Trois semaines en Turquie en famille
Le Forum du Voyage - voyages et tourisme individuel :: Voyages en Asie :: Voyager au Proche orient: Turquie Israel Liban Jordanie Syrie Irak :: Turquie
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Sissi57- modérateur
- Messages : 1317
Date d'inscription : 08/12/2021
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Alors, aujourd’hui, sur les conseils d’un couple de touristes avec qui nous avons discuté hier soir en profitant de la piscine, nous allons voir le lac Salda, après le petit-déjeuner. Romane va mieux, et maintenant, elle a une casquette pour se protéger.
C’est un peu loin. Nous mettons 1h20 pour faire les 98km qui nous séparent du lac. C’est aussi l’occasion de voir du paysage. Une autre façon de visiter un pays, mais une fois sur place, nous sommes éblouis. Nous avons bien fait de choisir un endroit avec une plage et un parking. Une petite route bien agréable nous y amène.
Une fois la voiture garée, nous accédons au lac, par une plage de sable gris, qui, par dégradé, devient blanc avant de plonger dans l’eau bleue limpide, presque lumineuse, le tout, sur fond de montagnes boisées. Tout est d’une propreté exemplaire. L’endroit n’est pas bondé, c’est calme et silencieux. Deux ou trois familles, quelques nymphettes qui sont sûrement avec, quelques jeunes couples, c’est grosso modo les gens qui sont présents. Sur le haut de la plage, on peut trouver de nombreuses tables à pique-nique, sous l’ombre des pins, des cabines pour se changer, une douche extérieure, un petit restaurant est aussi présent, et une poubelle est plantée là.
Une fois au bord de l’eau, on ne peut que constater sa transparence et le sable fin qui la tapisse. On ne résiste pas à l’envie de retirer nos sandales pour tremper les pieds. L’eau est tellement bonne ! Le fond du lac est tout doux ! Nous marchons de long en large, épatés par le spectacle qui nous entoure. L’endroit est connu pour être le lac le plus propre, profond et limpide de Turquie. Ses eaux ont la réputation d’être riches en magnésium, en soude et en argile. On va sûrement avoir de belles jambes en repartant.
[url=https://servimg.com/view/20448725/86][/url]
Vers 13h, nous allons nous installer au restaurant, tout en continuant de profiter de la vue sur le lac depuis la terrasse. Nous sommes chanceux ! Après le repas, où une salade accompagne le plat, nous prenons un café turc, puis nous retournons patauger dans l’eau une dernière fois avant de prendre le chemin du retour.
Sur la route, nous nous arrêtons pour faire quelques courses pour ce soir, et en arrivant, nous allons profiter de la piscine une dernière fois.
Le soir, quand la température s’est calmée, nous prenons nos provisions et allons sur la petite promenade que nous avions fait avant hier, pour aller manger sur les tables à pique-nique en profitant de la beauté du lieu. Puis nous devons rentrer pour préparer nos affaires, car demain nous devons partir de ce lieu enchanteur, afin de nous rendre à notre prochaine étape.
Encore une très belle journée qui se termine.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah apprécie ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
En prévision de la longue route qui nous attend, nous nous levons à 7h pour charger la voiture, puis nous profitons de notre dernier petit-déjeuner au bord de la piscine.
Nous prenons la route à 8h30, direction Ügrüp, à 710km de là.
Au bout de 306km, nous faisons une halte pour faire le plein de la voiture et de nos estomacs. Il est 12h30 et nous sommes dans une station-service qui propose aussi un restaurant. Nous sommes juste entre les villes de Sultandağı et Dereçine, près du lac Akşehir. Dans le restaurant, personne ne parle l’anglais. Un serveur nous accompagne donc devant la carte avec photos pour voir ce qu’on a choisis. Et tout se passe bien.
Après manger, nous repartons. Il reste encore quelques kilomètres à parcourir en plein Anatolie centrale. Après Konya, que nous effleurons, la route devient plate, droite, bordée de grosse industrie poussiéreuse et de pauvre camps de travailleurs en toiles, au milieu des champs. Pas enchanteur du tout. Même un peu triste. Cela dure jusqu’à Aksaray, puis la route redevient belle, voire même très belle. Nous arrivons en Cappadoce.
Nous commençons à apercevoir les roches si caractéristique qui font la renommée de la région et quand nous traversons le parc national de Göreme, nous sommes en plein dedans.
Notre hébergement se trouve juste de l’autre côté du parc, à Ügrüp. Il est à peu près 17h30 quand nous traversons la petite ville bien encombrée de circulation. Nous allons dans les faubourgs, plus tranquilles. Une fois la voiture garée dans une petite rue, il est 18h, j’ai l’impression d’avoir conduit toute la journée, et nous sortons pour chercher l’hébergement sur photos. Cette fois-ci, ce n’est pas un hôtel. Nous trouvons vite. Sur la droite d’une petite supérette, un escalier descend et nous mène à l’entrée de l’immeuble. Nous trouvons les clés facilement, grâce aux instructions claires fournies par notre hôte, et pouvons faire la visite de l’appartement. Puis nous allons repérer la place de parking au sous-sol, allons faire deux ou trois courses pour le séjour, et nous allons chercher la voiture, pour la mettre dans la place de parking, où nous pouvons la décharger pour enfin nous installer.
La journée s’est bien passée.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
FrançoiseVecc apprécie ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
J'ai beaucoup apprécié le début de ce carnet, à quand la suite???
kawo- Messages : 167
Date d'inscription : 27/03/2022
Turquie 4 semaines
dentest- Messages : 1
Date d'inscription : 04/04/2022
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Ton carnet est vraiment passionnant, la découverte du Lac Saida est superbe et j'attends des nouvelles du Parc national de Göreme... apparemment je ne suis pas la seule à attendre la suite du carnet ?
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Debout particulièrement tôt ce matin, Magali sort courir avant que je ne me lève, puis quand elle rentre, nous prenons notre petit-déjeuner en discutant du programme de la journée.
Pour commencer, nous allons voir le marché d'Ürgüp. Il nous faut rejoindre le centre-ville par le faubourg et nous faisons cette balade à pied. Sur notre gauche, c’est une plaine qui s’étend et sur notre droite, derrière quelques habitations et parcs, se trouve une falaise percée de nombreuses maisons troglodyte. C’est fascinant à voir. Nous allons en voir beaucoup durant notre séjour ici. Imaginez-vous que les plus vieilles maisons troglodytes d’ici, pourraient dater de 2000 ans avant JC ? C’est-à-dire, qu’il y a 4000 ans qui nous séparent de ces bâtisseurs !
Nous arrivons dans le centre-ville qui se réveille doucement. Les cafés accueillent quelques clients et les boutiques ouvrent leur devanture. Boulangerie, boutique de téléphonie, vendeur de loukoums, supérette, grossiste… Nous avançons dans les rues en profitant de l’ambiance matinal.
En approchant du marché, nous passons à côté d’un vendeur de tapis qui expose sa marchandise contre un petit mur, le long du trottoir. Puis un antiquaire juste après et enfin, on entre dans le périmètre du marché. Des épices, des fruits sec, des fruits et légumes frais, des vêtements, du matériel de cuisine, c’est plein de couleurs vives, d’odeurs et de vies, c’est à la fois animé et calme. Des gros stands, des petits producteurs, des particuliers qui proposent la production de leur jardin, la balade en vaut vraiment le coup.
