Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
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Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 9:15
Je suis partie un mois, de fin novembre à fin décembre 2018
Au début des années 2000, je partais chaque année vers l'Asie du Sud-est. .Puis j'ai fait un break...pour y retourner en 2011 et 2012, puis maintenant, fin 2018.
En Thaïlande, c'est vers ma région préférée que je suis retournée, l'Isan. Et au Laos, j'ai opté pour le sud, dont je ne connaissais que Paksé et un bout des Bolovens (en 2005, une pneumonie m'avait obligée à écourter et faire demi-tour vers la Thaïlande, où j'avais retrouvé la santé).
Je n'avais pas prévu d'itinéraire, mais voilà par où je suis passée, pas vraiment dans l'ordre chronologique (j'ai fait des zig-zag) : Bangkok, Khorat, Phimai, Khon Kaen, Nongkai, Bungkan, Nakhon Phanom, Thakhek, Savannaket, Paksé, Champassak, le Wat Phou, Ubon, en terminant par Kanchanaburi puis Bangkok .
Un excellent voyage, du début à la fin.
#carnet #carnet-thaïlande #carnet-laos
Au début des années 2000, je partais chaque année vers l'Asie du Sud-est. .Puis j'ai fait un break...pour y retourner en 2011 et 2012, puis maintenant, fin 2018.
En Thaïlande, c'est vers ma région préférée que je suis retournée, l'Isan. Et au Laos, j'ai opté pour le sud, dont je ne connaissais que Paksé et un bout des Bolovens (en 2005, une pneumonie m'avait obligée à écourter et faire demi-tour vers la Thaïlande, où j'avais retrouvé la santé).
Je n'avais pas prévu d'itinéraire, mais voilà par où je suis passée, pas vraiment dans l'ordre chronologique (j'ai fait des zig-zag) : Bangkok, Khorat, Phimai, Khon Kaen, Nongkai, Bungkan, Nakhon Phanom, Thakhek, Savannaket, Paksé, Champassak, le Wat Phou, Ubon, en terminant par Kanchanaburi puis Bangkok .
Un excellent voyage, du début à la fin.
#carnet #carnet-thaïlande #carnet-laos
Dernière édition par Moushika le Ven 6 Mai 2022 - 13:24, édité 4 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 9:22
Le trajet : train Bruxelles-Amsterdam puis vol KLM Amsterdam-Bangkok
7 heures du matin. Ma tablette entonne sa " mélodie printanière ", me tire du sommeil, et mes premières paroles sont "je pars !! "
Je vous passe les détails du métro, tgv, attente à l'aéroport...je pars finalement dans le vol pour Bangkok , coincée dans un siège du milieu entre un Espagnol qui fait le commerce de poussins et un Hollandais grand amateur de films (il en regardera pendant toute la nuit, pendant que je dormirai (à peu près)comme un bébé.
Et puis, ça y est, on est à Bangkok. Après récupération des bagages, j'enfile des sandales et range les vêtements chauds, me familiarise avec les machines -vendeuses de tickets pour le City Line...descente à Makasan, puis rebelote en MRT de "Phetchaburi" à "Hualamphong" .
C'est très facile, et j'adore. Je me retrouve dans un de mes nombreux chez moi.
A Hualamphong, je passe d'abord par la gare ferroviaire, pour réserver mon billet de nuit vers Nongkai pour le lendemain soir (998 baths, avec couchette "down")
Pour la première nuit, j'ai réservé par booking une nuit au Chic Hostel.....une ou deux minutes à pied depuis la gare de Hualamphong.
Il fait chaud. J'ai quitté Bruxelles par 3°. Ici, il y en a 30 de plus.
Comme je n'ai rien prévu pour le premier jour, je m'en vais par les rues proches de la gare et tombe tout de suite sur le Golden Bouddha et d'autres watts.
Les premières nouilles mangées dans la rue sont juste délicieuses .
7 heures du matin. Ma tablette entonne sa " mélodie printanière ", me tire du sommeil, et mes premières paroles sont "je pars !! "
Je vous passe les détails du métro, tgv, attente à l'aéroport...je pars finalement dans le vol pour Bangkok , coincée dans un siège du milieu entre un Espagnol qui fait le commerce de poussins et un Hollandais grand amateur de films (il en regardera pendant toute la nuit, pendant que je dormirai (à peu près)comme un bébé.
Et puis, ça y est, on est à Bangkok. Après récupération des bagages, j'enfile des sandales et range les vêtements chauds, me familiarise avec les machines -vendeuses de tickets pour le City Line...descente à Makasan, puis rebelote en MRT de "Phetchaburi" à "Hualamphong" .
C'est très facile, et j'adore. Je me retrouve dans un de mes nombreux chez moi.
A Hualamphong, je passe d'abord par la gare ferroviaire, pour réserver mon billet de nuit vers Nongkai pour le lendemain soir (998 baths, avec couchette "down")
Pour la première nuit, j'ai réservé par booking une nuit au Chic Hostel.....une ou deux minutes à pied depuis la gare de Hualamphong.
Il fait chaud. J'ai quitté Bruxelles par 3°. Ici, il y en a 30 de plus.
Comme je n'ai rien prévu pour le premier jour, je m'en vais par les rues proches de la gare et tombe tout de suite sur le Golden Bouddha et d'autres watts.
Les premières nouilles mangées dans la rue sont juste délicieuses .
Dernière édition par Moushika le Sam 11 Déc 2021 - 13:08, édité 2 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 9:35
Bangkok
Après un petit déjeûner bien requinquant ( à côté du Chic Hostel , le petit-déjeûner était compris dans la réservation ) , je souhaite rejoindre l'Indian Market et aussi Chinatown .
. Quelques infos prises dans un kiosque du bureau du tourisme (je ne sais plus son nom exact) et je sais que pour "Indian Market ", il me faut prendre le bus 53, tandis que pour Chinatown, c'est le bus 40, au même endroit.
Quelques Thaïs vont comme moi vers Indian Market et nous partons ensemble.
Sur place, je vois bien quelques sikhs, mais ne trouve pas l'ambiance indienne que j'avais imaginée et m'en retourne vers China town.
Plus tard dans la journée, je m'en retourne vers Hualamphong, puis je prendrai le métro vers le Parc Lumphini.
En arrivant, j'ai un peu l'impression de me trouver dans une fête foraine, mais ce n'est vrai que dans une partie du parc, il y a aussi moyen de s'y promener tranquillement . J'y rencontre même une iguane d'un bon mètre vingt de long , qui n'étonne personne , ainsi que des hérons .
Le soir , c'est un train tout neuf qui m'emmène vers Nongkai .
Après un petit déjeûner bien requinquant ( à côté du Chic Hostel , le petit-déjeûner était compris dans la réservation ) , je souhaite rejoindre l'Indian Market et aussi Chinatown .
. Quelques infos prises dans un kiosque du bureau du tourisme (je ne sais plus son nom exact) et je sais que pour "Indian Market ", il me faut prendre le bus 53, tandis que pour Chinatown, c'est le bus 40, au même endroit.
Quelques Thaïs vont comme moi vers Indian Market et nous partons ensemble.
Sur place, je vois bien quelques sikhs, mais ne trouve pas l'ambiance indienne que j'avais imaginée et m'en retourne vers China town.
Plus tard dans la journée, je m'en retourne vers Hualamphong, puis je prendrai le métro vers le Parc Lumphini.
En arrivant, j'ai un peu l'impression de me trouver dans une fête foraine, mais ce n'est vrai que dans une partie du parc, il y a aussi moyen de s'y promener tranquillement . J'y rencontre même une iguane d'un bon mètre vingt de long , qui n'étonne personne , ainsi que des hérons .
Le soir , c'est un train tout neuf qui m'emmène vers Nongkai .
Dernière édition par Moushika le Ven 10 Déc 2021 - 11:33, édité 1 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Deborah Ven 10 Déc 2021 - 9:43
bonjour Moushika
tu peux désormais insérer tes photos dans ton texte
voici la méthode
https://forumvoyage.forumactif.com/t72-la-solution-pour-illustrer-vos-recits-avec-des-photos-dans-le-texte
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 9:56
Nongkai
Arrivée à 7h15 à Nongkai, après une bonne nuit, après avoir ajouté ma veste et mon pull par-dessus la couverture....la climatisation !!
Une fois dehors, la " lady tuk-tuk " attend les clients, et nous sommes six à monter à bord...il fait encore frais et ceux qui ont un capuchon l'enfilent une fois en route.
Je suis vite installée au Ruan Thai gusthouse, et c'est avec une grande joie que je m'en vais retrouver le Mékong, qui sera très présent pendant la plus grande partie de ce voyage.
Deux grands Nagas ont vu le jour le long du fleuve, pas loin d'un temple chinois,
et le long d'une grande partie de la promenade le long du fleuve, se trouve un alignement de lampadaires dont le haut représente aussi un naga
J'apprends que du 21 au 27 octobre a eu lieu le Festival des Boules de Feu de Nongkai, où le Naga vivant dans le Mékong est sensé cracher des boules de feu par chacune de ses têtes (si j'ai bien compris).
Nongkai abrite quelques beaux wats le long des rues parallèles au Mékong, par exemple le Wat Sri Kun Muang.
A l'extérieur, à proximité du temple, une grande herboristerie attire mon attention. Tout est en Thaï mais le marchand est tellement expressif que je m'y amuse bien et lui achète quelques produits : deux flacons d'huile jaune, et un pot d'une mixture pour chasser les moustiques. Comme je ne suis pas certaine d'en vouloir car je n'aime guère l'odeur de cette mixture, il m'envoie un grand pchht dans le dos , me fait comprendre que c'est la même chose en pâte dans le pot et que le pot est trois fois moins cher que le liquide. Devant de tels arguments, j'opte pour le pot.....dont la mixture s'est révélée efficace
Puis revoilà mon wat préféré à Nongkai: le Wat Po Chai, et toutes ses couleurs.
Tout au bout de la promenade le long du Mékong , on aperçoit un stupa blanc : Phra That Nongkai. Par 35 degrés et peu d'ombre, je sue de grosses gouttes pour y arriver. Mais peu importe.
Phra That Nongkai a ensuite été mon point de départ pour une nouvelle balade d'une petite heure pour arriver au Sala Kaew Ku.
Ce parc contient des dizaines de statues en ciment, qui sont l'oeuvre d'un moine lao, Luang Pu Bun Leua Surirat. Le même moine est à l'origine du parc similaire près de Vientiane , appelé Buddha Park.
Après avoir visité le Sala Kaew Ku, je me suis trouvée au marché de nuit, pas loin de Phra That Nongkai.
C'est bien la première fois que je le vois, ce marché, mais je n'ai pas envie de regarder tout ce qui s'y vend et me contente d'y manger une noix de coco avant de repartir vers le quartier où je loge (près du port de Nongkai).
Sur le chemin du retour le long du Mékong, on ne peut pas rater la fête qui a lieu en l'honneur du roi Bhumibol Adulyadej, décédé en octobre 2016. Mais aujourd'hui, c'est la date de son anniversaire, le 5 décembre, qui est célébrée sous la forme d'une grande représentation de danse aérobic.
Un peu plus loin, je croise un resto sur l'eau qui me fait penser à un jeu de lego,
puis prend tout mon temps pour contempler le coucher du soleil, avec le Pont de l'Amitié au loin.
Arrivée à 7h15 à Nongkai, après une bonne nuit, après avoir ajouté ma veste et mon pull par-dessus la couverture....la climatisation !!
Une fois dehors, la " lady tuk-tuk " attend les clients, et nous sommes six à monter à bord...il fait encore frais et ceux qui ont un capuchon l'enfilent une fois en route.
