Trois semaines de croisière en Méditerranée avec Oceania en avril 2022

@ Hérodote

Les croisières sont comme le reste, on en trouve à tous les prix. Une croisière à 400€ la semaine en pension complète ne peut pas offrir les mêmes prestations qu'une croisière à 3000€ la semaine (et il y en a encore de bien plus chères), ce ne sont pas les mêmes.
Oceania est réputé pour être une compagnie qui fait partie des meilleures pour la restauration, et si l'on n'est pas trop difficile sur la destination et les dates, on peut trouver de bonnes promotions.

Bonjour,

Notre croisière sur l'Aranui était loin, très loin d'être à 400 € la semaine et se rapprocherait plutôt des 3000 € en fonction du type de cabine. Pourtant elle était marquée par la sobriété.

A Patmos, c'était le tour d'un navire de la compagnie Ponant de nous boucher la vue. Heureusement, c'était le jour de notre départ (par le ferry) et nous avions pu visiter dans le calme l'église exigüe du Monastère Saint-Jean et la Grotte de l'Apocalypse en compagnie de quelques pèlerins grecs, avant l'invasion.

Je suis désolée pour vous que votre croisière sur l'Aranui ne vous ait pas laissé un bon souvenir. Il est vrai que tout est loin d'être parfait dans le monde de la croisière, c'est pourquoi quand c'est le cas, il faut s'en réjouir. Il m'est arrivé aussi d'être très déçue quelques fois.
Mais je suis contente que vous ayez pu visiter Patmos à votre convenance.

4yne a écrit:Je suis désolée pour vous que votre croisière sur l'Aranui ne vous ait pas laissé un bon souvenir.

Mais où avez-vous que notre croisière sur l'Aranui ne nous aurait "pas laissé un bon souvenir" ! De quelle "déception"" parlez-vous? Mais bien au contraire, chère Madame, cette croisière fut sans doute un de nos plus beaux souvenirs de voyage ! 

Partager la vie à bord avec les marins, observer le chargement et le déchargement du fret à chaque escale des îles Marquises, être empoignés par de solides gaillards pour embarquer, par mer agitée, à bord de la barge qui nous permettra de gagner le rivage, être accueillis chaleureusement par des colliers de fleurs avant de partager le hima, le four marquisien, admirer le spectacle sauvage de la baie des Vierges à Fatu Hiva au coucher du soleil, etc., etc. Quels souvenirs inoubliables !

Nul besoin de champagne, homard, foie gras et autres "délices" pour être heureux !!! Pour nous en tout cas. La sobriété, quoi !

Votre "NON !" n'était pas vraiment explicite... Il eu fallu développer....

Comme c'est le troisième message que je poste depuis une semaine qui disparait , je ne sais plus quoi écrire. Je me contente donc, pour la dernière fois peut être, de poster des photos de Patmos, en réponse à Hérodote.

Merci !

C'est tout à fait cela, et encore celui-ci est moins gros ! Sans parler de la pollution...

@Aggir: comment se fait il que tes messages disparaissent ?

personne ici ne les a effacés en tous cas. es tu bien certain de ne pas juste en rester à la "prévisualisation"? si c'est le cas, il faut encore cliquer pour que ton message apparaisse de manière pérenne 

Amicalement
Deborah

@deborah a écrit:es tu bien certain de ne pas juste en rester à la "prévisualisation"?

Tu as raison de poser cette question une seconde fois, vu qu'il y a de grandes chances qu'il en soit ainsi, puisque, pour qu'un message disparaisse, il faut d'abord qu'il apparaisse, et ce n'est pas le cas, puisqu'il n'y a pas de notif...

Le poids et le nombre des messages sympathiques que j'ai reçu, étant supérieurs aux messages agressifs, je reprends. 
 
 
Dimanche 17 avril, Messine
 
Aujourd'hui c'est Pâques, de belles compositions de chocolats sont apparues à plusieurs endroits sur le bateau depuis quelques jours, et nous recevons en cadeau un petit coffret de quatre chocolats dans la cabine, ce qui fait toujours plaisir.
 
 
Le temps est couvert ce matin et le bulletin du bateau nous annonce (encore) de la pluie. Je savais que le mois d'avril est le mois des pluies en climat méditerranéen, mais j'espérais qu'avec le réchauffement climatique nous aurions du meilleur temps… Eh bien j'ai perdu.
 
