Trois semaines de croisière en Méditerranée avec Oceania en avril 2022

Bonjour à tous,

Au départ, c'est une croisière transatlantique que nous devions faire en ce printemps 2022. Nous avions prévu un road trip d’une douzaine de jours entre Washington et Port Canaveral, avant l'embarquement sur le Meraviglia, c’était un beau projet… Mais il s'est envolé quand MSC a décidé d'annuler cette croisière quelques semaines avant le départ.
 
Un peu refroidis, nous avons opté en remplacement pour une destination qui nous semblait moins aléatoire et plus sécuritaire en restant en Europe. Nous y gagnerons aussi les heures de vol et les tracasseries administratives… Nous avons échangé le plaisir d’un voyage lointain et dépaysant contre le confort d’une croisière de luxe en partant avec Oceania, pour une durée identique, tout en réalisant des économies.
 
L’agence nous a très bien conseillé et en réservant deux croisières en « back to back » nous cumulons deux fois les avantages de l’offre ULTIMATE d’Oceania, soit en plus du Wifi gratuit illimité nous avons bénéficié d’un crédit de bord de 1200$, de 6 excursions (par couple, soit 12) offertes, et d’un forfait boissons au verre pendant les repas. Ce forfait concerne les boissons alcoolisées car chez Oceania toutes les boissons non alcoolisées sont comprises partout et toujours. Si nous avions réservé la croisière de 21 jours, nous ne pouvions prétendre qu’à l’offre O life Choice, soit un avantage au choix sur les trois. Les arcanes commerciaux ne sont pas toujours simples à maitriser mais l’agence l’a très bien fait pour nous. Merci Monacruises.
 
Trois PLF sont à remplir pour cette croisière, pour l’Espagne, l’Italie et Malte. Les conditions administratives sont plus strictes et différentes quand on arrive par la mer.
 
Cette croisière a le mérite de nous éviter de prendre l’avion, elle part et revient à Barcelone, à seulement 400 km de chez nous. Nous pouvons partir en voiture.



à suivre...

Lundi 4 avril, embarquement
 
Notre voiture nous attendra dans un parking dans le sous-sol d'un centre commercial à 5 km du port, nous terminons le voyage en taxi pour arriver avec 1h30 d'avance sur l'horaire réservé à l’avance au terminal d’embarquement.
Nous nous présentons tout de même à l’enregistrement, il n'y a pratiquement personne par rapport à un embarquement normal. Nous n'attendons pour aucune des diverses formalités.
 
Test Covid rapide et léger. Résultat parfait, l'embarquement est très fluide, aucun de nos trois PLF n'est contrôlé, seule la troisième dose de vaccin maintenant nécessaire est vérifiée. Nous montons à bord dans la foulée.
  
Notre moment préféré arrive… une flûte de Champagne au soleil sur la terrasse arrière pour mieux se réjouir et fêter ce délicieux moment, quand les formalités et les tracasseries administratives sont terminées, il n'y a plus qu'à profiter et se laisser porter.
 
Le serveur nous propose un évènement au Champagne dans deux jours, exclusif et unique, une soirée dégustation Champagne, sous l'égide du Chef, au restaurant La Réserve. Seules trente places sont disponibles « à cause du Covid ». L'euphorie du moment nous conduit à accepter et réserver cet événement.
 
La terrasse du buffet, sous le doux soleil un peu timide, est largement disponible il n’y a que très peu de monde. Que nous sommes bien ! Et la qualité du repas est excellente.


Le temps est frais mais nous pouvons profiter d'une petite sieste sur un très moelleux transat au soleil avant de défaire les valises. 







C'est vraiment autre chose Oceania, nous le redécouvrons avec grand plaisir. Tout est beau, très beau sur ce bateau, la décoration est presque précieuse, l'attention et la prévenance du personnel est parfaite.






 
Une petite valise n'arrive pas, un message déposé sur le répondeur téléphonique nous apprend qu'elle est retenue par la sécurité…Qu'avons-nous emporté qui soit interdit... ? J’ai pourtant fait très attention.
 
C’est un tournevis ! Un objet dangereux parait-il, nous pourrions tuer quelqu'un avec, explique la responsable. Mais les normes se sont encore durcies à la suite « d’accidents », la responsable le déplore mais doit appliquer la règle.
 
La SDB toute en marbre dispose d’une douche et d’une baignoire, mais la douche est assez étroite. Le balcon est large et la literie est exceptionnelle, les draps d'une douceur comme nulle part ailleurs, mais ça c’est Oceania.
 


