conseils pour agence de trek à Chiang Mai

Bonjour,
Nous partons en Thailande seconde quinzaine de mars et envisageons d'effectuer un petit trek de 3 jours.
Il est difficile d'effectuer un choix devant la multitude d'agences installées à Chiang Mai.

Quelqu'un aurait-il une piste sachant que nous souhaitons sortir -au moins un peu- des sentiers battus...?
Merci d'avance

Bonsoir,

En Thaïlande, pour quelque chose qui soit vraiment un trek (marche pendant ~ 6h/jour et nuits dans des villages ethniques et rien d'autre) hors des sentiers battus et non pas une excursion dans la jungle vendue sous le nom de trek parce que le terme est + vendeur (cas fréquent), tu peux tenir compte des choses suivantes:

-exclure tout trek incluant des activités telles que éléphant riding et bamboo rafting ou autres qui ne soient pas de la marche.
-exclure tout trek où une partie des trajets se fait en véhicule. Toutefois le trajet depuis Chiang Mai jusqu'au lieu de départ effectif du trek et l'inverse à la fin se feront en songthéo, c'est normal.
-pour un trek vraiment hors des sentiers battus, 3 jours/2 nuits, c'est un peu court, d'une part car çà ne permet pas de s'éloigner suffisamment de la "civilisation" et d'autre part parce que c'est la durée généralement prévue pour les excursions vendues sous le nom de trek, 2 raisons qui font que prévoir un peu plus de temps serait mieux.
-ne pas réserver un trek avant de partir en voyage, voir tout çà sur place.
-presque tous les hébergements de Chiang Mai vendent les treks des agences, ce qui peut éviter de devoir cavaler partout pour trouver celui correspondant à ses choix. Dans ce cas le taulier du guesthouse/de l'hotel fait généralement bien l'article (car il a une com à toucher) mais il vaut toutefois mieux exiger de parler aussi directement avec l'organisateur du trek avant de signer, l'agence enverra quelqu'un (généralement le guide).

S'il n'y a pas suffisamment de participants inscrits à un trek, l'agence s'occupera la plupart du temps d'en trouver d'autres y compris en se regroupant éventuellement avec une autre agence qui aurait le même problème.

Toi, tu pars en Mars, çà va. Mais pour tous ceux qui liraient ces lignes en projetant de faire un trek de Juin à Octobre, sachez que progresser dans la jungle durant la saison des pluies est très pénible (gadoue permanente, pistes glissantes, terre collant sous les chaussures, végétation mouillée...).

Les treks autour de Chiang Mai se déroulant de petite à moyenne altitude, il peut faire froid la nuit surtout de Décembre à Mars (12-15° nocturnes contre 35-45° le jour, on sent la différence...), prendre un pull.

Désormais les habitants des villages ethniques même éloignés portent de moins en moins sinon quasiment plus leurs tenues traditionnelles.

Bonjour,
Merci pour toutes ces informations précieuses, cela confirme aussi en partie ce que je pensais : ces "treks" n'ont de trek que le nom.
Ne disposant pas de beaucoup de temps, peut-être allons-nous rester classiques...
Xavier

Si tu as d'autres questions concernant le reste du périple...

En plus de ce a été dit auparavant, tout le nord de la Thaïlande, (pas que mais surtout cette partie du pays) est polluée: les taux de particules de moins de 2,5 micro mm de diamètre est particulièrement élevé en ce mois de mars, à titre d'exemple 200 micro grammes par mètre cube, ce qui est considéré comme très mauvais pour la santé aujourd'hui là où je me trouve, dans une petite ville (Chiang Saen) sans industrie, ni circulation intense. Chiang Mai est l'une des villes les plus polluée au monde à cette époque de l'année.

Voici les mesures d'aujourd'hui du site IQ air. Dans le sud, c'est meilleur:





Les taux admis comme acceptables pour la santé ne doivent pas dépasser 50  (ordre de grandeur) je crois.

