Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Bonsoir,
Magnifique !Voici le jardin et la maison de Claude Monet avec leurs couleurs d'automne.
On voit que l'automne est également une très belle saison pour visiter le jardin de Claude Monet
C'est super de le visiter quand il y a peu de visiteursMa visite date d'octobre 2020 et covid oblige, il n'y avait pas foule
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
J'ai aimé le jardin de Monet au printemps, comme Hiacinthe nous l'a montré, mais aussi sous un jour que je ne lui connaissais pas : en automne, il a un charme quasi mystérieux : merci Yves !
Je change, non pas de sujet mais de pays : si l'un ou l'autre de vous passe, ce mois d'avril, à Bruxelles, voici un beau jardin à aller voir : celui du parc ( 14 ha ! ) du château de Grand Bigard, à 15 km de Bruxelles .
L’exposition florale qui est visible tous les printemps ( cette année, du 5 avril au 2 mai ) sera au sommet de sa beauté ; bien sûr, elle n'a pas le côté mythique ni l'aura du jardin de Claude Monet ...
Bonne journée !
Brigitte42- modérateur
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Eleni13, Moushika, Hiacinthe et mariejo apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Après notre étape à La Roche-Guyon, nous continuerons notre circuit en Normandie, en direction de la côte.
Pour l'instant, nous sommes sur le plateau du Vexin :
La Roche-Guyon est classée parmi les plus beaux villages de France. Ce village est situé en contrebas des versants du plateau du Vexin, sur la rive droite d'un méandre de la Seine.
Nous souhaitons arriver par le haut, de façon à dominer la vallée de la Seine :
De là, nous pouvons voir le méandre de la Seine, le village, et le donjon :
Avant d'entrer à La Roche-Guyon, nous faisons une halte à l'église de l'Annonciation de Haute-Isle qui a la particularité d'être troglodytique :
Malheureusement, nous ne pouvons pas entrer à l'intérieur, je ne peux donc pas vous montrer des photos, mais je vous propose de regarder cette intéressante vidéo :
Lorsque Claude Monet résidait à Vétheuil, il a peint la route qui mène à La Roche-Guyon :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Claude_Monet_-_Road_of_La_Roche-Guyon_-_Google_Art_Project.jpg
ainsi que le château de ce village :
https://www.pubhist.com/w37878
C'est un château troglodytique que nous allons découvrir.
Nous nous dirigeons vers la place du village :
Une vue du château sur le côté avec le donjon :
L'entrée avec la falaise sur notre droite :
Quelques explications sur le château :
Il est trop tard pour le visiter, nous le ferons demain matin. Aujourd'hui, nous nous promenons dans le jardin potager. C'est également un verger. Beaucoup d'arbres fruitiers y ont été plantés. C'est intéressant, on peut lire le nom des espèces sur les étiquettes (notamment, plusieurs espèces de pommiers). La balade est très agréable, nous sommes entre le village et la Seine.
A plus !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Eleni13, Moushika, Brigitte42 et mariejo apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
J'ouvre les rideaux. Quel beau temps ! Il n'y a pas un nuage
Nous avons le temps de nous balader au bord de la Seine, le château n'ouvre qu'à 10 h.
Dans l'autre sens, je n'ai pas une bonne lumière, je suis mal orientée par rapport au soleil :
Nous arrivons au château :
Il date du Moyen-Age, mais a été modifié au fil du temps.
Il était la propriété des comtes de La Rochefoucauld depuis le XIIème siècle. Il est ouvert au public depuis 1994. Mais, nous ne pouvons pas le voir tel qu’il était jusqu’en 1987, avec son mobilier d’époque. Cette année là, les héritiers du défunt comte Gilbert mettent en vente l’ensemble des meubles, des objets et des boiseries, y compris la bibliothèque et son contenu. La vente, organisée à Monaco, le 6 décembre 1987, avait attiré dans la principauté les amateurs, collectionneurs et musées du monde entier. Heureusement, certaines pièces (notamment, les tapisseries), classées au titre des monuments historiques, sont demeurées sur le territoire français, et ont pu être remises.
L'escalier intérieur avec les vitraux :
La grande terrasse :
Elle surplombait la cour des écuries. A partir de cette terrasse, les seigneurs des lieux pouvaient contrôler toutes les allées et venues.
Le grand salon, décoré au XVIIIème siècle par la duchesse d'Enville, était l'un des joyaux du château.
Les tapisseries retracent l'histoire d'Esther. Elles ont été réalisées par la manufacture royale des Gobelins et datent de 1769.
Celle-ci représente la toilette d'Esther :
Afin que vous ayez une idée générale du château et du donjon,
je vous montre une maquette :
Vous vous souvenez ? Je vous ai dit que le château de La Roche-Guyon était troglodytique. Nous allons maintenant visiter cette partie atypique.
Vous êtes bien chaussés ? Alors, c'est parti.
Nous montons au sommet du donjon en passant par l'escalier troglodytique. J'ai lu sur plusieurs sites qu'il y a 250 marches. Je ne pourrai pas vous le confirmer, je ne me suis pas amusée à les compter.
Je laisse passer la personne qui a le plus de souffle, nous montons par là :
On voit que les marches sont inégales :
Nous sommes enfin sortis à l'air libre, regardez le panorama :
L'ascension continue en montant les marches d'un escalier extérieur.