Il n’y a plus de bouteilles de gel hydroalcoolique dans la cabine, pas de sens de circulation dans les escaliers ou ailleurs, pas de limitation du nombre de personnes dans les ascenseurs, fini les portes des toilettes ouvertes pour ne pas les toucher, fini les désinfections intensives de toutes les surfaces, fini les prises de température à l’entrée des restaurants, chips et cacahuètes ont fait leur réapparition, fini les places libres imposées entre les spectateurs au théâtre.
Nous sommes très proches des croisières d'avant.
 
Sur le bateau, nous sommes quelques Français, des Belges, des Luxembourgeois et des Canadiens. Nous ne nous sentons pas seuls et trouvons facilement à papoter.

 
Premier cocktail au Martini bar, accompagné de la douce mélodie du piano et de son chanteur qui s’avérera très sympathique.
 
Comme prévu de longue date, notre premier repas du soir est au Terrace Cafe, la cafétéria, pour nos premiers « lobsters », toujours servis à volonté et aussi bons.

Mardi 5 avril, Alicante,
 
Enfin pas tout à fait…
 
En raison de vents violents, notre escale à Alicante est annulée et nous faisons route directement vers Malaga. La mer est belle, nous ne comprenons pas bien…
 
Mais en effet, rapidement la mer se creuse et commence à écrêter, puis le bateau se met à danser et les passagers à ne plus marcher tout à fait droit. Le ciel est sombre et commence à déverser ses larmes.
 
Dans ce monde merveilleux de la croisière où tout le monde est gentil et aimable nous profitons cette fois d'une expérience exceptionnelle qui ne se reproduira peut-être jamais, et j'avoue que c'est un peu ce que j'espérais ; avoir un grand et beau bateau pour nous tous seuls (ou presque).
Il n'y a jamais foule sur Oceania mais cette fois c'est vraiment une impression différente que personnellement j'apprécie beaucoup, nous sommes 560 passagers soit moins de la moitié de la capacité du bateau (1250 passagers).
 
Calme, musique douce, et lecture, au salon panoramique du pont 15 face à la mer sont au programme de cette matinée. Ce n'est que du bonheur sur cette mer tumultueuse, noire et capricieuse qui nous rappelle les mers furieuses des points les plus extrêmes du globe.
 
Une conférence est prévue cet après-midi pour occuper les passagers. Le thème est d‘actualité : Pourquoi la guerre en Europe ? Après un retour sur l'histoire agitée de notre vieux continent depuis le XVème siècle, le conférencier arrive à la conclusion (pour faire court) que l’organisation de l'Europe devrait prendre modèle sur le meilleur des systèmes qui soit : le modèle américain. Curieusement pas une seule fois le mot "Ukraine" n'a été prononcé.
 
La mer houleuse sous le ciel sombre et maussade continue de nous agiter jusqu'au soir.
 
Ce soir nous est offert le cocktail de bienvenue pour les passagers adhérents au programme de fidélité. Ce cocktail est à 17h45 et c’est « l’évènement » le plus élégant de la croisière. Au programme : de la musique, d’aimables discours, quelques chiffres sur la nationalité des passagers, 200 seulement sont Américains, beaucoup sont Anglais et Européens. Pour terminer, des félicitations sont adressées aux passagers cumulant le plus de croisières, le tout accompagné de nombreuses séances d'applaudissements.

Mercredi 6 avril, Malaga
 
Le temps est bien loin de celui que l'on peut attendre dans cette ville du sud de l'Espagne. Le ciel est bas, très humide et quand nous sortons vers 9h c'est même sous une petite pluie éparse (à croire qu'il n'y a vraiment que chez nous qu'il ne veut pas pleuvoir).
 
La reconnaissance faciale est arrivée sur le Riviera, on ne présente plus sa carte à la coupée mais son visage démasqué.
 
Comme à chaque escale un bus est à disposition pour nous accompagner au pied de la vieille ville. Nous avions prévu de faire ce chemin à pied mais la pluie nous convainc d'emprunter ce bus.
 
Un petit tour sur le Mercado Central de Atarazana s'impose, son architecture et sa grande verrière font le charme du lieu.
 
 
La pluie s'est décidée à cesser et nous pouvons déambuler tranquillement dans la vieille ville joliment restaurée qui se réveille doucement, jusqu'à la maison natale de Picasso. Sans la pluie nous préférons continuer notre balade en extérieur plutôt que dans un musée.
 