Avant de rentrer, nous montons un peu dans les rues de la ville, afin de nous approcher des falaises et des maisons troglodyte. Nous croisons la route que quelques chiens errant, placide, vois indifférents à notre présence. Ils sont nourris par les gens. Nous voyons çà et là, des genres de "bar à toutous", contenant eau et croquettes. Après ce joli détour, nous rentrons manger.
L’après-midi, nous allons tous ensemble visiter la ville souterraine de Derinkuyu. On entre sous-terre pour découvrir un monde étrange. Des salles et des couloirs, nous conduisent dans un labyrinthe de 70 m de profondeur, répartis sur 8 étages. Nous traversons, dans le désordre, des réserves de nourriture, des habitations, une école, une église, des cuisines, des puits... À l’époque, tout était éclairé à la lampe à huile. Mais depuis, ils ont électrifié l’endroit. Nous pouvons faire cette visite dans le confort de la modernité. Les gens ne vivaient pas dans cette structure en temps normal. La ville souterraine était habitée uniquement en période de sièges, qui pouvaient durer longtemps. Les accès étaient bloqués par d’énormes portes en pierre ronde, qui étaient roulées en travers des étroits couloirs d’accès, pour en interdire le passage. C’est une visite fascinante.
En repartant, nous avons dans l’idée d’aller voit un monastère byzantin à Gülşehir. Mais quand nous y arrivons, il est 17h05 et aucune voiture n’est garée sur le petit parking. Ce n’est pas bon signe. La petite maison du gardien semble également vide et pour cause, un écriteau sur le portail d’entrée, qui est entrouvert, indique que le site ferme à 17h. Trop tard. Alors, nous rentrons.
Demain, on hésite à nous lever tôt, pour assister au lever de soleil avec l’envol des montgolfières, qui, a en croire les photos sur Internet, semblent nombreuse dans la région. Mais dans la soirée, nous changeons de plan. Le programme de demain, sera tout autre. Vous verrez.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, Sissi57, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Après une bonne nuit, ce matin, avec Magali, alors que Romane préfère finir sa nuit qui fut mouvementée, nous prenons la voiture pour aller visiter le château Uçhisar Kalesi à Uçhisar, près de Göreme. C’est une citadelle séculaire située sur un éperon rocheux.
Autour de ce rocher, percé de nombreuses habitations troglodytes, s’est construit une petite ville, avec une superbe vue sur la Cappadoce.
Une fois dans le site, (s’il faut en croire les billets d’entrée que j’ai retrouvés, le prix était de 50 LT par adulte) nous pouvons pratiquement tout explorer, si l’on est un peu curieux et prudent. De nombreuses habitations sont creusées dans la roche, tout au long de l’ascension, créant de fait, un labyrinthe avec de nombreux niveaux et demi-niveau, tout a fait amusant à explorer.
[url=https://servimg.com/view/20448725/149][/url]
Une fois tout en haut de ce curieux rocher habitation, si l’on a survécu aux nombreux pièges, trous et cul-de-sac, on peut admirer une vue imprenable de toute la vallée, auprès d’un grand et fier drapeau de la Turquie.
[url=https://servimg.com/view/20448725/157][/url]
Puis on rentre retrouver Romane, pour l’amener voir le charment petit centre ville d’Ügrüp, où nous achetons des Loukoums et autres sucreries, dans une boutique que nous avons repéré hier en allant au marché. Sur le retour, nous achetons également de quoi manger ce midi à l’hébergement.
[url=https://servimg.com/view/20448725/161][/url]
Après manger, Romane se sent suffisamment en forme pour que l’on puisse faire une petite randonnée. Nous allons donc à Göreme, où nous souhaitons voir la vallée de l’amour, qui est dans le parc national de Göreme. La route pour y aller est bonne, mais dans la ville, la rue principale est en gros travaux et ça remue beaucoup dans la voiture.
Nous trouvons une place de parking rapidement, et nous pouvons commencer notre promenade, il est 15h30. Nous quittons la ville, en suivant la trace au GPS sur mon téléphone, que j’avais préparé et arrivons sur un chemin poussiéreux entre les reliefs. Au bout d’un moment, un petit panneau nous invite à quitter la trace et d’aller sur notre gauche, afin de voir une église. Curieux de voir cette église, nous nous engageons dans l’ascension. Il est environ 16h.
[url=https://servimg.com/view/20448725/165]
[/url][url=https://servimg.com/view/20448725/167][/url]
[url=https://servimg.com/view/20448725/170][/url]
Une fois en haut du chemin, nous trouvons, comme un "pain de sucre", une petite structure troglodyte, fermée par une porte. En nous approchant, un gardien vient nous ouvrir la porte de l’église cachée (Saklı Kilise). Elle est belle, simple et petite. Ses peintures murales sont bien conservées et pour cause, pendant des siècles, l’entrée a été bouchée par l’érosion, protègent ses secrets.
La visite est de courte durée et nous reprenons notre chemin qui longe un ruisseau. L’ombre des arbres qui borde notre route est la bienvenue. Un peu après, une autre pancarte nous invite à quitter la trace sur notre droite, pour voir un autre site troglodyte. Cette fois, c’est plus physique. Il faut sauter par-dessus le ruisseau, serpenter entre la végétation sèche et gravir une longue échelle métallique pour atteindre le site. Romane n’étant pas au mieux, Magali attend avec elle que je revienne. Il est environ 16h30.
En haut, plusieurs pièces, certaines conserve des traces de peinture, comme un édifice à fonction religieuse, reliées par de tout petits couloirs dans lesquels il faut se baisser, voir ramper. C’est assez incroyable. Je fais quelques photos et je rejoins les filles.
Nous poursuivons la balade. Les paysages sont à couper le souffle. Puis le chemin fini par se transformer en simple petite trace, un sentier, qui serpente entre les herbes, entre les arbres, entre les falaises qui nous regardent. À un moment, sur notre chemin, nous passons près d’une jument et de son poulain, qui sont là, à attendre on ne sait quoi. Par endroits, nous devons traverser le ruisseau, passer sous une arche de pierre et toujours, les falaises avec la présence de vestiges troglodytes nous accompagnent.
[url=https://servimg.com/view/20448725/191][/url]
On fini par quitter le lit du ruisseau et on monte doucement vers les hauteurs. Il est presque 18h quand nous commençons à voir un cône pointu, percé de trous, au-dessus, devant nous. J’ai bien l’impression que le chemin nous fait passé près de cette structure étrange.
Nous finissons par l’atteindre à 18h pile. C’est bien une structure troglodyte à plusieurs étages, mais l’érosion, qui lui a donné cette forme si particulière, m’empêche d’explorer les étages sans prendre de risques inutiles. Ce n’est pas grave, de là où nous sommes, la vue est merveilleuse et le chemin monte encore. Ce point de la balade représente peu ou prou l’extrémité de la balade. Maintenant, nous sommes sur le chemin du retour.
[url=https://servimg.com/view/20448725/200][/url]
Nous atteignons le plateau 10 minutes plus tard. Nous avons retrouvé un chemin carrossable et la végétation est plus sèche. De l’herbe jaune et des petits arbres ou arbustes çà et là. Sur notre gauche, formant notre ligne d’horizon, nous apercevons le château Uçhisar Kalesi, que nous avons visité ce matin avec Magali. Il est 18h20, le soleil commence doucement à décliner, nous donnant un peu de répit avec sa chaleur. Nous passons près de quelques champs de pastèques, celles-là même qui sont en vente au bord des routes ou dans les échoppes et qui sont si bonnes.
