Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
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Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Lun 8 Mai - 20:30
Bonsoir à tous,
Ma fille aînée m'a proposé de faire le tour de Belle-en-Ile-Mer sur le sentier côtier en cinq jours. Le sixième jour, il était prévu de flâner au Palais et de visiter la citadelle.
Une île nommée "Belle-Ile" devrait être assez jolie
Delphine habite à Vannes. A la date à laquelle nous y allons (le 26 mai 2021), un bateau part de l'embarcadère de Vannes à 8 h 30. C'est pratique, ainsi nous n'avons pas besoin d'aller jusqu'à Quiberon pour faire la traversée
maritime
Quand nous nous dirigeons vers l'embarcadère, la météo n'est pas terrible : le ciel est couvert, léger crachin.
La traversée du Golfe du Morbihan est commentée. J'écoute, mais je ne sors pas mon appareil photo. Cela ne sert à rien, il y a peu de lumière. Le ciel reste nuageux et le brouillard enveloppe une partie du paysage. Je prendrai des photos au retour. J'espère que la météo sera meilleure.
Comme le Golfe du Morbihan est une mer intérieure (son nom breton, "Mor bihan", signifie "petite mer"), le bateau glisse tranquillement sur l'eau comme si nous étions sur un lac.
Nous accostons à Port-Navalo, porte d'entrée du Golfe du Morbihan. Dans le sens où nous allons, nous sortons du Golfe du Morbihan que nous voyons sur ce plan :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Golfe_du_Morbihan#/media/Fichier:Golfe_du_morbihan.png
Des passagers descendent, d'autres montent à bord. Port-Navalo délimite le "Mor bihan" et le "Mor braz", qui signifie "grande mer" en breton.
Ces deux mers peuvent former d’importants remous les jours de fort coefficient distinguant les marins d’eaux douces des vrais loups de mer !
Si vous n’avez pas le pied marin vous préférerez le garder à terre pour admirer ce spectacle depuis la côte...
Port-Navalo est l’embarcadère de choix pour visiter les îles du Golfe et leurs cousines de l’Atlantique : Houat, Hoëdic et Belle-Ile en Mer.
https://www.golfedumorbihan.bzh/explorer-vannes/decouvrir-vannes/golfe-morbihan/presquile-rhuys/arzon/port-navalo/
Belle-Ile-en-Mer est située dans l'océan Atlantique (golfe de Gascogne), au sud de la Bretagne dans le département du Morbihan, à 12,3 km au sud de Quiberon, et à la même latitude que Le Croisic. C'est la troisième plus grande île des côtes de la France métropolitaine après la Corse et Oléron...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Belle-%C3%8Ele-en-Mer
Quand nous quittons Port-Navalo, notre promenade tranquille sur l'eau est terminée. Le bateau prend de la vitesse et, maintenant, nous ne sommes plus à l'abri de la houle et nous sommes ballottés par le roulis.
Une femme de l'équipage se doute que des passagers ne vont pas tarder à avoir le mal de mer. Elle passe dans l'allée centrale en nous proposant un sac plastique et nous conseille d'aller sur le pont afin de prendre l'air.
Par précaution, je prends un sac pour moi, et un autre pour Delphine. Nous sommes de plus en plus chahutés. Je décide alors de me lever pour aller sur le pont. Il faut bien se tenir pour ne pas perdre l'équilibre. Dehors, tous les sièges sont mouillés. Je reste debout en me tenant, et regarde la mer. Elle est agitée et là, me vient à l'esprit la chanson de Renaud :
De plus en plus de passagers vont sur le pont. Delphine, qui était restée à l'intérieur, me rejoint (mais, elle aurait dû le faire avant, elle n'aurait pas été malade).
A peu près 10 minutes avant d'arriver au port du Palais, la mer se calme
La vedette que nous sommes contentes de quitter
Nous allons prendre une boisson chaude à la terrasse d'un Café avant de nous diriger vers le sentier côtier en direction de Locmaria. Ce sera l'étape de ce soir (nous faisons le tour de l'île dans le sens des aiguilles d'une montre).
Après cette pause qui nous a remises de nos émotions, nous mettons notre sac sur notre dos et marchons dans la direction où nous pensons trouver le GR. Nous allions effectivement du bon côté. Avant de traverser une rue, je remarque une balise rouge et blanche en bas d'un escalier. En allant vers la droite, elle indique "Sauzon" et, lorsqu'on s'approche, on lit qu'en montant cet escalier, nous allons vers Locmaria (notre étape de ce soir).
Nous avons rapidement trouvé où débute notre randonnée
Mais, le sentier côtier jusqu'à l'entrée du village de Locmaria ne fait pas 14 km comme me l'avait affirmé Delphine, la distance du jour sur le GR est de 19 km, ça change la donne
Notre sac n'est pas léger. Les affaires pour six jours avec une pharmacie de base, l'eau (à peu près 1,5 litre), le pique-nique du midi, ma petite sacoche contenant mes papiers, argent, carte bancaire, smartphone, et mon appareil photo avec zoom grand angle pesaient dans les 9 kg (comme nous n'avons pas réservé au bon moment, nous n'avons pas eu un hébergement qui faisait "pack rando", tout du moins pour le début de notre circuit pédestre).
En revenant au Palais après nos cinq jours de randonnée, nous avons vu qu'une société (située pas loin du port) s'occupait du transfert des bagages vers les différents hébergements de l'île. Le prix dépend du volume des bagages.
Voici leur site internet (avec leur numéro de téléphone) :
https://labagageriebelleile.fr/
Pour notre dernier jour au Palais, nous avons laissé notre sac à dos à la bagagerie de l'hôtel où nous avons dormi (l'hôtel "Atlantique"), comme cela, c'était gratuit.
Si vous avez envie de découvrir l'île en randonnant, vous pourrez débuter le GR en n'emportant que ce dont vous avez besoin pour la journée.
Sur cette carte de Belle-Ile-en-Mer, vous verrez où est situé le village de Locmaria :
http://medias.belle-ilev2.ingenie.fr/documents/documentation/documentation-CA18-FR.pdf
Nous ne commençons pas de bonne heure. Le bateau qui part de Vannes à 8 h 30 arrive au Palais à 10 h 50. Après notre pause au Café, il était plus de 11 h quand nous montons l'escalier qui mène au GR340 (celui qui fait le tour de Belle-Ile-en-Mer).
Nous avons une vue plongeante vers le port :
mais il y a peu de lumière et il commence à pleuvoir
Lors de notre première descente, nous faisons bien attention de ne pas glisser.
Près du chemin :
La pluie ne dure pas. Mais, à la fin de notre pique-nique, elle reprend. Heureusement, ce n'est qu'un petit crachin, et la météo va s'améliorer au cours de l'après-midi
Quelques mètres plus loin, nous rencontrons une jeune femme qui nous demande si nous n'avons pas croisé un appareil photo
Euh... non
Je ne peux m'empêcher d'imaginer un appareil photo qui fait sa vie et se balade sur le chemin
Puis, nous voyons des personnes qui nous demandent si, d'où nous venons, le chemin est praticable en vélo. Non, il ne l'est pas
Nous passons à côté du corps de garde du poste garde-côtes de Port Larron :
Belle-Île-en-Mer, du fait de la topographie souvent accidentée de son littoral, fournit plusieurs exemples, assez variés qui plus est, d'adaptation des plans-types de corps de garde de 1846. Le souci principal des ingénieurs militaires est d'obtenir le défilement de la terrasse défensive lorsqu'elle est dominée par le terrain alentour.
Le corps de garde du poste garde-côtes de Port Larron présente une solution courante à ce problème, sous la forme de murs-traverses aujourd'hui disparus. Il est à comparer aux corps de garde des batteries d'Arzic, de La Ferrière, du Bugul, de Ramonette, et des postes garde-côtes de Port Maria et Port Fouquet, qui présentent des dispositions dont le but est similaire, mais à des degrés divers d'adaptation des plans-types.
Il constitue le seul exemple de corps de garde pour 20 hommes adapté à un usage comme poste garde-côtes.
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/corps-de-garde-crenele-actuellement-maison-port-larron-le-palais/9b3d927c-9823-4d50-bfe8-508fd54a74c7
Après, sur notre gauche, notre regard est attiré par un bâtiment où pourrait se trouver la "Belle Fontaine" dont parlait le dépliant touristique que m'a donné la personne à l'embarcadère de Vannes où j'ai échangé nos bons de réservation contre des billets de la Compagnie du Golfe :
Nous ne nous sommes pas trompées, c'est effectivement la "Belle Fontaine". On l'appelle aussi l'aiguade Vauban.
C’est une citerne construite à la fin du XVIIème siècle pour permettre aux navires de s’approvisionner en eau douce avant leur départ vers des pays lointains.
De telles réserves d’eau, appelées « aiguades », existaient autrefois dans tous les ports. Il n’en subsiste aujourd’hui que deux sur toute la façade atlantique : la Fontaine Saint-Nazaire près du port de Rochefort et l’Aiguade Vauban de Belle-Île.
http://www.belle-ile-histoire.org/sommaires/bellefontaine.html
Historique :
Vauban est probablement à l'origine de la construction de ce bâtiment au XVIIème siècle. Cette citerne fortifiée était alors dédiée au ravitaillement en eau douce de la flotte française.
L'aiguade, avec sa terrasse et sa digue, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par l'arrêté du 13 septembre 1990.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguade_Vauban
Le réservoir lui-même est une grande salle voûtée pouvant contenir environ 900 m3 d'eau. Je n'ai pas réussi à le photographier, la salle était un peu trop sombre. Vous pouvez voir le réservoir ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguade_Vauban#/media/Fichier:Belle-Ile_Belle_fontaine_(2).jpg
Nous reprenons le GR :
Ces moutons nous regardaient :
Je remarque qu'ils n'ont pas été tondus.
Plus loin, nous longeons une plage :
Beaucoup de fleurs bordent le sentier côtier, notamment des ajoncs
D'autres fleurs :
Là, c'est dommage, lorsque nous passons devant, il n'y a pas de lumière
sur les fleurs qui sont au premier plan :
Nous montons sur la colline :
Nous entrons en sous-bois. Les troncs sont recouverts de lierre, c'est très vert :
Nous aimons beaucoup ces paysages
Mais, je vous avoue qu'en fin d'après-midi, nous commençons à ressentir la fatigue.
