Carnet de voyage : Sumatra

Voilà déjà quelques mois que nous sommes rentrés d'un séjour sur l'ile de Sumatra .
Ce n'est qu'un résumé de notre ressenti sur cette région indonésienne .
Chaque voyage étant différent , le votre ne sera pas forcément le même .


L’ile de Sumatra n’est pas la destination la plus couru de l’archipel indonésien .
Pourtant elle a de quoi surprendre .

Notre vol depuis Paris pour Kuala Lumpur via Djeddah se déroule sans encombre .
Nous avons choisi de faire un stop de deux jours dans la capitale malaisienne avant de reprendre un vol pour Medan .
A l’aéroport de Kuala Lumpur les démarches pour sortir de l’aéroport sont longues . Y a t il une panne informatique ou un autre problème , toujours est il que nous retrouvons nos sacs à côté des tapis roulants , s’en est de même pour tous les autres vols internationaux .
Pour retirer du cash , aucune de nos cartes fonctionnent aux différents ATM , heureusement que nous avons toujours avec nous une petite réserve de cash …
On verra ce problème plus tard .
Un taxi prépayé nous conduit en une quarantaine de minutes dans le quartier de Little India non loin de Central station .
Le quartier de Little india n’est pas très grand . On a l’impression de se retrouver en Inde version aseptisée . Restos , boutiques de saris , encens tout y est …











Le vol KL – Medan ne dure qu’une heure trente .
Les contrôles de sorties sont longs , très longs .
L’ensemble des passagers sont regroupés dans une salle , on patiente assis sur des chaises séparés d’un bon mètre . Covid oblige !
On passe un par un au contrôle sanitaire et à la douane . Dès qu’un passager a fini ses formalités , on avance d’une chaise .
Imaginez la scène quand deux avions arrivent en même temps …
Un chauffeur de chez Ida Guesthouse nous attend pour rejoindre Bukit Lawang .
En chemin on essaie une nouvelle fois nos cartes dans un nouvel ATM sans succès . Ça commence à nous inquiéter !
La guest house est bien située . La chambre est très propre avec vue sur la rivière . Que demander de plus .

















Cela fait longtemps que nous n’avons pas fait de randonnée . Le début de la marche pour aller observer les orang-outangs nous fait regretter de ne pas nous être entraîné un minimum . La montée est raide , heureusement la suite se révélera moins difficile . La marche s’effectue en forêt sur des chemins bien dégagés . Lors de cette journée en petit comité , nous sommes 3 touristes accompagnés de deux guides nous aurons la chance de voir de très près plusieurs orang-outangs ainsi que nombreux autres singes .
Ce fut une belle expérience plus enrichissante que les centres de réhabilitations que nous avions visité quelques années auparavant sur l’île de Bornéo côté malaisien .

#carnet #carnet-indonésie #carnet-sumatra

merci pour ces belles photos, comment s'appellent les différents singes ? 

@Gaetan

Que se passe t'il: je ne vois pas les photos

Que se passe t'il: je ne vois pas les photos

Pou une raison inconnue (de moi), sur PC, il n'y a plus qu'une seule photo.
Mais sur mon iPad, on voit parfaitement toutes les photos.

EDIT : ah non, il n'y en a plus aucune sur PC.

Re-EDIT : j’ai vidé le cache de l’iPad. Bye-bye les orangs-outangs et le semnopithèque de Thomas…

Désolé pour ce petit souci concernant les photos .
J'ai rectifié les url
Dites moi si maintenant les photos sont visibles .

Nickel.

Chouette un carnet indonésien !

4 Heures de routes longeant des plantations de palmiers à huile , de café ou de cultures vivrières sont nécessaires pour rejoindre Beratsagi .
L’hôtel que l’on a réservé a perdu son charme d’antan . Notre chambre est humide et on ne parle même pas des sanitaires , pas d’eau chaude , plus surprenant pas de lavabo le tout avec une odeur que l’on vous laisse imaginer !
On ne le sait pas encore , mais ce sera la chambre la plus pourrie de tout notre voyage .






La ville en elle même n’a rien d’extraordinaire sauf son petit marché très animé ainsi que l’église Saint François construite dans le style Batak .




Le soir de nombreux stands s’installent le long de l’artère principale .



Les environs regorgent de randonnées .
On s’est contenté de l’ascension au volcan Sibayak .
Le kamac ( minibus public ) ne nous dépose pas au bon parking si bien qu’on est obligé de marcher une bonne heure supplémentaire sur la petite route qui mène à l’entrée du parc avant qu’un camion benne s’arrête et accepte gentiment de nous conduire jusqu’au terminus de la route .
Après une pause thé café à la gargote du parking on attaque une raide montée jusqu’au camp de base où sont installées quelques dizaines de tentes occupées par des jeunes indonésiens .