Vers 18h45, nous arrivons sur les hauteurs de Göreme. Nous nous installons sur une terrasse qui surplombe la ville et la vallée, pour attendre le soleil couchant et assister au décollage des montgolfières. Spectacle, parait-il, féerique. Ça fait du bien de se poser. Nous achetons un rafraîchissement et une crêpe et profitons simplement de l’instant. C’est trop beau. Le soleil qui descend lentement, la température parfaite… Mais pas l’ombre d’une montgolfière. Tant pis, on ne sait pas pourquoi elles ne sont pas là, mais on est bien.
[url=https://servimg.com/view/20448725/214][/url]
Quand nous retrouvons la voiture, il est 20h et le soleil s’est couché, sans blagues, nous offrant un splendide spectacle. Nous rentrons à l’hébergement pour finir la soirée et préparer celle de demain, plein d’étoiles dans les yeux.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
mais pourquoi les photos du 30.07 sont si petites ? Si tu peux, modifie le message en les réduisant moins ?
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Pour le format des photos, j'ai toujours un peu de mal avec ce systeme ou il faut choisir un format et non pas le site qui gère le format tout seul
Et je ne peux malhrureusement plus retoucher le message, l'option d'édition n'est plus disponible.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Aujourd’hui, nous allons laisser Romane se reposer, car elle est indisposée depuis hier en fin de journée. Du coup, avec Magali, nous partons visiter le "monastère byzantin" que nous voulions visiter samedi soir à Gülşehir. Le site est vieux de plus de 1000 ans et on ne sait pas exactement à quoi il servait. En théorie, la grande colonie d'Açık Saray aurait pu servir, d’après les chercheurs, de monastère, de caserne militaire, de ferme équestre ou de caravansérail. Mais toutes ces suppositions manquent de preuves. Cependant, on peut raisonnablement penser que Açık Saray était une colonie byzantine importante avant l'an 1000 après JC.
Nous garons la voiture sur le petit parking à l’entrée du site vers 11h. Il n’y a pas d’autres voitures. Nous allons voir la petite cabane qui abrite le gardien pour nous acquitter du droit d’entrée, mais un rapide examen nous permet de constater qu’elle est abandonnée depuis un certain temps. Il semble que plus personne ne garde l’entrée depuis longtemps. Le portail, n’étant pas fermé, nous nous engageons dans le site.
Nous progressons sur le chemin et rapidement, sur notre gauche apparaît déjà un rocher creusé, percé et dont de gros morceaux se sont effondrés. On peut déjà s’émerveiller du travail de nos ancêtres pour fabriquer leur habitation dans ce matériau particulier qu’est la pierre.
Un peu plus loin, sur notre droite, nous quittons le chemin pour admirer un ouvrage encore plus beau. Les ornements architecturaux font une franche apparition sur la façade. On peut même constater de la présence de peintures décoratives. L’intérieur à clairement subit les ravages du feu. J’explore le plus possible, émerveillé par ces vestiges qui ont traversé les siècles.
De lieux en lieux, on découvre des sales clairement consacrés à la religion, d’autres ont une fonction plus obscure, d’autres encore à l’habitation, etc. On déambule au hasard, comme poussés par le vent, curieux de tout. Par endroits, les chèvres ou les moutons ont laissé de nombreuses traces de leur passage. Peut-être ont ils également visité le site ?
[url=https://servimg.com/view/20448725/231][/url]
Vers 13h30, après avoir parcouru pas loin de 7 km et ne sachant pas jusqu’où le site se prolonge (mais il est encore plus vaste, c’est sûr) nous décidons de reprendre la voiture pour aller voir les cheminées de fées à Çavuşin. C’est près de Görem. Sur la route, nous faisons une halte à l’arrière du château Uçhisar Kalesi. Plus précisément, au pied du rocher dans lequel il est creusé. C’est impressionnant le nombre d’habitations creusées dans la roche.
Puis on reprend notre route vers Çavuşin. Comme sur les autres sites, nous sommes accueillis par des habitations troglodytes, creusées dans la falaise. Certes, il y en a moins, mais par endroits, elles traversent la montagne de part en part.
Nous montons sur les hauteurs de la petite ville et assistons à un tourbillon de poussière, provoqué pas un courant d’air tournant. Et de là, nous pouvons les voir. Les pierres, dont certaines ont la taille d’une voiture, ont protégé le sol sous elles, pendant des milliers d’années d’érosion, créant un pilier de soutènement sous chacune d’elles. Nous, nous les appelons les "cheminées des fées", mais elles peuvent avoir d’autres noms.
Avant d’aller les voir de plus près, nous admirons la vue du haut de cette falaise. Nous sommes alors littéralement sur le toit des habitations troglodytes. Puis nous descendons par un petit sentier, pour rejoindre ces formations géologiques remarquables. Le sentier passe entre les piliers, nous permettant de les admirer au plus près.
C’est sur ces belles images que nous rentrons. Il est 16h. Un peu de repos et nous préparons nos affaires pour la route de demain. Car nous allons cheminer vers d’autres horizons.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, mariejo et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Ce matin, réveil à 7h, petit déjeuner et chargement des affaires dans la voiture et nous partons à 7h45 pour Mardin.
La route est belle, il y a peu de circulation, les paysages vallonnés et pelés sont de toute beauté. Juste en traversant les grosses agglomérations, c’est le bazar. Nous traversons la ville de Kayseri, puis nous roulons encore un peu, avant de faire le plein de la voiture, juste en quittant la Cappadoce, sur une route qui passe le long de la rivière Tohma. Des policiers font également leur pause, juste devant leur bolide. Il est 10h45.
Après un petit repos, nous reprenons notre route et traversons la ville de Malatya. La route est devenue plus monotone et sur notre gauche, nous longeons le lac du barrage de Karakaya. C’est très beau et nous faisons un petit détour pour le voir de plus près. Nous quittons la route sur une petite route, presque un chemin, au hasard, je me guide au GPS, tentant de nous approcher du lac. On passe près de quelques maisons éparses, des petits lopins de champ et de nombreuses plantations d’arbres, je crois que ce sont des oliviers, ou bien des amandiers. Puis, on s’arrête un instant, le chemin n’allant pas jusqu’au bord de l’eau, pour admirer la vue sur le paysage lacustre qui s’offre à nous. Il est 13h40.
La route est encore longue et il nous faut la reprendre pour ne pas arriver trop tard. Nous continuons de longer le lac sur notre gauche, puis au bout, nous traversons un pont suspendu juste avant de nous enfoncer dans un tunnel sous la montagne, pas très long. Je me rappelle aussi que nous nous sommes faits contrôlés par la police. Un contrôle de routine sans conséquences et très courtois.
Nous passons au sud de la ville d’Elazığ et nous bifurquons le long du lac Hazar où nous faisons une petite pause photo à 15h. Puis, au bout de ce lac, à l’entrée de la petite de Göl Önü, nous sommes accueillis par un ralentissement routier, provoqué par un barrage policier filtrant. D’énormes blocs de béton forment des murs, les policiers portent des casques lourds et des gilets pare-balles et sur le bord de la route est stationné un véhicule blindé, avec une tourelle de mitraillette sur le dessus. Plus tard même, nous passerons d’autres barrages avec carrément des blindés lourds !