Comme vous le voyez, il y a une succession de montées et descentes :
Pour le dîner, nous avons réservé au restaurant "Le Transat" :
https://www.belle-ile.com/belle-ile-ma-destination/gourmande/136056-le-transat
Nous pouvions manger des moules en terrasse
Le propriétaire du studio où nous dormions nous a téléphoné pour savoir où nous étions. Nous lui avons dit que nous étions encore sur le GR. Compte tenu de l'heure, nous n'avions pas le temps d'aller au studio avant de dîner au restaurant. Il nous a expliqué qu'il fallait passer par un jardin pour accéder au studio.
Le voici :
https://www.morbihan.com/locmaria/sizorn-vincent/tabid/12497/offreid/149a6efd-6e74-403b-8530-8a117dd0523c
Nous pouvions arriver quand nous voulions. La clé était sur la serrure.
Quand enfin, nous arrivons au bout de l'étape du jour, nous nous apercevons qu'il y a une côte à monter avant d'entrer au village de Locmaria. Nous traversons le village et, là, ça y est, nous voyons "Le Transat"
Nous nous sommes reposées, et nous nous sommes régalées
Nous n'avons plus que 1,4 km à parcourir pour aller au studio, et c'est plat
A demain !
Ma fille aînée m'a proposé de faire le tour de Belle-en-Ile-Mer sur le sentier côtier en cinq jours. Le sixième jour, il était prévu de flâner au Palais et de visiter la citadelle.
Une île nommée "Belle-Ile" devrait être assez jolie
Delphine habite à Vannes. A la date à laquelle nous y allons (le 26 mai 2021), un bateau part de l'embarcadère de Vannes à 8 h 30. C'est pratique, ainsi nous n'avons pas besoin d'aller jusqu'à Quiberon pour faire la traversée
maritime
Quand nous nous dirigeons vers l'embarcadère, la météo n'est pas terrible : le ciel est couvert, léger crachin.
La traversée du Golfe du Morbihan est commentée. J'écoute, mais je ne sors pas mon appareil photo. Cela ne sert à rien, il y a peu de lumière. Le ciel reste nuageux et le brouillard enveloppe une partie du paysage. Je prendrai des photos au retour. J'espère que la météo sera meilleure.
Comme le Golfe du Morbihan est une mer intérieure (son nom breton, "Mor bihan", signifie "petite mer"), le bateau glisse tranquillement sur l'eau comme si nous étions sur un lac.
Nous accostons à Port-Navalo, porte d'entrée du Golfe du Morbihan. Dans le sens où nous allons, nous sortons du Golfe du Morbihan que nous voyons sur ce plan :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Golfe_du_Morbihan#/media/Fichier:Golfe_du_morbihan.png
Des passagers descendent, d'autres montent à bord. Port-Navalo délimite le "Mor bihan" et le "Mor braz", qui signifie "grande mer" en breton.
Ces deux mers peuvent former d’importants remous les jours de fort coefficient distinguant les marins d’eaux douces des vrais loups de mer !
Si vous n’avez pas le pied marin vous préférerez le garder à terre pour admirer ce spectacle depuis la côte...
Port-Navalo est l’embarcadère de choix pour visiter les îles du Golfe et leurs cousines de l’Atlantique : Houat, Hoëdic et Belle-Ile en Mer.
https://www.golfedumorbihan.bzh/explorer-vannes/decouvrir-vannes/golfe-morbihan/presquile-rhuys/arzon/port-navalo/
Belle-Ile-en-Mer est située dans l'océan Atlantique (golfe de Gascogne), au sud de la Bretagne dans le département du Morbihan, à 12,3 km au sud de Quiberon, et à la même latitude que Le Croisic. C'est la troisième plus grande île des côtes de la France métropolitaine après la Corse et Oléron...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Belle-%C3%8Ele-en-Mer
Quand nous quittons Port-Navalo, notre promenade tranquille sur l'eau est terminée. Le bateau prend de la vitesse et, maintenant, nous ne sommes plus à l'abri de la houle et nous sommes ballottés par le roulis.
Une femme de l'équipage se doute que des passagers ne vont pas tarder à avoir le mal de mer. Elle passe dans l'allée centrale en nous proposant un sac plastique et nous conseille d'aller sur le pont afin de prendre l'air.
Par précaution, je prends un sac pour moi, et un autre pour Delphine. Nous sommes de plus en plus chahutés. Je décide alors de me lever pour aller sur le pont. Il faut bien se tenir pour ne pas perdre l'équilibre. Dehors, tous les sièges sont mouillés. Je reste debout en me tenant, et regarde la mer. Elle est agitée et là, me vient à l'esprit la chanson de Renaud :
De plus en plus de passagers vont sur le pont. Delphine, qui était restée à l'intérieur, me rejoint (mais, elle aurait dû le faire avant, elle n'aurait pas été malade).
A peu près 10 minutes avant d'arriver au port du Palais, la mer se calme
La vedette que nous sommes contentes de quitter
Nous allons prendre une boisson chaude à la terrasse d'un Café avant de nous diriger vers le sentier côtier en direction de Locmaria. Ce sera l'étape de ce soir (nous faisons le tour de l'île dans le sens des aiguilles d'une montre).
Après cette pause qui nous a remises de nos émotions, nous mettons notre sac sur notre dos et marchons dans la direction où nous pensons trouver le GR. Nous allions effectivement du bon côté. Avant de traverser une rue, je remarque une balise rouge et blanche en bas d'un escalier. En allant vers la droite, elle indique "Sauzon" et, lorsqu'on s'approche, on lit qu'en montant cet escalier, nous allons vers Locmaria (notre étape de ce soir).
Nous avons rapidement trouvé où débute notre randonnée
Mais, le sentier côtier jusqu'à l'entrée du village de Locmaria ne fait pas 14 km comme me l'avait affirmé Delphine, la distance du jour sur le GR est de 19 km, ça change la donne
Notre sac n'est pas léger. Les affaires pour six jours avec une pharmacie de base, l'eau (à peu près 1,5 litre), le pique-nique du midi, ma petite sacoche contenant mes papiers, argent, carte bancaire, smartphone, et mon appareil photo avec zoom grand angle pesaient dans les 9 kg (comme nous n'avons pas réservé au bon moment, nous n'avons pas eu un hébergement qui faisait "pack rando", tout du moins pour le début de notre circuit pédestre).
En revenant au Palais après nos cinq jours de randonnée, nous avons vu qu'une société (située pas loin du port) s'occupait du transfert des bagages vers les différents hébergements de l'île. Le prix dépend du volume des bagages.
Voici leur site internet (avec leur numéro de téléphone) :
https://labagageriebelleile.fr/
Pour notre dernier jour au Palais, nous avons laissé notre sac à dos à la bagagerie de l'hôtel où nous avons dormi (l'hôtel "Atlantique"), comme cela, c'était gratuit.
Si vous avez envie de découvrir l'île en randonnant, vous pourrez débuter le GR en n'emportant que ce dont vous avez besoin pour la journée.
Sur cette carte de Belle-Ile-en-Mer, vous verrez où est situé le village de Locmaria :
http://medias.belle-ilev2.ingenie.fr/documents/documentation/documentation-CA18-FR.pdf
Nous ne commençons pas de bonne heure. Le bateau qui part de Vannes à 8 h 30 arrive au Palais à 10 h 50. Après notre pause au Café, il était plus de 11 h quand nous montons l'escalier qui mène au GR340 (celui qui fait le tour de Belle-Ile-en-Mer).
Nous avons une vue plongeante vers le port :
mais il y a peu de lumière et il commence à pleuvoir
Lors de notre première descente, nous faisons bien attention de ne pas glisser.
Près du chemin :
La pluie ne dure pas. Mais, à la fin de notre pique-nique, elle reprend. Heureusement, ce n'est qu'un petit crachin, et la météo va s'améliorer au cours de l'après-midi
Quelques mètres plus loin, nous rencontrons une jeune femme qui nous demande si nous n'avons pas croisé un appareil photo
Euh... non
Je ne peux m'empêcher d'imaginer un appareil photo qui fait sa vie et se balade sur le chemin
Puis, nous voyons des personnes qui nous demandent si, d'où nous venons, le chemin est praticable en vélo. Non, il ne l'est pas
Nous passons à côté du corps de garde du poste garde-côtes de Port Larron :
Belle-Île-en-Mer, du fait de la topographie souvent accidentée de son littoral, fournit plusieurs exemples, assez variés qui plus est, d'adaptation des plans-types de corps de garde de 1846. Le souci principal des ingénieurs militaires est d'obtenir le défilement de la terrasse défensive lorsqu'elle est dominée par le terrain alentour.
Le corps de garde du poste garde-côtes de Port Larron présente une solution courante à ce problème, sous la forme de murs-traverses aujourd'hui disparus. Il est à comparer aux corps de garde des batteries d'Arzic, de La Ferrière, du Bugul, de Ramonette, et des postes garde-côtes de Port Maria et Port Fouquet, qui présentent des dispositions dont le but est similaire, mais à des degrés divers d'adaptation des plans-types.
Il constitue le seul exemple de corps de garde pour 20 hommes adapté à un usage comme poste garde-côtes.
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/corps-de-garde-crenele-actuellement-maison-port-larron-le-palais/9b3d927c-9823-4d50-bfe8-508fd54a74c7
Après, sur notre gauche, notre regard est attiré par un bâtiment où pourrait se trouver la "Belle Fontaine" dont parlait le dépliant touristique que m'a donné la personne à l'embarcadère de Vannes où j'ai échangé nos bons de réservation contre des billets de la Compagnie du Golfe :
Nous ne nous sommes pas trompées, c'est effectivement la "Belle Fontaine". On l'appelle aussi l'aiguade Vauban.
C’est une citerne construite à la fin du XVIIème siècle pour permettre aux navires de s’approvisionner en eau douce avant leur départ vers des pays lointains.
De telles réserves d’eau, appelées « aiguades », existaient autrefois dans tous les ports. Il n’en subsiste aujourd’hui que deux sur toute la façade atlantique : la Fontaine Saint-Nazaire près du port de Rochefort et l’Aiguade Vauban de Belle-Île.
http://www.belle-ile-histoire.org/sommaires/bellefontaine.html
Historique :
Vauban est probablement à l'origine de la construction de ce bâtiment au XVIIème siècle. Cette citerne fortifiée était alors dédiée au ravitaillement en eau douce de la flotte française.