 
Les vestiges du Teatro Romano sont à découvrir au cœur du centre historique. Cet ancien théâtre a en partie été démantelé pour édifier l'Alcazaba qui le domine.
 
 
Nous continuons vers le Castillo de Gibralfaro par la route qui monte, qui monte… La vue sur les montagnes et la ville est superbe.
 

 
Le soleil est maintenant revenu et nous pouvons rentrer tranquillement à pied jusqu'au bateau. La promenade doit être un lieu de vie nocturne animé à la belle saison au vu du nombre de bars et de restaurants qui la bordent.
 
 
Encore un ciel superbe même s’il n’est pas celui que l’on attend ici.
 


Notre restaurant préféré nous attend à bord, sur la terrasse, au soleil, et sur la mer. La cuisine est vraiment excellente et le choix très large. Même si j'ai été très contente de notre croisière en YC à Noël, ici cela n'a rien à voir, c’est beaucoup mieux.

Tu as bien fait de zapper le musée Picasso, il est assez décevant. Beaucoup d'esquisses, de dessins qui montrent son étonnante dextérité, mais moins d'œuvres majeures que dans d'autres musées.

Jeudi 7 avril, en mer
 
Aujourd'hui le soleil nous a rejoint et c'est une belle journée de navigation qui s'offre à nous. Le fond de l'air un peu frais permet de bien apprécier un soleil doux qui réchauffe et ne brûle pas encore.
 
Nous ne faisons rien, tout au plaisir d'apprécier la croisière et au bonheur de savourer chaque instant entre repos sur la terrasse de la cabine (très agréable parce-que spacieuse avec seulement 4 barreaux horizontaux entre la mer et nous) et bronzage sur les moelleux et très confortables transats de la piscine.
 
La journée se termine très agréablement puisque nous avons fait la connaissance d'un couple belge tout à fait charmant et plein d'humour.




 
Vendredi 8 avril, Santa Cruz de Tenerife
 
Des nuages encombrent le ciel et empêchent le soleil de nous chauffer. La matinée se
passe tranquillement sur le bateau puisque nous n'arrivons qu'à midi.
 
Miraculeusement les nuages disparaissent en fin de matinée pour laisser place à un grand soleil pour notre arrivé.
 
 
Nous sommes très proches de la place d'Espagne que nous rejoignons en suivant la ligne bleue tracée au sol.
 

 
Le Castillo de San Cristobal se trouve caché en sous-sol sous la place, l'entrée pour y accéder ressemble à une entrée de métro. Seulement, sur le banc juste devant cet accès, un personnage à l'allure inquiétante est installé, bien installé. Très méfiante et ne voulant pas courir le risque de se faire agresser une fois descendus dans ce sous-sol je préfère remettre à plus tard la visite, nous reviendrons à la fin de notre balade.

 

Nous avons passé Noël 2019 à Santa Cruz et nous avions bien visité l’île du nord au sud à ce moment-là. Les excursions proposées ne nous intéressent pas, nous n’avons pas envie de partir en bus. Mais marcher dans la ville nous convient tout à fait, malgré le vent assez fort.









Cette petite place (Plaza de los Patos) est recouverte de céramiques sévillanes avec en son centre une copie de la fontaine de Séville (Fuenta de las Ranas). Les jardinières et les bancs qui l’entourent sont aussi en céramique.
 
 







 
Le Palmetum Santa Cruz Jardín Botanico, est fermé.
 

 
Avant de rejoindre le bateau nous retournons au Castillo de San Cristobal mais notre vigie est toujours à son poste de garde et ne nous inspire toujours pas plus confiance. Cette visite sera définitivement pour une autre fois.
 
Le bateau est à quai pour la soirée puisque nous ne partirons qu'à 22 h, c'est une belle occasion pour un dîner de langoustes, crevettes géantes et autres délices en terrasse et au Champagne, tout en profitant d'un joli coucher de soleil.
 

Samedi 9 avril, Arrecife, Lanzarote
 
Ce matin nous avons prévu notre première excursion : « TREKKING ON MOONSCAPE ». Les participants à ces activités de marche sont rarement nombreux sur les bateaux américains, quand elles ne sont pas annulées par manque de participants.
Cette fois nous avons de la chance nous avons reçu nos tickets d'excursion il y a quelques jours.
 
