TOKYO, BEPPU, FUKUOKA : 15 jours au Japon mars 2023

j'aimerais bien une assiette de sushis

En France, on a une assiette de sushis, les restaurants japonais étant essentiellement tenus par des chinois, des thaïlandais ou des vietnamiens. Au Japon, ce sera, a priori, des assiettes, avec un sushi, deux au maximum, par assiette.

Masterpo a écrit:En France, on a une assiette de sushis, les restaurants japonais étant essentiellement tenus par des chinois, des thaïlandais ou des vietnamiens. Au Japon, ce sera, a priori, des assiettes, avec un sushi, deux au maximum, par assiette.

Pas grave, je suis gourmande de toute (ou presque*) la cuisine asiatique, et hormis les noodles gras d'une mauvaise expérience en fast food, j'en ai d'excellents souvenirs, rien que d'y penser... J'ai envie de partir...

*j'exclus certaines excentricités que l'on trouve sur les marchés nocturnes en Chine. 

Quant à moi, je peux prendre plusieurs assiettes de sushis, sans problème... trop bon, bien sûr, au Japon ou chez un bon sushiman... (ca se dit ???)

Jour 5 : TOKYO

Avant de rejoindre EBISU à midi pour le repas d’anniversaire de mon fils, re-petit tour à UNIQLO histoire de profiter encore une fois de l’achat Free Tax, puis recherche de l’endroit d’où j’avais pris une photo des cerisiers en fleurs début avril 2016. C’était probablement plus loin vers MEGURO. Ça ne fait rien, j’en prends une similaire depuis un autre pont.
La différence entre début avril et début mars est édifiante :



ci-dessus avril, ci-dessous mars :



Les branches sont sans feuille : l’effet visuel est très limité.

Sur un pont un sympathisant d’un candidat à une élection débité dans un mégaphone moderne le texte d’une propagande électorale dans l’indifférence générale :



De plus en plus de petits d’espaces verts ont été créés à TOKYO.
Il s’agit en fait de gazon synthétique.

Nous voici maintenant au restaurant de sushis.
À la demande de certaines gourmandes voici ce qui nous a été proposé :







Regardons ça de plus près :

Veinards....  quel est donc le dernier ???  du fugu ??🥵🥵

Waouh ! Merci, comme ça devait être bon !!! Et avec de si belles photos, j’ai presque senti l’odeur…

Le repas (excellent) terminé nous allons faire quelques pas 



pour rejoindre un café Dootor que nous avions repéré




Cette fois-ci nous pouvons reprendre la Yamanote jusqu’à HAMAMATSUCHO pour aller voir le jardin HAMA-RIKYU et ses pruniers en fleurs.


Entre la station de métro et le jardin c’est une ambiance urbaine plutôt futuriste :





Enfin le jardin, espace de nature et de calme dans un écrin d’immeubles modernes :







Et toujours des grues partout dans TOKYO :

Puis voici le coin des fameux pruniers, principalement blancs et roses pâles :







Si les pruniers n’ont pas la majesté et la grandeur des cerisiers, leurs fleurs en revanche sont très belles et délicates :



et sur un même tronc il peut y avoir des branches blanches et des branches roses :

Et aussi quelques pruniers roses plus foncé 

Repas du soir à OSAKI : ma petite fille adore les sushis. 
Donc encore (belle présentation) :



Retour en métro. Au sol une plaque permettant de savoir quel est son utilité :



Voilà, à demain mais c’est moins sûr.

Jour 6 : TOKYO => BEPPU en shinkansen

NOTA : L’écriture et la publication des billets quotidiens les cinq premiers jours à été une véritable épreuve : entre 2 1/2 heures et 3 heures chaque soir ! Le temps de transférer les photos des smartphones sur l’iPad est très long et la publication des nombreuses photos sur FDV également.
Cela a gâché de plus en plus nos soirées. Je ne peux plus continuer à l’identique.
Je vais donc essayer de conserver le billet quotidien à la condition que j’y passe moins de 30 minutes. Pour ce faire, j’ai pris les dispositions suivantes :
1) maximum 5 photos par jour
2) exclusivement des photos issues de nos APN (car le transfert sur l’iPad par câble est quasi instantané).

