De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
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De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
En 2013, nous avions tenté l’Arménie, et jeté l’éponge à la frontière Géorgienne. Le projet est réactivé mais nous ne traverserons pas le Sud de la Turquie pour ne pas jouer les voyeurs face au séisme de février 2023.
Route d'approche, nous avons opté pour les ferries et les autoroutes, que nous fuyons habituellement. Nous avons déjà fait plusieurs fois le trajet Serbie, Bulgarie ou Albanie, Grèce et cela représente beaucoup de kms et d’attente aux frontières. En partant de Roanne, Batumi par la Bulgarie = 3 800km. Avec l’option retenue, 2 700km en théorie. Donc, ferries : Venise – Patras (521€ avec cabine intérieure par Anek) puis Le Pirée – Chios (327€ avec fauteuils par Blue Star Ferries) et enfin Chios – Cesme (228€ par Turyiol pour 40 minutes). Total : 1076€, à mettre en face des kms, litres de gazole et quelques péages par le continent.
FRANCE - 960km
En route on passe une nuit au camping municipal de Hérisson puis nous découvrons que le Tunnel de Fréjus applique le tarif 2 au Trafic : 68.10€…
ITALIE
Après le tunnel, on déniche un super bivouac face aux montagnes, près de Suza. Le lendemain Venise, camping de Fusina pour deux jours. Moi qui ne voulais pas voir Venise, j’ai été enthousiasmée ! Nous réussissons à quitter le camping malgré la boue, ce fut certainement bien pire quelques heures plus tard, vu les intempéries qui ont touché la région en ce milieu de mai. Le ferry Anek Line est là, 100m à vol d’oiseau du camping.
GRECE – 2 nuits
Patras à la nuit tombante, pas l’idéal pour trouver un bivouac. Autoroute pour Le Pirée, on a le temps de déjeuner à la seule place à l’ombre de tout le port… Ferry pour Chios avec 6 escales, pas de cabine, la nuit aura été longue. Ce fut l’occasion d’observer rapidement une tranche de vie dans ces petites îles grecques.
Puis nous avons profité de l'attente entre les 2 ferries pour découvrir Chios.
Chios : balade au N.O. qui m’a semblé être la zone la plus sauvage de l’île, puis Ouest. Mémoire de l’holocauste grec à Melanios (plus de 10 000 morts et 12 000 femmes et enfants emmenés en esclavage).
La plage de Lithia, ruinée par le tourisme, à éviter. Citronniers, figuiers, vigne, oliviers, arbres à mastic. Chemins partout, routes tortueuses et étroites, d’autant que les genêts prennent leurs aises. Vieux murets de pierres à flanc de collines. Je retrouve les éclaboussures colorées de lauriers roses, les bougainvilliers généreux et même un lantana exubérant, typique des îles de ma jeunesse…
Ferry pour Cesme, 10 voitures mais beaucoup de piétons, qui eux, savent qu’il faut se précipiter à la douane pour entrer en Turquie.
TURQUIE - 1831 km – 5 nuits
Nous avons visité ce grand pays à plusieurs reprises entre 1999 et 2013, et donc dans le but d'économiser les km et la fatigue une traversées rapide. Nous sommes entre les 2 tours des élections présidentielles, Erdogan a couvert le pays de banderoles et d’affiches à son effigie…
Tom Cruise - Top Gun
La région d’Izmir est une immense zone industrielle, on arrive quand même à trouver un bivouac sympa et on renoue avec le chant du muezzin. Il pleut, un col à 650m et on voit de la neige, l’ambiance est un peu morose. Embourbés en 20m pour un bivouac en dehors du goudron. Des gens s’arrêtent pour nous aider, et on finit dans leur cour également inondée, pour se débarrasser de la boue collante, la nuit tombe, un terrain vague entre 3 routes et 2 zones détrempées fera l’affaire… petits bonheurs du bivouac « sauvage » !
Afyon (300 000 habitants), sa citadelle perchée, quelques maisons dites ottomanes (qui sont souvent des maisons arméniennes), 2 colosses qui représentent la victoire d’Atatürk sur les Grecs en 1922.
Ankara, on ne s’arrête pas, il pleut… La route est monotone, on s’accorde une récréation avec le site de Hattusa. Entre 2 averses, on visite rapidement, très intéressant. Il s’agit de la capitale de l’Empire Hittite entre 1650 et 1200 avant J.C. On file au sanctuaire voisin de Yazilikaya, ses fresques émouvantes de la même époque. On y était seuls. Trempés, on se laisse tenter par un hôtel ? Oui. Mais non. L’un prétend être complet malgré un parking vide, l’autre a un joli parking vide, mais est fermé. On y reste (sur le parking) !
