A pied de Provence en Alsace
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Re: A pied de Provence en Alsace
Au long du Jura
Nous voici maintenant au sud du Jura, plus motivés que jamais pour poursuivre notre périple. Ce mois d'avril hivernal cède la place au mois de mai et nous espérons enfin que le printemps va nous offrir des journées plus clémentes.
Dans notre projet initial nous voulions gravir le Grand Colombier et dormir dans le sommaire abri d'Arvières. La fermeture pour restauration de cette cabane et le temps menaçant nous dissuadant de bivouaquer, une fois encore nous modifions nos plans. C'est donc par le Valromey sur le flanc ouest du massif que nous rattraperons notre itinéraire. Les deux premières étapes jurassiennes nous semblent un peu languissantes, toute en montées et descentes escarpées et glissantes à travers la forêt, sans véritable panorama, le tout dans une ambiance humide avec un soleil qui joue la coquette derrière le brouillard.
Mais les vastes alpages illuminés à perte de vue par l'or des jonquilles près des crêtes du plateau du Retord nous consolerons rapidement de ces journées un peu mornes.
Et, enfin, un matin, nous découvrons au réveil un ciel parfaitement bleu, un soleil éclatant et un panorama grandiose des Alpes suisses au massif des Ecrins en passant par le Mont Blanc tandis que les fonds de vallées restent cachés sous les nuages. Sublime moment...
Tout à notre euphorie de marcher dans cette atmosphère printanière au milieu de paysages de rêve nous en oublions d'être attentif à la carte et une erreur d'itinéraire nous fera perdre trop de temps pour rejoindre l'épicerie suivante avant la fermeture. Une nouvelle séquence « survie » s'ouvre alors devant nous. D'autant plus que les hébergements du village suivant où nous comptions dormir s'avèrent tous complets. Faute de repère pour dormir, nous commençons à chercher un abribus suffisamment spacieux pour nous abriter durant la soirée et la nuit. Heureusement, comme souvent, une ultime tentative nous offre une solution confortable : le gérant d'un centre d'accueil montagnard, fermé à cette période, probablement touché par notre mine déconfite, nous permet de nous installer dans une chambre pour la nuit, ultime confort pour savourer le sachet de soupe instantanée et le biscuit qui restaient au fond de notre sac.
Les journées suivantes s'avéreront plus confortables grâce à la densité des villages et à une gastronomie locale particulièrement appréciée après un jour de disette.
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Re: A pied de Provence en Alsace
Nous quittons alors le Bugey et le pays de Gex pour entrer en Franche-Comté par la borne au Lion, lieu de rencontre au XVII ème siècle des 3 empires: le royaume de France, la Savoie, et la Franche-Comté espagnole à l'écusson gravé d'un lion. Face à nous les hautes crêtes du Jura apparaissent encore blanches pour un mois de mai.
Le cheminement est très agréable sur ces hauts plateaux, de vallonnements en crêtes au milieu de prairies dorées de jonquilles: paysages superbes, panoramas étendus sur les monts Jura à l'est et la succession des crêtes à l'ouest, fermes massives à l'architecture traditionnelle, ciel magnifiquement menaçant avec de gros cumulus bourgeonnants. Ici, tout est calme, paix et sérénité...
Mais, décidément, le temps du Jura est bien capricieux. La neige tombée en altitude nous interdit de traverser la forêt du Massacre. Après une nouvelle étude attentive de la carte nous suivons le tour de la Haute Bienne. Nous n'évitons quand même pas quelques passages enneigés en partie haute des combes. Durant toutes ces journées nous ne rencontrons quasiment pas d'autres randonneurs.
Le plaisir de cheminer dans une ambiance nordique de tourbières et de forêts de bouleaux récompense de la fatigue de certaines longues étapes.
Re: A pied de Provence en Alsace
Autour de Mouthe, commune réputée pour ses records de froid hivernal, ciel gris et bruine continuent de nous accompagner. De bon matin, nous cheminons au bord des tourbières bordant les méandres du Doubs dont nous rejoignons la source d'où surgit la rivière aux flots déjà tumultueux.
