Impressions après quelques balades dans l'Atlas de Marrakech
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Impressions après quelques balades dans l'Atlas de Marrakech
Les personnages :
moi-même, le guide en tant qu'ancien marrakchi et membre très actif du CAF local de l'époque, continuant à fréquenter Atlas et sud marocain presque tous les ans, par ailleurs adepte de ce forum.
Yann, a vécu et travaillé à Rabat jusqu'en 1982, a eu l'occasion d'organiser 5 ou 6 treks avec mules et enfants à l'époque, mais n'est plus revenu au Maroc depuis.
Annette, a fait un voyage au Maroc en été dans les années 1975 avec mari, enfants et voiture. A bourlingué ailleurs depuis...
Jacques, son compagnon, ignore tout de ce pays.
Tous les quatre, nous sommes âgés, septuagénaires au moins, mais bons marcheurs habitués des balades dans les Pyrénées.
Notre programme : loger à Marrakech, louer un Duster, et chaque jour partir randonner quelque part dans la montagne au sud de MRK, autant pour les paysages que pour voir vivre les Berbères dans leur rude habitat.
Un bémol inattendu : nous avons involontairement choisi une période de canicule : températures de 36-38° en ville dès midi, donc brumes de chaleur et soleil écrasant en montagne (certains jours, il faisait 35° à 1600m).
Résultat : raccourcir nos balades (pour soulager nos vieux coeurs), peu de photos honorables (trop de lumière), et aussi peu de gens au travail dans les champs et les villages aux heures où nous y étions (eux restaient calfeutrés à faire la sieste pendant ces heures chaudes). Comme on peut le voir ci-dessous, certains en ont profité
moi-même, le guide en tant qu'ancien marrakchi et membre très actif du CAF local de l'époque, continuant à fréquenter Atlas et sud marocain presque tous les ans, par ailleurs adepte de ce forum.
Yann, a vécu et travaillé à Rabat jusqu'en 1982, a eu l'occasion d'organiser 5 ou 6 treks avec mules et enfants à l'époque, mais n'est plus revenu au Maroc depuis.
Annette, a fait un voyage au Maroc en été dans les années 1975 avec mari, enfants et voiture. A bourlingué ailleurs depuis...
Jacques, son compagnon, ignore tout de ce pays.
Tous les quatre, nous sommes âgés, septuagénaires au moins, mais bons marcheurs habitués des balades dans les Pyrénées.
Notre programme : loger à Marrakech, louer un Duster, et chaque jour partir randonner quelque part dans la montagne au sud de MRK, autant pour les paysages que pour voir vivre les Berbères dans leur rude habitat.
Un bémol inattendu : nous avons involontairement choisi une période de canicule : températures de 36-38° en ville dès midi, donc brumes de chaleur et soleil écrasant en montagne (certains jours, il faisait 35° à 1600m).
Résultat : raccourcir nos balades (pour soulager nos vieux coeurs), peu de photos honorables (trop de lumière), et aussi peu de gens au travail dans les champs et les villages aux heures où nous y étions (eux restaient calfeutrés à faire la sieste pendant ces heures chaudes). Comme on peut le voir ci-dessous, certains en ont profité
chiba31- Messages : 105
Date d'inscription : 08/12/2021
IMPRESSIONS APRÈS QUELQUES BALADES DANS L'ATLAS DE MARRAKECH
Bon, maintenant en avant pour notre 1er jour.
Achat d'un picnic sommaire (pain, creme de gruyere, avocat, concombre, oranges...) et départ en direction du Tichka. A Ait Ourir enfin, on entrevoit l'Atlas !
On quitte la route une vingtaine de km plus loin, à Touama, autrefois simple bourgade en bord de route avec un petit souk, aujourd'hui montée en grade avec hôtel, cafés, écoles.
Très vite, on abandonne le goudron pour la piste qui monte vers le souk (jeudi, je crois) puis part vers SE. A 2,5km, à droite, une grande bâtisse en parpaings qui masque un marabout à demi-ruiné et un immense cimetière. Et de là, nous partons gaillardement cap au sud, vers Toumzayn, installé au flanc de la colline qui est au sud.