Le village en contrebas :
Le jardin potager où nous étions ce matin :
Une vue de l'autre côté :
Cela vaut vraiment le coup d'aller jusqu'en haut. Par temps lumineux, vous pouvez admirer toute la vallée. Une table d'orientation vous permet de vous repérer.
Nous descendons. Nous sommes arrivés au pied de la Tour :
Nous allons de pièce en pièce :
Les chapelles :
Oh, là, j'étais penchée quand j'ai pris la photo ci-dessous :
Nous entrons dans le pigeonnier :
Nous marchons maintenant dans les galeries souterraines :
Et découvrons la machine à remonter le temps
Je vous propose ensuite de m'accompagner à Rouen. Claude Monet a été très inspiré par sa cathédrale puisqu'il a peint trente tableaux de la façade, sous des angles de vues légèrement différents, et à différentes heures de la journée.
A plus !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Moushika- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Après cette visite instructive et originale , je suis prête pour l'étape suivante
Moi aussi!
Eleni13- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Et découvrons la machine à remonter le temps
mais c'est le chronoscaphe du professeur Miloch que Mortimer a emprunté dans " Le piège diabolique "!
yvesguillem- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Bonjour Yves,
Oui, c'est effectivement le chronoscaphe du professeur Miloch que Mortiner a emprunté dans "Le piège diabolique"
Le chronoscaphe, de l'album de bande dessinée "Le piège diabolique" de la série Blake et Mortimer, a été entièrement reconstruit par les élèves du lycée Le Corbusier. Cette "machine à remonter le temps" a été installée au château de La Roche-Guyon, commune où se déroule l'histoire de cette BD.
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Avant de commencer la visite de la capitale historique de la Normandie, je vous propose de regarder le petit reportage ci-dessous sur Claude Monet à Rouen. Je l'ai trouvé extrêmement intéressant.
https://www.arte.tv/fr/videos/110589-001-A/la-cathedrale-de-rouen-obsession-de-claude-monet/
Nous arrivons sur la place de la cathédrale primatiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Rouen, le monument le plus prestigieux de la ville
L'archevêque de Rouen portant le titre de primat de Normandie, sa cathédrale a ainsi le rang de primatiale.
Son architecture est de style gothique. Elle est la plus haute de France (sa flèche culmine à 151 m de hauteur), et la troisième au monde après l'église d'Ulm (161,53 m) et la cathédrale de Cologne (157,38 m).
La voici (mais, je n'ai pas réussi à prendre en photo la façade en entier) :
Nous la visitons.
J'en donne un aperçu :
L'un des tombeaux : celui de Guillaume 1er de Normandie
La tour sud (tour de "beurre") : elle est "couronnée", ce qui est caractéristique du style flamboyant, dite "de beurre", parce qu'elle a été financée avec les indulgences de carême, c'est-à-dire que des fidèles riches s'achetaient le droit de consommer du beurre et autres laitages pendant le carême.
Nous nous promenons et découvrons le centre-ville historique.
Des maisons à colombages (ou "à pans de bois" lorsqu'elles ont plusieurs étages) dans la rue du "Gros-Horloge" :
Le "Gros-Horloge" (classé "monument historique") est l'un des monuments emblématiques de la ville de Rouen. La construction, accolée à un beffroi, est constituée d'une arche Renaissance enjambant la rue du Gros-Horloge surmontée d'une horloge astronomique du XIVème siècle.
On voit le beffroi sur cette photo :
Des motifs sous l'arche du "Gros-Horloge" :
Là, nous arrivons sur la place du Vieux-Marché où Jeanne d'Arc a été brûlée vive le 30 mai 1431 :
L'église Saint-Sauveur a été détruite.
En 1979, l'église Sainte Jeanne d'Arc est édifiée avec la grande croix élevée sur l'emplacement du bûcher de Jeanne d'Arc (comme l'exigeait le procès de réhabilitation de 1456) :
C'est à la fois une église pour honorer sainte Jeanne d'Arc et un mémorial civil pour commémorer l'héroïne célébrée par la France le deuxième dimanche du mois de mai. A Rouen, les fêtes Jeanne d'Arc ont lieu le dimanche le plus proche du 30 mai.
L'architecte de cette église, Louis Arretche, a voulu renouer avec la tradition de beaucoup de vieilles églises normandes en donnant à l'édifice la forme d'un bateau renversé.
L'extérieur évoque un poisson (écailles en ardoises et en cuivre).
L'église est ouverte de 10 h à 12 et de 14 h à 18 h, sauf le vendredi, jour durant lequel elle n'est ouverte que l'après-midi (aux mêmes heures que les autres jours de la semaine).
Pour notre pique-nique, je vous propose de faire nos achats au petit marché, sous la halle attenante à l'église.
Nous entrons dès 14 h. Une demi-heure plus tard, un groupe de touristes anglophones commence leur visite.
Nous sommes impressionnés par les vitraux. Ils sont de toute beauté
Ils datent de la Renaissance (1520 - 1530) et proviennent de l'ancienne église Saint-Vincent dont on peut voir les ruines en bas de la rue Jeanne d'Arc. Heureusement, ils avaient été démontés avant les bombardements de la dernière guerre et ont pu être remontés dans l'église Sainte Jeanne d'Arc ! A gauche, après avoir descendu les escaliers, on peut lire des panneaux explicatifs sur l'église et sur Jeanne d'Arc.
Quelques photos
Les photos ci-dessus donnent une idée de la couleur des vitraux, mais, en réalité, l'église est beaucoup plus claire.