L'aiguade, avec sa terrasse et sa digue, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par l'arrêté du 13 septembre 1990.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguade_Vauban
Le réservoir lui-même est une grande salle voûtée pouvant contenir environ 900 m3 d'eau. Je n'ai pas réussi à le photographier, la salle était un peu trop sombre. Vous pouvez voir le réservoir ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguade_Vauban#/media/Fichier:Belle-Ile_Belle_fontaine_(2).jpg
Nous reprenons le GR :
Ces moutons nous regardaient :
Je remarque qu'ils n'ont pas été tondus.
Plus loin, nous longeons une plage :
Beaucoup de fleurs bordent le sentier côtier, notamment des ajoncs
D'autres fleurs :
Là, c'est dommage, lorsque nous passons devant, il n'y a pas de lumière
sur les fleurs qui sont au premier plan :
Nous montons sur la colline :
Nous entrons en sous-bois. Les troncs sont recouverts de lierre, c'est très vert :
Nous aimons beaucoup ces paysages
Mais, je vous avoue qu'en fin d'après-midi, nous commençons à ressentir la fatigue.
Comme vous le voyez, il y a une succession de montées et descentes :
Pour le dîner, nous avons réservé au restaurant "Le Transat" :
https://www.belle-ile.com/belle-ile-ma-destination/gourmande/136056-le-transat
Nous pouvions manger des moules en terrasse
Le propriétaire du studio où nous dormions nous a téléphoné pour savoir où nous étions. Nous lui avons dit que nous étions encore sur le GR. Compte tenu de l'heure, nous n'avions pas le temps d'aller au studio avant de dîner au restaurant. Il nous a expliqué qu'il fallait passer par un jardin pour accéder au studio.
Le voici :
https://www.morbihan.com/locmaria/sizorn-vincent/tabid/12497/offreid/149a6efd-6e74-403b-8530-8a117dd0523c
Nous pouvions arriver quand nous voulions. La clé était sur la serrure.
Quand enfin, nous arrivons au bout de l'étape du jour, nous nous apercevons qu'il y a une côte à monter avant d'entrer au village de Locmaria. Nous traversons le village et, là, ça y est, nous voyons "Le Transat"
Nous nous sommes reposées, et nous nous sommes régalées
Nous n'avons plus que 1,4 km à parcourir pour aller au studio, et c'est plat
A demain !
Dernière édition par Hiacinthe le Mar 9 Mai - 18:23, édité 1 fois
Hiacinthe- responsable de rubrique
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mjp apprécie ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par mjp Lun 8 Mai - 22:21
Belle Île, la bien nommée
Je vais suivre ce carnet avec plaisir pour retrouver les sentiers de ce magnifique itinéraire
Je vais suivre ce carnet avec plaisir pour retrouver les sentiers de ce magnifique itinéraire
mjp- modérateur
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Hiacinthe apprécie ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Mar 9 Mai - 0:37
Bonsoir Jean-Pierre,
Oh, oui !Belle Île, la bien nommée
Ton message me fait très plaisirJe vais suivre ce carnet avec plaisir pour retrouver les sentiers de ce magnifique itinéraire
Hiacinthe- responsable de rubrique
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mjp apprécie ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Mar 9 Mai - 15:43
Bonjour à tous,
Nous ne verrons pas le propriétaire du studio. Alors, je mets les 60 euros sous un mug. Delphine lui adresse un message, puis nous partons. Quelques minutes plus tard, il nous téléphone pour nous demander si tout s'est bien passé.
Oui, le studio était confortable, bien équipé, très bon rapport qualité/prix, nous le recommandons
Nous partons de Kerdalidec, hameau où est situé le studio ("Kerdalidec" vient du préfixe breton "Ker" : maison, et de "dalidec" signifiant « bon accueil »).
Le village de Kerdalidec ne comptait que deux maisons et une douzaine de dépendances au début du XVIIème siècle.
En 1761, lors de la prise de Belle-Île-en-Mer, les Anglais débarqués à Port-Blanc, brûlent les maisons du village. Les fermiers se réfugient à Keroulep et à Kerdavid.
Le village a été reconstruit au début du XIXème siècle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kerdalidec_(Locmaria)
Après avoir fait nos courses au centre de Locmaria pour le pique-nique du midi, nous nous dirigeons vers le sentier côtier.
Aujourd'hui, il fait très beau
Nous avons un excellente luminosité
Je vous montre les paysages :
Ce papillon blanc butinait :
Ce petit chien suivait un groupe de randonneurs que nous avons croisé :
Quelques minutes plus tard, il a fait demi-tour et nous a rejointes. Ensuite, il est reparti se balader. Il ne portait pas de collier. Nous espérons qu'il n'est pas abandonné.
Reprenons notre randonnée et admirons les paysages
Deux jeunes femmes étaient parties se baigner :
Il ne m'était pas venu à l'esprit de me baigner en Bretagne au mois de mai. Comme la marche nous a donné chaud, en les voyant, nous avons envie de les imiter, mais nous n'avons pas apporté notre maillot de bain
Alors, après avoir imaginé que nous prenons un bon bain rafraîchissant, nous nous décidons à repartir. Et en montant la colline, nous sommes récompensées par la vue :
Nous sommes maintenant sur le bord d'une petite route de campagne en direction de Bangor. Je vois des poules qui se baladent au beau milieu de la route
Nous en comptons dix. Quand une voiture arrive, nous lui montrons les poules afin qu'elle ralentisse. Plusieurs voitures s'arrêtent, puis repartent très lentement en faisant très attention de ne pas écraser les poules.
Les demoiselles daignent enfin se ranger sur le bas-côté. Delphine leur donne un nom.
Je vous présente Gertrude :
Les cocotes retournent sur la route. Je les trouve bien imprudentes. Nous faisons signe au conducteur suivant de faire attention aux poules. Il sourit et nous dit : "Vous baladez vos poules"
Nous remarquons une croix en bas de laquelle il est écrit :
"En ces lieux se réunissaient les Acadiens arrivés à Belle-Ile-en-Mer en 1765."
Le Québec fut découvert par Jacques Cartier qui en prit possession au nom du Roi de France en 1534 et Champlain prit possession de Terre-Neuve et de l’Acadie en 1603. La Ville de Québec, première ville du Canada français, fut fondée par Champlain en 1608.
De nombreuses familles bretonnes et normandes émigrèrent alors au Canada et plus particulièrement en Acadie (Nouvelle Ecosse).
En 1713, le traité d'Utrecht mit fin à la guerre de Succession d'Espagne et l'Acadie fut cédée à l'Angleterre. Les 10 000 Acadiens furent alors persécutés pour n'avoir pas reconnu l'autorité anglaise ni adopté la religion protestante. En 1755, on décida leur déportation. Ce fut pour eux le "Grand dérangement". Certains rejoindront la France.
A Belle-île, on profita de l'arrivée vers 1765 de 78 familles (300 personnes) pour effectuer une révision foncière (afféagement), lever un cadastre (un des rares antérieur au cadastre napoléonien) et faciliter le redressement de l'île en leur attribuant des terres labourables, une maison… Mais la moitié d'entre eux repartiront rapidement ailleurs en France, voire en Louisiane, dans leurs familles, les "Cadiens" déportés.
La croix de 1802 symbolise le lieu de rassemblement des 300 Acadiens arrivés en 1765.
Elle se trouve à l'est de Bangor, au carrefour des routes reliant Bangor à Kervarijon et de la route menant à Bortémon.
Sur le lien ci-dessous, vous verrez la photo de la croix :
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56009_2
https://acadie.cheminsdelafrancophonie.org/a-belle-ile-en-mer-la-memoire-acadienne-est-bien-vivante/
A bientôt !
Nous ne verrons pas le propriétaire du studio. Alors, je mets les 60 euros sous un mug. Delphine lui adresse un message, puis nous partons. Quelques minutes plus tard, il nous téléphone pour nous demander si tout s'est bien passé.
Oui, le studio était confortable, bien équipé, très bon rapport qualité/prix, nous le recommandons
Nous partons de Kerdalidec, hameau où est situé le studio ("Kerdalidec" vient du préfixe breton "Ker" : maison, et de "dalidec" signifiant « bon accueil »).
Le village de Kerdalidec ne comptait que deux maisons et une douzaine de dépendances au début du XVIIème siècle.
En 1761, lors de la prise de Belle-Île-en-Mer, les Anglais débarqués à Port-Blanc, brûlent les maisons du village. Les fermiers se réfugient à Keroulep et à Kerdavid.
Le village a été reconstruit au début du XIXème siècle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kerdalidec_(Locmaria)
Après avoir fait nos courses au centre de Locmaria pour le pique-nique du midi, nous nous dirigeons vers le sentier côtier.
Aujourd'hui, il fait très beau
Nous avons un excellente luminosité
Je vous montre les paysages :
Ce papillon blanc butinait :
Ce petit chien suivait un groupe de randonneurs que nous avons croisé :
Quelques minutes plus tard, il a fait demi-tour et nous a rejointes. Ensuite, il est reparti se balader. Il ne portait pas de collier. Nous espérons qu'il n'est pas abandonné.
Reprenons notre randonnée et admirons les paysages
Deux jeunes femmes étaient parties se baigner :
Il ne m'était pas venu à l'esprit de me baigner en Bretagne au mois de mai. Comme la marche nous a donné chaud, en les voyant, nous avons envie de les imiter, mais nous n'avons pas apporté notre maillot de bain
Alors, après avoir imaginé que nous prenons un bon bain rafraîchissant, nous nous décidons à repartir. Et en montant la colline, nous sommes récompensées par la vue :
Nous sommes maintenant sur le bord d'une petite route de campagne en direction de Bangor. Je vois des poules qui se baladent au beau milieu de la route
Nous en comptons dix. Quand une voiture arrive, nous lui montrons les poules afin qu'elle ralentisse. Plusieurs voitures s'arrêtent, puis repartent très lentement en faisant très attention de ne pas écraser les poules.
Les demoiselles daignent enfin se ranger sur le bas-côté. Delphine leur donne un nom.
Je vous présente Gertrude :
Les cocotes retournent sur la route. Je les trouve bien imprudentes. Nous faisons signe au conducteur suivant de faire attention aux poules. Il sourit et nous dit : "Vous baladez vos poules"
Nous remarquons une croix en bas de laquelle il est écrit :
"En ces lieux se réunissaient les Acadiens arrivés à Belle-Ile-en-Mer en 1765."
Le Québec fut découvert par Jacques Cartier qui en prit possession au nom du Roi de France en 1534 et Champlain prit possession de Terre-Neuve et de l’Acadie en 1603. La Ville de Québec, première ville du Canada français, fut fondée par Champlain en 1608.