Cette piste mène certes à Toumzayn et ramène vers la route du Tichka, à Touflihat (cafés). Malheureusement le tracé d'une telle piste n'a rien à voir avec le chemin muletier que j'ai pris il y a encore en 2008, elle n'hésite pas à faire de joyeux détours pour contourner les petits ravins taillés par les pluies au flanc des collines, alors que le sentier piquait droit au but quitte à descendre dans ces petits ravins. Résultat : 3km de plus ! sous le soleil de midi ! Pourtant, chaque fois que j'ai rencontré un indigène, il m'a confirmé que j'étais sur le bon chemin : bien sûr, car pour eux, nous sommes incapables de suivre un sentier muletier !
Bon, on atteint enfin Toumzayn, d'où on domine la vallée du Rdat (l'oued suivi par la route du Tichka en grande partie). Voyez le contraste entre la vallée arrosée où poussent oliviers et céréales et les flancs des collines habillés seulement de genévriers nains et de bosquets de cônifères.
là, je trouve quelques dames parlant le marocain qui m'indiquent un chemin qui descend vers le Rdat. Il contourne des champs de céréales jaunies et maigrichonnes par faute d'eau puis entre dans des oliveraies irriguées par les seguias (canaux d'irrigation) pompant les eaux du Rdat. Déception en atteignant celui-ci : il est réduit à un filet d'eau ! La sécheresse sévit !
On ne rencontre personne, hormis des chiens qui descendent des quelques pauvres fermes plantées sur les rives de l'oued.
500m en aval, on arrive au pont datant des Almohades (parait-il), donc du XIIe siècle.
[url=https://servimg.com/view/20406918/210][/url]
Construction originale et massive, qui a résisté aux siècles parce que l'oued a décidé de le contourner !
[url=https://servimg.com/view/20406918/211][/url]
Et maintenant, il faut remonter la rive gauche sous le soleil, sans ombre, pour retrouver la voiture, ce fut un calvaire. Mais comme dans la montée au Golgotha, des gens attentionnés nous ont offert de l'eau fraîche. A Touama, le Coca fut le bienvenu, même pour ceux qui n'appréciaient pas ce remontant, mais faute de grives ...
Fin de la première journée. On en tire deux règles :
1 : éviter à tout prix les pistes, rechercher les bons vieux sentiers muletiers
2 : sous une telle canicule, se limiter à 8-9km et sans trop de dénivelé.
Achat d'un picnic sommaire (pain, creme de gruyere, avocat, concombre, oranges...) et départ en direction du Tichka. A Ait Ourir enfin, on entrevoit l'Atlas !
On quitte la route une vingtaine de km plus loin, à Touama, autrefois simple bourgade en bord de route avec un petit souk, aujourd'hui montée en grade avec hôtel, cafés, écoles.
Très vite, on abandonne le goudron pour la piste qui monte vers le souk (jeudi, je crois) puis part vers SE. A 2,5km, à droite, une grande bâtisse en parpaings qui masque un marabout à demi-ruiné et un immense cimetière. Et de là, nous partons gaillardement cap au sud, vers Toumzayn, installé au flanc de la colline qui est au sud.
Cette piste mène certes à Toumzayn et ramène vers la route du Tichka, à Touflihat (cafés). Malheureusement le tracé d'une telle piste n'a rien à voir avec le chemin muletier que j'ai pris il y a encore en 2008, elle n'hésite pas à faire de joyeux détours pour contourner les petits ravins taillés par les pluies au flanc des collines, alors que le sentier piquait droit au but quitte à descendre dans ces petits ravins. Résultat : 3km de plus ! sous le soleil de midi ! Pourtant, chaque fois que j'ai rencontré un indigène, il m'a confirmé que j'étais sur le bon chemin : bien sûr, car pour eux, nous sommes incapables de suivre un sentier muletier !
Bon, on atteint enfin Toumzayn, d'où on domine la vallée du Rdat (l'oued suivi par la route du Tichka en grande partie). Voyez le contraste entre la vallée arrosée où poussent oliviers et céréales et les flancs des collines habillés seulement de genévriers nains et de bosquets de cônifères.
là, je trouve quelques dames parlant le marocain qui m'indiquent un chemin qui descend vers le Rdat. Il contourne des champs de céréales jaunies et maigrichonnes par faute d'eau puis entre dans des oliveraies irriguées par les seguias (canaux d'irrigation) pompant les eaux du Rdat. Déception en atteignant celui-ci : il est réduit à un filet d'eau ! La sécheresse sévit !