Clairement, l’ambiance change. Qui parsème le paysage le long de la route, nous pouvons voir des tours de surveillance/miradors blindés, avec des meurtrières sur les flancs ? Nous réalisons soudain que nous approchons de la frontière avec la Syrie, ce qui explique sûrement ce décor plus martial et les mesures de surveillance que nous constatons.
Notre route traverse ensuite Ergani, Alköy, Dayarbakir, Çınar, Sultanköyü et enfin, nous arrivons à Mardin vers 18h. Le GPS veut nous faire passer dans des ruelles très étroites, qui grimpent, pour rejoindre notre hébergement, et ne connaissant pas la topologie du lieux où nous nous rendons, je préfère garer la voiture dans une ruelle nous sortons chercher l’hôtel. Ma cartographie sur le téléphone n’est pas au point dans ce quartier et nous devons demander a trois personnes différentes, puis suivre un habitant dans les ruelles et escaliers tortueux, jusqu’à l’hôtel.
Nous sommes très bien accueillis pas le gérant, dans un bâtiment médiéval de toute beauté. Il nous fait visiter. L’arrière donne sur une grande terrasse avec vue sur la vallée, que nous surplombons depuis la colline où nous sommes. Avec le soleil qui décline, il nous offre un thé, la vue est à couper le souffle. Puis le gérant me fait accompagner par son employé, pour chercher les bagages dans la voiture et pour me montrer un endroit plus proche où la garer, dans une petite place prévue pour mettre quelques voitures.
Une fois installés dans notre très belle chambre, nous constatons qu’elle n’a que deux prises de courant, dont une est occupée par un petit frigo. Pas de clim, ni de lampes de chevet, mais la salle de bain fait partie de la chambre.
Il est 20h et la nuit est tombée, quand nous sortons pour trouver un endroit où manger dans le vieux bazar, mais tout est fermé, ou presque tout. Nous trouvons quand même, au hasard de notre promenade, un genre de bar avec terrasse, qui sert de quoi nous restaurer. Puis, fatigués par la longue route, nous rentrons à 21h.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, Sissi57, mariejo, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Les photos des maisons troglodytes et de ses sentiers labyrinthiques sont impressionnnates
j'attends la suite
Thomas C. apprécie ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Cette nuit, il a fait chaud, mais la douche au réveil me rafraîchit bien. Vers 8h, nous sortons avec Magali. Dans le vieux bazar, où nous nous rendons, les boutiques ouvrent partout. Nous faisons quelques tours et trouvons un chouette petit café, tenu par deux jeunes filles.
Nous prenons un café turc délicieux, puis nous allons chercher Romane pour revenir y prendre notre petit-déjeuner. Un merveilleux petit déjeuner, bien copieux, avec des fruits, des légumes, une omelette, des frites, du pain, d’innombrables sauces, des olives, du thé… Bref, nous sommes parés pour bien démarrer la journée.
Ensuite, nous allons marcher au hasard, dans les rues de la vieille ville, il est 11h30. Nous remontons la rue principale, avec ses commerces, ses places. Arrivés au bout, nous revenons par les petites ruelles et escaliers sur les hauteurs. Nous découvrons la ville, sans destination, sans but, juste pour nous imprégner.
Puis, vers 13h30, nous rentrons un peu nous poser, avant de ressortir, pour prendre la voiture, afin d’aller acheter une prise multiple dans la ville du bas. La ville moderne. Nous en profitons aussi pour acheter quelques boissons, et nous retournons dans la vieille ville, où nous ressortons avec Magali vers 18h, quand il fait un peu moins chaud.
Nous passons devant l’ancienne madrasa, où un mariage est célébré, puis, plus loin, nous voyons quelques moutons brouter sur les hauteurs. Devant la poste, des niches ont été installés pour les chiens et les chats errants. Le bâtiment est de toute beauté. C’est le manoir Şahtana, qui appartient à la Direction générale de l'administration postale. Il a été construit au 19ème siècle par l'architecte en chef arménien Löle Serkiz. Le bâtiment a été utilisé comme hôpital en 1930, puis comme hôtel Palas et en 1953, la famille Şahtanalar le rachète et il commence à être utilisé par les PTT. Enregistré comme « bien culturel immobilier à protéger » par décision du Conseil de préservation du patrimoine culturel et naturel de Diyarbakır, des travaux de restauration ont été réalisés en 2011-2013. Le bâtiment, est loué à l'Université Mardin Artuklu pour servir d'établissement social et d'hôtel depuis 2010. Il est 18h30 quand nous y entrons pour le visiter.
Puis à 19h, nous revenons sur la place face au musée d’archéologie de Mardin, où nous voyons des cerfs-volants, que des gens déploient depuis les toits alentours. Sur fond de soleil couchant, le spectacle et apaisant. Nous avons aussi remarqué, depuis la terrasse de l’hôtel, que des gens font voler des pigeons partout.
Nous rentrons ensuite chercher Romane, pour aller manger tous ensemble en ville. Il est 20h30. Le repas commence par un ayran dans une tasse, puis une salade, des oignons, du persil, du citron viennent accompagner nos plats de viande. Heureusement que nous n’avons commandé que deux plats, la table est pleine.
Puis à 21h, nous rentrons doucement. La falaise au-dessus de la ville est éclairée et les gens flânent dans la rue commerçante.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Sissi57, mariejo, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Je suis ravie de pouvoir continuer à suivre tes aventures.
Est-ce que tu sais finalement pourquoi les montgolfières n'ont pas décollé ?
Questions de naïveté : Tu peux nous en dire plus sur le choix de Mardin comme destination? Quelles températures avez-vous eu?
kawo- Messages : 167
Date d'inscription : 27/03/2022
Thomas C. apprécie ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Re: Trois semaines en Turquie en famille
kawo- Messages : 167
Date d'inscription : 27/03/2022
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Ce matin, Magali se lève tôt. Une fois que je la rejoins sur la terrasse, nous réveillons Romane et nous partons reprendre notre petit déjeuner au Mandalia. Vraiment, l’endroit est bien. Nous sommes dans le vieux bazar.
Après ce petit repas, nous prenons la voiture pour aller visiter le monastère de Deyrulzafaran, non loin à l’est de Mardin. Le site se trouve sur une colline et nous y arrivons vers 11h. Le parking est presque vide, signe du peu de visites et le bâtiment est en très bon état de restauration et de propreté. Nous entrons dans l’enceinte pour y trouver la boutique souvenir et le bureau d’accueil où aucun personnel n’est là pour nous renseigner. Nous tournons un peu dans la partie libre du site, puis quand arrive du personnel, nous apprenons que la visite n’est possible que guidée et en groupe. Donc il nous faut attendre l’arrivée de suffisamment de visiteurs, pour pouvoir rentrer.
Ce n’est pas trop à notre goût, même si l’endroit semble très beau, nous décidons de reprendre la voiture pour aller faire un tour dans la ville de Midyat, à 70 kilomètres de là. Nous choisissons un peu au hasard cette ville sur le GPS qui est à une heure de route vers l’est. C’est le point le plus loin à l’est de la Turquie où nous serons allés.
