Trois semaines en Turquie en famille

Bonjour, j’aimerais partager avec vous notre voyage en Turquie lors de l’été 2022. Nous étions trois. Ma femme Magali, notre fille Romane et moi, Thomas.

Afin de nous déplacer pendant notre séjour, nous avons loué une voiture pour parcourir les 3600 kilomètres de notre périple. Les routes que nous avons empruntées étaient, dans la très grande majorité, en bon état. Les automobilistes roulent bien et une petite partie du parc automobile et deux roues est vieux, et il ne doit manifestement pas y avoir de contrôle technique obligatoire, comme chez nous. Ah oui, ils n’utilisent pas les ronds-points comme nous. Je vous conseille d’être très prudent si vous les empruntez. Pour le reste, c’est comme chez nous.

Mais on peut voir, que ce soit sur les voies rapides, limitées à 110 km/h, ou sur le réseau secondaire, limité à 90 km/h, des pentes à 10 % ou plus, que des camions surchargés peinent à gravir à 15 km/h dans un nuage noir de pollution, des véhicules en contresens (pas souvent et tout à droite), des charrettes (peu aussi), des moissonneuses batteuses (c’était la période des moissons), des stands de fruits et légumes avec des montagnes de pastèques, de pommes de terre, de production locale, de petits restaurants. Enfin bref, rien que pour les déplacements, je pourrais remplir beaucoup de lignes.

Dans l’ordre d’apparition, nous avons séjourné dans les villes suivantes :

- Antalya, sur la côte turquoise, ancien port romain majeur
- Pamukkale et ses eaux thermales riches en minéraux
- Ürgüp, au cœur de l'Anatolie centrale et ses vestiges troglodytes
- Mardin et ses interminables escaliers, qui s’élèvent devant les plaines de Mésopotamie
- Şanlıurfa, dont la légende raconte qu’Adam et Ève, ont vécu dans cette cité
-  proche des ruines antiques d’Anamurium, qui est une ville fondée par les Phéniciens
- et pour finir, de nouveau Antalya.

Génial ton voyage ! 

Est ce que tu as des photos des différentes étapes ?

Oui, oui, je vais écrire ça petit à petit, là, c'est juste l'introduction, je posterais bientôt chaque jour passé sur place, avec des photos et les cartes de l'itinéraire. Je suis entrain de préparer la suite.

Bonjour,
N'est ce pas toi qui nous avais emmené en Corée, entre autre, sur VF???

J'avais fait ça, oui. J'espère que ça vous avait plu, si c'est mon journal que vous aviez vu, car je n'étais pas le seul à y être allé
Je suis entrein d'écrire le début du voyage de cet été. Je devrais bientôt le poster, avec les photos

car je n'étais pas le seul à y être allé

C'est le prénom de ta fille qui m'a fait penser . Tes récits m'avaient bien plu.
La Turquie  est une destination qui m'intéresse, nous aimerions y aller avec notre fourgon aménagé.Je vais suivre ton périple

Salut @Thomas C. !
Moi aussi  je me rappelle bien de tes carnets sur Vf que j'ai lus avec plaisir ! 
Je suis contente de te retrouver ici pour un nouveau carnet!

Thomas C. a écrit:Oui, oui, je vais écrire ça petit à petit, là, c'est juste l'introduction, je posterais bientôt chaque jour passé sur place, avec des photos et les cartes de l'itinéraire. Je suis entrain de préparer la suite.

Je vais te suivre avec plaisir, ça me rappellera des souvenirs...
Mon 1er voyage en Turquie remonte à 1975, à l'époque avec un fourgon fiat 238 surélevé...
La dernière fois que nous avons visité c'était à la fin du siècle dernier... Il y a du y avoir plein d'évolution depuis !

Juste pour vous aider à patienter, voici la carte de notre parcours.
J'avance doucement   

ha un début pas évident, on dirait que les transports en commun ne sont pas trop faits pour les touristes ... mais vous allez vite prendre vos marques

Après une nuit sans histoire, nous nous levons à 7h, pour partir de l’hôtel à 7h30 avec toutes nos affaires. Nous devons retourner à l’aéroport, pour réceptionner la voiture de location. En chemin pour aller prendre le tram, nous achetons un genre de viennoiserie et une boisson en guise de petit_déjeuner.



Une fois arrivés devant la machine à tickets, fort des connaissances apprise la veille, nous achetons nos cartes de transport et nous nous dirigeons vers le quai. Mais il nous reste inaccessible ! Les cartes ne nous ouvrent pas les portes. Heureusement, un employé alors présent, nous fait comprendre que nous devons recharger les cartes. Nous n’avions pas tout compris. Nous rechargeons donc les cartes, et nous pouvons enfin accéder au quai.