Je suis vite installée au Ruan Thai gusthouse, et c'est avec une grande joie que je m'en vais retrouver le Mékong, qui sera très présent pendant la plus grande partie de ce voyage.
Deux grands Nagas ont vu le jour le long du fleuve, pas loin d'un temple chinois,
et le long d'une grande partie de la promenade le long du fleuve, se trouve un alignement de lampadaires dont le haut représente aussi un naga
J'apprends que du 21 au 27 octobre a eu lieu le Festival des Boules de Feu de Nongkai, où le Naga vivant dans le Mékong est sensé cracher des boules de feu par chacune de ses têtes (si j'ai bien compris).
Nongkai abrite quelques beaux wats le long des rues parallèles au Mékong, par exemple le Wat Sri Kun Muang.
A l'extérieur, à proximité du temple, une grande herboristerie attire mon attention. Tout est en Thaï mais le marchand est tellement expressif que je m'y amuse bien et lui achète quelques produits : deux flacons d'huile jaune, et un pot d'une mixture pour chasser les moustiques. Comme je ne suis pas certaine d'en vouloir car je n'aime guère l'odeur de cette mixture, il m'envoie un grand pchht dans le dos , me fait comprendre que c'est la même chose en pâte dans le pot et que le pot est trois fois moins cher que le liquide. Devant de tels arguments, j'opte pour le pot.....dont la mixture s'est révélée efficace
Puis revoilà mon wat préféré à Nongkai: le Wat Po Chai, et toutes ses couleurs.
Tout au bout de la promenade le long du Mékong , on aperçoit un stupa blanc : Phra That Nongkai. Par 35 degrés et peu d'ombre, je sue de grosses gouttes pour y arriver. Mais peu importe.
Phra That Nongkai a ensuite été mon point de départ pour une nouvelle balade d'une petite heure pour arriver au Sala Kaew Ku.
Ce parc contient des dizaines de statues en ciment, qui sont l'oeuvre d'un moine lao, Luang Pu Bun Leua Surirat. Le même moine est à l'origine du parc similaire près de Vientiane , appelé Buddha Park.
Les représentations des divinités hindoues et bouddhistes y sont vraiment inhabituelles .
C'est bien la première fois que je le vois, ce marché, mais je n'ai pas envie de regarder tout ce qui s'y vend et me contente d'y manger une noix de coco avant de repartir vers le quartier où je loge (près du port de Nongkai).
Sur le chemin du retour le long du Mékong, on ne peut pas rater la fête qui a lieu en l'honneur du roi Bhumibol Adulyadej, décédé en octobre 2016. Mais aujourd'hui, c'est la date de son anniversaire, le 5 décembre, qui est célébrée sous la forme d'une grande représentation de danse aérobic.
Un peu plus loin, je croise un resto sur l'eau qui me fait penser à un jeu de lego,
puis prend tout mon temps pour contempler le coucher du soleil, avec le Pont de l'Amitié au loin.
Dernière édition par Moushika le Ven 10 Déc 2021 - 13:10, édité 3 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 10:08
BUENG KHAN (ou Bungkan)
Pendant que je flânais dans Nongkai et au bord du Mékong, je suis allée prendre quelques infos à la gare routière. Plusieurs compagnies y sont présentes. Mon attention a été attirée par des minivans sur lesquels était indiqué " Bueng Khan ", une destination dont je n'avais jamais entendu parler....les quelques infos que j'ai trouvées sur Google m'ont donné envie d'y aller voir.
Comme beaucoup de minivans partent chaque jour (environ 1 par heure) et que la distance n'est que de 136 km, je ne me suis pas fixé d'heure pour rejoindre la gare routière...c'est donc vers 11 heures que je prendrai la route.
A mi-chemin, la conductrice a décidé de nous octroyer un arrêt-toilettes. Parfait....Seulement, lorsque j'ai voulu rejoindre le minibus, il s'était envolé. Parti....avec mon sac à bord... Les seules personnes en vue tenaient une station service, et c'est à elles que je me suis adressée : " Minivan...geste pour "parti", en montrant mon billet, que j'avais heureusement sur moi...la dame a téléphoné au numéro indiqué sur le billet, puis est allée chercher sa moto, m'a emmenée jusqu'à une autre station service où le minivan nous a rejointes. Ouf ! Grand merci à elle pour sa serviabilité.
A Bueng khan, je suis très surprise de voir pas mal d'hôtels et guesthouses. J'opte pour le Wisdom Residence, dans le centre (à refaire, je crois que je logerais plutôt face au fleuve)
Comme je n'avais pas vraiment de plan de la petite ville, j'ai demandé au 7/11 comment rejoindre " Maenamkhong "...et une employée du magasin a insisté pour m'y conduire en moto.
J'aime partout le Mékong, mais ici j'ai été particulièrement sous le charme.
Les vendredis soir et samedis soirs, il y a un marché le long du fleuve. Ça tombe bien, j'y suis arrivée un vendredi.
On y trouve des tas de choses à manger, comme toujours, mais cette année je trouve souvent des galettes de riz passées au "barbecue" ...j'en grignote une en me baladant.
Au moment de rejoindre mes pénates, j'entre dans un salon de coiffure pour demander le chemin...et suis rejointe quelques mètres plus tard par une jeune dame qui a décidé de me déposer devant le Wisdom Residence.
J'ai souvent rencontré ce genre d'attention en Thaïlande, mais trois fois sur la même journée, c'est une première.
A 35 km de Bueng Khan (et 130 km de Nongkai), se trouvent la montagne Phu Tok et le Wat Phu Tok.
C'est un peu " l'attraction " de Bueng Khan.
La gérante du Wisdom residence nous a concocté à mes deux voisins de la chambre d'à-côté et moi-même un trajet aller-retour vers le Wat Phu Tok et attente sur place. C'est son beau-père qui sera le conducteur.
Nous emmènerons par la même occasion, son père, que nous déposerons chez lui en cours de route.
Qu'allons-nous voir ?
Tout un système de passerelles construit autour de la montagne Phu Tok, sur 7 niveaux, qui symbolisent les 7 étapes vers l'Illumination.
C'est un moine, Ajahn Juan, qui a lancé cette construction, en 1968.
Il est décédé depuis, et ses cendres se trouvent dans un stupa à l'entrée du site.
En bas de la montagne, on a le choix entre deux chemins, un "facile" et un "plus difficile".
J'ai opté pour le plus difficile, pour voir (si ça n'allait pas, il y avait toujours moyen de faire demi-tour puis opter pour le plus facile ).
Le 7e niveau était déconseillé sur le site que j'avais lu car "infesté de serpents "....j'y suis allée voir là aussi, et pas de soucis, je n'ai pas vu de serpents...ni d'humains, et me suis sentie perdue au milieu de nulle part...par où redescendre ? j'avais l'impression de tourner en rond autour de la montagne....ai trouvé quelques marches et oh merveille ! un peu plus bas....un groupe d'une quinzaine de Chinois ! Il y a des moments où l'instinct grégaire est ravi de retrouver des semblables
Pendant que je flânais dans Nongkai et au bord du Mékong, je suis allée prendre quelques infos à la gare routière. Plusieurs compagnies y sont présentes. Mon attention a été attirée par des minivans sur lesquels était indiqué " Bueng Khan ", une destination dont je n'avais jamais entendu parler....les quelques infos que j'ai trouvées sur Google m'ont donné envie d'y aller voir.
Comme beaucoup de minivans partent chaque jour (environ 1 par heure) et que la distance n'est que de 136 km, je ne me suis pas fixé d'heure pour rejoindre la gare routière...c'est donc vers 11 heures que je prendrai la route.
A mi-chemin, la conductrice a décidé de nous octroyer un arrêt-toilettes. Parfait....Seulement, lorsque j'ai voulu rejoindre le minibus, il s'était envolé. Parti....avec mon sac à bord... Les seules personnes en vue tenaient une station service, et c'est à elles que je me suis adressée : " Minivan...geste pour "parti", en montrant mon billet, que j'avais heureusement sur moi...la dame a téléphoné au numéro indiqué sur le billet, puis est allée chercher sa moto, m'a emmenée jusqu'à une autre station service où le minivan nous a rejointes. Ouf ! Grand merci à elle pour sa serviabilité.
A Bueng khan, je suis très surprise de voir pas mal d'hôtels et guesthouses. J'opte pour le Wisdom Residence, dans le centre (à refaire, je crois que je logerais plutôt face au fleuve)
Comme je n'avais pas vraiment de plan de la petite ville, j'ai demandé au 7/11 comment rejoindre " Maenamkhong "...et une employée du magasin a insisté pour m'y conduire en moto.
J'aime partout le Mékong, mais ici j'ai été particulièrement sous le charme.
Les vendredis soir et samedis soirs, il y a un marché le long du fleuve. Ça tombe bien, j'y suis arrivée un vendredi.
On y trouve des tas de choses à manger, comme toujours, mais cette année je trouve souvent des galettes de riz passées au "barbecue" ...j'en grignote une en me baladant.
Au moment de rejoindre mes pénates, j'entre dans un salon de coiffure pour demander le chemin...et suis rejointe quelques mètres plus tard par une jeune dame qui a décidé de me déposer devant le Wisdom Residence.
J'ai souvent rencontré ce genre d'attention en Thaïlande, mais trois fois sur la même journée, c'est une première.
A 35 km de Bueng Khan (et 130 km de Nongkai), se trouvent la montagne Phu Tok et le Wat Phu Tok.
C'est un peu " l'attraction " de Bueng Khan.
La gérante du Wisdom residence nous a concocté à mes deux voisins de la chambre d'à-côté et moi-même un trajet aller-retour vers le Wat Phu Tok et attente sur place. C'est son beau-père qui sera le conducteur.
Nous emmènerons par la même occasion, son père, que nous déposerons chez lui en cours de route.
Qu'allons-nous voir ?
Tout un système de passerelles construit autour de la montagne Phu Tok, sur 7 niveaux, qui symbolisent les 7 étapes vers l'Illumination.
C'est un moine, Ajahn Juan, qui a lancé cette construction, en 1968.
Il est décédé depuis, et ses cendres se trouvent dans un stupa à l'entrée du site.
En bas de la montagne, on a le choix entre deux chemins, un "facile" et un "plus difficile".
J'ai opté pour le plus difficile, pour voir (si ça n'allait pas, il y avait toujours moyen de faire demi-tour puis opter pour le plus facile ).
Le 7e niveau était déconseillé sur le site que j'avais lu car "infesté de serpents "....j'y suis allée voir là aussi, et pas de soucis, je n'ai pas vu de serpents...ni d'humains, et me suis sentie perdue au milieu de nulle part...par où redescendre ? j'avais l'impression de tourner en rond autour de la montagne....ai trouvé quelques marches et oh merveille ! un peu plus bas....un groupe d'une quinzaine de Chinois ! Il y a des moments où l'instinct grégaire est ravi de retrouver des semblables
Dernière édition par Moushika le Ven 10 Déc 2021 - 11:20, édité 2 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 10:20
KHON KAEN
Je suis allée à Khonkaen car c'est sur la route vers Phimai (en venant de Nongkai) et aussi car j'ai entendu qu'il y aurait le festival de la soie.
Le trajet s'est fait très facilement, environ 3 heures et demie de route.
A la sortie de la gare routière, il y a des songtaews pour rejoindre le centre ville...Oui, oui, mais lequel prendre ? Je demande le marché, le Sawadee hotel, dont j'ai le nom écrit en thaï dans le Routard, et quelqu'un comprend et m'indique le bon songtaew.
Une fois installée, direction "défilé". La dame qui tient l'accueil de l'hôtel m'explique le chemin.
