Osaka et Kyushu 1
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Osaka et Kyushu 1
Bonjour,
Je re poste ici ce compte rendu de voyage en espérant que, malgré le temps passé, vous pourrez y trouver ce que vous cherchez...si tant est que vous cherchiez quelque chose, hormis de la lecture....
Ce ne sera pas un carnet de voyage à proprement parler mais un "texte de voyageur", une sorte de retour d'expérience factuel. Pas encore de photos, pas eu le temps d'étudier la procédure de forum voyage mais peux en fournir à la demande.
J'ai préparé notre voyage grâce, pour l'essentiel, aux informations glanées auprès des spécialistes Japon et je viens donc faire profiter d'autres personnes de ma modeste expérience, même si ce n'est pas notre première visite de l'Archipel, les premières ayant été faites, il y a trente deux ans dans le cadre de l'un de mes voyages professionnels.
Cette fois ci, cela aura été, cap au sud. La fois précédente, c'était cap au Nord (de Honshu) par Sendai.
Le voyage :
Nous sommes partis de Nice, début novembre 2016, avec Lufthansa qui offrait, non seulement un tarif très attractif mais aussi proposait le voyage le plus court par Francfort. Nous avons quitté Nice à 10h du matin, presque deux heures de transit et puis avons volé vers Osaka. C'est la cinquième fois que je vole sur Osaka depuis l'Europe.
Vol sans histoire dans un 747-400 quasi neuf, du moins en apparence. Repas tout à fait acceptable et bon vin riesling servi bien frais.
La douane nippone ne rigole pas plus que nos gabelous mais le passage de frontière se passera bien, sauf que, m'étant empressé d'accompagner mon épouse au guichet du douanier, pour aider à la traduction, je me suis fait rabrouer en anglais et suis revenu derrière la ligne blanche...penaud.
Nous prenons, comme prévu, un bus d'Airport Limousine, le billet nous ayant été procuré par le préposé aux bagages qui nous a facilité la tâche au distributeur automatique, décalage horaire oblige. Nous embarquons vers le New Hankyu Hotel d'Umeda et nous voila partis. Autoroute entre l'aéroport et la ville sans trop de bouchons.
Osaka :
Nous irons à l'hôtel Harmony Embrassee qui se trouve de l'autre côté de la gare Hankyu, non sans avoir traversé la gare, par les sous sols, à un moment relativement calme de la journée.
Bel hôtel. Chambre de 42m2, un luxe au Japon avec vue sur les deux gares avec l'accueil traditionnel et moult courbettes, à tous les étages.
Nous déposons nos bagages et reviendrons vers 16h (heure locale) pour prendre possession de notre logement réservé pour six nuits. Nous errons en attendant dans l'ensemble immobilier des deux gares, visitons le sous sol du centre commercial Hankyu où nous savons que nous trouverons de quoi préparer nos petits déjeuners. Puis retour, un peu avant l'heure, à l'hôtel et installation dans la chambre/suite.
Nous dormirons seize heures...car nous avons à gérer le décalage horaire, un total de près de treize heures de vol et la fatigue car nous ne sommes plus guère très jeunes..
Repos bien mérité sommes toutes.
Après une si longue nuit, la forme est revenue et nous sommes prêts à nous lancer dans la visite des principaux quartiers d'Osaka.
Première cible, le château. Marcheurs invétérés, nous irons à pied. Guidés par l'application "maps.me", et malgré un temps très maussade, même s'il ne fait pas froid, nous finirons par atteindre notre cible juste avant le déluge.
La visite se passe entre les groupes d'enfants à casquettes de couleur qui semblent véritablement s'intéresser à ce qu'ils découvrent et ce, dans l'ordre, y compris dans les escaliers étroits. Belle vue sur le parc de l'étage le plus élevé du château mais le paysage est bien gris et mouillé.
J'avais visité ce château en 1980 mais c'était une visite privée pour le groupe de professionnels que nous étions et cela avait été bien plus tranquille. Nous avions un ou plusieurs guides qui nous avaient intéressés aux diverses expositions, notamment celles qui décrivent des batailles, descriptions dont j'ai été bien incapable de me souvenir. J'aurais dû louer un système de guidage audio à la caisse.
Nous partons vers Namba, toujours à pied, toujours guidés par notre smartphone. Nous découvrirons une (première) bien longue galerie couverte bien animée dans laquelle nous trouverons notre premier restaurant dans lequel nous nous régalerons d'un bento délicieux et pas cher, servi avec le sourire. Le reste de la journée se passera d'une galerie à l'autre, d'un magasin à l'autre. Je savais qu'Osaka était une ville vivante et commerçante. Nous ne serons pas déçus. Retour à pied à Umeda pour le shopping du petit déjeuner de demain et répérage du restaurant dans lequel nous dînerons. Immanquablement, ce sera dans l'enceinte de la gare, dans le sous sol avec les banlieusards après s'être inscrits sur la liste d'attente et avoir attendu sagement (décalage horaire quand tu nous tiens !) sur les petites chaises devant la vitrine.
Au lit de bonne heure dans notre suite "petit Trianon", cela ne s'invente pas. Encore une grosse nuit de repos. Il est vrai qu'au prix où nous payons la chambre, nous ne devrions même pas penser à en sortir..
Demain, nous irons visiter l'Aquarium d'Osaka.
Une nouvelle nuit tranquille.
Ce matin, après les courbettes de la réception de l'hôtel, et après avoir repéré le trajet en métro, nous revenons à la gare d'Hankyu d'où nous irons vers notre objectif.
Arrivés aux distributeurs de billets, à peine enclenchée la touche "english" avec laquelle nous sommes désormais familiers, surgit une employée souriante, prête à nous assister. Arrive aussi un aimable employé dûment casquetté qui nous "vend" un forfait transport + entrée de l'Aquarium auquel nous ne résisterons pas, n'étant pas sûrs, d'ailleurs, d'avoir bien compris les détails de la proposition, tant il faut prêter l'oreille pour comprendre son accent en anglais.
N'empêche, on y va. On change de ligne deux stations après et nous voyagerons sur une ligne extérieure, au soleil.
C'est à nouveau le smartphone qui trouvera l'Aquarium. Ou bien il n'y a pas de marquage ou bien il est très déficient, ou bien nous dormons encore... ce qui n'est pas impossible.
L'aquarium d'Osaka, à mes yeux, se résume à des containers de plexiglas énormes dont on fait le tour en descendant sur un cheminement bien marqué et bien documenté, en anglais, en japonais of course, chinois (mandarin ?) et coréen. Nombre d'enfants et de groupes scolaires, de familles aussi. Personne ne gêne personne, on est bien au Japon !
Chacun a la possibilité de voir ce qu'il veut. La descente autour des réservoirs fait que ce que vous n'avez pas vu en haut, vous le verrez au milieu ou en bas.
Très intéressante visite qui se poursuivra dans le centre commercial voisin après avoir vu la salle des méduses qui, à elle seule, vaut le voyage.
Retour en ville par Dontonbori qui ressemble bien à Namba avec ses magasins et galeries couvertes. Nos pas nous mèneront à trois reprises sur le fameux restaurant Kanidoraku (crabe des neiges au dessus de l'entrée) qui nous servira de repère.
Retour à Umeda à pied dans la fraîcheur qui s'installe. Même processus que la veille concernant le petit déjeuner (pour le lendemain) et le dîner.
Demain, nous allons à Minoh pour profiter de la promenade et des érables rouges.
Minoh et retour à Osaka :
Départ pour la gare d'Hankyu Umeda, à deux blocs de notre hôtel.
Arrivés devant le distributeur de billets, nous constatons qu'il n'y a pas la touche "english" qui nous sort habituellement de l'embarras.
Nous allons au guichet de contrôle des voyageurs où la jeune femme ferme son guichet et nous conduit devant le distributeur et nous guide dans l'achat de nos billets puis va réouvrir son bureau. Et elle nous a conseillé d'acheter des billets aller et retour, ce à quoi nous n'avions pas pensé, pour ne pas courir le risque de se faire piéger par le même problème à la gare de Minoh qui n'est qu'une petite gare de campagne.
Voyage tranquille dans ce petit train de couleur prune, couleur emblématique de la compagnie de trains Hankyu. Nous changeons une fois et sans se presser prenons le train pour Minoh.
La gare est effectivement bien calme et les étrangers sont rares.
Pas difficile de trouver la petite route qui monte vers la chute d'eau. Nombre de petits commerces la jalonnent, les uns vendant des kakis, d'autres des marrons chauds, d'autres des feuilles d'érable panées dans le sésame et frites. Comme c'est le matin, les feuilles sont en préparation pour les "en cas" de ce midi.
La montée nous amène à un joli temple entouré de dessinateurs/trices qui s'en donnent à coeur joie pour immortaliser le momiji, moment où les érables rougissent fort. Si j'arrivais à entrer des photos sur le Forum, je vous en montrerais de belles vues d'érables rouges prises ce jour là.
Nous continuerons notre montée, relativement douce, sur la route jusqu'à la cascade. Rien de bien impressionnant mais l'ensemble des couleurs et l'eau sont du plus bel aspect.
Nous franchirons un petit pont près de la cascade pour utiliser les toilettes et redescendrons par un sentier sur l'autre rive jusqu'à un autre pont, en aval, où nous retrouverons la route.
Retour à Minoh par la même route, achat de marrons chauds et nous tenterons de trouver un restaurant ouvert. Il n'y a rien pour nous. Nous repartirons en train vers Umeda et notre logement. Une halte pour déjeuner de pâtes à l'italienne accompagnées de thé vert...
Nous ressortirons pour aller traîner vers Dotombori et rentrer à nouveau à pied à l'hôtel, ce qui représentera une belle distance mais nous aimons cela.
Dîner dans les "murs" de la gare d'Osaka, en étage, où nous serons fort bien accueillis dans un restaurant où l'on mange sur une table basse après s'être déchaussés. Ce n'est pas la première fois mais c'est peut être la première fois que l'on est si bien accueillis, même si c'était l'heure du rush des banlieusards. La gare d'Osaka comme celle d'Hankyu Umeda est une véritable fourmilière. Et que dire du sous sol du magasin Hankyu où nous allons acheter notre petit déjeuner du lendemain, c'est la folie !
Demain, nous quittons le tumulte d'Osaka et entamons la visite du Kyushu de l'Est.
Surprise et le voyage est rallongé :
Re départ pour la gare d'Hankyu Umeda où nous devons prendre le train pour l'aéroport d'Osaka qui abrite nombre de vols domestiques. Nous avons, il y plusieurs semaines, acheté des billets à prix réduits, sur Internet, en direct avec ANA. Véritablement pas chers, quelque chose comme 380 euros pour deux allers Osaka Kagoshima et Fukuoka Osaka.
Au dernier moment, nous changeons d'avis en passant devant l'entrée du New Hankyu Hotel où nous sommes descendus, il y a quelques jours, de l'Airbus Limousine en provenance du Kansai Airport. Le train nous aurait obligé à un changement (avec valises) pour prendre le monorail alors que le bus nous amène directement à l'aérogare sans se soucier des valises pour un prix quasiment identique.
Le bus roule sans encombres jusqu'à destination. Nous enregistrons les bagages pour Kagoshima et allons traîner dans l'aérogare. Quantité de scolaires, reconnaissables à leur uniforme, font comme nous et nous les retrouverons au poste de contrôle des bagages embarqués.
Surprise, le préposé me raconte quelque chose que je ne comprends forcément pas et me rend ma carte d'embarquement sur la quelle est imprimé "vol annulé" en m'envoyant à la case départ, en bas, où j'ai enregistré les valises. Flottement car l'information est rare mais l'on finit par me dire d'aller au guichet 11 (transferts internationaux...). Nous faisons la queue avec les autres passagers abandonnés par ANA à destination de Kagoshima. Calme relatif mis à part un gros énervé qui réveille tout le monde. On s'agit un peu et on continue d'attendre debout.
Arrivé à notre tour au guichet, une aimable hôtesse nous dit qu'elle est bien désolée mais qu'il n'y a pas de place dans les vols suivants (nous sommes vendredi en milieu d'après midi) ni demain ni dimanche. Mais, si nous sommes d'accord, elle va nous donner de l'argent pour acheter un billet de train Shinkansen (cinq heures de train) ainsi que acheter de quoi manger dans le train et nous payer un billet de bus (Airport Limousine encore) qui va nous amener à la Gare d'Osaka... que nous avons quitté il y a trois heures... Il nous faudra récupérer nos valises ce qui se passera bien.
Le bus nous conduit à la gare, nous parlons en descendant du bus à une jeune femme qui est soit hongkongaise soit japonaise, je ne sais mais qui nous aidera dans l'action de trouver le bon distributeur de billets, acheter nos billets et se mettre dans la bonne file sur le quai car nous n'avons pas acheté de réservation.... tout cela un vendredi soir dans une gare comme celle d'Osaka JR.
Je crois que nous avons été "gagnants" d'environ 100 euros au total pour deux sur l'opération. Mais, nous sommes arrivés à Kagoshima à quasiment 22h. Nous marcherons jusqu'à notre hôtel en tirant nos valises, bien contents de faire notre kilomètre à pied et s'aérer un peu. Un arrêt dans un combini pour acheter le breakfast de demain et allons nous installer.
Bon accueil aimable bien qu'il soit plutôt tard pour un check-in. Arrivés dans la chambre, double surprise. La chambre est minuscule et surtout, la fenêtre est bloquée par une fermeture à clé. Avant de réserver, j'avais explicitement demandé une chambre dans laquelle on peut ouvrir ou entre-ouvrir la fenêtre. Banco, c'était possible, c'est pour cela que nous avions choisi cet hôtel. Je redescends à la réception, négocie, menace d'annuler mes six nuits de réservation et d'aller ailleurs, souris, et ai finalement gain de cause. Ce qui n'était pas possible cinq minutes avant le devient et la préposée monte dans la chambre avec une clé et ouvre la fenêtre... qui donne sur une avenue très passante, très bruyante et pleine de bruits émanant des tramways qui se suivent toutes les cinq minutes.
Nous nous installons avant de tenter de trouver un restaurant indiqué par la réception, situé dans un quartier en face de l'hôtel, dans un quartier qui semblait bien "chaud".
Nous finirons par le trouver mais il est spécialisé dans la viande et cela n'est pas notre truc.
Le Lawson du coin nous sauvera la mise avec un peu de poisson cru et des yaourts, complétés par des viennoiseries d'une petite boulangerie encore ouverte à celle heure là.
Dure journée et l'inquiétude nous gagne quant à changer de logement un samedi soir (demain soir) ou rester où nous sommes.
Nous sommes restés... et avons dormi avec nos bouchons d'oreilles pendant six nuits.
Hôtel Remm à Kagoshima.
Je re poste ici ce compte rendu de voyage en espérant que, malgré le temps passé, vous pourrez y trouver ce que vous cherchez...si tant est que vous cherchiez quelque chose, hormis de la lecture....
Ce ne sera pas un carnet de voyage à proprement parler mais un "texte de voyageur", une sorte de retour d'expérience factuel. Pas encore de photos, pas eu le temps d'étudier la procédure de forum voyage mais peux en fournir à la demande.
