Géorgie et Turquie 2023

En Turquie :
Trabzon
Ankara
Istanbul

Chouette un nouveau carnet !

Debout à 5h30, petit dèj et départ une heure plus tard pour l’aéroport de Francfort Hahn. Nous y sommes en 45 minutes, soit à 7h15, car nous avons eu un détour dû à des travaux, qui nous a fait prendre un peu de retard sur le planning. Mais rien de grave, le planning prévoyait ce genre d’aléas.


Nous garons donc la voiture en arrivant, et comme nous avons déjà procédé à l’enregistrement et imprimé nos cartes d’embarquement, nous pouvons immédiatement passer la douane et nous rendre à la porte d’embarquement. Nous n’avons comme bagages, qu’un tout petit sac à dos chacun, que nous gardons avec nous dans la cabine.


Comme prévu sur le papier, nous entamons l’embarquement à 9h20. Nous sommes canalisés sur le tarmac pour rejoindre notre avion. Nous passons à côté d’un beau Boeing 747 azure, portant fièrement sa bosse profilée sur le dos. Ce n’est pas notre moyen de transport, trop dépassé. Nous embarquons à bord d’un Airbus A321 de la compagnie aérienne Wizz Air.








Dans l’avion, nous ne sommes pas assis côte à côte, mais ce n’est pas grave, le vol n’est pas long et il n’y a pas d’escale. Du coup, on se retrouve à l’arrivée. Je n’ai que très peu dormi et j’ai un fort mal de crâne.


Une fois toutes les procédures d’arrivée effectuées, nous arrivons dans le hall des départ et nous cherchons notre loueur de voiture. Ne le voyant nulle part, nous l’appelons et il finit par nous rejoindre. Ma première impression est mitigée. Je ne sais pas trop pourquoi. Un petit quelque chose de "pas professionnel" chez lui.


Il nous accompagne sur le parking, où une autre personne attend près de la voiture. En anglais, il nous fait comprendre qu’il ne faut pas faire d’excès de vitesse, ne pas consommer de drogues et ni d’alcool au volant, si on ne veut pas avoir de gros ennuis avec la police, qui ne rigole pas dans le pays. Je lui fais comprendre que ce n’est pas prévu au programme. Normale quoi. Il nous dit aussi que si on a le moindre problème, ce n’est pas la peine de contacter son manager, mais de l’appeler lui directement.


Nous remplissons les papiers, ils prennent mon passeport et mon permis en photos, je prends aussi les photos du contrat que nous signons sur le capot et en faisant le tour de la voiture, je prends en photo toutes les irrégularités, qui sont nombreuses, n’étant pas une voiture neuve. Je constate qu’ils ne me proposent pas l’assurance supplémentaire (je ne sais pas, mais ça rajoute au "je ne sais quoi" du début) et je demande si je peux payer la caution avec ma CB. Alors il me dit que non, le terminal de paiement est en panne (ce qui est plausible) et qu’il faut payer les 200 € de caution en liquide. Ne les ayant pas sur moi, je n’ai pas le choix si je veux la voiture, il me faut retirer cette somme. Ils nous accompagnent avec ma fille au distributeur dans l’aéroport, pendant que Magali reste à la voiture avec les bagages. La transaction se passe bien, et en partant, ils disent de rendre la voiture avec le réservoir comme aussi plein que maintenant. Il est sur la réserve.


Préoccupés par les méthodes peu orthodoxes de ce loueur de voiture, nous prenons la route vers la ville à 16h30, qui est à 23 km, et faisons le plein sur le chemin. La route n’est pas en très bon état et il faut parfois faire des écarts pour éviter de gros "nids de poules". Nous trouvons une place dans une rue proche de l’hébergement et terminons à pied avec nos sacs.


L’hébergement est au fond d’une mignonne petite cour, ou des enfants jouent tranquillement. Un salon-cuisine, une salle de bain et une chambre.


Une fois installés, à 18h, nous sortons faire un petit tour en ville, pour voir un peu l’ambiance, et lors d’une grosse averse, nous allons manger dans un McDo, puis nous rentrons en faisant quelques petites courses pour les repas, il est 19h40.