Ce n'est pas difficile : tourner à droite et traverser le marché, ensuite j'arriverai sur la route où a lieu le défilé.
Mais quel carnage, ce marché !
Pas pour les végétariens ! Seulement j'en suis une. De grandes bassines sont bourrées de poissons, en train de suffoquer dans un rien d'eau les uns sur les autres ; des serpents sont tout emmêlés les uns avec les autres ; des tortues cherchent à s'enfuir de leur bassine ; il y a aussi des tas de mollusques (?) dont j'ignore le nom, des gros insectes, et de gros morceaux de viande découpée. J'ai déjà vu ça, mais je préfère passer vite, ça ne me met vraiment pas en appétit...et j'attrape envie d'aider les tortues à filer....je suis passée vite, et nous y voilà : Beaucoup de jeunes défilent en vêtements traditionnels, certains dansent. L'ambiance est bon enfant....
Les marchandes de fleurs se sont donné rendez-vous le long de l'avenue
Le lendemain, direction le sud de la ville, où se trouve le Bueng Kaen Nakhon (le lac de Khon Kaen)
A proximité, se trouve un beau wat, avec un beau stupa, et aux quatre coins, un Bouddha noir,avec de drôles d'yeux .
Je suis allée à Khonkaen car c'est sur la route vers Phimai (en venant de Nongkai) et aussi car j'ai entendu qu'il y aurait le festival de la soie.
Le trajet s'est fait très facilement, environ 3 heures et demie de route.
A la sortie de la gare routière, il y a des songtaews pour rejoindre le centre ville...Oui, oui, mais lequel prendre ? Je demande le marché, le Sawadee hotel, dont j'ai le nom écrit en thaï dans le Routard, et quelqu'un comprend et m'indique le bon songtaew.
Une fois installée, direction "défilé". La dame qui tient l'accueil de l'hôtel m'explique le chemin.
Ce n'est pas difficile : tourner à droite et traverser le marché, ensuite j'arriverai sur la route où a lieu le défilé.
Mais quel carnage, ce marché !
Pas pour les végétariens ! Seulement j'en suis une. De grandes bassines sont bourrées de poissons, en train de suffoquer dans un rien d'eau les uns sur les autres ; des serpents sont tout emmêlés les uns avec les autres ; des tortues cherchent à s'enfuir de leur bassine ; il y a aussi des tas de mollusques (?) dont j'ignore le nom, des gros insectes, et de gros morceaux de viande découpée. J'ai déjà vu ça, mais je préfère passer vite, ça ne me met vraiment pas en appétit...et j'attrape envie d'aider les tortues à filer....je suis passée vite, et nous y voilà : Beaucoup de jeunes défilent en vêtements traditionnels, certains dansent. L'ambiance est bon enfant....
Les marchandes de fleurs se sont donné rendez-vous le long de l'avenue
Le lendemain, direction le sud de la ville, où se trouve le Bueng Kaen Nakhon (le lac de Khon Kaen)
A proximité, se trouve un beau wat, avec un beau stupa, et aux quatre coins, un Bouddha noir,avec de drôles d'yeux .
Dernière édition par Moushika le Ven 10 Déc 2021 - 11:15, édité 1 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 10:41
PHIMAI
Comment faut-il dire ? A peu près Ghora, en prononçant le r comme en Anglais. Il paraît que c'est déjà mieux ainsi.
Le songtaew qui se rend à la gare routière arrête devant la porte, et on m'installe à côté du conducteur, avec mon sac à mes pieds qui me laisse juste la place de poser un pied sur l'autre.
A l'arrière, tout est plein.
A chaque arrêt les gens passent dix baths au conducteur en tendant la main devant ma tête, comme souvent quand on a cette place-là.
Le trajet en bus ( Khon Kaen-Khorat-Phimai ) aura duré environ 5 heures et demie :
A 9h05, bus de Khon Kaen à Khorat ; arrivée à 12h50. (un bus par heure)
Puis à 13h, bus de Khorat pour Phimai ; arrivée à 14h30. (un bus par heure)
Un peu de nostalgie ....J'étais venue à Phimai en 2001 et avait logé au Phimai Hôtel, qu'on voyait directement de l'arrêt de bus, car il n'y avait presque pas de constructions entre les deux.
Cette fois, je ne l'ai trouvé qu'au bout de deux jours, perdu parmi d'autres bâtiments avec des câbles devant qui ne le mettent vraiment pas en valeur.
En 2001, il y avait peu de bus entre Khorat et Phimai, je me souviens avoir attendu plusieurs heures à Khorat ; aujourd'hui il y en a un par heure.
C'était un vieux petit bus ; cette fois, je suis arrivée dans un grand bus climatisé.
Il roulait dans les campagnes ; maintenant on emprunte l'autoroute..Phimaii a beaucoup changé, tellement changé que je ne reconnaissais plus rien du tout.
C'est donc une nouvelle petite ville que j'ai découverte, qui m'a plu tout autant que l'ancienne.
A commencer par le marché de nuit où tout le monde vient acheter des petits plats préparés, emballés dans du papier ou un sachet en plastique, comme un peu partout dans le pays.
Sa construction date de la fin du 11e à la fin du 12e siècle.
Pour plus d'informations historiques, je conseille de lire l'article en entier
fr.wikipedia.org/wiki/Prasat_Hin_Phimai
Le parc historique est bien sûr beaucoup plus petit qu'Angkor au Cambodge, c'est peu dire. Mais ! Ici, on peut regarder tranquillement, aller, venir, rêvasser à l'ombre des arbres, prendre son temps pour photographier. Il y a un peu de monde à l'entrée, ensuite on est presque seul.
Après cette visite, je m'en vais vers le musée national de Phimai.
Le musée est très soigné. Il y fait bon, et je suis la seule visiteuse du moment.
J'y vois des statues de Vajradhara, de Vajrasatva, d'Avalokiteshvara, dans le style de Lopburi, retrouvées dans la région de Phimai (merci aux inscriptions en Anglais )
On dirait que Lopburi est fort associée aux découvertes faites dans la région de Nakhon Ratchasima (Khorat), et que Ayuttaya est à part.
Tout ceci se trouve dans le premier bâtiment. Il y en a un deuxième, où les statues ne sont (pas encore ?) répertoriées avec autant de précision.
Le 3e jour à Phimai , je me suis laissée me perdre dans la petite ville, tout en faisant quelques achats légers.
De certaines rues, on voit très bien les ruines , et on voit qu'on est bien à la campagne .
.puis je me décide à demander le chemin pour le Banian géant, Sai Ngam.
Il y a paraît-il 350 ans, un banian solidement enraciné a projeté des racines aériennes, qui en retombant sur le sol ont donné de nouveaux troncs.
Le tout a donné naissance, petit à petit à un bosquet.
Il ne se trouve qu'à 2 km de Phimai, mais la route pour y aller l'après-midi offre peu d'ombre.
C'est finalement avec grande joie que j'ai savouré l'ombre qu'il offre.
On peut s'y balader, des petits chemins ont été aménagés, il y a des tables et des bancs en pierre.
Un esprit y reçoit des offrandes sur un autel de fortune , tandis que des écureuils se poursuivent .
Je reste là à me balader jusqu'à la tombée du soir et que l'arrivée de la nuit rende l'endroit beaucoup moins accueillant.
En route vers Phimai, une motocyclette s'arrête près de moi...la conductrice me propose de m'asseoir derrière elle, et nous rejoignons le marché de nuit..
( 3 jours, trajet aller compris)
Au matin, dans le hall de l'hôtel, le garçon de l'accueil se moque gentiment de moi car je dis que je vais prendre le bus pour Khorat (que je prononce comme en Français).Comment faut-il dire ? A peu près Ghora, en prononçant le r comme en Anglais. Il paraît que c'est déjà mieux ainsi.
Le songtaew qui se rend à la gare routière arrête devant la porte, et on m'installe à côté du conducteur, avec mon sac à mes pieds qui me laisse juste la place de poser un pied sur l'autre.
A l'arrière, tout est plein.
A chaque arrêt les gens passent dix baths au conducteur en tendant la main devant ma tête, comme souvent quand on a cette place-là.
Le trajet en bus ( Khon Kaen-Khorat-Phimai ) aura duré environ 5 heures et demie :
A 9h05, bus de Khon Kaen à Khorat ; arrivée à 12h50. (un bus par heure)
Puis à 13h, bus de Khorat pour Phimai ; arrivée à 14h30. (un bus par heure)
Un peu de nostalgie ....J'étais venue à Phimai en 2001 et avait logé au Phimai Hôtel, qu'on voyait directement de l'arrêt de bus, car il n'y avait presque pas de constructions entre les deux.
Cette fois, je ne l'ai trouvé qu'au bout de deux jours, perdu parmi d'autres bâtiments avec des câbles devant qui ne le mettent vraiment pas en valeur.
En 2001, il y avait peu de bus entre Khorat et Phimai, je me souviens avoir attendu plusieurs heures à Khorat ; aujourd'hui il y en a un par heure.
C'était un vieux petit bus ; cette fois, je suis arrivée dans un grand bus climatisé.
Il roulait dans les campagnes ; maintenant on emprunte l'autoroute..Phimaii a beaucoup changé, tellement changé que je ne reconnaissais plus rien du tout.
C'est donc une nouvelle petite ville que j'ai découverte, qui m'a plu tout autant que l'ancienne.
A commencer par le marché de nuit où tout le monde vient acheter des petits plats préparés, emballés dans du papier ou un sachet en plastique, comme un peu partout dans le pays.
2e jour : visite du Prasat Hin Phimai ,très facile à trouver. Il suffit de se promener du côté de la tour de l'horloge , et très vite elles apparaissent ..
D'après Wikipedia, "Prasat Hin Phimai est le plus important temple khmère situé dans la Thaïlande actuelle. C'est un sanctuaire du Bouddhisme Mahayana..."Sa construction date de la fin du 11e à la fin du 12e siècle.
Pour plus d'informations historiques, je conseille de lire l'article en entier
fr.wikipedia.org/wiki/Prasat_Hin_Phimai
Le parc historique est bien sûr beaucoup plus petit qu'Angkor au Cambodge, c'est peu dire. Mais ! Ici, on peut regarder tranquillement, aller, venir, rêvasser à l'ombre des arbres, prendre son temps pour photographier. Il y a un peu de monde à l'entrée, ensuite on est presque seul.
Après cette visite, je m'en vais vers le musée national de Phimai.
Le musée est très soigné. Il y fait bon, et je suis la seule visiteuse du moment.
J'y vois des statues de Vajradhara, de Vajrasatva, d'Avalokiteshvara, dans le style de Lopburi, retrouvées dans la région de Phimai (merci aux inscriptions en Anglais )
On dirait que Lopburi est fort associée aux découvertes faites dans la région de Nakhon Ratchasima (Khorat), et que Ayuttaya est à part.
Tout ceci se trouve dans le premier bâtiment. Il y en a un deuxième, où les statues ne sont (pas encore ?) répertoriées avec autant de précision.
Le 3e jour à Phimai , je me suis laissée me perdre dans la petite ville, tout en faisant quelques achats légers.
De certaines rues, on voit très bien les ruines , et on voit qu'on est bien à la campagne .
.puis je me décide à demander le chemin pour le Banian géant, Sai Ngam.
Il y a paraît-il 350 ans, un banian solidement enraciné a projeté des racines aériennes, qui en retombant sur le sol ont donné de nouveaux troncs.
Le tout a donné naissance, petit à petit à un bosquet.
Il ne se trouve qu'à 2 km de Phimai, mais la route pour y aller l'après-midi offre peu d'ombre.
C'est finalement avec grande joie que j'ai savouré l'ombre qu'il offre.