J'ai préparé notre voyage grâce, pour l'essentiel, aux informations glanées auprès des spécialistes Japon et je viens donc faire profiter d'autres personnes de ma modeste expérience, même si ce n'est pas notre première visite de l'Archipel, les premières ayant été faites, il y a trente deux ans dans le cadre de l'un de mes voyages professionnels.
Cette fois ci, cela aura été, cap au sud. La fois précédente, c'était cap au Nord (de Honshu) par Sendai.
Le voyage :
Nous sommes partis de Nice, début novembre 2016, avec Lufthansa qui offrait, non seulement un tarif très attractif mais aussi proposait le voyage le plus court par Francfort. Nous avons quitté Nice à 10h du matin, presque deux heures de transit et puis avons volé vers Osaka. C'est la cinquième fois que je vole sur Osaka depuis l'Europe.
Vol sans histoire dans un 747-400 quasi neuf, du moins en apparence. Repas tout à fait acceptable et bon vin riesling servi bien frais.
La douane nippone ne rigole pas plus que nos gabelous mais le passage de frontière se passera bien, sauf que, m'étant empressé d'accompagner mon épouse au guichet du douanier, pour aider à la traduction, je me suis fait rabrouer en anglais et suis revenu derrière la ligne blanche...penaud.
Nous prenons, comme prévu, un bus d'Airport Limousine, le billet nous ayant été procuré par le préposé aux bagages qui nous a facilité la tâche au distributeur automatique, décalage horaire oblige. Nous embarquons vers le New Hankyu Hotel d'Umeda et nous voila partis. Autoroute entre l'aéroport et la ville sans trop de bouchons.
Osaka :
Nous irons à l'hôtel Harmony Embrassee qui se trouve de l'autre côté de la gare Hankyu, non sans avoir traversé la gare, par les sous sols, à un moment relativement calme de la journée.
Bel hôtel. Chambre de 42m2, un luxe au Japon avec vue sur les deux gares avec l'accueil traditionnel et moult courbettes, à tous les étages.
Nous déposons nos bagages et reviendrons vers 16h (heure locale) pour prendre possession de notre logement réservé pour six nuits. Nous errons en attendant dans l'ensemble immobilier des deux gares, visitons le sous sol du centre commercial Hankyu où nous savons que nous trouverons de quoi préparer nos petits déjeuners. Puis retour, un peu avant l'heure, à l'hôtel et installation dans la chambre/suite.
Nous dormirons seize heures...car nous avons à gérer le décalage horaire, un total de près de treize heures de vol et la fatigue car nous ne sommes plus guère très jeunes..
Repos bien mérité sommes toutes.
Après une si longue nuit, la forme est revenue et nous sommes prêts à nous lancer dans la visite des principaux quartiers d'Osaka.
Première cible, le château. Marcheurs invétérés, nous irons à pied. Guidés par l'application "maps.me", et malgré un temps très maussade, même s'il ne fait pas froid, nous finirons par atteindre notre cible juste avant le déluge.
La visite se passe entre les groupes d'enfants à casquettes de couleur qui semblent véritablement s'intéresser à ce qu'ils découvrent et ce, dans l'ordre, y compris dans les escaliers étroits. Belle vue sur le parc de l'étage le plus élevé du château mais le paysage est bien gris et mouillé.
J'avais visité ce château en 1980 mais c'était une visite privée pour le groupe de professionnels que nous étions et cela avait été bien plus tranquille. Nous avions un ou plusieurs guides qui nous avaient intéressés aux diverses expositions, notamment celles qui décrivent des batailles, descriptions dont j'ai été bien incapable de me souvenir. J'aurais dû louer un système de guidage audio à la caisse.
Nous partons vers Namba, toujours à pied, toujours guidés par notre smartphone. Nous découvrirons une (première) bien longue galerie couverte bien animée dans laquelle nous trouverons notre premier restaurant dans lequel nous nous régalerons d'un bento délicieux et pas cher, servi avec le sourire. Le reste de la journée se passera d'une galerie à l'autre, d'un magasin à l'autre. Je savais qu'Osaka était une ville vivante et commerçante. Nous ne serons pas déçus. Retour à pied à Umeda pour le shopping du petit déjeuner de demain et répérage du restaurant dans lequel nous dînerons. Immanquablement, ce sera dans l'enceinte de la gare, dans le sous sol avec les banlieusards après s'être inscrits sur la liste d'attente et avoir attendu sagement (décalage horaire quand tu nous tiens !) sur les petites chaises devant la vitrine.
Au lit de bonne heure dans notre suite "petit Trianon", cela ne s'invente pas. Encore une grosse nuit de repos. Il est vrai qu'au prix où nous payons la chambre, nous ne devrions même pas penser à en sortir..
Demain, nous irons visiter l'Aquarium d'Osaka.
Une nouvelle nuit tranquille.
Ce matin, après les courbettes de la réception de l'hôtel, et après avoir repéré le trajet en métro, nous revenons à la gare d'Hankyu d'où nous irons vers notre objectif.
Arrivés aux distributeurs de billets, à peine enclenchée la touche "english" avec laquelle nous sommes désormais familiers, surgit une employée souriante, prête à nous assister. Arrive aussi un aimable employé dûment casquetté qui nous "vend" un forfait transport + entrée de l'Aquarium auquel nous ne résisterons pas, n'étant pas sûrs, d'ailleurs, d'avoir bien compris les détails de la proposition, tant il faut prêter l'oreille pour comprendre son accent en anglais.
N'empêche, on y va. On change de ligne deux stations après et nous voyagerons sur une ligne extérieure, au soleil.
C'est à nouveau le smartphone qui trouvera l'Aquarium. Ou bien il n'y a pas de marquage ou bien il est très déficient, ou bien nous dormons encore... ce qui n'est pas impossible.
L'aquarium d'Osaka, à mes yeux, se résume à des containers de plexiglas énormes dont on fait le tour en descendant sur un cheminement bien marqué et bien documenté, en anglais, en japonais of course, chinois (mandarin ?) et coréen. Nombre d'enfants et de groupes scolaires, de familles aussi. Personne ne gêne personne, on est bien au Japon !
Chacun a la possibilité de voir ce qu'il veut. La descente autour des réservoirs fait que ce que vous n'avez pas vu en haut, vous le verrez au milieu ou en bas.
Très intéressante visite qui se poursuivra dans le centre commercial voisin après avoir vu la salle des méduses qui, à elle seule, vaut le voyage.
Retour en ville par Dontonbori qui ressemble bien à Namba avec ses magasins et galeries couvertes. Nos pas nous mèneront à trois reprises sur le fameux restaurant Kanidoraku (crabe des neiges au dessus de l'entrée) qui nous servira de repère.
Retour à Umeda à pied dans la fraîcheur qui s'installe. Même processus que la veille concernant le petit déjeuner (pour le lendemain) et le dîner.
Demain, nous allons à Minoh pour profiter de la promenade et des érables rouges.
Minoh et retour à Osaka :
Départ pour la gare d'Hankyu Umeda, à deux blocs de notre hôtel.
Arrivés devant le distributeur de billets, nous constatons qu'il n'y a pas la touche "english" qui nous sort habituellement de l'embarras.
Nous allons au guichet de contrôle des voyageurs où la jeune femme ferme son guichet et nous conduit devant le distributeur et nous guide dans l'achat de nos billets puis va réouvrir son bureau. Et elle nous a conseillé d'acheter des billets aller et retour, ce à quoi nous n'avions pas pensé, pour ne pas courir le risque de se faire piéger par le même problème à la gare de Minoh qui n'est qu'une petite gare de campagne.
Voyage tranquille dans ce petit train de couleur prune, couleur emblématique de la compagnie de trains Hankyu. Nous changeons une fois et sans se presser prenons le train pour Minoh.
La gare est effectivement bien calme et les étrangers sont rares.
Pas difficile de trouver la petite route qui monte vers la chute d'eau. Nombre de petits commerces la jalonnent, les uns vendant des kakis, d'autres des marrons chauds, d'autres des feuilles d'érable panées dans le sésame et frites. Comme c'est le matin, les feuilles sont en préparation pour les "en cas" de ce midi.
La montée nous amène à un joli temple entouré de dessinateurs/trices qui s'en donnent à coeur joie pour immortaliser le momiji, moment où les érables rougissent fort. Si j'arrivais à entrer des photos sur le Forum, je vous en montrerais de belles vues d'érables rouges prises ce jour là.
Nous continuerons notre montée, relativement douce, sur la route jusqu'à la cascade. Rien de bien impressionnant mais l'ensemble des couleurs et l'eau sont du plus bel aspect.
Nous franchirons un petit pont près de la cascade pour utiliser les toilettes et redescendrons par un sentier sur l'autre rive jusqu'à un autre pont, en aval, où nous retrouverons la route.
Retour à Minoh par la même route, achat de marrons chauds et nous tenterons de trouver un restaurant ouvert. Il n'y a rien pour nous. Nous repartirons en train vers Umeda et notre logement. Une halte pour déjeuner de pâtes à l'italienne accompagnées de thé vert...
Nous ressortirons pour aller traîner vers Dotombori et rentrer à nouveau à pied à l'hôtel, ce qui représentera une belle distance mais nous aimons cela.
Dîner dans les "murs" de la gare d'Osaka, en étage, où nous serons fort bien accueillis dans un restaurant où l'on mange sur une table basse après s'être déchaussés. Ce n'est pas la première fois mais c'est peut être la première fois que l'on est si bien accueillis, même si c'était l'heure du rush des banlieusards. La gare d'Osaka comme celle d'Hankyu Umeda est une véritable fourmilière. Et que dire du sous sol du magasin Hankyu où nous allons acheter notre petit déjeuner du lendemain, c'est la folie !
Demain, nous quittons le tumulte d'Osaka et entamons la visite du Kyushu de l'Est.
Surprise et le voyage est rallongé :
Re départ pour la gare d'Hankyu Umeda où nous devons prendre le train pour l'aéroport d'Osaka qui abrite nombre de vols domestiques. Nous avons, il y plusieurs semaines, acheté des billets à prix réduits, sur Internet, en direct avec ANA. Véritablement pas chers, quelque chose comme 380 euros pour deux allers Osaka Kagoshima et Fukuoka Osaka.
Au dernier moment, nous changeons d'avis en passant devant l'entrée du New Hankyu Hotel où nous sommes descendus, il y a quelques jours, de l'Airbus Limousine en provenance du Kansai Airport. Le train nous aurait obligé à un changement (avec valises) pour prendre le monorail alors que le bus nous amène directement à l'aérogare sans se soucier des valises pour un prix quasiment identique.
Le bus roule sans encombres jusqu'à destination. Nous enregistrons les bagages pour Kagoshima et allons traîner dans l'aérogare. Quantité de scolaires, reconnaissables à leur uniforme, font comme nous et nous les retrouverons au poste de contrôle des bagages embarqués.
Surprise, le préposé me raconte quelque chose que je ne comprends forcément pas et me rend ma carte d'embarquement sur la quelle est imprimé "vol annulé" en m'envoyant à la case départ, en bas, où j'ai enregistré les valises. Flottement car l'information est rare mais l'on finit par me dire d'aller au guichet 11 (transferts internationaux...). Nous faisons la queue avec les autres passagers abandonnés par ANA à destination de Kagoshima. Calme relatif mis à part un gros énervé qui réveille tout le monde. On s'agit un peu et on continue d'attendre debout.
Arrivé à notre tour au guichet, une aimable hôtesse nous dit qu'elle est bien désolée mais qu'il n'y a pas de place dans les vols suivants (nous sommes vendredi en milieu d'après midi) ni demain ni dimanche. Mais, si nous sommes d'accord, elle va nous donner de l'argent pour acheter un billet de train Shinkansen (cinq heures de train) ainsi que acheter de quoi manger dans le train et nous payer un billet de bus (Airport Limousine encore) qui va nous amener à la Gare d'Osaka... que nous avons quitté il y a trois heures... Il nous faudra récupérer nos valises ce qui se passera bien.
Le bus nous conduit à la gare, nous parlons en descendant du bus à une jeune femme qui est soit hongkongaise soit japonaise, je ne sais mais qui nous aidera dans l'action de trouver le bon distributeur de billets, acheter nos billets et se mettre dans la bonne file sur le quai car nous n'avons pas acheté de réservation.... tout cela un vendredi soir dans une gare comme celle d'Osaka JR.
Je crois que nous avons été "gagnants" d'environ 100 euros au total pour deux sur l'opération. Mais, nous sommes arrivés à Kagoshima à quasiment 22h. Nous marcherons jusqu'à notre hôtel en tirant nos valises, bien contents de faire notre kilomètre à pied et s'aérer un peu. Un arrêt dans un combini pour acheter le breakfast de demain et allons nous installer.
Bon accueil aimable bien qu'il soit plutôt tard pour un check-in. Arrivés dans la chambre, double surprise. La chambre est minuscule et surtout, la fenêtre est bloquée par une fermeture à clé. Avant de réserver, j'avais explicitement demandé une chambre dans laquelle on peut ouvrir ou entre-ouvrir la fenêtre. Banco, c'était possible, c'est pour cela que nous avions choisi cet hôtel. Je redescends à la réception, négocie, menace d'annuler mes six nuits de réservation et d'aller ailleurs, souris, et ai finalement gain de cause. Ce qui n'était pas possible cinq minutes avant le devient et la préposée monte dans la chambre avec une clé et ouvre la fenêtre... qui donne sur une avenue très passante, très bruyante et pleine de bruits émanant des tramways qui se suivent toutes les cinq minutes.
Nous nous installons avant de tenter de trouver un restaurant indiqué par la réception, situé dans un quartier en face de l'hôtel, dans un quartier qui semblait bien "chaud".
Nous finirons par le trouver mais il est spécialisé dans la viande et cela n'est pas notre truc.
Le Lawson du coin nous sauvera la mise avec un peu de poisson cru et des yaourts, complétés par des viennoiseries d'une petite boulangerie encore ouverte à celle heure là.
Dure journée et l'inquiétude nous gagne quant à changer de logement un samedi soir (demain soir) ou rester où nous sommes.
Nous sommes restés... et avons dormi avec nos bouchons d'oreilles pendant six nuits.
Hôtel Remm à Kagoshima.
Osaka et Kyushu 2
Sakurajima :
Pas bien dormi. Néanmoins, à la lumière du soleil levant, nous pouvons "voir" où nous sommes.
Effectivement, la chambre donne sur un grand boulevard bien fréquenté et pile en face de l'entrée du quartier "chaud" (tiède ?) traversé la veille qui grouillait de monde plus ou moins à jeun..
Et, donne en plein sur le volcan Sakurajima.
Il est tôt, le petit déjeuner absorbé et la douche prise, nous partons pour voir le volcan de plus près. A pied, en retraversant le quartier "chaud" absolument désert, nous gagnons le bord de mer que nous longerons un bon moment avant d'arriver à l'embarcadère des ferries.