Le lendemain, l’itinéraire nous conduit à Amasya, puis petite route, on passe de 29°C à 8°C, col à 1650m, sous une pluie torrentielle, un bus se met en travers devant moi, je n’ai pas aimé. Arrêt devant les kiosques à picnic de Kalekoy. La vue est certainement très belle, quand on peut la voir. Pour nous, ni le soir ni le matin, pluie et brouillard… 1041m, 12°C.
On remonte sur Trabzon, sur la Mer Noire, arrêt à Ordü et son front de mer. En face ? La Russie et la Crimée à l’Ouest. On suit les prescriptions du guide et on visite Ste Sophie de Trabzon (1461), franchement, bof, malgré de jolies fresques.
On file vers Sumela, son monastère, c’est pour lui que l'on à pris l’itinéraire par la Mer Noire, qui n’est franchement pas le plus sympa. Après avoir payé l’entrée dans le Parc National d’Altindere, il y a un grand parking et une navette qui vous monte au monastère accroché à sa falaise. Nuit à 10°C sur ce parking. Visite que je recommande vivement.
On continue à longer la Mer Noire, 4 voies surélevé tout du long, c’est moche… Dans une bourgade proche de la frontière, bazar dans les rues avec des Géorgiens qui emplissent des sacs et des valises de vêtements, chaussures, objets en plastique..... Que va-t-on découvrir dans ce pays ??? Camions en attente, de toutes provenances, nous ne sommes pas habitués à voir des plaques de Russie, Azerbaïdjan, Turkménistan… Sarpi, 1h pour franchir la douane, assurance voiture 31€.
GEORGIE – 412km – 3 nuits
Notes : pour la Géorgie et l’Arménie, j’ai opté pour l’orthographe des noms qui figure sur ma carte, car il y a très souvent plusieurs possibilités, selon les sources.
Ce pays est le passage obligé puisqu’il n’existe pas de frontière ouverte entre l’Arménie et la Turquie. L’arrivée sur Batumi est "vivante", des troupeaux de vaches slaloment entre les TIR, ou l’inverse ? On va découvrir sommairement cette ville, qui est le point le plus à l’Est de la Mer Noire. C’est un grand contraste avec la Turquie, ça sent les vacances, femmes et hommes se promènent, on se croirait en Europe. La Géorgie ne fait pas partie de l’UE, mais elle arbore des drapeaux bleus à étoiles partout ! Contraste aussi avec le reste du pays, mais on ne le sait pas encore. De beaux immeubles modernes, le front de mer est une parenthèse joyeuse. J’y admire la sculpture animée "Ali et Nino" ainsi que, entre autres, une imitation de Burj Khalifa, sur fond de concert public de musique russe classique.
Bivouac, on s’enfonce dans les collines environnantes, un portail devant une maison abandonnée nous permet de nous poser à la nuit tombante.
Retour sur Batumi en travaux puis le vieux pont de Maisi sur la rivière Adjaristskali qui est un attrape touristes, le pont de Dandalo (oui, j’aime ces vieux ponts !), puis le col de Goderdzi à 2030m d’altitude, il reste de la neige. Station de ski très locale et route qui est en fait un chantier (chinois…) d’une quarantaine de km. On se pose à proximité de la rivière bien agitée, vers Mlashe. La journée fut longue, environ 120 km dont 80 de piste innommable. Parfois sous la pluie, parfois au milieu des pelleteuses et autres, souvent dans la boue. Pour ceux qui connaissent, j’imagine que par temps sec et avec un 4x4, vous n’en avez pas le même souvenir ! 20km entre le col et le bivouac en 2h environ… on n’est pas totalement inconscients mais sur la carte "International Travel Maps", la légende indique que cet itinéraire est une "main road", vous traduisez ça comment ???
Et maintenant si cette mise en bouche a aiguisé votre curiosité .... l'intégralité du récit et les photos sont à lire sur notre blog accessible, ICI |
ARMENIE – 9 nuits – 1595km
GEORGIE – 1595km – 7 nuits
TURQUIE retour – 3157km – 10 nuits
GRECE (le nord d'est en ouest) – 3157km – 10 nuits
ITALIE (Assise, Pérouge, Arrezo) – 2 nuits - 732km
#carnet
#Turquie
#Arménie
#Géorgie
Dernière édition par oziandro le Mar 15 Aoû 2023 - 9:34, édité 2 fois
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
j'aimerais bien en savoir plus sur la Géorgie, pays inconnu pour moi, qu'est ce qu'il y a à voir dans ce pays ? Comment sont les habitants ? Avez vous noué des contacts ?
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
L'obstacle de la langue, notre mode de voyage en fourgon (bivouac isolé si possible) et également notre caractère, limitent les contacts et échanges avec la population en dehors des commerces (souvent alimentaires )
Ci-après qq extraits sur la Géorgie, l'intégralité sur le blog.