On peut s'y balader, des petits chemins ont été aménagés, il y a des tables et des bancs en pierre.
Un esprit y reçoit des offrandes sur un autel de fortune , tandis que des écureuils se poursuivent .
Je reste là à me balader jusqu'à la tombée du soir et que l'arrivée de la nuit rende l'endroit beaucoup moins accueillant.
En route vers Phimai, une motocyclette s'arrête près de moi...la conductrice me propose de m'asseoir derrière elle, et nous rejoignons le marché de nuit..
Dernière édition par Moushika le Ven 10 Déc 2021 - 11:12, édité 1 fois
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Deborah et mariejo apprécient ce message
Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 10:54
Deborah a écrit:bonjour Moushika
tu peux désormais insérer tes photos dans ton texte
voici la méthode
https://forumvoyage.forumactif.com/t72-la-solution-pour-illustrer-vos-recits-avec-des-photos-dans-le-texte
Ah Bonne nouvelle !
....en plus , c'est facile
Dernière édition par Moushika le Ven 10 Déc 2021 - 11:37, édité 1 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 11:05
TRAJET DE NONGKAI A THAKHEK AU LAOS.
Comme je l'ai dit dans le premier message, j'ai fait des zig-zag : de Phimai, je suis retournée sur Nongkai, pour deux jours, puis de là, je suis partie à Nakhon Phanom pour rejoindre le Laos par le Pont de l'Amitié pour arriver à Thakhek.
Un itinéraire prévu à l'avance aurait donné jusqu'à présent Bangkok==> Phimai ==>Khon Kaen ==> Nongkai==> Bungkan ==>Nakhon Phanom ==> Thakhek
C'est d'ailleurs l'itinéraire que je conseillerais à ceux qui souhaiteraient visiter les mêmes endroits
Pour rejoindre Thakhek au départ de Nongkai , j'ai opté pour le " trajet par l'intérieur des terres " , qui se fait avec un changement à Udon :
D'abord un minivan Nongkai-Udon (trajet d'une heure, de 8h50 à 9h50 ;
puis un bus de Udon à Nakhon Phanom, à prendre sur le même quai (le quai 9), départ toutes les heures. (ici, à 10h15)
Un problème technique nous a fort retardés et obligés à prendre un autre bus, plus lent, qui arrêtait partout, si bien qu'il n'est arrivé à NP qu'à 16h45.....un dernier bus partait encore pour Thakhek, par le pont de l'Amitié 3. à 17 heures.
ARRIVEE AU LAOS, passage de la frontière et premières impressions
Le passage de l'immigration côté thaï se passe très vite. Nous ne sommes que trois passagers dans un grand bus : deux jeunes laos et moi.
Quelle surprise, le pont de l'Amitié : deux stupas dorés de part et d'autre au début, puis deux rangées de lampadaires dorés nous font une haie d'honneur pour traverser le Mékong Magnifique !
Au bureau de l'immigration, côté Laos il faut remplir le formulaire, et je sens que je suis juste crevée, tandis que le douanier souhaite aller vite, le conducteur du bus aussi.
Une fois mon visa posé, je passe devant une autre douanière qui me demande en Français ma profession, puis me rend mon passeport, un grand sourire aux lèvres...la route continue jusqu'à Thakhek et je vois des tas de restos et magasins tout neufs, entre la frontière et la ville, ainsi que des bungalows colorés pimpants.Rien à voir avec les cabanes branlantes sur pilotis que j'avais vues en 2005 entre Vang Tao et Paksé.
Arrivée à la gare routière, il me faudrait des kips....pas de bureau de change....il y a bien un distributeur de billets, mais je ne souhaite pas l'employer pour le moment....alors je demande....je ne suis pas la seule à demander : une autre femme, coréenne, essaye aussi de se procurer des kips...on dirait qu'elle a trouvé son bonheur, et moi pas encore....voilà, j'ai trouvé aussi, une marchande m'échange 1000 baths contre 250 000 kips, ça a l'air correct.
Je vois qu'il y a des guesthouses à la gare routière...une facilité pour ceux qui voudraient repartir directement le lendemain matin sans visiter Thakhek. Vus de l'extérieur, ils ont l'air bien.
Une dernière chose à faire : trouver un tuk-tuk pour rejoindre le Southida guesthouse.
Mwais, il n'y en a qu'un, ils sont quelques-uns dedans et le conducteur m'annonce 50 000kips. Même si je ne connais pas encore les prix, je comprends bien que c'est certainement beaucoup plus que le prix normal, et fait mine de ne pas être intéressée, na...un autre arrive un rien plus tard. Lui, il demande 30 000. Voilà qui est mieux...Une fois dans ma chambre au Southida Guesthouse, lorsque je veux en sortir pour trouver un resto, pas moyen de sortir...je frappe fort à la porte et le patron vient me délivrer, avec promesse de changer la poignée de la porte demain. Il me montre où il y a un restaurant à proximité...et je me régale.
Avant de rentrer, j'aperçois déjà le Mékong
Comme je l'ai dit dans le premier message, j'ai fait des zig-zag : de Phimai, je suis retournée sur Nongkai, pour deux jours, puis de là, je suis partie à Nakhon Phanom pour rejoindre le Laos par le Pont de l'Amitié pour arriver à Thakhek.
Un itinéraire prévu à l'avance aurait donné jusqu'à présent Bangkok==> Phimai ==>Khon Kaen ==> Nongkai==> Bungkan ==>Nakhon Phanom ==> Thakhek
C'est d'ailleurs l'itinéraire que je conseillerais à ceux qui souhaiteraient visiter les mêmes endroits
Pour rejoindre Thakhek au départ de Nongkai , j'ai opté pour le " trajet par l'intérieur des terres " , qui se fait avec un changement à Udon :
D'abord un minivan Nongkai-Udon (trajet d'une heure, de 8h50 à 9h50 ;
puis un bus de Udon à Nakhon Phanom, à prendre sur le même quai (le quai 9), départ toutes les heures. (ici, à 10h15)
Un problème technique nous a fort retardés et obligés à prendre un autre bus, plus lent, qui arrêtait partout, si bien qu'il n'est arrivé à NP qu'à 16h45.....un dernier bus partait encore pour Thakhek, par le pont de l'Amitié 3. à 17 heures.
ARRIVEE AU LAOS, passage de la frontière et premières impressions
Le passage de l'immigration côté thaï se passe très vite. Nous ne sommes que trois passagers dans un grand bus : deux jeunes laos et moi.
Quelle surprise, le pont de l'Amitié : deux stupas dorés de part et d'autre au début, puis deux rangées de lampadaires dorés nous font une haie d'honneur pour traverser le Mékong Magnifique !
Au bureau de l'immigration, côté Laos il faut remplir le formulaire, et je sens que je suis juste crevée, tandis que le douanier souhaite aller vite, le conducteur du bus aussi.
Une fois mon visa posé, je passe devant une autre douanière qui me demande en Français ma profession, puis me rend mon passeport, un grand sourire aux lèvres...la route continue jusqu'à Thakhek et je vois des tas de restos et magasins tout neufs, entre la frontière et la ville, ainsi que des bungalows colorés pimpants.Rien à voir avec les cabanes branlantes sur pilotis que j'avais vues en 2005 entre Vang Tao et Paksé.
Arrivée à la gare routière, il me faudrait des kips....pas de bureau de change....il y a bien un distributeur de billets, mais je ne souhaite pas l'employer pour le moment....alors je demande....je ne suis pas la seule à demander : une autre femme, coréenne, essaye aussi de se procurer des kips...on dirait qu'elle a trouvé son bonheur, et moi pas encore....voilà, j'ai trouvé aussi, une marchande m'échange 1000 baths contre 250 000 kips, ça a l'air correct.
Je vois qu'il y a des guesthouses à la gare routière...une facilité pour ceux qui voudraient repartir directement le lendemain matin sans visiter Thakhek. Vus de l'extérieur, ils ont l'air bien.
Une dernière chose à faire : trouver un tuk-tuk pour rejoindre le Southida guesthouse.
Mwais, il n'y en a qu'un, ils sont quelques-uns dedans et le conducteur m'annonce 50 000kips. Même si je ne connais pas encore les prix, je comprends bien que c'est certainement beaucoup plus que le prix normal, et fait mine de ne pas être intéressée, na...un autre arrive un rien plus tard. Lui, il demande 30 000. Voilà qui est mieux...Une fois dans ma chambre au Southida Guesthouse, lorsque je veux en sortir pour trouver un resto, pas moyen de sortir...je frappe fort à la porte et le patron vient me délivrer, avec promesse de changer la poignée de la porte demain. Il me montre où il y a un restaurant à proximité...et je me régale.
Avant de rentrer, j'aperçois déjà le Mékong
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 11:54
THAKHEK
J'ai eu droit à des chansons dans la rue jusqu'à minuit...je les entendais vaguement dans mon début de sommeil.
Au matin, après une nuit récupératrice, j'entends qu'on se râcle fort la gorge dans la chambre à côté. Il y a plus sympa comme réveil- matin, mais on fait avec ce qu'on a ...Debout !
Thakhek est une ville, mais ça ne saute pas aux yeux en y circulant
Je me trouve un petit resto en bord du Mékong pour le petit-déjeûner .
Passent des moines à vélo, dont la couleur des vêtements tranche bien dans le décor
Par ici, je vois quelques touristes. Jusqu'ici, javais bien vu quelques étrangers à Nongkai, et de temps en temps un ou une falang ou "falangnette" comme je dis, discrèt(e) en cours de route, mais ici, il y a des étrangers avec sac à dos, qui sont là pour les karsts de Kammouane. Mais ils sont loin d'être nombreux, j'en croiserai une douzaine sur la journée.
Il faudrait que je change de l'argent. Hier, j'ai juste échangé 1000 baths, pensant qu'il y aurait des money-changers en ville. D'après ce que me dit mon restaurateur polonais, c'est possible, mais assez loin.
Je pars dans la direction qu'il m'a indiquée, mais en route, je passe devant le petit musée provincial et décide d'y entrer.
Le prix d'entrée est très modique (5000 kips, soit 0,5 euro). La personne qui m'accueille m'accompagnera tout au long de la visite...des photos du roi d'autre fois, puis du président, des photos des guerres, deux grandes peintures représentent des militaires français ; sur la première, ils entassent des bébés ensanglantés dans des sacs poubelle ; sur l'autre, ils jettent pêle-mêle des corps dans le fleuve (je n'ai pas vu le nom du peintre)...puis des photos de guerre encore.
La visite ne dure qu'une demi-heure, tout le temps accompagnée de la conservatrice du musée qui commente dans un anglais très simple..je continue de me promener par les rues, peu colorées.
Pour le change, je croise un Français qui vit là, et me dit que c'est possible, à 5 km.
Bon, je continue dans la direction et quand j'en aurai marre, je prendrai un tuk-tuk...ce ne fut pas nécessaire....une (nouvelle) mobylette s'est arrêtée près de moi ; sa conductrice souhaitait faire connaissance, et m'a d'abord emmenée chez un marchand qui n'avait pas de change aujourd'hui, puis un autre, et me voilà riche...en kips
Il y a des nagas par ici aussi, normal puisqu'ils sont sensés vivre dans le Mékong .
J'ai eu droit à des chansons dans la rue jusqu'à minuit...je les entendais vaguement dans mon début de sommeil.
Au matin, après une nuit récupératrice, j'entends qu'on se râcle fort la gorge dans la chambre à côté. Il y a plus sympa comme réveil- matin, mais on fait avec ce qu'on a ...Debout !
Thakhek est une ville, mais ça ne saute pas aux yeux en y circulant
Je me trouve un petit resto en bord du Mékong pour le petit-déjeûner .