Nous repérons un restaurant sur mon guide : "La petite auberge" :
https://restaurant-la-petite-auberge.metro.rest/?lang=en
Notre amie regarde les avis sur son smartphone. Elle a l'air bien cette petite auberge. Mon guide conseille vivement de réserver. Nous téléphonons, c'est OK pour le dîner de ce soir
Sur le chemin, nous passons devant le Palais de Justice.
Regardez l'architecture :
Nous sommes maintenant devant l'abbatiale Saint-Ouen :
à côté de laquelle nous pouvons voir la statue équestre de Napoléon 1er
(située sur la place de l'Hôtel de Ville de Rouen) :
Nous arrivons dans le quartier de la petite auberge :
et découvrons l'église Saint-Maclou sur la petite place, juste avant de tourner à gauche pour aller à l'auberge :
Nous n'avons pas été déçus par la petite auberge, c'était très bon.
Nous faisons quelques photos de nuit sur le chemin de retour vers la voiture.
La flèche de l'église Saint-Maclou :
Devant la façade ouest s'ouvre un porche à cinq baies disposées en arc de cercle, surmontées de gables ajourés.
Nous repassons devant la cathédrale :
avant de rejoindre le bord de la Seine. La voiture est garée à côté.
Bonne soirée !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
La plus grande partie est en ruine. Mais, quelle ruine ! Elle est grandiose.
Le plan de l'abbaye telle qu'elle était avant sa destruction :
On entre sous un porche du XIVème siècle. Il est de style gothique et les clés de voûte sont sculptées.
L'accueil se situe dans un bâtiment qui a été remanié à la fin du XIXème siècle, dans le style néogothique. Il abrite des salles d’exposition installées dans les appartements de la famille Lepel-Cointet.
L'abbaye :
Nous sommes à l'intérieur et profitons des explications d'un guide :
avant de nous promener dans le parc :
Nous arrivons devant une boucle de la Seine.
Pour traverser, nous attendons le bac
en compagnie des oies :
Remontons dans la voiture ! C'est bientôt à nous.
Nous voilà à Pont L'Evêque. Il y a de jolies maisons à colombages :
et une charmante fontaine sur la petite place :
Nous traversons l'Yvie :
Puis, visitons l'église :
Maintenant, tout schuss vers la mer
La côte normande a été une des sources d'inspiration pour Claude Monet, Gustave Caillebotte, Charles Mozin, Eugène Boudin...
Bonne soirée !
A plus !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
- "Hôtel des Roches Noires"
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_des_Roches_Noires_(Monet)
Musée d'Orsay |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_peintures_de_Claude_Monet#/media/File:Monet_trouville.jpg
Copied from an art book
- "Camille sur la plage à Trouville"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_peintures_de_Claude_Monet#/media/File:Camille_on_the_Beach_at_Trouville_by_Claude_Monet.jpeg
Yale University Art Gallery
- "La plage de Trouville"
https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/monet/plagedetrouville.htm
- "Sur la plage à Trouville"
https://fondation-monet.com/actualites/aout-1870-claude-monet-pose-son-chevalet-a-trouville/
Musée Marmottan, Paris, France
- "Le port de Trouville"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:The_Harbour_at_Trouville_Claude_Monet.jpg
Nous logerons sur les hauteurs de Trouville d'où nous avons une belle vue sur la plage située juste derrière les grandes villas caractéristiques de la côte normande.
Allez hop ! On prend le chemin qui descend. A nous la plage et la mer !
Du balcon de notre logement, on peut profiter de la vue vers la plage, c'est chouette, et le prix est raisonnable parce que nous y séjournons en dehors des vacances scolaires.
Nous pouvons marcher dans l'eau le long de la plage en direction du port. Qu'en pensez-vous ?
Pour l'instant, descendons vers la plage :
Maintenant, il ne nous reste plus qu'un escalier à descendre.
De là, nous voyons le bâtiment où est situé notre petit appartement.
Il est sur les hauteurs, c'est celui qui est du côté droit. Les balcons ont des croisillons en bois couleur bleu ciel.
La plage et les villas qui la bordent :
Nous arrivons au port, montons sur le ponton au niveau du phare, et nous longeons les quais.
Le bâtiment long au toit orangé, à gauche de la grande roue, est le marché aux poissons (et fruits de mer).
Nous sommes à l'endroit le plus touristique de la ville, et là, nous avons l'embarras du choix pour les restaurants. Je ne me souviens plus dans lequel nous avons dîné.
Nous reprenons le chemin en sens inverse, cela nous fait une promenade digestive avant d'aller dormir. Et, le soir, les couleurs sont assez jolies.
Mais, cette fois, nous marcherons sur les planches qui longent la plage.
Nous passons devant le casino :
Bonne soirée !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Les photos de ses toiles en début de message le rendent très présent alors qu'on chemine avec toi .
Moushika- responsable de rubrique
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Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
La toile de Charles Mozin ci-dessous est exposée au musée de la Villa Montebello à Trouville :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Le_confluent_du_ruisseau_de_Calenville_avec_la_Touques,_ou_le_Quernet_(par_Charles_Mozin).jpg
Nous n'avons pas pu visiter ce musée parce qu'il était fermé lors de notre séjour.
https://www.trouville.fr/MuseeVillaMontebello/
Il est dédié à l'art et à l'histoire de la mer.