L'on paie à la sortie du ferry et il n'y a pas grand monde en cette mi novembre 2016. Peu de blancs et quelques familles. Nous achetons un "tour" qui partira dans vingt minutes faisant une petite boucle au pied du volcan. Curieusement, beaucoup de monde arrivera et le bus relativement petit partira avec nombre de personnes debout.
Il s'agit d'une "ronde" de bus d'où descendent et montent les passagers au gré de leurs haltes.
Nous ne descendrons qu'une fois, au point le plus haut pour le coup d'oeil. En fait, l'on ne voit rien du volcan mais bien Kagoshima et sa baie. De retour à la case départ, au débarquement des ferries, nous ferons ce que nous savons bien faire, c'est à dire partir à pied. Nous suivrons le parcours déjà effectué en bus sur le premier kilomètre et continuerons tout droit alors que le bus tourne à gauche vers l'intérieur. Tout droit nous fera longer la côte. Nous irons successivement visiter le Tourist Center, prendre un bain de pied chaud dans l'eau venant du volcan, profiter du soleil les pieds dans l'eau au chaud et marcher en suivant un gentil chemin d'où l'on peut suivre l'activité des pêcheurs.
Nous reviendrons en ville après avoir (selon notre compteur personnel) marché 18 000 pas. Nous déjeunerons dans un restaurant où l'on achète son repas à un distributeur qui donne un ticket attestant que nous avons payé. Comme tout est en japonais, une serveuse se dévouera pour acheter pour nous deux plats de ramen qui s'avèreront excellents. Thé vert à volonté.
Retour à Kagoshima par un des bateaux assurant le trafic aller et retour. Il y en a un chaque dix minutes et le prix est de JPY 150/personne pour un aller.
Nous découvrirons en revenant à l'hôtel que l'avenue dans laquelle il est situé abrite nombre de galeries commerçantes et grands magasins, de la vie en quelque sorte. Nous reviendrons à plusieurs reprises dans cette partie de Kagoshima qui n'est qu'à quelques centaines de mètres de l'Hôtel Remm.
Demain, nous louons une auto déjà réservée et allons visiter la région d'Ibusuki.
Sortie à Daimondake :
La veille au soir, avant d'aller nous coucher, nous avons marché quelques dizaines de mètres dans la même rue, derrière l'hôtel Remm, afin d'identifier l'agence Timescar où nous avons réservé notre auto pour trois journées pleines. Elle se situe bien à proximité de l'hôtel donc il n'y a pas de raison que, demain matin, nous ne soyons pas présents à 9h au plus tard, heure à laquelle la réservation devient caduque.
Donc, nous y voici. Il est un peu plus de 8h30 quand nous arrivons au comptoir. Sourires timides, histoires sans paroles, copies des permis de conduire (traduction d'il y a trois ans) et passeports. Carte de crédit et proposition d'assurance supplémentaire. Comme personne ne comprend rien ou presque de ce que dit l'autre, le jeu est facile de dire non à tout. Et nous voila partis. J'avais demandé à notre interlocutrice (si je peux m'exprimer ainsi) de programmer "parcours sans expressways ou autoroutes" ce qui a été bien compris. Cela ne sera pas le même cas de notre autre location à côté de Nagasaki où je n'ai quasiment manqué aucune autoroute du coin avec les péages qui vont avec...
Belle route de bord de mer où l'on roule à 50 kms/h. Peu de trafic dans notre sens mais très chargé dans l'autre. Peut être des "commuters" qui vont à Kagoshima ? Il fait beau. Nous nous arrêtons à la sortie de l'agglomération dans un centre commercial pour acheter une carte sim data only pour environ 22 euros et quatorze jours de vie. On activera cela le soir à l'hôtel car la préposée du comptoir n'a pas d'idée (ni envie manifestement) de l'installer pour nous dans l'iphone.
Nous arriverons à Ibusuki que nous traversons rapidement pour rejoindre la proximité du Mont Daimondake, le Fuji du Kyushu. C'est vrai qu'il ressemble bien à l'autre plus au nord.
Nous nous garerons près du port car ce dernier est sur la randonnée que recommande le guide Ollé. Petit casse croûte sur la plage de sable noir, repas rapide acheté au SevenEleven d'Ibusuki avec une bière puis départ de la balade.
Bien balisée au moment où nous l'avons rejoint, le parcours l'est moins plus loin et plus nous avançons plus nous nous égarons. Nous sommes rattrapés par un marcheur local qui, lui, a un plan mais ne semble pas partageur. Donc, nous reviendrons vers notre auto, déçus de ne pouvoir en faire plus à cause d'une mauvaise organisation.
Notre auto nous conduira au lac Ikeda où nous nous promènerons un peu parmi les familles qui pique niquent puis à nouveau à Ibusuki dont nous découvrirons les bains de sable sur la plage. Auparavant, nous nous serons arrêtés, pour cause de GPS fantaisiste, dans un centre/marché/expo floral où j'aurai la "joie" d'être sondé par un trio de retraité désireux de savoir combien j'allais dépenser lors de mon séjour présent au Japon. Pour récompense, j'ai eu quelques courbettes ET un stylo en plastique.
Nous ne sommes pas allés à Chiran par conviction car les japonaiseries du précédent empereur qui envoyait les jeunes se "kamikaser" ne nous intéressent pas du tout. Seul regret concernant Chiran est de n'y avoir pas pensé pour le thé vert qui y est cultivé. Le reste : no interest.
Retour à notre hôtel où il a fallu garer l'auto au parking de l'hôtel après avoir montré patte blanche à la réception. Pas cher du tout et bien pratique avec un retraité/gardien de parking, enfin, celui qui gère la descente de l'ascenseur qui conduit la voiture à son emplacement, que j'ai failli renverser lors d'une manoeuvre hasardeuse. Là, c'est moi qui ai fait la courbette pour m'excuser, le rouge au front...
Nous irons au grand magasin cité ailleurs pour acheter de quoi dîner dans la chambre. Magnifiques sushis de coquilles saint jacques et autres crabes des neiges + bière Kirin.
Demain, nous allons à la montagne. Espérons que nous allons enfin pouvoir randonner en plein air...
Au pays des vapeurs :
La voiture est sortie de sa niche souterraine via l'ascenseur et nous quittons l'hôtel Remm de Kagoshima pour Ebino Kogen où nous avons prévu la randonnée des trois lacs.
Sans le vouloir, nous revoici sur l'expressway Kyushu en direction du nord vers Kirishima.
On paie, finalement assez peu pour le service rendu, mais on roule... à 80km/h maxi disent les panneaux mais nombre de conducteurs roulent bien plus vite que cela.
Nous débouchons sur un plateau où se trouve l'aéroport de Kagoshima que nous contournons au sein des plantations de thé (vert ?) pour nous engager sur une jolie petite route qui monte encore plus haut dans des paysages d'érables rouges à couper le souffle.
Nous traverserons Kirishima d'où nombre de sources chaudes envoient des volutes de vapeur sans nous arrêter à l'aller.
S'ensuite, une série de lacets serrés qui nous conduiront à notre point de destination.
Nous n'avons toujours ou encore pas de carte du coin et nous nous confions à un panneau montrant les diverses randonnées. Avant de démarrer, nous irons déjeuner dans un restaurant local, apparemment le seul qui est compris dans un ensemble hôtelier. Service parfait, comme toujours et nourriture très convenable. Une magnifique vue sur un couple d'érables rouges de toute beauté.
Puis, nous nous mettons en route pour une belle randonnée.
D'abord, ça monte bien sous les arbres, puis une belle vue sur le premier lac (Byakushi). Au bord du même lac, un panneau en anglais explique la formation géologique environnante qui a conduit à l'établissement de ce lac de retenue naturel. Une descente sur des feuilles mortes vers le grand lac (Rokannonmi) nous amènera dans une féérie d'érables se reflétant sur l'onde.
Super ! Et de remonter doucement vers le troisième et dernier lac, le lac Onami, moins bucolique car bordé par la route. Il ne semble pas accessible car il s'en dégagerait des émanations toxiques.
D'ailleurs, sur le chemin nous ramenant à Ebino Kogen, nous passerons près d'un mini ravin qui semble creusé par un minuscule ruisseau et qui est absolument interdit d'approche pour les mêmes raisons. Ca "volcane" pas mal dans le coin entre les émanations toxiques et les vapeurs qui sortent du sol. Pendant que Madame ira visiter les deux magasins de japonaiseries présentes sur le site, Monsieur prendra un bain de pied dans l'eau chaude du volcan en question, sur un site aménagé à cet effet. Bon traitement d'après randonnée.
Nous reprendrons le chemin du retour après s'être arrêtés un peu avant Kirishima, dans un lacet de la route, où le spectacle de vapeurs est véritablement dantesque avec de l'eau qui bout en quantité.
Retour à Kagoshima après un nouvel arrêt au même centre commercial où nous avons acheté la carte sim, non pas pour la changer, mais pour s'assurer du ravitaillement pour le petit déjeuner de demain et du repas du soir qui sera pris dans la minuscule chambre.
Demain, nous allons rouler, rouler pour ne rien voir ou presque.
Rien vu mais avons bien roulé et mangé :
Dernière journée à Kagoshima et environs.
Prise de l'auto comme hier et route vers un endroit où nous pensions voir les grues qui font escale dans leur migration.
Je programme mon GPS pour Izumi via Akune.
Nous commençons par une autoroute, puis une autre, puis une petite route, puis une autre et finissons, bien perdus par arriver à Ichikikushikino. Petite ville toute en longueur qui n'a pas grand chose à offrir mais qui a, pour nous, l'avantage d'être sur la bonne route.
Il est quand même l'heure de déjeuner et nous n'en sommes que là. Nous tentons de trouver un restaurant au port, mais ce dernier s'avère totalement désert.
Une petite pluie fine arrive de la Mer de Chine Orientale et commence à s'intensifier rapidement.
Pas beau, faim. Allez, on rentre.
A la sortie de la ville, nous voyons un restaurant dont le parking s'est bien rempli. On y va.
Il s'agit d'un restaurant spécialisé dans le tonkatsu et nous nous régalerons véritablement. Accueil au top et très souriant malgré l'affluence, service parfait et café offert par la gérance sans que nous n'ayons rien demandé. Le ventre plein, le moral remonte et la pluie s'oublie vite mais ne nous lâchera pas jusqu'à Kagoshima.
Retour dans notre centre commercial/galeries marchandes couvertes pour nous occuper la fin de journée après avoir restitué le véhicule de location sans aucune difficulté de quelque ordre que ce soit.
Repas dans le restaurant situé tout en haut du grand magasin de Kagoshima où nous dînerons très bien pour pas cher et toujours avec un service souriant et aimable.
Demain, nous remontons, en train, vers le nord, vers Isahaya qui nous servira de base pour visiter Nagasaki et la région.
Pas bien dormi. Néanmoins, à la lumière du soleil levant, nous pouvons "voir" où nous sommes.
Effectivement, la chambre donne sur un grand boulevard bien fréquenté et pile en face de l'entrée du quartier "chaud" (tiède ?) traversé la veille qui grouillait de monde plus ou moins à jeun..
Et, donne en plein sur le volcan Sakurajima.
Il est tôt, le petit déjeuner absorbé et la douche prise, nous partons pour voir le volcan de plus près. A pied, en retraversant le quartier "chaud" absolument désert, nous gagnons le bord de mer que nous longerons un bon moment avant d'arriver à l'embarcadère des ferries.
L'on paie à la sortie du ferry et il n'y a pas grand monde en cette mi novembre 2016. Peu de blancs et quelques familles. Nous achetons un "tour" qui partira dans vingt minutes faisant une petite boucle au pied du volcan. Curieusement, beaucoup de monde arrivera et le bus relativement petit partira avec nombre de personnes debout.
Il s'agit d'une "ronde" de bus d'où descendent et montent les passagers au gré de leurs haltes.
Nous ne descendrons qu'une fois, au point le plus haut pour le coup d'oeil. En fait, l'on ne voit rien du volcan mais bien Kagoshima et sa baie. De retour à la case départ, au débarquement des ferries, nous ferons ce que nous savons bien faire, c'est à dire partir à pied. Nous suivrons le parcours déjà effectué en bus sur le premier kilomètre et continuerons tout droit alors que le bus tourne à gauche vers l'intérieur. Tout droit nous fera longer la côte. Nous irons successivement visiter le Tourist Center, prendre un bain de pied chaud dans l'eau venant du volcan, profiter du soleil les pieds dans l'eau au chaud et marcher en suivant un gentil chemin d'où l'on peut suivre l'activité des pêcheurs.
Nous reviendrons en ville après avoir (selon notre compteur personnel) marché 18 000 pas. Nous déjeunerons dans un restaurant où l'on achète son repas à un distributeur qui donne un ticket attestant que nous avons payé. Comme tout est en japonais, une serveuse se dévouera pour acheter pour nous deux plats de ramen qui s'avèreront excellents. Thé vert à volonté.
Retour à Kagoshima par un des bateaux assurant le trafic aller et retour. Il y en a un chaque dix minutes et le prix est de JPY 150/personne pour un aller.
Nous découvrirons en revenant à l'hôtel que l'avenue dans laquelle il est situé abrite nombre de galeries commerçantes et grands magasins, de la vie en quelque sorte. Nous reviendrons à plusieurs reprises dans cette partie de Kagoshima qui n'est qu'à quelques centaines de mètres de l'Hôtel Remm.
Demain, nous louons une auto déjà réservée et allons visiter la région d'Ibusuki.
Sortie à Daimondake :
La veille au soir, avant d'aller nous coucher, nous avons marché quelques dizaines de mètres dans la même rue, derrière l'hôtel Remm, afin d'identifier l'agence Timescar où nous avons réservé notre auto pour trois journées pleines. Elle se situe bien à proximité de l'hôtel donc il n'y a pas de raison que, demain matin, nous ne soyons pas présents à 9h au plus tard, heure à laquelle la réservation devient caduque.
Donc, nous y voici. Il est un peu plus de 8h30 quand nous arrivons au comptoir. Sourires timides, histoires sans paroles, copies des permis de conduire (traduction d'il y a trois ans) et passeports. Carte de crédit et proposition d'assurance supplémentaire. Comme personne ne comprend rien ou presque de ce que dit l'autre, le jeu est facile de dire non à tout. Et nous voila partis. J'avais demandé à notre interlocutrice (si je peux m'exprimer ainsi) de programmer "parcours sans expressways ou autoroutes" ce qui a été bien compris. Cela ne sera pas le même cas de notre autre location à côté de Nagasaki où je n'ai quasiment manqué aucune autoroute du coin avec les péages qui vont avec...
Belle route de bord de mer où l'on roule à 50 kms/h. Peu de trafic dans notre sens mais très chargé dans l'autre. Peut être des "commuters" qui vont à Kagoshima ? Il fait beau. Nous nous arrêtons à la sortie de l'agglomération dans un centre commercial pour acheter une carte sim data only pour environ 22 euros et quatorze jours de vie. On activera cela le soir à l'hôtel car la préposée du comptoir n'a pas d'idée (ni envie manifestement) de l'installer pour nous dans l'iphone.