Le ciel est bien nuageux mais (ouf !) la pluie n'est pas annoncée.
 

 
Au milieu des nombreux bus qui attendent, sans surprise, le nôtre est le tout petit. Nous sommes 20 seulement.
 
En moins d'une demi-heure avec notre chauffeur de course nous avons rejoint notre point départ quelque part dans le centre de l'île. Notre guide, jeune, très sympathique (et charmant), est italien. Il parle 5 langues et ne sera pas avare pour en user avec chacun et chacune. Notre groupe est constitué de personnes habituées à marcher. 
 
Au milieu des volcans noirs nous démarrons notre randonnée. Nous circulons au milieu du peu de végétation qui s'abreuve de presque rien et survit à ce climat aride et très venteux.
 

 
Quelques courageux palmiers ont réussi à se développer.
 

 
Les explications de notre guide sur cette île volcanique et sa formation, la beauté de ces paysages lunaires et la maigre végétation résistante, rendent ce parcours plaisant et intéressant. Les volcans sont tous endormis, sinon le feu d'artifice pourrait être 55 fois celui qui s'est produit sur l'île de La Palma il y a quelques mois.
 
 



 
Le clou de notre visite est ce volcan,
 

 
Nous pénétrons dans sa caldera effondrée : La Caldera de los Cuervos,
 



 
La balade se termine en traversant les plantations de vignes bien particulières sur cette terre volcanique.
 



 
Bien qu'ayant terminé la randonnée au ralenti, nous rentrons au bateau avec près d'une heure d'avance.
 
C'est une très bonne chose, cela nous permet de manger rapidement et de repartir visiter Arrecife. Une navette nous emmène près du centre touristique. Le ciel s'est dégagé mais le vent souffle toujours fort depuis ce matin et il ne fait pas très chaud.
 
Le petit centre a été entièrement aménagé et dédié au tourisme. C'est une longue succession de cafés et de restaurants qui s'étendent le long d'une petite lagune qui se remplit et se vide au gré des marées.
 

 
La longue promenade au bord de la mer turquoise serait très agréable si nous n'étions pas aussi éventés.
 

 
Une belle petite église donne vie au minuscule centre historique tout à fait charmant.
 


 
 
C'est avec plaisir que nous rentrons au bateau nous mettre à l'abri du vent fort qui nous saoule depuis ce matin.
 
Notre soirée est délicieuse, le pianiste du Martini Bar nous accompagne à l'apéritif et enchante ce moment privilégié. 
 
Pour la première fois nous dînons au Grand Dining Room et nous en sommes enchantés. Nous terminons la soirée en nous laissant bercer par les violonistes.

Bonjour Catherine,
Si tu en as l'occasion, goûte ce fameux vin cultivé dans les vignes de cette région volcanique : du cépage Malvoisie, il existe en sec ( délicieux avec poissons ) et en doux : apéro, foie gras, ... Le plus renommé est celui de la cave 'El Grifo ' et il est exporté dans les autres îles de l'archipel, je n'en n'ai pas vu ailleurs !

Bonne croisière .

@Brigitte,
Tout à fait d'accord avec toi, la Malvoisie de Lanzarote est absolument unique. C'est un cépage dit volcanique, qui est assez différent des malvoisie de Grèce et de Méditerranée en général et qui est reconnu comme tel sous l'appellation de malvoisie volcanique.

@4yne a écrit:le feu d'artifice pourrait être 55 fois celui qui s'est produit sur l'île de La Palma il y a quelques mois.

Cette phrase m’a intrigué.
Pour les bombes, on compare souvent leur puissance à celle d’Hiroshima, car cela peut être aisément mesuré.
Mais là, je pense qu’il s’agit seulement du nombre de volcans, non, indépendamment de leur puissance ?
Cependant, il semblerait qu’il y en a beaucoup plus que ça…

@brigitte42 a écrit:ce fameux vin cultivé dans les vignes de cette région volcanique : du cépage Malvoisie, il existe en sec ( délicieux avec poissons ) et en doux : apéro, foie gras, ... Le plus renommé est celui de la cave 'El Grifo ' et il est exporté dans les autres îles de l'archipel, je n'en n'ai pas vu ailleurs !

Malvoisie, le mot m’évoquait quelque chose, sans que je puisse trouver quoi…
Du coup, j’ai googlé. On peut visiter les vignes El Grifo, et il y a même un musée.