Heureusement, il nous arrive d'être chanceux !!! Ainsi au sommet du mont d'Or la météo, particulièrement tristounette le matin à la source du Doubs, nous offre quelques belles éclaircies et nous pouvons profiter d'un large panorama sur le lac Léman et les massifs alpins. Le Cervin pointe même le bout de sa cime!
Voilà maintenant un mois que nous marchons sans interruption depuis la Provence et nous continuons d'avancer avec toujours autant de bonheur. Ces larges espaces de nature verdoyante nous laissent un sentiment de calme et de sérénité incomparables.
Tout au long de notre traversée du Jura nous découvrons de pimpants villages rassemblés autour de leurs clochers souvent coiffés de tuiles vernissées et entourés de maisons rutilantes et abondamment fleuries.
Re: A pied de Provence en Alsace
A chaque étape je tremble avec vous en voyant que vous n'avez pas où dormir ou rien à manger, surtout que vu l'énormité de vos sacs à dos, vous devez être carrément épuisés tous les soirs
mais non, avec ta bonne humeur, tu chasses tous les obstacles et la nature si belle vous donne la force de rester sereins et positifs
mais non, avec ta bonne humeur, tu chasses tous les obstacles et la nature si belle vous donne la force de rester sereins et positifs
Re: A pied de Provence en Alsace
@Deborah ne tremble pas: les étapes ne sont pas si dures . Le sac paraît impressionnant avec sa protection contre la pluie mais il doit peser 8 à 10 kgs environ. Si je raconte surtout les quelques étapes qui nous ont posé des soucis d'hébergement ou de ravitaillement c'est parce que ce sont celles qui laissent des souvenirs forts. En outre pour des randonneurs réguliers ce n'est pas un exploit de parcourir 20 à 30 kilomètres par jour.
Je crois n'avoir jamais été aussi serein qu'au cours de mes voyages pédestres au long cours: le plus dur est d'arriver et de retrouver la vie quotidienne
Je crois n'avoir jamais été aussi serein qu'au cours de mes voyages pédestres au long cours: le plus dur est d'arriver et de retrouver la vie quotidienne
Deborah apprécie ce message
Re: A pied de Provence en Alsace
Il y a toujours un chemin
Pour les amener
Quelque part
Pour les amener
Quelque part
Il y a toujours un arbre
Pour les ombrager
Quelque part
Pour les ombrager
Quelque part
Il y a toujours une rivière
Pour les rafraichir
Quelque part
Pour les rafraichir
Quelque part
Il y a toujours un sourire
Pour les accueillir
Quelque part
Pour les accueillir
Quelque part
Quelque soit ce quelque part
Il y a toujours un chemin un arbre une rivière et un sourire
Pour ceux qui passent…
Il y a toujours un chemin un arbre une rivière et un sourire
Pour ceux qui passent…
Votre chemin me fait penser à ces quelques mots écrits un jour. On les dirait presque posés pour vous !
Merci pour ce partage entre texte et photos qui décrivent si bien et si magnifiquement votre "voyage". C'est un régal de lecture
dolma- Messages : 287
Date d'inscription : 08/02/2022
Re: A pied de Provence en Alsace
@dolma pour ce bien joli texte tout à fait dans la veine de notre ressenti. Je vais le garder précieusement.
Re: A pied de Provence en Alsace
Pour éviter une nouvelle pénurie alimentaire nous opérons un « diverticule » par Pontarlier qui nous permet un réapprovisionnement en produits qu'on ne trouve pas au fin fond des campagnes. Donc, après une matinée « relax » à déambuler sous le soleil de cette paisible sous-préfecture, nous rejoignons tranquillement les Alliés (dénommée les Allemands avant 1914) au milieu d'un paysage de pâturages verdoyants typiquement jurassien.
Le long de la frontière suisse matérialisée par des bornes en pierre nous alternons entre forêt profonde et vertes pâtures sous les averses et le brouillard. Au passage nous avons la chance d'observer 4 chamois broutant paisiblement dans un pré sans paraître se préoccuper de notre présence. Ils sautillent joyeusement, comme pour nous narguer, puis, sautent allègrement la clôture pour disparaître dans la forêt.