Nous arriverons à Ibusuki que nous traversons rapidement pour rejoindre la proximité du Mont Daimondake, le Fuji du Kyushu. C'est vrai qu'il ressemble bien à l'autre plus au nord.
Nous nous garerons près du port car ce dernier est sur la randonnée que recommande le guide Ollé. Petit casse croûte sur la plage de sable noir, repas rapide acheté au SevenEleven d'Ibusuki avec une bière puis départ de la balade.
Bien balisée au moment où nous l'avons rejoint, le parcours l'est moins plus loin et plus nous avançons plus nous nous égarons. Nous sommes rattrapés par un marcheur local qui, lui, a un plan mais ne semble pas partageur. Donc, nous reviendrons vers notre auto, déçus de ne pouvoir en faire plus à cause d'une mauvaise organisation.
Notre auto nous conduira au lac Ikeda où nous nous promènerons un peu parmi les familles qui pique niquent puis à nouveau à Ibusuki dont nous découvrirons les bains de sable sur la plage. Auparavant, nous nous serons arrêtés, pour cause de GPS fantaisiste, dans un centre/marché/expo floral où j'aurai la "joie" d'être sondé par un trio de retraité désireux de savoir combien j'allais dépenser lors de mon séjour présent au Japon. Pour récompense, j'ai eu quelques courbettes ET un stylo en plastique.
Nous ne sommes pas allés à Chiran par conviction car les japonaiseries du précédent empereur qui envoyait les jeunes se "kamikaser" ne nous intéressent pas du tout. Seul regret concernant Chiran est de n'y avoir pas pensé pour le thé vert qui y est cultivé. Le reste : no interest.
Retour à notre hôtel où il a fallu garer l'auto au parking de l'hôtel après avoir montré patte blanche à la réception. Pas cher du tout et bien pratique avec un retraité/gardien de parking, enfin, celui qui gère la descente de l'ascenseur qui conduit la voiture à son emplacement, que j'ai failli renverser lors d'une manoeuvre hasardeuse. Là, c'est moi qui ai fait la courbette pour m'excuser, le rouge au front...
Nous irons au grand magasin cité ailleurs pour acheter de quoi dîner dans la chambre. Magnifiques sushis de coquilles saint jacques et autres crabes des neiges + bière Kirin.
Demain, nous allons à la montagne. Espérons que nous allons enfin pouvoir randonner en plein air...
Au pays des vapeurs :
La voiture est sortie de sa niche souterraine via l'ascenseur et nous quittons l'hôtel Remm de Kagoshima pour Ebino Kogen où nous avons prévu la randonnée des trois lacs.
Sans le vouloir, nous revoici sur l'expressway Kyushu en direction du nord vers Kirishima.
On paie, finalement assez peu pour le service rendu, mais on roule... à 80km/h maxi disent les panneaux mais nombre de conducteurs roulent bien plus vite que cela.
Nous débouchons sur un plateau où se trouve l'aéroport de Kagoshima que nous contournons au sein des plantations de thé (vert ?) pour nous engager sur une jolie petite route qui monte encore plus haut dans des paysages d'érables rouges à couper le souffle.
Nous traverserons Kirishima d'où nombre de sources chaudes envoient des volutes de vapeur sans nous arrêter à l'aller.
S'ensuite, une série de lacets serrés qui nous conduiront à notre point de destination.
Nous n'avons toujours ou encore pas de carte du coin et nous nous confions à un panneau montrant les diverses randonnées. Avant de démarrer, nous irons déjeuner dans un restaurant local, apparemment le seul qui est compris dans un ensemble hôtelier. Service parfait, comme toujours et nourriture très convenable. Une magnifique vue sur un couple d'érables rouges de toute beauté.
Puis, nous nous mettons en route pour une belle randonnée.
D'abord, ça monte bien sous les arbres, puis une belle vue sur le premier lac (Byakushi). Au bord du même lac, un panneau en anglais explique la formation géologique environnante qui a conduit à l'établissement de ce lac de retenue naturel. Une descente sur des feuilles mortes vers le grand lac (Rokannonmi) nous amènera dans une féérie d'érables se reflétant sur l'onde.
Super ! Et de remonter doucement vers le troisième et dernier lac, le lac Onami, moins bucolique car bordé par la route. Il ne semble pas accessible car il s'en dégagerait des émanations toxiques.
D'ailleurs, sur le chemin nous ramenant à Ebino Kogen, nous passerons près d'un mini ravin qui semble creusé par un minuscule ruisseau et qui est absolument interdit d'approche pour les mêmes raisons. Ca "volcane" pas mal dans le coin entre les émanations toxiques et les vapeurs qui sortent du sol. Pendant que Madame ira visiter les deux magasins de japonaiseries présentes sur le site, Monsieur prendra un bain de pied dans l'eau chaude du volcan en question, sur un site aménagé à cet effet. Bon traitement d'après randonnée.
Nous reprendrons le chemin du retour après s'être arrêtés un peu avant Kirishima, dans un lacet de la route, où le spectacle de vapeurs est véritablement dantesque avec de l'eau qui bout en quantité.
Retour à Kagoshima après un nouvel arrêt au même centre commercial où nous avons acheté la carte sim, non pas pour la changer, mais pour s'assurer du ravitaillement pour le petit déjeuner de demain et du repas du soir qui sera pris dans la minuscule chambre.
Demain, nous allons rouler, rouler pour ne rien voir ou presque.
Rien vu mais avons bien roulé et mangé :
Dernière journée à Kagoshima et environs.
Prise de l'auto comme hier et route vers un endroit où nous pensions voir les grues qui font escale dans leur migration.
Je programme mon GPS pour Izumi via Akune.
Nous commençons par une autoroute, puis une autre, puis une petite route, puis une autre et finissons, bien perdus par arriver à Ichikikushikino. Petite ville toute en longueur qui n'a pas grand chose à offrir mais qui a, pour nous, l'avantage d'être sur la bonne route.
Il est quand même l'heure de déjeuner et nous n'en sommes que là. Nous tentons de trouver un restaurant au port, mais ce dernier s'avère totalement désert.
Une petite pluie fine arrive de la Mer de Chine Orientale et commence à s'intensifier rapidement.
Pas beau, faim. Allez, on rentre.
A la sortie de la ville, nous voyons un restaurant dont le parking s'est bien rempli. On y va.
Il s'agit d'un restaurant spécialisé dans le tonkatsu et nous nous régalerons véritablement. Accueil au top et très souriant malgré l'affluence, service parfait et café offert par la gérance sans que nous n'ayons rien demandé. Le ventre plein, le moral remonte et la pluie s'oublie vite mais ne nous lâchera pas jusqu'à Kagoshima.
Retour dans notre centre commercial/galeries marchandes couvertes pour nous occuper la fin de journée après avoir restitué le véhicule de location sans aucune difficulté de quelque ordre que ce soit.
Repas dans le restaurant situé tout en haut du grand magasin de Kagoshima où nous dînerons très bien pour pas cher et toujours avec un service souriant et aimable.
Demain, nous remontons, en train, vers le nord, vers Isahaya qui nous servira de base pour visiter Nagasaki et la région.
Osaka et Kyushu 3
En route (train) vers le Nord :
Ce matin, nous quittons Kagoshima. La ville est plutôt agréable, relativement tranquille sauf dans l'avenue où nous habitons...
Les nuits se passent avec les bouchons d'oreille, prix à payer si l'on veut dormir avec de l'air extérieur, dans notre clapier à deux lits.
Je rends les cartes/clés de la chambre à la réception qui vérifie que tout est en ordre.
Nous marchons vers la gare JR de la ville, par laquelle nous sommes arrivés et revenons au guichet, où, la veille au soir, nous avons achetés nos billets pour Isahaya.
J'interroge la guichetière quant au tarif applicable au prix du billets que nous avons payé.
Même réponse qu'hier soir, après l'achat, le prix que l'on vous a fait payer est le bon. S'il est beaucoup plus bas, sensiblement plus bas donc que sur Hyperdia, c'est qu'il y a une erreur chez Hyperdia, nous, on est bons. L'écart est énorme, c'est à ne rien y comprendre. J'en ai acheté des quantités de billets de train dans tout l'archipel et c'est la première fois que ceci nous arrive.
Bon, alors maintenant, on sait et on peut voyager...
Shinkansen jusquà Shin-Tosu. On change et on prend le Kamome, train moderne mais que "l'on y saute et que les sièges sont inconfortables" ! Nous arrivons à Isahaya à l'heure du déjeuner et marchons jusqu'à notre hébergement. Nous avons loué une sorte d'appartement pour six nuits.
Nous atteignons le bâtiment en question pour découvrir une affichette en anglais, sur la porte close, demandant d'aller à l'autre hôtel devant lequel nous sommes passés avec nos valises pour y procéder à l'enregistrement, le New Station Hotel. Nous serons logés à la New Station Residence. Bon, on repart vers la gare.
L'enregistrement se fait entre personnes ne parlant pas la même langue. La préposée à la réception nous fera traduire absolument tout le règlement de l'hôtel par une personne francophone qu'elle a appelé au téléphone, à moins qu'il ne s'agisse d'un service payant internet. C'est pratique car l'on comprend bien mais que c'est long...
Nous aurons quand même les clés mais pas la possibilité d'accéder à la chambre car il est trop tôt. Nous demanderons une recommandation pour un restaurant. Nous trouverons la zone où se trouve le restaurant mais comme tout est écrit en japonais, nous avons beaucoup de mal à trouver le bon. Nous entrerons dans un établissement dont nous sommes les seuls clients, apparemment à la surprise générale du personnel et de la direction mais nous arriverons à manger convenablement pour pas cher du tout d'ailleurs.
J'identifierai au passage l'emplacement de l'agence Timescar où j'ai loué une auto à partir de demain.
Et de repartir vers le premier hôtel qui fait l'enregistrement des clients de l'autre hôtel, récupérer les valises et procéder à notre installation.
Résidence très propre, appartement de deux pièces dont l'une totalement vide de meubles et, dans notre chambre à coucher, deux grands lits, un frigo, un four micro onde, une bouilloire mais pas de table, pas de chaises. Allez comprendre...
La chambre donne sur une belle terrasse ouvrant sur une forêt qui change de couleur chaque jour du marron au rouge. L'endroit est extrêmement calme.
Nous partons en "repérage" du coin le long d'une belle rivière où pêchent des hérons et dont les rives sont aménagées pour le piéton.
Nous sommes dans le Japon "profond" même si à seulement quinze ou vingt kilomètres de Nagasaki.
Nous irons faire quelques courses pour nous installer et remplir le frigo.
Repos à "la maison" et dînette dans la chambre sur le seul fauteuil mis à notre disposition et placé entre les deux lits.
Nous voici sur place pour de nouvelles aventures.
Nagasaki, première visite :
Oops ! la voiture chez Timescar, ce n'est pas pour aujourd'hui mais pour après demain...
Aujourd'hui, c'est en train que nous gagnerons Nagasaki. Nous reprenons le train (qui est en retard, curieux au Japon n'est ce pas ?) qui nous a amenés de Shin Tosu, le Kamome dans lequel il y a beaucoup de monde. La distance est relativement courte et nous "sautons" moins qu'hier y compris dans les longs tunnels qui mènent à la grande ville.
Comme nous irons deux jours consécutifs depuis Isahaya, nous avons partagé notre visite en deux parties. Le sud aujourd'hui et le nord demain. Le sud pour la partie "Histoire ancienne" et le nord pour la partie récente, bien malheureusement axée sur l'explosion nucléaire.
Nous voici à la gare principale de Nagasaki et son habituel centre commercial que nous verrons qu'au retour. Pour le moment, nous partons à pied le long d'une grande avenue fort passante que nous quitterons à la première occasion en rejoignant une autre grande rue moins fréquentée qui longe le bord de mer.
Le bord de mer offre une belle vue sur la baie et les collines environnantes. Notre première impression est excellente car, en plus, il fait beau. Nous nous sommes bien reposés la nuit dernière en comparaison à la qualité de notre sommeil à l'hôtel Remm de Kagoshima. Là, c'était calme complet. Apparemment pas de voisins ou alors bien calmes...
Nos pas nous amènent à un jardin de bord de mer bien sympa qui précède le port où un très imposant bateau de croisière est à l'ancre, près d'un navire garde-côtes nippon. Et nous voici dans le quartier "hollandais". En soi, rien d'extraordinaire mais lorsque l'on a lu un peu de l'histoire de la pénétration européenne du Japon du 17ème siècle, la promenade prend une autre dimension. Nombre d'églises en bois ou pas, de lieux chrétiens doivent apporter curiosité et une sorte d'exotisme aux nombreux voyages scolaires que nous rencontrons dans ce quartier. Nous remontons vers le centre par un magnifique temple chinois et la fameuse Hollander slope. Les sites les plus notables faisant l'objet d'une explication par panneau en japonais et en anglais, nous ne perdons pas une miette de l'intérêt de ces endroits historiques.
Nous passerons à la lisière du quartier chinois que nous reverrons en détail demain et nous dirigeons vers un centre commercial "You Me" où nous trouverons, à l'étage le plus haut, un restaurant spécialisé dans les tempuras où nous nous régalerons tout en profitant d'un accueil et d'un service parfait. Nous nous sommes inscrits à l'entrée pour attendre une table et nous avons souri de l'embarras du patron qui est venu nous chercher sans trop oser prononcer ce qu'il lisait sur le papier. J'avais écrit "France" en majuscules, j'étais sûr qu'il nous distinguerait...parmi les autres personnes qui attendaient.
Après le repas, nous remonterons la rivière en profitant des nombreux ponts y compris le Pont Megane dit à Lunettes. La rivière est bien propre et les bords bien nets. Quelques groupes d'écoliers nous précèdent dans le calme.
Nous rentrerons à la gare centrale pour procéder, rite habituel désormais, à l'achat des petites viennoiseries pour le petit déjeuner. Familiers des distributeurs, nous achetons nos billets pour Isahaya puis courons un peu pour prendre le train à la voie 0 et en route. Re tunnels et nous voici à destination.
Nous irons au supermarché qui se trouve près de la rivière pour le dîner. Le rayon "poissons" est très riche et nous achèterons des crevettes décortiquées presque blanches (un régal) des coquilles saint jacques, des sushis, et surtout du crabe des neiges décortiqué et même une bouteille de chardonnay chilien que l'on aurait dû laisser au magasin...
Ces barquettes sont d'une fraîcheur extraordinaire. C'est très bon et goûteux.
Repas dans la chambre donc avec la même logistique que la veille, c'est à dire Kleenex sur le fauteuil entre les lits. L'appartement est bien chauffé par l'air conditionné en reverse et c'est dans notre nid que nous faisons la dinette.
Heureusement qu'il restait quelques boites de bière car comme dit plus haut, le chardonnay a fini dans le lavabo de la salle de bains.
Demain, retour à Nagasaki et une amende dans le train.
Ce jour, ce sera notre seconde visite à la ville de Nagasaki.
Nagasaki 2
Nous prenons le train à la gare d'Isahaya, prenons une amende dans le train car nous avons pris un train rapide (direct) entre Isahaya et Urakami. En effet, il ne s'arrêtera pas et nous aurons été facturés de JPY 800 pour deux en supplément.