On ne rencontre personne, hormis des chiens qui descendent des quelques pauvres fermes plantées sur les rives de l'oued.
500m en aval, on arrive au pont datant des Almohades (parait-il), donc du XIIe siècle.
[url=https://servimg.com/view/20406918/210][/url]
Construction originale et massive, qui a résisté aux siècles parce que l'oued a décidé de le contourner !
[url=https://servimg.com/view/20406918/211][/url]
Et maintenant, il faut remonter la rive gauche sous le soleil, sans ombre, pour retrouver la voiture, ce fut un calvaire. Mais comme dans la montée au Golgotha, des gens attentionnés nous ont offert de l'eau fraîche. A Touama, le Coca fut le bienvenu, même pour ceux qui n'appréciaient pas ce remontant, mais faute de grives ...
Fin de la première journée. On en tire deux règles :
1 : éviter à tout prix les pistes, rechercher les bons vieux sentiers muletiers
2 : sous une telle canicule, se limiter à 8-9km et sans trop de dénivelé.
chiba31- Messages : 105
Date d'inscription : 08/12/2021
mariejo apprécie ce message
AJFT- Messages : 776
Date d'inscription : 20/01/2022
Impressions après quelques balades dans l'Atlas de Marrakech
2eme jour : Notre organisme a un peu souffert hier. Donc programme très léger d'autant plus que dès le matin, la chaleur est sensible.
Direction la vallée de l'Ourika, surévaluée par tous les guides de voyage au mépris de la vallée du Zat surtout.
En approchant, je suis très surpris par la densité des constructions le long de la route. 20 ans en arrière, on savait qu'on entrait dans la vallée en voyant les vergers se'intensifier et les rives de la vallée se relever ; aujourd'hui, il y a tellement de bâtisses en bord de route qu'on ne voit plus tout cela, on croit entrer dans une ville !
Je les emmène en rive droite voir une petite saline incongrue : situés dans un vallon aride de terre très rouge, les 6 bassins de décantation sont d'une blancheur éclatante. Ce sel gemme n'est pas très pur, et ne sert pas à la consommation humaine, mais est très utilisée par les tanneurs et vendue dans les souks de campagne pour les besoins des ovins.Un peu en dessous,un immense parking (non goudronné) a été créé pour les besoins d'un film et abrite une douzaine (!) de semi-remorques abritant les techniciens et leurs appareils. Les acteurs et autres personnages plus importants sont logés dans un hôtel voisin.
Ensuite, nous reprenons la route normale en rive gauche qui n'a pas trop changé avant de partir vers l'Oukaimeden sur une dizaine de km : là, on trouve un hôtel-restaurant assez agréable, avec piscine; les repas sont corrects et à un prix normal, mais les chambres sont chères. Repas cool, rafraichi par une petite brise et agrémenté de quelques verres de vin.
Nous redescendons vers l'Ourika et poursuivons vers l'amont. Alors là, on entre dans une sorte de Disneyland : partout des ginguettes qui descendent jusqu'au bord de l'oued, au mépris des risques de crue inévitables, autour des tables des chaises de couleurs criardes pour attirer le chaland ? On en oublie le paysage ! Et dire que les guides de voyage recommandent cette vallée devenue une caricature du tourisme de mauvais goût alors que la vallée du Zat à 20km à l'Est est totalement oublie-ée (sauf de Marie-Jo dans un carnt du mois d'avril).
A 7km avant Setti fadma, la voiture franchit l'oued et attaque une piste un peu raide mais en bon état (quand elle est sèche). La montée impressionne mes passagers. Et bientôt voici la vallée d'Annamer qui s'ouvre devant nous : vallée perpendiculaire à celle de l'Ourika et vite fermée par les falaises du Yagour. A gauche, Annamer ( = adrte en berbère) et ses voisines sont installées sur le flanc sud, pas trop défigurées par les constructions en parpaing, tandis que leurs jardins se développent en terrasses dans le fond et sur l'autre rive.
Quelle belles vues !
