Carnet de voyage à Madère - Juillet/Août 2021

Bonjour,
je me lance dans un nouveau carnet avec en tête mon parcours et mes souvenirs et peut être quelques photos si j'arrive à en trouver


Le contexte :

Avril 2020, je dois partir en Ouzbékistan et octobre 2020 au Texas : Annulés pour cause de covid
Les vacances d'été en 2020 ne seront pas fun
Optimiste j'avais décalé mes deux voyages à peu près aux mêmes dates pour 2021 : Annulés le premier toujours à cause du covid, le second à cause des conditions d'entrée aux USA (dont à cause du covid encore!)
Les vacances d'été en 2021 sont obligées d'être plus fun, sinon je vais craquer !!! En plus nos parents respectifs ont des soucis de santé, ils nous plombent nos journées, on a besoin de partir un peu !

Je regarde donc où nous pouvons aller, et surtout un endroit où l'on peut vivre presque normalement. Je vois que Madère a instauré une politique de lutte contre le covid drastique, mais qu'ensuite sur l'ile, c'est cool.
Pour moi, Madère = soleil + rando + paysages BANCO.

Jour 1 : Le vol et l'arrivée sur l'ile

Vol avec TAP sur Lisbonne avec un départ autour de midi. On porte bien sur le masque en avion. (mon dernier voyage en avion était pour le Portugal, je me dis que je vais vaincre le signe indien et que le covid va être derrière nous).
Escale à Lisbonne, puis vol pour Madère dans l'après midi.
L'atterrissage se passe sans aucun souci, pas de vent. L'aéroport Christiano Ronaldo à Funchal est réputé pour être l'un des plus difficiles au monde, du fait du vent latéral.
Les contrôles se font classiquement si ce n'est que le covid a rajouté une contrôle supplémentaire. Il m'avait fallu avant le voyage remplir un questionnaire (madeira safe). Arrivés sur place, une cohorte de jeunes gens (surement des étudiants) nous accueille chacun avec une tablette. Cela va très vite pour un questionnaire de santé et vérification des vaccins. On passe ensuite devant un médecin et hop on nous souhaite ensuite un très bon séjour. Honnêtement, c'est tellement bien organisé que cela nous a pris 10 minutes. On ne remettra le masque qu'au retour !

Un taxi et direction notre hôtel sur les hauteurs de Funchal, hôtel assez classe, ce qui n'est pas dans nos habitudes, mais là on en avait besoin !
Repas sur la terrasse de l'hôtel avec la ville à nos pieds. Trop bien !

HOTEL : Quinta da Bela Vista

Le + : On est en voyage !!!
Le - : Rien

Jour 2 : Funchal à pieds

Après une bonne nuit, nous descendons les pentes de notre colline où est situé l'hôtel pour visiter le centre de Funchal.
L'ambiance est vraiment détendue, quelques personnes sont masquées, mais très très peu. Cela donne l'impression que le covid et surtout la gestion n'a pas été aussi stressante que chez nous.
On visite la cathédrale (normal avec madame !) et d'autres églises par ci par là. On passe un bon moment aux marché des laboureurs. Cela fait plaisir de déambuler au milieu des étals, sans stress. Les poissons ont un coin à part. On voit plein de poissons sabres (ou épées ou fleuret, je ne me rappelle plus)

Nous continuons sur la rue Santa Maria et ses portes joliment décorées. Ce n'est pas du street art précisément, mais plutôt du door-art !
Nous allons ensuite sur les quais, voir de nombreux bateaux, entendre la mer et les filins contre les mâts des voiliers.

