Cérémonies funéraires en pays Toraja, Sulawesi
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Cérémonies funéraires en pays Toraja, Sulawesi
par Av31 Ven 4 Mar 2022 - 19:22
En pays Toraja, l’enterrement officiel d’une personne décédée peut avoir lieu longtemps après sa mort. Tant que la cérémonie funéraire n'a pas eu lieu, la personne est considérée comme "malade. Ils gardent les corps des défunts dans leurs maisons pendant plusieurs semaines ou mois et le traite comme un vivant, en lui parlant, lui donnant des cigarettes ou encore à manger ( il faut bien nourrir l’âme prisonnière de l’enveloppe charnelle) Les morts sont traités avec du formol qui stoppe la putréfaction et permet aux corps de se momifier.
Ce temps permet à la famille de réunir les fonds pour permettre une grande cérémonie, afin de satisfaire l’âme du défunt qui partira serein vers Puya (le paradis) et ne reviendra pas hanter la famille.
Les funérailles s’appellent tomaté. C’est un événement social extrêmement important pour la communauté. Si la cérémonie n’est pas à la hauteur du rang social de la famille, ses membres descendront immanquablement dans l’estime de leurs pairs. Vous serez alors connus comme ceux qui manquent de respect à leurs parents. Plus il y a de monde mieux c’est, c’est pour cela que les touristes y sont conviés moyennant une petite offrande (en général une cartouche de cigarettes).
En plus du nombre d’invités, et même davantage en fait, la réussite des funérailles se mesure au nombre de buffles qui y seront sacrifiés. Le buffle représente le « véhicule » qui conduira le mort dans l’au-delà. Plus le nombre de buffles est important, plus le défunt arrivera à bon port.
Le dernier souffle du premier buffle sacrifié connu sous le nom de Rambu Solo, marque la mort officielle du « malade ». Ce n'est qu'alors que son âme s’élèvera vers Puya, la version toraja de l’au-delà. Et ce sont les cochons et les buffles sacrifiés lors de la cérémonie funéraire qui accompagnent le défunt au paradis, les cochons pour accompagner l’âme du mort et les buffles pour pousser les portes du paradis. Sans sacrifice, l'âme ne trouvera pas son chemin.
Certains invités apportent parfois des buffles supplémentaires en offrande (on écrit alors sur le buffle le nom de la famille qui l’a offert). Dans la culture toraja, la famille doit rembourser un buffle de la même gamme de prix lors des prochaines funérailles.
Mais où achète t on les buffles? Au marché aux buffles.
La tête des buffles est maintenue horizontale pour renforcer la musculature de leur cou ce qui leur permettra de mieux enfoncer les portes du paradis.
On les shampouine
On les nourrit
Le must, ce sont les buffles albinos. Ils sont rares, coûtent plus cher, mais leur sacrifice permet à l’âme du défunt de s’élever encore plus haut.
Ce temps permet à la famille de réunir les fonds pour permettre une grande cérémonie, afin de satisfaire l’âme du défunt qui partira serein vers Puya (le paradis) et ne reviendra pas hanter la famille.
Les funérailles s’appellent tomaté. C’est un événement social extrêmement important pour la communauté. Si la cérémonie n’est pas à la hauteur du rang social de la famille, ses membres descendront immanquablement dans l’estime de leurs pairs. Vous serez alors connus comme ceux qui manquent de respect à leurs parents. Plus il y a de monde mieux c’est, c’est pour cela que les touristes y sont conviés moyennant une petite offrande (en général une cartouche de cigarettes).
En plus du nombre d’invités, et même davantage en fait, la réussite des funérailles se mesure au nombre de buffles qui y seront sacrifiés. Le buffle représente le « véhicule » qui conduira le mort dans l’au-delà. Plus le nombre de buffles est important, plus le défunt arrivera à bon port.
Le dernier souffle du premier buffle sacrifié connu sous le nom de Rambu Solo, marque la mort officielle du « malade ». Ce n'est qu'alors que son âme s’élèvera vers Puya, la version toraja de l’au-delà. Et ce sont les cochons et les buffles sacrifiés lors de la cérémonie funéraire qui accompagnent le défunt au paradis, les cochons pour accompagner l’âme du mort et les buffles pour pousser les portes du paradis. Sans sacrifice, l'âme ne trouvera pas son chemin.
Certains invités apportent parfois des buffles supplémentaires en offrande (on écrit alors sur le buffle le nom de la famille qui l’a offert). Dans la culture toraja, la famille doit rembourser un buffle de la même gamme de prix lors des prochaines funérailles.
Mais où achète t on les buffles? Au marché aux buffles.
La tête des buffles est maintenue horizontale pour renforcer la musculature de leur cou ce qui leur permettra de mieux enfoncer les portes du paradis.
On les shampouine
On les nourrit
Le must, ce sont les buffles albinos. Ils sont rares, coûtent plus cher, mais leur sacrifice permet à l’âme du défunt de s’élever encore plus haut.
Dernière édition par Av31 le Sam 5 Mar 2022 - 0:38, édité 2 fois
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Date d'inscription : 08/12/2021
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