A l'origine, la villa était la résidence d'été de la marquise de Montebello, dame de compagnie de l'impératrice Eugénie sous le Second Empire. L'impératrice fit construire cette villa en 1865. A cette époque, il fallait avoir sa maison secondaire soit à Trouville, soit à Deauville !
Trouville a inspiré également le peintre Eugène Boudin. Au début des années 1860, il était dans la misère la plus noire. Ses marines ne trouvaient pas preneur. Sur les conseils d'Isabey, il va peupler ses marines de petits personnages et inventer un genre nouveau : la scène de plage. A partir de 1862, il passe tous ses étés à Trouville. Elle est la plage la plus réputée de toute la côte et la fréquentation va s'accroître l'année suivante grâce à l'ouverture de la ligne ferroviaire Paris-Deauville (Trouville et Deauville ont la même gare).
Eugène Boudin croque la belle société.
"Dame en blanc sur la plage de Trouville" :
https://www.muma-lehavre.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/eugene-boudin/boudin-dame-en-blanc-sur-la-plage-de-trouville
"L'impératrice Eugénie" :
https://nrm.wikipedia.org/wiki/Fichier:Eug%C3%A8ne_Boudin_004.jpg
"La princesse Pauline de Metternich" :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eug%C3%A8ne_Boudin_-_La_princesse_Pauline_de_Metternich_sur_la_plage.jpg
Vu le succès remporté par Eugène Boudin, Claude Monet n'a pas tardé à l'imiter.
Gustave Caillebotte, dont je vous ai parlé au début de mon carnet, est aussi venu à Trouville. L'été, il réside à la Villa des Fleurs. Depuis 1881, il est membre de la Société internationale des régates de Trouville-Deauville et vient chaque année participer aux compétitions qui se déroulent entre Villers-sur-Mer et Villerville (où nous irons). Il en profite pour réaliser des vues plongeantes, depuis la corniche :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:G._Caillebotte_-_Villas_%C3%A0_Trouville.jpg
Hier, en fin d'après-midi, nous sommes passés par la plage. Maintenant, nous marchons vers le centre de Trouville en passant par les petites rues :
Nous en profitons pour visiter l'église :
Nous rejoignons les quais où nous étions hier. De l'autre côté du pont, nous serons à Deauville.
ça y est, nous y sommes :
A partir de ce petit port de plaisance qui fait face au casino de Trouville, nous allons prendre la direction du centre de Deauville.
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Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Des maisons à colombages :
Oups ! Elles sont penchées
Le célèbre hôtel de luxe "Le Normandy" où Gabrielle Chasnel, dite "Coco Chanel", a installé son magasin.
La façade de l'hôtel est classée monument historique.
L'hippodrome de Deauville est réputé. C'est probablement la raison pour laquelle un jockey est dessiné sur le sol :
Nous passons à côté du casino :
Puis, nous nous dirigeons vers la grande plage
qui a inspiré Eugène Boudin. Il a réalisé une centaine de toiles à Deauville.
"L'heure du bain à Deauville" (1865) :
Washington, National Gallery of Art
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Boudin#/media/Fichier:Bathing_Time_at_Deauville-1865-Eug%C3%A8ne_Boudin.jpg
Ce n'est pas le peintre le plus connu, mais Eugène Boudin a su, à sa manière, révolutionner la peinture. Sa spécialité : saisir sur le vif des scènes de vie sur la plage. Nous sommes alors dans les années 1860 et la mondanité commence à découvrir les joies des bains de mer. Ce qui frappe, c'est la tenue très habillée des personnes présentes sur les toiles, à une époque où le maillot de bain ne semblait pas exister.
Sa recette est simple, le tiers inférieur du tableau est réservé au sable et à la mer, les deux autres le sont au ciel. Avec son chevalet en plein air, Boudin doit surtout faire vite pour capturer les expressions de ses personnages et les couleurs du ciel. Il ne s'embarrasse pas des détails sur les visages, qui, en gros plan, semblent se résumer à une tache de peinture. L'œuvre de Boudin a inspiré de nombreuses gloires de l'impressionnisme, comme Claude Monet.
https://www.francetvinfo.fr/culture/art-eugene-boudin-peintre-sur-laplage_5299750.html
Les cabines avec les noms de célébrités :
Je crois que c'est l'Hôtel Royal :
Nous déambulons dans les rues.
Voici un aperçu de l'architecture :
la mairie :
Nous rejoignons directement Trouville en passant par cette passerelle située au port de plaisance :
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Hiacinthe- responsable de rubrique
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Eleni13, Moushika, mariejo et 4yne apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Nous voyons des affiches publicitaires :
Sur celle-ci, Trouville est à 3 heures de Paris :
Sur cette dernière, Trouville n'est plus qu'à 2 heures de Paris :
Une rue qui mène à la plage :
Le musée est installé dans la villa Montebello dont je vous ai parlé précédemment. Cette villa est située sur les hauteurs de Trouville. Elle est construite en briques roses et pierres de taille. C'est typique des manoirs du Second Empire. Le musée présente en permanence des toiles de Charles Mozin, des aquarelles d'Eugène Boudin, et des affiches de Raymond Savignac. La promenade sur les planches le long de la plage porte le nom de ce célèbre affichiste.
C'est dommage que ce musée soit fermé le lundi et le mardi, jours où nous étions à Trouville.
Une photo de la villa Montebello :
Nous rentrons au logement et profitons de la belle vue plongeante vers la plage :
Ce matin, nous reprenons la route. Tout le monde a attaché sa ceinture de sécurité ? Alors, on peut y aller.