Quant aux bouteilles du griffon, on les trouve facilement sur internet…

Merci Brigitte pour cette recommandation, j'adore découvrir les vins locaux. Ce sera pour la prochaine fois, mais je n'oublierai pas.

Le guide nous a dit cela en évoquant le nombre de volcans qui nous entouraient, soit 55.

Sans m'avancer, la phrase me fait penser plutôt à la puissance de l'explosion et pas au nombre !!! ???

Cependant, l'île de Palma, question volcanique    , c'est encore autre chose !
C'est une île pour les randonneurs et le sentier qui traverse l'île, du Centre au Sud, 17 km assez rudes, était magnifique : il n'est plus praticable pour le moment !
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Bonne journée .

Mais la phrase était-elle touristique ? ou scientifique ? Je me contente de l'entendre dans le sens "impressionnante".

@4ayne, 
Lanzarote est plus ‘touristique ‘ : ses nombreux volcans forment un site géographique exceptionnel . 
La Palma est plus difficile à aborder : le climat est rude et on est vite en altitude . Au centre et au plus haut, un observatoire où des scientifiques travaillent tte l’année .
De nombreux randonneurs y viennent , l’hiver : anglais et surtout allemands . Un réseau de promenades plus ou moins longues et difficiles avec cartes détaillées .
Tu sais tout !

Dimanche 10 avril, Las Palmas, Gran Canaries
 

 
Sortie tranquille ce matin à cette escale que nous avons plusieurs fois visitée aussi.
 
Nous sommes en bonne compagnie, sont accostés près de nous, le Lyrial, le Mein Schiff 4, et le nouveau Sea Cloud Spirit, un magnifique voilier de croisière.
 
 
À pied nous rejoignons le Mercado d'El Puerto. Le temps est doux et sans vent, ce que nous apprécions beaucoup. Mais nous sommes dimanche et tout est fermé. La plage juste à côté se réveille doucement.
 

 
En avançant vers le au nord en direction de la playa d'El Confital le vent souffle fort, très fort.  Nous renonçons à poursuivre et nous préférons nous rendre dans le centre historique.
 



Dans le quartier Vaguetta la visite est classique, la Cathédrale Santa Ana, discrètement pendant la messe, et plus jolie à l'intérieur qu'à l'extérieur..
 

 
Les ruelles au charme immuable avec leurs balcons canariens.
 



 La maison de Colon que nous avions visité il y a très longtemps avec une croisière Costa mais aujourd’hui nous sommes presque seuls hormis ces deux locataires. 
 



 Nous quittons Las Palmas en milieu d'après-midi sous un beau soleil.
 

 
Notre soirée va être délicieuse puisque ce soir nous dînons chez Jacques, le restaurant emblématique de la compagnie où la cuisine servie est française. 

Lundi 11 avril, en mer,
 
C'est une belle journée de mer toute dédiée au repos et au bonheur de profiter d'être si bien sur ce très beau bateau.
 
Pendant la précédente croisière du Riviera (la Transatlantique entre Miami et Barcelone) le masque n'était pas obligatoire pour les passagers. En Europe certains pays l’imposent, mais pas tous, ce serait trop simple. En arrivant à Lisbonne, 55 passagers ont dû être débarqués parce que positifs au Covid. Ceci plus cela, la compagnie a décidé que le masque devait être porté tout au long de la croisière quels que soient les pays visités. Les Américains qui arrivent, encore aujourd’hui, sur le bateau en sont fort mécontents.
 
Cet après-midi, le soleil est très, très, discret et ne se montre que par intermittence, mais la piscine est devenue à vagues et ce spectacle est toujours amusant.
 
C'est un buffet espagnol qui nous est proposé ce soir au Terrace Cafe, très joliment présenté et excellent bien entendu.
 

Nous étions sur la petite île grecque de Patmos il y a exactement trois semaines, pendant la Semaine sainte orthodoxe. Alors que nous descendions la ruelle de notre hôtel qui mène au tout petit port de Scala, nous nous sommes aperçus qu'elle était murée ...



Nous étions heureux de ne pas avoir une chambre avec "vue sur mer" !

Hérodote a écrit:Nous étions heureux de ne pas avoir une chambre avec "vue sur mer" !

Comme je vous comprend ! La vue était indisponible. 

Hérodote a écrit:Comme disait Coluche : "le genre de mec, pas tibulaire, tu vois, mais presque".

C'est un peu ça.