Une fois au centre-ville, nous trouvons un parking gardé pour laisser la voiture et nous pouvons nous balader à notre guise. Il est 13h. C’est une petite ville cosmopolite d’apparence calme. Nous marchons bien sûr, dans la vieille ville, car nous sommes passés en voiture devant des quartiers plus modernes d’habitation, mais moins attrayants pour nous. Nous passons devant l’église Martşmuni, puis dans une rue commerçante, où les étals font penser à un marché. Des passages couverts permettent d’accéder à la rue parallèle. Nous voyons des enfants d’une dizaine d’années, naviguer avec des plateaux pour servir du thé, ou sur de gros vélos tricycles chargés de paquets, ce qui nous fait prendre conscience que le niveau de vie des habitants nécessite de recourir à cette ressource. Du moins pour certains d’entre eux. Bon, je vous rassure, ça reste extrêmement marginal. Les bâtiments sont beaux. Les éléments de décorations sont délicats.
Après ce bref aperçut de la ville, nous retournons à Mardin pour nous reposer un peu à l’hébergement, avant de ressortir avec Magali, vers 16h30. Nous allons visiter l’ancienne madrassa, Kasımiye Medresesi, devant laquelle nous sommes passés hier.
Une médersa, ou madrassa (arabe : مدرسة, madrasa, pl. مدارس, madāris), ou école coranique, est une école théologique musulmane. La construction de celle-ci, a commencé pendant la période Artuqid et s'est achevée à la fin du XVe siècle, sous le règne du souverain d'Akkoyunlu Cihangiroğlu Kasım Sultan. La pierre de taille lisse a été utilisée dans la construction de la madrassa à deux étages, en forme de dôme, à cour unique et ouverte. Il y a une fontaine et un grand bassin dans la cour, qui symbolise la vie humaine de la naissance à la mort et au-delà : l'eau qui sort de la fontaine représente la naissance, l'endroit où elle se déverse représente la jeunesse, le caniveau long et étroit représente la maturité et la collecte d'eau dans une piscine représente la mort. Cette eau est ensuite transférée au sol par des canaux, ce qui redonne vie au sol.
Quand nous y arrivons, il doit y avoir aux moins deux mariages, en pleine séance photo. La rue devant, est pleine de voitures, mais nous pouvons malgré tout entrer sans encombres dans le bâtiment pour y faire notre visite. Sur le toit, où nous grimpons, nous avons une splendide vue sur la plaine. Nous passons devant de multiples salles de cours désertes, revêtus de tapis rouges et dont le plafond en dôme, surplombe les étudiants quand ils sont là. S’ils étudient encore là.
Puis, une fois la visite achevée, nous allons acheter des baklavas. C’est un dessert traditionnel, commun aux peuples des anciens empires ottomans et perses, de petits gâteaux feuilletés, au miel et à la pistache. Nous achetons aussi des raisins et nous rentrons prendre ce goûter avec Romane, sur la terrasse de l’hôtel. Il est 17h30, juste bien pour assister au vol des pigeons. Nous avons même droit à un cerf-volant.
Ce soir, pour le repas, nous allons juste chercher un donner que nous mangeons sur la terrasse. Puis, c’est la douche et la préparation des sacs, pour le départ de demain. Nous quittons Mardin pour de nouvelles aventures.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, mariejo et Philéas apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Aujourd’hui, c’est le départ. Avant de quitter cette ville, je voulais vous faire part d’un fait qui nous a bien amusés dans cet hébergement. L’employé, qui m’a aidé le premier jour, pour garer la voiture et transporter nos bagages, était bien entendu très serviable et poli, comme le patron, mais il était également très bavard ! Et le fait rigolo que je voulais vous rapporter, c’est qu’il ne parlait pas un traître mot d’anglais ! Il ne parlait que turc et ça ne semblait pas le déranger le moins du monde, d’être compris ou pas. Il nous expliquait tout un tas de choses, avec bienveillance et sollicitude, sur le bâtiment, la ville où les choses à faire, et nous, nous l’écoutions, sans rien comprendre. Nous avons bien ri de cette situation.
Bon, ceci dit, nous nous levons à 7h pour grignoter un morceau et charger la voiture et nous partons une heure plus tard. La destination première du jour, est le site archéologique de Göbeklitepe. La route est moitié bonne, moitié défoncée. La moitié bonne se trouve à gauche et celle de droite, est défoncée par le passage des camions surchargés. En parlant de ça, justement, peu de temps avant notre passage, un camion s’est renversé, perdant son chargement de paille sur la route et provoquant l’accident de quatre voitures. La police est déjà sur place quand nous passons. Il faut dire que les camions semblent souvent en dépassement de charge. Leur chargement dépasse de beaucoup la largeur de la cabine et monte à des hauteurs improbables. Dans les montées, ils donnent tout ce qu’ils peuvent, à vitesse de tortue et dans un nuage noir de gaz d’échappement.
Nous arrivons sur le site à 10h20. Ce n’est pas un gros site en terme de superficie, un petit musée lui est consacré, puis une navette nous conduit sur le site de fouilles qui se trouve à quelques centaines de mètres.
Göbeklitepe est situé dans les montagnes de Germuş, dans le sud-est de l’Anatolie. C’est un site archéologique du néolithique. Le site a été habité de 9500 à au moins 8000 avant J.-C., pendant le Néolithique pré-céramique. Il est célèbre pour ses grandes structures circulaires qui contiennent d’énormes piliers de pierre. Les plus anciens mégalithes connus au monde. Beaucoup de ces piliers sont décorés de détails anthropomorphiques, de vêtements et de reliefs sculpturaux d’animaux sauvages, offrant aux archéologues de rares aperçus de la religion préhistorique et de l’iconographie particulière de l’époque.
Le site a joué un rôle important dans le débat sur la révolution néolithique, qui a marqué l’apparition des premières installations humaines permanentes dans le monde. Les préhistoriens lient cette révolution néolithique à l’avènement de l’agriculture, mais ne sont pas d’accord sur le fait que l’agriculture ait poussé les gens à se sédentariser ou vice versa. Göbeklitepe est un complexe monumental, construit au sommet d’une montagne rocheuse, sans preuve claire de culture agricole à ce jour et a joué un rôle de premier plan dans ce débat.
Le site a été découvert pour la première fois lors d’une enquête en 1963. Les fouilles ont commencé en 1995 et sont toujours en cours. Bien que le but définitif des enceintes mégalithiques n’ait pas été déterminé, elles ont été décrites comme les “premiers temples du monde” qui ont été intentionnellement et rituellement remblayés. Cependant, des études stratigraphiques récentes ont révélé qu’elles avaient été remplies par des événements de glissement de pente, et ont parfois été réparées et modifiées par la suite.
En résumé, Göbeklitepe est un site fascinant qui offre un aperçu unique de la vie et des croyances des premières sociétés humaines.
Un chemin de ronde protégé, nous permet d’en faire le tour librement, au plus près, sans pour autant nous permettre d’y pénétrer, ce qui occasionnerait des dégradations irréversibles. Une structure ouverte recouvre le tout, pour empêcher l’érosion due aux intempéries. Le chemin est en surplomb, ce qui nous permet d’appréhender l’ensemble du site de tous les côtés. Romane nous fait les traductions de tous les panneaux d’informations. Et l’on y apprend que des vestiges ont été trouvés sur un espace de 20 km carrés.
Puis nous faisons la visite du petit musée consacré au site. Il retrace l’histoire du site et des fouilles, quelques objets emblématiques dans des vitrines, des activités pour les grands et les petits et une projection immersive. C’est très sympa. Nous passons ensuite par la boutique, avant de rejoindre la voiture un peu avant 13h, pour nous rendre à notre prochain hôtel, dans la ville de Şanlıurfa, où nous en profitons pour refaire le plein d’essence. Dans la ville, la circulation est bouillonnante.