J’ai réservé une excursion pour aujourd’hui car Messine est loin d’être l’une de mes escales préférées…
 
Nous partons en excursion pour Cap of Tindari. Un site archéologique à une soixantaine de kilomètres de Messine, sur la côte nord de la Sicile.
 
 
Notre guide italienne est charmante, elle parle très bien français.
 
Le site archéologique de Tindari présente la particularité d’avoir un théâtre typiquement grec. Sa structure épouse la topographie naturelle, tourné vers la mer il a un diamètre de 63 mètres. Le théâtre est aujourd’hui le siège de spectacles musicaux et de représentations théâtrales en été.
 



 
 Environné d’une belle végétation toute fraîche et fleurie en ce début de printemps, c’est très beau même sans le soleil.
 

 
La visibilité ne nous permet malheureusement pas d'apprécier à sa juste valeur le paysage. Tout est bouché et la vue sur la mer Tyrrhénienne et les îles Eoliennes n’est pas au rendez-vous.
 
Cette ville de Tindari fondée en 396 av JC conserve des murs antiques de la ville d’origine gréco-romaine.
 



 
Ses thermes embellis de mosaïques en sont la particularité.
 





 
Après la visite de l’église qui domine sur le promontoire, retour au bus.
 
 
 
En cet après-midi à la météo un peu triste nous choisissons de nous promener dans Messine, totalement déserte, dominée par un ciel pu engageant.
 



 
La promenade aménagée le long de la mer est très agréable juqu’au petit port de plaisance.
 
 
Cette fois encore nous rentrons juste avant le déluge. Nous avons de la chance ! Heureusement notre salon préféré nous attend, il nous permet de rester dehors à l'abri même quand il pleut.


 
La météo que nous consultons pour demain à Malte, n'est guère plus réjouissante…
 
Pendant le repas du soir, le commandant prend la parole… Silence… Ce n'est jamais bon signe. Le vent ne nous permettra pas d'accéder au port de La Valette, l'escale est annulée mais ils font le maximum pour trouver un port de remplacement, nous dit-il.
 
Ce soir le spectacle de piano est très surprenant. Doué d'une énergie fantastique, le musicien nous fait un numéro de rock extraordinaire. Il est assez rigolo à sauter sur son siège comme un diable électrisé mais cette fois le piano ne donne pas l'impression de souffrir. C'est une prestation très particulière, époustouflante et magnifique.
 
De retour dans la cabine, nous n'avons pas le "Current", le journal quotidien avec le programme du lendemain, et nous ne savons pas ce que sera demain.

On peut espérer pour les suivants qu'ils pourront aussi entrer dans l'église inférieure située à côté du site, mais qui est fermée pour cause Covid actuellement...

Lundi 18 avril, en mer
 
Au réveil nous n'avons pas plus d'informations mais le Gps nous indique que nous sommes bien éloignés d'un quelconque port de la Sicile.
 
La température est très fraîche et le ciel très nuageux. Mais où sont donc passées les douces journées du mois de mars ?
 
A 9h le commandant nous annonce que Miami n'a pu trouver aucune solution alternative à l’escale de Malte car nous sommes le weekend de Pâques, jours fériés en Italie où personne ne travaille, nous aurons donc une journée de mer.
 
Enfin ça, c'est la version qui nous est donnée. Nous apprendrons d'une autre source non officielle, quelques jours plus tard, qu'en réalité Malte a refusé de nous accueillir parce qu'il y avait trop de cas de Covid à bord.
Effectivement nous croisons ou apercevons régulièrement des personnes toutes habillées de blanches protections qui se rendent dans certaines cabines.

Mardi 19 avril, Cagliari
 
Notre excursion du jour (toujours offerte dans le cadre de l'offre Ultimate) commence à 9h.
 
Nous partons en direction du sud-est sur le site historique de la première ville fondée en Sardaigne, Nora. Enfin le ciel est bleu et dégagé.
 





 
Sur cet isthme, trois ports étaient en activité et ont contribué à la prospérité de la ville. L'endroit est enchanteur et on peut imaginer quel devait être la douceur de vivre dans un tel environnement.
 





 
Huit siècles avant JC Nora était une colonie phénicienne. Elle a ensuite été conquise par les Carthaginois puis les Romains. C’est à cette époque qu’elle a connu son heure de gloire. Elle a prospéré jusqu'à ce que l'Empire s'effondre.
 