Mardi 12 avril, Cadix
 
 
Notre escale à Tanger a malheureusement été annulée avant même le début de la croisière.
Les autorités marocaines ont refusé, pour encore tout le mois d’avril, l'entrée des touristes par voie maritime. C’est bien dommage c’était une escale que je ne connaissais pas.
Je craignais à cause de cette annulation une journée de mer supplémentaire mais nous avons eu la chance qu’elle soit remplacée par Cadix.
 
La météo n’est toujours pas au mieux et le directeur de croisière nous conseille à tous d'emporter un parapluie...
 
Nous partons pour faire le tour de la cité. La Plaza de San Juan de Dios, se trouve juste au pied du navire, idéal pour les passagers que nous sommes,
 
 nous nous engageons à travers les petites ruelles de la cité.
 

 
Devant la Cathédrale les festivités de Pâques se préparent.
 
  
Nous sommes à la recherche du marché de Abastos, qui serait le marché couvert le plus ancien d’Espagne (1837).
 
 Quelques fois une porte ouverte laisse entrevoir le charme intérieur des constructions anciennes. 
 

 
Le Paseo Fernando Quinones est le chemin d’accès au château de San Sebastian qui se trouve sur une petite île et servait à renforcer la défense de la ville. 
 
 
Le soleil brille maintenant dans le ciel. Le vent de l'Atlantique souffle bien sur la jetée qui conduit au fort, à cette saison il est totalement fermé, c'était juste pour la promenade.
 
 
La jolie plage de de la Caleta enclavée entre les deux châteaux de Cadix dessine une courbe parfaite et semble bien abritée. 
 
Quand nous traversons le parc Genoves qui longe l’océan les nuages agglutinés au-dessus de nos têtes se vident d’une belle pluie bien drue. Il pleut, il pleut, il pleut…
 


 
Cela ne dure que quelques minutes et le soleil revient aussi vite qu’il était parti. Le ciel s'éclaircit à nouveau en nous offrant un très bel éclairage sur la mer.
 

 
Beaucoup d'endroits dans la ville sont en travaux, la place d’Espagne est totalement défigurée, encombrée d’engins de chantier et inaccessible. Nous sommes déjà de retour au pied du Riviera, la ville n’est pas bien grande.
 
En cette fin de matinée les boutiques ont ouvert leurs portes et l'animation a envahi la ville. Après un petit moment de shopping nous regagnons le bateau. Les repas y sont si bons que nous n'avons aucune envie de manger ailleurs.
 
Sur la terrasse au soleil, la vue sur la ville, accompagnée d'une petite flûte de Champagne, est la plus belle dont on puisse rêver.
 
L'après-midi se passe tranquillement, entre soleil et averses assez fraîches, lecture et papotages, le temps file trop, beaucoup trop, vite.
 
En fin d'après-midi nous sommes conviés au cocktail pour les membres du club Oceania. Nous apprenons que nous sommes 24 nationalités différentes de passagers. Beaucoup de Canadiens, d'Anglais, de Belges et seulement 240 Américains sur 560 passagers. Les Français ne sont même pas cités, nous pensons être 4.
 
La soirée se poursuit au restaurant Pollo Grill, restaurant de viandes, le repas est excellent. Depuis le début de la croisière nous avons toujours été placés près d’une fenêtre, cette fois encore, et nous avons vue sur les côtes Marocaines qui défilent sous nos yeux pendant le repas.
 
Le spectacle est une soirée piano, je suis ravie. Mais très rapidement un peu déçue… Ce n'est pas le piano tel que je l'imaginais… C'est un piano frappé, violenté et criant sa douleur, que nous entendons, pas vraiment comme dans mon imagination où il était doux et mélodieux.

Mercredi 13 avril, Carthagène
 
La distance entre Cadix et Carthagène est plus longue à parcourir que celle initialement prévue depuis Tanger, aussi nous arriverons plus tard et nous ne pourrons débarquer qu'à 13h.
 
Le temps ne s'est pas arrangé, pulls et pantalons sont de rigueur même pour s'étendre au soleil, rare et timide.
Mais ce bateau est plein de petits coins tranquilles et très confortables pour s'adonner délicieusement à la lecture.
 