Le musée Christiano Ronaldo est là. J'aime bien le foot, donc c'est pour moi un peu un passage obligé. C'est un des héros de l'ile, ce garçon. 
Sans que trop cela se sache, il donne beaucoup d'argent pour le développement de son ile natale. Il a grandement participé au niveau des structures médicales.
Le musée est vraiment réservé aux amateurs de foot. Ma chère m'a suivi (je vais bien dans les églises!) et a beaucoup apprécié la statue grandeur nature du footballeur, statue faite en chocolat. (pas que les abdos)


Ensuite c'est dans une cave à Madère que nous allons. La visite est très intéressante et la dégustation qui suit est vraiment de qualité. Du coup, on ne mange pas plus que ce qui nous est servi (le petit déjeuner ayant été copieux)

Nous montons ensuite (parce que ça monte dans cette ville !) à Quinta Das Cruces, une villa du XVIIIème siècle très bien aménagée avecc du mobilier d'époque et avec un jardin magnifique, où déjà on comprend pourquoi, Madère est appelée l'ile aux fleurs.

Le couvent de Santa Clara que nous voulons visiter est fermé, nous négocions juste pour pénétrer dans la cour (on n'a pas grimpé pour rien la colline !)

Direction maintenant le fort du pic. Il faut descendre et remonter (on va être secs ce soir !). Rien de très extraordinaire de là haut, si ce n'est une superbe vue sur la ville

On rentre à l'hôtel (ça monte encore !) et un peu de piscine.

Diner dans un resto de viandes, top puis dodo

Le + : La dégustation de Madère
Le - : On est crevés

Ellobo
Avec ton pseudo, tu n'as pas du manquer Camara de Lobos  ?

@Aggir 

Ah ! Ah ! Faut voir ...

Jour 3 : Funchal pas à pieds

Le matin commence par la livraison de la voiture de location à l'hôtel. Bien pratique car dès demain nous commençons le tour de l'ile et aujourd'hui nous allons un peu sur les extérieurs de Funchal et on a vu hier que ça montait beaucoup.

Pas beaucoup de difficultés à conduire dans la ville, une belle grimpette pour atteindre ND de Monte un site de pèlerinage. On domine une nouvelle fois la ville de Funchal. La place devant l'église est légèrement en pente ce qui accentue un effet dominateur du monument.

Petite marche à pied et c'est le jardin botanique de Monte Palace qui nous accueille. A noter qu'un téléphérique qui part du bas de la ville arrive à cet endroit. Ce jardin est plus qu'un simple jardin. On y trouve au gré du parcours des bâtiments soit avec des oeuvres africaines, soit avec l'histoire de l'ile, la véranda de Roméo et Juliette, un coin typiquement japonais, un musée d'histoire naturelle, le Monte Palace Hôtel, et bien entendu les attraits habituels d'un jardin, statues, cascades, fontaines, animaux, amoureux, etc ...
Toutes les plantes sont très bien entretenues, et l'on retrouve de nombreuses espèces d'arbres tropicaux. Le climat ici se prête à une végétation luxuriante. Il fait chaud et on est sur une ile, entourée d'eau !, donc un taux d'humidité important pour les plantes.
C'est un lieu incontournable de Funchal.

Entre l'église et le jardin tropical, se trouve l'Attraction de la ville : la descente en panier d'osier. Autrefois utilisé par les locaux pour descendre en ville, ce moyen de locomotion est devenu une attraction sympa. Assis dans de grands paniers en osier positionnés sur des morceaux de bois tels un traîneau et retenus par deux personnes, la descente parmi les rues pentues du secteur est sympathique. Pour freiner, les gars utilisent leurs pieds, pour tourner des cordes. Quand un panier passe dans une rue, celle ci est bloquée aux voitures. Un petit moment d'émotions bien rigolo.

Revenus vivants à notre voiture, nous partons vers une vallée proche de Funchal, la vallée des Nonnes, pour aller manger au Mirador de Eira de Serrado. Une fois un bon déjeuner englouti, nous suivons un sentier pour aller au Pico de Serrado tout proche. De là outre la vue sur la côte proche de Funchal, on découvre tous les pics (picos) du centre de l'ile, que nous allons visiter plus tard. En contrebas de ce pic, le village de Curral das Freiras s'offre à nous. Autant dire que la vue est superbe, le soleil étant de la partie.

On descend visiter le village, quelques boutiques d'artisanat local plus tard nous repartons vers l'hôtel pour un moment piscine et détente.