Donc aujourd’hui de TOKYO à BEPPU en shinkansen puis ligne locale avec un changement à SHIN-KOBE et un à KOKURA (KITAKYUSHU). Départ de la station de SHINAGAWA à 10h10 et arrivée à BEPPU à 16h31.
Le ciel couvert ne nous a pas permis de voir le FUJI en passant vers SHIZUOKA.
En revanche dès l’après-midi et jusqu’au soir le ciel est redevenu clément et le soleil s’est montré.

Les agents de Japan Rail suivent un protocole pour tout contrôler, en montrant de la main chaque point de contrôle en même temps qu’ils le regardent :



L’intérieur des shinkansen est très spacieux, comme ici l’intérieur d’un Hikari :



En revanche les paysages sont nuls tout le long, qu’ils soient urbanisés :



ou encore ruraux et cultivés 



Seul le FUJI est vraiment beau, mais on ne peut le voir que 3 minutes . . . si on a la chance de pouvoir le voir. Une vision très fugitive toutefois, le château de FUKUYAMA pris au vol par ma femme. Très beau réflexe :



Et comme disait Lucien Jeunesse : « À demain, si vous voulez bien ! »

Bonjour Philippe,
c est avec plaisir que je lis votre billet sur Tokyo en pensant toujours que cet exercice prend beaucoup d énergie pour sa réalisation. Ce temps passé est pris sur le temps libre, réduisant de fait celui ci. Alors encore merci a vous pour le plaisir que vous nous donnez.
Puisque vous allez à Beppu, vous allez pouvoir faire de belles photos de vapeurs et brouillards . Tant pis pour le précédent concours !!

@ Pifil,

C’est tout à fait compréhensif, il vaut mieux privilégier les bons moments sur place, surtout en famille. Le reste est secondaire.
Il est difficile de conjuguer les deux simultanément, je connais quelqu’un qui très récemment s’est complètement gâché un voyage à cause de cet impératif.
Profitez bien de votre voyage, c’est la priorité.

Profite plutôt de ton voyage @Pifil . Pour avoir rédigé un carnet au fur et à mesure d'un long périple à pied je sais que c'est très chronophage. On se contentera de quelques impressions et photos rapides et tu rédigeras un beau carnet que nous lirons attentivement à ton retour

Bonjour Pifil, 
Profite bien du Japon et je me joindre aux autres membres pour te dire que tu auras  le temps de poster des photos â ton retour


Ton carnet est génial

Jour 7 : BEPPU - les jigoku

Cette journée a été consacrée aux jigoku (les enfers) qui sont des sources chaudes très particulières tant de formes que de couleurs. Parmi les sept enfers nous en avons sélectionné quatre.
Après un petit-déjeuner « western style » qui n’avait que 10% de western pas bon nous sommes allés au départ des bus de la gare de BEPPU. Paiement aisé grâce à la carte SUICA, le trajet dure environ 20 minutes pour arriver au premier groupe de jigoku.
Notre première visite sera pour le UMI jigoku. Une mare bleue-verte dégageant une quantité énorme de vapeurs blanches mais qui sentent fort le soufre. Donc, comme les panaches de vapeur bougent, tournent et virevoltent sans cesse et changent à chaque seconde, soit on ne voit rien d’autre que les vapeurs, soit la mare devient visible plus ou moins mais jamais pareil. C’est très étrange et beau à la fois :



Surnommée les enfers de la mer cette source est accompagnée, un peu à l’écart dans le petit parc qui l’entoure, d’une petite mare rouge vraiment magnifique :



Dans ce petit parc, mais on a vu ça ensuite un peu partout même en ville, des endroits aménagés pour se prendre des bains de pied dans l’eau chaude des sources avoisinantes.