Une éclaircie nous accueille à notre arrivée dans le port de Carthagène. Le Quest d’Azamara est déjà à quai, au pied du centre historique de la ville, nous nous glissons juste à côté de lui.
Malgré le soleil, le directeur de croisière nous recommande d'emporter le parapluie…
 
 
Il est bien agréable de déambuler dans cette ville où transpire la douceur de vivre méditerranéenne, la très belle architecture de ses immeubles anciens, ses jolies places ombragées et ses nombreuses terrasses de café où sont attablés bien des gourmands…
 



 
 
Le théâtre Romain sur les hauteurs de la colline est un incontournable. L’avantage est qu’il est peu fréquenté à cette saison.
 
 
La terrasse au pied du Castel qui domine la cité offre une belle vue sur la ville qui dénombre tout de même un peu plus de 200 000 habitants, et le port.





 
La descente vers le centre-ville au travers des ruelles permet de découvrir quelques beaux exemples de street art.
 



 
Le centre historique est tout petit et nous en faisons rapidement le tour. Nous poursuivons notre sortie par une balade le long du port de plaisance, très agréablement aménagé, il est plaisant de s'y promener pour faire durer le temps de l'escale.
 

 
Le tonnerre commence à gronder et le ciel rapidement s'obscurci. Les premières gouttes d'eau tombent lourdement, elles écourtent notre promenade. Nous ne sommes qu'à quelques pas du bateau où nous rentrons plus rapidement que prévu pour nous abriter.




 
Arrive ensuite le déluge que nous promettait la couleur du ciel. Une petite pensée pour les nombreux clients attablés aux terrasses des cafés et des restaurants dans les rues de la ville.
 

 
Pour nous, tout se termine bien, comme d’habitude…
 
 
Nous terminons la soirée en écoutant l'ensemble des trois violonistes (avant elles étaient quatre) qui jouent chaque soir.
 
C'est un comique qui officie au théâtre, ce n'est pas pour nous.

Jeudi 14 avril, en mer,
 
Ce matin réveil matinal pour effectuer le test Covid, obligatoire et pris en charge par la compagnie, pour tous les passagers qui poursuivent la croisière et ne débarquent pas à Rome.
 
Peu avant 7h une douzaine de personnes attendent déjà l’ouverture devant le restaurant Toscana qui sert de salle de prélèvement. Nous passons rapidement. C'est un test administratif, comme nous n'en avions jamais eu, à l'entrée du nez, comme s'ils voulaient être sûrs de ne rien trouver…
 
La nuit a été agitée et ce matin la température et le vent ne nous permettent pas de nous installer à l'extérieur, dans notre salon préféré.




 
Nous élisons domicile au salon Horizon, face à la mer.
C'est une longue journée de mer grise, froide et venteuse… Heureusement que les rencontres sont sympathiques.
 
Pour cette première croisière nous n’avons fait que deux des trois excursions offertes par Oceania. La troisième était celle prévue à Tanger. Nous avons préféré dans ces villes méditerranéennes faciles d’accès sortir seuls pour marcher librement, au gré du vent (et ce qui n’était pas prévu, de la pluie…).

Les valises s'alignent dans le couloir pour les malheureux qui débarquent demain matin et nous savourons le plaisir de rester à bord et de continuer notre croisière.
 
Repas du soir au restaurant Toscana, nous avons encore la chance d'être à une table avec vue sur la mer. Le repas est excellent.

Vendredi 15 avril, Civitavecchia
 
Les deux dernières fois où nous sommes venus à Civitavecchia, en octobre et en décembre nous avons visité et visité encore la ville à pied, seuls ou en groupe, sous la contrainte des restrictions du Covid. Cette fois pour changer nous avons prévu une excursion pour sortir de la ville.
Nous n'irons pas à Rome, un vendredi de la semaine Sainte, la ville doit être très encombrée et très fréquentée. Un masque FFP2 nous est fourni avec les tickets d'excursion. Nous partons vers le lac Bracciano, nous sommes seulement 19 participants dans un grand bus.
 
La petite ville d'Anguillara lovée sur la rive sud du lac est très jolie et paisible, nous avons 45 mn pour la découvrir.
 
 
La promenade aménagée qui longe le lac est déserte et silencieuse, seuls quelques canards se précipitent à notre rencontre en nous voyant.
 



 
Quel charme ces vieilles maisons imbriquées les unes au-dessus des autres, même si ce n’est peut-être pas l’idéal pour les relations de voisinage.
 

 
La longue plage est déserte à cette heure matinale.
 
 
La seconde visite est au village de Trevignano, de l’autre côté du lac, sur la rive nord. Ce village est construit sur une falaise de lave plongeant dans le lac, c’est du moins ce que j’avais lu et envie de voir. Mais curieusement, nous prenons la route du retour.
 
