né, et où il a vécu durant son enfance.
L'intérieur est magnifique. Quand nous entrons, nous ne pouvons pas visiter la partie principale parce qu'il y a une cérémonie. Nous nous dirigeons vers la gauche de l'église et arrivons dans cette pièce :
La photo est floue, mais elle vous donne un aperçu de la beauté du lieu.
Nous descendons les escaliers qui mènent à la crypte. Le pape Jean-Paul II est venu ici le 12 mai 1982 (pour le 750ème anniversaire de la mort de Saint-Antoine), une plaque nous informe de la date, et cette scène en azulejos le représente :
La sacristie et la crypte sont les seuls endroits qui n'ont pas été détruits par le tremblement de terre. L'autre partie a dû être reconstruite.
La cérémonie est maintenant terminée, nous pouvons continuer notre visite :
J'ai lu que "tous les ans, le 13 juin, jour de la Saint-Antoine, le cardinal patriarche de Lisbonne célèbre le mariage de couples bénis par le saint. En tant que saint patron de la ville de Lisbonne, le 13 juin est aussi fêté dans l’allégresse par une liesse populaire qui envahit les rues et les ruelles profitant de la nuit de la Saint-Antoine pour célébrer le saint né à Lisbonne, entre quelques sardines grillées (plat typique du jour) et autres grillades."
J'ai particulièrement aimé l'église Saint-Antoine. Avant de partir, je ne résiste pas à la tentation de reprendre quelques photos. En voici trois :
En fait, le saint patron officiel de Lisbonne depuis 1173 est Saint Vincent mais les Lisboètes en ont décidé autrement.
Saint Antoine ayant été nommé saint patron du Portugal par le pape Pie XI en 1934 et, de plus, étant né à Lisbonne, les habitants l'ont donc considéré comme étant tacitement le saint patron de la ville.
C'est la raison pour laquelle le 13 juin, jour de la Saint Antoine, est devenu le jour férié de la capitale. Au Portugal, chaque ville a son propre jour férié en plus des jours fériés nationaux.
Le buffet du petit-déjeuner n'est pas très grand, mais il y a suffisamment de choix et il est joliment garni avec quelques spécialités portugaises, notamment des savoureux pastéis de Belém. Il est aussi possible d'en déguster au salon de thé de la fabrique, quand ils sont chauds et croustillants, tout juste sortis du four, c'est ce que nous avons fait lors de notre séjour à Lisbonne.
Au Chalet d'Avila, ceux qui le souhaitent peuvent aussi utiliser la cuisine située au bout du couloir à côté des salles d'eau et des chambres, pour la préparation des autres repas de la journée.
Ce matin, nous prenons le métro tout près, afin d'aller directement au centre historique de Lisbonne. Nous avons prévu de prendre le tram historique n°28 au début de la ligne (à Martim Moniz). Ces trams ont beaucoup de charme (ils me font penser au "cable-car" de San Francisco ), ils datent des années 1930, et ont été améliorés dans les années 1990 avec de nouveaux systèmes de freinage. Ils montent vers les principaux sites touristiques de la ville. Cela semble intéressant de le prendre. Mais, le hic, c'est qu'en arrivant, il y a une sacrée file d'attente
Alors, je demande à ma fille :
"On ne pourrait pas prendre un autre moyen de transport ou y aller à pied ?"
"Non, pas d'autres transports en commun, les rues sont trop étroites et pentues." Les seuls véhicules qui vont par là, à part les trams, sont les voitures et les tuk-tuks. Je pensais alors monter à pied lorsque je vois arriver un tram de la ligne n°12. Pour celui-ci, pas de file d'attente, on peut monter tout de suite à l'intérieur. Il ne parcourt qu'une partie de l'itinéraire du tram n°28, mais je me dis qu'on ne perdra pas son temps à attendre, et il va sûrement nous emmener vers des quartiers intéressants à visiter. La carte VIVA VIAGEM qu'on utilisait pour le métro est également un moyen de paiement pour le tram (bus et train). Il suffit de la placer devant le lecteur de carte. Après, on peut lire le montant qu'il nous reste dessus.
Il s'arrête à côté de l'église Saint-Antoine. Nous descendons là et photographions le tram.
L'église Saint-Antoine :
L'église Saint-Antoine est située à quelques mètres de la cathédrale Sé Patriarcal (que nous visiterons tout à l'heure).
Elle est dédiée à Saint-Antoine de Padoue, saint bien aimé de Lisbonne. L'église a été construite là où il est né, et où il a vécu durant son enfance.
L'intérieur est magnifique. Quand nous entrons, nous ne pouvons pas visiter la partie principale parce qu'il y a une cérémonie. Nous nous dirigeons vers la gauche de l'église et arrivons dans cette pièce :
La photo est floue, mais elle vous donne un aperçu de la beauté du lieu.
Nous descendons les escaliers qui mènent à la crypte. Le pape Jean-Paul II est venu ici le 12 mai 1982 (pour le 750ème anniversaire de la mort de Saint-Antoine), une plaque nous informe de la date, et cette scène en azulejos le représente :
La sacristie et la crypte sont les seuls endroits qui n'ont pas été détruits par le tremblement de terre. L'autre partie a dû être reconstruite.
La cérémonie est maintenant terminée, nous pouvons continuer notre visite :
J'ai lu que "tous les ans, le 13 juin, jour de la Saint-Antoine, le cardinal patriarche de Lisbonne célèbre le mariage de couples bénis par le saint. En tant que saint patron de la ville de Lisbonne, le 13 juin est aussi fêté dans l’allégresse par une liesse populaire qui envahit les rues et les ruelles profitant de la nuit de la Saint-Antoine pour célébrer le saint né à Lisbonne, entre quelques sardines grillées (plat typique du jour) et autres grillades."
J'ai particulièrement aimé l'église Saint-Antoine. Avant de partir, je ne résiste pas à la tentation de reprendre quelques photos. En voici trois :
En fait, le saint patron officiel de Lisbonne depuis 1173 est Saint Vincent mais les Lisboètes en ont décidé autrement.
Saint Antoine ayant été nommé saint patron du Portugal par le pape Pie XI en 1934 et, de plus, étant né à Lisbonne, les habitants l'ont donc considéré comme étant tacitement le saint patron de la ville.
C'est la raison pour laquelle le 13 juin, jour de la Saint Antoine, est devenu le jour férié de la capitale. Au Portugal, chaque ville a son propre jour férié en plus des jours fériés nationaux.
- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 1:12
Je n'ai pas vu cette tour panoramique lors de notre visite de Lisbonne. Pourtant, elle a l'air très haute.
78 mètres.
C'est l'hôtel Myriad. Il est situé dans le Parque das Naçoes (Parc des Nations), lieu de l'expo universelle de 98. On trouve dans ce parc, un système de télécabines, des musées, un centre commercial conçu par Calatrava, entre autres.
Comme j'ai rédigé mon carnet de façon chronologique, je vais d'abord parler d'autres visites.
Bien sûr...
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 1:25
Merci beaucoup, je ne manquerai pas d'y aller lorsque je retournerai à Lisbonne78 mètres.
C'est l'hôtel MyRiad. Il est situé dans le Parque das Naçoes (Parc des Nations), lieu de l'expo universelle de 98. On trouve dans ce parc, un système de télécabines, des musées, un centre commercial conçu par Calatrava, entre autres.
Bonne nuit !
- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 1:28
Alors, je demande à ma fille :
"On ne pourrait pas prendre un autre moyen de transport ou y aller à pied ?"
"Non, pas d'autres transports en commun, les rues sont trop étroites et pentues."
D'un autre côté, faut une dizaine de minutes à pied pour aller de Martim Moniz à Saint-Antoine...
C'est la raison pour laquelle le 13 juin, jour de la Saint Antoine, est devenu le jour férié de la capitale. Au Portugal, chaque ville a son propre jour férié en plus des jours fériés nationaux.
J'ai déjà passé la Saint-Antoine à Lisbonne, il y a quelques années. C'est animé et vivant, y a une sorte de carnaval, un défilé de danse. J'en avais ramené de jolis chapeaux sponsorisés (et donc distribués gracieusement), en forme de sardines...
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 1:33
Je ne pensais pas que l'église était si proche. Et comme le tram de la ligne n°12 est arrivé, nous l'avons prisD'un autre côté, faut une dizaine de minutes à pied pour aller de Martim Moniz à Saint-Antoine...
Super ! Tu étais à Lisbonne au bon moment !J'ai déjà passé la Saint-Antoine à Lisbonne, il y a quelques années. C'est animé et vivant, y a une sorte de carnaval, un défilé de danse. J'en avais ramené de jolis chapeaux sponsorisés (et donc distribués gracieusement), en forme de sardines...
- Brigitte42modérateur
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 8:57
En passant : très joli assemblage de coups d'oeil sur Lisbonne, bravo !
Et bonne journée !
Et bonne journée !
- Brigitte42modérateur
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 9:11
Coucou Christine,
Notre voyage ( après vérification selon la date des photos ! ) date de 2008 !!!
Nous avions fait, 2 ans auparavant, un circuit partant de Lisbonne mais évité la ville car "city trip" prévu par après ... : Sintra et la région, puis l'Alentejo de long en large ...
Quant à Lisbonne, as-tu eu l'occasion ou l'envie d'aller un soir écouter du fado ? Comme tous les voyageurs d'un jour ou d'une semaine, nous craignions de voir un "spectacle" qui n'ait aucun rapport avec les traditions ; nous avons eu de la chance et , en particulier ce jour-là !
Continue tes découvertes : je suis !!!
Notre voyage ( après vérification selon la date des photos ! ) date de 2008 !!!
Nous avions fait, 2 ans auparavant, un circuit partant de Lisbonne mais évité la ville car "city trip" prévu par après ... : Sintra et la région, puis l'Alentejo de long en large ...
Quant à Lisbonne, as-tu eu l'occasion ou l'envie d'aller un soir écouter du fado ? Comme tous les voyageurs d'un jour ou d'une semaine, nous craignions de voir un "spectacle" qui n'ait aucun rapport avec les traditions ; nous avons eu de la chance et , en particulier ce jour-là !
Continue tes découvertes : je suis !!!
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 9:59
Coucou Brigitte,
Très bons souvenirs ! C'était le dernier soir. Je vais en parler.
A tout à l'heure !
OuiQuant à Lisbonne, as-tu eu l'occasion ou l'envie d'aller un soir écouter du fado ? Comme tous les voyageurs d'un jour ou d'une semaine, nous craignions de voir un "spectacle" qui n'ait aucun rapport avec les traditions ; nous avons eu de la chance et , en particulier ce jour-là !
Très bons souvenirs ! C'était le dernier soir. Je vais en parler.
Mercije suis !!!
A tout à l'heure !
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 12:55
La cathédrale Sé Patriarcal est située sur notre gauche, à une cinquantaine de mètres de l'église Saint-Antoine.
Initialement "Igreja de Santa Maria Maior" et, aujourd'hui, "Sé Patriarcal de Lisboa". Sé est l'abréviation de "Sedes episcopales". La cathédrale abrite le siège de l'évêché.
Peu après avoir repris Lisbonne aux Maures, le roi Dom Alfonso Henriques, Alphonse 1er de Portugal (1128 - 1185), fondateur de l'Etat portugais, ordonna l'édification d'une église chrétienne à l'emplacement de l'ancienne mosquée. Elle fut élevée au rang de cathédrale par Jean Ier en 1393.
Bien qu'elle ait subi, depuis, beaucoup de modifications, elle a conservé ses tours romanes du XIIème siècle.
L'intérieur est, bien sûr, très différent de l'église Saint-Antoine que nous venons de quitter.
Regardez :
À la gauche de l'entrée, se trouve une chapelle, la capela franciscana qui abrite les fonts baptismaux ayant servi au baptême, en 1195, d'Antoine de Padoue (c'est Saint Antoine, décédé le 13 juin 1231 près de Padoue, en Italie, et canonisé moins d'un an après).
Là, je crois que c'est le coffre qui contient les reliques de Saint Vincent :
Une légende dit que deux corbeaux sacrés ont surveillé les reliques pendant tout le transport par bateau. En hommage, un bateau et deux corbeaux illustrent les armes de la municipalité de Lisbonne.
D'autres photos prises à l'intérieur de la cathédrale :
Le premier bâtiment fut terminé vers 1150 et s'est développé, durant les premières décennies du XIIIème siècle, dans un style plutôt roman. À la fin du XIIIème siècle, Denis Ier fit construire un cloître gothique. Je ne sais plus pourquoi nous ne l'avons pas visité.
