Vélo gravel quel pneu et garde-boue ou pas ?

Bonjour,

J'ai pour objectif de faire du voyage à vélo avec mon vélo Gravel. Les itinéraires que je souhaite emprunter seront principalement des petites routes, des sentiers plus ou moins escarpés (ex: chemin en terre de passage de tracteur).

A ce titre j'ai le choix pour équiper mon vélo entre:

- pneu gravel tubeless 35mm + garde-boue

- pneu gravel tubeless renforcé 38mm mais pas de garde-boue du coup.

Je souhaiterais donc des conseils, à savoir qu'elle serait le pour vous le mieux entre ces deux solutions ?

D'avance merci de votre retour.

Bonjour

Retex : j'utilise un pneu gravel Hutchinson Tundra en 27.5 x 35 avec garde boue sur un Vtc pour faire du .... VTT engagé en forêt sur des routes forestières, chemins et singles Tracks le tout très boueux et sans soucis (motricité, stabilité, résistance).

Je ne crois pas qu'il y ait une grande différence entre 35 et 38 !

Bonjour, je viens de faire du 15 au 23 mai Orléans Remiremont de l'ordre de 500 km avec mon vélo en mode bike packing, temps pas très beau, j'ai pris trois belles rincées, dont la dernière étape, certes courte, entièrement sous une pluie battante, eh bien sans garde boue je n'ai pas été arrosé par les pneus. J'ai aussi fait plusieurs tronçons par chemins mouillés, là aussi pas de projection. Mes pneus sont des schwalbe, un peu moins performants sur route mais indestructibles sur chemins mal pavés, ce ne sont pas des tubeless. 

Mon vélo au cours de cette sortie:



















Et j'ai fait une rencontre extraordinaire, un drôle d'attelage au très long cours, plusieurs années:

Bonsoir Luc
C'est quoi cet engin ? Elle est tractée par  2 vélos là "roulotte"?! Je ne serais pas très rassuré à rouler avec ça !

Bonjour Jean-Michel, on s'éloigne du sujet, mais j'en suis responsable avec mes photos.

On a des jeunes qui partent à l'aventure, on aurait peut-être voulu leur ressembler à leur âge, larguer les amarres  un temps certain. Là on n'est pas dans l'année sabbatique, mais bien au-delà. Je suis passé devant à bonne vitesse et puis je me suis dit je ne peux pas manquer une telle rencontre et j'ai fait demi-tour.
On a commencé à discuter, passionnant. C'est lui qui a construit la roulotte.
 
Bien évidemment comme ils me l'ont expliqué selon le revêtement c'est plus ou moins difficile. Ces "gamins" m'ont vraiment plu et ils ne se laissaient pas abattre, ils avaient la foi d'aller voir plus loin en eux.

Le nombre de km journaliers ça ne veut pas dire grand chose, vivre l'instant beaucoup plus. A une moyenne de 50 km par jour, ce qui est peu à vélo, on traverse la France en vingt jours.

Je me rends compte qu'on reste, même à vélo, pris par le temps pour une multitude de raisons et d'obligations et de voir deux jeunes s'inscrire dans une autre démarche d'écoulement du temps ça interpelle et ça fait envie. Mais ça casse le conditionnement. Certains diront grand courage, d'autre inconscience, d'autres fuite de la réalité , d'autres grosse anxiété imposée aux parents. On part toujours avec une immense liste de raisons de rester chez soi. Ca me rappelle la jeune femme (par rapport à moi !), elle a maintenant 44 ans, que j'ai interviewée sur ses 8 ans à pied à travers la planète, de 31 à 39 ans, sa première réflexion, la remarque de sa mère la traitant d'égoïste abandonnant ses parents face à cette angoisse de la savoir au diable   vauvert, la plupart du temps sous sa tente planquée dans une forêt.

J'ai une amie, baroudeuse devant l'éternel et les largages d'amarres sur 18 mois ne l'inquiètent pas. Je voulais traverser le désert de Gobi par les pistes avec elle. Il faut 3 ou 4 mois à vélo avec des incertitudes bien réelles. Elle était d'accord si on partait à vélo de chez elle, Aix-en-Provence. Quand je lui ai dit

 "mais je ne peux pas m'en aller au moins 8 mois"
 elle m'a répondu le plus naturellement du monde
" Luc dans la vie il faut choisir, être chien ou loup". 
Elle a choisi, moi j'hésite encore  et je reste chien!

Mais pas de regrets.