Merci je vais suivre ton carnet

pour la caution en liquide, il me semble que c'est normal dans ce genre de pays

Debout 10h30, j’ai mal dormi. Dans la nuit, il a plu très fort et je n’ai pas arrêté de repenser à la location de voiture. Je me dis que je n’aurai jamais dû accepter de louer cette voiture dans ces conditions. Je ne me sens pas serein du tout. J’ai l’impression d’être totalement démuni s’ils me font un mauvais coup. Les avoir réglés en liquide était une très mauvaise idée. Je n’ai aucune preuve. Bon, maintenant, c’est fait, on verra bien. Aujourd’hui il faut quand même que je regarde si la voiture est toujours là.


Je rejoins Magali sur le canapé, puis Romane se lève aussi, puis nous regardons sur Internet un restaurant pour ce midi, qui montrerait sa carte avec des photos et vers 12h, nous pouvons y aller, fort de nos informations.

La voiture est toujours à sa place. Nous passons les fontaines de Colchide, sur la place centrale. "Symbole de Kutaisi, cette pièce d’eau inhabituelle est étagée avec des versions à échelle réduite de minuscules figurines rituelles mises au jour dans des sites funéraires colchiques préhistoriques de l’Iméréthie. Il s’agit notamment de cerfs aux bois spectaculaires (une icône païenne) et du célèbre maître de cérémonie Tamada (vous pouvez voir la figure originale au musée de Vani). Les chevaux jumeaux qui couronnent la fontaine sont modelés d’après une paire de boucles d’oreilles en or colchique."


Nous traversons ensuite l’agréable parc Kutaisi, "c’était un jardin royal offert à la princesse Darejan, fille du roi Salomon Ier d’Iméréthie, dans les années 1820 à l’occasion de son mariage. C’est aujourd’hui un parc public avec une entrée à colonnades, de grandes fontaines et une demi-douzaine de sculptures différentes dédiées à différents artistes et personnages historiques."





Nous trouvons ensuite, presque par hasard, le bas-relief en terre cuite "Kolkheti". C’est un bas-relief monumental, situé sur le mur du bazar vert. "Historiquement, « Kolkheti » (également appelé Colchide) fait référence au nom de l'ancienne région située sur la côte orientale de la mer Noire, centrée sur l'ouest de la Géorgie actuelle. Les Colchiens sont généralement considérés comme les ancêtres des Géorgiens d’aujourd’hui. Le bas-relief en terre cuite date de l’époque soviétique. Il était nécessaire pour les nations soviétiques de faire ressortir les éléments les plus particuliers de leur identité nationale et culturelle et de les fusionner dans la culture soviétique. La région connue sous le nom de Kolkheti était une capitale politique importante dans l'Antiquité et était également mentionnée dans la mythologie grecque comme le site de la quête de Jason pour la Toison d'Or. Les reflets du mythe de la Toison d’Or se retrouvent dans toute la Géorgie. C'est aussi le pays où Prométhée fut puni en étant enchaîné à une montagne pendant qu'un aigle lui mangeait le foie. Le bas-relief était appelé Kolkheti en raison de son importance pour la culture géorgienne. Il représente des scènes du mythe de la Toison d'Or, de Médée et des Argonautes ainsi que des scènes du royaume de Colchide, entre autres événements historiques."





De là, tout naturellement, nous trouvons le bazar vert, "également connu sous le nom de "marché central de Kutaïssi", est un bazar historique et l'un des plus grands marchés couverts de Géorgie". Les commerçants se partagent l’espace sous les arches qui soutiennent le toit, dans le bruit et les odeurs de leurs montagnes de fruits et légumes, puis les fromages et produits laitiers.







Nous ressortons de l’autre côté et prenons la direction du pont rouge. "Le Pont Rouge est construit en 1862, il est fait de composants métalliques fabriqués en France, dans la même usine que la Tour Eiffel. Initialement nommé "Pont de Mikhaïl" en l'honneur du vice-roi Mikhaïl, fils de Nikoloz Romanov, il a été surnommé "Pont Rouge" à cause de ses balustrades métalliques peintes en rouge. Chaque printemps, le pont devient une attraction locale grâce à la floraison des magnolias à proximité, marquant l'arrivée du printemps à Koutaïssi."