L’ascension se poursuit dans une forêt avant de se dégager jusqu’au sommet .L’odeur de souffre nous chatouille les narines .
Le cratère se dévoile enfin . Nous sommes un peu déçu de constater que ce n’est qu’un petit lac quasiment assèché où les touristes ont inscrit avec des pierre leurs prénoms . Au loin le volcan Sinabung joue à cache cache avec les nuages .



Après cette rando qui nous aura ouvert l’appétit , c’est la cata , en sortant d’un stand de brochettes de saté , Anne glisse d’un trottoir mal éclairé . Son genou très douloureux enfle immédiatement  .
Je tente de trouver de la glace , en vain . A la supérette du coin je trouve rapidement quelques bouteilles d’eau très froide .

On applique comme on peut cette eau sur son genou .



Ah ! La seule bonne nouvelle , une de nos cartes fonctionnent , on a enfin réussi à sortir de l’argent d’un ATM !

Certainement un très beau voyage !
Merci pour le partage.

Super, ce soir je peux profiter des photos  Merci

Bonjour,

Une belle destination que je vais suivre avec beaucoup de plaisir ! Heureusement que cette chambre à Beratsagi fut la plus pourrie de tout votre voyage, si elle avait été la mieux, c’eut été pire… 

La raison aurait voulu qu’on reste tranquille , mais notre chambre est tellement nulle qu’on décide de prendre un taxi partagé au lieu des transports en commun pour rejoindre Parapat puis l’île de Samosir sur le lac Toba .
La chance est avec nous , en guise de taxi partagé , nous ne sommes que tous les deux . Anne peut étaler sa jambe .
La route est agréable . Elle serpente entre les champs de diverses cultures ou de fleurs . Le chauffeur roule vite et nous fait quelques frayeurs . Peu avant Parapat , la route domine le lac Toba . C’est magnifique . De nombreux singes installés sur les rambardes de sécurité attendent que les automobilistes leurs donnent quelques victuailles .




Notre chauffeur nous laisse au pieds de l’embarcadère .
Une petite heure plus tard , le bateau nous débarque juste à côté de la guesthouse .
Ça de moins à marcher !




Après 3 jours de repos , l’état du genou ne s’améliorant pas , il nous semble inconcevable de louer une moto . On décide de prendre les services d’un chauffeur qui nous fera faire le tour de l’île en une journée avec sa voiture . Au moins on ne sera pas venu jusque là pour ne rester qu’à l’hôtel .
On constate que le tourisme n’a pas repris , nous sommes quasi seul dans l'établissement . Preuve s’il en est , 1/4 d’heure après avoir décidé de prendre cette voiture avec chauffeur , elle est déjà prête à partir .
Notre chauffeur parle un peu anglais et l’on se met d’accord sur les sites que l’on souhaite visiter .

Nous quittons le village de Tuk tuk pour Ambarita et son alignement de maisons traditionnelles Batak richement décorées .





Au pieds d’un arbre sacré , un mobilier en pierre ( table et chaises ) servait il y a pus de 200 ans de lieu de réunion et de tribunal .
Le châtiment suprême pour les condamnés étaient de se faire lacérer puis de les recouvrir de piments avant d’être exécutés …



Tout le long de la route on remarque de gigantesques monuments funéraires parfois assez kitch .
Plus la famille est riche plus le monument est haut . Certains ont 2 voir 3 étages .

Plus au Sud de l’île , les rizières sont photogéniques malgré la pluie qui s’invite .

Avec ses dimensions gigantesques 100 kms de long pour environ 30 de large , on a du mal a imaginer que l'ile de Samosir est en faite au milieu du lac de cratère le plus grand du Monde .

La route domine la côte .




Avant de rentrer , dernière visite aux tombes royales du village de Tomok . Le site est beaucoup moins impressionnant qu’Ambarita .

Cliquez ici si vous souhaitez accéder à l'intégralité des textes et photos 

A suivre

Super, merci Gaëtan pour ce retour qui me rappelle de bons souvenirs. J'étais à Sumatra en 2020 et à Sao Tomé en 2019, je crois que nous avons un peu les mêmes goûts de destination au vu de ton blog .

Superbe destination.
Tes photos me rappelle de bons souvenirs, je n ai pas regardé mes diapos depuis fort longtemps.
Pour moi, Sumatra, c était en 88.pas de voiture sur Samosir, tout à pied dans la moiteur tropicale, et une maison Batak comme logement.
D après ce que je vois, tout le monde ne s est pas mis à la tôle ondulée pour les toits, ça m avait un peu choquée à l époque, ils en sont peut être revenus ? On montre toujours les plus belles maisons traditionnelles ?