Nous sommes un peu surpris par le luxe de l’hôtel où nous arrivons. Je regarde à deux fois la réservation pour être sur et nous allons procéder à l’enregistrement. C’est bon, nous sommes attendus. Nous demandons ou garer la voiture, puis nous investissons la chambre avec les bagages, avant de tous ressortir dans un centre commercial, pour manger dans un espace partagé entre plusieurs restaurants. Il est environ 15h30.
Une fois rassasiés, nous retournons à l’hôtel, puis avec Magali, nous sortons pour aller voir quelques sites remarquables, accessibles à pied depuis l’hébergement. Nous traversons un quartier populaire, où un commerçant nous demande la permission d’être pris en photo avec Magali (ce doit être le début de la célébrité, car on avait déjà eu le cas en Corée, avec des lycéens), jusqu’à Fish Lake Park and Anzıleyh, où des cours d’eau apprivoisés serpentent entre les allées. De nombreuses personnes se promènent ou se reposent et quelques groupes de jeunes semblent jouer au chat et à la souris avec des agents de police à moto. Ils sont deux par motos et sillonnent le parc, sûrement pour décourager d’éventuels pickpockets. Il est 17h20 quand nous y arrivons.
Ce parc abrite des lieux importants pour le patrimoine historique et culturel de la Turquie et également pour les religions musulmanes, judaïques et chrétiennes. Ce sont des lieux de pèlerinage importants pour de nombreux croyants.
En premier lieu, Mevlid-i Halilulrahman Mağarası : C’est la grotte où le prophète Ibrahim (Abraham) est né. La légende raconte que sa mère, Sara Hatun, s’est cachée dans cette grotte pour échapper au roi Nemrut qui avait ordonné l’exécution de tous les garçons nés cette année-là, car il avait fait le rêve qu’un enfant né cette année-là mettrait fin à son règne.
Nous passons dans la cour de la mosquée qui est consacrée à ce lieu, après être passé par Balıklıgöl.
En deuxième lieu, Balıklıgöl : Aussi connu sous le nom de “Piscine d’Abraham”, c’est l’endroit où le roi Nemrut a jeté Ibrahim dans le feu. Selon la légende, lorsque Ibrahim a atterri dans le feu, Allah a transformé les flammes en eau et les braises en poissons, qui y sont considérées comme sacré pour le monde islamique. Aujourd'hui, de nombreux chercheurs islamiques ont fermement admis que la mythologie islamique de Balıklıgöl est une superstition et que les piscines appartiennent à d'anciens temples païens.
Nous faisons le tour des bassins, qui sont sous la surveillance étroite de gardiens, qui soufflent dans leurs sifflets si quelqu’un fait mine de s’approcher trop près de l’eau, afin de le rappeler à l’ordre.
Et en troisième lieu, Ayn Zeliha Gölü : C’est un bassin situé à côté de Balıklıgöl. La légende raconte que ce lac a été formé par les larmes de Zeliha, la fille de Nemrut, qui était amoureuse d’Ibrahim. Quand elle a vu Ibrahim être jeté dans le feu, elle a pleuré sans arrêt, formant ainsi le lac. Une autre version de l’histoire dit que Zeliha a sauté dans le feu après Ibrahim et que Dieu a transformé le feu en eau pour la sauver, tout comme il l’a fait pour Ibrahim.
Nous faisons le tour de ce joli plan d’eau avec une fontaine en son centre, bordés de terrasses de cafés à l’ombre des arbres, avant de quitter ce parc à 18h, pour revenir vers l’hôtel.
Nous traversons le parc Beyaz Saray Parkı, passons à côté du musée des mosaïques, puis du musée archéologique, avant de retourner au centre commercial pour y faire quelques courses.
La vue de la chambre, donne directement sur le soleil couchant. Trop beau. Après avoir mangé dans la chambre des articles achetés plus tôt, Magali va tester la petite salle de sport de l’hôtel. La climatisation de la salle n’est pas très opérationnelle, mais ce n'est pas grave. Au moins, il y a une salle de sport disponible.
Une journée bien remplie se termine doucement, riche en découvertes.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, mariejo, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Réveil à 7h, ce matin, j’ai le ventre un peu barbouillé. Malgré tout, je prends un café et mange un yaourt dans la chambre, puis on fini de remballer nos affaires et nous quittons la chambre, direction Gaziantep.
Sur le chemin, nous faisons un détour par la vieille ville Halfeti, sur la rive de l’Euphrate, pour y voir deux choses. La mosquée engloutie et les roses noirs (la Karagül). Sur la route, la voiture nous inquiète avec une alarme de tableau de bord. Il manque du liquide AdBlue. Je ne connaissais même pas ça. Après avoir contacté le loueur, il nous rassure sur le niveau de gravité, mais nous demande d’en mettre le plus tôt possible. Dès qu’on trouvera une station-service, nous le ferons, car là, il n’y en a aucune.
À 10h, nous arrivons par une route qui surplombe le village et le fleuve, offrant un point de vue remarquable sur l’ensemble. La route descend en lacets et passe près du petit port où nous garons la voiture. Pour voir la mosquée engloutie, il faut prendre un bateau. Nous allons donc nous renseigner à la capitainerie, où l’on apprend qu’il faut attendre quelque chose comme trois-quarts d’heure.
Nous allons donc nous promener le long du port, et peu importe si l’on rate le prochain bateau. Il n’y a pas grand monde et l’eau est transparente, malgré les nombreux restaurants flottant qui attendent l’affluence des touristes. Les arbres apportent une ombre bienvenue. Nos pas nous font passer près d’une mosquée avec les pieds dans l’eau, et on se demande si elle ne serait pas la fameuse mosquée engloutie (spoiler alerte : non, ce n’est pas elle).
Nous continuons jusqu’à un frêle pont, peut-être même juste une passerelle, qui nous tend les bras. De l’autre côté, la promenade continue. Un petit restaurant, à l’ambiance plus populaire, fait chauffer le café sur un réchaud à bois, pendant que des poules gambadent librement au bord de l’eau, à l’ombre d’un arbre.
Au retour vers la voiture, juste après avoir traversé le petit pont, il est 11h et il est clair que nous avons raté le bateau, nous achetons une glace à un petit marchand local, puis, un peu plus loin, nous achetons des pistaches fraîches à un particulier qui loue une chambre et fait aussi salon de thé.
Nous retrouvons la voiture vers 12h et en repartant, nous voyons une fresque, représentant les fameuses roses noires, que nous n’avons pas vues non plus. À la première station-service, nous faisons faire le plein de liquide AdBlue et la route se poursuit au travers des plantations de pistachiers. Ici, ils sont cultivés pour leurs fruits. Nous roulons aussi sur une route en construction ! C’est sportif ! Et les camions, toujours aussi surchargés, avancent doucement sur la route.
Nous arrivons à notre hébergement de Gaziantep à 13h30. Il est un peu excentré, mais nous pouvons rejoindre le centre-ville à pied, chose que nous faisons vers 15h30, après nous être installés et que Romane, qui "crie famine" ai mangé un morceau. Nous marchons le long de la voie d’un tram, en direction de la vieille ville et de la citadelle. Nous prenons un café dans une cour intérieure et admirons les boutiques des artisans en passant. Le rocher sur lequel est posée la citadelle est percé de toute part, par d’anciennes occupations troglodytes.