Passent des moines à vélo, dont la couleur des vêtements tranche bien dans le décor
Par ici, je vois quelques touristes. Jusqu'ici, javais bien vu quelques étrangers à Nongkai, et de temps en temps un ou une falang ou "falangnette" comme je dis, discrèt(e) en cours de route, mais ici, il y a des étrangers avec sac à dos, qui sont là pour les karsts de Kammouane. Mais ils sont loin d'être nombreux, j'en croiserai une douzaine sur la journée.
Il faudrait que je change de l'argent. Hier, j'ai juste échangé 1000 baths, pensant qu'il y aurait des money-changers en ville. D'après ce que me dit mon restaurateur polonais, c'est possible, mais assez loin.
Je pars dans la direction qu'il m'a indiquée, mais en route, je passe devant le petit musée provincial et décide d'y entrer.
Le prix d'entrée est très modique (5000 kips, soit 0,5 euro). La personne qui m'accueille m'accompagnera tout au long de la visite...des photos du roi d'autre fois, puis du président, des photos des guerres, deux grandes peintures représentent des militaires français ; sur la première, ils entassent des bébés ensanglantés dans des sacs poubelle ; sur l'autre, ils jettent pêle-mêle des corps dans le fleuve (je n'ai pas vu le nom du peintre)...puis des photos de guerre encore.
La visite ne dure qu'une demi-heure, tout le temps accompagnée de la conservatrice du musée qui commente dans un anglais très simple..je continue de me promener par les rues, peu colorées.
Pour le change, je croise un Français qui vit là, et me dit que c'est possible, à 5 km.
Bon, je continue dans la direction et quand j'en aurai marre, je prendrai un tuk-tuk...ce ne fut pas nécessaire....une (nouvelle) mobylette s'est arrêtée près de moi ; sa conductrice souhaitait faire connaissance, et m'a d'abord emmenée chez un marchand qui n'avait pas de change aujourd'hui, puis un autre, et me voilà riche...en kips
Il y a des nagas par ici aussi, normal puisqu'ils sont sensés vivre dans le Mékong .
Dernière édition par Moushika le Sam 11 Déc 2021 - 13:09, édité 1 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 21:06
DE THAKHEK A SAVANNAKHET
Mon bus pour Savannakhet devait partir à 10 heures, mais lorsque j'arrive dans le hall pour partir prendre un petit-déjeûner, le patron me dit que le bus (que j'ai réservé chez lui hier) ne partira qu'à 11 heures. J'en suis bien heureuse, cela me laisse un peu plus de temps.
..Pour le petit-déjeûner, je me rends au Sabadee, sur la place principale de Thakhek, que je n'oserais pas appeler une grand-place :
Après cela, je me rends au temple devant lequel j'étais passée hier. Bien m'en a pris car je suis arrivée alors que se déroulait une jolie cérémonie à l'extérieur.
Au moment de monter dans l'autobus, surprise ! Pour la seule et unique fois de ce voyage, il y a devant moi 6 ou 7 étrangers rassemblés, je n'en ai plus l'habitude . En plus, ils parlent presque tous Français.
Parler la même langue a des avantages. Par exemple à l'arrêt-pipi, qui est un arrêt-buissons, je demande à un couple resté dans le bus de crier si on repart sans moi...il ne m'arrivera pas la même chose qu'en allant à Buengkan.
La route 13, qui relie le Laos du Nord au Sud n'est pas fameuse. Elle est asphaltée, contrairement aux nombreuses pistes du pays, c'est déjà ça, mais on tangue souvent.
Le bus devait faire du 40 km/h, pas plus. En chemin, on voit très peu d'habitations, et les toits en tôle rouillée sont majoritaires.
40 km avant l'arrivée, les 4 personnes, dont je fais partie, qui se rendaient à Savannakhet ont dû descendre et continuer en songtaew, bagages sur le toit.
En cours de route, une des femmes qui est montée avait un seau pour bagage, elle transportait un rat mort dans son seau ; je suppose qu'il allait lui servir de repas. J'ai surtout été surprise de la couleur du rat : tout blanc. Sinon, je savais bien que les Laos mangent les rats des champs.
Puis à la gare routière, ça se corse point de vue discussion avec les tuk-tuk. Ici, je sais que le prix pour le songtaew complet jusqu'en ville est 20 000 kips. Le conducteur voulait 40 000 kips chacun, soit 160 000 ! 8 fois le prix.
On s'en est sortis avec 10 000 kips chacun.
Je descends la première, à Leena guesthouse, un bel ensemble coloré et bien tenu.
Ensuite j'emploie le petit plan du Routard pour me repérer dans la ville, et trouve très facilement le vieux centre de Savannakhet, qui n'est pas bien grand, avec l'église catholique Sainte-Thérèse en bout de place.
Pour ce soir, je mangerai au marché de nuit, vers 17 heures, au Xokxay Restaurant.
Vers 19 heures, tout est fermé.
Mon bus pour Savannakhet devait partir à 10 heures, mais lorsque j'arrive dans le hall pour partir prendre un petit-déjeûner, le patron me dit que le bus (que j'ai réservé chez lui hier) ne partira qu'à 11 heures. J'en suis bien heureuse, cela me laisse un peu plus de temps.
..Pour le petit-déjeûner, je me rends au Sabadee, sur la place principale de Thakhek, que je n'oserais pas appeler une grand-place :
Après cela, je me rends au temple devant lequel j'étais passée hier. Bien m'en a pris car je suis arrivée alors que se déroulait une jolie cérémonie à l'extérieur.
Au moment de monter dans l'autobus, surprise ! Pour la seule et unique fois de ce voyage, il y a devant moi 6 ou 7 étrangers rassemblés, je n'en ai plus l'habitude . En plus, ils parlent presque tous Français.
Parler la même langue a des avantages. Par exemple à l'arrêt-pipi, qui est un arrêt-buissons, je demande à un couple resté dans le bus de crier si on repart sans moi...il ne m'arrivera pas la même chose qu'en allant à Buengkan.
La route 13, qui relie le Laos du Nord au Sud n'est pas fameuse. Elle est asphaltée, contrairement aux nombreuses pistes du pays, c'est déjà ça, mais on tangue souvent.
Le bus devait faire du 40 km/h, pas plus. En chemin, on voit très peu d'habitations, et les toits en tôle rouillée sont majoritaires.
40 km avant l'arrivée, les 4 personnes, dont je fais partie, qui se rendaient à Savannakhet ont dû descendre et continuer en songtaew, bagages sur le toit.
En cours de route, une des femmes qui est montée avait un seau pour bagage, elle transportait un rat mort dans son seau ; je suppose qu'il allait lui servir de repas. J'ai surtout été surprise de la couleur du rat : tout blanc. Sinon, je savais bien que les Laos mangent les rats des champs.
Puis à la gare routière, ça se corse point de vue discussion avec les tuk-tuk. Ici, je sais que le prix pour le songtaew complet jusqu'en ville est 20 000 kips. Le conducteur voulait 40 000 kips chacun, soit 160 000 ! 8 fois le prix.
On s'en est sortis avec 10 000 kips chacun.
Je descends la première, à Leena guesthouse, un bel ensemble coloré et bien tenu.
Ensuite j'emploie le petit plan du Routard pour me repérer dans la ville, et trouve très facilement le vieux centre de Savannakhet, qui n'est pas bien grand, avec l'église catholique Sainte-Thérèse en bout de place.
Pour ce soir, je mangerai au marché de nuit, vers 17 heures, au Xokxay Restaurant.
Vers 19 heures, tout est fermé.
Dernière édition par Moushika le Sam 11 Déc 2021 - 13:10, édité 1 fois
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 21:28
JOURNEE A SAVANNAKHET.
Une fois n'est pas coutume, j'ai dormi sous une couverture chaude sans avoir employé de ventilateur ni de climatiseur. A 8h30, il n'y a toujours que 16 degrés dehors, et il fait venteux...mais le soleil est bien là.
Je m'en retourne vers le vieux quartier colonial.
Il me semble avoir aperçu hier quelques endroits où petit-déjeûner serait possible. Le Savan Café est ouvert ; il fera l'affaire.
J'y retrouve une Française qui était dans le même bus que moi hier et a dormi ici.
Puis arrivent deux autrichiennes qui viennent de faire une très longue route, de Luang Prabang, elles voulaient aller jusqu'à Paksé, mais ont renoncé vers deux heures du matin à Savannakhet . Elles n'ont pas trop mauvaise mine, alors que je pense bien qu'à leur place, je serais en marmelade
Une fois rassasiée et riche d'infos contradictoires (j'y reviendrai), je prends du temps pour me balader dans le quartier colonial.
Ici aussi, il y a un musée mais, bien que j'y sois passée pendant les heures d'ouverture, il était fermé .
Pas de ville sans wat, Savannakhet ne déroge pas à la règle
Je croise un petit panneau indiquant " Old stadium and Park " . Contrairement à ce que laisse penser l'arche à l'entrée du parc, cet ensemble a été construit surtout pour héberger des événements politiques plutôt que sportifs .
.
Tout en me baladant, j'ai aussi demandé de temps en temps à quelle heure je devrais être demain à la gare routière pour aller à Paksé.
J'ai reçu toutes sortes d'infos contradictoires, y compris au guesthouse où je loge. La bonne était celle de l'office du tourisme , où, contrairement aux infos données par les guides papier, les employés ne parlent pas anglais.
Ils ne parlent pas mais ils ont compris. Et ils avaient l'horaire dans leurs documents.
Pour moi, ce sera donc le bus de 10h30.
Au soir, le patron du Lin's café Savan en plus de me servir un délicieux curry de légumes, confirme l'horaire donné par l'office du tourisme et me réserve un tuk-tuk qui viendra me chercher où je loge à 9h30, pour 15 000 kips. Merci beaucoup à lui.
Une petite note dont on ne parle pas, ce sont les chiens de Savannakhet. En général, les chiens sont mes amis, mais ici, ils aboient et poursuivent en grognant...les étrangers, tous les étrangers (comme on n'est pas nombreux, on se parle quand on se croise)
Je me suis surprise à grogner comme eux, les traiter de racistes en brandissant mon appareil photo comme une pierre dangereuse pour leur museau, tout ça pour pouvoir simplement continuer mon chemin.
Une fois n'est pas coutume, j'ai dormi sous une couverture chaude sans avoir employé de ventilateur ni de climatiseur. A 8h30, il n'y a toujours que 16 degrés dehors, et il fait venteux...mais le soleil est bien là.
Je m'en retourne vers le vieux quartier colonial.
Il me semble avoir aperçu hier quelques endroits où petit-déjeûner serait possible. Le Savan Café est ouvert ; il fera l'affaire.
J'y retrouve une Française qui était dans le même bus que moi hier et a dormi ici.
Puis arrivent deux autrichiennes qui viennent de faire une très longue route, de Luang Prabang, elles voulaient aller jusqu'à Paksé, mais ont renoncé vers deux heures du matin à Savannakhet . Elles n'ont pas trop mauvaise mine, alors que je pense bien qu'à leur place, je serais en marmelade
Une fois rassasiée et riche d'infos contradictoires (j'y reviendrai), je prends du temps pour me balader dans le quartier colonial.
Ici aussi, il y a un musée mais, bien que j'y sois passée pendant les heures d'ouverture, il était fermé .
Pas de ville sans wat, Savannakhet ne déroge pas à la règle
Je croise un petit panneau indiquant " Old stadium and Park " . Contrairement à ce que laisse penser l'arche à l'entrée du parc, cet ensemble a été construit surtout pour héberger des événements politiques plutôt que sportifs .