Nous rejoignons ensuite à pied en 5 ou 6 minutes le deuxième enfer, le Oniishibozu jigoku. 
Changement de décor complet avec ce jigoku composé de toutes petites mares de boue grise dans lesquelles se forment des bulles (de une à quatre selon les mares). Bien sûr, ou plutôt étonnamment, les bulles ne sont pas synchrones :



J’ai été un peu déçu parce que les bulles étaient petites et vraiment très liquides.

Nous descendons à pied vers le quartier de KANNAWA qui est plus ancien que le reste de la ville, même s’il se fait grignoter ponctuellement par des constructions modernes. Ce quartier est bourré de petits onsen utilisés par les habitants.

En chemin nous visitons le Kamado jigoku. Autre ambiance, il est d’un magnifique bleu et les vapeurs sont moins intenses donc on apprécie mieux cette couleur très particulière de bleu avec un peu de lait :



Quelques restaurants dont le plus important nécessitait une attente de quasi une heure.
Comme il était déjà 13h30 nous avisons une tout petit restaurant bien typiquement japonais. Nous ouvrons la porte sur une petite salle de trois tables dont une libre. La serveuse nous fait signe que c’est fermé ! En effet, la dernière commande doit être passée à 13h30 et il doit être 13h31.
Devant notre air surpris et abattu elle accepte de nous faire entrer. Ouf !
Dans cette ville on mange tôt.
Très simple mais agréable repas. Nous nous promenons ensuite dans le quartier de KANNAWA puis vers 15 heures retournons à l’arrêt de bus pour rejoindre le deuxième groupe de jigoku dans lequel j’en avais sélectionné un (que j’avais vu en 1971 lors de mon premier voyage au JAPON et qui m’avait marqué). Après 10 minutes de bus nous y voilà : c’est le Chinoike jigoku (appelé Bloody Hell Pond sur le panneau à l’entrée) car il est bien sûr . . . rouge-oranger.

Petite déception, il n’est pas encore 15h30 mais il est déjà dans l’ombre, donc sa belle couleur est terne. 



Attente du bus 30 minutes et trajet retour 30 minutes également.

Nous allons ensuite profiter un quart d’heure de l’onsen qui se trouve au niveau 14 de l’hôtel. Absolument délicieux et relaxant.

Puis un peu avant 19 heures nous nous dirigeons vers un restaurant près de la gare. Fatale erreur, il est complet et comme la dernière commande doit être passée à 19 h on nous signifie qu’il est fermé.
Nous nous dépêchons d’aller vers un autre et arrivons à 19h01. Il y a des tables de libre, mais . . . non, c’est trop tard ! ! !
Du coup nous repartons vers le même restaurant d’hier soir qui, lui, accepte les commandes jusqu’à 20 heures. Après un excellent et copieux repas nous allons à la gare où j’ai vu qu’il y avait deux cafés. Il est 20h10. Le premier café est dans la partie commerciale de la gare . . . qui est fermée depuis 20 h00. Le deuxième semble encore ouvert . . . mais non, on nous dit que c’est fermé aussi.
Je prendrai donc un mauvais café en poudre dans notre chambre.

C’est tout pour aujourd’hui (finalement ça fait une heure que j’y suis. C’est long d’écrire aussi).
À demain.

Ces photos sont magnifiques, il y a un peu de Yellowstone dans ces bassins, non ?
Effectivement, prends du temps avec ta famille, nous pouvons nous accommoder de quelques photos seulement. 
Bonne suite de voyage

Ces sources chaudes que l'on retrouve fréquemment au Japon sont vraiment des phénomènes naturels impressionnants: je trouve qu'on y sent palpiter le ventre de la terre. En plus, l'utilisation de ces eaux chaudes fait vraiment partie de la culture locale et n'est pas uniquement une attraction touristique.
Ceci me rappelle une rencontre sympathique que nous avions faîtes aux sources chaudes de Suziyu sur l'île de Kyushu, découvertes complètement par hasard: un habitant faisait durcir des oeufs dans l'eau chaude et comme nous le regardions avec curiosité il nous a fait cadeau avec un immense sourire de plusieurs de ces oeufs, qui étaient excellents.