Dans la chapelle de Santo Ildefonso, on peut voir le sarcophage sculpté, datant du XIVème siècle, de Lopo Fernandes Pacheco, compagnon d'armes du roi Alphonse IV, et de son épouse Maria Vilalobos. Lopo Fernandes Pacheco y est représenté tenant une épée et son épouse avec un livre de prières entre les mains, avec des chiens à leurs pieds :
Cette partie est située au fond de la cathédrale. Elle est payante. Avec le ticket, on peut également visiter les salles des trésors. On y accède par un escalier situé à droite de l'entrée, et ça vaut le coup. On peut y voir une collection d'objets en argent, de costumes ecclésiastiques, de statues, manuscrits et reliques.
Dans la belle pièce de droite, les photos sont interdites, vous aurez le plaisir de la découvrir quand vous viendrez.
Nous sortons de la cathédrale sur notre droite. Je repense au restaurant dont m'a parlé la fille d'un ami : le "CRUZES CREDO". Je regarde le petit carnet sur lequel j'ai écrit l'adresse. Mince, je me rends compte que nous sommes sorties du mauvais côté. Pas de problème, nous ne sommes pas pressées, je voulais juste réserver pour ce soir. Nous faisons le tour de la cathédrale et finissons par trouver le restaurant. Le restaurateur me dit que ce n'est pas la peine de réserver parce que nous ne sommes que deux.
Nous marchons vers le Tage
et arrivons sur cette place
où est située la "Casa dos Bicos-Fundaçao José Saramago"
La "Casa dos Bicos" est située sur la rive du Tage. Elle a été construite en 1523 par Bras de Albuquerque, fils du vice-roi de l'Inde, après un voyage à Ferrare (Italie) au cours duquel il a eu un coup de coeur pour le "Palazzo dei Diamanti ". La façade est très originale. Elle est constituée de pierres taillées en forme de pointe de diamant.
La maison abrite la Fondation José Saramago, célèbre auteur portugais qui a eu le prix Nobel de Littérature. Une exposition permanente lui est dédiée. Nous sommes entrées, avons hésité à visiter, mais comme nous ne le connaissions pas du tout, nous y avons renoncé.
Comme vous l'avez vu sur l'avant-dernière photo, les restaurants ne manquent pas. Le premier nous convient. Nous nous installons sur la terrasse. Aussitôt, un serveur arrive. Il prend notre commande, puis revient avec un panier de pain, des olives ... Si vous acceptez, vous paierez un supplément. Ce n'est pas comme en France, le pain, olives ... ne sont pas compris dans le prix du menu.
Notre plat arrive, c'est un plat pour deux :
C'était très bon et pas cher
Mais, le soleil commence à taper et nous n'avons pas un parasol suffisamment grand qui nous couvre complètement. Hier soir, nous avons dû nous approcher du brasero parce que notre vêtement n'était pas assez chaud et, maintenant, nous regrettons d'avoir oublié notre casquette. Que calor !
Nous regardons cet énorme paquebot qui vient d'appareiller
et retournons sur la Place du Commerce où nous avons dîné hier. La Place est entourée de bars, restaurants, et ministères.
Initialement "Igreja de Santa Maria Maior" et, aujourd'hui, "Sé Patriarcal de Lisboa". Sé est l'abréviation de "Sedes episcopales". La cathédrale abrite le siège de l'évêché.
Peu après avoir repris Lisbonne aux Maures, le roi Dom Alfonso Henriques, Alphonse 1er de Portugal (1128 - 1185), fondateur de l'Etat portugais, ordonna l'édification d'une église chrétienne à l'emplacement de l'ancienne mosquée. Elle fut élevée au rang de cathédrale par Jean Ier en 1393.
Bien qu'elle ait subi, depuis, beaucoup de modifications, elle a conservé ses tours romanes du XIIème siècle.
L'intérieur est, bien sûr, très différent de l'église Saint-Antoine que nous venons de quitter.
Regardez :
À la gauche de l'entrée, se trouve une chapelle, la capela franciscana qui abrite les fonts baptismaux ayant servi au baptême, en 1195, d'Antoine de Padoue (c'est Saint Antoine, décédé le 13 juin 1231 près de Padoue, en Italie, et canonisé moins d'un an après).
Là, je crois que c'est le coffre qui contient les reliques de Saint Vincent :
Une légende dit que deux corbeaux sacrés ont surveillé les reliques pendant tout le transport par bateau. En hommage, un bateau et deux corbeaux illustrent les armes de la municipalité de Lisbonne.
D'autres photos prises à l'intérieur de la cathédrale :
Le premier bâtiment fut terminé vers 1150 et s'est développé, durant les premières décennies du XIIIème siècle, dans un style plutôt roman. À la fin du XIIIème siècle, Denis Ier fit construire un cloître gothique. Je ne sais plus pourquoi nous ne l'avons pas visité.
Dans la chapelle de Santo Ildefonso, on peut voir le sarcophage sculpté, datant du XIVème siècle, de Lopo Fernandes Pacheco, compagnon d'armes du roi Alphonse IV, et de son épouse Maria Vilalobos. Lopo Fernandes Pacheco y est représenté tenant une épée et son épouse avec un livre de prières entre les mains, avec des chiens à leurs pieds :
Cette partie est située au fond de la cathédrale. Elle est payante. Avec le ticket, on peut également visiter les salles des trésors. On y accède par un escalier situé à droite de l'entrée, et ça vaut le coup. On peut y voir une collection d'objets en argent, de costumes ecclésiastiques, de statues, manuscrits et reliques.
Dans la belle pièce de droite, les photos sont interdites, vous aurez le plaisir de la découvrir quand vous viendrez.
Nous sortons de la cathédrale sur notre droite. Je repense au restaurant dont m'a parlé la fille d'un ami : le "CRUZES CREDO". Je regarde le petit carnet sur lequel j'ai écrit l'adresse. Mince, je me rends compte que nous sommes sorties du mauvais côté. Pas de problème, nous ne sommes pas pressées, je voulais juste réserver pour ce soir. Nous faisons le tour de la cathédrale et finissons par trouver le restaurant. Le restaurateur me dit que ce n'est pas la peine de réserver parce que nous ne sommes que deux.
Nous marchons vers le Tage
et arrivons sur cette place
où est située la "Casa dos Bicos-Fundaçao José Saramago"
La "Casa dos Bicos" est située sur la rive du Tage. Elle a été construite en 1523 par Bras de Albuquerque, fils du vice-roi de l'Inde, après un voyage à Ferrare (Italie) au cours duquel il a eu un coup de coeur pour le "Palazzo dei Diamanti ". La façade est très originale. Elle est constituée de pierres taillées en forme de pointe de diamant.
La maison abrite la Fondation José Saramago, célèbre auteur portugais qui a eu le prix Nobel de Littérature. Une exposition permanente lui est dédiée. Nous sommes entrées, avons hésité à visiter, mais comme nous ne le connaissions pas du tout, nous y avons renoncé.
Comme vous l'avez vu sur l'avant-dernière photo, les restaurants ne manquent pas. Le premier nous convient. Nous nous installons sur la terrasse. Aussitôt, un serveur arrive. Il prend notre commande, puis revient avec un panier de pain, des olives ... Si vous acceptez, vous paierez un supplément. Ce n'est pas comme en France, le pain, olives ... ne sont pas compris dans le prix du menu.
Notre plat arrive, c'est un plat pour deux :
C'était très bon et pas cher
Mais, le soleil commence à taper et nous n'avons pas un parasol suffisamment grand qui nous couvre complètement. Hier soir, nous avons dû nous approcher du brasero parce que notre vêtement n'était pas assez chaud et, maintenant, nous regrettons d'avoir oublié notre casquette. Que calor !
Nous regardons cet énorme paquebot qui vient d'appareiller
et retournons sur la Place du Commerce où nous avons dîné hier. La Place est entourée de bars, restaurants, et ministères.
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 13:34
Au centre de la Place du Commerce trône la statue équestre de Joeph 1er, roi du Portugal de 1750 à 1777.
D'un côté de la Place, nous avons le Tage et, en face, l'Arc de Triomphe
où nous nous dirigeons pour prendre un tram.
Mais, aucun tram ne circule dans le sens où nous le souhaitons
Nous étions sur la partie droite de l'Abribus que vous voyez sur cette photo :
Le tram que ma fille voulait prendre aurait dû circuler sur les rails situés à gauche de la photo.
Nous continuons notre circuit à pied, et arrivons sur la place de l'Hôtel de Ville :
Là aussi, nous retrouvons les pavés noirs et blancs, mais ils forment d'autres dessins que ceux de la place du Rossio.
Reprenons notre balade ! Maintenant, nous passons sous ce pont, les bâtiments sont colorés :
D'un côté de la Place, nous avons le Tage et, en face, l'Arc de Triomphe
où nous nous dirigeons pour prendre un tram.
Mais, aucun tram ne circule dans le sens où nous le souhaitons
Nous étions sur la partie droite de l'Abribus que vous voyez sur cette photo :
Le tram que ma fille voulait prendre aurait dû circuler sur les rails situés à gauche de la photo.
Nous continuons notre circuit à pied, et arrivons sur la place de l'Hôtel de Ville :
Là aussi, nous retrouvons les pavés noirs et blancs, mais ils forment d'autres dessins que ceux de la place du Rossio.
Reprenons notre balade ! Maintenant, nous passons sous ce pont, les bâtiments sont colorés :
- Hiacintheresponsable de rubrique
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 16:54
Nous arrivons devant une église :
Sur la porte d'entrée, je lis : "missas na Igreja de Sao Paulo" avec des informations en portugais sur les jours et heures d'ouverture.
Eh bien, je peux vous dire que nous avons bien fait de pousser la porte.
Levez la tête et regardez cette peinture en trompe-l'oeil :
Et là, nous avons des teintes bleues :
Nous arrivons devant la station d'un funiculaire. Nous le prenons. Il monte quelques mètres et s'arrête. Nous continuons donc à pied.
Notre funiculaire :
Nous sommes dans la partie supérieure du quartier de Chiado. Notre guide de poche nous informe qu'il y a une boutique de bougies remarquable. La fabrique, qui jouxte la boutique, a été fondée en 1789. Nous pensions que nous pouvions visiter la fabrique, mais ce n'est pas le cas. Cependant, cela vaut quand même le coup d'y aller. Ils font des bougies de toutes sortes.
C'est la "Caza das Vellas Loreto" :
https://www.cazavellasloreto.com.pt/
Et, tout près, pour une pause gourmande dans une pâtisserie où vous pouvez vous attabler, je vous conseille le
"Chiado caffe"
Rua do Loreto n° 45-47.
Nous continuons à déambuler dans les rues des quartiers historiques.
Azulejos sur le mur d'une maison :
Le musée de la pharmacie :
Nous avons hésité, mais tout compte fait, ne l'avons pas visité. Nous n'aurions pas eu le temps.
La basilique d'Estrela
que nous n'avons pas visitée non plus.
Deux autres photos sur notre chemin :
Ensuite, nous monterons à différents points de vue.
Sur la porte d'entrée, je lis : "missas na Igreja de Sao Paulo" avec des informations en portugais sur les jours et heures d'ouverture.
Eh bien, je peux vous dire que nous avons bien fait de pousser la porte.
Levez la tête et regardez cette peinture en trompe-l'oeil :
Et là, nous avons des teintes bleues :
Nous arrivons devant la station d'un funiculaire. Nous le prenons. Il monte quelques mètres et s'arrête. Nous continuons donc à pied.
Notre funiculaire :
Nous sommes dans la partie supérieure du quartier de Chiado. Notre guide de poche nous informe qu'il y a une boutique de bougies remarquable. La fabrique, qui jouxte la boutique, a été fondée en 1789. Nous pensions que nous pouvions visiter la fabrique, mais ce n'est pas le cas. Cependant, cela vaut quand même le coup d'y aller. Ils font des bougies de toutes sortes.
C'est la "Caza das Vellas Loreto" :
https://www.cazavellasloreto.com.pt/
Et, tout près, pour une pause gourmande dans une pâtisserie où vous pouvez vous attabler, je vous conseille le
"Chiado caffe"
Rua do Loreto n° 45-47.
Nous continuons à déambuler dans les rues des quartiers historiques.
Azulejos sur le mur d'une maison :
Le musée de la pharmacie :
Nous avons hésité, mais tout compte fait, ne l'avons pas visité. Nous n'aurions pas eu le temps.