Resto de cuisine de Mozambique et dodo

Le + : Descente en paniers d'osier et les lieux autour
Le - : L'artisanat local, bof !

Jour 4 : Le sud-est de l'ile

Départ tranquille le matin direction la presque ile de St Laurent. La circulation est fluide. Faut dire que Madère doit être l'endroit au monde où il y a le plus de tunnels au km². C'est très montagneux et donc pour circuler, on creuse !! On repasse devant l'aéroport Christiano Ronaldo et on découvre les énormes piliers qui soutiennent la piste d'atterrissage qui se prolonge sur la mer. Techniquement, c'est époustouflant.

Arrivés sur un immense parking, on peut commencer la randonnée du jour. Annoncée pour 3h et facile, c'est effectivement le cas. Le sentier est très bon, il y a un peu de monde, mais pas trop. On randonne avec l'océan omniprésent autour de nous. Pas d'arbres mais de nombreuses falaises. A un moment donné, le sentier devient très étroit avec l'eau de chaque côté, mais pas vraiment impressionnant même si on est sujet au vertige. On a une impression de bout du monde avec la grandeur de l'océan.

Une des falaises


Retour par le même chemin et ensuite nous allons visiter le musée de la baleine de Caniçal, ou plutôt celui des pêcheurs de baleine. Très bien fait, très instructif, à voir absolument.

On laisse Machico de côté, pour aller vers le belvédère de Portela. Là on s'enfonce dans le centre de l'ile. Ça monte un max, faut quand même prendre un véhicule avec un tant soit peu de reprise. Changement de climat, la brume est présente et donc du coup la vue n'est pas celle espérée. On voit malgré tout le rocher de l'aigle, mais il est bien couvert et nous décidons donc de ne pas faire la randonnée à cet endroit que j'avais prévu.

Heureusement j'ai plein de cordes à mon arc et c'est à Porto da Cruz que nous allons et plus exactement à la distillerie de rhum. Là encore une belle visite et une très bonne dégustation. Ayant un peu sympathisé avec la guide, on a droit à une super dégustation en fait !!

Une petite marche vers la plage et nous repartons vers l'hôtel du soir, avant la commune de Santana. Le GPS trouve le moyen de nous faire passer par une endroit improbable. On a vraiment l'impression d'être perdus, mais au final nous arrivons à notre hôtel qui donne l'impression d'être au bout du monde (c'est la deuxième fois de la journée, va falloir faire gaffe !)

HOTEL : Santana In Nature B&B - TB dans un très beau cadre

Le + : la diversité du programme
Le - : la brume qui ne nous a pas permis de faire la deuxième randonnée.

Jour 5 : Dans le centre de l'ile depuis le nord !!!

Restant plusieurs nuits à cet endroit, plusieurs randos s'offrent à nous. La météo n'étant pas excellent alors que demain elle est annoncée très bonne, je choisis une rando où les panoramas ne sont pas à l'ordre du jour.

C'est donc la randonnée du cirque vert et du cirque infernal que nous allons faire. Un beau programme quand on regarde le nom.
On se gare au parking payant du parc forestier de Queimadas, on passe devant une maison typique (que nous visiterons au retour) et on marche. Nous suivons (comme cela sera beaucoup le cas) une levada, soit un canal d'irrigation au milieu des hortensias. C'est tranquille en dénivelé, c'est beau en paysage, c'est calme en monde !
Comme pour beaucoup de randos sur l'ile on passe dans des tunnels, certains étroits et bas de plafond. Le téléphone portable sert beaucoup à éclairer certains passages. Quelques cascades s'épanchent sur le chemin (il faut les éviter si on ne veut pas être mouillés).
La cascade finale est très jolie. Le cirque infernal est dans une végétation qui n'est pas sans rappeler une végétation tropicale. J'avais lu que l'on pouvait s'imaginer dans la jungle de Jurassic Park, faut peut être pas pousser non plus. 15 km en tout mais facile.