J’ai mémorisé quel tram il nous faut prendre, le A1, qui est le suivant à arriver, mais quand ce dernier arrive, je ne trouve pas cette indication. Et nous hésitons à monter, mais heureusement, un passager qui nous voit avec nos bagages, nous fait comprendre que ce tram va à l’aéroport. Nous pouvons donc embarquer, avant la fermeture des portes.


Il est 8h, et avec l’affluence, nous devons rester debout. Les annonces qui donnent l’aéroport pour destination nous rassurent, et nous pouvons profiter du paysage urbain qui défile par les fenêtres. Quand le wagon fini par se vider, nous pouvons finir le trajet assis.


Une fois à l’aéroport, nous devons téléphoner au loueur de voiture. J’ai un peu de mal avec l’anglais, en plus avec le bruit ambiant dans le hall et le soleil qui tape déjà bien fort à l’extérieur, ce n’est pas évident. Je jette vite l’éponge, et passe le téléphone à Romane, qui maîtrise bien cette langue. Mais comme nous ne savons pas à quel terminal nous nous trouvons, nous tentons d’envoyer une photo de nous et de ce qui nous entoure, et comme ça ne suffit pas, nous demandons à un employé de l’aéroport, qui prends le téléphone à son tour et fini par nous indiquer d’attendre près du point de rendez-vous numéro 75, en face de la sortie. Vous vous souvenez ? Je vous avais parlé hier de ces portiques numérotés.


Nous attendons donc qu’ils viennent nous chercher. Arrivés au bureau, qui est non loin de l’aéroport, nous pouvons remplir les papiers pour la location. Nous prenons aussi une assurance, chose que nous ne faisons jamais d’habitude, mais bon. Puis notre voiture arrive. Blanche, toute pimpante, elle a de l’allure. Elle sort fraîchement du lavage.


On nous aide à charger les bagages, puis je prends possession de l’engin. J’installe mon téléphone qui nous servira de GPS, je règle le poste de pilotage, et nous voilà partis. Ah mince, pas encore familier avec la circulation local, je commence déjà par me tromper de route. On vient juste de partir, même pas 1 kilomètre, et bim, je tourne à droite, alors qu’il fallait aller tout droit. Ça commence bien.

Comme la voiture nous a été confiée avec un réservoir presque vide, nous trouvons vite une station-service pour faire le plein. Ici, c’est le personnel qui s’occupe de remplir le réservoir. Pour le reste, c’est comme chez nous. L’esprit enfin libre sur ce point, nous pouvons poursuivre ce voyage sereinement.

Une fois partis, la route prends rapidement de l’altitude. Des camions montent poussivement, laissant un nuage noir de gaz d’échappement sur leur passage, sur des pentes à plus de 10 %. Même la voiture à un peu de mal. Sur le bord de la route, nous pouvons voir, ici un petit commerce avec une montagne de pastèques – il y en a en fait, tout le long de la route --, là une superbe mosquée, au toit tout rond, doré, qui brille dans le soleil, plus loin encore, une silhouette en carton grandeur nature, d’une voiture de police – celles-là aussi, on les reverra de nombreuses fois –. En même pas 100 kilomètres, nous atteignons plus de 1500 mètres d’altitude.


Puis, nous redescendons par paliers, pour enfin atteindre notre destination, Pamukkale, après 253km de route, que nous franchissons en presque 4h.

Notre arrivée à l’hôtel se passe bien. La cour herbeuse, qui sert normalement de parking, est, pour le moment, totalement inondée. Nous laissons donc la voiture dans la rue, qui est peu passante. Nous occupons une chambre avec deux lits, un balcon qui donne sur la piscine et une salle de bain avec toilettes. Une fois installés, nous ressortons pour manger un morceau dans un restaurant qui a une bonne vue sur les terrasses blanches de calcaire, formées par les sources qui font une partie de l’attraction de la ville.


Nous prenons ensuite la voiture, pour repérer où se trouve l’entrée du site archéologique de Hierapolis, que nous avons l’intention d’aller visiter demain. Une petite route sinueuse nous permet d’y accéder par le haut. Ce n’est pas loin du tout. Don après ça, nous allons faire quelques courses à Denizli, la grosse ville à côté, pour pouvoir manger ce soir, sans avoir besoin de retourner au restaurant.

Mais dans l’après-midi, il fait vraiment chaud, donc nous rentrons nous reposer un peu dans la chambre, et vers 18h30, alors que la température devient supportable, nous ressortons faire une petite promenade avec Magali, sur un chemin qui longe le lit asséché d’une rivière, proche de l’hôtel, et qui traverse la ville. Le quartier est super beau et calme. Au bout, se trouvent des tables à pique-nique dans un petit coin de verdure. Sur le retour, une femme d’un certain âge, nous fait signe de venir. Naïfs que nous sommes, nous la suivons, et elle nous installe dans son salon pour nous présenter des foulards, des bonnets, des chaussettes – tout ça en turc, bien entendu – qu’elle entends bien nous vendre. Un peu attendris par cette petite femme et son dénuement, nous lui achetons un foulard, avant de repartir.