La basilique d'Estrela
que nous n'avons pas visitée non plus.
Deux autres photos sur notre chemin :
Ensuite, nous monterons à différents points de vue.
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 17:57
Nous nous dirigeons maintenant vers le quartier de Baixa.
Afin d'aller au point de vue où monte l'ascenseur "Elevador de Santa Justa" au pied duquel il y avait une longue file d'attente le jour de notre arrivée à Lisbonne, au lieu de prendre l'ascenseur, nous allons monter les escaliers situés à côté des ruines du couvent des Carmes.
Nous en profitons pour acheter nos billets pour le spectacle de son et lumière de ce soir. Nous avons fait le bon choix en décidant d'aller au spectacle aujourd'hui. La personne qui nous vend les billets nous dit que c'est "happy day". Cela coûte 10 euros/personne au lieu de 15.
Un côté des ruines du couvent :
Les escaliers que nous montons nous donneront accès à la passerelle de l'Elevador de Santa Justa que vous voyez ici :
Pour aller sur la terrasse qui est tout en haut, il faut faire la queue et l'attente semble longue. Nous resterons donc sur la passerelle. De là, nous avons déjà des points de vue très intéressants.
Une vue vers le château de Saint-Georges (castelo de Sao Jorge) :
Sur celle-ci, au loin, côté gauche, on aperçoit la cathédrale Se Patriarcal, et le Tage en arrière plan :
Terrasses sur des toits de bâtiments, mosaïque au sol, et une vue vers la place du Rossio :
Une autre avec la place du Rossio :
Nous repartons en direction du quartier de l'Alfama où est située la cathédrale Se Patriarcal.
Nous pensons avoir le temps de monter vers deux "Miradouros' (belvédères) avant d'aller dîner, et nous souhaitons arriver de bonne heure au "Cruzes Credo". Le restaurateur nous a dit que ce n'était pas la peine de réserver parce que nous ne sommes que deux, mais la personne qui m'avait parlé de ce restaurant m'avait conseillé de réserver. Alors, je me méfie, et veux arriver de bonne heure (vers 19 h 30) afin de ne pas prendre le risque d'être refoulées du fait qu'il serait complet. Par ailleurs, pour le spectacle de ce soir, nous devons arriver à 21 h aux ruines du couvent et je préfère prendre une marge de sécurité au cas où le service serait un peu long.
Ma fille me dit que les "Miradouros" ne sont pas très loin. Alors, allons-y !
En premier, nous prévoyons d'aller au Miradouro de Santa Luzia. A partir de la cathédrale, nous montons la rue qui nous mène à une petite place sur laquelle des musiciens se sont installés pour se faire un peu d'argent.
Devant la place, la statue de Saint Vincent tenant dans une main le bateau et les deux corbeaux dont je vous ai parlé lors de la visite de la cathédrale :
De cette place, nous avons cette jolie vue :
Nous arrivons au Miradouro de Santa Luzia d'où nous avons une belle vue sur les toits de l'Alfama, le clocher blanc de l'église de Sao Miguel, et le Tage :
Juste avant le point de vue, sur notre droite, nous admirons une grande fresque en azulejos.
Voici deux parties de la fresque :
Afin d'aller au point de vue où monte l'ascenseur "Elevador de Santa Justa" au pied duquel il y avait une longue file d'attente le jour de notre arrivée à Lisbonne, au lieu de prendre l'ascenseur, nous allons monter les escaliers situés à côté des ruines du couvent des Carmes.
Nous en profitons pour acheter nos billets pour le spectacle de son et lumière de ce soir. Nous avons fait le bon choix en décidant d'aller au spectacle aujourd'hui. La personne qui nous vend les billets nous dit que c'est "happy day". Cela coûte 10 euros/personne au lieu de 15.
Un côté des ruines du couvent :
Les escaliers que nous montons nous donneront accès à la passerelle de l'Elevador de Santa Justa que vous voyez ici :
Pour aller sur la terrasse qui est tout en haut, il faut faire la queue et l'attente semble longue. Nous resterons donc sur la passerelle. De là, nous avons déjà des points de vue très intéressants.
Une vue vers le château de Saint-Georges (castelo de Sao Jorge) :
Sur celle-ci, au loin, côté gauche, on aperçoit la cathédrale Se Patriarcal, et le Tage en arrière plan :
Terrasses sur des toits de bâtiments, mosaïque au sol, et une vue vers la place du Rossio :
Une autre avec la place du Rossio :
Nous repartons en direction du quartier de l'Alfama où est située la cathédrale Se Patriarcal.
Nous pensons avoir le temps de monter vers deux "Miradouros' (belvédères) avant d'aller dîner, et nous souhaitons arriver de bonne heure au "Cruzes Credo". Le restaurateur nous a dit que ce n'était pas la peine de réserver parce que nous ne sommes que deux, mais la personne qui m'avait parlé de ce restaurant m'avait conseillé de réserver. Alors, je me méfie, et veux arriver de bonne heure (vers 19 h 30) afin de ne pas prendre le risque d'être refoulées du fait qu'il serait complet. Par ailleurs, pour le spectacle de ce soir, nous devons arriver à 21 h aux ruines du couvent et je préfère prendre une marge de sécurité au cas où le service serait un peu long.
Ma fille me dit que les "Miradouros" ne sont pas très loin. Alors, allons-y !
En premier, nous prévoyons d'aller au Miradouro de Santa Luzia. A partir de la cathédrale, nous montons la rue qui nous mène à une petite place sur laquelle des musiciens se sont installés pour se faire un peu d'argent.
Devant la place, la statue de Saint Vincent tenant dans une main le bateau et les deux corbeaux dont je vous ai parlé lors de la visite de la cathédrale :
De cette place, nous avons cette jolie vue :
Nous arrivons au Miradouro de Santa Luzia d'où nous avons une belle vue sur les toits de l'Alfama, le clocher blanc de l'église de Sao Miguel, et le Tage :
Juste avant le point de vue, sur notre droite, nous admirons une grande fresque en azulejos.
Voici deux parties de la fresque :
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 19:28
Puis, nous montons vers le Miradouro Sophia de Mello Breyner Andresen
situé à côté de l'église da Graça
De ce belvédère, nous avons une vue panoramique vers le Tage et le pont du 25-avril, mais à l'heure à laquelle nous arrivons, nous sommes mal orientées par rapport au soleil :
en zoomant :
De l'autre côté de la place, je remarque ces bâtiments colorés :
Ma fille avait lu qu'il y a des escaliers en zig-zag qui nous permettront de descendre. Nous réussissons à les trouver, mais cela nous rallonge pour revenir vers la cathédrale à côté de laquelle est situé le restaurant Cruzes Credo. J'accélère donc le pas et arrivons juste à 19 h 30. Mais, la salle est un peu petite et toutes les tables sont déjà prises. Delphine va voir en terrasse. Bingo ! Une table est disponible. Nous nous installons, et passons commande dès que possible. C'est un restaurant d'un très bon rapport qualité/prix, mais la serveuse était débordée et elle s'est trompée. Elle nous a apporté une sangria blanche bien que nous ayons demandé une sangria rouge, et elle n'a pas apporté le plat que Delphine avait commandé. Comme nous ne voulions pas prendre le risque d'arriver en retard au spectacle, nous n'avons rien dit. Nous avons beaucoup aimé, c'est ce qui compte
Nous repartons en direction des ruines du Couvent des Carmes pour aller au spectacle. Ce n'est qu'à 950 mètres.
Notre chemin passe derrière l'Arc de Triomphe. La place du Commerce est de l'autre côté (on aperçoit au centre, en arrière plan, la statue équestre de Joseph 1er).
Les chaises ont été rangées. Tout à l'heure, des personnes étaient assises là, sous les parasols. Comme sur d'autres places, on voit ici aussi qu'il y a des pavés noirs et blancs qui forment des dessins sur le sol. La lumière des réverbères fait briller les pavés. C'est bien joli, mais je me dis que par temps de pluie, ils doivent être un peu glissants. A peu près tous les trottoirs et places en sont recouverts et cela ne doit pas être pratique pour les Lisboètes qui aiment les chaussures aux talons pointus.
Nous entrons à l'intérieur de l'ancien couvent. Le couvent et l'église adjacente ont été construits entre 1389 et 1423. Au Moyen Age, le couvent abritait jusqu'à 70 membres du clergé et 10 serviteurs. Malheureusement, le grand tremblement de terre de 1755 a dévasté la structure, et les nombreuses tentatives pour réparer les dégâts sont restées vaines.
Quand nous arrivons, il reste de la place disponible sur des marches. Les personnes qui en ont besoin peuvent demander une chaise.
L'histoire de Lisbonne nous est racontée à l'aide de projections d'effets spéciaux. Le commentaire est en portugais et en anglais. On nous parle des découvertes des navigateurs portugais, du tremblement de terre de 1755, de la reconstruction de Lisbonne. Différentes animations très colorées sont projetées sur les murs. Des images de comédiens qui chantent et dansent sont également projetées. C'est très beau.
Le site s'y prête particulièrement bien. J'ai pris quelques photos avant que le spectacle commence.
L'acte VII se déroule en 1756. Il montrait les moines qui tentaient de reconstruire leur église.
situé à côté de l'église da Graça
De ce belvédère, nous avons une vue panoramique vers le Tage et le pont du 25-avril, mais à l'heure à laquelle nous arrivons, nous sommes mal orientées par rapport au soleil :
en zoomant :
De l'autre côté de la place, je remarque ces bâtiments colorés :
Ma fille avait lu qu'il y a des escaliers en zig-zag qui nous permettront de descendre. Nous réussissons à les trouver, mais cela nous rallonge pour revenir vers la cathédrale à côté de laquelle est situé le restaurant Cruzes Credo. J'accélère donc le pas et arrivons juste à 19 h 30. Mais, la salle est un peu petite et toutes les tables sont déjà prises. Delphine va voir en terrasse. Bingo ! Une table est disponible. Nous nous installons, et passons commande dès que possible. C'est un restaurant d'un très bon rapport qualité/prix, mais la serveuse était débordée et elle s'est trompée. Elle nous a apporté une sangria blanche bien que nous ayons demandé une sangria rouge, et elle n'a pas apporté le plat que Delphine avait commandé. Comme nous ne voulions pas prendre le risque d'arriver en retard au spectacle, nous n'avons rien dit. Nous avons beaucoup aimé, c'est ce qui compte
Nous repartons en direction des ruines du Couvent des Carmes pour aller au spectacle. Ce n'est qu'à 950 mètres.
Notre chemin passe derrière l'Arc de Triomphe. La place du Commerce est de l'autre côté (on aperçoit au centre, en arrière plan, la statue équestre de Joseph 1er).
Les chaises ont été rangées. Tout à l'heure, des personnes étaient assises là, sous les parasols. Comme sur d'autres places, on voit ici aussi qu'il y a des pavés noirs et blancs qui forment des dessins sur le sol. La lumière des réverbères fait briller les pavés. C'est bien joli, mais je me dis que par temps de pluie, ils doivent être un peu glissants. A peu près tous les trottoirs et places en sont recouverts et cela ne doit pas être pratique pour les Lisboètes qui aiment les chaussures aux talons pointus.
Nous entrons à l'intérieur de l'ancien couvent. Le couvent et l'église adjacente ont été construits entre 1389 et 1423. Au Moyen Age, le couvent abritait jusqu'à 70 membres du clergé et 10 serviteurs. Malheureusement, le grand tremblement de terre de 1755 a dévasté la structure, et les nombreuses tentatives pour réparer les dégâts sont restées vaines.
Quand nous arrivons, il reste de la place disponible sur des marches. Les personnes qui en ont besoin peuvent demander une chaise.
L'histoire de Lisbonne nous est racontée à l'aide de projections d'effets spéciaux. Le commentaire est en portugais et en anglais. On nous parle des découvertes des navigateurs portugais, du tremblement de terre de 1755, de la reconstruction de Lisbonne. Différentes animations très colorées sont projetées sur les murs. Des images de comédiens qui chantent et dansent sont également projetées. C'est très beau.
Le site s'y prête particulièrement bien. J'ai pris quelques photos avant que le spectacle commence.
L'acte VII se déroule en 1756. Il montrait les moines qui tentaient de reconstruire leur église.
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Mer 7 Sep - 23:48
15 mai
Ce matin, nous avons prévu de visiter le monastère des Hiéronymites. La personne à l'accueil du Chalet d'Avila nous conseille de prendre le bus pour aller dans le quartier de Belém où est situé le monastère.