La cascade


Au retour notre pique nique étant un peu frugal, on s'arrête à une très bonne pâtisserie de Santana et bien sur en profitons pour visiter les maisons typiques de ce village, maisons aux toits en chaume hyper pentus. Quelques cars de touristes photographes sont là .

On décide d'aller se baigner à Faja do Mar, puis en arrivant moins le goût, donc on va se baigner dans notre hôtel (en plus il y a Jaccuzzi, ce qui détend bien les jambes!)

Resto + dodo , c'est un peu habituel

Le + : La rando incontestablement
Le - : La baignade en bord de mer

Je lis avec intérêt ce carnet qui me rappelle de jolis souvenirs: Madère est un paradis pour les randonneurs à condition d'être lève tôt pour éviter de se retrouver dans les nuages

Jour 6 : Dans le centre de l'ile depuis le nord !!!


Aujourd'hui le temps semble plus dégagé, nous allons donc faire la randonnée vers le pic Ruivo, le plus haut sommet de l'ile.
Direction le parking de Pico Ruivo et ensuite une petite marche  assez simple nous permet de monter en haut de ce sommet, d'où l'on peut vraiment voir que Madère est une ile, puisque le vue est à 360°. L'océan est partout, on se sent petit. Par contre que l'ile est belle avec ses couleurs, ses sommets et ce bleu qui l'entoure.

Un des côtés de l'ile vu depuis le Pico Ruivo (déjà que je ne prends pas de photos, on ne peut pas me demander un 360, non plus !)


On décide de continuer pour rejoindre le Pico de Ariero, un haut sommet aussi (le 3ème de l'ile), célèbre pour sa boule non pas de cristal, mais sa boule relais de communication. La randonnée est assez difficile avec beaucoup de descentes et de montée. Il y a du monde dans l'autre sens (le parking au Pico de Ariero est grand et plus proche de Funchal), ce qui fait que quand on se retourne, ils sont dans notre sens ! Par contre comme certaines fois on change de face par rapport aux montagnes que l'on franchit (bien grand mot), les panoramas sont sans cesse différents.
La randonnée par elle même est variée car on franchit encore une fois des tunnels mais aussi des escaliers assez impressionnants.
Une nouvelle fois le sentier est très bien indiqué ce qui sera une constante sur l'ile.
On est bien crevés et le retour est plus difficile, les pauses plus fréquentes.

Le beau temps ne nous lâche pas et le jaccuzzi de l'hôtel sera apprécié. Une très très belle journée sportive.

On reprend la voiture pour aller au Rocha do Navio. Au départ l'idée était d'emprunter le sentier pour descendre rejoindre l'eau. Trop fatigués. Le téléphérique, je ne suis pas trop fan, du coup on se "contente" du belvédère, mais c'est magnifique.

C'est d'ailleurs une constante, les belvédères à Madère, il y en a plein le long des routes. A chaque fois c'est une vue différente avec ce mélange montagne/océan qui est l'une des caractéristiques de l'ile (avec les fleurs)

Bon repas dans un restaurant panoramique de Santana (Quinta do Furao, je viens de retrouver le nom). Boire un bon vin assis au bord de la falaise en dégustant une bonne brochette, quel pied !

Le + : La randonnée magnifique
Le - : Rien

Jour 7 : La côte Nord

On quitte notre hôtel après 3 nuits. Ce n'est pas qu'il était luxueux, mais on a bien aimé l'ambiance et surtout la situation. Placé sur un éperon rocheux, d'un côté c'est était la montagne et notamment la vue sur le Pico Ruivo, de l'autre l'océan.

Aujourd'hui, c'est plutôt visite et route qui nous attend. Tout d'abord les ruines de St Georges. Bon c'est vraiment des ruines, en fait c'est un reste de mur d'un moulin à canne, en bord de plage. Il y a une porte et derrière l'océan. Les photographes doivent se régaler pour faire des effets, mais comme je ne prends pas de photos...

Nous continuons à suivre la route côtière du nord, tantôt en bord de l'eau, tantôt en hauteur. Constantes : les tunnels et les miradors. On s'arrêtent donc souvent pour admirer les vues. 