De nombreuses familles bretonnes et normandes émigrèrent alors au Canada et plus particulièrement en Acadie (Nouvelle Ecosse).
En 1713, le traité d'Utrecht mit fin à la guerre de Succession d'Espagne et l'Acadie fut cédée à l'Angleterre. Les 10 000 Acadiens furent alors persécutés pour n'avoir pas reconnu l'autorité anglaise ni adopté la religion protestante. En 1755, on décida leur déportation. Ce fut pour eux le "Grand dérangement". Certains rejoindront la France.
A Belle-île, on profita de l'arrivée vers 1765 de 78 familles (300 personnes) pour effectuer une révision foncière (afféagement), lever un cadastre (un des rares antérieur au cadastre napoléonien) et faciliter le redressement de l'île en leur attribuant des terres labourables, une maison… Mais la moitié d'entre eux repartiront rapidement ailleurs en France, voire en Louisiane, dans leurs familles, les "Cadiens" déportés.
La croix de 1802 symbolise le lieu de rassemblement des 300 Acadiens arrivés en 1765.
Elle se trouve à l'est de Bangor, au carrefour des routes reliant Bangor à Kervarijon et de la route menant à Bortémon.
Sur le lien ci-dessous, vous verrez la photo de la croix :
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56009_2
https://acadie.cheminsdelafrancophonie.org/a-belle-ile-en-mer-la-memoire-acadienne-est-bien-vivante/
A bientôt !
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par siouxie Mar 9 Mai - 21:40
Merci pour le cr et pour ces belles photos. Nous avions randonné sur ce beau sentier il y a quelques années et en avons gardé des souvenirs éblouis. Belle-ile porte bien son nom.
Anne
Anne
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Mar 9 Mai - 22:01
Bonsoir Anne,
A bientôt !
Christine
De rien, c'est un plaisirMerci pour le cr
Merci pour le complimentet pour ces belles photos.
Vous aviez randonné à la même période de l'année ?Nous avions randonné sur ce beau sentier il y a quelques années et en avons gardé des souvenirs éblouis.
A bientôt !
Christine
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Mer 10 Mai - 17:42
Bonjour à tous,
Dès le matin du deuxième jour de notre séjour à Belle-Ile-en-Mer, le soleil ne nous a pas quittées. Nous ne nous attendions pas à une si belle météo la dernière semaine de mai et nous avons commis l'erreur de ne pas mettre un tube de crème solaire dans notre sac à dos. Le soir, nous avions des coups de soleil
Jocelyne, chez qui nous logions, a eu la gentillesse de nous passer un tube de Biafine. Le lendemain matin, nous avons acheté de la crème solaire.
Le soir, nous sommes allées dîner à la terrasse de la crêperie "chez Renée" :
http://www.creperie-chez-renee.fr/
C'était très bon
Ce petit oiseau s'est même invité à notre table :
Le troisième jour, nous n'avons pas notre gros sac à dos à porter
Nos affaires peuvent rester dans la chambre parce que nous avons prévu une deuxième nuit chez Jocelyne.
Nous prenons le petit-déjeuner dans sa belle salle à manger (décorée de beaux meubles bretons sculptés) avec un autre hôte qui découvre l'île. La table est grande, la distanciation sociale peut donc être
respectée
La table est bien garnie, c'est délicieux, notamment le far breton que Jocelyne a préparé
Elle nous rejoint. Quand nous lui disons que la veille, nous avons vu la croix des Acadiens, nous apprenons qu'elle a des ancêtres Acadiens. Nous discutons de différents sujets, c'est convivial
Elle nous conte la légende de Jean et Jeanne, les menhirs de Belle-Ile-en-Mer. Je l'ai retrouvée ici :
Ces deux pierres sont la triste empreinte de l’amour interdit. L’histoire se situe à l’époque où Jules César n’avait pas encore envahi la France, que l’on nommait donc encore la Gaule. L’Ile était alors peuplée d’une petite colonie gauloise, peu riche mais sagement dirigée par les druides.
En effet, la légende raconte que deux jeunes gens, Jean et Jeanne, s’aimaient d’un amour passionnel.
Jean était fils de barde et barde lui-même. Il était donc issu d’une famille riche, mais les deux seules choses qui comptaient pour lui étaient de chanter la nature, la mer, et la gloire des guerriers celtes, ainsi que son amour pour Jeanne. Elle était la fille de bergers et n’avait aucune richesse, aucun rang. Elle passait sa vie à garder les moutons. Sa seule liberté était de retrouver son bel amant. Les deux jeunes, fougueux, se marieraient dans un futur proche, ils se l’étaient promis.
Cependant, les druides et les bardes se transmettaient leurs connaissances de père en fils, et le mariage avec un individu non issu du même rang était totalement prohibé.
Jean, en jeune homme insouciant, parla de ses projets d’union à son père. Il n’imaginait point la réaction de celui-ci face à cette déclaration. Le père était furieux du projet de son fils et alla rapporter ses confessions aux druides les plus anciens de l’île. La colère des anciens fut vive. C’est pourquoi ils interdirent à Jean, fils de barde, d’épouser Jeanne, fille de berger.
Jean n’en tint point compte puisqu’il continua de voir Jeanne. Lors d’une belle soirée de pleine lune, Jean demanda à Jeanne de le retrouver dans les landes pour lui soumettre une idée. Jeanne sortit sans bruit de la hutte de ses parents, se glissa dans la bruyère et rejoignit son bel amour.
A la vue de celui-ci au sommet des landes, elle se mit à courir vers lui. Mais voilà que ses jambes se figèrent et devinrent lourdes. Elle les regarda et vit que sa chair se transformait en pierre. Elle voulut appeler Jean mais aucun son ne sortit de sa bouche. La belle était devenue rocher.
Jean, qui vit la scène, voulut la rejoindre mais il ne put bouger. Ce fut à son tour de se pétrifier. Les deux amants venaient de subir la colère des druides qui, furieux de leur désobéissance, les transformèrent en pierres dressées.
Jean et Jeanne étaient donc devenus deux menhirs, se regardant sans jamais plus pouvoir se rapprocher, ni se parler, et ce, pour l’éternité.
Une autre version leur donne une fin moins sévère : une fée qui s’aperçut de leur triste sort, décida d’intervenir. Elle ne pouvait pas détruire le maléfice, bien plus fort qu’elle. Mais elle pouvait seulement l’atténuer. Elle fit en sorte que chaque nuit, les deux amants puissent se rejoindre et s’aimer jusqu’au petit jour tout en restant pierre. Au lever du Soleil, ils devaient avoir regagné leur place. Ainsi chaque nuit les deux pierres amantes se rejoignent et l’on dit, dans la région, qu’ils donnèrent naissance à de nombreux enfants : les alignements de Carnac.
https://lemystiquemorbihan.wordpress.com/2017/12/11/la-legende-de-jean-et-jeanne-les-menhirs-de-belle-ile-en-mer/
Jocelyne ajoute : il ne faut absolument pas se retrouver entre les deux menhirs les nuits de pleine lune ! Nous serions pétrifiés
Après le petit-déjeuner, son mari nous emmène en voiture au centre de Bangor afin que nous fassions nos courses pour notre pique-nique du midi. Il nous attend, puis nous conduit au parking de la plage d'Herlin où nous avons quitté le GR la veille.
Avant de démarrer, nous prenons la sage précaution de nous tartiner de crème solaire.
Nous descendons le chemin qui mène à la plage, et c'est parti pour une troisième journée de découverte
Nous montons la colline :
Les paysages nous enchantent :
Comme vous le voyez, la côte est très découpée. Il y a un succession de criques, bras de mer, petites plages sauvages, et des fleurs le long de la plus grande partie du sentier côtier
A plus !
Dès le matin du deuxième jour de notre séjour à Belle-Ile-en-Mer, le soleil ne nous a pas quittées. Nous ne nous attendions pas à une si belle météo la dernière semaine de mai et nous avons commis l'erreur de ne pas mettre un tube de crème solaire dans notre sac à dos. Le soir, nous avions des coups de soleil
Jocelyne, chez qui nous logions, a eu la gentillesse de nous passer un tube de Biafine. Le lendemain matin, nous avons acheté de la crème solaire.
Le soir, nous sommes allées dîner à la terrasse de la crêperie "chez Renée" :
http://www.creperie-chez-renee.fr/
C'était très bon
Ce petit oiseau s'est même invité à notre table :
Le troisième jour, nous n'avons pas notre gros sac à dos à porter
Nos affaires peuvent rester dans la chambre parce que nous avons prévu une deuxième nuit chez Jocelyne.
Nous prenons le petit-déjeuner dans sa belle salle à manger (décorée de beaux meubles bretons sculptés) avec un autre hôte qui découvre l'île. La table est grande, la distanciation sociale peut donc être
respectée
La table est bien garnie, c'est délicieux, notamment le far breton que Jocelyne a préparé
Elle nous rejoint. Quand nous lui disons que la veille, nous avons vu la croix des Acadiens, nous apprenons qu'elle a des ancêtres Acadiens. Nous discutons de différents sujets, c'est convivial
Elle nous conte la légende de Jean et Jeanne, les menhirs de Belle-Ile-en-Mer. Je l'ai retrouvée ici :
Ces deux pierres sont la triste empreinte de l’amour interdit. L’histoire se situe à l’époque où Jules César n’avait pas encore envahi la France, que l’on nommait donc encore la Gaule. L’Ile était alors peuplée d’une petite colonie gauloise, peu riche mais sagement dirigée par les druides.
En effet, la légende raconte que deux jeunes gens, Jean et Jeanne, s’aimaient d’un amour passionnel.
Jean était fils de barde et barde lui-même. Il était donc issu d’une famille riche, mais les deux seules choses qui comptaient pour lui étaient de chanter la nature, la mer, et la gloire des guerriers celtes, ainsi que son amour pour Jeanne. Elle était la fille de bergers et n’avait aucune richesse, aucun rang. Elle passait sa vie à garder les moutons. Sa seule liberté était de retrouver son bel amant. Les deux jeunes, fougueux, se marieraient dans un futur proche, ils se l’étaient promis.
Cependant, les druides et les bardes se transmettaient leurs connaissances de père en fils, et le mariage avec un individu non issu du même rang était totalement prohibé.
Jean, en jeune homme insouciant, parla de ses projets d’union à son père. Il n’imaginait point la réaction de celui-ci face à cette déclaration. Le père était furieux du projet de son fils et alla rapporter ses confessions aux druides les plus anciens de l’île. La colère des anciens fut vive. C’est pourquoi ils interdirent à Jean, fils de barde, d’épouser Jeanne, fille de berger.