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Au matin, 11°C mais beau soleil. … Akhaltsikhe et son château renommé pour sa restauration critiquée.... On pensait visiter vite fait, ..... on y est restés 3h30 ! il y avait un spectacle national de danses traditionnelles avec costumes et musique.
Ensuite visite du monastère de Sapara et ses jolies fresques,...... direction de Vardzia, la rivière Kura semble très haute, la route est parfois en travaux. A Aspindza, monument brutaliste commémorant la bataille de 1770 contre les Turcs, la forteresse de Khertsivi garde la vallée,......A Vardzia on est quasiment seuls et c'est fabuleux, magnifique .....
Belle montée sur une piste juste en face de 1300 à 1750m d’altitude, pour déboucher sur un village post-soviétique… Apnia qui nous laisse une impression de désolation, contraste avec la belle route goudronnée toute droite qui en part dans un paysage de steppes mongoles.
La ville d’Akhalkalaki nous étonne aussi, entre son château bien ruiné (ne vaut PAS le détour),.... on se rapproche de la frontière arménienne par Ninotsminda, plateau ex-soviétique, de la neige sur les sommets à 3000. Plus on approche de la frontière, plus l’environnement nous semble pauvre et décrépi....
Après la visite de l'Arménie nous retraverserons au retour la Géorgie vers la Turquie!
On avait décidé de ne plus chercher de monastère, on change d’avis au vu de la réputation du site de David Garedja qu’on veut atteindre par le Sud. On n’aurait pas dû… Traversée démoralisante d’une vaste zone industrielle au milieu de surpâturage, c’est moche, glauque, triste… Pour bien faire, la pluie diluvienne reprend, c’est vraiment dantesque. Une sculpture, vers Gadarbani, se dresse comme un avertissement que l’on ignore superbement. La route se dégrade, c’est peu de le dire et elle est de plus en plus recouverte par la pluie, les " champs" autour sont sous l’eau, mais on est têtus. Pour finir par perdre la "route" tellement il pleut et s’embourber à flanc de colline, ça glisse... Au milieu de rien, juste une caserne qui semble abandonnée. Heureusement, un 4x4 local accepte de nous tirer de là. On a eu de la chance car on n’a croisé personne d’autre. On retourne donc vers une portion de vraie route à Jandari, une entrée de camp militaire nous semble abandonné. On se pose devant le portail et finalement, le paysan de la ferme au loin vient nous ouvrir pour qu’on soit mieux installés ! En fait, il a une petite maison au fond du terrain, avec un verger (je suis invitée à aller me servir en abricots), un petit coin de paradis mais il n’y habite pas. On dîne au soleil face au lac Dzandar, au bout du chemin c’est l’Azerbaïdjan, autant dire qu’on n’a pas été dérangés par la circulation.
.................... Direction le Parc National de Lagodekhi ......un joli détour dans les collines pour visiter la ville médiévale de Sighnaghi, n’hésitez pas à y aller, c’est tout à fait charmant.
Retour dans la plaine, ... de nombreux arbres cassés, des branches jonchent la route, il s’est passé quelque chose visiblement. A l’Office du Tourisme, un trou dans le toit du bâtiment, ok, il y a eu une grosse tempête, celle qui nous a coûté la visite de David Garedja. ... Un Ranger nous explique que, oui, il y a eu une tempête … Ils ne savent pas si le parc pourra être remis en état avant plusieurs années. Promenade le matin...dans l’enceinte du parc, avec ...promesse auprès du Ranger de ne pas aller plus loin, ... la traversée du torrent ne nous semble de toute façon pas possible, il est très haut et il y a énormément de courant.
On reprend la route, parallèle à la frontière au pied des montagnes du Grand Caucase, l’immense plaine que l’on traverse pour retourner vers Tbilissi est sans doute attrayante pour ceux qui aiment le vin. Sinon, bof. On a renoncé à pousser jusqu’au Parc de Dedoplis Tskaro compte tenu de la météo, du nombre de km et du fait que le Trafic n’est malheureusement pas vraiment 4x4. Je crois qu’on a bien fait. A Kvareli, bâtiment futuriste posé à côté de la forteresse très refaite, puis lac Ilia, l’hôtel Botoni 4* qui le surplombe est très kitsch.
Les gardes du monastère Nekresi sont peu amènes, on laisse tomber, un coup d’œil à celui de Gremi, puis Ikalto. On déjeune à Akhmeta sur un terrain de foot devant une usine, le tout abandonné comme il se doit. Heureusement, une route magnifique (la 43) entre cette ville et Tianeti, nous fait traverser de beaux plateaux sauvages, un col à 1160m, une belle rivière. .....