Nous prenons la direction de Honfleur. Sur le chemin, nous faisons halte à Villerville où des scènes du film "Un singe en hiver" ont été tournées.
Cela fait environ 25 ans que je ne suis pas venue à Honfleur. Je me souvenais surtout d'un délicieux chocolat chaud dégusté devant le Vieux-Bassin pittoresque.
Honfleur est sans doute la ville de Normandie qui a été la plus représentée par les peintres et qui peut, le mieux, prétendre au titre de berceau de l'impressionnisme. Cela tient au fait que les motifs à peindre y sont nombreux et que les variations atmosphériques, causées par les marées et par les vents s'engouffrant par l'estuaire, y sont plus marquées qu'ailleurs. Pour des artistes en quête d'impressions fugitives, c'était le cocktail idéal.
Nous stationnons au parking proche du jardin public et longeons la jetée de l'Ouest :
Nous sommes sur l'avant-port. Nous approchons de l'ancienne Lieutenance (où logeait le lieutenant du roi).
Le Vieux-Bassin est juste derrière.
Nous sommes devant La lieutenance :
Gardienne du Vieux Bassin, la Lieutenance est le dernier bastion du Honfleur médiéval, dernier vestige des remparts, démantelés à la fin du XVIIème siècle sur ordre de Colbert. La Lieutenance est un des édifices phares de Honfleur.
La Lieutenance, telle qu’on la voit de nos jours, est le résultat de nombreux remaniements au cours des siècles. Deux édifices sont à distinguer dans la Lieutenance : le soubassement, en pierre, construit autour d’un couloir, est ce qui reste de l’enceinte. Au-dessus, les bâtiments en brique et pierre, construits au XVIIème siècle, abritèrent les appartements du Lieutenant du roi.
Les tout premiers remparts de la ville de Honfleur ont été érigés au XIIIème siècle, autour de ce que l’on appelle l’Enclos. Vers 1350, Charles V fait construire une véritable forteresse entourant un havre d’échouage servant de port, ainsi que la ville. Au-delà s’étendent les faubourgs. L’enceinte était constituée de murs puissants. Deux portes ouvraient sur l’extérieur : la porte de Rouen au sud-est de la ville, et la porte de Caen au nord-ouest, autrement dit, la Lieutenance. La partie la plus à l’ouest de la porte a été refaite, la façade actuelle date du XVIème siècle.
L'arrière de La lieutenance, côté manège :
A gauche du manège, nous voyons le petit train touristique qui va bientôt partir. Nous le prenons. Après un tour commenté dans la ville, le train monte la côte de Grâce en direction de la chapelle Notre-Dame de Grâce située à Equemauville. La chapelle a été construite dans un environnement verdoyant, sur un plateau qui surplombe Honfleur, face à l'estuaire de la Seine. De là-haut, nous voyons le pont de Normandie que nous traverserons le lendemain.
La chapelle Notre-Dame de Grâce :
La chapelle Notre-Dame de Grâce construite en 1600-1615 par les bourgeois et les marins de Honfleur remplace une ancienne chapelle disparue dans un éboulement de la falaise. Cette chapelle primitive fut fondée avant l’an 1023 par Richard II Duc de Normandie, pour accomplir un voeu fait au cours d’une tempête où il avait failli périr. Depuis le culte de Notre-Dame de Grâce s’est perpétué.
Nous la visitons :
Plaques de marbre et tableaux perpétuent le souvenir de personnages illustres venus dans cette chapelle : Samuel De Champlain, Pierre Berthelot, Louis XIII, Bonaparte, Thérèse de Lisieux…
Il y a un nombre impressionnant de plaques, maquettes ou inscriptions qui témoignent de la gratitude générale. Tous ces ex-voto ont une histoire. Leur présence symbolise la réussite d’un voeu, d’une recommandation, d’une prière.
Bien entendu, la protection des marins tient une place privilégiée. Mais il peut également s’agir de témoignages de reconnaissance suite à des guérisons ou à l’accomplissement d’un événement heureux.
J'admire les vitraux. En voici deux :
Notre Dame de Grâce :
Chaque année, la Pentecôte est le traditionnel théâtre de la Fête des Marins au cours de laquelle il est possible d’admirer le cortège pittoresque et coloré des maquettes de bateaux portés par les enfants depuis la place Sainte-Catherine jusqu’à la chapelle Notre-Dame de Grâce.
Un carillon de 24 cloches est accolé à la chapelle :
Chaque cloche est joliment décorée.
Sur l'une d'entre elles, on peut lire :
"Le vent souffle où il veut, tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va"
Le petit train nous ramène à notre point de départ. Nous nous dirigeons ensuite vers le Vieux-Bassin.
Nous en faisons le tour. Les maisons sont assez hautes et étroites. Certaines sont à pans de bois, couvertes d’essentes d’ardoise, ou en brique.
J'adore les reflets des maisons et bateaux sur l'eau. Ils sont plus ou moins apparents selon l'heure, et l'orientation par rapport au soleil :
En arrière plan, nous voyons le côté de La Lieutenance :
Après dîner, nous retournerons nous promener sur les quais du Vieux-Bassin.
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Deborah, Eleni13, Moushika, mariejo, yvesguillem et oziandro apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Nous ne manquons jamais les animations impressionnistes qui s'y déroulent.