En arrivant à l’hôtel, nous allons tous profiter de la piscine. Ça fait tellement du bien ! Puis nous pique-niquons sur les tables du petit-déjeuner, accompagnés par quelques chats errants, qui semblent habitués du lieu, avant de remonter dans la chambre à la nuit tombée.

C'est bizard le format des photos entre le 640 pour les photos horizontale et le 320 pour les photos verticale ! Ne trouvez-vous pas ?

@ Thomas 

Merci pour ce carnet , je vais te suivre .
Pour la voiture j’avais loué par mail , la nana qui me répondait maîtrisait le Français pas de pb. Hélas , une fois à l’aéroport c’est un jeune qui me livre la voiture , il parle quelques mots d’Anglais , je lui fait remarquer que la jauge est basse il me réponds : non full , full …je n’insiste pas en 2011 c’était ma première Logan , 20 kms plus loin …empty …la panne , et j’étais seule . 
Précision le contrat a ete signé dans la voiture , en anglais que je maîtrise mal alors que la nana m’avait assuré qu’elle serait là . Cerise sur la location je me suis faite arnaquer …le double du prix . Heureusement que l’aubergiste avec qui j’avais communiqué par mail a appelé l’agence , leur a passé un savon et il m’a même remboursé de sa poche en m’assurant qu’ils allait le rembourser …le truc très sympa en Capadocce . 
Peux tu nous donner les coordonnées de la boîte de location ? J’envisage de repartir mais j’aimerais bien un truc plus sérieux 

L'agence de location, c'est  , mais nous sommes passé par le site internet : EconomyBookings.com

Merci beaucoup pour l’info .

Bonjour Thomas ,
Je vois ta question sur la redimension des photos : je pense que tu as fait une erreur en rétrécissant les verticales, ce qui explique qu'elles sont devenue 'riquiqui' !!! Regarde l'une d'elle en cliquant dessus : elle va s'afficher dans Serving et tu liras leurs dimensions :  tu as chois
180 ( de hauteur ) et 101 de largeur, du coup !!!

Selon que ta photo verticale, originale, est en 3 X 2 ou en 4 X 3, choisis comme largeur 320 ou bien 360 ; il s'en suivra automatiquement une hauteur de 480 et tu n'auras pas de bande blanche ... et des photos convenables !
Si tu as des questions ?

@Thomas C. oui bizarre le format des photos, je me suis fais la même remarque. Surtout que j'aurais bien aimé la voir la petite femme aux foulards !
Bon par contre suis nulle en technique alors je ne pourrais pas te dire pourquoi ça donne ça

mon message a croisé celui de  @Brigitte42 qui, elle, a la réponse ! 

Bon, je viens de re télécharger mes photos verticale avec le paramètre 800, et ça semble mieux. Non ? Qu'en pensez-vous ? Il n'y en a qu'une avec le bandeau blanc, mais c'est moins dérangeant que de toutes petites photos. À mon sens.

Re ...
As-tu lu mon message ?
Si tu les mets en 800 ou plus, bien sûr elles seront plus grandes : l'idée est qu'elles ne soient pas trop lourdes .
Bonne journée !

Bin oui, mais j'ai pas tout compris entre 3x2 et 4x3, je ne sais pas où regarder, je suis toujours tout perdu 

Hello !
Tes photos originales, celles que prend ton ou tes appareils ( smartphone, ... y compris ) ont quelles dimensions au départ ? D'habitude, la plupart sont des "4  X 3 " càd que si, dans la longueur, il y a 4000 px, il y en en largeur 3000 : la L et la l sont dans la proportion 4/3 .
La plupart des tiennes, assez longues et peu hautes, semblent plutôt être dans la proportion 3/2 ; chaque appareil a l'une ou l'autre proportion !
Cependant, si tu les recadres par après, juste pour que ce soit joli, c'est difficile de dire si c'est l'un ou l'autre : pour les horizontales, çà va : si tu mets la Longueur à 640 (px) comme demandé, la hauteur s'adapte .
En verticale, essaie l'un ... ou l'autre si bande blanche ! 800 c'est trop ...
Courage !

Ça y est, aujourd’hui nous allons visiter l’amphithéâtre romain de Hierapolis, qui est semble t’il, un incontournable. Après notre petit-déjeuner au bord de la piscine, nous prenons la voiture pour le court trajet qui nous mène à l’entrée du site archéologique où nous arrivons vers 10h.