Ensuite, nous traversons le pont Rustaveli, où nous pouvons admirer le pont blanc et un téléphérique, pour aller manger au Hacker-Pschorr Kutaisi. Vers 13h, nous nous installons à l’ombre de la terrasse, en compagnie de deux jeunes chiens errants mignons, qui profitent juste de la fraîcheur de l’ombre de la terrasse. Une fois que les chiens se sont éloignés, nous avons la visite de chats errants. Un peu plus intéressé, ces derniers.









Après mangés, nous traversons le pont blanc, construit aussi dans les années 1850. C’est une grande passerelle piétonnière et cycliste, avec quelques dalles en plexiglas, qui permettent d’admirer la rivière qui coule au-dessous. Des rochers cendrés émergent de l’eau, formant des terrasses irrégulières dans les flots.





De l’autre côté, nous traversons un petit parc pour acheter nos billets pour prendre le téléphérique, curieux de voir ce qui se trouve au sommet de la colline où il mène. Une cabine rouge vitrée, avec un opérateur nous accueil pour la traversée. Nous partageons la cabine avec un couple de touristes. La traversée en apesanteur est très agréable. La cabine vibre et grince au gré de sa progression, mais tout en douceur.











Une fois en haut, c’est la stupeur. Nous sommes à Paris, accueillis au pied de la Tour Eiffel ! Mais non, en fait, nous sommes dans un petit parc d’attraction désuet pour enfants. Nous en faisons rapidement le tour, les manèges étant pour la plupart délaissés par ces charmantes têtes blondes, nous évoluons dans une ambiance d’un passé révolu.







Nous réempruntons le téléphérique afin de revenir en ville, et en rentrant, nous sommes attirés par un joli street art dans une cour, partagée par des cafés et restaurants et dont l’entrée est grossièrement inspirée de l’art déco. Puis un peu plus loin, en face du parc centrale, ce sont les sculptures du Soviet Sculpture Complex qui nous interpellent. Presque en face, c’est le Théâtre de l'Opéra et du Ballet de Koutaïssi, très remarquable, qui nous attire.















Nous finissons par trouver le chemin du retour, en faisant quelques petites courses et une immense peinture murale, d’une mamie qui pétrit de la pâte, nous salut sur le chemin. Il est 15h passé quand nous rentrons.



Mais avec Magali, à 16h, nous sortons faire un achat dans une galerie marchande, puis nous prenons le chemin de la cathédrale, que nous pouvons admirer sur les hauteurs. Nous franchissons le pont de chaînes à 16h30 et avançons sur la route qui longe la rivière. Mais arrivés au jardin botanique, il est évident que nous sommes allés trop loin. Nous faisons donc demi-tour, pour emprunter une rue qui monte raide.








Oui














Nous saluons les efforts quotidiens des gens qui habitent ici pour rentrer chez eux. Nous finissons par arriver à la cathédrale de Bagrati à 17h. Elle fut construite au XIe siècle sur la colline qui domine la ville. Le parvis offre un point de vue magnifique sur les toits de Kutaïssi, les environs et les montagnes au loin. L’intérieur est comme "bi-goût". Une partie ancienne et une autre restaurée de façon moderne. La restauration est déjà visible depuis l’extérieur.









Sur le chemin du retour, nous achetons quelques fruits et légumes au bazar vert, et du paracétamol dans une pharmacie, où j’ai du faire dû mime pour faire comprendre ce que l’on voulait. Nous sommes de retour à 17h40, pour nous reposer un peu. Magali en profite pour faire un peu de sport.


Après une bonne douche, nous ressortons pour manger à 20h, dans un fast-food, près du Théâtre de l'Opéra. Au retour, nous rangeons les affaires avant d’aller au lit, car demain, nous partons pour Tbilissi, la capitale.

Ce joli mural avec ce visage aux grands yeux et cheveux bleus est l'œuvre de l'atrtice Vinie.
J'aime bcp son travail