.Tout en me baladant, j'ai aussi demandé de temps en temps à quelle heure je devrais être demain à la gare routière pour aller à Paksé.
J'ai reçu toutes sortes d'infos contradictoires, y compris au guesthouse où je loge. La bonne était celle de l'office du tourisme , où, contrairement aux infos données par les guides papier, les employés ne parlent pas anglais.
Ils ne parlent pas mais ils ont compris. Et ils avaient l'horaire dans leurs documents.
Pour moi, ce sera donc le bus de 10h30.
Au soir, le patron du Lin's café Savan en plus de me servir un délicieux curry de légumes, confirme l'horaire donné par l'office du tourisme et me réserve un tuk-tuk qui viendra me chercher où je loge à 9h30, pour 15 000 kips. Merci beaucoup à lui.
Une petite note dont on ne parle pas, ce sont les chiens de Savannakhet. En général, les chiens sont mes amis, mais ici, ils aboient et poursuivent en grognant...les étrangers, tous les étrangers (comme on n'est pas nombreux, on se parle quand on se croise)
Je me suis surprise à grogner comme eux, les traiter de racistes en brandissant mon appareil photo comme une pierre dangereuse pour leur museau, tout ça pour pouvoir simplement continuer mon chemin.
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 21:48
DE SAVANNAKHET A PAKSE
Une deuxième bonne nuit sous la couverture sans ventilateur...et de nouveau petit-déjeûné aux abonnés absents au guesthouse, alors qu'il est indiqué à l'entrée et qu'un petit bâtiment lui est théoriquement attribué.
J'obtiendrai juste un thé lao, en insistant. Pour manger je me contenterai des petits gâteaux achetés hier en face du Savan' s café.
C'est la troisième fois (et pas la dernière) que je décris un trajet.
C'est que par ici, les trajets font fort partie du voyage.
Le tuk-tuk réservé hier soir au Lin's café Savan est bien venu, un peu en avance, à 9h10,
puis le bus pour Paksé est bien parti à 10h30.
Cette fois, une seule occidentale en plus de moi, tous les autres passagers sont des laos.
L'air conditionné devait être branché sur frigo....j'ai enfilé ma veste, puis le capuchon, puis ai ajouté une écharpe.
Le paysage est du même genre que celui entre Thakhek et Savannakhet : beaucoup de verdure, due aux arbres et arbustes. Mais le sol est desséché....et jonché de déchets en plastique sur tout le trajet.
Les maisons ? Des pilotis, des vieilles maisons en bois, et quelques villas-bungalows toutes neuves aux couleurs éclatantes.
Les jardins ? De l'herbe roussie.
Qu"est-ce qu'on mange en route ? Les marchands qui entrent dans le bus aux arrêts, proposent des tas d'animaux séchés-grillés-tout plats qui tiennent à une grosse baguette, avec du riz blanc en complément.
J'ai acheté deux "oeufs durs ". En épluchant, j'ai vu que c'était brun à l'intérieur, avec un liquide comme de l'eau, et compris que c'étaient des poussins. Cela est servi avec des herbes à l'odeur d'anis et un petit sachet d'épices. Donc à la question " Qu'est-ce qu'on mange ", la réponse pour moi sera " Rien ".
Paksé ?
Je ne reconnais rien.( j'étais venue ici en 2005) . Donc, comme Phimai, Paksé sera un nouvel endroit.
A la gare routière, je monte avec ma nouvelle copine française dans un songtaew au prix fixe, et descend à une adresse du Routard, (je crois qu'il s'agissait de Alisa guesthouse).
Dans l'entrée, je ne vois que des touristes étrangers ; la réceptionniste me dit qu'à part 2 lits en dortoir, tout est plein....M'en vais chercher plus loin à pied.....dans un hôtel on me propose une chambre à 80 000 kips, sans fenêtre, avec une porte hyper dure et une grosse poutre devant.....plus loin, c'est un hôtel glacial qui a une chambre à 140 000 kips....je croise un Français qui semble surpris que je ne souhaite plus loger dans le centre ; il m'explique que un peu plus loin vers la gauche, il y a des guesthouses au calme....et je trouve le Fang Sedan River guesthouse : chambre individuelle à 50 000 kips, eau froide, dans un jardin, avec la rivière au bout du jardin. Je prends.
J'ai faim. je n'ai toujours que quelques biscuits du matin dans le ventre, et retrouve avec bonheur le Jasmin Restaurant. Un restaurant indien qui propose des plats d'Inde du Sud et de Malaisie. J'adore. Autrefois (en 2005) tout le monde venait chez lui en quête d'informations sur les transports, il savait tout. Maintenant son restaurant est entouré d'agences qui proposent des trajets dans tout le Laos et vers la Thaîlande. Je devine qu'il se concentre principalement sur le restaurant dorénavant.
Il est toujours aussi sympa et je me régale chez lui.
Ensuite, dans la même rue, la route 13 qui traverse Paksé et est maintenant complètement asphaltée, j'achète pour demain matin mon billet pour Champassak.
Paksé offre tout ce qui est nécessaire pendant un voyage : des resto, des hôtels, des guesthouses, des bureaux de change, des agences de voyage....mais je n'aime pas fort l'ambiance, aussi j'y passerai juste la nuit après avoir utilisé ce que la ville propose .
Une deuxième bonne nuit sous la couverture sans ventilateur...et de nouveau petit-déjeûné aux abonnés absents au guesthouse, alors qu'il est indiqué à l'entrée et qu'un petit bâtiment lui est théoriquement attribué.
J'obtiendrai juste un thé lao, en insistant. Pour manger je me contenterai des petits gâteaux achetés hier en face du Savan' s café.
C'est la troisième fois (et pas la dernière) que je décris un trajet.
C'est que par ici, les trajets font fort partie du voyage.
Le tuk-tuk réservé hier soir au Lin's café Savan est bien venu, un peu en avance, à 9h10,
puis le bus pour Paksé est bien parti à 10h30.
Cette fois, une seule occidentale en plus de moi, tous les autres passagers sont des laos.
L'air conditionné devait être branché sur frigo....j'ai enfilé ma veste, puis le capuchon, puis ai ajouté une écharpe.
Le paysage est du même genre que celui entre Thakhek et Savannakhet : beaucoup de verdure, due aux arbres et arbustes. Mais le sol est desséché....et jonché de déchets en plastique sur tout le trajet.
Les maisons ? Des pilotis, des vieilles maisons en bois, et quelques villas-bungalows toutes neuves aux couleurs éclatantes.
Les jardins ? De l'herbe roussie.
Qu"est-ce qu'on mange en route ? Les marchands qui entrent dans le bus aux arrêts, proposent des tas d'animaux séchés-grillés-tout plats qui tiennent à une grosse baguette, avec du riz blanc en complément.
J'ai acheté deux "oeufs durs ". En épluchant, j'ai vu que c'était brun à l'intérieur, avec un liquide comme de l'eau, et compris que c'étaient des poussins. Cela est servi avec des herbes à l'odeur d'anis et un petit sachet d'épices. Donc à la question " Qu'est-ce qu'on mange ", la réponse pour moi sera " Rien ".
Paksé ?
Je ne reconnais rien.( j'étais venue ici en 2005) . Donc, comme Phimai, Paksé sera un nouvel endroit.
A la gare routière, je monte avec ma nouvelle copine française dans un songtaew au prix fixe, et descend à une adresse du Routard, (je crois qu'il s'agissait de Alisa guesthouse).
Dans l'entrée, je ne vois que des touristes étrangers ; la réceptionniste me dit qu'à part 2 lits en dortoir, tout est plein....M'en vais chercher plus loin à pied.....dans un hôtel on me propose une chambre à 80 000 kips, sans fenêtre, avec une porte hyper dure et une grosse poutre devant.....plus loin, c'est un hôtel glacial qui a une chambre à 140 000 kips....je croise un Français qui semble surpris que je ne souhaite plus loger dans le centre ; il m'explique que un peu plus loin vers la gauche, il y a des guesthouses au calme....et je trouve le Fang Sedan River guesthouse : chambre individuelle à 50 000 kips, eau froide, dans un jardin, avec la rivière au bout du jardin. Je prends.
J'ai faim. je n'ai toujours que quelques biscuits du matin dans le ventre, et retrouve avec bonheur le Jasmin Restaurant. Un restaurant indien qui propose des plats d'Inde du Sud et de Malaisie. J'adore. Autrefois (en 2005) tout le monde venait chez lui en quête d'informations sur les transports, il savait tout. Maintenant son restaurant est entouré d'agences qui proposent des trajets dans tout le Laos et vers la Thaîlande. Je devine qu'il se concentre principalement sur le restaurant dorénavant.
Il est toujours aussi sympa et je me régale chez lui.
Ensuite, dans la même rue, la route 13 qui traverse Paksé et est maintenant complètement asphaltée, j'achète pour demain matin mon billet pour Champassak.
Paksé offre tout ce qui est nécessaire pendant un voyage : des resto, des hôtels, des guesthouses, des bureaux de change, des agences de voyage....mais je n'aime pas fort l'ambiance, aussi j'y passerai juste la nuit après avoir utilisé ce que la ville propose .
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 22:01
ARRIVEE A CHAMPASSAK
Un avantage de se lever tôt, c'est qu'on voit la ville avant qu'elle soit vraiment réveillée.
Il y a maintenant un viaduc à Paksé. Ici, la route 13 a des allures d'autoroute nationale , et elle traverse la ville .
A l'agence de voyage où j'ai réservé un billet hier pour Champassak, un énorme bus attend ses passagers. Je les vois arriver, les uns après les autres et constate qu'ils sont tous pareils : grand sac à dos, avec les chaussures de randonnée attachées par les lacets à gauche du sac. des tongs au pieds, et shorts, mollets bronzés. Ce serait difficile à faire exprès, mais ça s'est fait tout seul. Je ne sais pas où ils vont. J'entends juste le moteur du bus derrière mois et je les vois monter dedans...le bus s'en va, et ouf, le silence revient.
Silence relatif , puisqu'on est au bord de la route 13..puis arrive un minivan. Il paraît que je dois monter dedans, ainsi que pas mal de jeunes avec de gros sacs à dos. Un moment de cohue. Ils vont à la gare routière et ne veulent pas que leurs sacs se retrouvent sur le toit. Ils s'y retrouvent quand même....Ils baillent et baillent encore, puis descendent pour je ne sais où et nous ne sommes plus que deux dans le minivan à aller jusqu'à Champassak. Plus deux autres qui vont jusqu'au Wat Phou, et une troisième qui a été oubliée et qu'on reprend un peu plus loin.
Une fois sortis de la ville, les paysages sont beaux, verdoyants.
..on traverse le Mékong sur un pont. Un bon kilomètre quand même.
C'est de plus en plus beau. Puis on arrête près d'une fontaine où ne coule pas d'eau.
Stop ! On est à Champassak.
Ah C'est bien différent de Paksé. Une route, peu de voitures, et quelques guesthouses.
...je passe devant Dokchampa guesthouse. Une grande chambre avec deux terrasses, vue sur le fleuve, deux ventilateurs, une salle de bains avec eau chaude, un hamac, une moustiquaire...est libre, pour 60 000 kips (6 euros). je prends. (Au retour, j'ai vu pas mal de critiques négatives à propos de ce guesthouse, j'ai du mal à comprendre, surtout en tenant compte du rapport qualité-prix), mais peu importe.
En tout cas , l'endroit invite à ne rien faire , ou pas grand chose
Un avantage de se lever tôt, c'est qu'on voit la ville avant qu'elle soit vraiment réveillée.
Il y a maintenant un viaduc à Paksé. Ici, la route 13 a des allures d'autoroute nationale , et elle traverse la ville .