Un théâtre, des thermes et des villas romaines ornées de mosaïques colorées ont été mis à jour.
 





 
Par la suite, pour se protéger des invasions de vandales et de pirates venus d'Afrique du Nord la ville a été déplacée à quelques kilomètres à l’intérieur des terres, comme bien souvent dans l'histoire des îles de la Méditerranée.
Oubliée pendant des siècles ce n’est qu’en 1952 que des fouilles ont mis à jour l’histoire de cette belle cité
 
Le tour se termine par une courte visite panoramique de la ville de Cagliari en bus et un arrêt photo sur les hauteurs d’où la vue est magnifique.
 





 
Après un rapide repas nous repartons à pied, à travers les avenues et les parcs de la ville. De nombreuses places sous l'ombre fraîche des ficus ont beaucoup de charme et doivent être bien agréables pendant les fortes chaleurs de l'été.
 





 
Une grande et superbe esplanade a été aménagée au pied du Castel tout en haut de la ville. Nous y montons à pied pour le plaisir des petites ruelles et de l'architecture mais un ascenseur est disponible. C'est un endroit très agréable, récemment aménagé, tout est beau et neuf, les vieilles pierres ont été nettoyées et restaurées.







 
Mais malheureusement certains n'ont pu s'empêcher de déjà saccager ce qui a été fait pour le plaisir de tous.
 

 
Nous finissons cette balade en marchant le long du port de plaisance pour regagner le bateau. C'est déjà le moment de repartir, comme le temps s’évapore vite en croisière !
 
Nous passons encore une longue et belle soirée sur le Riviera avec le temps du piano pendant l'apéritif. Après le repas au Terrace Cafe, que décidément nous préférons au Grand Dining Room, nous aimons écouter les violonistes. Puis le spectacle où nous ne restons pas très longtemps en général, c'est vraiment très américain, et leurs longs discours sur leur vie personnelle ont souvent raison de notre patience. Ce soir la chanteuse est typiquement américaine et ne nous enchante pas beaucoup.

Mercredi 20 avril, Ajaccio
 
Ce matin le débarquement n'est qu'à 10h.
 


 
Nous partons en repérage pour trouver le départ de la randonnée des crêtes que nous aimerions faire cet après-midi. L’avantage de cette randonnée est qu’elle démarre directement d’Ajaccio. Nous en profitons pour nous promener à travers la ville,
 


 
et le long de la plage où l'eau est si claire et si limpide
 


 
Les toilettes sont géniales, vous payez pour entrer et la porte ne s’ouvre jamais. Les murs sont couvertes d’insultes…qui bénissent les arbres…
 
Nombreux sont les passagers partis en excursion pour toute la journée, seules quelques tables sont occupées au Terrace Cafe ce midi.
 
En début d’après-midi nous partons aussitôt que possible. Le soleil se voile mais la météo ne prévoit pas de pluie avant 18h.
 



Après une rude montée entre des immeubles, le début su sentier de la randonnée est très escarpé.



Une fois atteinte la crête, le sentier est très agréable et varié, fleuri, boisé ou bordé de grosses roches.
 






 
Les points de vue sur la ville et la mer sont un peu gâchés par ce ciel si lourd mais font plaisir à voir. 
 




 
Nous n'avons pas le temps d'aller au bout de la randonnée et nous rebroussons chemin après avoir pu contempler la vue sur les îles Sanguinaires.
 
Nous avons battu notre record de randonnée pendant la croisière avec un peu plus de 17 km, dont une bonne partie bien escarpée, et nous sommes contents, nous sommes rentrés avant, devinez quoi ? La pluie !
 
C'est en retard que nous arrivons discrètement au cocktail donné pour les membres du Club Oceania. Nous enchaînons ensuite avec un très bon repas chez Jacques.

Demain nous nous levons tôt, la journée sera longue.

bonjour 4yne

qu'est ce qu'il y a dans cette assiette ? c'est difficile d'identifier ce plat ? 

Bonjour Deborah,

C'est un carpaccio de Saint-Jacques, la photo n'est pas géniale... Mais c'était délicieux.