Nous remontons l'avenue que nous avons descendue hier. Il y a toujours autant de trafic et l'arrivée au parc indiquant la verticale du point où a eu lieu l'explosion nucléaire, nous procurera un peu de paix (sans jeu de mots).
Pas d'herbe, ni rien au sol dans ce très grand cercle bordé de statues commémoratives du jour et de l'heure de l'explosion. C'est tranquille. Après un moment de recueillement, nous continuerons vers le parc commémoratif que nous rejoindrons par une entrée latérale bien paysagée.
Comme on peut s'y attendre, beaucoup de plaques et monuments offerts par divers pays du monde, avec une petite concentration de pays de l'est européen, monuments installés avant la chute du Mur de Berlin. Il y a une belle et imposante statue commémorative en bronze de dix mètres de haut. A vrai dire, il est heureux qu'il y ait une plaque explicative de la symbolique de la dite statue car cela ne saute pas aux yeux immédiatement.
A côté, un peu à l'écart, il y a un bâtiment qui abrite, nous dit on, les cendres des personnes qui ont été touchées par les premiers rayons.
La pluie, ou le crachin au début, arrive et nous irons visiter le musée de la bombe qui nous procurera un abri momentané. J'ai trouvé le musée en question bien plus prenant, peut être parce que plus petit, que celui d'Hiroshima. On en sort bien remué.
Nous descendrons à nouveau vers la ville ancienne car nous souhaitons voir le quartier chinois.
Il nous faut "jouer" avec les rues adjacentes à la grande avenue avec laquelle nous sommes allés au site "nucléaire". Nous repassons où nous sommes passés hier, le pont à lunettes par exemple pour arriver au quartier chinois ou plutôt à la rue chinoise. Des commerces et aussi des commerces, bref, à part les deux éléments marquants d'un côté et de l'autre l'entrée et la sortie de la rue (des commerces !) il n'y a rien de remarquable, du moins à nos yeux.
Encore un tour dans des passages couverts abritant, comme ailleurs au Japon, des commerces, un peu de shopping et nous rentrons à la maison, non sans avoir visité les étages du centre commercial de la gare centrale et déjeuner dans un restaurant italien (?) de pâtes aux clovisses et aux légumes aussi bonnes que celles que nous mangeons à Vintimille.
Retour au bercail. Nous décidons, le moment venu, de sortir dîner en ville. Pas de chance, il n'y a pas beaucoup de choix de restaurants et ce qui nous semble être un restaurant ne montre pas de photos ni de plats factices si pratiques pour faire son choix. Nous tournons beaucoup dans Isahaya qui, le soir, est bien calme. Nous marchons pendant plus d'une heure sans trouver. Nous revenons vers "chez nous" et longeons la rivière plus loin. Pas plus d'offre.
Et, miracle de la providence, nous tombons, au moment où nous rentrions dépités, sur un restaurant très grand, très propre où seule une table est occupée.
Nous avons l'impression d'être des martiens dans le regard de nos hôtes qui nous reçoivent, la première surprise passée, fort aimablement et nous sortent une carte en anglais avec des photos. Nous avons fort bien mangé et j'ai noté que les bières (deux pressions) alourdissent considérablement la note, le soir au dîner.
Nous y reviendrons deux soirs plus tard pour manger des anguilles, sans boire de bière...
Retour à l'hôtel. Demain, sortie en auto louée pour trois jours.
Ce matin, nous quittons Kagoshima. La ville est plutôt agréable, relativement tranquille sauf dans l'avenue où nous habitons...
Les nuits se passent avec les bouchons d'oreille, prix à payer si l'on veut dormir avec de l'air extérieur, dans notre clapier à deux lits.
Je rends les cartes/clés de la chambre à la réception qui vérifie que tout est en ordre.
Nous marchons vers la gare JR de la ville, par laquelle nous sommes arrivés et revenons au guichet, où, la veille au soir, nous avons achetés nos billets pour Isahaya.
J'interroge la guichetière quant au tarif applicable au prix du billets que nous avons payé.
Même réponse qu'hier soir, après l'achat, le prix que l'on vous a fait payer est le bon. S'il est beaucoup plus bas, sensiblement plus bas donc que sur Hyperdia, c'est qu'il y a une erreur chez Hyperdia, nous, on est bons. L'écart est énorme, c'est à ne rien y comprendre. J'en ai acheté des quantités de billets de train dans tout l'archipel et c'est la première fois que ceci nous arrive.
Bon, alors maintenant, on sait et on peut voyager...
Shinkansen jusquà Shin-Tosu. On change et on prend le Kamome, train moderne mais que "l'on y saute et que les sièges sont inconfortables" ! Nous arrivons à Isahaya à l'heure du déjeuner et marchons jusqu'à notre hébergement. Nous avons loué une sorte d'appartement pour six nuits.
Nous atteignons le bâtiment en question pour découvrir une affichette en anglais, sur la porte close, demandant d'aller à l'autre hôtel devant lequel nous sommes passés avec nos valises pour y procéder à l'enregistrement, le New Station Hotel. Nous serons logés à la New Station Residence. Bon, on repart vers la gare.
L'enregistrement se fait entre personnes ne parlant pas la même langue. La préposée à la réception nous fera traduire absolument tout le règlement de l'hôtel par une personne francophone qu'elle a appelé au téléphone, à moins qu'il ne s'agisse d'un service payant internet. C'est pratique car l'on comprend bien mais que c'est long...
Nous aurons quand même les clés mais pas la possibilité d'accéder à la chambre car il est trop tôt. Nous demanderons une recommandation pour un restaurant. Nous trouverons la zone où se trouve le restaurant mais comme tout est écrit en japonais, nous avons beaucoup de mal à trouver le bon. Nous entrerons dans un établissement dont nous sommes les seuls clients, apparemment à la surprise générale du personnel et de la direction mais nous arriverons à manger convenablement pour pas cher du tout d'ailleurs.
J'identifierai au passage l'emplacement de l'agence Timescar où j'ai loué une auto à partir de demain.
Et de repartir vers le premier hôtel qui fait l'enregistrement des clients de l'autre hôtel, récupérer les valises et procéder à notre installation.
Résidence très propre, appartement de deux pièces dont l'une totalement vide de meubles et, dans notre chambre à coucher, deux grands lits, un frigo, un four micro onde, une bouilloire mais pas de table, pas de chaises. Allez comprendre...
La chambre donne sur une belle terrasse ouvrant sur une forêt qui change de couleur chaque jour du marron au rouge. L'endroit est extrêmement calme.
Nous partons en "repérage" du coin le long d'une belle rivière où pêchent des hérons et dont les rives sont aménagées pour le piéton.
Nous sommes dans le Japon "profond" même si à seulement quinze ou vingt kilomètres de Nagasaki.
Nous irons faire quelques courses pour nous installer et remplir le frigo.
Repos à "la maison" et dînette dans la chambre sur le seul fauteuil mis à notre disposition et placé entre les deux lits.
Nous voici sur place pour de nouvelles aventures.
Nagasaki, première visite :
Oops ! la voiture chez Timescar, ce n'est pas pour aujourd'hui mais pour après demain...
Aujourd'hui, c'est en train que nous gagnerons Nagasaki. Nous reprenons le train (qui est en retard, curieux au Japon n'est ce pas ?) qui nous a amenés de Shin Tosu, le Kamome dans lequel il y a beaucoup de monde. La distance est relativement courte et nous "sautons" moins qu'hier y compris dans les longs tunnels qui mènent à la grande ville.
Comme nous irons deux jours consécutifs depuis Isahaya, nous avons partagé notre visite en deux parties. Le sud aujourd'hui et le nord demain. Le sud pour la partie "Histoire ancienne" et le nord pour la partie récente, bien malheureusement axée sur l'explosion nucléaire.
Nous voici à la gare principale de Nagasaki et son habituel centre commercial que nous verrons qu'au retour. Pour le moment, nous partons à pied le long d'une grande avenue fort passante que nous quitterons à la première occasion en rejoignant une autre grande rue moins fréquentée qui longe le bord de mer.
Le bord de mer offre une belle vue sur la baie et les collines environnantes. Notre première impression est excellente car, en plus, il fait beau. Nous nous sommes bien reposés la nuit dernière en comparaison à la qualité de notre sommeil à l'hôtel Remm de Kagoshima. Là, c'était calme complet. Apparemment pas de voisins ou alors bien calmes...
Nos pas nous amènent à un jardin de bord de mer bien sympa qui précède le port où un très imposant bateau de croisière est à l'ancre, près d'un navire garde-côtes nippon. Et nous voici dans le quartier "hollandais". En soi, rien d'extraordinaire mais lorsque l'on a lu un peu de l'histoire de la pénétration européenne du Japon du 17ème siècle, la promenade prend une autre dimension. Nombre d'églises en bois ou pas, de lieux chrétiens doivent apporter curiosité et une sorte d'exotisme aux nombreux voyages scolaires que nous rencontrons dans ce quartier. Nous remontons vers le centre par un magnifique temple chinois et la fameuse Hollander slope. Les sites les plus notables faisant l'objet d'une explication par panneau en japonais et en anglais, nous ne perdons pas une miette de l'intérêt de ces endroits historiques.
Nous passerons à la lisière du quartier chinois que nous reverrons en détail demain et nous dirigeons vers un centre commercial "You Me" où nous trouverons, à l'étage le plus haut, un restaurant spécialisé dans les tempuras où nous nous régalerons tout en profitant d'un accueil et d'un service parfait. Nous nous sommes inscrits à l'entrée pour attendre une table et nous avons souri de l'embarras du patron qui est venu nous chercher sans trop oser prononcer ce qu'il lisait sur le papier. J'avais écrit "France" en majuscules, j'étais sûr qu'il nous distinguerait...parmi les autres personnes qui attendaient.
Après le repas, nous remonterons la rivière en profitant des nombreux ponts y compris le Pont Megane dit à Lunettes. La rivière est bien propre et les bords bien nets. Quelques groupes d'écoliers nous précèdent dans le calme.
Nous rentrerons à la gare centrale pour procéder, rite habituel désormais, à l'achat des petites viennoiseries pour le petit déjeuner. Familiers des distributeurs, nous achetons nos billets pour Isahaya puis courons un peu pour prendre le train à la voie 0 et en route. Re tunnels et nous voici à destination.
Nous irons au supermarché qui se trouve près de la rivière pour le dîner. Le rayon "poissons" est très riche et nous achèterons des crevettes décortiquées presque blanches (un régal) des coquilles saint jacques, des sushis, et surtout du crabe des neiges décortiqué et même une bouteille de chardonnay chilien que l'on aurait dû laisser au magasin...
Ces barquettes sont d'une fraîcheur extraordinaire. C'est très bon et goûteux.
Repas dans la chambre donc avec la même logistique que la veille, c'est à dire Kleenex sur le fauteuil entre les lits. L'appartement est bien chauffé par l'air conditionné en reverse et c'est dans notre nid que nous faisons la dinette.
Heureusement qu'il restait quelques boites de bière car comme dit plus haut, le chardonnay a fini dans le lavabo de la salle de bains.
Demain, retour à Nagasaki et une amende dans le train.
Ce jour, ce sera notre seconde visite à la ville de Nagasaki.
Nagasaki 2
Nous prenons le train à la gare d'Isahaya, prenons une amende dans le train car nous avons pris un train rapide (direct) entre Isahaya et Urakami. En effet, il ne s'arrêtera pas et nous aurons été facturés de JPY 800 pour deux en supplément.
Nous remontons l'avenue que nous avons descendue hier. Il y a toujours autant de trafic et l'arrivée au parc indiquant la verticale du point où a eu lieu l'explosion nucléaire, nous procurera un peu de paix (sans jeu de mots).
Pas d'herbe, ni rien au sol dans ce très grand cercle bordé de statues commémoratives du jour et de l'heure de l'explosion. C'est tranquille. Après un moment de recueillement, nous continuerons vers le parc commémoratif que nous rejoindrons par une entrée latérale bien paysagée.
Comme on peut s'y attendre, beaucoup de plaques et monuments offerts par divers pays du monde, avec une petite concentration de pays de l'est européen, monuments installés avant la chute du Mur de Berlin. Il y a une belle et imposante statue commémorative en bronze de dix mètres de haut. A vrai dire, il est heureux qu'il y ait une plaque explicative de la symbolique de la dite statue car cela ne saute pas aux yeux immédiatement.
A côté, un peu à l'écart, il y a un bâtiment qui abrite, nous dit on, les cendres des personnes qui ont été touchées par les premiers rayons.
La pluie, ou le crachin au début, arrive et nous irons visiter le musée de la bombe qui nous procurera un abri momentané. J'ai trouvé le musée en question bien plus prenant, peut être parce que plus petit, que celui d'Hiroshima. On en sort bien remué.
Nous descendrons à nouveau vers la ville ancienne car nous souhaitons voir le quartier chinois.
Il nous faut "jouer" avec les rues adjacentes à la grande avenue avec laquelle nous sommes allés au site "nucléaire". Nous repassons où nous sommes passés hier, le pont à lunettes par exemple pour arriver au quartier chinois ou plutôt à la rue chinoise. Des commerces et aussi des commerces, bref, à part les deux éléments marquants d'un côté et de l'autre l'entrée et la sortie de la rue (des commerces !) il n'y a rien de remarquable, du moins à nos yeux.
Encore un tour dans des passages couverts abritant, comme ailleurs au Japon, des commerces, un peu de shopping et nous rentrons à la maison, non sans avoir visité les étages du centre commercial de la gare centrale et déjeuner dans un restaurant italien (?) de pâtes aux clovisses et aux légumes aussi bonnes que celles que nous mangeons à Vintimille.
Retour au bercail. Nous décidons, le moment venu, de sortir dîner en ville. Pas de chance, il n'y a pas beaucoup de choix de restaurants et ce qui nous semble être un restaurant ne montre pas de photos ni de plats factices si pratiques pour faire son choix. Nous tournons beaucoup dans Isahaya qui, le soir, est bien calme. Nous marchons pendant plus d'une heure sans trouver. Nous revenons vers "chez nous" et longeons la rivière plus loin. Pas plus d'offre.
Et, miracle de la providence, nous tombons, au moment où nous rentrions dépités, sur un restaurant très grand, très propre où seule une table est occupée.
Nous avons l'impression d'être des martiens dans le regard de nos hôtes qui nous reçoivent, la première surprise passée, fort aimablement et nous sortent une carte en anglais avec des photos. Nous avons fort bien mangé et j'ai noté que les bières (deux pressions) alourdissent considérablement la note, le soir au dîner.
Nous y reviendrons deux soirs plus tard pour manger des anguilles, sans boire de bière...
Retour à l'hôtel. Demain, sortie en auto louée pour trois jours.
Osaka et Kyushu 4
Mont Unzen et environs :
Premier jour de location donc.