Jean n’en tint point compte puisqu’il continua de voir Jeanne. Lors d’une belle soirée de pleine lune, Jean demanda à Jeanne de le retrouver dans les landes pour lui soumettre une idée. Jeanne sortit sans bruit de la hutte de ses parents, se glissa dans la bruyère et rejoignit son bel amour.
A la vue de celui-ci au sommet des landes, elle se mit à courir vers lui. Mais voilà que ses jambes se figèrent et devinrent lourdes. Elle les regarda et vit que sa chair se transformait en pierre. Elle voulut appeler Jean mais aucun son ne sortit de sa bouche. La belle était devenue rocher.
Jean, qui vit la scène, voulut la rejoindre mais il ne put bouger. Ce fut à son tour de se pétrifier. Les deux amants venaient de subir la colère des druides qui, furieux de leur désobéissance, les transformèrent en pierres dressées.
Jean et Jeanne étaient donc devenus deux menhirs, se regardant sans jamais plus pouvoir se rapprocher, ni se parler, et ce, pour l’éternité.
Une autre version leur donne une fin moins sévère : une fée qui s’aperçut de leur triste sort, décida d’intervenir. Elle ne pouvait pas détruire le maléfice, bien plus fort qu’elle. Mais elle pouvait seulement l’atténuer. Elle fit en sorte que chaque nuit, les deux amants puissent se rejoindre et s’aimer jusqu’au petit jour tout en restant pierre. Au lever du Soleil, ils devaient avoir regagné leur place. Ainsi chaque nuit les deux pierres amantes se rejoignent et l’on dit, dans la région, qu’ils donnèrent naissance à de nombreux enfants : les alignements de Carnac.
https://lemystiquemorbihan.wordpress.com/2017/12/11/la-legende-de-jean-et-jeanne-les-menhirs-de-belle-ile-en-mer/
Jocelyne ajoute : il ne faut absolument pas se retrouver entre les deux menhirs les nuits de pleine lune ! Nous serions pétrifiés
Après le petit-déjeuner, son mari nous emmène en voiture au centre de Bangor afin que nous fassions nos courses pour notre pique-nique du midi. Il nous attend, puis nous conduit au parking de la plage d'Herlin où nous avons quitté le GR la veille.
Avant de démarrer, nous prenons la sage précaution de nous tartiner de crème solaire.
Nous descendons le chemin qui mène à la plage, et c'est parti pour une troisième journée de découverte
Nous montons la colline :
Les paysages nous enchantent :
Comme vous le voyez, la côte est très découpée. Il y a un succession de criques, bras de mer, petites plages sauvages, et des fleurs le long de la plus grande partie du sentier côtier
A plus !
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Mer 10 Mai - 22:07
Plus loin, nous apercevons l'hôtel "Le Grand Large" :
un ancien manoir qui date des années 1900.
https://www.morbihan.com/bangor/hotel-restaurant-le-grand-large/tabid/12760/offreid/6f785998-8fc8-43f7-8b21-1466f4188ffd#informations
et des roches en forme d'arches :
Là, on dirait l'entrée d'une grotte :
Nous revoyons l'hôtel de l'autre côté du bras de mer :
Nous arrivons devant l'hôtel :
et allons prendre un rafraîchissement à la terrasse du restaurant "Le Marie-Galante"
Puis, continuons notre chemin :
Nous passons devant la "Sirène de Belle-Ile" :
Quand la purée de pois s’installe avec l’anticyclone sur cette côte ouest inhospitalière de Belle Ile où la houle de l’Atlantique se brise sur les récifs, même par temps calme, de jour, les amers ne sont plus visibles et, la nuit, les faisceaux du grand phare et du phare des Poulains n’arrivent plus à percer la nuit ; alors mugissait la Sirène de Belle Ile, construite en 1892, en complément du grand phare au bord de la falaise entre Port Goulphar et les Aiguilles de Port-Coton.
Elégant édifice de granit de style néoclassique, elle était actionnée par de l’air comprimé venant du phare (1200 mètres de canalisation à un mètre de profondeur correspondant au chemin) grâce à l’électrification du phare depuis 1887. En 1935 deux murs latéraux "les oreilles" sont construits pour concentrer le son, détruits en 1980. Elle fut désaffectée en 1987, le GPS équipant même les petits bateaux.
https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56009_3
ça y est, nous sommes arrivées aux Aiguilles de Port-Cotton, peintes par Claude Monet en 1886.
"Leur nom vient de l'écume projetée par les vagues au pied des rochers par forte houle, cette écume ressemblant à un voile de coton."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguilles_de_Port-Coton
Cette photo a été prise à contre-jour :
Nous longeons le bord de la falaise :
Près d'ici, il y a un bus. Nous le prenons pour retourner à Bangor.
Bonne soirée !
un ancien manoir qui date des années 1900.
https://www.morbihan.com/bangor/hotel-restaurant-le-grand-large/tabid/12760/offreid/6f785998-8fc8-43f7-8b21-1466f4188ffd#informations
et des roches en forme d'arches :
Là, on dirait l'entrée d'une grotte :
Nous revoyons l'hôtel de l'autre côté du bras de mer :
Nous arrivons devant l'hôtel :
et allons prendre un rafraîchissement à la terrasse du restaurant "Le Marie-Galante"
Puis, continuons notre chemin :
Nous passons devant la "Sirène de Belle-Ile" :
Quand la purée de pois s’installe avec l’anticyclone sur cette côte ouest inhospitalière de Belle Ile où la houle de l’Atlantique se brise sur les récifs, même par temps calme, de jour, les amers ne sont plus visibles et, la nuit, les faisceaux du grand phare et du phare des Poulains n’arrivent plus à percer la nuit ; alors mugissait la Sirène de Belle Ile, construite en 1892, en complément du grand phare au bord de la falaise entre Port Goulphar et les Aiguilles de Port-Coton.
Elégant édifice de granit de style néoclassique, elle était actionnée par de l’air comprimé venant du phare (1200 mètres de canalisation à un mètre de profondeur correspondant au chemin) grâce à l’électrification du phare depuis 1887. En 1935 deux murs latéraux "les oreilles" sont construits pour concentrer le son, détruits en 1980. Elle fut désaffectée en 1987, le GPS équipant même les petits bateaux.
https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56009_3
ça y est, nous sommes arrivées aux Aiguilles de Port-Cotton, peintes par Claude Monet en 1886.
"Leur nom vient de l'écume projetée par les vagues au pied des rochers par forte houle, cette écume ressemblant à un voile de coton."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguilles_de_Port-Coton
Cette photo a été prise à contre-jour :
Nous longeons le bord de la falaise :
Près d'ici, il y a un bus. Nous le prenons pour retourner à Bangor.
Bonne soirée !
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Jeu 11 Mai - 21:36
Le matin du quatrième jour, le mari de Jocelyne nous emmène à la plage de Donnant. Nous discutons dans la voiture. Il me dit qu'il est né à Belle-Ile-en-Mer, Jocelyne aussi.
Il a fait carrière dans la Marine marchande. A la fin, il travaillait sur les bateaux qui faisaient la navette entre Quiberon et Le Palais.
Quand je lui parle des maisons colorées (la sienne est rouge et blanche :
https://www.belle-ile.com/se-loger/chambres-dhotes/135939-lhermite-brien-jocelyne-chambre-1
sa boîte aux lettres ressemble à sa maison, en modèle réduit), il me dit que les peintures des bateaux étaient utilisées pour peindre les maisons. Cette coutume des maisons colorées perdure.
Lorsque nous arrivons au parking de la plage de Donnant, il nous dit que c'est un spot de surf et de body-board.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bodyboard
Justement, au moment où nous descendons de la voiture, je remarque un jeune homme qui se dirige vers la plage avec sa planche.
Nous remercions le mari de Jocelyne. Il repart.
Nous nous remettons de la crème solaire, nous attachons la ceinture de notre sac à dos, et c'est parti
Nous marchons vers le bord de la falaise qui domine la plage de Donnant :
Sur la photo ci-dessous, vous voyez, au milieu, en tout petit, une des personnes sur sa planche (les autres sont plus près de la plage, on ne les voit pas sur mes photos)
J'attends un moment, espérant que l'un deux glisse sur une vague ou surfe, mais non, aucun n'arrive sur une vague pour l'instant. Alors, je rejoins Delphine.
Nous commençons la randonnée :
Sur notre droite, nous avons maintenant un paysage de prairie. C'est vallonné. De jeunes cavaliers arrivent sur leur poney. Ils font une promenade en suivant leur monitrice :
Nous montons la colline :
D'ici, nous apercevons le phare de la Pointe des Poulains :
J'ai appris que c'était un phare automatisé d'une portée de 23 miles.
Nous arrivons à l'Apothicairerie où il y a une station de bus. Jocelyne nous a suggéré de prendre le bus pour aller à notre hôtel de Sauzon afin d'y déposer notre sac à dos. Nous voyons plusieurs personnes assises sur le muret. Un homme me dit que le prochain bus arrive dans une heure. Mince !
Delphine a une idée : elle téléphone à l'hôtel que nous avons réservé. Nous avons vu que l'hôtel propose le "pack rando". Elle a le patron au bout du fil. Il lui dit qu'il arrive dans 5 minutes. Effectivement, il est là en, à peine, 5 minutes.
Il nous prend dans sa camionnette. Nous récupérons ce dont nous avons besoin pour la suite de notre randonnée. Nous lui laissons nos sacs à dos et il nous dépose à la Pointe des Poulains.
A plus !
Il a fait carrière dans la Marine marchande. A la fin, il travaillait sur les bateaux qui faisaient la navette entre Quiberon et Le Palais.
Quand je lui parle des maisons colorées (la sienne est rouge et blanche :
https://www.belle-ile.com/se-loger/chambres-dhotes/135939-lhermite-brien-jocelyne-chambre-1
sa boîte aux lettres ressemble à sa maison, en modèle réduit), il me dit que les peintures des bateaux étaient utilisées pour peindre les maisons. Cette coutume des maisons colorées perdure.
Lorsque nous arrivons au parking de la plage de Donnant, il nous dit que c'est un spot de surf et de body-board.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bodyboard
Justement, au moment où nous descendons de la voiture, je remarque un jeune homme qui se dirige vers la plage avec sa planche.
Nous remercions le mari de Jocelyne. Il repart.