On ne rate pas la route militaire ! Pourquoi s’attendait-on à une route/piste sauvage, isolée, peu fréquentée ? Mystères de l’imaginaire… Pas de militaires mais des milliers de touristes Russes et des camions comme s’il en pleuvait ! D'ailleurs, il pleut. Et puis des vaches, comme un peu partout. On rattrape cette route au lac de Zinvalis qui doit être magnifique lorsque le soleil le pare de couleurs turquoise, là, c’est plutôt gris et encore une usine à selfies, c’est la direction de la frontière russe. La forteresse et l’église d’Ananuri sont fièrement posés au bord du lac, le site est en train de devenir très touristique. A Psanauri, on s’engage dans une vallée en cul-de-sac. Etroite et peu habitée, on trouve quand même un petit coin pas trop près du torrent très agité. Le paysan semble très content de savoir qu’on va dormir là. La pluie nous a retrouvés, ça vous surprend ?
Retour à la route, toujours aussi encombrée de camions de nationalités exotiques pour nous Européens de l’Ouest (Rus, AZ, KZ, BY, OUZ, etc). Tout ce beau monde traverse la station de ski de Gudauri, assez glauque sous la pluie, peut-être qu’avec neige et soleil ça a du charme ? Ouf, on arrive au monument n°1 de ma liste d’incontournables, j’ai nommé le Monument à l’Amitié Russo-Géorgienne de 1983. .... le site commence à être bien exploité avec ses boutiques, ses restos halals. Col de la Croix à 2390m, neige tout près. Longue file de camions stockés au bord de la route, la frontière doit être régulée. On se demande comment les chauffeurs savent qu’ils doivent s’arrêter, où et quand ils peuvent repartir ? ?
Détour pour les têtes de Sno, là aussi, un peu surfait,....... On s’enfonce un peu dans cette belle vallée loin de la cohue vers Karkucha. Puis on continue vers Stepansminda, la route est très bonne jusqu’au monastère perché, la vue est super belle, sur les montagnes environnantes. Le Mont Kazbek nous surplombe à 5047m !
... On tente la piste pour Abano. Sous la pluie, dévastée par les camions ... on jette l’éponge dans les flaques...
Zhinveli, bivouac tranquille. Route vers Tbilissi, on fait un tour en ville, en fait, 2h d’embouteillages pour la traverser, voir le Pont de la Paix en forme d’oméga, moderne. Et on repart, j'ai pu apercevoir quelques bâtiments réputés, ainsi que des lieux à explorer en Urbex, mais je suis la seule à être motivée !
(à suivre)
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Les spectacles à Akhaltsikhe devaient être vraiment beaux.
Les statues Ali et Nino qui s'interpénètrent fort originales.
J'ai bien aimé aussi les carcasses de voiture recyclées en clôture.
Sinon,
Moi qui ne voulais pas voir Venise, j’ai été enthousiasmée !
Drôle d'idée de ne pas vouloir voir Venise. Car en effet, je ne connais personne qui revienne de Venise en disant simplement "BOF ! . . ."
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Pour Venise, c'est l'aspect foule et/ou "Eurodisney" qui rebutait Anne et c'est vrai que dans certains quartiers, c'est limite insupportable.
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Pour l’Abano Pass avec le trafic pas sur que ça passe, surtout quand il pleut, jusqu’aux travaux du petit barrage où vous avez fait demi tour ça passe sans problème, ensuite il y a les premiers lacets serrés en aveugle puis les multiples plaques de roche lissées par le passage des véhicules. Vu que 2 véhicules non 4x4 posés sur ces roches.
Sinon après l’Abano pass de très grosses ravines dans les lacets avec beaucoup de pente, puis un peu avant Omalo un beau et énorme Landslide.
Mercopolo- Messages : 12
Date d'inscription : 28/03/2023
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
De toute façon le temps n'incitait pas à la tentative
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Vers l’Ouest et Gori. La région semble assez pauvre et rurale, pas loin de l’Ossétie du Sud. Visite du site troglodytique d’Ouplistsikhe, la région est bien inondée... Bivouac en face de la falaise, on peut apercevoir les éclairages nocturnes du site.
A Gori, musée, ode à Staline, c’est la ville où il est né, il y a son wagon et surtout, sa maison natale, mise sous cloche - mausolée. Le musée, riche en photos, retrace l’histoire de Staline et donc du monde moderne. En face, un graffiti pour la paix paraît assez ironique. On trouve la forteresse puis le mémorial à la guerre d’Ossétie du Sud (2008), de grandes statues d’hommes blessés, ce site n'est pas mis en valeur.