Au final on arrive à Sao Vicente dans l'espoir de visiter les grottes. Malheureusement celles-ci sont fermées à cause du Covid (cela sera le seul moment où nous serons ennuyés par cette pandémie). On accède à l'entrée, il y a un petit parc, un bout de grottes ouvert à tous, puis plus rien. Sao Vicente possède quelques églises assez jolies, donc on les visite, puis on continue la route.

Un arrêt baignade à Seixal, car la plage est bien aménagée et on continue notre route toujours entrecoupée par des tunnels et des miradors. L'arrivée sur Porto Moniz est splendide.

Vu l'heure on peu faire le check-in à l'hôtel, déposer nos affaires, constater qu'une bouteille de champagne nous attend dans la chambre (là ???) et ensuite aller se baigner dans les piscines d'eau de mer qui font la réputation du lieu. Deux types de piscines, les privées et la non privée (gratuite). On choisit bien sur, la deuxième car on n'a pas besoin de chaises longues et tout le bataclan. C'est vraiment spécial de se baigner au milieu de ces piscines naturelles. C'est très joli. Il y a certes du monde, des enfants qui jouent, des radios qui jouent aussi, ce côté plage que je n'aime pas trop, mais le cadre est joli, l'eau relativement bonne (je suis frileux) et calme, car en contrebas, il y a l'océan et là les vagues font du barouf !

On finit la journée dans la piscine à débordements en haut de l'hôtel qui nous offre une vue magnifique sur les lieux.
Comme par hasard nous prenons notre apéritif dans la chambre et cela me fait regretter de n'avoir pris qu'une nuit à cet hôtel tellement on est bien.

Resto en bord de mer car il y a une promenade bien agréable à Porto Moniz puis dodo.

Le + : Porto Moniz
Le - : Les grottes fermées à Sao Vicente

Jour 8 : L'ouest de l'ile

On a pris notre temps ce matin, et oui l'hôtel est bien.
C'est pas le tout on va quand même randonner un peu. Au programme la Levada Ribeira da Janela. Comme c'est une randonnée où l'aller et le même que le retour, on fait un peu ce que nos vieilles jambes disent.

Une nouvelle fois, c'est le long d'une levada qui en fait sont appelées aflaj à Oman (le mec, il essaie d'éblouir ! Non en fait y'a qu'à regarder mon carnet sur la péninsule arabique si jolie) que nous cheminons. La végétation est toujours aussi belle. La faune, peu présente en fait. C'est ce que l'on s'est dit plusieurs fois. Bon ben là c'est un troupeau de vaches qui barrent le sentier. Contourner une vache c'est facile, mais contourner 20 vaches sur un sentier étroit, cela l'est moins. Car une fois que tu as réussi à faire le tour d'une il y en a une autre qui rit devant toi et faut recommencer. Certaines fois on dirait Jacques Chirac au salon de l'agriculture, on tâte le cul des vaches !!
Tout cela pour dire que c'est une nouvelle fois une belle rando, sans vraiment d'objectif final comme on a pu faire ailleurs (pic, arche, cascade, maison, belvédère, etc ...)

On passe bien quelques heures et heurts dans cet endroit. On reprend la voiture et "faisons" quelques belvédères, notamment celui du téléphérique de Achadas da Cruz.
Nous allons ensuite à Ponta do Fargo, un phare complètement perdu, qui est l'endroit le plus à l'ouest de l'ile. Le vent souffle très fort, c'est assez sauvage.

Nous continuons vers Jardim do Mar un superbe en bord d'océan, surnommé le plus beau village de Madère. Il est sympa de s'y promener à travers ses rues en pentes et de descendre le long de la côté. Après le côté "le plus beau" c'est assez relatif me semble-t-il.

Nous continuons vers Ponta do Sol, notre destination finale du jour où notre hôtel en bord d'océan, nous attend. C'est superbe ! Le village est petit, pour se garer, il faut pénétrer dans un tunnel et une partie de celui-ci est en fait un parking !! Pour les manoeuvres, faut se débrouiller.
Baignade en face de l'hôtel, bon petit repas, magnifique coucher de soleil
Tout va bien.