Nous nous remettons de la crème solaire, nous attachons la ceinture de notre sac à dos, et c'est parti
Nous marchons vers le bord de la falaise qui domine la plage de Donnant :
Sur la photo ci-dessous, vous voyez, au milieu, en tout petit, une des personnes sur sa planche (les autres sont plus près de la plage, on ne les voit pas sur mes photos)
J'attends un moment, espérant que l'un deux glisse sur une vague ou surfe, mais non, aucun n'arrive sur une vague pour l'instant. Alors, je rejoins Delphine.
Nous commençons la randonnée :
Sur notre droite, nous avons maintenant un paysage de prairie. C'est vallonné. De jeunes cavaliers arrivent sur leur poney. Ils font une promenade en suivant leur monitrice :
Nous montons la colline :
D'ici, nous apercevons le phare de la Pointe des Poulains :
J'ai appris que c'était un phare automatisé d'une portée de 23 miles.
Nous arrivons à l'Apothicairerie où il y a une station de bus. Jocelyne nous a suggéré de prendre le bus pour aller à notre hôtel de Sauzon afin d'y déposer notre sac à dos. Nous voyons plusieurs personnes assises sur le muret. Un homme me dit que le prochain bus arrive dans une heure. Mince !
Delphine a une idée : elle téléphone à l'hôtel que nous avons réservé. Nous avons vu que l'hôtel propose le "pack rando". Elle a le patron au bout du fil. Il lui dit qu'il arrive dans 5 minutes. Effectivement, il est là en, à peine, 5 minutes.
Il nous prend dans sa camionnette. Nous récupérons ce dont nous avons besoin pour la suite de notre randonnée. Nous lui laissons nos sacs à dos et il nous dépose à la Pointe des Poulains.
A plus !
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Ven 12 Mai - 1:03
Nous arrivons à la Pointe des Poulains :
Elle est située à l'extrémité nord-ouest de Belle-Île-en-Mer.
Son nom n'a aucun rapport avec les poulains. Il vient phonétiquement du breton, mais deux étymologies sont proposées :
- "Beg Er Pollen" qui signifie « pointe (ou cap) des rochers isolés »
- "Poul Awen" qui veut dire « trou aux eaux tumultueuses ».
Ici, il n'y a pas que des randonneurs. Quelques personnes sont venues profiter de la plage, d'autres sont allées voir le joli petit phare :
(Le phare est autonome en énergie grâce à 32 m² de panneaux solaires photovoltaïques intégrés dans le toit du bâtiment... Un parc de batteries de 800 Ah permet une autonomie de 10 jours sans soleil. Un groupe électrogène de 7,5 kW permet de faire le complément en absence d'ensoleillement sur de plus longues périodes.)
ainsi que le fort Sarah Bernhardt (en haut à gauche sur la photo) transformé en musée :
Le fort de Sarah Bernhardt est un fortin militaire du XIXème siècle où la célèbre comédienne française Sarah Bernhardt (1844-1923) passe ses vacances d'été entre 1894 et 1922.
Lors d'une promenade sur la Pointe des Poulains, elle découvre ce fortin désaffecté à vendre, au milieu d'une nature sauvage de mer et de rochers, de bruyères, armérie maritime, tamarix, pourpier de mer, acanthes, genêts, cinéraires, asters, campanules...
et cite « de l’horizon à perte de vue, et du ciel à perte de vue », « La première fois que je vis Belle-Île, je la vis comme un havre, un paradis, un refuge. J’y découvris, à l’extrémité la plus venteuse, un fort, un endroit spécialement inaccessible, spécialement inhabitable, spécialement inconfortable, et qui, par conséquent, m’enchanta ».
Elle l'achète dans les heures qui suivent, puis y entreprend de gigantesques travaux d'ouvertures de fenêtres et larges baies, et d'aménagement intérieur avec décor théâtral, pour y passer toutes ses vacances d'été durant une trentaine d'années, pour se reposer de ses nombreuses tournées triomphales mondiales.
Elle en dit « Belle-Île est une perle précieuse, une émeraude délicate, un diamant rare irisé par les reflets bleus du ciel et de la mer mêlés. J'aime infiniment cette île. » et « J’aime venir chaque année dans cette île pittoresque, goûter tout le charme de sa beauté sauvage et grandiose. J’y puise sous son ciel vivifiant et reposant de nouvelles forces artistiques »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Sarah-Bernhardt
Nous hésitons, mais, tout compte fait, nous décidons de ne pas visiter le musée. Nous préférons nous balader et admirer le paysage.
Bien que le lieu (aménagé et facilement accessible grâce au parking) soit devenu touristique, heureusement, ce jour-là, il n'y avait pas foule.
Avant de reprendre la randonnée, je vous propose de regarder l'émission "Visites Privées" consacrée au fort de Sarah Bernhardt (qui dure à peu près un quart d'heure) :
Elle est instructive et amusante (anecdotes sur le comportement de Sarah Bernhardt). N'oubliez pas de cliquer sur "passer les annonces" et n'arrêtez pas la vidéo après le reportage ! La discussion sur le plateau de TV animée par Stéphane Bern est intéressante également.
Continuons notre chemin en direction de Sauzon !
Un couple de goélands prenait le soleil :
Là, on dirait qu'ils se font la tête :
Maintenant, ils s'expliquent :
Nous adorons ces paysages le long du sentier côtier :
Nous approchons du port de Sauzon :
Nous longeons le quai de ce charmant petit port :
Puis, nous commençons à regarder les menus que proposent les restaurants. L'un d'eux est complet. Un autre est trop cher. Finalement, nous choisissons "La Cale", un restaurant de poissons et coquillages, huitres et fruits de mer, dont les prix sont moins élevés que le précédent.
https://cafedelacale-sauzon.jimdofree.com/
Nous dinons en terrasse. Nous nous sommes régalées
Comme le couvre-feu est à 21 h (c'était en mai 2021, pendant la pandémie de Covid-19), nous nous mettons en marche sans tarder en direction de notre hôtel où nos sacs à dos nous attendent.
L'hôtel est à 1,3 km du restaurant, il est situé "Allée des Peupliers", à l'extérieur de la ville, sur les hauteurs de Sauzon.
C'est celui-ci :
https://hotel-belleile-auxtamaris.fr/
C'est un hôtel familial qui est très bien.
Bonne nuit !
Elle est située à l'extrémité nord-ouest de Belle-Île-en-Mer.
Son nom n'a aucun rapport avec les poulains. Il vient phonétiquement du breton, mais deux étymologies sont proposées :
- "Beg Er Pollen" qui signifie « pointe (ou cap) des rochers isolés »
- "Poul Awen" qui veut dire « trou aux eaux tumultueuses ».
Ici, il n'y a pas que des randonneurs. Quelques personnes sont venues profiter de la plage, d'autres sont allées voir le joli petit phare :
(Le phare est autonome en énergie grâce à 32 m² de panneaux solaires photovoltaïques intégrés dans le toit du bâtiment... Un parc de batteries de 800 Ah permet une autonomie de 10 jours sans soleil. Un groupe électrogène de 7,5 kW permet de faire le complément en absence d'ensoleillement sur de plus longues périodes.)
ainsi que le fort Sarah Bernhardt (en haut à gauche sur la photo) transformé en musée :
Le fort de Sarah Bernhardt est un fortin militaire du XIXème siècle où la célèbre comédienne française Sarah Bernhardt (1844-1923) passe ses vacances d'été entre 1894 et 1922.
Lors d'une promenade sur la Pointe des Poulains, elle découvre ce fortin désaffecté à vendre, au milieu d'une nature sauvage de mer et de rochers, de bruyères, armérie maritime, tamarix, pourpier de mer, acanthes, genêts, cinéraires, asters, campanules...
et cite « de l’horizon à perte de vue, et du ciel à perte de vue », « La première fois que je vis Belle-Île, je la vis comme un havre, un paradis, un refuge. J’y découvris, à l’extrémité la plus venteuse, un fort, un endroit spécialement inaccessible, spécialement inhabitable, spécialement inconfortable, et qui, par conséquent, m’enchanta ».
Elle l'achète dans les heures qui suivent, puis y entreprend de gigantesques travaux d'ouvertures de fenêtres et larges baies, et d'aménagement intérieur avec décor théâtral, pour y passer toutes ses vacances d'été durant une trentaine d'années, pour se reposer de ses nombreuses tournées triomphales mondiales.
Elle en dit « Belle-Île est une perle précieuse, une émeraude délicate, un diamant rare irisé par les reflets bleus du ciel et de la mer mêlés. J'aime infiniment cette île. » et « J’aime venir chaque année dans cette île pittoresque, goûter tout le charme de sa beauté sauvage et grandiose. J’y puise sous son ciel vivifiant et reposant de nouvelles forces artistiques »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Sarah-Bernhardt
Nous hésitons, mais, tout compte fait, nous décidons de ne pas visiter le musée. Nous préférons nous balader et admirer le paysage.
Bien que le lieu (aménagé et facilement accessible grâce au parking) soit devenu touristique, heureusement, ce jour-là, il n'y avait pas foule.
Avant de reprendre la randonnée, je vous propose de regarder l'émission "Visites Privées" consacrée au fort de Sarah Bernhardt (qui dure à peu près un quart d'heure) :
Elle est instructive et amusante (anecdotes sur le comportement de Sarah Bernhardt). N'oubliez pas de cliquer sur "passer les annonces" et n'arrêtez pas la vidéo après le reportage ! La discussion sur le plateau de TV animée par Stéphane Bern est intéressante également.
Continuons notre chemin en direction de Sauzon !
Un couple de goélands prenait le soleil :
Là, on dirait qu'ils se font la tête :
Maintenant, ils s'expliquent :
Nous adorons ces paysages le long du sentier côtier :
Nous approchons du port de Sauzon :
Nous longeons le quai de ce charmant petit port :
Puis, nous commençons à regarder les menus que proposent les restaurants. L'un d'eux est complet. Un autre est trop cher. Finalement, nous choisissons "La Cale", un restaurant de poissons et coquillages, huitres et fruits de mer, dont les prix sont moins élevés que le précédent.
https://cafedelacale-sauzon.jimdofree.com/
Nous dinons en terrasse. Nous nous sommes régalées
Comme le couvre-feu est à 21 h (c'était en mai 2021, pendant la pandémie de Covid-19), nous nous mettons en marche sans tarder en direction de notre hôtel où nos sacs à dos nous attendent.