C'est un vrai plaisir de pouvoir t'accompagner au Japon, je prends un peu d'avance sur notre voyage au Kyushu prévu en octobre

Je voudrais te poser une question sur les formalités dont tu parles dans ton premier message. Car je n'ai aucun souvenir de formalités tatillonnes lorsque nous étions arrivés ( à Osaka) en 2018.
Pourrais tu développer un peu? par rapport au Covid, et le formulaire jaune ?
Merci d'avance

@Sissi57
Pas de problème, je te raconterai ça à mon retour, mais ces légères difficultés sont plus des agacements qu’autre chose.
Mais après 14 heures de vol on est fatigué et vite énervé.

Merci pour nous faire partager ton séjour. Dis donc, ça a l'air d'être aussi l'enfer pour dîner...ils ont des horaires dignes des pays scandinaves...J'espère que ce n'est pas comme ça dans tout le pays

Jour 8 : KITSUKI

À 20 minutes en train de BEPPU, le village de KETSUKI attire les visiteurs japonais (aujourd’hui nous étions les deux seuls touristes non japonais) qui viennent se ressourcer avec la tradition du JAPON, si possible en habits traditionnels que l’on peut louer une vingtaine d’euros pour quelques heures.
En fait pas une foule de choses à voir sinon le plus petit château du JAPON (c’est en tout cas ce qui est écrit dans les dépliants touristiques), le quartier des samouraïs et leurs maisons, une grande maison traditionnelle d’un notable influent et quelques temples et sanctuaires. Et bien entendu des pruniers en fleurs et quelques fameux petits cerisiers qui fleurissent un mois avant les autres. Nous nous excusons par avance car la grande majorité de nos photos ont été prises avec nos smartphones, celles des APN ne sont sans doute pas les plus belles. Voici quand même cinq photos représentant bien l’ambiance du village.

NOTA : pour aller de la gare au village, à l’arrêt près du château, il faut environ 10 minutes en bus.
Attention: pour le retour le bus de l’après-midi ne passe que toutes les heures, et les trains ne sont pas nombreux non plus.

Donc le fameux petit château :



L’une des rues en pente (la Suya-no-saka, la plus utilisée par les photographes et les cinéastes :



En haut à droite une rue de villas de samouraïs dans l’une une desquelles nous avons pu manger (villa Nomi - ambiance très dépaysante), 

Une très grande et fort intéressante maison (car très classique avec ses tatamis et cloisons mobiles) de la famille Hitotsumatsu (membre du parlement national japonais) :



Dans la rue commerçante principale, un bel effort d’intégration d’un climatiseur :



Et le fait d’être en kimono n’empêche pas les touristes de se reposer un peu et de se désaltérer :



Puis exceptionnellement une sixième photo, et ce ne sera sans doute pas la dernière du genre, des fleurs de prunier :



On remarque que contrairement aux fleurs de cerisiers elles sont directement sur la branche (pas de pédoncule).

C’est tout pour aujourd’hui.

@yvesguillem
Même si les horaires des restaurants ne sont pas si tôt dans tout le Japon il faut quand même prendre en compte que les Japonais mangent de bien plus bonne heure que nous, même à TOKYO.

aujourd’hui nous étions les deux seuls touristes non japonais

Pas de chinois ? Une adresse à retenir !

(les chinois sont au Japon ce que les sauterelles sont à l'Egypte... une plaie)

En fait pas une foule de choses à voir

Ah, c'est pour ça qu'ils ne sont pas là.
À moins que ce soit la Covid...

Quel ciel bleu: une ambiance bien différente lors de notre visite. Une pluie intense et continue nous avait cantonnés un long moment à l'intérieur du château devant les armures de samouraïs dans l'espoir d'une éclaircie qui n'est jamais venue