Nous sommes à l'heure à l'agence de location Timescar d'Isahaya, du moins celle qui est proche de la gare. Accueil identique à celui de Kagoshima, c'est à dire, en gros, histoire sans paroles avec des questions définies à l'avance et les réponses qui vont avec. Puis je photocopier les passeports et traductions de permis ? Prendrez vous une assurance supplémentaire ? etc..
La préposée ne se lasse pas et déroule son laïus. Elle est gentille et souriante, utilise son portable pour les questions qu'elle n'a pas sur son papier et cela marche à peu près dans la bonne humeur.
Départ au volant d'une Nissan bien propre et avec une relative bonne puissance.
Et de prendre la route pour le Mont Unzen et environs. Nous avons repéré quelques randonnées dont nous ne trouverons pas le début mais en ferons une autre bien cassante. A minima, nous espérons en faire une qui se rapproche de celle que nous avons faîte à Ebino Kogen. Cela va s'avérer bien raide, bien plus difficile même pour nous qui avons un peu d'expérience. Nous serons contents de tomber, par hasard, sur le téléphérique et le prendre pour redescendre...
La route est agréable, il fait beau. A cinquante km/h, nous avons le temps d'apprécier le paysage.
La route que nous avons prise ne doit pas dépasser quarante kilomètres mais nous mettrons une bonne heure quand même. C'est dire que l'on conduit tranquille et sans à coups et surtout sans doubler ni changer de file (sur les autoroutes, pas sur cette route-ci).
Nous roulerons jusqu'à Obama où nous quitterons le bord de mer pour entrer dans le vif du sujet. Belle route aussi, beaucoup d'érables en "couleur" et nous arrivons à la station thermale d' Unzen. Nous allons à l'office du tourisme où l'on peut trouver en quantité de la documentation en anglais. Et d'attaquer le tour des sources chaudes.
Belle odeur d'oeuf pourri par moment mais cela n'a rien d'insupportable. Nous suivons le "tour" indiqué sur le plan. C'est le circuit Jigoku avec son cortège de vapeurs et d'eaux bouillantes. Nous sommes habitués car nous avons déjà vu nombre de ce genre de sites au Japon et en Nouvelle Zélande mais cela reste quand même bien impressionnant. On peut voir les efforts techniques fait par la Municipalité pour capter ces eaux bouillantes et les amener dans les hôtels ou bains publics ou privés.
Le tour terminé, nous nous interrogeons pour déjeuner. Il y a quelques petits restaurants rassemblés dans un coin de la bourgade, pas plus attirant l'un que l'autre.
Et comme, à Nagasaki, nous n'avons pas été capables de trouver où manger (en dehors du quartier chinois) un "champon", nous entrons dans un restaurant qui en sert.
Curieusement, le restaurant n'a pas l'air très clean mais cela ne me coupera pas l'appétit, bien au contraire, le "champon" y est passé sans sourciller. Par contre, Madame n'a pas du tout aimé et a laissé la quasi totalité du dit "champon".. mais a craqué à la boutique à côté où un monsieur fait des gaufres (fourrées), puis a re-craqué de l'autre côté de la rue où un de ses concurrents officie mais pour un paquet entier (non fourrées) sans compter celle qu'elle a reçu en cadeau.
Nous rejoignons l'auto laissée sur un parking tarifé mais pas cher avec toilettes puis attaquons la montée du col de Nita jusqu'au péage dont nous nous acquittons puis continuons jusqu'au col à proprement parler.
Parking à la japonaise, ordonné et "managé". Comme on a payé le péage, on a une place.
Nous montons jusqu'au téléphérique qui est envahi de monde et décidons de commencer la randonnée qui nous tend les bras et qui semble faire une boucle en passant par un point plus haut que la gare haute du téléphérique. C'est parti et cela se passe en sous bois avant de descendre sérieusement. Puis, à un endroit où il y a une belle documentation sur le parcours, la faune, la flore et le tracé, le tout en anglais, nous attaquons sans le savoir le vif du sujet.
Le topo du parcours est resté à la maison et nous y allons sans trop savoir comment en se fiant aux panneaux indiquant le temps à parcourir.
Ce qui n'est pas écrit c'est que, de l'endroit dont je parle, jusqu'à quasiment le point au dessus de la gare du téléphérique, cela ne fait que monter et pour l'essentiel sous forme de marches plus ou moins stables et pour le moins assez hautes. Et cela monte raide.
Arrivés en haut (Myokendake), après avoir passé le petit sanctuaire shinto et à notre grande surprise, nous pensions déboucher sur le chemin descendant mais non, il s'agit de la gare haute du téléphérique. Il y en a un qui arrive en même temps que nous et une impressionnante queue attend pour y monter. Nous descendrons avec quoiqu'il arrive car nous en avons plein les bottes !
Nous sommes les derniers à embarquer, serrés comme des sardines et nous arriverons au parking dix minutes plus tard.
La route pour revenir à Isahaya est différente pour la descente vers la mer mais, semble-t-il, bien plus pentue, nous serons donc vite en bas au bord de mer pour rentrer à notre logement.
En fait, nous n'avons pas l'impression d'avoir fait une randonnée mais une marche commando tant l'effort a été intense.
Nous reviendrons à l'autre hôtel pour acheter le droit de garer notre voiture dans la propriété le temps de sa location. Ce coup ci, pas d'interprète au téléphone, nous avons été compris rapidement et la question était finalement bien simple.
La soirée, après ces efforts, sera bien tranquille.
Demain, nous allons voir cet extraordinaire temple de Kashima.
Kashima :
Ce matin, nous allons rouler vers Kashima.
La route longe la mer d'Ariake que nous conservons sur la droite. Toujours pas d'excès de vitesse, donc l'on peut laisser courir le regard sur le paysage.
En route, nous nous arrêterons sur un parking proche de Tara, histoire de se dégourdir les jambes. Il fait bien beau et le soleil brille fort, la mer est calme. Sur ce parking, il y a un ensemble de boutiques plutôt spécialisées dans l'alimentaire et... surprise, nous tombons sur l'une d'entre elles qui vend des mandarines. Il y en a de nombreuses et différentes variétés pour un prix modique et ce qui nous étonne bien, c'est que devant chaque caisse contenant une variété, il y a un bon nombre de ces mandarines dûment épluchées et mises en quartiers.
Le client peut goûter à son gré... et nous ne nous en sommes pas privés avant d'en acheter.
On y vend aussi des crabes de boue qui semblent être la spécialité du coin, avec les bains de boue organisés pour les touristes dans la baie de Tara.
Notre GPS nous conduira en douceur au temple de Kashima.
Nous nous garerons au parking immense, vide en cette saison, qui précède le site religieux, puis, à pied, entrerons par le premier grand Tori rouge dans la zone commerçante, dont on ressort trois cents mètres plus loin par un autre grand Tori rouge.
Et là... sur la droite, le temple et les bâtiments religieux. En face, le gros torrent qui descend de la montagne. L'endroit est véritablement exceptionnel. Vous verrez de belles images sur internet, je n'ai pas réussi à mettre les miennes sur VF.
Nous visiterons tout le site, montant au plus haut point de l'ensemble. C'est très pentu, un peu glissant mais que c'est beau ! Le chemin montant est parsemé de petites constructions qui ajoutent au charme, surtout quand on ne comprend rien à ce que l'on voit. Montée raide, descente glissante car il y a beaucoup de feuilles mortes au sol. Nous réussirons à boucler notre visite avant que l'orage n'inonde tout.
Un bel arc en ciel donnera encore plus de charme à cet Itoku Inari qui nous avons beaucoup apprécié. L'endroit, hormis la pente, avait des airs de Kyoto. (pour les pinailleurs...)
Nous ne trouverons pas, dans ce coin, d'endroit pour déjeuner et prendrons la route du retour, par l'intérieur, par Ureshino et ses plantations de thé. Pas non plus trouvé à Ureshino un endroit où manger (ah ! si nous lisions le japonais !), nous continuerons jusqu'à quasiment Sasebo, du moins à une vingtaine de kilomètres de Sasebo pour enfin trouver un endroit pour manger.
Nous irons nous mettre dans les bouchons de l'entrée de la ville puis tournicoter pour trouver un parking accessible, autour de la gare JR. Nous en trouverons un, près de la base navale japonaise, en hauteur, à l'extérieur et gratuit.
La gare et alentours offrent des centres commerciaux plutôt bien aménagés et nous en profiterons pour faire notre shopping avant de rentrer à Isahaya, volontairement, cette fois-ci, par l'autoroute jusqu'au bout. Pas évident, de nuit mais mieux que si nous avions pris la nationale qui semble bien encombrée du moins lorsque l'on approche de Nagasaki.
Nous reviendrons dîner dans notre restaurant d'avant hier, toujours aussi désert, du moins à l'heure où nous arrivons. Les anguilles étaient super. Pas de bière donc, mais du thé vert !
Demain, nous allons voir la région située entre Nagasaki et Sasebo (où nous ne reviendrons pas).
Une belle sortie à Kazan :
Dernière journée de location.
Nous en profitons pour aller voir la région au nord de Nagasaki sans aller à Sasebo où nous sommes passés hier.
Nous prendrons l'autoroute vers Nagasaki depuis Isahaya puis la bretelle contournant la grande ville et conduisant vers la route qui va en direction de Saikai.
Pas ou peu de monde sur l'autoroute, pareil sur la nationale. Longer le bord de mer est superbe, toujours à 50km/h. C'est d'autant plus plaisant qu'il n'y a strictement rien à voir, sinon à musarder.
Les rares villages n'ont pas d'intérêt particuliers sauf celui d'être extrêmement tranquille et de nous avoir offert de sympathiques promenades de quelques dizaines de minutes ponctuées de "konnichiwa" enthousiastes et curieux.
Vient l'heure de déjeuner et nous n'avons pas trouvé où le faire. Comme les indications cartographiques ne sont guère claires, nous nous disons que, si nous allons à Saikai, nous devrions trouver notre bonheur.
La question est : Où est Saikai ? Cela semble une commune fort étendue sans centre véritable.
Puis, nous trouvons un panneau routier indiquant Saikai qui, contrairement à ce que nous croyions, se trouverait dans l'intérieur.
Après pas mal d'errements, nous finirons par aboutir à un point où l'on cultive nombre de mandariniers et où il y a trois magasins et ce que nous prendrons pour un snack.
On va voir et non, pas de repas possible. Mais, ce magasin semble avoir une activité de renseignement touristique si l'on en juge par la documentation en japonais qui abonde.
D'un seul coup, d'un seul, dans un coin de la pièce, affichée au mur, une modeste publicité annonce la présence d'un restaurant à quelques kilomètres. Le temps de charger les coordonnées et nous voila partis. Le numéro de téléphone correspond à un restaurant situé au bord d'un lac, pas loin donc. Le lac est le produit de la retenue d'eau du barrage Isanoura.
Et nous y voici. Pas un chat, sinon un gros chien. J'entre dans le mauvais bâtiment et le garçon qui me reçoit semble avoir vu une apparition... mais il me fait ressortir pour m'indiquer un autre bâtiment un peu plus en arrière. Le chien suit.
Nous entrons, sans le chien, dans un restaurant où tout est éteint mais, derrière nous, un monsieur plus âgé que moi (?) me montre une table vers la fenêtre qui donne sur une véranda.
Nous nous installons, les lumières arrivent et un menu en anglais aussi.
La patronne s'inquiète de l'endroit dont nous pouvons bien venir, Amérique, Australie ? et nous amènera un plat "spécialité maison" qui s'appelle Kazan comme l'endroit où nous sommes.
Excellent bol que je qualifierai de "risotto aux poissons, crevettes et coquilles st jacques cuit à la tomate". Chaud et goûteux.
Nous ne résisterons pas à une belle balade au bord du lac où il n'y a absolument personne et les couleurs des érables sont magnifiques. Nous notons la présence de quelques logements de vacances sur un côté du lac, à l'opposé du barrage.
Nous repartirons en fin d'après midi en suivant le GPS pour Isahaya. Entre ce lac et la mer, côté est, le paysage est sublime. Magnifique. Au bord de mer, nous achèterons un stock de mandarines pour notre gourmandise.
Nous reviendrons à Isahaya rendre l'auto après avoir fait le plein et pris une leçon de station service japonaise par le gérant qui s'est fait un plaisir de nous montrer comment faire.
D'abord, se mettre du bon côté du réservoir. Choisir son carburant, mettre le billet, se servir et retirer une sorte de reçu puis enfin aller dans le bureau du gérant à une machine à laquelle on montre le reçu et elle rend la monnaie. Simple quand on sait et que l'on comprend le nippon...
Nous allons, après cet exercice destiné à réveiller le cerveau qui s'endort un peu, dans un nouveau centre commercial où nous achèterons le dîner à prendre dans la chambre ce soir encore. On s'embourgeoise et il fait un peu plus frais donc ressortir pour errer nous gêne un peu... sans dire que l'appartement est bien chauffé !
Demain, on s'en va à Hakata d'où nous prendrons (s'il est là, pas comme à l'aller) le vol pour Osaka.
Hakata/Fukuoka :
Ce matin, comme dit hier, nous partons pour notre dernière étape en Kyushu rejoindre Hakata.
Nous reprenons le train Kamome pour notre destination en direct. Cela saute bien et les sièges, comme à l'aller, sont aussi fatigués que le voyageur.
Un peu en retard, tiens, encore... nous arrivons à la gare centrale. Comme partout, c'est une ville à elle seule. Magasins, commerces en tous genres, cinémas, restaurants... on aurait presque envie de rester là car tout est à portée de main, même une fête de la bière sur le terre- plein.
Depuis que nous "maîtrisons" l'application maps.me, nous n'avons aucune difficulté à trouver notre destination, à partir du moment où nous comprenons dans quel sens suivre la flèche, qui, au début du parcours et quelque peu capricieuse...
Nous finirons par atteindre l'hôtel Daiwa Roynet, près du métro Gion. Nous connaissons cette chaîne pour avoir séjourné dans l'un d'entre eux, à Hachinohe (Tohoku). C'est bien comme attendu, chambre pas très grande mais au calme avec une fenêtre qui s'ouvre sur l'extérieur même si elle s'ouvre sur le mur d'un bâtiment voisin. Cela ira pour trois nuits.
L'enregistrement est aimable et professionnel. A chaque fois que nous répondons "oui", le préposé nous donnera du café soluble, autant de pochettes que de jours de séjour, du thé vert, etc.. Donc, c'est avec un sac plastique plein que nous découvrirons notre thébaïde.
Les valises resteront à la réception, le temps que l'heure de distribution des clés arrive, temps que nous utiliserons pour aller déjeuner. Comme nous ne connaissons rien d'Hakata, nous retournons à la gare et jetterons notre dévolu sur un restaurant (un peu cher) de tempuras qui s'avèrera excellent, du moins de l'avis de Madame qui est amateur de ces beignets depuis longtemps.
Retour à l'hôtel. Installation puis nous sortirons voir à quoi ressemble la ville et aboutirons à Canal City. Mise à part, la mise en scène aquatique et son spectacle au son de "con te partiro", qui est remarquable, nous ne trouverons pas ce centre commercial à notre goût. Cela ressemble à du chinois de Hong Kong avec des boutiques de second ordre. L'originalité vient de ce canal autour duquel est bâti le centre.