Hiacinthe apprécie ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
pour ceux qui ont l'occasion de regarder la télé en Belgique, une émission sur la 3 (belge ), à 20h 30 :
" 1874 : naissance de l'Impressionnisme " ; ce documentaire raconte l'histoire de jeunes peintres de l'époque ( Claude Monet, Degas, Renoir, Cézanne, ... ), refusés au salon officiel et qui présentent au public plus de 150 de leurs oeuvres, dans une expo indépendante .
Fortement conseillé !
Brigitte42- modérateur
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Moushika et Hiacinthe apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Bonjour,
De rienEncore un grand merci @Hiacinthe pour la promenade dans cette région que nous apprécions particulièrement.
Je suis très contente que la promenade te plaise.
L'impressionnisme fête ses 150 ans.Nous ne manquons jamais les animations impressionnistes qui s'y déroulent.
Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, les artistes Sisley, Renoir, Bazille, Monet et leurs camarades organisent leur première exposition impressionniste en toute indépendance au 35 boulevard des Capucines à Paris. Fatigués de ne pouvoir exposer au Salon officiel, ils organisent le Salon des refusés. Manet, Morizot, Pissarro, Degas, Cézanne … tous vont donner naissance à un style unique, provocateur, libéré et moderne. L’impressionnisme est né.
https://www.culture.gouv.fr/Regions/DRAC-Normandie/Actualites/La-Normandie-au-caeur-des-150-ans-de-l-Impressionnisme
Il y aura beaucoup d'animations cette année, notamment,
à Paris, au musée d'Orsay
https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/paris-1874-inventer-limpressionnisme
et, en Normandie :
https://www.normandie-tourisme.fr/evenement/festival-normandie-impressionniste/
A bientôt !
Christine
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Moushika apprécie ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Coucou Brigitte,
Merci beaucoup d'avoir informé les personnes qui sont actuellement en Belgique sur la diffusion de cette émissionpour ceux qui ont l'occasion de regarder la télé en Belgique, une émission sur la 3 (belge ), à 20h 30 :
" 1874 : naissance de l'Impressionnisme " ; ce documentaire raconte l'histoire de jeunes peintres de l'époque ( Claude Monet, Degas, Renoir, Cézanne, ... ), refusés au salon officiel et qui présentent au public plus de 150 de leurs oeuvres, dans une expo indépendante .
Fortement conseillé !
Les 150 ans de l'impressionnisme
https://www.normandie-impressionniste.fr/
pourrait être pour toi une bonne occasion de revenir en Normandie
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Brigitte42 apprécie ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
C'est la plus grande église de France construite en bois.
Face à l'église, le clocher séparé est une robuste construction de chêne édifiée sur la maison du sonneur.
L'église Sainte Catherine a été édifiée dans le quartier du même nom pendant la seconde moitié du XVème siècle. Elle remplace une ancienne église de pierre détruite pendant la guerre de Cent ans.
Avec le peu de moyens de l'époque, les habitants utilisent le bois en provenance de la forêt de Touques, toute proche, comme matière première, et mettent en pratique leurs connaissances en construction navale, d'où cette architecture remarquable tout en bois, et en forme de double coque de bateau renversée.
Les restaurants ne manquent pas sur la place Sainte-Catherine. Ils sont côte à côte. Nous en choisissons un derrière l'église. C'est la "Brasserie de l'Eglise". Nous dînons en terrasse. Puis, reprenons le chemin du Vieux-Bassin en passant par cette ruelle :
La lumière décline.
Nous découvrons la "Sainte-Bernadette", la dernière chaloupe crevettière du port de Honfleur
(elle a une voile rouge).
Elle est lancée en 1926, à l'aube du cinéma parlant.
Presque totalement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, la coque est rachetée en 1990 par l'association "La Chaloupe d'Honfleur" qui la restaure en respectant les traditions de la charpenterie marine.
La "Sainte-Bernadette" est classée monument historique en 1991, et nommée lauréate du Concours "Bateaux du patrimoine des côtes de France" en 1992.
Nous nous régalons en photographiant les reflets.
Nous repassons devant La Lieutenance :
Et repartons en direction du parking, en prenant un chemin différent de l'aller.
Nous passons devant le premier phare de Honfleur dit "phare de l'Hôpital", construit en 1853 en complément du phare de Fatouville.
A la cessation de sa fonction en 1908, il est devenu propriété de la commune.
Bonne soirée !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Eleni13 et Moushika apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
De cet endroit, nous apercevons le pont de Normandie, mais les haubans se voient très mal, le ciel est trop nuageux.
Nous arrivons dessus. Le pont enjambe l'estuaire de la Seine. Il relie Honfleur au Havre (on peut le prendre aussi dans l'autre sens).
Après avoir traversé le pont, nous stationnons au parking situé après le péage et nous faisons un aller-retour en marchant sur le chemin qui longe la route entre le péage et le pont.
Ensuite, nous visitons le centre d'informations situé à côté du parking. On peut voir une maquette du pont :
Nous reprenons la route et nous arrêtons dans la petite ville de Montivilliers. Nous entrons dans l'abbaye qui doit beaucoup à Guillaume le Conquérant dont les donations ont permis de construire l’église. Cette somptueuse abbaye a été classée monument historique.
Nous restons à l'entrée :
Nous ne la visitons pas, nous filons vers la côte, en direction du Cap d'Antifer.