Une des complications dans cette ambiance humide est de dénicher chaque jour un coin de pique-nique au sec: ainsi il nous est arrivé d'expérimenter une cabine téléphonique, des auvents d'église, des lavoirs et les jours de chance les cabanes forestières.
En approchant des gorges du Doubs une bise glacée nettoie le ciel : depuis plus d'un mois nous n'avions pas encore bénéficié d'un ciel si pur. Nous en savourons d'autant plus ce cheminement le long de la rive suisse surplombée par de hautes falaises alternant passages au bord de l'eau et en balcon. Tout au long de ces gorges l'ambiance verte et mystérieuse des reflets est prenante. Seuls quelques cygnes et cormorans viennent en troubler les reflets figés.
Re: A pied de Provence en Alsace
Avant de quitter les hauteurs du Jura l'hiver nous gratifiera d'un baroud d'honneur en nous offrant durant la même journée averses de grêle, bourrasques d'orage, neige drue et grand ciel bleu en soirée une fois trouvé un refuge spacieux et bien chauffé !!!
La traversée du Jura touche à sa fin et nous quittons l'ambiance montagnarde des plateaux pour descendre lentement à travers les paysages plus champêtres de la région de Montbéliard. La dernière étape sera moins palpitante le long d'un chemin de halage avec le voisinage immédiat de l'autoroute et de la ligne TGV pour terminer dans la cohue d'une vaste zone commerciale très animée près de Belfort. Nous avons quelques difficultés pour trouver le meilleur (ou plutôt le moins mauvais) cheminement dans ces espaces où rien ne semble prévu pour les piétons.
Bref, c'est ce qu'on appelle une étape de liaison...
Nous sommes un peu secoués et étourdis par tout ce brouhaha après les 18 jours de marche nécessaires pour avaler les 395 kilomètres et les 10190 mètres de dénivellation de la traversée du Jura.
Deborah apprécie ce message
Re: A pied de Provence en Alsace
aha sacré dénivelé ! Bravo aux deux équipiers...
Autrefois les voyages se faisaient à pied, vous avez bien raison de continuer cette tradition
Autrefois les voyages se faisaient à pied, vous avez bien raison de continuer cette tradition
Re: A pied de Provence en Alsace
Traversée des Vosges
Nous voilà arrivés au pied du massif des Vosges, but ultime de notre périple. Depuis plusieurs jours la ligne de crête entraperçue entre les nuages nous invitait à poursuivre.
Nous débutons par l'ascension du Ballon d'Alsace et rejoignons le sommet par de confortables sentiers tapissés de feuilles ou d'aiguilles de pins. Nous retrouvons avec plaisir le chant des oiseaux et le silence des forêts. Au col de Chantoiseau, le bien nommé, nous profitons d'une cabane au soleil pour la pause méridienne. Puis nous débouchons sur la crête engazonnée d'où, loin au sud, dans un halo brumeux, le Jura nous laisse mesurer l’itinéraire parcouru. C'est la fête de la transhumance sur les chaumes et la foule se presse autour de la fanfare tandis que les troupeaux récupèrent de leur montée en broutant paresseusement l'herbe d'un vert vif. Sans doute intrigué par nos gros sacs un des participants nous questionne. Il n'en croit pas ses oreilles quand nous lui apprenons que nous marchons depuis la Provence et file sans délai chercher sa femme pour nous présenter comme s'il avait rencontré quelques extra-terrestres !!!