Jeudi 21 avril, Livourne, les Cinq Terres
 
Le Terrace Cafe pour le petit-déjeuner n'ouvre qu'à 6h30 pour un départ à 7h, c'est un peu juste mais on y arrive. Aujourd’hui nous avons une longue excursion à 150km du port de Livourne, nous allons aux Cinq Terres.
 
Le bus démarre à 7h15. Le temps est toujours très maussade et c'est bien dommage. Si nous avons de la chance il ne pleuvra pas. Plusieurs bus font cette excursion, nous sommes 26 participants dans le nôtre.
C’est notre première grande excursion, nous avons évité jusque maintenant de passer trop de temps dans les bus à cause du Covid. Cette fois nous sommes en fin de croisière, nous prenons le risque mais avec un FFP2. Certains passagers refusent obstinément de garder le masque pendant le trajet. Ils ne le portent que pour monter ou descendre du bus et l’enlèvent bien vite.
 
Juste avant d'arriver à Manarola nous abandonnons notre bus sur un parking, nous continuons à pied, l’accès est interdit aux véhicules et c’est heureux.
Un détail comme je les aime beaucoup, qui font la richesse du patrimoine rural, un minuscule escalier dans l’épaisseur du mur. 

 
Nous arrivons dans ce premier village par l’arrière bien évidement, là où reste l’empreinte de la vie simple des habitants.
 




 
Le centre est tranquille il n’y a presque personne. Nous sommes un jeudi, en sortie d’épidémie, le temps est maussade et frais, tous les ingrédients sont réunis pour que nous puissions profiter de cette journée sans être importunés par la foule qui envahi habituellement ces lieux. Nous avons beaucoup de chance.
 


 
Après les explications de notre guide nous avons du temps libre pour faire le tour du village à notre rythme et c’est un régal. Ce village accroché sur la falaise escarpée qui plonge dans la mer est superbe.
 



 
C'est au bout d'un chemin côtier aménagé le long de la falaise, qu'un bateau accoste pour nous conduire au village de pêcheurs suivant, Vernazza.
 




 Même sous un ciel peu avenant, le village est magnifique.
 

 
Sur la côte que nous longeons d’autre villages sont parsemés sur la falaise.
 



 Á Vernazza un autre temps libre et généreux nous permet de parcourir ce superbe village de pêcheurs et d’en découvrir les recoins cachés.
 
 
Les minuscules ruelles entre les maisons colorées sont agréablement fleuries ou aménagées et pleines de charme.
 



 Elles nous conduisent vers les hauteurs pour un petit aperçu sur le port.
 

 
Les chemins de randonnées qui relient les différents villages entre eux font le bonheur des marcheurs. La vue depuis ces sentiers est splendide.
 


 
Mais là : STOP ! Péage ! Il est interdit d’aller plus loin même de quelques mètres, juste pour prendre une photo. Il faut s’acquitter du droit de passage, dommage, nous faisons demi-tour puisque nous ne sommes pas là pour randonner et qu’un autre bateau va venir nous chercher.
 
 
Le troisième village que nous découvrons est Monterosso del Mar, nous disposons de 2h pour visiter le village et nous restaurer.
 

 
C'est un changement notoire dans les longues excursions où « avant » le repas était compris. Cette nouvelle formule sans repas n'est pas pour me déplaire, elle laisse à chacun le libre choix de sa restauration et évite les longues attentes imposées par un groupe.
 
Nous mangeons rapidement dans une minuscule pizzeria et nous goûtons au vin blanc local produit sur le territoire des Cinq Terres sur les conseils de notre guide. C'est excellent, sans temps perdu et nous pouvons continuer à visiter à notre guise. 





Cette fois les nuages laissent passer le soleil, qui nous fait la bien agréable surprise de se montrer. Dans ce village nous entendons beaucoup plus parler le français que toute autre langue.
 
C'est à pied que nous rejoignons la gare de Monterosso, le train va nous conduire au bus.
Le chemin pour rejoindre la gare nous offre encore une très belle vue sur la partie plus balnéaire du village.
 




Un seul arrêt avant de retrouver notre bus qui nous attend pour un retour direct à Livourne, bien plus rapide que l'aller du matin.
 
Le ciel ne nous laisse pas le temps d'arriver avant de nous déverser sur la tête ce qui est devenu notre ration quotidienne. (Et chez moi il ne pleut toujours pas alors que j'en aimerais tellement de la pluie !)
 