L'hôtel est à 1,3 km du restaurant, il est situé "Allée des Peupliers", à l'extérieur de la ville, sur les hauteurs de Sauzon.
C'est celui-ci :
https://hotel-belleile-auxtamaris.fr/
C'est un hôtel familial qui est très bien.
Bonne nuit !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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mjp et siouxie apprécient ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Ven 12 Mai - 22:48
Nous prenons notre petit-déjeuner à l'hôtel. Puis, y achetons notre pique-nique.
Avant de partir, nous confions nos sacs à dos à la personne qui est à l'accueil. Nous les retrouverons à l'hôtel où nous serons ce soir. Leur transport coûte 8 euros. C'est notre dernière journée de randonnée, et nous sommes légères
Nous prenons la direction du bourg. A ce propos, j'ai oublié de vous dire que Sauzon vient du breton "Saozon" qui est la forme pluriel de "Sauz" (en dialecte vannetais) ou de "saoz" (en dialecte cornouaillais) qui signifie : « Saxon ». En effet, dès la fin du IIIème siècle, les pirates saxons firent de Sauzon une base opérationnelle à partir de laquelle ils allaient piller les côtes continentales.
Le port, bien défendu des vents dominants, permet déjà aux bâtiments vénètes de s'abriter. Puis, à la suite du déclin de l'Empire romain d'Occident, les pillards saxons font de Sauzon leur repaire, depuis lequel ils lancent des expéditions sur les côtes. Ils y resteront pendant deux siècles. Les Bretons insulaires
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretons_insulaires
chassés de leur île, vinrent s'installer à leur tour à Sauzon au Vème siècle, vivant de la pêche et de l'agriculture.
En 1831, le roi Louis-Philippe accorde les crédits nécessaires à l'aménagement du port. En son honneur la commune de Sauzon est rebaptisée "Port-Philippe". Mais, ce vocable ne fut jamais réellement adopté par la population, si bien que la commune reprit son nom originel le 10 avril 1895.
À partir de 1843, trois conserveries de poissons s'installent sur la commune qui connaît alors un fort développement urbain, notamment avec la construction ou la rénovation des maisons situées le long du quai, lesquelles se caractérisent par leur structure à deux étages.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sauzon
Cette maison possède des volets de différentes couleurs :
Un voilier décore le mur de celle-ci :
Le long de la rue qui descend vers le port, la plupart des maisons sont colorées ainsi :
Nous arrivons sur la petite place située devant l'église Saint-Nicolas :
Elle remplace l'ancienne église détruite au XIXème siècle. Elle a été construite selon les plans de l'architecte nantais Le Diberder en granit et tuffeau importés des pays de Loire, le schiste local ne se prêtant pas à une taille régulière.
Nous la visitons et remarquons cette belle maquette suspendue de bateau, un ex-voto, offrande des marins.
Saint-Nicolas est, entre autres, le patron des marins.
Des matelots sur le point de mourir lors d'une tempête sur la côte de Lycie font appel à Nicolas pour venir à leur secours. L'évêque apparaît alors sur le navire. Il les rassure et les exhorte au courage. Lui-même aide à la manœuvre des voiles et s'empare du gouvernail. Il les conduit ainsi au port et disparaît sous leurs yeux. Les matelots s'empressent alors de se rendre à Myre, y reconnaissent leur sauveur au milieu de ses clercs et tombent à ses genoux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre
J'aime les couleurs de ces vitraux :
Nous longeons le port vers le sud-est (notre destination aujourd'hui est Le Palais, là où nous avons commencé notre circuit pédestre) :
Nous arrivons sur le sentier côtier. Il nous permet d'avoir des vues plongeantes sur le port :
Avant de continuer notre chemin, j'avais envie de vous faire écouter ce que disent Laurent Voulzy et d'autres amoureux de Sauzon sur ce village :
La côte est fleurie
et nous avons une très belle luminosité
Des ajoncs :
Un champ de marguerites sur notre droite :
Des genêts :
Nous approchons de la citadelle du Palais :
Nous arrivons devant l'entrée :
Nous la visiterons demain. Pour l'instant, nous longeons la citadelle en direction du port.
Nous découvrons l'arrière-port (le débarcadère où nous sommes arrivées est situé à l'avant-port) :
Nous ne sommes plus qu'à quelques mètres de notre hôtel. Il est sur le quai de l'Acadie près de l'avant-port :
https://www.hotel-atlantique.com/
ça y est, la boucle est bouclée, nous avons terminé le tour de l'île. C'était magnifique
Bonne nuit !
Avant de partir, nous confions nos sacs à dos à la personne qui est à l'accueil. Nous les retrouverons à l'hôtel où nous serons ce soir. Leur transport coûte 8 euros. C'est notre dernière journée de randonnée, et nous sommes légères
Nous prenons la direction du bourg. A ce propos, j'ai oublié de vous dire que Sauzon vient du breton "Saozon" qui est la forme pluriel de "Sauz" (en dialecte vannetais) ou de "saoz" (en dialecte cornouaillais) qui signifie : « Saxon ». En effet, dès la fin du IIIème siècle, les pirates saxons firent de Sauzon une base opérationnelle à partir de laquelle ils allaient piller les côtes continentales.
Le port, bien défendu des vents dominants, permet déjà aux bâtiments vénètes de s'abriter. Puis, à la suite du déclin de l'Empire romain d'Occident, les pillards saxons font de Sauzon leur repaire, depuis lequel ils lancent des expéditions sur les côtes. Ils y resteront pendant deux siècles. Les Bretons insulaires
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretons_insulaires
chassés de leur île, vinrent s'installer à leur tour à Sauzon au Vème siècle, vivant de la pêche et de l'agriculture.
En 1831, le roi Louis-Philippe accorde les crédits nécessaires à l'aménagement du port. En son honneur la commune de Sauzon est rebaptisée "Port-Philippe". Mais, ce vocable ne fut jamais réellement adopté par la population, si bien que la commune reprit son nom originel le 10 avril 1895.
À partir de 1843, trois conserveries de poissons s'installent sur la commune qui connaît alors un fort développement urbain, notamment avec la construction ou la rénovation des maisons situées le long du quai, lesquelles se caractérisent par leur structure à deux étages.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sauzon
Cette maison possède des volets de différentes couleurs :
Un voilier décore le mur de celle-ci :
Le long de la rue qui descend vers le port, la plupart des maisons sont colorées ainsi :
Nous arrivons sur la petite place située devant l'église Saint-Nicolas :
Elle remplace l'ancienne église détruite au XIXème siècle. Elle a été construite selon les plans de l'architecte nantais Le Diberder en granit et tuffeau importés des pays de Loire, le schiste local ne se prêtant pas à une taille régulière.
Nous la visitons et remarquons cette belle maquette suspendue de bateau, un ex-voto, offrande des marins.
Saint-Nicolas est, entre autres, le patron des marins.
Des matelots sur le point de mourir lors d'une tempête sur la côte de Lycie font appel à Nicolas pour venir à leur secours. L'évêque apparaît alors sur le navire. Il les rassure et les exhorte au courage. Lui-même aide à la manœuvre des voiles et s'empare du gouvernail. Il les conduit ainsi au port et disparaît sous leurs yeux. Les matelots s'empressent alors de se rendre à Myre, y reconnaissent leur sauveur au milieu de ses clercs et tombent à ses genoux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre
J'aime les couleurs de ces vitraux :
Nous longeons le port vers le sud-est (notre destination aujourd'hui est Le Palais, là où nous avons commencé notre circuit pédestre) :
Nous arrivons sur le sentier côtier. Il nous permet d'avoir des vues plongeantes sur le port :
Avant de continuer notre chemin, j'avais envie de vous faire écouter ce que disent Laurent Voulzy et d'autres amoureux de Sauzon sur ce village :
La côte est fleurie
et nous avons une très belle luminosité
Des ajoncs :
Un champ de marguerites sur notre droite :
Des genêts :
Nous approchons de la citadelle du Palais :
Nous arrivons devant l'entrée :
Nous la visiterons demain. Pour l'instant, nous longeons la citadelle en direction du port.
Nous découvrons l'arrière-port (le débarcadère où nous sommes arrivées est situé à l'avant-port) :
Nous ne sommes plus qu'à quelques mètres de notre hôtel. Il est sur le quai de l'Acadie près de l'avant-port :
https://www.hotel-atlantique.com/
ça y est, la boucle est bouclée, nous avons terminé le tour de l'île. C'était magnifique
Bonne nuit !
Hiacinthe- responsable de rubrique
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siouxie apprécie ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par siouxie Sam 13 Mai - 14:22
Bonjour Hyacinthe
Comme Belle Ile est jolie sous le soleil !
Très pratique le transport des sacs par l’hotelier, je retiens l’idée. J’avais vu qu’on pouvait le faire sur les chemins vers Compostelle mais j’ignorais que c’était possible ailleurs.
Merci pour ce cr qui donne envie de retrouver le sentier côtier de Belle île.
Anne
Comme Belle Ile est jolie sous le soleil !
Très pratique le transport des sacs par l’hotelier, je retiens l’idée. J’avais vu qu’on pouvait le faire sur les chemins vers Compostelle mais j’ignorais que c’était possible ailleurs.
Merci pour ce cr qui donne envie de retrouver le sentier côtier de Belle île.
Anne
siouxie- Messages : 72
Date d'inscription : 15/01/2023
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Sam 13 Mai - 14:23
Nous avons terminé le tour de l'île, mais comme je le disais dans le précédent épisode, nous avons prévu de découvrir la citadelle avant de partir.
Le matin du sixième jour, nous nous réveillons dans notre chambre de l'hôtel "Atlantique". La journée s'annonce très belle
Notre bateau ne part qu'à 18 h, nous avons donc le temps de profiter de "Le Palais"
Nous prenons notre petit-déjeuner sur la terrasse et laissons nos sacs à dos à la bagagerie de l'hôtel.
Nous flânons et, après avoir effectué des achats dans une boutique, nous longeons l'arrière-port :
Nous nous engageons sur la passerelle face à la maison des éclusiers. Puis, nous nous dirigeons vers l'entrée de la citadelle :
Le musée est très intéressant. Il retrace l'histoire de Belle-Ile-en-Mer avec
- des panneaux, comme celui-ci, par exemple :
- des tableaux, tels que celui ci-dessous, sur l'arrivée des Acadiens à Belle-Ile début octobre 1765 :
- des maquettes, comme celle de "L'Intrépide", un des plus prestigieux navire du XVIIIème siècle. Il participa à de nombreux et célèbres combats contre la marine anglaise et, notamment, à deux batailles liées à l'histoire belliloise :
- la bataille de Minorque (le 21 mai 1756) ;
- le combat des Cardinaux (le 20 novembre 1759)
Des meubles bretons y sont exposés également, et une partie du musée est consacrée à Sarah Bernhardt.