Le bus y va directement, mais c'est dommage qu'on ne puisse pas aller jusqu'à Belém en métro. Les bus sont moins fréquents, et le trajet sera assez long si la circulation est dense.
Et, effectivement, c'est le cas. Nous attendons le bus une vingtaine de minutes et il met une heure pour arriver à Belém.
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de monde et me dis qu'on aurait dû partir plus tôt.
Nous nous dirigeons vers ce qui nous semble être la file d'attente. Nous longeons une barrière et voyons des militaires positionnés pour un défilé sur la place entre le monastère et la barrière
Que se passe-t-il ? Nous essayons de comprendre. Je n'ai pas lu que le 15 mai était un jour de fête nationale. On ne pourra certainement pas visiter le monastère puisque l'accès est barré. Apparemment, il y a un événement, mais lequel ?
Bon, nous sommes devant le monastère, il y a une bonne luminosité, alors je le photographie avec les militaires et la fanfare :
Et puis, j'entends : "ils arrivent". Je demande des explications au touriste français qui est à côté de moi. Il me dit que c'est la voiture de la Présidente de la République de Malte, Marie-Louise Coleiro Preca. Elle est reçue ici par le Président de la République du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, précisément au moment où nous voulions visiter le monastère.
http://www.xinhuanet.com/english/2018-05/15/c_137181354_2.htm
Puisque nous sommes là, nous restons pour assister à l'événement.
Nous allons ensuite au monument le plus proche : le "Monument aux Découvertes" (ou "Monument des Découvertes" selon la traduction).
Il est édifié en 1960 à la demande de António de Oliveira Salazar (président du Conseil des Ministres du Portugal) pour commémorer le 500ème anniversaire de la mort d'Henri dit "le Navigateur".
Il avait été érigé pour la première fois en 1940, pour une durée éphémère, à l'occasion de l'Exposition du Monde Portugais (organisée pour commémorer les 800 ans de la fondation du Portugal, et les 300 ans de la restauration de l'indépendance vis-à-vis de l'Espagne).
Le monument représente une proue de navire et les grands personnages de l'histoire maritime du Portugal.
En arrivant, je ne réussis pas à trouver le bon emplacement pour le prendre en photo en entier, il est haut (52 mètres), je le ferai le dernier jour de notre séjour lorsque nous repasserons devant.
Au sol, nous remarquons une gigantesque rose des vents (50 mètres de diamètre). C'est la République d'Afrique du Sud qui l'a offerte pour la décoration du parvis d'accès au Monument. Elle a été réalisée en pierre de liais, noire et rose, présentant en son centre un planisphère de 14 mètres. Des navires et des caravelles incrustées indiquent les principales routes de l'expansion portugaise. Mais, des groupes de touristes marchent dessus, les guides s'arrêtent au centre pour donner des explications, ce n'est vraiment pas une bonne idée pour les autres touristes qui veulent regarder les dessins
Nous la reverrons le dernier jour, en soirée, quand il n'y aura plus personne
Et, aujourd'hui, d'en haut, Delphine réussira à la prendre en photo en entier
La file d'attente n'est pas longue. Le ticket d'entrée coûte 4 euros. La personne au guichet me donne un dépliant en français, et un homme nous fait signe d'entrer dans l'ascenseur. Il va jusqu'au sixième étage. Après, on monte par l'escalier (il ne reste qu'un étage).
Le seul intérêt est la vue panoramique. A l'intérieur du Monument, il n'y a rien à visiter.
Une première vue avec la Tour de Belém au bout à droite, et un bateau qui se dirige vers le port de plaisance devant la Tour
Avant le port de plaisance, on voit la tour de l'ancien phare de Belém.
En zoomant, on voit mieux la Tour de Belém et l'entrée du port de plaisance :
En regardant vers le pont du 25-Avril, on remarque qu'il y a un autre port de plaisance :
Là, j'ai bien aimé le dessin que forment les sillages des zodiacs :
En zoomant : la statue du Christ :
mais, je suis à contre-jour.
Quand Delphine se tourne face au monastère des Hiéronymites, elle réussit à le photographier en panoramique, l'objectif de son smartphone a un angle plus grand que celui de mon appareil photo. On voit aussi le parc situé entre le monastère et le Monument aux Découvertes :
Elle peut également prendre en photo la rose des sables :
Au moment où je m'apprêtais à descendre, j'entends un bruit de sabots. Malgré mon zoom, je ne les vois pas bien.
C'est dommage, nous n'étions pas en bas au moment où ils sont passés !
Nous descendons par les escaliers, ainsi nous n'avons pas besoin d'attendre l'ascenseur.
Observons maintenant le Monument et ses sculptures. Il y a plus de trente statues de personnes qui ont joué un rôle important dans les découvertes :
- en tête, celle d’Henri dit "le Navigateur" qui est représenté debout sur la proue tenant une maquette de caravelle ;
- derrière lui se trouvent le roi Afonso V (qui a soutenu l'exploration et la colonisation de l'Afrique)
- et les explorateurs Vasco da Gama (qui a trouvé une route directe vers l'Inde), Pedro Alvares Cabral (découvreur du Brésil), Ferdinand Magellan (le premier explorateur à faire le tour du monde).
Ils sont suivis par des navigateurs, des écrivains, des missionnaires, un mathématicien, un cartographe et d'autres personnalités de l'époque des découvertes.
Le haut du Monument :
Un côté :
L'autre côté :
Nous irons à la Tour de Belém un autre jour parce que nous avons rendez-vous en début d'après-midi à Setubal. Nous avons prévu de faire une excursion à bord d'un catamaran pour voir des dauphins. Et ce n'est pas tout près ! Pour ne pas risquer d'être en retard, nous décidons de prendre un taxi qui nous mènera à la gare de Sete Rios. De là, nous prendrons le train qui passera sur le pont du 25-Avril (pont routier et ferroviaire, le chemin de fer passant au 1er niveau, sous la voie autoroutière) et ira jusqu'à Setubal.
Ce matin, nous avons prévu de visiter le monastère des Hiéronymites. La personne à l'accueil du Chalet d'Avila nous conseille de prendre le bus pour aller dans le quartier de Belém où est situé le monastère.
Le bus y va directement, mais c'est dommage qu'on ne puisse pas aller jusqu'à Belém en métro. Les bus sont moins fréquents, et le trajet sera assez long si la circulation est dense.
Et, effectivement, c'est le cas. Nous attendons le bus une vingtaine de minutes et il met une heure pour arriver à Belém.
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de monde et me dis qu'on aurait dû partir plus tôt.
Nous nous dirigeons vers ce qui nous semble être la file d'attente. Nous longeons une barrière et voyons des militaires positionnés pour un défilé sur la place entre le monastère et la barrière
Que se passe-t-il ? Nous essayons de comprendre. Je n'ai pas lu que le 15 mai était un jour de fête nationale. On ne pourra certainement pas visiter le monastère puisque l'accès est barré. Apparemment, il y a un événement, mais lequel ?
Bon, nous sommes devant le monastère, il y a une bonne luminosité, alors je le photographie avec les militaires et la fanfare :
Et puis, j'entends : "ils arrivent". Je demande des explications au touriste français qui est à côté de moi. Il me dit que c'est la voiture de la Présidente de la République de Malte, Marie-Louise Coleiro Preca. Elle est reçue ici par le Président de la République du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, précisément au moment où nous voulions visiter le monastère.
http://www.xinhuanet.com/english/2018-05/15/c_137181354_2.htm
Puisque nous sommes là, nous restons pour assister à l'événement.
Nous allons ensuite au monument le plus proche : le "Monument aux Découvertes" (ou "Monument des Découvertes" selon la traduction).
Il est édifié en 1960 à la demande de António de Oliveira Salazar (président du Conseil des Ministres du Portugal) pour commémorer le 500ème anniversaire de la mort d'Henri dit "le Navigateur".
Il avait été érigé pour la première fois en 1940, pour une durée éphémère, à l'occasion de l'Exposition du Monde Portugais (organisée pour commémorer les 800 ans de la fondation du Portugal, et les 300 ans de la restauration de l'indépendance vis-à-vis de l'Espagne).
Le monument représente une proue de navire et les grands personnages de l'histoire maritime du Portugal.
En arrivant, je ne réussis pas à trouver le bon emplacement pour le prendre en photo en entier, il est haut (52 mètres), je le ferai le dernier jour de notre séjour lorsque nous repasserons devant.
Au sol, nous remarquons une gigantesque rose des vents (50 mètres de diamètre). C'est la République d'Afrique du Sud qui l'a offerte pour la décoration du parvis d'accès au Monument. Elle a été réalisée en pierre de liais, noire et rose, présentant en son centre un planisphère de 14 mètres. Des navires et des caravelles incrustées indiquent les principales routes de l'expansion portugaise. Mais, des groupes de touristes marchent dessus, les guides s'arrêtent au centre pour donner des explications, ce n'est vraiment pas une bonne idée pour les autres touristes qui veulent regarder les dessins
Nous la reverrons le dernier jour, en soirée, quand il n'y aura plus personne
Et, aujourd'hui, d'en haut, Delphine réussira à la prendre en photo en entier
La file d'attente n'est pas longue. Le ticket d'entrée coûte 4 euros. La personne au guichet me donne un dépliant en français, et un homme nous fait signe d'entrer dans l'ascenseur. Il va jusqu'au sixième étage. Après, on monte par l'escalier (il ne reste qu'un étage).
Le seul intérêt est la vue panoramique. A l'intérieur du Monument, il n'y a rien à visiter.
Une première vue avec la Tour de Belém au bout à droite, et un bateau qui se dirige vers le port de plaisance devant la Tour
Avant le port de plaisance, on voit la tour de l'ancien phare de Belém.
En zoomant, on voit mieux la Tour de Belém et l'entrée du port de plaisance :
En regardant vers le pont du 25-Avril, on remarque qu'il y a un autre port de plaisance :
Là, j'ai bien aimé le dessin que forment les sillages des zodiacs :
En zoomant : la statue du Christ :
mais, je suis à contre-jour.
Quand Delphine se tourne face au monastère des Hiéronymites, elle réussit à le photographier en panoramique, l'objectif de son smartphone a un angle plus grand que celui de mon appareil photo. On voit aussi le parc situé entre le monastère et le Monument aux Découvertes :
Elle peut également prendre en photo la rose des sables :
Au moment où je m'apprêtais à descendre, j'entends un bruit de sabots. Malgré mon zoom, je ne les vois pas bien.
C'est dommage, nous n'étions pas en bas au moment où ils sont passés !
Nous descendons par les escaliers, ainsi nous n'avons pas besoin d'attendre l'ascenseur.
Observons maintenant le Monument et ses sculptures. Il y a plus de trente statues de personnes qui ont joué un rôle important dans les découvertes :
- en tête, celle d’Henri dit "le Navigateur" qui est représenté debout sur la proue tenant une maquette de caravelle ;
- derrière lui se trouvent le roi Afonso V (qui a soutenu l'exploration et la colonisation de l'Afrique)
- et les explorateurs Vasco da Gama (qui a trouvé une route directe vers l'Inde), Pedro Alvares Cabral (découvreur du Brésil), Ferdinand Magellan (le premier explorateur à faire le tour du monde).
Ils sont suivis par des navigateurs, des écrivains, des missionnaires, un mathématicien, un cartographe et d'autres personnalités de l'époque des découvertes.
Le haut du Monument :
Un côté :
L'autre côté :
Nous irons à la Tour de Belém un autre jour parce que nous avons rendez-vous en début d'après-midi à Setubal. Nous avons prévu de faire une excursion à bord d'un catamaran pour voir des dauphins. Et ce n'est pas tout près ! Pour ne pas risquer d'être en retard, nous décidons de prendre un taxi qui nous mènera à la gare de Sete Rios. De là, nous prendrons le train qui passera sur le pont du 25-Avril (pont routier et ferroviaire, le chemin de fer passant au 1er niveau, sous la voie autoroutière) et ira jusqu'à Setubal.
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Jeu 8 Sep - 23:10
Nous achetons un casse-croûte à la gare de Sete Rios et prenons le train. C'est l'équivalent de nos TER. Il est assez confortable. Arrivées à la gare de Setubal, nous nous rendons compte que le lieu du rendez-vous est à environ deux kilomètres. Nous devons accélérer la pas pour arriver à l'heure. Le smartphone nous a bien servi. Merci, google maps ! La dame qui nous reçoit nous emmène à l'embarcadère situé juste après ce quai :
Le catamaran est grand, il peut contenir quatre-vingts personnes :
Même après avoir accosté pour prendre d'autres personnes un peu plus loin, je ne pense pas que nous soyons plus de vingt-cinq.