Autoroute, jusqu’à Kareli où l’on passe sur la rive Sud de la Kura ...église de Samtsevrisi, une vraie pépite avec son intérieur entièrement peint (2008 je crois) et son coquet jardin. Vraiment, elle vaut le détour. La route 130 est jolie, dans une campagne tranquille, le long du Petit Caucase, des villages étirés le long de la route, mais tout est boueux, gorgé d’eau, arrêt courses à Borjomi.
On s’engage sur la route qui va nous mener à la frontière turque. La station de ski de Bakuriani (1700m) est très vide en ce moment, la pluie nous assaille violemment. On est arrêtés au col de Zkhrats Karo (2460m) pour un contrôle de passeports qui dure 15 minutes, je n’ai même pas le droit de faire une photo du paysage bien vide, il fait 10°C, la "route" 20 est une piste, défoncée par la pluie. L’eau dévale partout, on n’est vraiment pas sûrs de pouvoir la finir, il n’y a personne. Ouf, on arrive à redescendre jusqu’à Gado. A 20h, on retrouve le goudron. Un bivouac ? Pas simple lorsque la route, le village, les champs sont inondés. Finalement, un coin empierré fera l’affaire. On aura mis plus de 4h pour parcourir la quarantaine de kms de cette route dite secondaire sur ma carte… Akhalkalaki puis on passe la frontière en 45 minutes à Aktas, route défoncée, plus de 6km de camions attendent, c’est toujours impressionnant, mais très calme, les chauffeurs sont visiblement habitués.
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Notre 6° pays, frontière franchie en 1H30, ce qui n’est pas énorme mais une telle incompétence du douanier, nous n’avions jamais vu… !
Devant nous, seulement 3 motards, aucune affiche d'explication, ensuite on va prendre l’assurance voiture et internet. Le préposé, adorable, nous offre des Kinder , on écoute Aznavour tous ensemble pour tester la Sim, on a chanté mais ce n’est pas grave, de toute façon, il pleut tous les jours.
Tout ça nous amène à Bavra, à l’heure fatidique de la recherche de bivouac, il fait 14°C à 2027m d’altitude, le ciel est bien chargé. Finalement, à part le chien traditionnel, ce n’était pas si mal. A 150km de Yerevan, la région semble oubliée du monde.
Au monastère de Marmashen, la "guide" chante une prière pour nous, elle parle un peu anglais, je peux donc faire ma curieuse.
Oui, le printemps a été pourri cette année, chacun espère que ça va s’arranger (les prières n’ont visiblement pas été suffisantes).
Et oui, les Arméniens regrettent l’URSS, la vie était bien plus facile.
Le monastère en lui-même ? Joli cadre au-dessus de la rivière, la route est en train d’être améliorée et un parking accueillera bientôt les visiteurs. Pas du luxe, parce que là, c’est : "tu poses ta voiture où tu peux entre les flaques de boue". Bref, le monastère ?
Ben, on commence déjà à se lasser, pour nous profanes, ils se ressemblent tous dans leur simplicité, leur noirceur intérieure et leur plan architectural, même si le Petit Fûté te vante monts et merveilles, ainsi que mon pote Google. Il faut avouer également, que nous avions eu notre comptant d’églises arméniennes en 2013 en Turquie, bien plus sauvages et donc plus à notre goût.
La ville de Gyumri (ex-Léninakan) visitée au soleil, ça change tout, un centre moderne avec rue piétonne, grandes places et avenues, il faut dire que le séisme de décembre 1988 avait fait énormément de dégâts et de victimes. Qui s'en souvient ?
Mémorial émouvant aux victimes et un clocher laissé là où il est tombé.
On découvre ce qui est un gros problème pour nous : pas de yaourts nature. :pleur3: Personne ne comprend le mot magique yaourt, yoghourt, niet. On ne parle pas un mot de russe !
Arrêt déjeuner (sans yaourt) sur un chemin, une Lada d’époque (euphémisme et redondance) s’arrête pour vérifier que nous allons bien. Sympa ! Traversée de plateaux et de petits villages, cultures et vaches, Artik (20 000 habitants au milieu de pas grand-chose) est jumelée avec Vaulx-en-Velin !
Prochain défi : atteindre le site d’urbex de la station de recherches sur les rayons cosmiques d’Aragats, ne pas confondre avec l’observatoire d’astrophysique de Byurakan.
Notre route / piste passe à la forteresse d’Amberd au soleil, on découvre l’importance du tourisme russe en Arménie et aussi l’importance du selfie.
C’est affolant ce besoin de se mettre en scène, tout le temps, partout et sans tenir compte des autres… C’était ma minute "je râle" !
Comme toujours, le site est beau, au confluent de 2 gorges magnifiques, la ruine elle-même, bon, c’est une ruine…
On continue la route, entre lacets, nomades et troupeaux, vues à couper le souffle. Bivouac grandiose à 2410m au soleil avec vue sur la forteresse et les lumières de la capitale.