Pas mal non la vue depuis la chambre ?



HOTEL Enotel Baia do sol - Super et excellent emplacement

Le + : Le village de Ponta do Sol
Le - : Rien y pis c'est comme ça !

Jour 9 : Sud Ouest de l'ile

L'hôtel est bien, on prend notre temps car on devait faire une excursion en zodiac à partir de Calheta mais tout était pris (en fait peu d'excursions possibles)
Malgré tout on ne va pas rester inactifs puisque la randonnée des 25 sources nous attend !

Un coup de voiture et nous voilà sur le parking assez grand à priori. J'avais lu que c'était une randonnée populaire, et ben c'est vrai !
On parcourt en descente un chemin assez large, sur 2 km environ. Des sortes de navettes pleines de touristes nous doublent. Aïe ! mauvais signe !
Effectivement, il y a du monde !
Cependant, très vite le monde se dissipe au fur et à mesure de la randonnée. Tout le long du sentier on suit une levada, la végétation est splendide, le paysage sympathique, le sentier peu difficile.
Je n'ai pas compté s'il y avait 25 sources, mais en tout cas on a vu beaucoup de points d'eau.

En route il y a une bifurcation pour la Levada del Risco et une cascade de 100 m de haut. C'est beau mais pour la prendre en photo il faut attendre que Raymond et Raymonde Bidochon aient fini de se prendre avec leur pola et que les influenceuses aient expérimentées les positions les plus incongrues devant un objectif !
Quand on réfléchit au nombre de photos qui sont prises par seconde dans le monde, on a le cerveau qui s'affole !!! Sont-elles toutes vues ?

Cette rando est vraiment jolie, mais effectivement il y a du monde.
La remontée vers le parking (les 2 km ) n'est pas des plus agréables en fin. Stupéfaction à l'arrivée, le parking est blindé. Des voitures sont stationnées en dehors le long de la route . Il faut bien venir tôt pour cette randonnée.

Direction ensuite Calheta, par des routes bordées d'hortensias. Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que ces fleurs poussent au bord des routes comme le chiendent chez nous. Lorsque la DDE locale  s'occupe de l'entretien ils les coupent sans soucis. Cela va repousser ! Chez nous on les taillerait comme ils font, très rapidement ils crèveraient! On est vraiment sur l'ile aux fleurs !

Arrivés à Calheta, je vais quand même vers les organismes qui proposent des excursions en Zodiac. J'essaie de négocier, mais rien ne va ! Tout est plein !
Souvent pour ce genre d'excursion, je préfère réserver en avance. Là je suis parti du principe que je trouverai sur place. Ben que nenni !

Du coup on retourne vers Ponta do Sol et on finira la journée par du glandage !

Le + : la randonnée très belle
Le - : le monde

Jour 10 : le sud de l'ile

C'est bientôt la fin, reste une randonnée, la randonnée Levada del Norte. Avant cela nous passons au Boca de Encumeada, un col qui marque bien la séparation entre le nord et le sud de l'ile. Théoriquement on devrait avoir une vue des deux côtés en même temps. Mais il il y a beaucoup de vent et de la brume qui monte, monte, monte. Du coup, la vue n'est que partielle. C'est joli quand même.

Du col part la randonnée prévue. Là, nous sommes seuls. Plus tard un couple d'italien nous rattrapera.
Une nouvelle fois nous suivons une levada, et bizarrement, même si nous sommes très proche du col d'Encumeada (je suis gentil j'ai traduit en français !), nous ne sentons plus le vent. Par contre on voit toujours la brume qui monte, monte, monte sur le col !