Comme nous aimons bien marcher, nous rentrons à pied, maps.me en main et découvrons une ville charmante, tranquille. Le retour sera plutôt long car nous faisons une grande boucle mais nous retrouvons à la gare d'Hakata. C'est là que nous achèterons notre petit déjeuner comme c'est devenu un rite et dînerons, en étage de la gare, de plats de pâtes italiennes réussis. Retour au bercail qui n'est vraiment pas loin, peut être quatre cents mètres.
La nuit sera tranquille et la chambre aérée, ce qui nous va bien.
Demain, nous irons à Fukuoka qui n'est qu'à trois cents mètres...ou quelque chose dans ce genre là.
Fukuoka/Hakata :
Aujourd'hui, c'est Fukuoka, donc.
Départ par la rue en face de notre hôtel pour rejoindre le Temple Kushida-Jinja. Comme l'écrit Benedicte dans son blog, c'est véritablement un site de toute beauté.
Nous avons la chance d'arriver au moment où se tien une cérémonie religieuse, à laquelle nous ne comprenons strictement rien, mais qui charme par "l'exotisme" qui s'en dégage, la musique jouée sur un instrument à cordes par deux jeunes femmes (moinesses ?) habillées de rose.
Pendant ce temps, les gens venus priés continuent de secouer la cloche et frapper dans les mains sans que les acteurs de la "messe" ne s'en soucient.
Nous passerons du temps à tourner dans cet environnement sacré et en ferons de nombreuses photos.
Puis, smartphone en main, nous prendrons, par des chemins détournés, la route pour Fukuoka.
Après le Kushida-Jinja, nous tomberons sur une galerie commerçante couverte avec laquelle nous deviendrons vite familiers, puis, au bout, à gauche pour traverser la rivière et nous nous approcherons de la Mairie de Fukuoka, traverserons le(s) jardin(s) et identifierons notre cible, le magasin Mitsukoshi qui nous servira de repère pour visiter le coin ou plutôt les centres commerciaux du coin y compris la galerie souterraine.
La ville est véritablement très agréable. Nous nous y sentons bien. Le trafic automobile semble restreint et relativement discret, du moins sur les chemins que nous parcourons, sauf que nous avons l'impression d'attendre des heures pour traverser aux passages piétons sur les grands carrefours.
Nous traînons, d'un Mitsukoshi à un autre grand magasin, d'un Aeon au centre de Tanjin.
Pour être honnête, moi qui évite d'aller dans les magasins de Monaco ou de Nice, je commence à saturer. Coup de grâce, il nous faut aller acheter pour un de nos petits enfants un "truc" qui se met sur des "montres" dont j'ai oublié le nom aujourd'hui. Va expliquer cela à un japonais, mais une marque évoquée implique un déclic et nous allons, en compagnie de notre interlocuteur, au sous sol de cet immense magasin d'informatique, téléphonie, electro ménager et le reste, retrouver un autre vendeur qui nous vend ce que nous cherchions... produits qui s'avèreront inutilisables sur des "montres" françaises... Quand on aime, on ne compte pas.
Retour par le même chemin via le temple Kushida-Jinja dont nous aurons vu toutes les entrées, grand ou petite et où commencent à s'ouvrir des stands de nourriture dans l'enceinte du temple et les vendeurs d'installer leurs tables et chaises. Nous verrons, un peu plus tard dans la soirée, que, vu la saucée qui est tombée, le chiffre d'affaire n'a pas dû être mirobolant.
Nous, après avoir hésité devant un restaurant de sushis, nous retournerons à la gare... que nous quitterons pour revenir au dit restaurant et entrer. Il est situé près de la gare, sur notre chemin d'hôtel. Il s'appelle Sushizanmai 812 0011, 2 Chome-17-8 Hakata Ekimae, Hakata-ku.
Le poisson est excellentissime, la carte variée offrant nombre de poissons peu communs et le prix tout à fait praticable pour un dîner japonais en ville. C'est un des rares dont j'ai retenu le nom. Nous y retournerons le lendemain pour dîner encore.
Il est encore tôt mais il fait un peu frais, nous raccourcirons la balade et finirons par aller visiter la station de métro Gion qui se trouve à proximité immédiate de notre hôtel car nous ne "croyons" pas que l'aéroport soit à cinq minutes de métro. Nous entrerons, par erreur, dans un immense garage à vélos (les japonais sont quand même bien pratiques...) puis arriverons à la station et nous vérifierons le trajet aux distributeurs de billets. C'est bien cela. On prend le métro et on est à l'aéroport quinze minutes ou moins plus tard.
Demain, on va aller à Dazaifu, en train, retour en bus.
Dazaifu :
Direction Dazaifu par le train. Mode tranquille. Nous nous rendons à la gare Nishitetsu à pied par le chemin habituel. Nous retrouvons un quartier que nous connaissons à peu près bien maintenant.
Nous achetons nos billets au distributeur et montons au quai. Le train est là mais va partir dans les secondes qui viennent. Le conducteur, ganté de blanc et dûment casquetté, nous fait un petit signe pour encourager notre course vers la première porte. A peine montés, le train s'ébranle.
Coup de chance que le conducteur nous ait attendu et coup de chance que le train soit direct pour Dazaifu.
Par contre, il fait un froid de canard. Depuis la veille, nous devons avoir perdu six degrés.
Il faudra, pour Madame, acheter une sorte de pull à col roulé pour que la visite lui soit confortable. Nous avons parcouru le site, sommes montés au musée du Kyushu puis redescendus par la petite route bien tranquille.
Nous déjeunerons, après de nombreuses hésitations, dans un restaurant de la rue commerçante de Dazaifu. Il fait aussi très froid dans l'établissement et, à peine entrés et avoir commandé, nous remarquons une sorte d'alcôve qui abritera notre repas loin du courant d'air qui balaie la pièce.
Le retour se fera en bus, ce qui s'avèrera être une erreur même si le bus nous ramène à la gare routière d'Hakata et non pas dans le quartier de Tenjin. On sera plus près de chez nous donc.
Le trajet est long, le bus s'arrête à l'aéroport de Fukuoka et est vite plein et le spectacle n'est guère mieux que celui vu des fenêtres du train.
Nous allons faire nos courses habituelles à la gare d'Hakata, allons déposer les sacs à l'hôtel puis ressortons vers Canal City pour jeter un coup d'oeil sur les yatai avec l'idée d'y manger. Il fait nuit et plutôt froid ce qui découragera les touristes que nous sommes de dîner dehors et nous reviendrons vers notre restaurant de sushis où nous nous serons très bien reçus et découvrirons de nouvelles préparations de poisson cru.
Une journée fraîche où nous sentons que la saison tourne et s'en va vers l'hiver.
Demain, on s'en va à Osaka, en espérant qu'ANA maintiendra notre vol.
Fin de notre séjour nippon :
Fin de notre séjour japonais.
Nous dormirons, ce soir, à proximité de l'aéroport du Kansai, avant de prendre le vol de la Lufthansa pour Francfort, après demain.
Nous avions préparé notre départ en allant "inspecter" la station de métro Gion.
Nous y revoici pour acheter nos billets et, après deux arrêts, nous sommes à l'aéroport.
Bien en avance. L'aéroport est en travaux mais tout se passe fort bien.
Nous attendrons l'embarquement une demi heure puis c'est le départ pour Osaka. Vol sans histoire dans un vol affrété par ANA.
Nous prenons l'Airport Limousine pour l'autre aéroport car nous sommes arrivés comme prévu à l'aéroport d'Itami. Trajet sans histoire non plus, le bus est presque vide.
A l'aéroport du Kansai, après avoir déjeuné, nous prendrons le train pour franchir à nouveau le bras de mer qui sépare l'aérogare de la terre ferme. Nous avons réservé une chambre pour la nuit au Washington airport hotel. C'est après être arrivés à l'hôtel que j'ai réalisé que j'aurais pu prendre la navette gratuite de l'hôtel..
Donc, une station de train et nous voici à l'hôtel que nous ne pouvons manquer.
Bon accueil, in english, avec le sourire et beaucoup de disponibilité. Nous réservons la navette pour le lendemain et montons nous installer.
La chambre est relativement vaste. Elle est aussi très propre comme d'habitude.
Nous ressortons pour aller passer le temps. Nous tomberons sur un "outlet center" très calme, très propre où nous ferons de belles affaires. L'on pourrait dire que la quasi totalité des grandes marques y sont représentées et les "discounts" plutôt alléchants.
Nous traînerons jusqu'à l'heure du dîner et ferons honneur à un restaurant de tempuras plutôt tranquille aussi. Bon repas, retour avant que le centre ne ferme (à 20h) et, comme le froid se fait bien sentir, nous rentrons dans nos pénates.
Le matin suivant, la navette est ponctuelle et bien remplie. Nous arriverons à l'aéroport très rapidement, enregistrerons nos bagages sans difficultés ni trop d'attente. Il faut dire que nombre des passagers du vol sont déjà présents et qu'il s'agit d'un 747, donc beaucoup de monde. Mais l'organisation nippone fait que cela passe vite.
Par contre, le contrôle des bagages (sécurité) avant le contrôle des passeports retient bien mille personnes. La queue est immense et il faut, au personnel de l'aéroport, beaucoup de patience et de conviction, pour faire mettre à vingt mètres de l'accès au contrôle des bagages, les passagers en ligne de quatre de front. Il y a quantité de chinois qui voyagent sur gros porteurs aussi et l'ambiance est un peu électrique. Mais, cela finit par passer. Aux passeports, il y a bien moins de monde et peut être davantage de préposés qu'aux bagages.
Vol sans histoires. Nous sommes ravis d'être dans cet avion plus qu'aucun autre que nous n'ayons pris récemment. En effet, au moment de procéder à l'enregistrement électronique, la veille, à Osaka, j'ai eu la surprise de voir que notre trajet allait passer par Francfort comme prévu mais se continuer sur Helsinki puis Paris puis Nice. Il y a une grève de Lufthansa en cours et il ne semblait pas gagné pour nous que notre retour ne soit pas aussi long que supposé.
Tout se finit donc très bien. Nous rentrerons comme prévu.
Voilà. J'ai écrit ces lignes pour marquer nos souvenirs et éventuellement faire profiter celles et ceux que cela intéresse de notre modeste expérience japonaise particulièrement pour cette sortie en Japon du sud. Nous nous tenons disponibles pour tout renseignement pratique.
Sayonara !
Premier jour de location donc.
Nous sommes à l'heure à l'agence de location Timescar d'Isahaya, du moins celle qui est proche de la gare. Accueil identique à celui de Kagoshima, c'est à dire, en gros, histoire sans paroles avec des questions définies à l'avance et les réponses qui vont avec. Puis je photocopier les passeports et traductions de permis ? Prendrez vous une assurance supplémentaire ? etc..
La préposée ne se lasse pas et déroule son laïus. Elle est gentille et souriante, utilise son portable pour les questions qu'elle n'a pas sur son papier et cela marche à peu près dans la bonne humeur.
Départ au volant d'une Nissan bien propre et avec une relative bonne puissance.
Et de prendre la route pour le Mont Unzen et environs. Nous avons repéré quelques randonnées dont nous ne trouverons pas le début mais en ferons une autre bien cassante. A minima, nous espérons en faire une qui se rapproche de celle que nous avons faîte à Ebino Kogen. Cela va s'avérer bien raide, bien plus difficile même pour nous qui avons un peu d'expérience. Nous serons contents de tomber, par hasard, sur le téléphérique et le prendre pour redescendre...
La route est agréable, il fait beau. A cinquante km/h, nous avons le temps d'apprécier le paysage.
La route que nous avons prise ne doit pas dépasser quarante kilomètres mais nous mettrons une bonne heure quand même. C'est dire que l'on conduit tranquille et sans à coups et surtout sans doubler ni changer de file (sur les autoroutes, pas sur cette route-ci).
Nous roulerons jusqu'à Obama où nous quitterons le bord de mer pour entrer dans le vif du sujet. Belle route aussi, beaucoup d'érables en "couleur" et nous arrivons à la station thermale d' Unzen. Nous allons à l'office du tourisme où l'on peut trouver en quantité de la documentation en anglais. Et d'attaquer le tour des sources chaudes.
Belle odeur d'oeuf pourri par moment mais cela n'a rien d'insupportable. Nous suivons le "tour" indiqué sur le plan. C'est le circuit Jigoku avec son cortège de vapeurs et d'eaux bouillantes. Nous sommes habitués car nous avons déjà vu nombre de ce genre de sites au Japon et en Nouvelle Zélande mais cela reste quand même bien impressionnant. On peut voir les efforts techniques fait par la Municipalité pour capter ces eaux bouillantes et les amener dans les hôtels ou bains publics ou privés.
Le tour terminé, nous nous interrogeons pour déjeuner. Il y a quelques petits restaurants rassemblés dans un coin de la bourgade, pas plus attirant l'un que l'autre.
Et comme, à Nagasaki, nous n'avons pas été capables de trouver où manger (en dehors du quartier chinois) un "champon", nous entrons dans un restaurant qui en sert.
Curieusement, le restaurant n'a pas l'air très clean mais cela ne me coupera pas l'appétit, bien au contraire, le "champon" y est passé sans sourciller. Par contre, Madame n'a pas du tout aimé et a laissé la quasi totalité du dit "champon".. mais a craqué à la boutique à côté où un monsieur fait des gaufres (fourrées), puis a re-craqué de l'autre côté de la rue où un de ses concurrents officie mais pour un paquet entier (non fourrées) sans compter celle qu'elle a reçu en cadeau.
Nous rejoignons l'auto laissée sur un parking tarifé mais pas cher avec toilettes puis attaquons la montée du col de Nita jusqu'au péage dont nous nous acquittons puis continuons jusqu'au col à proprement parler.
Parking à la japonaise, ordonné et "managé". Comme on a payé le péage, on a une place.
Nous montons jusqu'au téléphérique qui est envahi de monde et décidons de commencer la randonnée qui nous tend les bras et qui semble faire une boucle en passant par un point plus haut que la gare haute du téléphérique. C'est parti et cela se passe en sous bois avant de descendre sérieusement. Puis, à un endroit où il y a une belle documentation sur le parcours, la faune, la flore et le tracé, le tout en anglais, nous attaquons sans le savoir le vif du sujet.
Le topo du parcours est resté à la maison et nous y allons sans trop savoir comment en se fiant aux panneaux indiquant le temps à parcourir.
Ce qui n'est pas écrit c'est que, de l'endroit dont je parle, jusqu'à quasiment le point au dessus de la gare du téléphérique, cela ne fait que monter et pour l'essentiel sous forme de marches plus ou moins stables et pour le moins assez hautes. Et cela monte raide.
Arrivés en haut (Myokendake), après avoir passé le petit sanctuaire shinto et à notre grande surprise, nous pensions déboucher sur le chemin descendant mais non, il s'agit de la gare haute du téléphérique. Il y en a un qui arrive en même temps que nous et une impressionnante queue attend pour y monter. Nous descendrons avec quoiqu'il arrive car nous en avons plein les bottes !