Il fait très beau et la température est idéale. Des jeunes Polonais se mettent en maillot de bain pour se faire bronzer sur le filet à l'avant du catamaran. Mais, ils ne restent pas longtemps ainsi. Ils se relèvent, le dos strié par les mailles du filet.
Les membres de l'équipage connaissent tous les dauphins qui vivent dans l'estuaire du Sado. Ce sont des dauphins tursiops (Tursiops truncatus) . Actuellement, il y en a vingt-sept. Les dauphins de l'estuaire sont observés depuis les années 80. Les différents individus sont reconnus grâce à des signes distinctifs sur leur nageoire dorsale.
L'équipage les cherche en scrutant la mer avec leurs jumelles. Nous n'allons pas tarder à en voir
ça y est, nous les voyons
Je suis accoudée sur le boudin de droite du catamaran et essaye de les prendre en photo quand ils sortent la tête de l'eau.
Sur la photo ci-dessous, en arrière plan, on aperçoit le plus jeune du groupe :
Quand ils plongent, on cherche où ils vont refaire surface. Certains passent sous le bateau. On les voit tantôt à gauche, tantôt à droite. Nous passons donc d'un côté à l'autre dès qu'une personne les signale. Sur celle-ci, on voit la nageoire dorsale du petit qui émerge à côté de deux adultes :
Mais, je réussis mieux à les prendre en photo quand ils sont du côté droit.
Je remarque que celui-ci a des marques sur le dos :
Les dauphins n'ont pas fait de bonds hors de l'eau, mais nous avons pu les voir nager assez près du catamaran
Cordages à l'avant :
et, à l'arrière, avec le drapeau du Portugal :
Nous revenons vers Setubal.
Nous passons près du Fort de Santiago de Outao qui faisait partie de la ligne défensive du littoral.
La structure la plus ancienne (la Tour de Guet) a été érigée au XIVème siècle. En 1572, sous le règne du roi Sébastien, il fait l'objet d'importants travaux de modernisation et d'élargissement. En 1900, les anciennes casemates ont été transformées en sonatorium. Et, à partir de 1909, le sanatorium a été transformé en hôpital orthopédique.
Le bastion Est du Fort :
Le Palais Comenda ("Palacio da Comenda")
Jackie Kennedy y aurait séjourné après l'assassinat de son mari. Malheureusement, le palais est actuellement à l'abandon. Son propriétaire ne trouve pas d'acquéreur. Le palais Comenda appartient toujours à la famille Xavier de Lima, il est en vente depuis plusieurs années. La propriété (d'une superficie de 600 hectares) est évaluée à 45 millions d'euros. Quelqu'un serait-il intéressé pour sauver la propriété qui commence à être en piteux état. Non, personne ? Oh, mince, alors !
Nous longeons la côte :
Là-haut, sur la colline, je vois un autre Fort, je crois que c'est le Fort d'Albarquel :
Nous avons retraversé une partie de la ville de Setubal pour revenir à la gare. Nous avons apprécié cette ville. Elle est paisible et assez jolie.
En repassant en train sur le pont du 25-Avril, je réussis à entr'apercevoir le Christ :
De retour à Lisbonne, nous passons la soirée au "LX FACTORY", situé dans le quartier de l’Alcântara. C'est une ancienne grande fabrique de tissu portugais qui a été réaménagée en un petit village à la mode.
On y trouve des boutiques atypiques, comme
- cette librairie :
- des boutiques spécialisées (objets en liège, par exemple) ;
- d'autres boutiques où on vend un peu de tout (juke-box, bibelots, CD ...) où Delphine a acheté un CD de chanteurs de Fado ;
et des bars, restaurants.
Nous avons dîné au "1300 Taberna", apparemment connu de certains Lisboètes. La salle se remplissait. Une famille fêtait un anniversaire.
Le décor est très original :
Comme le midi, nous avons mangé un casse-croûte, nous nous sommes laissées tenter par ce restaurant, et n'avons pas été déçues.
Nous avons choisi des plats typiquement portugais, mais je ne me souviens plus de ce que nous avons pris exactement. Je crois qu'il y avait une sauce au vin dans mon plat. C'était celui-ci :
Nous nous sommes régalées
Bonne nuit !
Demain, je vous emmènerai à Sintra.
Le catamaran est grand, il peut contenir quatre-vingts personnes :
Même après avoir accosté pour prendre d'autres personnes un peu plus loin, je ne pense pas que nous soyons plus de vingt-cinq.
Il fait très beau et la température est idéale. Des jeunes Polonais se mettent en maillot de bain pour se faire bronzer sur le filet à l'avant du catamaran. Mais, ils ne restent pas longtemps ainsi. Ils se relèvent, le dos strié par les mailles du filet.
Les membres de l'équipage connaissent tous les dauphins qui vivent dans l'estuaire du Sado. Ce sont des dauphins tursiops (Tursiops truncatus) . Actuellement, il y en a vingt-sept. Les dauphins de l'estuaire sont observés depuis les années 80. Les différents individus sont reconnus grâce à des signes distinctifs sur leur nageoire dorsale.
L'équipage les cherche en scrutant la mer avec leurs jumelles. Nous n'allons pas tarder à en voir
ça y est, nous les voyons
Je suis accoudée sur le boudin de droite du catamaran et essaye de les prendre en photo quand ils sortent la tête de l'eau.
Sur la photo ci-dessous, en arrière plan, on aperçoit le plus jeune du groupe :
Quand ils plongent, on cherche où ils vont refaire surface. Certains passent sous le bateau. On les voit tantôt à gauche, tantôt à droite. Nous passons donc d'un côté à l'autre dès qu'une personne les signale. Sur celle-ci, on voit la nageoire dorsale du petit qui émerge à côté de deux adultes :
Mais, je réussis mieux à les prendre en photo quand ils sont du côté droit.
Je remarque que celui-ci a des marques sur le dos :
Les dauphins n'ont pas fait de bonds hors de l'eau, mais nous avons pu les voir nager assez près du catamaran
Cordages à l'avant :
et, à l'arrière, avec le drapeau du Portugal :
Nous revenons vers Setubal.
Nous passons près du Fort de Santiago de Outao qui faisait partie de la ligne défensive du littoral.
La structure la plus ancienne (la Tour de Guet) a été érigée au XIVème siècle. En 1572, sous le règne du roi Sébastien, il fait l'objet d'importants travaux de modernisation et d'élargissement. En 1900, les anciennes casemates ont été transformées en sonatorium. Et, à partir de 1909, le sanatorium a été transformé en hôpital orthopédique.
Le bastion Est du Fort :
Le Palais Comenda ("Palacio da Comenda")
Jackie Kennedy y aurait séjourné après l'assassinat de son mari. Malheureusement, le palais est actuellement à l'abandon. Son propriétaire ne trouve pas d'acquéreur. Le palais Comenda appartient toujours à la famille Xavier de Lima, il est en vente depuis plusieurs années. La propriété (d'une superficie de 600 hectares) est évaluée à 45 millions d'euros. Quelqu'un serait-il intéressé pour sauver la propriété qui commence à être en piteux état. Non, personne ? Oh, mince, alors !
Nous longeons la côte :
Là-haut, sur la colline, je vois un autre Fort, je crois que c'est le Fort d'Albarquel :
Nous avons retraversé une partie de la ville de Setubal pour revenir à la gare. Nous avons apprécié cette ville. Elle est paisible et assez jolie.
En repassant en train sur le pont du 25-Avril, je réussis à entr'apercevoir le Christ :
De retour à Lisbonne, nous passons la soirée au "LX FACTORY", situé dans le quartier de l’Alcântara. C'est une ancienne grande fabrique de tissu portugais qui a été réaménagée en un petit village à la mode.
On y trouve des boutiques atypiques, comme
- cette librairie :
- des boutiques spécialisées (objets en liège, par exemple) ;
- d'autres boutiques où on vend un peu de tout (juke-box, bibelots, CD ...) où Delphine a acheté un CD de chanteurs de Fado ;
et des bars, restaurants.
Nous avons dîné au "1300 Taberna", apparemment connu de certains Lisboètes. La salle se remplissait. Une famille fêtait un anniversaire.
Le décor est très original :
Comme le midi, nous avons mangé un casse-croûte, nous nous sommes laissées tenter par ce restaurant, et n'avons pas été déçues.
Nous avons choisi des plats typiquement portugais, mais je ne me souviens plus de ce que nous avons pris exactement. Je crois qu'il y avait une sauce au vin dans mon plat. C'était celui-ci :
Nous nous sommes régalées
Bonne nuit !
Demain, je vous emmènerai à Sintra.
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Ven 9 Sep - 21:19
16 mai
Nous avons prévu d'aller à Sintra. Nous devons prendre un train qui part de la gare du Rossio. Il y a beaucoup de monde au guichet et aux bornes automatiques. Nous regardons les horaires des trains. Le nôtre part dans moins de 5 minutes. Nous tentons de passer avec notre carte VIVA VIAGEM. Super ! Le portillon s'ouvre, il nous restait donc suffisamment de crédit, nous n'avons pas besoin de la recharger. C'est un train de banlieue, comme les RER de région parisienne.
Arrivées à Sintra, sur notre droite, nous voyons des personnes qui font la queue pour prendre un bus. C'est le n°434, celui qui monte les touristes aux différents châteaux. Là, nous avons un petit souci : nous sommes obligées de payer en espèces. Le ticket coûte presque 7 euros par personne. Delphine n'a presque plus rien dans son porte-monnaie. Je prends donc les deux tickets, mais après, j'espère qu'on peut régler les entrées des châteaux en carte bancaire parce que sinon, j'aurai un problème.
Le site que nous souhaitons visiter en premier est le Palais de Pena. Le bus traverse la petite ville de Sintra. Puis, il passe devant le Palais National de Sintra. Il s'arrête de nouveau. Je vois des personnes descendre. L'une d'elles était Portugaise. Elle descendait sans hésiter. Alors, je lui demande : "Palacio da Pena aqui ?". Elle répond par l'affirmative en hochant la tête.
Nous descendons du bus, traversons la route et, devant le chemin, un homme nous tend le dépliant d'un plan. Nous ne comprenons pas : c'est le plan d'une balade pédestre. Il nous explique que c'est bien par là qu'on va au Palais de Pena, mais ce n'est pas à côté. Il nous dit que le chemin monte jusqu'au bout et il faut compter à peu près une heure de marche. Comme le bus est reparti, et il nous dit que c'est joli, nous décidons de faire la balade plutôt que d'attendre le bus suivant.
Au début, la balade nous permet d'avoir une vue qui domine le Palais National de Sintra :
Puis, nous allons passer à côté de la tourelle de la Villa Sassetti :
et de son jardin fleuri :
Un point de vue panoramique lors de la montée :
Maintenant, au sommet de la colline, nous apercevons les remparts du château des Maures :
Nous continuons de monter. Sur cette photo, nous voyons mieux les remparts du château des Maures :
Une fois arrivées en haut de la colline, un panneau, sur notre gauche, nous indique la direction pour aller au château des Maures. Il est plus proche de nous que le Palais de Pena. Nous changeons alors nos plans, et prenons le sentier qui mène au château des Maures.
Nous ne tardons pas à rejoindre une entrée par laquelle des touristes arrivent lorsqu'ils viennent par la route.
Nous passons à côté d'une tombe. Elle a été creusée par le roi Ferdinand II afin de recueillir les ossements humains exhumés pendant les travaux réalisés sur le chemin et dans l’église.
Les panneaux sont écrits en portugais et en anglais :
Le chemin est ombragé :
ainsi, nous sommes un peu protégées du soleil, mais c'est le printemps, et les moustiques commencent à se réveiller.
Nous arrivons au guichet et apprenons que nous ne pouvons pas payer avec la carte bancaire Je ne sais pas si c'est parce que leur machine ne fonctionnait pas ce jour-là ou parce qu'ils n'ont pas la machine. L'homme qui vérifie les tickets nous informe qu'il y a un guichet en bas qui prend les cartes bancaires. Il n'est qu'à 5 minutes à pied (d'après lui). Oui, mais après avoir descendu le chemin du parc, on sort, on prend une petite route et ... on ne trouve pas ce fameux guichet
Nous revenons sur nos pas et voyons un panneau qui nous indique le Palais de Pena. Nous laissons tomber le château des Maures pour l'instant et prenons la direction du Palais de Pena.