De toutes les randonnées celle-ci est la plus fleurie que nous aurons faite. Madame ne cesse de s'arrêter pour prendre des photos 
" - Ben alors t'en as des photos !
 - Oui, mais ce ne sont pas les miennes
- C'est pas grave, on te demande d'en poster sur ton carnet !
- Donc à la rigueur, je n'ai qu'à en prendre sur internet elles seront encore meilleures, puisque de toute façon vous en verrez pas mon doux minois ! "

Du coup, les italiens nous rattrapent. On fait un bout de chemin ensemble et malheureusement nous arrivons à un endroit où le sentier est obstrué et un panneau nous indique que le chemin est fermé, que c'est dangereux de continuer. On a déjà bien marché, donc malgré la déception nous rebroussons chemin. L'italien décide de continuer, sa compagne peu à l'aise le suit de loin. Nous le regardons cheminer, nous le regardons en baver, nous le regardons un peu en équilibre dans des endroits peu rassurants et nous regardons son amie le suivre et lui dire le reste. J'avoue que je ne suis pas fan de ce genre d'expérience. Vouloir à tout prix tenter les interdits n'est pas mon truc !

Direction ensuite Cabo Girao, une immense falaise, où un plancher de verre a été installé. C'est bien organisé, sauf au niveau du parking (trop petit), c'est gratuit !
L'expérience est sympa, mais Madame se refuse à monter dessus ("Je ne vois pas l'intérêt !")

On continue vers le port de Camara de Lobos (et oui !)
Précision : Lobo en espagnol signifie loup et en portugais phoque !
C'est vraiment un lieu à visiter, avec sa baie, ses barques de pêcheurs, ses ruelles décorées (en tout cas quand on y était), ses petits magasins. Curieusement pas trop de monde alors que c'était théoriquement un lieu très prisé des touristes (va comprendre !)

J'avais prévu ensuite d'aller vers Machico, mais étant resté longtemps à Camara, nous décidons finalement de rejoindre notre hôtel que j'ai pris proche de l'aéroport à Santa Cruz.  La traversée de la grande ville, Funchal, se fait sans soucis, car en fait les nombreux tunnels facilitent vraiment la circulation.

Le choix de Santa Cruz, au départ, était pour une question de praticité, et de proximité de l'aéroport. En fait cela va s'avérer un choix pas si idiot que cela !
Tout d'abord, le cente village est assez sympa, la promenade le long de l'océan est agréable, la plage baignable et surtout on est très proche des pistes de l'aéroport et le spectacle des avions qui atterrissent me plaît.

En effet, tous les avions n'atterrissent pas du premier coup ! Il n'est pas rare d'en voir certains commencer leur approche et remettre les gaz pour refaire un deuxième coup. Précision, nous n'avons pas du tout été gênés par le bruit des avions durant la nuit.

Resto + valises+ dodo , du classique !

HOTEL : Santa Cruz Village Hotel - TB

Les + : Randonnée Levada del Norte et Camara de Los Lobos
Le - : C'est fini !

Jour 11: Le retour

réveil assez matinal, petit déjeuner correct et retour de la voiture.
Là de façon curieuse, on va sur un parking, on prend un ticket et on laisse la voiture à une place en laissant la clé dans la boite à gants. Nous ne voyons personne. Madame, sur les recommandations prend des photos de la voiture pour montrer que nous la rendons en bon état. Je laisse un message via Whatsapp pour dire le numéro de la place et voilà ! première fois que je fais un retour de voiture comme cela. Au final, aucun souci !

Vol sans histoire sur Lisbonne où l'atterrissage nous donne l'occasion de voir la ville sous un soleil éclatant (nous reconnaissons plein  d'endroits)
Retour à Lyon puis la maison



BILAN :

Partis avec la tension due au Covid, on s'est senti vraiment bien, aucune pression. On a semblé loin de toute l'agitation. Madère n'a pas vécu la pandémie comme on a pu la vivre chez nous.

Les randonnées sont magnifiques. Nous en avons fait pas mal, mais il en reste encore plus !

Les fleurs sont présentes partout. Le truc, si on y retourne sera d'y aller à une autre période pour ne pas voir les mêmes.

La nourriture est excellente, comme au Portugal (ben tu sais que tu étais au Portugal ?)

Les gens sont accueillants.

C'est beau ! Je conseille vivement !