A 2800m, on rejoint les plaques de neige. On arrive au bout de la route à Aragats, 3202m, 11°C. Les sommets alentours sont à 3234m et 3400m. On ne peut pas déambuler dans le site, pris par la neige, le petit lac est entièrement gelé. Voilà, un rêve qui tombe dans le lac, pas d’urbex ici. Mais on est vraiment contents d’avoir pu arriver jusqu’au portail et y marcher un peu dans la neige, au niveau des toits !
Descente agréable jusqu’à un monument commémorant le génocide de 1915, des plantations en cours d’arrosage avec un camion qui date presque de la même époque et on passe au monastère d'Hovannavank, orné de belles sculptures.
On enchaîne avec celui de Sagmosavan, beaux paysages.
On tombe par hasard sur un mémorial à Ptghunk, où figure le Français Louis d’Artige du Fournet.
Ceci nous amène à Yerevan, on commence par le Mémorial du Génocide Arménien sur la colline de Tsitsernakaberd.
La mise en scène architecturale est magnifiquement sobre, le musée lui-même est passionnant. INDISPENSABLE.
Lorsque je suis sortie, il m’a fallu un peu de temps pour laisser descendre les émotions, promenade dans le parc et site brutaliste de Tsitsernakaberd....Complex.
Notre promenade en ville se limitera à déambuler dans la Cascade, grand spot touristique et culturel de Yerevan. Vous pouvez monter par l’intérieur avec des escalators. Le bâtiment est, en fait, le Centre d’Art Cafesjian qui expose de belles oeuvres modernes. Et donc descente de la Cascade sans fatigue, au milieu des statues, des badauds et des selfies.
Bivouac dans les collines à l’Est, avec vue sur les lumières de la ville et les 2 Monts Ararat !
A Garni, nous sommes à 50km à vol d’oiseau de notre montée du Mont Ararat côté turc en 2013…
Monastère de Geghard, après Goght, en fond de gorge et cul-de-sac.
On s’approche du lac de barrage d’Azat-Zabasen, j’achète au bord de la route des fraises énormes (et délicieuses) pour environ 0.50€ le kilo…, déjeuner sous un abricotier, une voiture s’arrête et un gars vient nous offrir des abricots, c’est si gentil !
Au Sud-Est de Yerevan, l’incontournable Khor Virap. On voit le Mont Ararat, la frontière turque est là, juste au pied, et des blindés légers circulent sur le chemin qui la longe. Sinon, bof, vraiment.
Col de Tukh Manukh à 1795m, puis route d’accès au monastère de Novarank par une gorge aux belles teintes. C’est encore un cul-de-sac, c’est encore un monastère qui n’a rien d’original à nos yeux, mais le site est vraiment beau, nous avons eu la chance d’avoir de belles lumières, de trouver un bivouac dans la colline juste en face.
Visite de Yeghegnadzor parée de tuf rose classique, puis Jermuk, très soviétique, ville de vacances estivales, le 2 juin, c’était le désert, plein de statues et des 4x4 de l’UE stationnés devant le plus bel hôtel…
Passage à la cascade "chevelure de la Sirène", découverte d'un hôtel en ruine juste au-dessus, d’époque soviétique, avec une piscine en surplomb de la gorge. Un vague chantier de restauration y a débuté, avec des moyens typiques de l’Arménie, c’est-à-dire très peu de matériel et 1 ou 2 ouvriers.
Je me suis régalée avec des orgues tout le long de la gorge de l’Arpa, Col de Vorotan à 2350m d’altitude, son monument majestueux, ses vendeurs de champignons énormes et délicieux.
La cascade de Shaki à Sisian est belle, mais il faut descendre les 18m pour pouvoir l’admirer. Il semble qu’il y ait un accès par le bas moins sportif !
Visite décevante de Zorats Karer, le Stonehenge arménien avec ses pierres dressées
(à suivre)
Deborah apprécie ce message
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Sur OSM And on voit bien les 2 pistes, dont celle qui arrive à 300 m du bas de la cascade, et même le sens de la rivière ce qui permet d’en déduire le bas de la cascade .
Quand au Petit futé et LP ils sont d’une nullité effarante pour Géorgie et Arménie
Mercopolo- Messages : 12
Date d'inscription : 28/03/2023
... en Arménie
+1Mercopolo a écrit:...Quand au Petit futé et LP ils sont .......pour Géorgie et Arménie
Pour la nav c'est OziExplorer et effectivement on voit bien les pistes, mais nous arrivions du "haut"
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
voilà un circuit que nous souhaitons faire l'an prochain en camping-car. Merci pour vos articles qui nous serons une aide précieuse.