A l'agence de voyage où j'ai réservé un billet hier pour Champassak, un énorme bus attend ses passagers. Je les vois arriver, les uns après les autres et constate qu'ils sont tous pareils : grand sac à dos, avec les chaussures de randonnée attachées par les lacets à gauche du sac. des tongs au pieds, et shorts, mollets bronzés. Ce serait difficile à faire exprès, mais ça s'est fait tout seul. Je ne sais pas où ils vont. J'entends juste le moteur du bus derrière mois et je les vois monter dedans...le bus s'en va, et ouf, le silence revient.
Silence relatif , puisqu'on est au bord de la route 13..puis arrive un minivan. Il paraît que je dois monter dedans, ainsi que pas mal de jeunes avec de gros sacs à dos. Un moment de cohue. Ils vont à la gare routière et ne veulent pas que leurs sacs se retrouvent sur le toit. Ils s'y retrouvent quand même....Ils baillent et baillent encore, puis descendent pour je ne sais où et nous ne sommes plus que deux dans le minivan à aller jusqu'à Champassak. Plus deux autres qui vont jusqu'au Wat Phou, et une troisième qui a été oubliée et qu'on reprend un peu plus loin.
Une fois sortis de la ville, les paysages sont beaux, verdoyants.
..on traverse le Mékong sur un pont. Un bon kilomètre quand même.
C'est de plus en plus beau. Puis on arrête près d'une fontaine où ne coule pas d'eau.
Stop ! On est à Champassak.
Ah C'est bien différent de Paksé. Une route, peu de voitures, et quelques guesthouses.
...je passe devant Dokchampa guesthouse. Une grande chambre avec deux terrasses, vue sur le fleuve, deux ventilateurs, une salle de bains avec eau chaude, un hamac, une moustiquaire...est libre, pour 60 000 kips (6 euros). je prends. (Au retour, j'ai vu pas mal de critiques négatives à propos de ce guesthouse, j'ai du mal à comprendre, surtout en tenant compte du rapport qualité-prix), mais peu importe.
En tout cas , l'endroit invite à ne rien faire , ou pas grand chose
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 22:12
TROIS JOURS A CHAMPASSAK
La ville n'est pas bien grande. On peut dire que le principal s'aligne le long d'une route.
Il y a bien sûr des petites rues transversales, qui rejoignent une grand-route plus fréquentée par les voitures mais peu habitées..
Ma première balade dans Champassak me fait conclure que c'est BEAU ! Les montagnes dans le paysage, les wats colorés sur fond de montagnes et de ciel bleu, le Mékong . En plus, les voitures se font rares, il fait calme.
Il fait chaud aussi et il n'y a presque pas d'ombre. Comme le premier jour, j'ai oublié mon parapluie (en guise d'ombrelle) ainsi que mon bandeau pour la tête, dans la chambre, je ferai le plus possible d'arrêts-ombre chaque fois que ce sera possible
La ville n'est pas bien grande. On peut dire que le principal s'aligne le long d'une route.
Il y a bien sûr des petites rues transversales, qui rejoignent une grand-route plus fréquentée par les voitures mais peu habitées..
Ma première balade dans Champassak me fait conclure que c'est BEAU ! Les montagnes dans le paysage, les wats colorés sur fond de montagnes et de ciel bleu, le Mékong . En plus, les voitures se font rares, il fait calme.
Il fait chaud aussi et il n'y a presque pas d'ombre. Comme le premier jour, j'ai oublié mon parapluie (en guise d'ombrelle) ainsi que mon bandeau pour la tête, dans la chambre, je ferai le plus possible d'arrêts-ombre chaque fois que ce sera possible
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 22:23
LE WAT PHOU
Le Wat Phou, ou "Temple de la Montagne" a été construit par les khmèrs.Les ruines visibles aujourd'hui sont pré-angkoriennes et auraient été construites entre le 10e et le 12e siècle. Les constructions sont fort effondrées, mais l'environnement, fort desséché en ce mois de décembre, m'a paru magnifique.
Je l'ai visité au départ de Champassak, en prenant un tuk-tuk. Les prix sont fixes. Pour l'aller, le retour et deux heures d'attente sur place, cela revient à 10 $.
A l'entrée se trouve un petit train électrique (prix compris dans le prix du billet (50 000 kips, ou 5 euros) qui nous dépose juste devant les ruines.
Ici, encore moins qu'à Phimai, la foule ne se presse pas pour voir ce site, pourtant classé au patrimoine Universel de l'humanité par l'UNESCO.
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Ven 10 Déc 2021 - 22:38
DE CHAMPASSAK A UBON RATCHATANI
Ici non plus, obtenir les bonnes infos pour aller de Champassak à Paksé (pour commencer) n'a pas été simple. Il n'y en avait pas deux qui s'accordaient.
J'ai donc opté pour me lever tôt, pour prendre le songtaew du matin qui part " vers 7h ".
Je rends la clé de ma chambre vers 6h30 et m'en vais près de la place de la fontaine....à 6h50, le songtaew est déjà là. C'est le seul de la matinée.
En roulant, j'ai la confirmation de ce qui m'a été dit hier par certains : au matin, le songtaew traverse le Mékong par le pont. J'en déduis que c'est donc l'après-midi qu'on le traverse en ferry.
A Paksé, le songtaew a son terminus dans un marché. Les rabateurs cherchent à monopoliser l'attention et je comprends bien que je n'aurai pas d'info correcte ici....m'en vais donc un peu plus loin, hors du marché, et trouve une échoppe où il y a moyen de boire un thé et grignoter quelque chose.
Puis je cherche comment arriver à la frontière. Devant un minivan, quelqu'un m'indique 100 000 sur le sol....non, je passe mon chemin....me rappelle et écrit 75 000....mais non....puis 25 000. Voilà, ça c'est le bon prix.
La ville frontière côté Laos, c'est Vangtao. Des moto-taxi attendent les arrivants pour conduire aux bons endroits.
Il y a moyen de changer les kips juste avant de passer en Thaïlande. Garder juste ce qu'il faut pour payer le moto-taxi. Puis on passe de l'autre côté, à Chongmek.
Juste à la sortie du bureau d'immigration thaïe, attend un énorme bus, direction Ubon.
J'y retrouve ma copine française qui va faire un troisième trajet avec moi.
Elle est restée trois jours à Paksé et a été contente de sa balade au Golden Bouddha.
UBON RATCHATANI
Arrivée vers 12h à la gare routière d'Ubon, où il y a maintenant une hôtesse très active chargée d'orienter les falangs en Anglais. Alors que des taxis cherchent à m'agripper, je lui demande quel songtaew il faut prendre pour arriver à la gare ferroviaire ? : c'est le songtaew blanc n°2....elle m'y conduit, puis me demande comment je savais qu'il y avait un songtaew ?....c'est que, quand je demande comment aller quelque part, on m'indique souvent un songtaew, et puis la dernière fois que je suis venue à Ubon, j'en avais pris un pour rejoindre la gare routière...
Le trajet entre les deux gares prend environ 30 minutes. Les banquettes sont haut perchées et j'ai juste le bout des pieds sur le sol.
Nous y voilà
A la gare ferroviaire aussi, une hôtesse aborde les falangs en Anglais.
Première chose à faire ici : voir si je peux changer la date de mon billet pour Bangkok, acheté à Nongkai pour dans deux jours. C'est faisable, il y a encore de la place (et même beaucoup de place) pour ce soir, le changement de date revient à 50 baths.
..l'hôtesse me conduit jusqu'à la consigne, où je peux laisser mon bagage....le train ne m'emmènera qu'à 19h....d'ici là, balade dans Ubon.
La balade commence par un padthaï (mon plat préféré en Thaïlande) dans un des restos qui fait face à la gare et offre le wifi.
Pause dans un petit temple chinois
Ici non plus, obtenir les bonnes infos pour aller de Champassak à Paksé (pour commencer) n'a pas été simple. Il n'y en avait pas deux qui s'accordaient.
J'ai donc opté pour me lever tôt, pour prendre le songtaew du matin qui part " vers 7h ".
Je rends la clé de ma chambre vers 6h30 et m'en vais près de la place de la fontaine....à 6h50, le songtaew est déjà là. C'est le seul de la matinée.
En roulant, j'ai la confirmation de ce qui m'a été dit hier par certains : au matin, le songtaew traverse le Mékong par le pont. J'en déduis que c'est donc l'après-midi qu'on le traverse en ferry.
A Paksé, le songtaew a son terminus dans un marché. Les rabateurs cherchent à monopoliser l'attention et je comprends bien que je n'aurai pas d'info correcte ici....m'en vais donc un peu plus loin, hors du marché, et trouve une échoppe où il y a moyen de boire un thé et grignoter quelque chose.
Puis je cherche comment arriver à la frontière. Devant un minivan, quelqu'un m'indique 100 000 sur le sol....non, je passe mon chemin....me rappelle et écrit 75 000....mais non....puis 25 000. Voilà, ça c'est le bon prix.
La ville frontière côté Laos, c'est Vangtao. Des moto-taxi attendent les arrivants pour conduire aux bons endroits.
Il y a moyen de changer les kips juste avant de passer en Thaïlande. Garder juste ce qu'il faut pour payer le moto-taxi. Puis on passe de l'autre côté, à Chongmek.
Juste à la sortie du bureau d'immigration thaïe, attend un énorme bus, direction Ubon.
J'y retrouve ma copine française qui va faire un troisième trajet avec moi.
Elle est restée trois jours à Paksé et a été contente de sa balade au Golden Bouddha.
UBON RATCHATANI
Arrivée vers 12h à la gare routière d'Ubon, où il y a maintenant une hôtesse très active chargée d'orienter les falangs en Anglais. Alors que des taxis cherchent à m'agripper, je lui demande quel songtaew il faut prendre pour arriver à la gare ferroviaire ? : c'est le songtaew blanc n°2....elle m'y conduit, puis me demande comment je savais qu'il y avait un songtaew ?....c'est que, quand je demande comment aller quelque part, on m'indique souvent un songtaew, et puis la dernière fois que je suis venue à Ubon, j'en avais pris un pour rejoindre la gare routière...
Le trajet entre les deux gares prend environ 30 minutes. Les banquettes sont haut perchées et j'ai juste le bout des pieds sur le sol.
Nous y voilà
A la gare ferroviaire aussi, une hôtesse aborde les falangs en Anglais.
Première chose à faire ici : voir si je peux changer la date de mon billet pour Bangkok, acheté à Nongkai pour dans deux jours. C'est faisable, il y a encore de la place (et même beaucoup de place) pour ce soir, le changement de date revient à 50 baths.
..l'hôtesse me conduit jusqu'à la consigne, où je peux laisser mon bagage....le train ne m'emmènera qu'à 19h....d'ici là, balade dans Ubon.
La balade commence par un padthaï (mon plat préféré en Thaïlande) dans un des restos qui fait face à la gare et offre le wifi.
Pause dans un petit temple chinois
Bonjour à Ganesh
Puis retour à la gare où sous le conseil de l'hôtesse, je peux attendre dans le lounge VIP.
Deux Israéliens m'y rejoignent. On papote.
Et c'est de nouveau dans un train tout neuf que je m'en retourne vers Bangkok.
Deux Israéliens m'y rejoignent. On papote.
Et c'est de nouveau dans un train tout neuf que je m'en retourne vers Bangkok.