Re: A pied de Provence en Alsace
Les prévisions météorologiques et un anticyclone bien installé nous laissent augurer de belles journées de marche. Malheureusement, un brouillard tenace va s'accrocher durant plusieurs jours sur les crêtes que nous voulons parcourir. La plupart du temps, nous ne voyons pas le chemin au delà de 50 mètres devant nous, ni derrière d'ailleurs... De profondes forêts où la lumière blafarde peine à éclairer les multiples racines glissantes, tranchées boueuses et autres obstacles, des chaumes où la trace disparaît dans l'herbe fraîchement poussée, voilà un aperçu des journées qui nous réclament beaucoup de concentration et qui ne nous laisse aucun espoir d'entrapercevoir la moindre parcelle de ces magnifiques ballons vosgiens qui nous entourent. Dès que possible nous profitons d'échappées en contrebas pour retrouver la lumière entre les nappes de brouillard.
Finalement, autant pour retrouver le soleil que pour nourrir nos mécaniques nous plongeons vers la vallée de Munster et abandonnons temporairement le parcours des crêtes. Par un sentier en lacets nous dévalons vers la vallée et le soleil revenu fait briller les cascades d'un éclat perdu depuis quelques jours.
Finalement, autant pour retrouver le soleil que pour nourrir nos mécaniques nous plongeons vers la vallée de Munster et abandonnons temporairement le parcours des crêtes. Par un sentier en lacets nous dévalons vers la vallée et le soleil revenu fait briller les cascades d'un éclat perdu depuis quelques jours.
Re: A pied de Provence en Alsace
Après une après-midi de repos nous sommes fringants pour repartir, d'autant plus qu'un généreux soleil vient nous réchauffer.
Quel bonheur de randonner dans cette ambiance printanière au milieu des prairies, des hameaux éparpillés dans la montagne, des villages aux maisons colorées et fleuries. Sans oublier, toutefois, qu'en d'autres temps, cette Alsace là vécut des heures sombres: casemates, tranchées et nécropole du Linge le rappellent à notre mémoire.
Nous surveillons aussi avec une certaine excitation l'enregistrement du GPS car nous allons passer le seuil, symbolique mais important pour nous, des 1000 kilomètres parcourus à pied depuis le départ de Provence. Et c'est au cœur du charmant village de Lapoutroie, entre la mairie et l'église que l'instant magique et émouvant se produit. Une halte s'impose évidemment, mais la route est encore longue et il ne faut pas trop s'attarder...
Les Vosges sont constituées de multiples chaînons en tous sens entrecoupés de vallées. Il n'est donc pas facile d'y tracer un itinéraire direct et nous passons nos journées à monter et à descendre au cœur de grandes étendues forestières qui, bien souvent, ne laissent filtrer qu'une lumière bien réduite.
De temps en temps des abrupts rocheux offrent un panorama sur les Vosges et la plaine d'Alsace et, de là haut, on peut observer l'immensité du couvert forestier et le peu d'espaces ouverts laissés aux villages et aux prairies
Des forêts, des forêts, beaucoup de forêts, quelques vignobles, mais aussi des villages colorés et fleuris composent notre environnement durant ces journées.
De multiples crochets et bifurcations des chemins nous font parfois hésiter sur la bonne direction : heureusement, le balisage réputé du club vosgien nous guide sur le droit chemin quand la trace se perd. Même si nous sommes seuls le plus souvent, les conseils des promeneurs ou des randonneurs locaux que nous rencontrons sont aussi précieux pour éviter un sentier embroussaillé ou découvrir une curiosité intéressante.
Quel bonheur de randonner dans cette ambiance printanière au milieu des prairies, des hameaux éparpillés dans la montagne, des villages aux maisons colorées et fleuries. Sans oublier, toutefois, qu'en d'autres temps, cette Alsace là vécut des heures sombres: casemates, tranchées et nécropole du Linge le rappellent à notre mémoire.
Nous surveillons aussi avec une certaine excitation l'enregistrement du GPS car nous allons passer le seuil, symbolique mais important pour nous, des 1000 kilomètres parcourus à pied depuis le départ de Provence. Et c'est au cœur du charmant village de Lapoutroie, entre la mairie et l'église que l'instant magique et émouvant se produit. Une halte s'impose évidemment, mais la route est encore longue et il ne faut pas trop s'attarder...