C'était une très belle journée, une excursion très bien organisée et très réussie. Sans temps mort, elle nous a permis de voir un maximum d'endroits en une seule journée et cela sans courir et sans précipitation. Notre guide était si intéressante et si sympathique qu'elle peinait le soir à mettre tous les billets reçus dans ses poches.
 
Deux très beaux bateaux d'oligarques sont amarrés face à notre cabine, à l’arrière-plan, ce sont ceux des pauvres… me dit mon mari.
 
 
La surprise de ce soir est un très beau buffet italien au Terrace Cafe, ce n'est pas racontable tellement tout est très beau et aussi bon que beau, les produits sont de qualité et nous sommes servis par un personnel extrêmement attentif et bienveillant.
 
Quel bonheur les croisières !

Vendredi 22 avril, Monte Carlo
 
Comme d'habitude le ciel est gris, mais en plus le vent est glacial… Heureusement ce n'est que dans le couloir entre le bateau et la gare maritime, que le vent s'affole.
 
Depuis le quai il est très facile et direct de monter par les jardins qui dominent le port.
 


Toujours parfaitement entretenus, les jardins nous mènent jusqu'au Palais Océanographique et ensuite au Palais Princier. Déserts en ce début de matinée, c'est un bonheur. Les jardins ont la fraîcheur et les couleurs du printemps.
 
J’ai beaucoup aimé cette œuvre : Le manteau de la conscience. 
 
Nous descendons et contournons le Rocher, en longeant le port de Fontvieille nous admirons tous ces beaux bateaux, le ciel est menaçant mais c’est très beau.



 
Mon objectif était de visiter la roseraie de Grace de Monaco. Nous la manquons, un chapiteau de cirque est en cours d'installation devant, la dissimulant. Ce sera pour le retour.
 
Marcher sur le sentier du littoral est une promenade que j’affectionne.
 
 
Le vent est supportable. Le trou du souffleur rugit. Le paysage face à la mer est superbe.
 



A Cap d'Ail nous faisons demi-tour. J'imaginais que dans cette région à cette saison la floraison serait à son apogée… Mais non, ce n'est que le tout début, c'est encore un peu tristounet. Seules quelques rares fleurs sont écloses.


 
Le ciel voudrait-il nous tomber sur la tête ?
 

 
Repas en extérieur sur le bateau, mais à l’abri, on ne sait jamais… La terrasse est quasiment vide et la vue imprenable, le bonheur comme d’habitude !
 
 
L'après-midi nous partons découvrir l'autre côté de la ville et nous pénétrons dans le grand bazar du grand prix qui se prépare…
 




La ville est sens dessus dessous, encombrée de tribunes et de gradins en cours d'installation. Nous ne pouvons circuler qu'entre des chemins hermétiquement fermés de grillages et de métal, tout est cloisonné, interdit, c'est encore plus moche qu'habituellement.
 
Nous parvenons à nous hisser au sommet de la ville par des escaliers interminables.
 



 
Dans les vitrines nous découvrons le chic parfait…
 

 
Même devant le casino ces constructions éphémères polluent le paysage.
 
 
Pas de belles voitures basses à admirer, les seules présentes sont grises ou noires, pas de jaunes ni de rouges…
 
Enfin une belle vue… 


 
Heureusement que nous repartons ce soir, c'est de la folie… Et c’est reparti pour le retour !
 
 
Apéritif Champagne au Martini Bar, ce soir l'ambiance y est particulièrement animée et entraînante.
 
Notre repas au Red Ginger, restaurant dit « Asiatique » est très décevant. La première fois que nous y sommes allés nous avons pensé que nous avions mal choisi nos plats, cette fois nous avons demandé ce qu’il y avait « de plus asiatique » sur la carte. La serveuse a été bien embêtée et nous a conseillé des sushis.
 
Sur le Marina nous avions adoré la cuisine du Red Ginger. Cette fois elle nous a paru bien triste, elle n’a rien d’asiatique. Ce sont de gros morceaux de viandes, poissons ou crustacés, accompagnés de sauces sucrées. Aucune finesse, aucune saveur, aucun parfum de l’Asie. Il nous a été expliqué que les Américains n’avaient pas aimé la cuisine du Red Ginger et qu’elle avait été accommodée à leur goût.