Bien à vous,
Anita
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
A Oziand, nous aussi nous arrivions du haut pourtant
Quand au ressenti des Arméniens envers les russes, tous ceux avec qui on a discuté avaient le même avis, pouce en bas et pour beaucoup crachat par terre .
Mercopolo- Messages : 12
Date d'inscription : 28/03/2023
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
oziandro a écrit:On découvre ce qui est un gros problème pour nous : pas de yaourts nature. :pleur3: Personne ne comprend le mot magique yaourt, yoghourt, niet. On ne parle pas un mot de russe !
Comment ça il n'y a pas de yaourt en Arménie ?
C'est pourtant un Arménien qui a importé le yaourt en France
https://www.facebook.com/342236985936361/posts/quand-le-yogourt-en-france-etait-uniquement-armenienpar-marie-anne-thilsait-on-q/1336367629856620/
Plus sérieusement, oui je pense qu'il y en a mais sous un autre nom, le Madzoun ou Madsun:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madzoun
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
oziandro a écrit:On découvre ce qui est un gros problème pour nous : pas de yaourts nature. :pleur3: Personne ne comprend le mot magique yaourt, yoghourt, niet. On ne parle pas un mot de russe !
Comment ça il n'y a pas de yaourt en Arménie ?
C'est pourtant un Arménien qui a importé le yaourt en France
https://www.facebook.com/342236985936361/posts/quand-le-yogourt-en-france-etait-uniquement-armenienpar-marie-anne-thilsait-on-q/1336367629856620/
Plus sérieusement, oui je pense qu'il y en a mais sous un autre nom, le Madzoun ou Madsun:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madzoun
on peut ajouter pour la petite histoire, que de nombreux peuples se disputent la paternité du yaout, il a ainsi une guéguerre entre grecs et bulgares là dessus... mais également entre Arméniens et Géorgiens concernant l'importation en France du précieux lait fermenté. Ainsi selon la version concurrente, ce serait du yaourt géorgien qui aurait été aux débuts du yaourt en France
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yaourt_g%C3%A9orgien_en_France
Affaire à suivre...
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Voyager va devenir impossible
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
De plus rien à voir avec celui de chez nous, l’Ayran est bien meilleur
Mercopolo- Messages : 12
Date d'inscription : 28/03/2023
Arménie toujours ......
La piste de Vorotan par Vaghalin est assez mauvaise, heureusement on l’a prise en descente, pour atteindre le monastère de Vorotnavank, dans un beau cadre, isolé. Un chemin en dessous, le long de la rivière, avec vue sur le monastère pour le bivouac. Allez, on monte, on descend, encore un monastère, celui de Tatev, connu pour son téléphérique le plus long du monde. « Spread your wings ! ».
En chemin, quelques clichés typiques de l’Arménie : sculptures ou monuments très brutalistese…
Comme il fait beau, on poursuit la balade jusqu’à Kapan, dans de belles montagnes, des forêts, col à 1957m, 32°C, on est bien. Kapan est une ville de bout du monde soviétique entre barres d’immeubles et monuments… la route est bordée de longues usines abandonnées, à l’aérodrome de Syunik, un drapeau russe flotte alors qu’on est le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan. On tente, bêtement, la M2 qui remonte par le Nord Est, on se fait refouler à Karmraqar, car ce goudron passe par moments dans le pays voisin honni. Demi-tour.....
Donc, longue remontée sur Tatev, je suis contente de trouver le Satani Gamourtch (Pont du Diable), malgré des descriptions assez fantaisistes du guide et autres sources. Il faut descendre le long de la falaise avec une corde pour espérer atteindre la super grotte. Au carrefour H46/M2 à 6km de Goris, une station d’essence me fait penser au Far West et à une ancienne pub Toyota, Gus regarde les voitures passer, qui ne s’arrêtent jamais… Première borne pour voitures électriques, c’est fou ces contrastes, toujours !
On reprend la M2 pour Sisian, le col de Vorotan, … La petite route pour Herher nous permet un bivouac tranquille au-dessus du lac de barrage, 1501m. A Karmarashen, le goudron de cette route secondaire s’interrompt, le village est à l’abandon, trous et ornières pour grimper à 2253m, un camp de nomades spécialisés dans le recyclage des carcasses de voitures.
On est sur la H43, toujours surprenant de constater la différence entre la légende de la carte et la réalité. 12km de piste, on ne croise qu’un véhicule, sans doute un itinéraire à éviter par temps de pluie, vu les flaques franchies, mais qu’est-ce que c’est beau ! On rejoint le torrent Yeghegis, des orgues de basalte en veux-tu en voilà, l’hôtel Arevi construit avec des containers, puis, vers le Yeghegis River House Bar, on déniche le cimetière juif, découvert en 1997, celui qui a permis de dater l’existence d’une communauté juive en Arménie au XIII° siècle, les tombes sont un mélange de traditions juives et arméniennes.