Les Vosges sont constituées de multiples chaînons en tous sens entrecoupés de vallées. Il n'est donc pas facile d'y tracer un itinéraire direct et nous passons nos journées à monter et à descendre au cœur de grandes étendues forestières qui, bien souvent, ne laissent filtrer qu'une lumière bien réduite.
De temps en temps des abrupts rocheux offrent un panorama sur les Vosges et la plaine d'Alsace et, de là haut, on peut observer l'immensité du couvert forestier et le peu d'espaces ouverts laissés aux villages et aux prairies
Des forêts, des forêts, beaucoup de forêts, quelques vignobles, mais aussi des villages colorés et fleuris composent notre environnement durant ces journées.
De multiples crochets et bifurcations des chemins nous font parfois hésiter sur la bonne direction : heureusement, le balisage réputé du club vosgien nous guide sur le droit chemin quand la trace se perd. Même si nous sommes seuls le plus souvent, les conseils des promeneurs ou des randonneurs locaux que nous rencontrons sont aussi précieux pour éviter un sentier embroussaillé ou découvrir une curiosité intéressante.
Re: A pied de Provence en Alsace
Je ne sais pas si c'est le plaisir de marcher qui vous donne ce courage (si si il en faut !) ou si c'est le contraire mais en tous cas, voilà une bien jolie "balade"...
dolma- Messages : 287
Date d'inscription : 08/02/2022
Re: A pied de Provence en Alsace
Il ne nous reste plus maintenant que quelques étapes pour arriver au terme de cette traversée : c'est un sentiment ambiguë qui nous anime, à la joie d'être proches de réussir ce challenge se mêle une certaine nostalgie à l'idée de devoir quitter cette vie de nomade.
Nous « inventons » un itinéraire qui louvoie entre crêtes hérissées de puissants châteaux et piémont agricole ponctué de jolis villages aux rues sinueuses bordées de maisons à colombage caractéristiques. Les collines s'amollissent comme les derniers soubresauts du massif vosgien.
Dans les villages nous passons de longs moments à observer le vol majestueux des cigognes qui nourrissent leurs cigogneaux.
Il fallait bien qu'arrive un jour la dernière étape, une des plus longues avec ses 33 kilomètres. Tout près de la frontière allemande, nous partageons une nouvelle leçon d'histoire autour des ouvrages de la ligne Maginot le plus souvent envahis par une végétation abondante. Dans le silence de la forêt l'apparition de ces casemates humides provoque une étrange sensation, nous laissant peut être imaginer quelque soldat en godillots et bandes molletières surgissant de ces trous à rat.
La civilisation se rappelle à nos oreilles à l'approche du dernier col avec le vrombissement incessant des motos s'accrochant aux virages du col du Pigeonnier qui nous offre les dernières vues panoramiques sur la plaine avant de dévaler une crête qui s'abaisse tranquillement jusqu'à Wissembourg.
Après 15 jours de traversée, 9700 mètres de dénivellation et 298 kilomètres au long des crêtes vosgiennes nous clôturons notre périple entre Provence et Alsace.
Nous n'aurons pas vu passer ces 56 journées rythmées par le pas lent du marcheur tout à la joie de nous immerger dans une nature parfois rude mais tellement apaisante et de voir évoluer lentement sous nos yeux les paysages et les constructions.
Ce n'est pas sans difficulté que nous retrouvons notre vie sédentaire mais la recherche de nouveaux itinéraires pour les années futures va rapidement s'inviter dans notre esprit et ranimer la machine à rêves.
Re: A pied de Provence en Alsace
Quand l'écriture et les photos s'entrelacent aussi agréablement, c'est un plaisir de partager avec vous cet "éloge de la lenteur"...
Merci pour ce magnifique carnet !
Merci pour ce magnifique carnet !
dolma- Messages : 287
Date d'inscription : 08/02/2022
Re: A pied de Provence en Alsace
Écriture, images, émotions et rêveries : merci beaucoup, Jean-Pierre, de nous avoir permis de marcher sur tes pas tout au long de ton périple!
Eleni13- responsable de rubrique
- Messages : 718
Date d'inscription : 07/12/2021
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