On gare la voiture à l'entrée du village et partons faire un tour dans les "ruelles". Dommage, tout le monde a l'air de dormir, même les enfants ! Il est vrai qu'il fait très chaud.
Au bout d'un quart d'heure, tout le monde meurt de soif, nous n'avons pas pensé à prendre au moins une gourde. Allah ne nous a pas oublié, il nous a envoyé un garçon d'une dizaine d'années, très gentil, qui nous a guidés jusqu'à l'échoppe d'un "épicier" où on a pu acheter une bouteille d'eau, pas très fraîche mais bienfaisante quand même. Ce graçon venait de l'amont, donc ignorait où était notre voiture mais quand je lui ai demandé de nous y guider, le telephone arabe ou Allah lui a indiqué sa localisation. Direct vers la voiture !
Maintenant on reprend le Duster pour revenir un peu en arrière et prendre la piste plein nord qui monte à Tizi n'Oucheg : surprise ! d'habitude, plus on monte, plus la piste se dégrade mais là, c'est le contraire : elle est même cimentée sur les 2 derniers km! Et c'est un peu pour ça qu'on va à Tizi n'Oucheg, coucher et manger chez Rachid, un petit génie berbère.
Ce petit village (100 maisons environ) planté à 1700m sur une colline dominant deux vallées, est devenu une sorte de village berbère-pilote grâce à Rachid et à l'intelligence de la majorité des habitatnts. Une association de Casa a proposé à Rachid d'aider le village, mais pas n'importe comment : définir un projet, faire évaluer le montant des travaux non réalisables par eux-mêmes, ensuite l'association apporte les finances et/ou les matériaux nécessaires, alors le village prend en charge la réalisation et surtout s'engage à l'entretenir.
En oute, Casa enverra quelques personnes pour apprendre aux femmes à mieux cuisiner, à utiliser les mûres pour en faire des confitures ou à faire de la tapisserie.
Résultat : l'eau courante pour certains, ou à une des fontaines du village (finie la corvée d'eau avec les bidons sur la mule jusqu'au ruisseau) et potable; une école refaite et fréquentée même par les filles ; l'électricité ; une route cimentée désenclavant le village ; un lavoir relativement confortable...
Seul hic : au début, Rachid gérait un gîte propret, mais rustique et en plein village; aujourd'hui, il a fait construire une bâtisse pas très élégante, de 3 étages, un peu à l'écart du village (on ne la voit pas sur les photos) et confortable (avec des lits, des draps, etc...). Mais la communication avec les villageois a diminué avec la distance...
En fin de journée, on fait un tour dans le village, et Annette en profite pour apprendre à laver le linge à l'ancienne,
au grand plaisir de ces dames. Noter que, pendant ce temps, les hommes bavardaient quiètement à l'ombre de la mosquée, sans souci de ménage, de cuisine, d'enfants ou de lavage
Direction la vallée de l'Ourika, surévaluée par tous les guides de voyage au mépris de la vallée du Zat surtout.
En approchant, je suis très surpris par la densité des constructions le long de la route. 20 ans en arrière, on savait qu'on entrait dans la vallée en voyant les vergers se'intensifier et les rives de la vallée se relever ; aujourd'hui, il y a tellement de bâtisses en bord de route qu'on ne voit plus tout cela, on croit entrer dans une ville !
Je les emmène en rive droite voir une petite saline incongrue : situés dans un vallon aride de terre très rouge, les 6 bassins de décantation sont d'une blancheur éclatante. Ce sel gemme n'est pas très pur, et ne sert pas à la consommation humaine, mais est très utilisée par les tanneurs et vendue dans les souks de campagne pour les besoins des ovins.Un peu en dessous,un immense parking (non goudronné) a été créé pour les besoins d'un film et abrite une douzaine (!) de semi-remorques abritant les techniciens et leurs appareils. Les acteurs et autres personnages plus importants sont logés dans un hôtel voisin.
Ensuite, nous reprenons la route normale en rive gauche qui n'a pas trop changé avant de partir vers l'Oukaimeden sur une dizaine de km : là, on trouve un hôtel-restaurant assez agréable, avec piscine; les repas sont corrects et à un prix normal, mais les chambres sont chères. Repas cool, rafraichi par une petite brise et agrémenté de quelques verres de vin.