Du haut de la citadelle, nous avons des vues plongeantes sur Le Palais.
Là, je crois que c'est le bassin de plaisance :
L'arrière-port :
L'avant-port :
Ce fort a défendu l’île contre les pirates, les Espagnols, et surtout les Anglais en 1683. Il a été agrandi par les ducs de Gondi de Retz qui en ont fait une citadelle, améliorée par le surintendant Fouquet. Sa double enceinte, ses puissants bastions d'angle, ses dehors portent la marque de Vauban, qui y séjourne en 1683, 1687 et 1689. Assiégée à la fin de la guerre de Sept Ans, la citadelle tomba en 1761 entre les mains des Anglais qui occupèrent toute l'île jusqu'au traité de Paris de 1763.
Elle a servi de prison aux douze complices de La Voisin, compromise dans l'affaire des poisons, ainsi qu'au fils de l'homme politique haïtien Placide Toussaint-Louverture...
Elle fut une prison pour les officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale, avant d'être occupée par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale qui utiliseront les mêmes cellules pour y détenir des prisonniers anglais, français, et même bellilois...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_Belle-%C3%8Ele-en-Mer
Nous avons visité la prison de la citadelle. Nous avons vu les cellules ainsi que l'endroit où étaient enfermés les complices dans l'affaire des poisons. Cela ressemblait à une cave, mais avec un sol en terre battue. Les prisonniers ne pouvaient pas sortir, ils ne voyaient personne. Ils n'ont pas vécu longtemps, et ceux qui ont survécu ont terminé leurs jours dans une autre prison.
Dans l'après-midi, nous sommes allées voir l'église du bourg. Elle possède de magnifiques vitraux.
Quand nous avons pris le bateau en direction de Vannes, la mer était très calme. Nous nous sommes assises dehors, à l'arrière. La mer nous berce gentiment quand, soudain, une femme crie. Elle s'est fait surprendre : elle vient de recevoir de l'eau de mer sur le dos.
Je prends quelques photos dans le Golfe du Morbihan, un peu avant d'arriver à Vannes :
La célèbre maison rose :
Située à proximité de Port-Anna, à l'extrémité de la presqu'île de Séné, elle se dresse au bord du goulet par lequel la rivière de Vannes et son affluent, le Vincin, rejoignent le Golfe du Morbihan.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_rose_(S%C3%A9n%C3%A9)
Belle-Ile-en-Mer mérite bien son nom
Nous avons adoré cette île
Le matin du sixième jour, nous nous réveillons dans notre chambre de l'hôtel "Atlantique". La journée s'annonce très belle
Notre bateau ne part qu'à 18 h, nous avons donc le temps de profiter de "Le Palais"
Nous prenons notre petit-déjeuner sur la terrasse et laissons nos sacs à dos à la bagagerie de l'hôtel.
Nous flânons et, après avoir effectué des achats dans une boutique, nous longeons l'arrière-port :
Nous nous engageons sur la passerelle face à la maison des éclusiers. Puis, nous nous dirigeons vers l'entrée de la citadelle :
Le musée est très intéressant. Il retrace l'histoire de Belle-Ile-en-Mer avec
- des panneaux, comme celui-ci, par exemple :
- des tableaux, tels que celui ci-dessous, sur l'arrivée des Acadiens à Belle-Ile début octobre 1765 :
- des maquettes, comme celle de "L'Intrépide", un des plus prestigieux navire du XVIIIème siècle. Il participa à de nombreux et célèbres combats contre la marine anglaise et, notamment, à deux batailles liées à l'histoire belliloise :
- la bataille de Minorque (le 21 mai 1756) ;
- le combat des Cardinaux (le 20 novembre 1759)
Des meubles bretons y sont exposés également, et une partie du musée est consacrée à Sarah Bernhardt.
Du haut de la citadelle, nous avons des vues plongeantes sur Le Palais.
Là, je crois que c'est le bassin de plaisance :
L'arrière-port :
L'avant-port :
Ce fort a défendu l’île contre les pirates, les Espagnols, et surtout les Anglais en 1683. Il a été agrandi par les ducs de Gondi de Retz qui en ont fait une citadelle, améliorée par le surintendant Fouquet. Sa double enceinte, ses puissants bastions d'angle, ses dehors portent la marque de Vauban, qui y séjourne en 1683, 1687 et 1689. Assiégée à la fin de la guerre de Sept Ans, la citadelle tomba en 1761 entre les mains des Anglais qui occupèrent toute l'île jusqu'au traité de Paris de 1763.
Elle a servi de prison aux douze complices de La Voisin, compromise dans l'affaire des poisons, ainsi qu'au fils de l'homme politique haïtien Placide Toussaint-Louverture...
Elle fut une prison pour les officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale, avant d'être occupée par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale qui utiliseront les mêmes cellules pour y détenir des prisonniers anglais, français, et même bellilois...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_Belle-%C3%8Ele-en-Mer
Nous avons visité la prison de la citadelle. Nous avons vu les cellules ainsi que l'endroit où étaient enfermés les complices dans l'affaire des poisons. Cela ressemblait à une cave, mais avec un sol en terre battue. Les prisonniers ne pouvaient pas sortir, ils ne voyaient personne. Ils n'ont pas vécu longtemps, et ceux qui ont survécu ont terminé leurs jours dans une autre prison.
Dans l'après-midi, nous sommes allées voir l'église du bourg. Elle possède de magnifiques vitraux.
Quand nous avons pris le bateau en direction de Vannes, la mer était très calme. Nous nous sommes assises dehors, à l'arrière. La mer nous berce gentiment quand, soudain, une femme crie. Elle s'est fait surprendre : elle vient de recevoir de l'eau de mer sur le dos.
Je prends quelques photos dans le Golfe du Morbihan, un peu avant d'arriver à Vannes :
La célèbre maison rose :
Située à proximité de Port-Anna, à l'extrémité de la presqu'île de Séné, elle se dresse au bord du goulet par lequel la rivière de Vannes et son affluent, le Vincin, rejoignent le Golfe du Morbihan.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_rose_(S%C3%A9n%C3%A9)
Belle-Ile-en-Mer mérite bien son nom
Nous avons adoré cette île
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mjp et Brigitte42 apprécient ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par siouxie Sam 13 Mai - 14:25
Nos messages se sont croisés ! J’ai envoyé le mien au moment où celui-ci est arrivé.
siouxie- Messages : 72
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Sam 13 Mai - 14:31
Bonjour Anne,
Bonne après-midi !
Christine
Oh, oui !Comme Belle Ile est jolie sous le soleil !
Oui, c'est très pratique. Je ne savais pas que c'était possible sur les chemins vers Compostelle.Très pratique le transport des sacs par l’hotelier, je retiens l’idée. J’avais vu qu’on pouvait le faire sur les chemins vers Compostelle mais j’ignorais que c’était possible ailleurs.
Cela me fait très plaisir de te donner envie de revenir sur ce sentier côtierMerci pour ce cr qui donne envie de retrouver le sentier côtier de Belle île.
Bonne après-midi !
Christine
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Sam 13 Mai - 14:34
OuiNos messages se sont croisés ! J’ai envoyé le mien au moment où celui-ci est arrivé.
Hiacinthe- responsable de rubrique
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Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par mjp Sam 13 Mai - 17:33
@siouxie
Beaucoup de randonneurs ne rajeunissant pas et n'aimant plus porter leur sac à dos ce système de portage des bagages est maintenant très développé: on le trouve, entre autres, sur le tour du Queyras, sur certaines portions du GR34 (Bretagne) et aussi sur la GTJ (grande traversée du Jura)
J’avais vu qu’on pouvait le faire sur les chemins vers Compostelle mais j’ignorais que c’était possible ailleurs.
Beaucoup de randonneurs ne rajeunissant pas et n'aimant plus porter leur sac à dos ce système de portage des bagages est maintenant très développé: on le trouve, entre autres, sur le tour du Queyras, sur certaines portions du GR34 (Bretagne) et aussi sur la GTJ (grande traversée du Jura)
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Hiacinthe et siouxie apprécient ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par mjp Sam 13 Mai - 17:35
@Hiacinthe
Belle île est toujours un paradis pour les randonneurs et j'ai pris plaisir à retrouver l'ambiance paisible de l'endroit (en dehors des périodes d'affluence touristique évidemment)
Belle île est toujours un paradis pour les randonneurs et j'ai pris plaisir à retrouver l'ambiance paisible de l'endroit (en dehors des périodes d'affluence touristique évidemment)
mjp- modérateur
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Hiacinthe apprécie ce message
Re: Notre découverte de Belle-Ile-en-Mer (sur le GR340)
par Hiacinthe Sam 13 Mai - 20:06
@mjp
C'est le GR340 qui a remporté le concours. Le GR340 - Tour de Belle-Ile-en-Mer a été élu "le GR préféré des Français 2022"
https://www.ffrandonnee.fr/s-informer/actualites/le-gr-340-tour-de-belle-ile-en-mer-elu-le-gr-prefere-des-francais-2022#:~:text=Le%20grand%20public%20%C3%A9tait%20invit%C3%A9,emport%C3%A9%20apr%C3%A8s%20une%20course%20effr%C3%A9n%C3%A9e%20!
Bonne soirée !
Christine
Du 28 octobre au 17 novembre 2021, la Fédération Française de Randonnée a organisé sa 5ème édition du concours national de "mon GR préféré".Belle île est toujours un paradis pour les randonneurs
C'est le GR340 qui a remporté le concours. Le GR340 - Tour de Belle-Ile-en-Mer a été élu "le GR préféré des Français 2022"
https://www.ffrandonnee.fr/s-informer/actualites/le-gr-340-tour-de-belle-ile-en-mer-elu-le-gr-prefere-des-francais-2022#:~:text=Le%20grand%20public%20%C3%A9tait%20invit%C3%A9,emport%C3%A9%20apr%C3%A8s%20une%20course%20effr%C3%A9n%C3%A9e%20!
Je suis contente que tu aies aiméet j'ai pris plaisir à retrouver l'ambiance paisible de l'endroit (en dehors des périodes d'affluence touristique évidemment)
Bonne soirée !
Christine
Hiacinthe- responsable de rubrique
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