Et là, nous avons une chance incroyable, le ciel se découvre
Nous marchons sur le sentier qui surplombe la mer :
Nous prenons des photos, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre.
Là, je pense que c'est la rade du Havre que nous voyons de loin :
Des fleurs bordent le sentier :
C'est très beau, mais attention de ne pas vous approcher trop près du bord de la falaise !
Puis, nous descendons par un escalier.
Oh là là, nous ne sommes qu'en Mai, pourtant le soleil commence à bien taper ! J'aurais dû emporter un chapeau ou une casquette. Je me couvre la tête avec mon sweat-shirt. Cela me fait un drôle de look
Nous sommes descendus par l'escalier de droite :
Nous montons sur les rochers pour aller derrière la falaise.
De retour sur la plage de galets, nous trouvons une cavité rocheuse :
Nous repartons :
Une fois remontés en haut de la falaise, nous admirons le paysage une dernière fois avant de reprendre la voiture.
Nous passerons la fin de la journée à Etretat.
Et, le lendemain, nous retournerons à Etretat en partant d'Antifer. Nous longerons la falaise en passant par la plage, puis nous remonterons pour aller sur le sentier qui borde le haut de la falaise.
A Etretat, nous nous sommes régalés en dînant au restaurant "Le Galion".
Cela faisait une trentaine d'années que je n'étais pas venue à Etretat.
En sortant du restaurant, nous pressons le pas, et arrivons juste à temps avant qu'il fasse nuit. Nous sommes sur la terrasse qui borde la plage.
Nous voyons la falaise d'Aval et son aiguille :
De l'autre côté : la falaise d'Amont et, en haut, la chapelle Notre-Dame de la Garde
L'idéal aurait été d'avoir un trépied, mais cela vous donne quand même une idée du paysage.
Il n'allait pas tarder à faire complètement nuit. Heureusement, c'était éclairé ! Mais, le chemin qui monte à la falaise d'Aval ne l'était pas, cela ne sert à rien d'y aller à cette heure-ci.
Nous reviendrons à Etretat demain par la falaise d'Aval.
Bonne soirée !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Deborah, Eleni13, Moushika et yvesguillem apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Au moment où il a peint la toile ci-dessous, la mer était agitée :
Lyon, Musée des Beaux-Arts
https://www.plumedart.com/post/claude-monet-et-gustave-courbet-%C3%A0-etretat-une-falaise-en-deux-versions
Nous reconnaissons la falaise d'Aval (nous y retournerons )
Ce matin, nous ne stationnons pas au phare d'Antifer. Nous allons à la plage d'Antifer, nommée aussi "plage du Tilleul". Elle est située entre le Cap d'Antifer et Etretat. On peut y accéder à partir du phare, en prenant le chemin en haut de la falaise.
On peut aussi y aller en partant de "Le Tilleul". C'est ce que nous avons fait. Elle n'est accessible qu'à pied. A partir du centre du Tilleul, il faut prendre la rue de la mer, puis la rue d'Antifer. C'est une rue interdite aux voitures.
Là voici :
Nous descendons sur la plage :
Nous nous dirigeons vers le côté droit qui mène à la pointe de la Courtine.
Comme des gosses, on s'amuse à grimper là :
J'ai appris qu'un éboulement s'était produit ici en janvier 2023
https://www.paris-normandie.fr/id382157/article/2023-01-25/video-que-sest-il-passe-sur-la-plage-du-tilleul-pres-detretat
La vue en se retournant :
Et, devant nous :
Nous continuons notre chemin sur la plage :
Nous allons passer par le "trou de serrure" :
L'intérieur :
De là, nous avons une belle vue sur la "Manneporte". C'est la plus imposante des trois arches que comportent les falaises d'Etretat. Sur la photo, derrière l'arche, nous apercevons une partie de l'Aiguille et le bas de l'arche de la falaise d'Aval.
Maupassant disait qu'un bateau toutes voiles dehors pouvait passer sous cette arche.
Claude Monet a peint la "Manneporte" après avoir installé son chevalet sur la falaise :
Le peintre aimait peindre dehors, en plein air, pratique facilitée par l'invention de la peinture en tube en 1841. Renoir avait coutume de dire que sans les tubes de peinture, ni Cézanne, ni Monet, ni Sisley, ni Pissarro n'auraient existé.
https://mba.caen.fr/oeuvre/etretat-la-manneporte-reflets-sur-leau
Un plan plus large :
Nous retournons sur la plage. Les gens commencent à arriver. Pour ceux qui n'étaient pas en congé, c'est le début du week-end. Comme il fait très beau, ils en profitent.
Nous marchons en sens inverse
et prenons ce chemin qui monte sur la falaise en direction d'Etretat :
Le chemin sur la falaise mène à ce point de vue qui domine la plage où nous étions tout à l'heure :
Là, nous sommes face à la "Manneporte", vue d'en haut, cette fois :
En continuant de marcher, nous voyons l'arche dans l'autre sens :
Comme sur cette toile de Claude Monet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Claude_Monet_-_La_Manneporte_(%C3%89tretat).jpg
En la reprenant en photo avec un angle plus grand, vous voyez ainsi qu'on domine une autre plage :
Et, sur notre droite, nous avons une belle vue sur la porte d'Aval et l'Aiguille :
Il y a beaucoup de goélands.