Nous redescendons vers l'Ourika et poursuivons vers l'amont. Alors là, on entre dans une sorte de Disneyland : partout des ginguettes qui descendent jusqu'au bord de l'oued, au mépris des risques de crue inévitables, autour des tables des chaises de couleurs criardes pour attirer le chaland ? On en oublie le paysage ! Et dire que les guides de voyage recommandent cette vallée devenue une caricature du tourisme de mauvais goût alors que la vallée du Zat à 20km à l'Est est totalement oublie-ée (sauf de Marie-Jo dans un carnt du mois d'avril).
A 7km avant Setti fadma, la voiture franchit l'oued et attaque une piste un peu raide mais en bon état (quand elle est sèche). La montée impressionne mes passagers. Et bientôt voici la vallée d'Annamer qui s'ouvre devant nous : vallée perpendiculaire à celle de l'Ourika et vite fermée par les falaises du Yagour. A gauche, Annamer ( = adrte en berbère) et ses voisines sont installées sur le flanc sud, pas trop défigurées par les constructions en parpaing, tandis que leurs jardins se développent en terrasses dans le fond et sur l'autre rive.
Quelle belles vues !
On gare la voiture à l'entrée du village et partons faire un tour dans les "ruelles". Dommage, tout le monde a l'air de dormir, même les enfants ! Il est vrai qu'il fait très chaud.
Au bout d'un quart d'heure, tout le monde meurt de soif, nous n'avons pas pensé à prendre au moins une gourde. Allah ne nous a pas oublié, il nous a envoyé un garçon d'une dizaine d'années, très gentil, qui nous a guidés jusqu'à l'échoppe d'un "épicier" où on a pu acheter une bouteille d'eau, pas très fraîche mais bienfaisante quand même. Ce graçon venait de l'amont, donc ignorait où était notre voiture mais quand je lui ai demandé de nous y guider, le telephone arabe ou Allah lui a indiqué sa localisation. Direct vers la voiture !
Maintenant on reprend le Duster pour revenir un peu en arrière et prendre la piste plein nord qui monte à Tizi n'Oucheg : surprise ! d'habitude, plus on monte, plus la piste se dégrade mais là, c'est le contraire : elle est même cimentée sur les 2 derniers km! Et c'est un peu pour ça qu'on va à Tizi n'Oucheg, coucher et manger chez Rachid, un petit génie berbère.
Ce petit village (100 maisons environ) planté à 1700m sur une colline dominant deux vallées, est devenu une sorte de village berbère-pilote grâce à Rachid et à l'intelligence de la majorité des habitatnts. Une association de Casa a proposé à Rachid d'aider le village, mais pas n'importe comment : définir un projet, faire évaluer le montant des travaux non réalisables par eux-mêmes, ensuite l'association apporte les finances et/ou les matériaux nécessaires, alors le village prend en charge la réalisation et surtout s'engage à l'entretenir.
En oute, Casa enverra quelques personnes pour apprendre aux femmes à mieux cuisiner, à utiliser les mûres pour en faire des confitures ou à faire de la tapisserie.
Résultat : l'eau courante pour certains, ou à une des fontaines du village (finie la corvée d'eau avec les bidons sur la mule jusqu'au ruisseau) et potable; une école refaite et fréquentée même par les filles ; l'électricité ; une route cimentée désenclavant le village ; un lavoir relativement confortable...
Seul hic : au début, Rachid gérait un gîte propret, mais rustique et en plein village; aujourd'hui, il a fait construire une bâtisse pas très élégante, de 3 étages, un peu à l'écart du village (on ne la voit pas sur les photos) et confortable (avec des lits, des draps, etc...). Mais la communication avec les villageois a diminué avec la distance...
En fin de journée, on fait un tour dans le village, et Annette en profite pour apprendre à laver le linge à l'ancienne,
au grand plaisir de ces dames. Noter que, pendant ce temps, les hommes bavardaient quiètement à l'ombre de la mosquée, sans souci de ménage, de cuisine, d'enfants ou de lavage
chiba31- Messages : 105
Date d'inscription : 08/12/2021
mariejo et AJFT apprécient ce message
AJFT- Messages : 776
Date d'inscription : 20/01/2022
mariejo apprécie ce message
Re: Impressions après quelques balades dans l'Atlas de Marrakech
excusez moi, mais cela fait 3 fois que mon texte disparait et que je dois le recommencer, et qu'en outre les photos se placent de travers; fatigué, je'arrête ici. Trop perdu de temps.