,

Zezette a écrit:Superbe destination.
Tes photos me rappelle de bons souvenirs, je n ai pas regardé mes diapos depuis fort longtemps.
Pour moi, Sumatra, c était en 88.pas de voiture sur Samosir, tout à pied dans la moiteur tropicale, et une maison Batak comme logement.
D après ce que je vois, tout le monde ne s est pas mis à la tôle ondulée pour les toits, ça m avait un peu choquée à l époque, ils en sont peut être revenus ? On montre toujours les plus belles maisons traditionnelles ?

Comme tous les pays l'Indonésie évolue .
Depuis 2017 , l'ile de Samosir et la région du lac Toba sont reliées au reste du pays par un aéroport situé à environ 40 kms .

Non , les toits en tôles ondulées ne sont pas prêt de disparaitre .
Seules , les plus belles maisons ont conservé leurs charme d’antan .


Photo prise à Padang

Très dépaysant !
Comme je dis parfois : c'est "un autre monde" ..

Quel périple!  vous avez bien mérité votre nuit en capsule...

j'aime beaucoup le maisons batak et la courbe de leur toit, avez vous pu entrer dans une de ces maisons, ou peut être y passer une nuit ?

Les losmen sur Samosir, c étaient des maisons Batak pour la plupart.

Deborah a écrit:

Quel périple!  vous avez bien mérité votre nuit en capsule...

j'aime beaucoup le maisons batak et la courbe de leur toit, avez vous pu entrer dans une de ces maisons, ou peut être y passer une nuit ?

Nous avons visité juste une fois l'intérieur d'une maison Batak au village d'Ambarita . Elle n'était pas habité juste en expo . C'était très sommaire mais je pense qu'elle ne reflétait pas une maison actuelle .

Les photos ne sont pas terribles !




Foyer suspendu pour le feu

Une maison battak, ça ne veut rien dire, à l époque, elles étaient louées au touristes, classique, le premier niveau pour la pièce à vivre et la chambre à l etage, je ne suis pas sûre que déjà à l époque, ils ne vivaient pas tous dans des maisons en dur !
Je ne me rappelle pas avoir vu des familles dans ces maisons contrairement à Sumatra et en Indonésie en général, où j ai la mémoire qui flanche...
Quand tu voies les photos, ce ne sont pas des maisons vivantes, pas d enfants, pas de volailles...
Deja des musées...


,



,
N

Les losmen sur Samosir, c étaient des maisons Batak pour la plupart.

Oui c'est vrai, aucune  différence entre celles qui faisaient office de losmen et celles des autres villageois ... Rien que des toits en palme pas encore  de tôle ondulée! Qu'elles étaient jolies ces maisons Batak de Samosir!  Mais les plus belles d'Indonésie  c'étaient celles des Toradja  à Sulawesi (en forme de bateaux renversés) et aussi celles de l'ïle de Nias ( proche de Sumatra)  C'est  ce qui me désole le plus en Asie : Cette affreuse tôle ondulée, (avec la pollution généralisé bien sûr; plastiques et ordures partout). Cette horrible tôle ondulée qui n'existait pas du tout jusqu'au milieu des années 80 il me semble, s'est très rapidement répandue dans toute l'Asie du sud et du sud est! Aucun pays n'est épargné. Au Népal les toits et aussi les murs des maisons de villages dans certaines régions étaient en bois et les bacons sculptés mais là aussi maintenant  on trouve ( avec le béton  omniprésent) de la tôle ondulée partout!

PS: Samosir c'était encore un" fief hippie"  jusqu'à la fin des années 70. C'était tellement paisible, le climat était relativement frais ( 1600m) et on logeait pour rien!  Tout comme à Goa ou  Manikaram ( Inde)

@Aliocha
Je ne savais pas pour les zippis.
Il y avait déjà de la tôle ondulée quand j y étais, soit éblouie quand neuf, soit déjà rouille, même avec ce matériau. quels artistes !
Ne pas oublier Sumba, moins élaboré que Sulawesi, mais franchement époustouflant.
À Chiloe, certaines églises étaient en tôle ondulée et remarquables.

Oui Sumba c'est très chouette en effet mais très roots quand même. On y a passé 3 semaines si je me souviens bien et on en est ressorti crevés. On a déliré un moment sur les repas au retour à Flores tellement cela semblait fastueux... C'est dire...
Mais tu as raison, les toits à Sumba sont dans quelques villages franchement époustouflants.