C'est à Civitavecchia, que nous nous rendons dans une ferme auberge pour la dégustation prévue, de vin et d’huile d’olive. L’accueil et l’endroit sont fort sympathiques. Mais impossible de manger encore, en plus des repas, et en plus du pain sec, quand il y a de si bonnes choses à bord…
 


 
Si j'avais su que cette excursion avait été amputée de la moitié de la visite je ne l'aurais pas réservée. Faire une heure de bus pour une pose de 45 minutes dans un village je n’aime pas du tout. Toutefois je m'abstiendrai d'aller réclamer car cette excursion nous était offerte, comme toutes les autres.
 
Nous sommes sous un statut de transit puisque nous sommes le jour de l'embarquement de notre seconde croisière. Un accès rapide nous est réservé pour éviter l’embarquement des nouveaux passagers et rejoindre le bateau.
 
Après un toujours délicieux repas nous repartons marcher dans Civitavecchia, pour le plaisir et pour consommer un peu les calories que nous accumulons…
 
Depuis 17 ans que nous venons régulièrement dans cette ville c'est la première fois que nous avons un si beau temps. Une température un peu fraîche et agréable, un grand soleil et pas un souffle de vent. Enfin une vraie belle journée, sans parapluie ni vent !
 
Nous ne sommes qu'à une quinzaine de minutes à pied du centre.
 
Un petit tour dans la ville est inévitable.
 





 
 
Du côté de la gare le bord de mer a été agréablement aménagé. Nous suivons le rivage tout au long de la plage jusqu'à son extrémité.
 






 
Nous terminons par le port de plaisance où les petits bateaux attendent aussi la venue des beaux jours.


Un dernier baiser avant le départ.

 
La fin de journée est occupée par un temps calme à la piscine, un peu repos fait beaucoup de bien avant le rituel de l’apéritif musical et un très bon repas avec un serveur adorable au Polo Grill.

Samedi 16 avril, Sorrente
 
Quelle jolie vue sur Sorrente depuis la baie dans laquelle nous sommes au mouillage !
 
 
Le débarquement se fait en tender et rapidement, à partir de 9h30 plus aucun ticket n'est nécessaire pour descendre à terre.
 
La journée semble vouloir être belle. Dans le port une navette est à disposition pour se rendre au centre-ville sur les hauteurs de la falaise.
 

 
Nous préférons emprunter le chemin piétonnier, même s'il n'est pas vraiment, ou pas du tout, sécurisé. Quelques marches pour un petit échauffement font juste du bien.
 
Arrivés en haut l’environnement est bien plus joli, les glycines sont en pleine floraison et seront très nombreuses tout au long de notre balade vers le Capo di Sorrento.
 
 
La très touristique rue piétonne nous conduit au départ de la randonnée, à cette heure matinale elle est encore fréquentable.
 

 
Au sortir de la rue piétonnière nous continuons à travers ruelles, escaliers, et chemins.
 
 


Parfois on ne peut pas se perdre, parfois c’est moins bien indiqué et nous nous trompons, nous aurons à marcher au bord de la route.
 
Ce parcours est tout à fait charmant, ces petits chemins qui sinuent entre les jardins et les champs d'oliviers offre quelquefois de jolies ouvertures sur la mer et la baie de Sorrente.
 





 
La promenade est douce et très agréable, elle nous mène jusqu’à l’extrémité du cap.
 

 
Le Bagni Della Regina Giovanna est un abri naturel entre les rochers où l’eau est cristalline.
 


 
Le site au-dessus la mer est superbe par cette belle journée sans vent. Il abrite aussi les ruines d’une ancienne villa romaine.
 




 
La route du retour est toute aussi belle, les oliviers sont si haut qu’ils forment des forêts, à leurs pieds les fleurs de printemps sont nombreuses, l'herbe fraîche et vert tendre à cette saison est magnifique.
 

 

De retour à bord notre restaurant préféré nous attend et nous offre la plus belle vue qui soit sur Sorrente. Aucun autre restaurant à terre ne peut proposer la même. C'est un bonheur de savourer ces merveilleux instants, avec une petite flute de Champagne, bien entendu…
 
L'après-midi le soleil reste voilé et nous en profitons tranquillement à la piscine. Notre soirée sera un repas de langoustes grillées au Terrace Cafe.