Nous arrivons au parking des bus. Il y a plusieurs guichets, pas trop de queue. Nous n'attendons donc pas longtemps. Nous pouvons payer avec notre carte bancaire et en profitons pour acheter un billet combiné "Palais de Pena/parc et château des Maures."
Du coup, entre la balade qui monte + le crochet jusqu'au guichet du château des Maures et le chemin jusqu'ici, nous avons bien mis au moins 1 h 30. C'est ce temps qui nous a manqué pour visiter le Palais National de Sintra.
Pour situer le Palais de Pena dans l'Histoire, retournons d'abord au XIXème siècle.
Maria II (née le 4 avril 1819 à Rio de Janeiro), reine de Portugal et des Algarves de 1826 à 1828 et de 1834 à sa mort (le 15 novembre 1853 à Lisbonne) se marie en 1836 à Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha. Selon le contrat de mariage et après la naissance de leur premier fils et héritier du trône, le futur roi Pedro V, le prince Ferdinand reçut le titre de roi consort.
Le roi Ferdinand II était l'un des hommes les plus cultivés du Portugal au XIXème siècle. Polyglotte, il parlait l'allemand, le hongrois, le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien en plus du portugais, et s'intéressa aux arts pendant toute sa vie, étant lui-même artiste, collectionneur et mécène.
En 1838, il acheta avec ses deniers l'ancien monastère hiéronymite de Notre-Dame de Pena à Sintra. Désireux tout d'abord de convertir le monastère (qui était en ruine) en résidence d'été privée, il décida plus tard de l'agrandir avec la construction du nouveau palais.
Il était fasciné par les ruines du Monastère de Pena et, ce qu'il aimait surtout, c'était son emplacement sur le deuxième plus haut pic des collines de Sintra. Ce monument était souvent enveloppé par un épais brouillard, raison pour laquelle, sur certaines cartes postales du Palais de Pena, nous avons l'impression qu'il émerge des nuages.
Son architecture et ses couleurs sont vraiment étonnantes. Je n'avais jamais vu un tel palais. Il mêle les styles : mauresque, gothique, baroque, et Renaissance.
Nous entrons dans le parc du Palais de Pena. Des touristes prennent un minibus pour monter au Palais. Nous montons à pied, il n'est pas loin.
Je vous montre les différentes parties du Palais au fur et à mesure que nous le découvrons :
La porte monumentale :
Les deux hommes à gauche ont dû se faire piquer par des moustiques.
La cour d'arcades :
L'arc du Triton :
Ensuite, nous entrerons dans les pièces du Palais.
Nous entrons tout d'abord dans la salle à manger :
Le service de table est en porcelaine blanche de Limoges, à bordures dorées, portant l'écusson royal. Il a été acquis par la famille royale en 1904.
La salle à manger occupe ce qui était jadis le réfectoire des moines au Monastère de Pena. Dans l'esprit du mouvement romantique, Ferdinand transforma celui-ci en espace où il prenait ses repas et lui conserva donc sa fonction historique dans sa vie domestique quotidienne. La salle a un plafond manuélun en voûte à nervures du XVIème siècle et, comme l'office, est ornée de carreaux du XIXème siècle de la fabrique Eugenio Roseira.
Cette salle contient le mobilier en chêne original commandé par Ferdinand à la société de Lisbonne Barbosa et Costa en 1866, à savoir deux vaisseliers d'angle, deux buffets à miroirs pliants, des chaises cannées à têtes d'animaux sculptées en relief dans le haut du dossier et une table à rallonges. La table ronde peut accueillir 12 hôtes et jusqu'à 20 hôtes une fois étendue grâce à un système télescopique de rallonges en bois.
Le milieu de table en forme de navire fut un cadeau de Paris à la princesse Amélie d'Orléans à l'occasion de son mariage en 1885 avec le futur roi Carlos I (petit-fils du roi Ferdinand). Ce trésor national est l'oeuvre des orfèvres Emile Froment-Meurice et Louis Aucoc (Paris 1885).
Le bureau du roi Carlos :
Il se trouve dans l'ancienne salle capitulaire du monastère hiéronymite où les moines prenaient d'importantes décisions pour la communauté.
Des tableaux attribués au roi Carlos lui-même, représentant des nymphes et satyres dans le Parc de Pena, avec le Palais en toile de fond, couvrent les murs du bureau :
Ils sont inachevés en raison de l'assassinat du roi en 1908 à Lisbonne.
La chambre du roi Carlos :
La salle de bain :
Nous arrivons maintenant dans les chambres :
Les pièces au rez-de-chaussée de l'ancien palais, que la reine Amélie réserva à son propre usage à partir de 1890, correspondent aux quartiers préalablement occupés par le roi Ferdinand II. Ce dernier utilisa le rez-de-chaussée de l'ancien palais à partir des années 1850 après la mort de la reine Maria II et le partagea plus tard avec sa seconde épouse, la comtesse d'Edla. Ils occupèrent, en fait, une seule chambre. Cet aménagement, qui est aujourd'hui monnaie courante, était rare dans la haute société au XIXème siècle. Il s'accompagne d'une nouvelle manière de profiter de l'intimité dans le mariage, dans l'idéal un mariage d'amour, introduit par le romantisme dont Ferdinand II était le représentant le plus influent au XIXème siècle au Portugal. Plus tard, la reine Amélie affecta les anciens salons d'habillage et la garde-robe de la comtesse à sa suite, au veador (secrétaire chargé des finances) et à une dame de compagnie, réservant les anciens appartements de Ferdinand à son usage privé. La galerie du cloître (c'est par là que les visiteurs arrivent) était alors toujours fermée par les fenêtres au cadre métallique (qui protégeaient des intempéries), et servait de corridor en offrant un accès indépendant à chaque pièce, permettant à différentes personnes de coexister sans empiéter sur la vie privée de chacun.
La chambre royale est, bien sûr, la pièce la plus remarquable. Les clés des deux voûtes du plafond sont ornées de blasons, celui de la reine Amélie (la fleur de lys représentant la monarchie française et la maison d'Orléans) sur l'une, et celui de Ferdinand II (armoiries de la Saxe) sur l'autre.
Le lit est en bois de sassafras du Brésil.
Cette chambre offre une vue imprenable sur le château des Maures acheté et restauré par le roi Ferdinand.
Nous avons prévu d'aller à Sintra. Nous devons prendre un train qui part de la gare du Rossio. Il y a beaucoup de monde au guichet et aux bornes automatiques. Nous regardons les horaires des trains. Le nôtre part dans moins de 5 minutes. Nous tentons de passer avec notre carte VIVA VIAGEM. Super ! Le portillon s'ouvre, il nous restait donc suffisamment de crédit, nous n'avons pas besoin de la recharger. C'est un train de banlieue, comme les RER de région parisienne.
Arrivées à Sintra, sur notre droite, nous voyons des personnes qui font la queue pour prendre un bus. C'est le n°434, celui qui monte les touristes aux différents châteaux. Là, nous avons un petit souci : nous sommes obligées de payer en espèces. Le ticket coûte presque 7 euros par personne. Delphine n'a presque plus rien dans son porte-monnaie. Je prends donc les deux tickets, mais après, j'espère qu'on peut régler les entrées des châteaux en carte bancaire parce que sinon, j'aurai un problème.
Le site que nous souhaitons visiter en premier est le Palais de Pena. Le bus traverse la petite ville de Sintra. Puis, il passe devant le Palais National de Sintra. Il s'arrête de nouveau. Je vois des personnes descendre. L'une d'elles était Portugaise. Elle descendait sans hésiter. Alors, je lui demande : "Palacio da Pena aqui ?". Elle répond par l'affirmative en hochant la tête.
Nous descendons du bus, traversons la route et, devant le chemin, un homme nous tend le dépliant d'un plan. Nous ne comprenons pas : c'est le plan d'une balade pédestre. Il nous explique que c'est bien par là qu'on va au Palais de Pena, mais ce n'est pas à côté. Il nous dit que le chemin monte jusqu'au bout et il faut compter à peu près une heure de marche. Comme le bus est reparti, et il nous dit que c'est joli, nous décidons de faire la balade plutôt que d'attendre le bus suivant.
Au début, la balade nous permet d'avoir une vue qui domine le Palais National de Sintra :
Puis, nous allons passer à côté de la tourelle de la Villa Sassetti :
et de son jardin fleuri :
Un point de vue panoramique lors de la montée :
Maintenant, au sommet de la colline, nous apercevons les remparts du château des Maures :
Nous continuons de monter. Sur cette photo, nous voyons mieux les remparts du château des Maures :
Une fois arrivées en haut de la colline, un panneau, sur notre gauche, nous indique la direction pour aller au château des Maures. Il est plus proche de nous que le Palais de Pena. Nous changeons alors nos plans, et prenons le sentier qui mène au château des Maures.
Nous ne tardons pas à rejoindre une entrée par laquelle des touristes arrivent lorsqu'ils viennent par la route.
Nous passons à côté d'une tombe. Elle a été creusée par le roi Ferdinand II afin de recueillir les ossements humains exhumés pendant les travaux réalisés sur le chemin et dans l’église.
Les panneaux sont écrits en portugais et en anglais :
Le chemin est ombragé :
ainsi, nous sommes un peu protégées du soleil, mais c'est le printemps, et les moustiques commencent à se réveiller.
Nous arrivons au guichet et apprenons que nous ne pouvons pas payer avec la carte bancaire Je ne sais pas si c'est parce que leur machine ne fonctionnait pas ce jour-là ou parce qu'ils n'ont pas la machine. L'homme qui vérifie les tickets nous informe qu'il y a un guichet en bas qui prend les cartes bancaires. Il n'est qu'à 5 minutes à pied (d'après lui). Oui, mais après avoir descendu le chemin du parc, on sort, on prend une petite route et ... on ne trouve pas ce fameux guichet
Nous revenons sur nos pas et voyons un panneau qui nous indique le Palais de Pena. Nous laissons tomber le château des Maures pour l'instant et prenons la direction du Palais de Pena.
Nous arrivons au parking des bus. Il y a plusieurs guichets, pas trop de queue. Nous n'attendons donc pas longtemps. Nous pouvons payer avec notre carte bancaire et en profitons pour acheter un billet combiné "Palais de Pena/parc et château des Maures."
Du coup, entre la balade qui monte + le crochet jusqu'au guichet du château des Maures et le chemin jusqu'ici, nous avons bien mis au moins 1 h 30. C'est ce temps qui nous a manqué pour visiter le Palais National de Sintra.
Pour situer le Palais de Pena dans l'Histoire, retournons d'abord au XIXème siècle.
Maria II (née le 4 avril 1819 à Rio de Janeiro), reine de Portugal et des Algarves de 1826 à 1828 et de 1834 à sa mort (le 15 novembre 1853 à Lisbonne) se marie en 1836 à Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha. Selon le contrat de mariage et après la naissance de leur premier fils et héritier du trône, le futur roi Pedro V, le prince Ferdinand reçut le titre de roi consort.
Le roi Ferdinand II était l'un des hommes les plus cultivés du Portugal au XIXème siècle. Polyglotte, il parlait l'allemand, le hongrois, le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien en plus du portugais, et s'intéressa aux arts pendant toute sa vie, étant lui-même artiste, collectionneur et mécène.
En 1838, il acheta avec ses deniers l'ancien monastère hiéronymite de Notre-Dame de Pena à Sintra. Désireux tout d'abord de convertir le monastère (qui était en ruine) en résidence d'été privée, il décida plus tard de l'agrandir avec la construction du nouveau palais.
Il était fasciné par les ruines du Monastère de Pena et, ce qu'il aimait surtout, c'était son emplacement sur le deuxième plus haut pic des collines de Sintra. Ce monument était souvent enveloppé par un épais brouillard, raison pour laquelle, sur certaines cartes postales du Palais de Pena, nous avons l'impression qu'il émerge des nuages.
Son architecture et ses couleurs sont vraiment étonnantes. Je n'avais jamais vu un tel palais. Il mêle les styles : mauresque, gothique, baroque, et Renaissance.
Nous entrons dans le parc du Palais de Pena. Des touristes prennent un minibus pour monter au Palais. Nous montons à pied, il n'est pas loin.
Je vous montre les différentes parties du Palais au fur et à mesure que nous le découvrons :
La porte monumentale :
Les deux hommes à gauche ont dû se faire piquer par des moustiques.
La cour d'arcades :
L'arc du Triton :
Ensuite, nous entrerons dans les pièces du Palais.