[url=https://servimg.com/view/20448725/389][/url]
Puis sur le chemin du retour, c’est à notre tour, Magali et moi, de "crier famine". Alors nous entrons dans un restaurant de donner, pour faire exploser nos papilles, vers 17h30, avant de rentrer, avec le soleil qui décline.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, Brigitte42, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Ce matin, nous allons prendre le petit-déjeuner vers 8h avec Magali, puis nous prenons le chemin de la ville.
Après en avoir fait le tour par l’extérieur pour en apprécier l’ensemble, nous montons visiter la citadelle de l’intérieur, vers 10h20. La colline sur laquelle se trouve la citadelle, était un point d'observation utilisé par l'empire Hittite. Les Romains y ont construit un château entre le IIe siècle et le IIIe siècle. Le château est rénové et agrandi entre 527 et 565 sous l'empereur Justinien Ier. Ensuite, il connaît plusieurs rénovations successives sous les Ayyoubides et est utilisé pour la défense de la ville contre les armées françaises lors de la campagne de Cilicie, dans le cadre de la guerre d'indépendance turque.
À l’intérieur, on trouve un couloir aux proportions d’élévations dignes de la citadelle, où a été aménagé un petit musée, puis, par un grand escalier, nous accédons au sommet, d’où l’on peut admirer la ville, mais aussi des vestiges d’anciennes constructions.
Après la visite, vers 11h, nous continuons notre tour dans la vieille ville. Nous voyons les plus grandes théières que je n’ai vues de ma vie, des gens dansent dans une rue pour un mariage, du moins les hommes, car les femmes restent assises sur un banc, nous traversons un bazar, nous déambulons au hasard, curieux de tout, avant de rentrer vers 12h, retrouver Romane à l’hôtel.
[url=https://servimg.com/view/20448725/403][url=https://servimg.com/view/20448725/415][/url][/url]
Vers 13h30, nous ressortons tous, pour aller visiter le musée archéologique. Comme vous vous en doutez, c’est passionnant, grâce à Romane qui nous fait les traductions. Le musée contient une belle collection de trouvailles faites dans la région. Une collection d'artefacts allant de la Préhistoire à l'époque ottomane. Des objets paléolithiques et le squelette d'un mammouth, des objets d'une nécropole de l'âge du bronze, des objets hittites, des œuvres d'art et verrerie persanes, romaines, hellénistiques et commagènes, des pièces et médaillons ottomans et islamiques, etc. La visite nous prend 2 bonnes heures.
En rentrant, vers 16h30, nous achetons quelques pâtisseries au miel et à la pistache, dont des baklavas et des katmers, que nous mangeons dans la chambre. Quelle merveilleuse surprise que les katmers ! C’est une spécialité d’ici. Ça nous fera notre repas du soir. Pour finir la journée, Magali va profiter un peu de la salle de sport de l’hôtel, et la soirée se passe tranquillement.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Sissi57, mariejo, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Réveil à 7h pour une grosse journée. Après le petit-déjeuner, nous partons à 8h pour la banlieue d’Anamur.
La route se passe bien, voyez vous-même. Quelques barrages de police, une route qui n’existe plus, nous obligeant à improviser, une route fermée pour travaux, nous faisant faire un détour, des montagnes, où les nuages s’accumulent, nous apportant un peu de pluie. Nous passons la ville de Adana, puis Marsin, une agglomération qui semble infinie.
La route, maintenant sinueuse et petite, longe la mer. D’innombrables serres parsèment le paysage montagneux de la côte. Dans certaines d’entre elles, on peut apercevoir des bananiers. À 16h, le voyant de l’huile s’allume au tableau de bord. Je trouve un endroit où me garer pour contacter le loueur de voiture, qui nous dit que nous n’avons rien à faire, tout va bien. Il est 17h à notre arrivée à l’hôtel.
Une fois installés, nous sortons faire un tour. Nous sommes vraiment à deux pas de la plage. Un sable fin, chauffé par le soleil de la journée, où des gens profitent que le soleil soit moins mordant. Des espaces verts, entre la rue et la plage, abritent un parc pour enfants. Puis de nombreux restaurants avec leur terrasse, partagent la rue avec des boutiques.
Nous marchons avec le déclin du soleil, jusqu’à une jetée, prévue pour recevoir de gros bateau, que nous atteignons vers 19h. Au bout de la jetée, nous pouvons apercevoir un grand drapeau turc, surplombé par la lune, qui dispute déjà le ciel avec le soleil. Les gens se promènent dans la fin de journée. Quand nous arrivons au bout de la jetée, le soleil disparaît derrière les montagnes, il est 19h30.
Nous revenons alors sur nos pas pour choisir un petit restaurant parmi la multitude, et nous mangeons en terrasse avec l’arrivée de la nuit. Pour nous aider à attendre notre plat, nous écoutons des musiciens se produire sur la terrasse du restaurant voisin.
Après le repas, de retour à l’hôtel dans la nuit, nous nous installons après cette grosse journée qui se termine bien.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Sissi57, Philéas et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Ce matin, après le petit-déjeuner de l’hôtel, nous allons visiter les ruines de la cité antique d’Anamurium, toute proche. Une dizaine de kilomètres.
Pour arriver sur le site, il faut rouler sur une petite route, presque un chemin, sur lequel se trouve la billetterie, environ 500m avant le site. Une petite barrière et quelqu’un vient nous ouvrir et collecter la recette. Le prix est très raisonnable, 5 lt par personnes et la visite est libre. Il est un peu plus de 10h.
Une fois franchi le péage, nous poursuivons la petite route et nous voyons des figuiers de barbarie sur le bas-côté, et nous nous arrêtons pour les admirer. Ça pique, mes amis. Les épines sont toutes fines et restent longtemps dans les doigts. Un peu comme une petite écharde de fibre de verre, pour ceux à qui connaissent. Ils ont plein de fruits sur le bout de leurs "raquettes". Mais l’exercice de récolte est périlleux pour ceux qui s’y risquent.
On reprend la route, pour rejoindre le parking, quelques centaines de mètres plus loin. Nous sommes presque les seuls. Il y a un petit restaurant sur place, que nous délaissons, pour partir à l’asseau des ruines qui nous tendent les bras.
"L'histoire d'Anamurium est celle d'une ville qui a joué un rôle relativement modeste dans l'histoire ancienne, mais qui a prospéré durant l'Empire romain. La ville est probablement fondée à l'époque hellénistique, mais elle atteint son apogée à l'époque romaine, en particulier entre le 2ème et le 4ème siècle après J.-C.
Durant cette période, Anamurium était une ville importante dans la région de Cilicie, bénéficiant de sa position stratégique sur la côte méditerranéenne. Elle disposait d'une acropole, de thermes, d'un théâtre, de nécropoles et de nombreuses basiliques chrétiennes, témoignant de la christianisation de la ville au début de l'ère byzantine.
La ville a également été fortifiée avec des murs épais et des tours pour la protéger contre les invasions. Cependant, elle a été progressivement abandonnée à partir du 7ème siècle, en grande partie à cause des raids arabes et des changements dans les routes commerciales maritimes qui ont diminué son importance économique et stratégique.