Mise en garde justifiée de Yvesguillem:

Dans le Nord c'est apparemment le cas chaque année à la même période à cause entre autres de la culture sur brulis semble-t-il. Là ou à Bangkok toute l'année pour un autre type de pollution, beaucoup de thaïs s'étaient habitués à porter un masque déjà bien avant la pandémie, ce n'est pas pour rien. Moi-même, bien que pas thaï, quand je suis dans la capitale j'en porte un.
La pollution ne m'empêcherait pas de voyager dans le Nord car mon raisonnement est que tant la population qui y vit en permanence n'en est pas évacuée, un touriste peu bien y rester 1 semaine ou 2 (ce qui est large car beaucoup de voyageurs n'y restent guère plus de 4-5 jours...).
Et toi, Yves, Chiang Saennois d'adoption, portes-tu un masque lorsqu'en cette période particules-ière tu es dehors?

Sinon, lorsque l'on est un voyageur craintif, on peut laisser tomber la visite du Nord de la Thaïlande et à la place aller visiter Rangoon ou Delhi: article du 28 02 23

je trouve que la pollution peut être très dérangeante même en vacances. 

Je me souviens avoir été malade à Delhi, je toussais et crachais et j'avais la tête qui tourne à cause de la pollution. A ne pas négliger, même si cela n'est que pour 2 semaines et évidemment moins grave qu'y être soumis toute l'année, mais cela peut causer des désagréments importants aux personnes fragiles des voies respiratoires.

Deborah a écrit:Delhi (...) cela peut causer des désagréments importants aux personnes fragiles des voies respiratoires.

En Inde j'ai chopé une pneumonie (soignée en France). Heureusement à l'époque je n'étais pas encore un vieux donc je m'en suis sorti, sinon j'y passais. Plus tard, en Thailande j'ai chopé la tuberculose dont je me suis sorti grâce à un long traitement médicamenteux* de cheval. Est-ce que tout çà fait de moi une personne dite fragile des voies respiratoires? La réponse m'est égal, cela ne m'empêcherait pas de voyager dans le Nord de la Thailande, "va où tu peux, meurs où tu dois" étant ma devise. Mais je comprends que tout le monde ne raisonne pas comme moi en ces temps où "sécuritaire" est devenu un leitmotiv à la mode.

* celui qui fait uriner orange et attaque bien le foie, pour ceux qui connaissent.

Aujourd'hui, vu le taux ( 222micro gr/m3 ) à midi, j'ai mis un masque ffp2 . Pour nos deux dernières semaines en Thaïlande, direction le sud dès la semaine prochaine. Les brulis sont officiellement interdits en Thaïlande à partir du 15 février, dans quelle proportion est-elle respectée et puis il y a les fumées des pays limitrophes: Laos et Birmanie

Yvesguillem a écrit:Pour nos deux dernières semaines en Thaïlande

Tu quittes la Thaïlande?

En Inde j'ai chopé une pneumonie (soignée en France). Heureusement à l'époque je n'étais pas encore un vieux donc je m'en suis sorti, sinon j'y passais. Plus tard, en Thailande j'ai chopé la tuberculose dont je me suis sorti grâce à un long traitement médicamenteux* de cheval. Est-ce que tout çà fait de moi une personne dite fragile des voies respiratoires? La réponse m'est égal, cela ne m'empêcherait pas de voyager dans le Nord de la Thailande, "va où tu peux, meurs où tu dois" étant ma devise. Mais je comprends que tout le monde ne raisonne pas comme moi en ces temps où "sécuritaire" est devenu un leitmotiv à la mode.

Certes mais quand on vit déjà dans une grande métropole ultra polluée, en vacances on peut avoir envie d'air pur

Et fais attention quand même à ta santé, plus on veillit plus elle est précieuse 

Bonjour,
Merci pour ces données que j'ignorais.
Nous ne resterons que 6 jours dans le nord et mettrons un masque le cas échéant.
Nous avons connu Delhi à 25 ans d'intervalle et effectivement la pollution y est maintenant impressionnante...

Tu quittes la Thaïlande?

Oui mais ce n'est qu'un au revoir