Certains s'approchent tout près, ils sont très intéressés par notre pique-nique
Nous prévoyons d'assister au coucher du soleil sur la plage d'Etretat. Comme nous ne souhaitons pas rebrousser chemin en haut des falaises après la tombée de la nuit, nos amis font demi-tour. Ils vont retourner à la voiture. Nous nous donnons rendez-vous en haut de la falaise d'Amont près de la chapelle Notre-Dame de la Garde. Le plan montre un parking derrière la chapelle.
Pendant que nos amis vont chercher la voiture, nous marchons en direction d'Etretat. Nous sommes maintenant sur la falaise d'Aval. De là, nous avons une vue sur
- une partie de la ville d'Etretat,
- la falaise d'Amont,
- la chapelle Notre-Dame de la Garde construite au sommet,
- et l'avancée rocheuse, tout au bout vers la mer, nommée "le chaudron", au pied duquel nous serons en fin d'après-midi :
Comme vous le voyez, il y a du monde. Notre circuit se termine demain, et nous arrivons sur ce site touristique précisément au moment du Pont de l'Ascension. En plus, il fait très beau, nous ne sommes donc pas "seuls".
Un escalier permet de descendre sur la terrasse en bois qui longe une grande partie de la plage. C'est celle où nous étions hier soir.
Une fois en bas, nous voyons la falaise (ainsi que les gens qui sont dessus) et la porte d'Aval :
Au bout de la terrasse, nous montons l'escalier qui mène à la falaise d'Amont :
De là-haut, nous voyons la falaise d'où nous sommes descendus tout à l'heure ainsi que la plage :
Un beau couple regarde l'horizon :
Nous attendons nos amis près de la chapelle. De là, nous avons une jolie vue :
Ils nous téléphonent et nous apprennent que cette route
qui devait leur permettre d'accéder au parking de la chapelle, est barrée.
Comme ils ne réussissent pas à trouver une place de stationnement dans la ville, ils sont obligés de se garer bien avant l'entrée de la ville. Ils traverseront donc la ville à pied, et monteront ensuite sur la falaise jusqu'à la chapelle où nous avons rendez-vous.
Nous aurions bien visité la chapelle en les attendant
mais elle est fermée.
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Deborah, Eleni13, Brigitte42 et yvesguillem apprécient ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Moushika- responsable de rubrique
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Hiacinthe apprécie ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
Bonjour,
Mille mercis à toi aussi, ton message me fait très plaisirMerci de prendre le temps de partager toutes ces vues magnifiques avec nous .
A bientôt !
Christine
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Moushika apprécie ce message
Re: Sur la trace des grands peintres impressionnistes, de l'Ile de France à la Normandie
En marchant un peu plus loin, nous remarquons que cette avancée rocheuse a la forme d'un éléphant
Nous retournerons par là demain.
Pour l'instant, nous rebroussons chemin, et descendons par cet escalier :
Nous nous amusons sur les rochers. Mais, il faut faire attention de ne pas glisser, ils sont recouverts d'algues.
En revenant sur nos pas, sur la gauche, nous découvrons un tunnel creusé dans la roche.
Nous le prenons. A la sortie, nous voyons une petite échelle :
qui nous permet de descendre sur la plage d'Etretat :
Nous passons la fin de l'après-midi sur la plage. Je ne résiste pas à l'envie d'aller faire trempette. Puis, je retourne m'asseoir sur les galets. Je regarde les vagues.
La mer monte, la roche se reflète dans l'eau :
La lumière change progressivement. Je reste sur la plage avec nos amis. Mon mari préfère assister au coucher du soleil du haut de la falaise.
J'aime regarder le mouvement et la couleur des vagues :
Je vais faire quelques achats sur la terrasse pour compléter notre pique-nique du soir. Des peintures de Claude Monet représentent le paysage qui est devant nos yeux :
Je retourne sur la plage. J'aime ces couleurs chaudes, dans les teintes orangées, la "golden hour", un peu avant le coucher du soleil :
ça y est, le soleil va bientôt disparaître à l'horizon :
Dans quelques minutes, il fera nuit.
Pendant ce temps-là, mon mari était remonté sur la falaise d'Amont.
Il avait repris la chapelle en photo :
Lumières en fin de journée sur Etretat et la falaise d'Aval :
La partie de la plage où nous étions :
La falaise d'Amont :
La jolie maison près de la route qui mène au parking de la chapelle :
La chapelle au coucher du soleil :
Le lendemain matin, nous faisons halte à Bénouvile (au nord-est d'Etretat) avant de rejoindre Fécamp
Nous souhaitons nous balader sur le GR 21. Le tracé forme une boucle complète, mais nous préférons faire uniquement un aller-retour sur la partie côtière.
Nous longeons une prairie :
Puis, nous marchons sur la falaise en direction d'Etretat, mais nous ferons demi-tour quand nous arriverons à l'endroit où nous nous sommes arrêtés hier après-midi. Ainsi, nous aurons visité toute la côte du Cap d'Antifer jusqu'à Bénouville.
Voici un point de vue :
La roche dans la mer au premier plan est "l'aiguille de Belval" :
Celle dans la mer, plus loin devant nous, je pense que c'est la "roche de Vaudieu". Comme sur la deuxième photo, on peut voir le chemin sur lequel nous marchons :
Nous revenons sur nos pas. J'ai pris en plan large, mais au loin, c'est brumeux. Nous retrouvons "l'aiguille de Belval" :
A plus !
Je vous donne rendez-vous à Fécamp.
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Deborah, Moushika et mariejo apprécient ce message
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