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Deborah Ven 10 Déc 2021 - 23:23
C'est vraiment magnifique, Moushika
merci de nous faire rêver avec tes belles photos
je suis tellement contente de retrouver tous ces échanges vraiment
MERCI MERCI
merci de nous faire rêver avec tes belles photos
je suis tellement contente de retrouver tous ces échanges vraiment
MERCI MERCI
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Sam 11 Déc 2021 - 12:12
Merci, c'est un plaisir partagé , Deborah 
DE UBON A KANCHANABURI
Le train tout neuf était bruyant (bruits des machines) et secouait beaucoup.
J'ai quand même dormi à peu près, mais réveil à 4h30, et aucun repas proposé, hier non plus, même pas le petit café du matin, ça c'est bien la première fois.. Arrivée à 5h30 à Hualamphong.
Mon voyage dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos s'est achevé , mais il me reste quelques jours ....Je pensais d'abord aller à Lopburi, mais il fallait attendre le départ de 7h. Oh ça ne faisait qu'une heure et demie d'attente mais ça m'a soudain semblé fort long, trop long....pointons le nez hors de la gare. Il fait encore noir, et calme...quelques taxi-meter attendent et je demande à l'un d'entre eux de me conduire au terminal sud, avec l'idée de m'en aller vers Cha-Am, mais pas plus sûre que ça.
Et une fois au terminal-sud, tout s'éclaire : un petit panneau " Kanchanaburi ", départ dans quelques minutes. Yeh
A l'approche de Kanchanaburi , il est presque 10 heures . Le conducteur du minivan me dépose devant le Sugar Cane guesthouse à ma demande...et il faut encore attendre 2 heures pour que le petit bungalow que j'ai choisi soit près. Mais une chambre sur l'eau m'est offerte pour m'y reposer en attendant. Un grand merci, j'en ai bien besoin.
Au programme aujourd'hui : me la couler douce, l'endroit s'y prête bien, même si force est de constater que le Sugar Cane s'est un peu déglingué, surtout du côté du plancher et du toit du resto qui auraient besoin de quelques réparations. L'endroit reste quand même bien agréable.
Vers 16 heures, les deux ou trois degrés de moins me poussent à partir le long de la route principale, direction le cimetière des Alliés. Quelques touristes circulent parmi les tombes et photographient, tandis que je regarde l'artisanat et prend du même coup quelques infos pour les balades de demain.
En retournant vers le Sugar Cane, je me délecte à l'avance en achetant une noix de coco, boit une gorgée et pouahh, j'ai l'impression de boire du pourri
...un petit coup d'oeil autour de la vieille dame qui me l'a vendue suffit pour constater que beaucoup de ses noix de coco sont en effet pourries...elle veut m'en couper une autre, mais non vraiment, merci, sans façons 
DE UBON A KANCHANABURI
Le train tout neuf était bruyant (bruits des machines) et secouait beaucoup.
J'ai quand même dormi à peu près, mais réveil à 4h30, et aucun repas proposé, hier non plus, même pas le petit café du matin, ça c'est bien la première fois.. Arrivée à 5h30 à Hualamphong.
Mon voyage dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos s'est achevé , mais il me reste quelques jours ....Je pensais d'abord aller à Lopburi, mais il fallait attendre le départ de 7h. Oh ça ne faisait qu'une heure et demie d'attente mais ça m'a soudain semblé fort long, trop long....pointons le nez hors de la gare. Il fait encore noir, et calme...quelques taxi-meter attendent et je demande à l'un d'entre eux de me conduire au terminal sud, avec l'idée de m'en aller vers Cha-Am, mais pas plus sûre que ça.
Et une fois au terminal-sud, tout s'éclaire : un petit panneau " Kanchanaburi ", départ dans quelques minutes. Yeh
A l'approche de Kanchanaburi , il est presque 10 heures . Le conducteur du minivan me dépose devant le Sugar Cane guesthouse à ma demande...et il faut encore attendre 2 heures pour que le petit bungalow que j'ai choisi soit près. Mais une chambre sur l'eau m'est offerte pour m'y reposer en attendant. Un grand merci, j'en ai bien besoin.
Au programme aujourd'hui : me la couler douce, l'endroit s'y prête bien, même si force est de constater que le Sugar Cane s'est un peu déglingué, surtout du côté du plancher et du toit du resto qui auraient besoin de quelques réparations. L'endroit reste quand même bien agréable.
Vers 16 heures, les deux ou trois degrés de moins me poussent à partir le long de la route principale, direction le cimetière des Alliés. Quelques touristes circulent parmi les tombes et photographient, tandis que je regarde l'artisanat et prend du même coup quelques infos pour les balades de demain.
En retournant vers le Sugar Cane, je me délecte à l'avance en achetant une noix de coco, boit une gorgée et pouahh, j'ai l'impression de boire du pourri
...un petit coup d'oeil autour de la vieille dame qui me l'a vendue suffit pour constater que beaucoup de ses noix de coco sont en effet pourries...elle veut m'en couper une autre, mais non vraiment, merci, sans façons
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Sam 11 Déc 2021 - 12:28
KANCHANABURI
Après un bon petit-déjeûner au Sugar Cane, je demande où pourrais-je changer de l'argent ?....près du pont. Ah oui, ce n'est pas tout près, mais j'y vais de toute façon près du pont, ce fameux "pont de la rivière Kwaï".
J'y étais venue en 2001 et puis deux autres fois entre temps, ce n'est donc pas une découverte.
Cette fois, je ne compte pas re-visiter les musées qui expliquent les horreurs qui se sont passées ici pendant la construction de ce pont sous la direction de l'armée impériale japonaise pendant la seconde guerre mondiale.
J'ai beau l'avoir vu quelques fois, j'aime toujours m'y balader,
et faire un tour du côté des marchés couverts : beaucoup de babioles, mais en cherchant bien, je trouve quand même quelques beaux articles qui feront de jolis cadeaux....j'en fais encore quelques-uns sur la route du retour..une petite halte douche (c'est qu'il fait chaud ici )
Après un bon petit-déjeûner au Sugar Cane, je demande où pourrais-je changer de l'argent ?....près du pont. Ah oui, ce n'est pas tout près, mais j'y vais de toute façon près du pont, ce fameux "pont de la rivière Kwaï".
J'y étais venue en 2001 et puis deux autres fois entre temps, ce n'est donc pas une découverte.
Cette fois, je ne compte pas re-visiter les musées qui expliquent les horreurs qui se sont passées ici pendant la construction de ce pont sous la direction de l'armée impériale japonaise pendant la seconde guerre mondiale.
J'ai beau l'avoir vu quelques fois, j'aime toujours m'y balader,
et faire un tour du côté des marchés couverts : beaucoup de babioles, mais en cherchant bien, je trouve quand même quelques beaux articles qui feront de jolis cadeaux....j'en fais encore quelques-uns sur la route du retour
..une petite halte douche (c'est qu'il fait chaud ici )
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Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Sam 11 Déc 2021 - 12:48
KANCHANABURI (suite)
Vers le milieu de l'après-midi , je souhaite me rendre au temple Tham Mongkon Thong. Hier, un des marchands m'a conseillé d'y aller en side-car...d'abord je n'en trouve pas, alors que j'en ai vus pendant toute la journée.
J'en aperçois un à qui je fais signe. Sa conductrice me dit qu'il ne faut pas y aller maintenant, c'est trop tard, c'est trop long, mieux vaut attendre demain....essayons un moto-taxi alors...oui, j'en trouve tout de suite un qui est d'accord de m'emmener pour 300 baths l'aller-retour et l'attente sur place.
C'est assez loin, environ 5 km une fois sortis de Kanchanaburi , et il me semble que c'est aussi long à l'intérieur de la ville qu'après en être sorti. Je dirais 15 à 20 km , aller-retour .
A l'entrée du temple, nous sommes accueillis par quelques chiens qui claquent des mâchoires à hauteur de nos mollets. Une femme les appellent et ils se calment.
C'est ici qu'a lieu le spectacle de la nonne flottante dans une petite piscine.
Y assister revient à 200 baths. Elle n'est pas là et ce n'est pas grave car ce n'est pas pour elle que je suis venue. C'est pour l'endroit, pour les grottes situées tout en haut d'un escalier rouge :
J'aime beaucoup la vue du haut des marches :
En bas, moines et moinillons prient dans un petit temple
et nous reprenons la route pour Kanchanaburi .
A proximité des cimetières de guerre, nous passons devant un grand Wat au toit de tuiles vernissées, et plus loin, beaucoup de guesthouses sur l'eau, un peu comme un village sur l'eau. Très beau !
Vers le milieu de l'après-midi , je souhaite me rendre au temple Tham Mongkon Thong. Hier, un des marchands m'a conseillé d'y aller en side-car...d'abord je n'en trouve pas, alors que j'en ai vus pendant toute la journée.
J'en aperçois un à qui je fais signe. Sa conductrice me dit qu'il ne faut pas y aller maintenant, c'est trop tard, c'est trop long, mieux vaut attendre demain....essayons un moto-taxi alors...oui, j'en trouve tout de suite un qui est d'accord de m'emmener pour 300 baths l'aller-retour et l'attente sur place.
C'est assez loin, environ 5 km une fois sortis de Kanchanaburi , et il me semble que c'est aussi long à l'intérieur de la ville qu'après en être sorti. Je dirais 15 à 20 km , aller-retour .
A l'entrée du temple, nous sommes accueillis par quelques chiens qui claquent des mâchoires à hauteur de nos mollets. Une femme les appellent et ils se calment.
C'est ici qu'a lieu le spectacle de la nonne flottante dans une petite piscine.
Y assister revient à 200 baths. Elle n'est pas là et ce n'est pas grave car ce n'est pas pour elle que je suis venue. C'est pour l'endroit, pour les grottes situées tout en haut d'un escalier rouge :
J'aime beaucoup la vue du haut des marches :
En bas, moines et moinillons prient dans un petit temple
et nous reprenons la route pour Kanchanaburi .
A proximité des cimetières de guerre, nous passons devant un grand Wat au toit de tuiles vernissées, et plus loin, beaucoup de guesthouses sur l'eau, un peu comme un village sur l'eau. Très beau !
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mariejo apprécie ce message
Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Sam 11 Déc 2021 - 13:06
DE KANCHANABURI A BANGKOK
Comme la clé ne doit être rendue qu'à 12 h, il me reste la matinée à Kanchanaburi pour retourner me balader du côté de la rivière avant que le soleil ne se remette à taper fort, etvisiter ce musée sur trois étages devant lequel j'étais passée hier
pas passionnant, mais le large escalier en marbre a de la gueule et à chaque niveau, on peut voir le paysage un peu plus large,
Pour le retour vers Bangkok, cette fois j'ai opté pour l'autobus plutôt que pour le minivan.
On prend le billet à la gare routière et le bus attend un peu plus loin en dehors.
Pour la dernière nuit à Bangkok, ce sera dans le quartier Hualamphong.
Pour les quelques heures de clarté qui restent, je retrouve avec plaisir le Traimit Royal Temple , petit havre de paix pendant l'heure de pointe.
C'est là qu'il y a le Golden Bouddha dont j'ai parlé au début.
Mais mon attention est aussi attirée par le Bouddha Noir situé à l'extérieur
Pour mon dernier repas au pays, j'aurai droit au padthaï le plus piquant que j'aie jamais manger !!
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Deborah, Asia7 et mariejo apprécient ce message
Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par ponor Mer 29 Déc 2021 - 8:33
Magnifique carnet de voyage, Moushika, très vivant et bien illustré et il correspond aussi à notre façon de voyager: prendre son temps, visiter à son aise en se mêlant à la population , éviter la foule des touristes, manger local,,utiliser les moyens de transport public...
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Deborah et Moushika apprécient ce message
Re: Ici et là ... dans l'Est de la Thaïlande et le sud du Laos - fin 2018
par Moushika Mer 29 Déc 2021 - 15:54
Merci Ponor 
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