Samedi 23 avril, Marseille
 
De gros nuages lourds et noirs plombent le ciel à notre arrivée, comme rarement ici. C'est une grosse journée de pluie que l’on nous annonce (j'espère qu'il y en aura au moins un petit peu pour mon jardin qui n’est pas très loin).
 
Nous avions prévu de passer la journée avec notre fils qui habite à proximité mais au dernier moment il a dû travailler et je n’ai pas prévu de plan B.
 
Comme dans tous les autres ports une navette de transfert au centre-ville est prévue.
 
Le Mucem (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) n’est pas encore ouvert.

Nous faisons une courte balade à pied dans la cité phocéenne, dans ces quartiers si différents les uns des autres qui cohabitent si proches.
 
Dans l’ancien Hôtel-Dieu du quartier du Panier s’est installé depuis quelques années un hôtel de luxe, juste au-dessus du vieux port.





 
Nous préférons retourner sur le bateau dès la fin de la matinée pour profiter pleinement d’un dernier après-midi à bord, la fin approche. A bord nous nous sentons «en croisière», en ville nous avons l’impression «d’être à la maison».
 
A 17h le Riviera quitte le port, précédant le Seaview accosté juste à côté de nous. Le commandant a prévenu les passagers que cela allait bouger. Les portes vers les ponts extérieurs sont verrouillées. Nous montons au salon panoramique du pont 15 pour profiter du spectacle. Mais c’est au final assez décevant, quelques vagues, un peu de vent, mais rien de mémorable pour le Golfe du Lion. J’avais oublié que chez Oceania les ponts et les extérieurs sont très vite sécurisés et condamnés.

Conclusion
 
Notre philosophie pour cette croisière, après les divers événements de ces deux dernières années et la suppression de la croisière du Meraviglia, a été de prendre ce qui venait comme cela venait, sachant que tout pouvait s'interrompre à chaque instant, et de profiter de chaque moment sachant qu'il était unique.
 
Cette croisière a entièrement répondu à notre attente, je n’ai que des satisfactions à émettre, hormis pour le Red Ginger. Elle est une multitude de bons et d’excellents souvenirs sur le bateau comme à terre malgré une météo maussade et variable. C’était une croisière balade, juste pour le plaisir de voir et de revoir, de profiter du confort et du luxe de la croisière. Elle a parfaitement tenu son rôle, nous avons savouré pleinement chaque instant.


Mais comme il est difficile de revenir à la vie réelle !

Le Wonder of The Seas à Palma, il y a quelques jours. 

Sur une des photos, on voit que ce bateau pollue encore, malgré les précautions prises.
Ca ne plait pas aux gargouilles de la Llotja !!

Oui, elle est tenace cette pollution, malgré la communication qui nous explique que beaucoup d'efforts sont faits, il faudra encore du temps pour l'améliorer. 
Mais si l'on compare cette pollution à celle des "cachous" à Putin que personne n'est capable d'arrêter, c'est un moindre mal. Désolée c'est hors sujet, mais je ne peux m'empêcher d'y penser, que ce message soit supprimé s'il dérange. 

La pollution visible n est pas forcément celle qui fait le plus de mal à l environnement !

@ Zezette
"La pollution visible n est pas forcément celle qui fait le plus de mal à l environnement !"
C'est déja un début, car l'armateur vantait un navire "plus vert":  Le "Wonder of the Seas" émettra ainsi 30% de gaz à effets de serre en moins que les paquebots précédents. Pour ne pas brûler de fioul en escale, il s'alimentera aux prises électriques à quai au lieu de laisser tourner ses moteurs. En haut des cheminées, des scrubbers (épurateurs de fumée) agissent comme des tours de lavage qui vont nettoyer avec de l'eau de mer les rejets de particules fines dans l'atmosphère. Ces filtres permettent de réduire les émissions de soufre en conformité avec les nouvelles normes environnementales. 
Ce n'est pas ce qui apparait sur ma photo.

Les croisiéristes font du greenwashing. Ils verdissent leur image mais agissent peu en réalité. C'est la dure loi du capitalisme.

Il faudrait trouver une solution pour éviter que ces immeubles flottants ne dégradent plus autant des lieux comme Venise ou autres paradis comme l'Arctique.

Mais bon en dénonçant cela sur l'Internet je contribue aussi à la dégradation de l'environnement.