Les ruines d'Anamurium sont relativement bien conservées et offrent un aperçu fascinant de la vie dans une ville romaine typique. Parmi les vestiges les plus notables figurent les murs de la ville, le théâtre, les nécropoles et plusieurs églises, ainsi que des mosaïques remarquables."
Un peu comme à Pompéi, les murs de toute la cité sont encore partiellement debout. À flanc de montagne et les pieds dans l’eau. Nous voyons les bains, un aqueduc, des maisons, sûrement des commerces, la nécropole qui nous accueil sur le site, le long de la route d’accès, et on peut même deviner les différentes époques d’occupations.
Il fait chaud et au bout d’un moment, Romane décide de nous laisser déambuler au hasard entre les murs, pour nous attendre à l’ombre de l’un d’eux. Je suis comme un enfant qui court partout, ne sachant pas où donner de la tête et du regard.
Puis on revient chercher Romane pour changer de zone et nous aventurer tout au bout du site, où se trouve une plage, que ferme la falaise. Un bateau de touristes de taille modeste, avec de la musique à fond, s’est approché, tel un bateau pirate venant à l’abordage, et mouille à une encablure de la côte.
Puis nous revenons par le bord de mer, où il y a moins d’habitations, mais plus de grosses structures. Nous quittons le site vers 13h.
Une fois rentrés, nous sortons en ville, pour chercher de quoi manger, dans l’un des nombreux établissements le long de la plage. On passe notre commande, qui met un temps fou pour arriver. Ce que nous n’avions pas compris, c’est que le plat (si l’on veut, c’était des genre de wraps qu’on a repéré en photo sur la devanture) n’est pas fait sur place. Une personne est allée dans un autre établissement de la ville, pour nous l’acheter et nous le ramener.
Bon, ils étaient très bons et nous étions à l’ombre. En attendant, nous avons bu notre boisson et profité pour nous délasser. Nous étions les seuls clients. Après le repas, nous sommes rentrés nous poser, il devait être 14h30.
Le soir, vers 19h, nous ressortons assister au soleil couchant sur le ponton, et nous en profitons pour manger de nouveau un petit truc, comme une glace. Après, nous continuons notre promenade, avec les lueurs de la ville, jusqu’à un pont, ou une passerelle toute illuminée, puis nous rentrons pour la nuit.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah, kawo et Claude67 apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Ce matin, après le petit-déjeuner servi par l’hôtel, nous allons visiter le château forteresse d’Anamur.
Une fois garés en compagnie d’une autre voiture, sur le petit parking au pied des murailles, nous pouvons voir plein de tortues, nager dans les douves. Elles s’approchent de nous, par curiosité ou dans l’espoir de recevoir de la nourriture.
Nous finissons par passer les remparts à 10h et entrons dans l’immense cour intérieure. L’édifice est en cours de restauration, ce qui explique l’aspect neuf des murs. On ne trouve pas de bâtiments dans l’enceinte, hormis une mosquée. Dans les murs des remparts, courent des couloirs et des escaliers étroits. Très étroits.
À l’opposé de l’entrée, au-delà des murs, si l’on se tient sur les remparts et que l’on regarde vers l’extérieur en direction de la plage, nous pouvons apercevoir plein de petites pancartes, qui indiquent l’emplacement de nids de tortues !
Au bout de 1h30 de visite, nous rentrons manger près de l’hôtel, nous faisons une petite balade, puis nous rentrons nous reposer pendant les heures chaudes de la journée. En fin de journée, vers 17h, avec Magali, nous retournons visiter les ruines d’Anamurium, que nous avons beaucoup appréciés. Cette fois-ci, nous allons visiter la nécropole.
Nous commençons la visite vers 17h30. C’est très agréable de faire la visite librement. Nous avons l’impression d’être dans la peau des archéologues. Nous "découvrons" les peintures murales, les mosaïques, les cryptes, les colonnes… Tout cela nous enchante pendant 1h30, jusqu’à 19h, heure de la fermeture du site.
Le soleil entame sa déclinaison de teintes chaudes avec notre retour en ville, l’ombre de la montagne a déjà englouti le site. Ce soir, nous ressortons manger et la journée est finie. La pleine lune éclaire la mer pour notre dernier soir sur place. Demain, nous reprenons la route pour Antalya, où se trouve notre dernier hébergement.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah et kawo apprécient ce message
Re: Trois semaines en Turquie en famille
Nous prenons la route après le petit-déjeuner, vers 8h, directions Antalya.
Nous passons par la ville de Side afin d’en faire la visite. En chemin, sur le bord de la route, nous pouvons souvent apercevoir des petits restaurants bon marché, qui commencent déjà à allumer leur four à bois pour la préparation des repas, vers 9h du matin, emplissant l’habitacle de la voiture de la senteur du feu de bois.
Plus nous avançons vers l’Est et plus les infrastructures hôtelières sont faites pour accueillir le tourisme de masse. Nous voyons de plus en plus d’établissements qui rivalisent en débauches de décors, de toboggans géants, de piscines. Le paysage est complètement occulté.
Quand nous arrivons à Side, il est 12h. Nous constatons qu’il n’est pas possible d’accéder à la ville en voiture. Nous sommes gentiment orientés vers un très grand parking en périphérie, et des navettes se relaient pour conduire les touristes vers la ville.
Le centre-ville, entièrement piétonnier, est très joli, mais trop touristique à notre goût. D’innombrables boutiques de souvenirs, d’articles de luxe et de restaurants, à des prix semblables à ceux de chez nous. Au milieu de tout ça, des restaurations archéologiques très soignées et plein de touristes.
Après un tour en ville, le changement d’ambiance par rapport au reste de nos vacances, nous coupe un peu l’envie de visiter, malgré l’attrait certain des ruines. Nous reprenons donc le chemin vers la voiture, mais à pied, car le parking n’est pas très loin et cela nous permet malgré tout de prendre notre temps pour voir les vestiges historiques qui parsèment notre chemin.
Nous reprenons donc la route pour une demi-heure, et trouvons un restaurant routier à 13h30, où nous faisons une halte pour manger à un prix tout à fait raisonnable.
Après 1h de pause, il nous reste 1h de trajet pour rejoindre Antalya. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que l’hôtel se trouve dans la vieille ville, qui est close, avec barrières et gardes. Nous faisons deux ou trois tours pendant 20 minutes, pour voir si nous pouvons nous approcher, puis on fini pas se présenter à l’une des entrées et montrer notre réservation d’hôtel. Les gardes nous laissent alors passer. Les ruelles sont très étroites et heureusement que l’hôtel possède une aire de parking. Très peu de véhicules peuvent circuler.
Une fois installés dans notre chambre, nous nous reposons un peu du voyage, avant de ressortir faire un tour dans la vieille ville et assister à un magnifique ciel de fin de journée avec vue sur la baie, sur la ville, et les montagnes qui les surplombent en arrière-plan. Un spectacle époustouflant. Après quoi, nous allons chercher Romane et nous allons manger un morceau pour clore cette journée de voyage.
Thomas C.- Messages : 43
Date d'inscription : 19/07/2022
Deborah et kawo apprécient ce message
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
» Voyage 3 semaines en Turquie
» Projet de Voyage 3 semaines en Turquie
» Où changer des devises en Turquie ?
» La Turquie en train ?
Le Forum du Voyage - voyages et tourisme individuel :: Voyages en Asie :: Voyager au Proche orient: Turquie Israel Liban Jordanie Syrie Irak :: Turquie