Une fois entrés, nous découvrons que c’est immense ! Nous n’avions pas vu qu’il s’agissait en fait d’une cité entière ! Malgré le soleil qui tape déjà fort, Romane prend plaisir à nous traduire les panneaux d’informations sur le site. Fondée au deuxième siècle avant J.-C, par le roi de Pergame Eumène II de la dynastie des Attalides, la cité fut complètement abandonnée à la fin du quatorzième siècle. Entre temps, elle passe sous autorité romaine en -133, qui la modifient et l’agrandissent. Elle devient aussi capitale de la région phrygienne. Logiquement, vers le cinquième siècle, elle devient chrétienne, nous sommes sous l’empire byzantin, et plusieurs églises sont construites. Les armées persanes la dévastent au septième siècle, mais c’est vers le douzième siècle que son déclin se produit. Les Seldjoukides du sultanat de Konya en prennent le contrôle, puis, en 1190, elle est conquise par les Croisés. En parallèle, elle subit plusieurs tremblements de terre qui la mette à mal.


Je suis épaté par toutes ces vieilles pierres. Par les conduites d’eau qui serpentent partout. Au loin à droite sur la colline, on aperçoit l’amphithéâtre dont on prend la direction. Une fois en haut des gradins, on se rend compte de la beauté du bâtiment, de sa conservation et de la vue alentour. Il pouvait accueillir 15 000 personnes !



Plus loin et plus haut encore, nous apercevons les ruines du Martyrium de saint Philippe. Elles sont trop tentantes et nous prenons sa direction. Il date du cinquième siècle, c’est donc un vestige chrétien. Nous accédons au monument de forme octogonale, entouré de portiques de pierre, par un monumental escalier. Sur le sommet d’un mur, nous apercevons un gros lézard, qui tente de rester discret. Raté mon bonhomme, on t’a vu !
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Puis nous redescendons vers les bains antiques de Cléopâtre, par d’anciennes rues de la cité, où nous prenons un rafraîchissement. Vive les granitas. Il fait au moins 40° et il est 12h30. Des gens se baignent dans les bassins et les boutiques de souvenirs font recette. Nous en profitons pour remplir notre gourde filtrante dans les sanitaires, avant de repartir visiter le reste.



Nous allons maintenant en directions des travertins, ces roches blanches, produites par les sources chaudes riches en calcaire. Un petit chemin de planches surplombe les différentes terrasses naturelle, et forme une belle promenade avec vue sur la plaine. À partir de maintenant, nous trouvons régulièrement des fontaines, auxquelles on peut remplir la gourde et mouiller ma casquette. Ça fait du bien.



Le chemin nous conduit vers le nord, vers l’entrée de la ville et passe près des bains romain qui étaient un passage obligatoire pour entrer en ville. On entrait propre ou on n’entrait pas. Puis, une fois les remparts passés, nous arrivons dans la nécropole. Il est dit que l’on peut y trouver plus de 1200 tombes, d’époques différentes. C’est à la fois beaucoup et peu au regard de la longévité de la ville. Comme c’était une ville thermale, les gens venaient pour s’y faire soigner de différents maux, avec plus ou moins de succès, mais quand ça ratait, certains devait bien finir leurs jours entre les murs de la cité. Nous n’allons pas compter les tombes. Elles ont d’ailleurs toutes été visité de nombreuses fois, et la chaleur commence à nous peser.



Direction donc la sortie. Nous passons la porte de Domitien – empereur romain du premier siècle --, découvrons les latrines, remontons la rue des colonnades qui passe devant l’agora – espace public de rassemblement social, politique et mercantile. Dixit Wikipédia –, on poursuit vite fait devant la basilique et le baptistère, et c’est ensuite quasiment tout droit jusqu’à la sortie. Avant de retrouver la voiture, nous prenons une boisson fraîche à la sortie.



Nous avons parcouru un peu plus de 8km en 4h30. La voiture est un four. Heureusement que nous avons la climatisation. Comme il est presque 15h et que nous n’avons pas mangé à midi, nous retournons dans le petit restaurant de la veille, puis nous allons acheter une casquette pour Romane qui semble avoir un peu souffert du soleil. Il faut dire qu’elle nous a traduit tous les panneaux d’informations du site. Nous prenons aussi de la crème solaire. La boutique est très sympa et les jeunes vendeurs serviables.



De retour à l’hôtel, Romane est légèrement nauséeuse et a un fond de mal de crâne. Elle a dû attraper une petite insolation. Nous la laissons donc dans la chambre, alors que nous allons acheter de quoi manger pour ce soir au bord de la piscine. C’est une belle journée qui se termine. (Cadeau, une photo de notre voiture  )

Espérons que Romane sera vite remise