Nous entrons tout d'abord dans la salle à manger :
Le service de table est en porcelaine blanche de Limoges, à bordures dorées, portant l'écusson royal. Il a été acquis par la famille royale en 1904.
La salle à manger occupe ce qui était jadis le réfectoire des moines au Monastère de Pena. Dans l'esprit du mouvement romantique, Ferdinand transforma celui-ci en espace où il prenait ses repas et lui conserva donc sa fonction historique dans sa vie domestique quotidienne. La salle a un plafond manuélun en voûte à nervures du XVIème siècle et, comme l'office, est ornée de carreaux du XIXème siècle de la fabrique Eugenio Roseira.
Cette salle contient le mobilier en chêne original commandé par Ferdinand à la société de Lisbonne Barbosa et Costa en 1866, à savoir deux vaisseliers d'angle, deux buffets à miroirs pliants, des chaises cannées à têtes d'animaux sculptées en relief dans le haut du dossier et une table à rallonges. La table ronde peut accueillir 12 hôtes et jusqu'à 20 hôtes une fois étendue grâce à un système télescopique de rallonges en bois.
Le milieu de table en forme de navire fut un cadeau de Paris à la princesse Amélie d'Orléans à l'occasion de son mariage en 1885 avec le futur roi Carlos I (petit-fils du roi Ferdinand). Ce trésor national est l'oeuvre des orfèvres Emile Froment-Meurice et Louis Aucoc (Paris 1885).
Le bureau du roi Carlos :
Il se trouve dans l'ancienne salle capitulaire du monastère hiéronymite où les moines prenaient d'importantes décisions pour la communauté.
Des tableaux attribués au roi Carlos lui-même, représentant des nymphes et satyres dans le Parc de Pena, avec le Palais en toile de fond, couvrent les murs du bureau :
Ils sont inachevés en raison de l'assassinat du roi en 1908 à Lisbonne.
La chambre du roi Carlos :
La salle de bain :
Nous arrivons maintenant dans les chambres :
Les pièces au rez-de-chaussée de l'ancien palais, que la reine Amélie réserva à son propre usage à partir de 1890, correspondent aux quartiers préalablement occupés par le roi Ferdinand II. Ce dernier utilisa le rez-de-chaussée de l'ancien palais à partir des années 1850 après la mort de la reine Maria II et le partagea plus tard avec sa seconde épouse, la comtesse d'Edla. Ils occupèrent, en fait, une seule chambre. Cet aménagement, qui est aujourd'hui monnaie courante, était rare dans la haute société au XIXème siècle. Il s'accompagne d'une nouvelle manière de profiter de l'intimité dans le mariage, dans l'idéal un mariage d'amour, introduit par le romantisme dont Ferdinand II était le représentant le plus influent au XIXème siècle au Portugal. Plus tard, la reine Amélie affecta les anciens salons d'habillage et la garde-robe de la comtesse à sa suite, au veador (secrétaire chargé des finances) et à une dame de compagnie, réservant les anciens appartements de Ferdinand à son usage privé. La galerie du cloître (c'est par là que les visiteurs arrivent) était alors toujours fermée par les fenêtres au cadre métallique (qui protégeaient des intempéries), et servait de corridor en offrant un accès indépendant à chaque pièce, permettant à différentes personnes de coexister sans empiéter sur la vie privée de chacun.
La chambre royale est, bien sûr, la pièce la plus remarquable. Les clés des deux voûtes du plafond sont ornées de blasons, celui de la reine Amélie (la fleur de lys représentant la monarchie française et la maison d'Orléans) sur l'une, et celui de Ferdinand II (armoiries de la Saxe) sur l'autre.
Le lit est en bois de sassafras du Brésil.
Cette chambre offre une vue imprenable sur le château des Maures acheté et restauré par le roi Ferdinand.
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Re: Couleurs et lumières de Lisbonne, Sintra et Cascais
Sam 10 Sep - 1:49
Regardez cette pièce avec ce meuble vert
Carlos I épouse Amélie d'Orléans le 22 mai 1886, et il est assassiné le 1er février 1908. J'ai eu envie de faire une petite recherche sur les téléphones de l'époque :
http://www.l2l1.com/tel.htm
La visite continue. Nous entrons dans la "salle arabe" :
Le salon de Ferdinand II, appelé "salle arabe", faisait partie des appartements privés du Palais, et servait à recevoir les amis les plus proches et parents qui entraient par l'escalier des Calebasses. La reine Amélie l'utilisa comme salle d'attente pour les invités qui devaient entrer dans son bureau.
Elle porte ce nom en raison des nombreux motifs mudéjars sur les peintures murales en trompe-l'oeil réalisées en fresque et détrempe en 1804 par le peintre italien Paolo Pizzi. Dans différents tons de gris imitant l'aspect de la pierre, l'artiste créa l'impression de galeries traditionnelles, donnant l'illusion d'un intérieur complexe de mosquée, avec des colonnes supportant les arcs en ogive ou en fer à cheval étirés si typiques de l'architecture mauresque.
Nous arrivons sur une terrasse qui domine cette partie du Palais :
L'une des façades du Palais, sur notre droite :
Comme notre estomac commence à crier famine, nous allons manger là-haut, où vous voyez des parasols :
Reprenons notre visite. Nous passons par deux petites salles où sont exposés des objets et meubles décoratifs :
Cette assiette en céramique de Wenceslau Cifka représente le roi Ferdinand II :
Nous entrons au fumoir, utilisé plus tard comme salle de musique. Nous n'avons pas bien réussi à la photographier, mais je peux vous montrer le plafond, qui est de style néo-mudéjar, à la composition géométrique entrelacée de cinq étoiles à neuf branches :
Là, vous avez un aperçu du Grand Salon :
Le Grand Salon était conçu à l'origine comme salle d'audience (la salle était plus petite que celle que nous découvrons).
Il a été utilisé comme salle de billard. Mais, nous ne pouvons pas voir la grande table de billard, elle a été retirée en 1939 pour faciliter le passage des visiteurs.
Nous arrivons dans une pièce dont je ne suis plus sûre du nom. En tout cas, il y avait de magnifiques vitraux.
Voici trois d'entre eux :
Et nous terminons par la cuisine :
Maintenant entrons dans la chapelle :
C'est l'élément architectural qui a le moins changé depuis l'époque du Monastère de Pena. Les fidèles, arrivant de Sintra pour assister aux cérémonies religieuses, empruntaient le chemin de pèlerinage dans les collines, et entraient au Monastère à l'ouest par un sentier encore visible sous l'actuelle cour d'arcades.
L'ingénieur Diogo de Boitaca, également auteur du monastère hiéronymite de Belém, et de l'église du couvent de Jésus à Setubal, conçut probablement la chapelle et la sacristie.
Le retable du grand autel
est l'un des éléments les plus remarquables du Palais de Pena, qui témoigne aussi de la vénération des monarques portugais pour ce lieu consacré. Le roi Joao III commanda avec son épouse, la reine Catarina de Bragança, des travaux afin d'embellir la chapelle du monastère manuélin construit par son père, le roi Manuel I. La réalisation fut confiée à Nicolas de Chantereine, sculpteur français actif de 1517 à 1551, qui était l'un des plus prestigieux artistes de son temps, et qui joua un rôle majeur dans l'introduction de la Renaissance italienne, avec des influences françaises, au Portugal. Il travailla d'abord au monastère hiéronymite à Belém, puis au monastère de la Sainte-Croix à Coimbra et à Evora à la fin de sa vie.
Le retable, entièrement en albâtre et calcaire noir, possède la structure d'un arc de triomphe romain avec une grande niche centrale et des niches plus petites de chaque côté. Dans ces niches, Chantereine sculpta des scènes évoquant la naissance du Christ : l'Annonciation, la Fuite en Egypte, la visitation des Mages, et la Présentation au Temple. Le berceau se trouve en haut au centre et, Marie, portant l'enfant dans ses bras, se tient juste en dessous. Seule la grande niche centrale fait allusion à la mort du Christ.
A l'endroit de l'église du monastère où se trouvait à l'origine une archière, Ferdinand II avait fait tailler une fenêtre en ogive et commandé des vitraux qui datent de 1840.
Les images font référence à l'histoire du Monastère de Pena et révèlent en même temps le programme idéologique du roi pour son nouveau palais basé sur l'histoire du Portugal.
Le panneau inférieur gauche montre le roi Manuel I tenant une maquette du Monastère de Pena :
Il ordonna sa construction en 1503, à l'endroit même où il avait aperçu le retour d'Inde de la deuxième armada sous le commandement de Vasco de Gama.
En bas, à droite, le grand navigateur est agenouillé devant le monarque et présente les armoiries de comte de Vidigueira, titre que lui avait conféré le roi.
Au dessus de Manuel, se trouve une image de la Vierge, et le personnage, à droite, est Saint-Georges, objet d'une vénération particulière de la dynastie d'Aviz (qui règne sur le royaume de Portugal de 1385 à 1580).
Ci-dessous, un autre vitrail :
Il est situé au dessus des stalles des moines, il représente le Souper à Emmaüs.
Avant de partir du Palais, nous allons dans la boutique de souvenirs. Je vois de jolies cartes postales. Elles sont un peu longues et, sur le tourniquet, je ne vois pas d'enveloppes qui vont avec. J'en prends quand même, ainsi qu'un livre en français sur le Palais de Pena. Je demande à l'homme à la caisse s'il a des enveloppes du format des cartes postales. Comme je ne sais pas le dire en portugais, je lui pose la question en anglais. Il me répond qu'il n'en a pas. Il tourne mon livre pour passer son appareil sur le code-barres, et se rend compte qu'il est en français, ça l'étonne puisque je viens de lui parler en anglais
Du coup, il me fait remarquer que c'est la version française, et me demande si je ne me suis pas trompée. C'était amusant parce qu'il insistait.
Une fois dans le parc, Delphine me dit qu'il y a des lacs dans le parc du Palais de Pena, mais nous ne les trouvons pas et n'avons pas trop le temps de chercher parce que nous souhaitons visiter d'autres châteaux dans la journée.
Nous sortons donc du parc. Nous le longeons sur quelques mètres et bifurquons en direction du château des Maures. Puis, nous passons devant le guichet que nous cherchions tout à l'heure. Vous vous souvenez, celui dont on nous avait parlé à l'accueil du château des Maures où nous étions ce matin. C'était ce guichet-là où nous aurions pu acheter un ticket pour le château des Maures avec notre carte bancaire.
Maintenant, nous n'avons plus besoin d'y aller. Avant la visite du Palais de Pena, nous avons acheté un ticket qui combinait la visite du Palais avec celle du château des Maures.
Nous entrons dans le parc du château et reprenons le chemin de ce matin en direction de l'accueil.
Les origines de ce château remontent au VIIIème siècle et à l’invasion du Portugal par les musulmans Maures venus du Maghreb. Le château des Maures a été construit à cet endroit afin d’offrir un point de vue stratégique sur le Tage et pour protéger Sintra.
En 1147, les fortifications ne sont pas suffisamment perfectionnées pour repousser la deuxième croisade chrétienne.
En 1636, la foudre a déclenché un immense incendie qui a ravagé le donjon central, puis le tremblement de terre de 1735 a démoli la plupart des murs. À cette époque, le château des Maures avait tellement peu d’importance qu’aucun plan concernant sa reconstruction après le tremblement de terre n’était établi.
En 1839, Ferdinand II prit l'ancien château en location auprès de la municipalité de Sintra, lui permettant de grands travaux de reconstruction qui, bien que de caractère amateur, eurent le mérite de stopper l'état avancé de dégradation dans lequel se trouvait la structure.
Cent ans plus tard, les pouvoirs publics ont commencé des travaux de reconstruction de tronçons de murailles.
Nous arrivons ici :
Tout d'abord, je vous montre la partie droite du chemin de ronde :
D'un côté, nous avons ce panorama :
En zoomant, nous pouvons voir le Palais de la Regaleira (mais, nous sommes mal orientées par rapport au soleil) :
le Palais National de Sintra :
le Palais de Pena :
Ici, nous sommes sur les fortifications :
Nous décidons de monter par le chemin de ronde côté gauche.
Un point de vue avec le Palais National de Sintra :
Deux autres points de vue :
Je pensais qu'on pouvait rejoindre la partie droite des fortifications, mais ce n'est pas le cas. Nous faisons donc demi-tour. Une fois en bas, nous décidons de ne pas aller du côté droit du chemin de ronde. Ainsi, nous aurons plus de temps pour la suite de nos visites.
Nous repartons vers Sintra. Nous sommes intéressées par le Palais National de Sintra et par le Palais de la Regaleira.