Philippe
Philippe
chiba31- Messages : 105
Date d'inscription : 08/12/2021
Chaleur et canicule au Maroc
Bonjour,
Merci pour ton carnet .
Tu mentionnes dans ton premier paragraphe la canicule inattendue qui vous a gêné dans votre voyage .
J'ai eu le même soucis en octobre dernier et ce mois de mai . J'ignore si c'est une conséquence de la sécheresse qui frappe le pays ( et du réchauffement ? ), mais en seconde quinzaine d'octobre 2021, j'avais interrompu mon voyage dans le sud pour remonter sur la côte car les températures n'avaient pas baissées du côté de Tata/Akka/Foum el Hassan et affichaient 38 à 40 degrés chaque jour . On fatigue rapidement dans ce cas et comme on dit : "Où y a de la gène , y a pas de plaisir !" A Ouarzazate par contre, j'avais trouvé un joli 30 degrés .
En cette seconde quinzaine de mai, méfiant, j'avais plusieurs projets dans les tuyaux et je n'ai choisi ma destination que 3/4 jours à l'avance, après avoir consulté les prévisions météo à 15 jours . Les températures de sud étaient déjà trop chaudes ( 35 à 40° ) . J'ai opté pour un séjour en haute altitude où j'ai eu de belles températures entre 20 et 26° environ . Très agréable . Par contre, à l'aller, les cascades d'Ouzoud affichait déjà 39/40° !
J'ignore s'il s'agit d'une tendance durable mais peut-être qu'à l'avenir, il nous faudra être plus vigilant sur ce point ? Et avoir plusieurs cordes à son arc ?
Cà marche aussi en France car chez moi, en Finistère, on a enregistré ce matin la température la plus froide jamais enregistrée en juin : 3,7° ! .
A plus
Merci pour ton carnet .
Tu mentionnes dans ton premier paragraphe la canicule inattendue qui vous a gêné dans votre voyage .
J'ai eu le même soucis en octobre dernier et ce mois de mai . J'ignore si c'est une conséquence de la sécheresse qui frappe le pays ( et du réchauffement ? ), mais en seconde quinzaine d'octobre 2021, j'avais interrompu mon voyage dans le sud pour remonter sur la côte car les températures n'avaient pas baissées du côté de Tata/Akka/Foum el Hassan et affichaient 38 à 40 degrés chaque jour . On fatigue rapidement dans ce cas et comme on dit : "Où y a de la gène , y a pas de plaisir !" A Ouarzazate par contre, j'avais trouvé un joli 30 degrés .
En cette seconde quinzaine de mai, méfiant, j'avais plusieurs projets dans les tuyaux et je n'ai choisi ma destination que 3/4 jours à l'avance, après avoir consulté les prévisions météo à 15 jours . Les températures de sud étaient déjà trop chaudes ( 35 à 40° ) . J'ai opté pour un séjour en haute altitude où j'ai eu de belles températures entre 20 et 26° environ . Très agréable . Par contre, à l'aller, les cascades d'Ouzoud affichait déjà 39/40° !
J'ignore s'il s'agit d'une tendance durable mais peut-être qu'à l'avenir, il nous faudra être plus vigilant sur ce point ? Et avoir plusieurs cordes à son arc ?
Cà marche aussi en France car chez moi, en Finistère, on a enregistré ce matin la température la plus froide jamais enregistrée en juin : 3,7° ! .
A plus
Darzel- responsable de rubrique
- Messages : 334
Date d'inscription : 26/12/2021
mariejo apprécie ce message
Re: Impressions après quelques balades dans l'Atlas de Marrakech
AJFT- Messages : 776
Date d'inscription : 20/01/2022
Re: Impressions après quelques balades dans l'Atlas de Marrakech
bravo pour ce petit texte sorti de derrière les fagots ! qui prouve que ce pont est cassé depuis belle lurette. Et comme d'hab, les noms de lieux sont écorchés : ici Touama devint Tougama.
chiba31- Messages : 105
Date d'inscription : 08/12/2021
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