Prochaine étape sans grand intérêt, le caravansérail de Sélim, mais les paysages sont grandioses, l’Arménie est un petit pays avec un horizon immense, c’est extraordinaire. Le col de Sélim est à 2425m d’altitude. Quelques courses à Martuni, dans un "vrai" magasin, ça me change. Encore une ville improbable, entre soviétique et je ne sais quoi, alors qu’elle est située au bord de l’immense lac de Sevan (1400km2), aucun développement du tourisme... Une longue piste étroite, débouche sur le lac et une belle esplanade herbeuse. Magique ! Inespéré ! Propre, la soirée est orageuse, les éclairs illuminent les reliefs en direction du Col de Selim, mais la pluie ne vient pas nous déranger. Au fait, on est à 1911m.
Nous arrivons à Noratus avec le soleil, la visite du nouveau cimetière est instructive, de nombreuses tombes d’hommes décédés durant la guerre de 2020, puis l’ancien cimetière réputé pour ses khachkars.
Le monastère de Hayravank est perché au-dessus du lac, encore une belle surprise, juste en-dessous la Résidence pour Ecrivains que j’avais repérée durant mes longues recherches sur le brutalisme et restes soviétiques. Génial !
Comme conseillé, on monte au Lac Parz, c’est un petit parc d’attraction, aucun intérêt.
Après Dijijan, route du monastère de Haghartsin, et son téléphérique, on en a vu plusieurs autres, complètement abandonnés évidemment. Le monastère vient d’essuyer (comme nous) un orage assez fort, tout est détrempé. Il a été rénové par l’Emir de Sharjah et fait donc très neuf.
Direction Vanadzor, au Nord de Yerevan, 25km de route dans une jolie vallée, un chemin empierré (c’est rassurant) nous offre un grand choix de spots pour la nuit, très calme ! Au bord de la route, une cérémonie en l’honneur d’Alexandre Pouchkine, costumes traditionnels, discours en russe, on réalise que le col de Puskin porte son nom ainsi que le village de Pushkin. Quand je vous dis que l'orthographe des noms est aléatoire...
Donc, Stepanavan, la gorge de la Dzoragat et la forteresse de Lori Berd, on se contente de la vue. « Rurex » (urbex rural !) à Aygehat. Passage au monastère d’Horomayri et a son double ruiné, niché dans la falaise en-dessous.
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Visite de la basilique d’Odzun en compagnie du prêtre qui nous montre des sculptures, des croix du IV° siècle. Elle ressemble beaucoup aux églises arméniennes de Turquie et son jardin est agréable.
Arrêt au musée Mikoyan, fermé (définitivement ?) mais on peut admirer le 1° MIG21 (créé par les frères Mikoyan), et hop, énorme pluie.
On se pose le long d’un torrent sur une dalle. Au bout d’une heure, j’entends un bruit différent : le torrent a gonflé, il est boueux, il faut dire qu’il pleut vraiment. Je guette, le niveau de l’eau continue à monter, on retourne se poser au bord de la route, prêts à filer si besoin. Finalement, on a réussi à dormir mais c’est une bonne leçon.
Monastère de Sanahin et on traverse à nouveau Alaverdi et sa zone de bâtiments soviétiques, la route n’est qu’un terrible chantier, des trous d’1m50 au milieu, de la boue, la vie n’est pas facile pour les gens qui vivent là.
On longe une usine immense et abandonnée, j’aperçois le pont de la Reine Tamar. On poursuit vers le monastère d’Akhtala et ses belles fresques (je recommande !), accès toujours aussi soviétique, ruine de téléphérique et autres usines.
La vallée de la Debed est superbe, même si le fleuve est marron et déborde, il a vraiment beaucoup plu.
La frontière géorgienne arrive, par Sadakhlo les formalités se passent très vite.
Je quitte avec regrets ce pays, nous n'avons pas tout vu, évidemment, nul ne peut se targuer de connaître un pays dans sa totalité. Mais je sais que nous n'y reviendrons pas... :pleur4:
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Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Juste une question de distance.
Re: De la France à l'Arménie en passant par l'Italie, la Grèce, la Turquie et la Géorgie
Et pour ceux que cela peut intéresser, en complément du récit, liens pour deux petits albums photos :
Arménie 2023 & Géorgie 2023
» 1 mois en Arménie et Géorgie
» Géorgie Nord Est 2023 - Lagodekhi
» Carnet voyage Georgie 2018
» Géorgie par voie terrestre 1 juillet 2022
Le Forum du Voyage - voyages et tourisme individuel :: Voyages en Europe :: Voyager dans les pays du Caucase Arménie Georgie Azerbaidjan