Nous choisissons le Palais de la Regaleira. Son architecture et son parc nous attirent. Nous visiterons le Palais National de Sintra ensuite, si nous avons le temps.
L'historique :
Entre 1697 et 1817, le domaine, connu sous le nom de "Quinta da Torre", change plusieurs fois de propriétaire.
Il est acheté en 1840 par la Baronne de la Regaleira, fille d'Alfredo Allen, un riche commerçant de Porto, qui le transforme en résidence d'été dotée d'un petit palais et d'une chapelle. Son nom devient alors "Quinta da Regaleira".
En 1883 la propriété est achetée en vente aux enchères par Antonio Augusto Carvalho Monteiro (1848 - 1920), homme de vaste culture qui fit fortune au Brésil et qui lui adjoint plusieurs terrains avoisinants pour lui donner sa forme pentagonale actuelle.
Influencé par l'esprit revivaliste néo-manuelin de l'époque, il s'inspira du Palais de Pena et du Palais de Buçaco (conçu par l'architecte Luigi Manini), pour la construction de son palais, et en confia la réalisation à ce dernier qui l'acheva en 1911.
Le domaine a été acquis en 1997 par la ville de Sintra qui, depuis, y a entrepris un vaste programme de restauration.
Nous montons la rue qui part de Sintra. Nous longeons la propriété et, ça y est il apparaît :
Nous nous promenons dans le parc. Il y a une végétation luxuriante, des cascades, des statues de la mythologie classique: Orphée, Venus, Pan, Vulcain, Hermès ...
Une des deux tours jumelles qui encadrent un pavillon sous lequel se trouve l'entrée d'un des souterrains qui mène au Puits Initiatique.
Nous entrons dans un passage souterrain et remontons par l'escalier du Puits :
Une tourelle dans le parc :
Nous admirons cette fresque en azulejos :
que je prends en photo, en deux parties, de façon à voir les détails :
Carlos I épouse Amélie d'Orléans le 22 mai 1886, et il est assassiné le 1er février 1908. J'ai eu envie de faire une petite recherche sur les téléphones de l'époque :
http://www.l2l1.com/tel.htm
La visite continue. Nous entrons dans la "salle arabe" :
Le salon de Ferdinand II, appelé "salle arabe", faisait partie des appartements privés du Palais, et servait à recevoir les amis les plus proches et parents qui entraient par l'escalier des Calebasses. La reine Amélie l'utilisa comme salle d'attente pour les invités qui devaient entrer dans son bureau.
Elle porte ce nom en raison des nombreux motifs mudéjars sur les peintures murales en trompe-l'oeil réalisées en fresque et détrempe en 1804 par le peintre italien Paolo Pizzi. Dans différents tons de gris imitant l'aspect de la pierre, l'artiste créa l'impression de galeries traditionnelles, donnant l'illusion d'un intérieur complexe de mosquée, avec des colonnes supportant les arcs en ogive ou en fer à cheval étirés si typiques de l'architecture mauresque.
Nous arrivons sur une terrasse qui domine cette partie du Palais :
L'une des façades du Palais, sur notre droite :
Comme notre estomac commence à crier famine, nous allons manger là-haut, où vous voyez des parasols :
Reprenons notre visite. Nous passons par deux petites salles où sont exposés des objets et meubles décoratifs :
Cette assiette en céramique de Wenceslau Cifka représente le roi Ferdinand II :
Nous entrons au fumoir, utilisé plus tard comme salle de musique. Nous n'avons pas bien réussi à la photographier, mais je peux vous montrer le plafond, qui est de style néo-mudéjar, à la composition géométrique entrelacée de cinq étoiles à neuf branches :
Là, vous avez un aperçu du Grand Salon :
Le Grand Salon était conçu à l'origine comme salle d'audience (la salle était plus petite que celle que nous découvrons).
Il a été utilisé comme salle de billard. Mais, nous ne pouvons pas voir la grande table de billard, elle a été retirée en 1939 pour faciliter le passage des visiteurs.
Nous arrivons dans une pièce dont je ne suis plus sûre du nom. En tout cas, il y avait de magnifiques vitraux.
Voici trois d'entre eux :
Et nous terminons par la cuisine :
Maintenant entrons dans la chapelle :
C'est l'élément architectural qui a le moins changé depuis l'époque du Monastère de Pena. Les fidèles, arrivant de Sintra pour assister aux cérémonies religieuses, empruntaient le chemin de pèlerinage dans les collines, et entraient au Monastère à l'ouest par un sentier encore visible sous l'actuelle cour d'arcades.
L'ingénieur Diogo de Boitaca, également auteur du monastère hiéronymite de Belém, et de l'église du couvent de Jésus à Setubal, conçut probablement la chapelle et la sacristie.
Le retable du grand autel
est l'un des éléments les plus remarquables du Palais de Pena, qui témoigne aussi de la vénération des monarques portugais pour ce lieu consacré. Le roi Joao III commanda avec son épouse, la reine Catarina de Bragança, des travaux afin d'embellir la chapelle du monastère manuélin construit par son père, le roi Manuel I. La réalisation fut confiée à Nicolas de Chantereine, sculpteur français actif de 1517 à 1551, qui était l'un des plus prestigieux artistes de son temps, et qui joua un rôle majeur dans l'introduction de la Renaissance italienne, avec des influences françaises, au Portugal. Il travailla d'abord au monastère hiéronymite à Belém, puis au monastère de la Sainte-Croix à Coimbra et à Evora à la fin de sa vie.
Le retable, entièrement en albâtre et calcaire noir, possède la structure d'un arc de triomphe romain avec une grande niche centrale et des niches plus petites de chaque côté. Dans ces niches, Chantereine sculpta des scènes évoquant la naissance du Christ : l'Annonciation, la Fuite en Egypte, la visitation des Mages, et la Présentation au Temple. Le berceau se trouve en haut au centre et, Marie, portant l'enfant dans ses bras, se tient juste en dessous. Seule la grande niche centrale fait allusion à la mort du Christ.
A l'endroit de l'église du monastère où se trouvait à l'origine une archière, Ferdinand II avait fait tailler une fenêtre en ogive et commandé des vitraux qui datent de 1840.
Les images font référence à l'histoire du Monastère de Pena et révèlent en même temps le programme idéologique du roi pour son nouveau palais basé sur l'histoire du Portugal.
Le panneau inférieur gauche montre le roi Manuel I tenant une maquette du Monastère de Pena :
Il ordonna sa construction en 1503, à l'endroit même où il avait aperçu le retour d'Inde de la deuxième armada sous le commandement de Vasco de Gama.
En bas, à droite, le grand navigateur est agenouillé devant le monarque et présente les armoiries de comte de Vidigueira, titre que lui avait conféré le roi.
Au dessus de Manuel, se trouve une image de la Vierge, et le personnage, à droite, est Saint-Georges, objet d'une vénération particulière de la dynastie d'Aviz (qui règne sur le royaume de Portugal de 1385 à 1580).
Ci-dessous, un autre vitrail :
Il est situé au dessus des stalles des moines, il représente le Souper à Emmaüs.
Avant de partir du Palais, nous allons dans la boutique de souvenirs. Je vois de jolies cartes postales. Elles sont un peu longues et, sur le tourniquet, je ne vois pas d'enveloppes qui vont avec. J'en prends quand même, ainsi qu'un livre en français sur le Palais de Pena. Je demande à l'homme à la caisse s'il a des enveloppes du format des cartes postales. Comme je ne sais pas le dire en portugais, je lui pose la question en anglais. Il me répond qu'il n'en a pas. Il tourne mon livre pour passer son appareil sur le code-barres, et se rend compte qu'il est en français, ça l'étonne puisque je viens de lui parler en anglais
Du coup, il me fait remarquer que c'est la version française, et me demande si je ne me suis pas trompée. C'était amusant parce qu'il insistait.
Une fois dans le parc, Delphine me dit qu'il y a des lacs dans le parc du Palais de Pena, mais nous ne les trouvons pas et n'avons pas trop le temps de chercher parce que nous souhaitons visiter d'autres châteaux dans la journée.
Nous sortons donc du parc. Nous le longeons sur quelques mètres et bifurquons en direction du château des Maures. Puis, nous passons devant le guichet que nous cherchions tout à l'heure. Vous vous souvenez, celui dont on nous avait parlé à l'accueil du château des Maures où nous étions ce matin. C'était ce guichet-là où nous aurions pu acheter un ticket pour le château des Maures avec notre carte bancaire.
Maintenant, nous n'avons plus besoin d'y aller. Avant la visite du Palais de Pena, nous avons acheté un ticket qui combinait la visite du Palais avec celle du château des Maures.
Nous entrons dans le parc du château et reprenons le chemin de ce matin en direction de l'accueil.
Les origines de ce château remontent au VIIIème siècle et à l’invasion du Portugal par les musulmans Maures venus du Maghreb. Le château des Maures a été construit à cet endroit afin d’offrir un point de vue stratégique sur le Tage et pour protéger Sintra.
En 1147, les fortifications ne sont pas suffisamment perfectionnées pour repousser la deuxième croisade chrétienne.
En 1636, la foudre a déclenché un immense incendie qui a ravagé le donjon central, puis le tremblement de terre de 1735 a démoli la plupart des murs. À cette époque, le château des Maures avait tellement peu d’importance qu’aucun plan concernant sa reconstruction après le tremblement de terre n’était établi.
En 1839, Ferdinand II prit l'ancien château en location auprès de la municipalité de Sintra, lui permettant de grands travaux de reconstruction qui, bien que de caractère amateur, eurent le mérite de stopper l'état avancé de dégradation dans lequel se trouvait la structure.
Cent ans plus tard, les pouvoirs publics ont commencé des travaux de reconstruction de tronçons de murailles.
Nous arrivons ici :
Tout d'abord, je vous montre la partie droite du chemin de ronde :
D'un côté, nous avons ce panorama :
En zoomant, nous pouvons voir le Palais de la Regaleira (mais, nous sommes mal orientées par rapport au soleil) :
le Palais National de Sintra :
le Palais de Pena :
Ici, nous sommes sur les fortifications :
Nous décidons de monter par le chemin de ronde côté gauche.
Un point de vue avec le Palais National de Sintra :
Deux autres points de vue :
Je pensais qu'on pouvait rejoindre la partie droite des fortifications, mais ce n'est pas le cas. Nous faisons donc demi-tour. Une fois en bas, nous décidons de ne pas aller du côté droit du chemin de ronde. Ainsi, nous aurons plus de temps pour la suite de nos visites.
Nous repartons vers Sintra. Nous sommes intéressées par le Palais National de Sintra et par le Palais de la Regaleira.
Nous choisissons le Palais de la Regaleira. Son architecture et son parc nous attirent. Nous visiterons le Palais National de Sintra ensuite, si nous avons le temps.
L'historique :
Entre 1697 et 1817, le domaine, connu sous le nom de "Quinta da Torre", change plusieurs fois de propriétaire.
Il est acheté en 1840 par la Baronne de la Regaleira, fille d'Alfredo Allen, un riche commerçant de Porto, qui le transforme en résidence d'été dotée d'un petit palais et d'une chapelle. Son nom devient alors "Quinta da Regaleira".
En 1883 la propriété est achetée en vente aux enchères par Antonio Augusto Carvalho Monteiro (1848 - 1920), homme de vaste culture qui fit fortune au Brésil et qui lui adjoint plusieurs terrains avoisinants pour lui donner sa forme pentagonale actuelle.
Influencé par l'esprit revivaliste néo-manuelin de l'époque, il s'inspira du Palais de Pena et du Palais de Buçaco (conçu par l'architecte Luigi Manini), pour la construction de son palais, et en confia la réalisation à ce dernier qui l'acheva en 1911.
Le domaine a été acquis en 1997 par la ville de Sintra qui, depuis, y a entrepris un vaste programme de restauration.
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Nous montons la rue qui part de Sintra. Nous longeons la propriété et, ça y est il apparaît :
Nous nous promenons dans le parc. Il y a une végétation luxuriante, des cascades, des statues de la mythologie classique: Orphée, Venus, Pan, Vulcain, Hermès ...
Une des deux tours jumelles qui encadrent un pavillon sous lequel se trouve l'entrée d'un des souterrains qui mène au Puits Initiatique.
Nous entrons dans un passage souterrain et remontons par l'escalier du Puits :
Une tourelle dans le parc :
Nous admirons cette fresque en azulejos :
que je prends en photo, en deux parties, de façon à voir les détails :
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