Nous sommes les derniers à embarquer, serrés comme des sardines et nous arriverons au parking dix minutes plus tard.
La route pour revenir à Isahaya est différente pour la descente vers la mer mais, semble-t-il, bien plus pentue, nous serons donc vite en bas au bord de mer pour rentrer à notre logement.
En fait, nous n'avons pas l'impression d'avoir fait une randonnée mais une marche commando tant l'effort a été intense.
Nous reviendrons à l'autre hôtel pour acheter le droit de garer notre voiture dans la propriété le temps de sa location. Ce coup ci, pas d'interprète au téléphone, nous avons été compris rapidement et la question était finalement bien simple.
La soirée, après ces efforts, sera bien tranquille.
Demain, nous allons voir cet extraordinaire temple de Kashima.
Kashima :
Ce matin, nous allons rouler vers Kashima.
La route longe la mer d'Ariake que nous conservons sur la droite. Toujours pas d'excès de vitesse, donc l'on peut laisser courir le regard sur le paysage.
En route, nous nous arrêterons sur un parking proche de Tara, histoire de se dégourdir les jambes. Il fait bien beau et le soleil brille fort, la mer est calme. Sur ce parking, il y a un ensemble de boutiques plutôt spécialisées dans l'alimentaire et... surprise, nous tombons sur l'une d'entre elles qui vend des mandarines. Il y en a de nombreuses et différentes variétés pour un prix modique et ce qui nous étonne bien, c'est que devant chaque caisse contenant une variété, il y a un bon nombre de ces mandarines dûment épluchées et mises en quartiers.
Le client peut goûter à son gré... et nous ne nous en sommes pas privés avant d'en acheter.
On y vend aussi des crabes de boue qui semblent être la spécialité du coin, avec les bains de boue organisés pour les touristes dans la baie de Tara.
Notre GPS nous conduira en douceur au temple de Kashima.
Nous nous garerons au parking immense, vide en cette saison, qui précède le site religieux, puis, à pied, entrerons par le premier grand Tori rouge dans la zone commerçante, dont on ressort trois cents mètres plus loin par un autre grand Tori rouge.
Et là... sur la droite, le temple et les bâtiments religieux. En face, le gros torrent qui descend de la montagne. L'endroit est véritablement exceptionnel. Vous verrez de belles images sur internet, je n'ai pas réussi à mettre les miennes sur VF.
Nous visiterons tout le site, montant au plus haut point de l'ensemble. C'est très pentu, un peu glissant mais que c'est beau ! Le chemin montant est parsemé de petites constructions qui ajoutent au charme, surtout quand on ne comprend rien à ce que l'on voit. Montée raide, descente glissante car il y a beaucoup de feuilles mortes au sol. Nous réussirons à boucler notre visite avant que l'orage n'inonde tout.
Un bel arc en ciel donnera encore plus de charme à cet Itoku Inari qui nous avons beaucoup apprécié. L'endroit, hormis la pente, avait des airs de Kyoto. (pour les pinailleurs...)
Nous ne trouverons pas, dans ce coin, d'endroit pour déjeuner et prendrons la route du retour, par l'intérieur, par Ureshino et ses plantations de thé. Pas non plus trouvé à Ureshino un endroit où manger (ah ! si nous lisions le japonais !), nous continuerons jusqu'à quasiment Sasebo, du moins à une vingtaine de kilomètres de Sasebo pour enfin trouver un endroit pour manger.
Nous irons nous mettre dans les bouchons de l'entrée de la ville puis tournicoter pour trouver un parking accessible, autour de la gare JR. Nous en trouverons un, près de la base navale japonaise, en hauteur, à l'extérieur et gratuit.
La gare et alentours offrent des centres commerciaux plutôt bien aménagés et nous en profiterons pour faire notre shopping avant de rentrer à Isahaya, volontairement, cette fois-ci, par l'autoroute jusqu'au bout. Pas évident, de nuit mais mieux que si nous avions pris la nationale qui semble bien encombrée du moins lorsque l'on approche de Nagasaki.
Nous reviendrons dîner dans notre restaurant d'avant hier, toujours aussi désert, du moins à l'heure où nous arrivons. Les anguilles étaient super. Pas de bière donc, mais du thé vert !
Demain, nous allons voir la région située entre Nagasaki et Sasebo (où nous ne reviendrons pas).
Une belle sortie à Kazan :
Dernière journée de location.
Nous en profitons pour aller voir la région au nord de Nagasaki sans aller à Sasebo où nous sommes passés hier.
Nous prendrons l'autoroute vers Nagasaki depuis Isahaya puis la bretelle contournant la grande ville et conduisant vers la route qui va en direction de Saikai.
Pas ou peu de monde sur l'autoroute, pareil sur la nationale. Longer le bord de mer est superbe, toujours à 50km/h. C'est d'autant plus plaisant qu'il n'y a strictement rien à voir, sinon à musarder.
Les rares villages n'ont pas d'intérêt particuliers sauf celui d'être extrêmement tranquille et de nous avoir offert de sympathiques promenades de quelques dizaines de minutes ponctuées de "konnichiwa" enthousiastes et curieux.
Vient l'heure de déjeuner et nous n'avons pas trouvé où le faire. Comme les indications cartographiques ne sont guère claires, nous nous disons que, si nous allons à Saikai, nous devrions trouver notre bonheur.
La question est : Où est Saikai ? Cela semble une commune fort étendue sans centre véritable.
Puis, nous trouvons un panneau routier indiquant Saikai qui, contrairement à ce que nous croyions, se trouverait dans l'intérieur.
Après pas mal d'errements, nous finirons par aboutir à un point où l'on cultive nombre de mandariniers et où il y a trois magasins et ce que nous prendrons pour un snack.
On va voir et non, pas de repas possible. Mais, ce magasin semble avoir une activité de renseignement touristique si l'on en juge par la documentation en japonais qui abonde.
D'un seul coup, d'un seul, dans un coin de la pièce, affichée au mur, une modeste publicité annonce la présence d'un restaurant à quelques kilomètres. Le temps de charger les coordonnées et nous voila partis. Le numéro de téléphone correspond à un restaurant situé au bord d'un lac, pas loin donc. Le lac est le produit de la retenue d'eau du barrage Isanoura.
Et nous y voici. Pas un chat, sinon un gros chien. J'entre dans le mauvais bâtiment et le garçon qui me reçoit semble avoir vu une apparition... mais il me fait ressortir pour m'indiquer un autre bâtiment un peu plus en arrière. Le chien suit.
Nous entrons, sans le chien, dans un restaurant où tout est éteint mais, derrière nous, un monsieur plus âgé que moi (?) me montre une table vers la fenêtre qui donne sur une véranda.
Nous nous installons, les lumières arrivent et un menu en anglais aussi.
La patronne s'inquiète de l'endroit dont nous pouvons bien venir, Amérique, Australie ? et nous amènera un plat "spécialité maison" qui s'appelle Kazan comme l'endroit où nous sommes.
Excellent bol que je qualifierai de "risotto aux poissons, crevettes et coquilles st jacques cuit à la tomate". Chaud et goûteux.
Nous ne résisterons pas à une belle balade au bord du lac où il n'y a absolument personne et les couleurs des érables sont magnifiques. Nous notons la présence de quelques logements de vacances sur un côté du lac, à l'opposé du barrage.
Nous repartirons en fin d'après midi en suivant le GPS pour Isahaya. Entre ce lac et la mer, côté est, le paysage est sublime. Magnifique. Au bord de mer, nous achèterons un stock de mandarines pour notre gourmandise.
Nous reviendrons à Isahaya rendre l'auto après avoir fait le plein et pris une leçon de station service japonaise par le gérant qui s'est fait un plaisir de nous montrer comment faire.
D'abord, se mettre du bon côté du réservoir. Choisir son carburant, mettre le billet, se servir et retirer une sorte de reçu puis enfin aller dans le bureau du gérant à une machine à laquelle on montre le reçu et elle rend la monnaie. Simple quand on sait et que l'on comprend le nippon...
Nous allons, après cet exercice destiné à réveiller le cerveau qui s'endort un peu, dans un nouveau centre commercial où nous achèterons le dîner à prendre dans la chambre ce soir encore. On s'embourgeoise et il fait un peu plus frais donc ressortir pour errer nous gêne un peu... sans dire que l'appartement est bien chauffé !
Demain, on s'en va à Hakata d'où nous prendrons (s'il est là, pas comme à l'aller) le vol pour Osaka.
Hakata/Fukuoka :
Ce matin, comme dit hier, nous partons pour notre dernière étape en Kyushu rejoindre Hakata.
Nous reprenons le train Kamome pour notre destination en direct. Cela saute bien et les sièges, comme à l'aller, sont aussi fatigués que le voyageur.
Un peu en retard, tiens, encore... nous arrivons à la gare centrale. Comme partout, c'est une ville à elle seule. Magasins, commerces en tous genres, cinémas, restaurants... on aurait presque envie de rester là car tout est à portée de main, même une fête de la bière sur le terre- plein.
Depuis que nous "maîtrisons" l'application maps.me, nous n'avons aucune difficulté à trouver notre destination, à partir du moment où nous comprenons dans quel sens suivre la flèche, qui, au début du parcours et quelque peu capricieuse...
Nous finirons par atteindre l'hôtel Daiwa Roynet, près du métro Gion. Nous connaissons cette chaîne pour avoir séjourné dans l'un d'entre eux, à Hachinohe (Tohoku). C'est bien comme attendu, chambre pas très grande mais au calme avec une fenêtre qui s'ouvre sur l'extérieur même si elle s'ouvre sur le mur d'un bâtiment voisin. Cela ira pour trois nuits.
L'enregistrement est aimable et professionnel. A chaque fois que nous répondons "oui", le préposé nous donnera du café soluble, autant de pochettes que de jours de séjour, du thé vert, etc.. Donc, c'est avec un sac plastique plein que nous découvrirons notre thébaïde.
Les valises resteront à la réception, le temps que l'heure de distribution des clés arrive, temps que nous utiliserons pour aller déjeuner. Comme nous ne connaissons rien d'Hakata, nous retournons à la gare et jetterons notre dévolu sur un restaurant (un peu cher) de tempuras qui s'avèrera excellent, du moins de l'avis de Madame qui est amateur de ces beignets depuis longtemps.
Retour à l'hôtel. Installation puis nous sortirons voir à quoi ressemble la ville et aboutirons à Canal City. Mise à part, la mise en scène aquatique et son spectacle au son de "con te partiro", qui est remarquable, nous ne trouverons pas ce centre commercial à notre goût. Cela ressemble à du chinois de Hong Kong avec des boutiques de second ordre. L'originalité vient de ce canal autour duquel est bâti le centre.
Comme nous aimons bien marcher, nous rentrons à pied, maps.me en main et découvrons une ville charmante, tranquille. Le retour sera plutôt long car nous faisons une grande boucle mais nous retrouvons à la gare d'Hakata. C'est là que nous achèterons notre petit déjeuner comme c'est devenu un rite et dînerons, en étage de la gare, de plats de pâtes italiennes réussis. Retour au bercail qui n'est vraiment pas loin, peut être quatre cents mètres.
La nuit sera tranquille et la chambre aérée, ce qui nous va bien.
Demain, nous irons à Fukuoka qui n'est qu'à trois cents mètres...ou quelque chose dans ce genre là.
Fukuoka/Hakata :
Aujourd'hui, c'est Fukuoka, donc.
Départ par la rue en face de notre hôtel pour rejoindre le Temple Kushida-Jinja. Comme l'écrit Benedicte dans son blog, c'est véritablement un site de toute beauté.
Nous avons la chance d'arriver au moment où se tien une cérémonie religieuse, à laquelle nous ne comprenons strictement rien, mais qui charme par "l'exotisme" qui s'en dégage, la musique jouée sur un instrument à cordes par deux jeunes femmes (moinesses ?) habillées de rose.
Pendant ce temps, les gens venus priés continuent de secouer la cloche et frapper dans les mains sans que les acteurs de la "messe" ne s'en soucient.
Nous passerons du temps à tourner dans cet environnement sacré et en ferons de nombreuses photos.
Puis, smartphone en main, nous prendrons, par des chemins détournés, la route pour Fukuoka.
Après le Kushida-Jinja, nous tomberons sur une galerie commerçante couverte avec laquelle nous deviendrons vite familiers, puis, au bout, à gauche pour traverser la rivière et nous nous approcherons de la Mairie de Fukuoka, traverserons le(s) jardin(s) et identifierons notre cible, le magasin Mitsukoshi qui nous servira de repère pour visiter le coin ou plutôt les centres commerciaux du coin y compris la galerie souterraine.
La ville est véritablement très agréable. Nous nous y sentons bien. Le trafic automobile semble restreint et relativement discret, du moins sur les chemins que nous parcourons, sauf que nous avons l'impression d'attendre des heures pour traverser aux passages piétons sur les grands carrefours.
Nous traînons, d'un Mitsukoshi à un autre grand magasin, d'un Aeon au centre de Tanjin.
Pour être honnête, moi qui évite d'aller dans les magasins de Monaco ou de Nice, je commence à saturer. Coup de grâce, il nous faut aller acheter pour un de nos petits enfants un "truc" qui se met sur des "montres" dont j'ai oublié le nom aujourd'hui. Va expliquer cela à un japonais, mais une marque évoquée implique un déclic et nous allons, en compagnie de notre interlocuteur, au sous sol de cet immense magasin d'informatique, téléphonie, electro ménager et le reste, retrouver un autre vendeur qui nous vend ce que nous cherchions... produits qui s'avèreront inutilisables sur des "montres" françaises... Quand on aime, on ne compte pas.
Retour par le même chemin via le temple Kushida-Jinja dont nous aurons vu toutes les entrées, grand ou petite et où commencent à s'ouvrir des stands de nourriture dans l'enceinte du temple et les vendeurs d'installer leurs tables et chaises. Nous verrons, un peu plus tard dans la soirée, que, vu la saucée qui est tombée, le chiffre d'affaire n'a pas dû être mirobolant.
Nous, après avoir hésité devant un restaurant de sushis, nous retournerons à la gare... que nous quitterons pour revenir au dit restaurant et entrer. Il est situé près de la gare, sur notre chemin d'hôtel. Il s'appelle Sushizanmai 812 0011, 2 Chome-17-8 Hakata Ekimae, Hakata-ku.
Le poisson est excellentissime, la carte variée offrant nombre de poissons peu communs et le prix tout à fait praticable pour un dîner japonais en ville. C'est un des rares dont j'ai retenu le nom. Nous y retournerons le lendemain pour dîner encore.
Il est encore tôt mais il fait un peu frais, nous raccourcirons la balade et finirons par aller visiter la station de métro Gion qui se trouve à proximité immédiate de notre hôtel car nous ne "croyons" pas que l'aéroport soit à cinq minutes de métro. Nous entrerons, par erreur, dans un immense garage à vélos (les japonais sont quand même bien pratiques...) puis arriverons à la station et nous vérifierons le trajet aux distributeurs de billets. C'est bien cela. On prend le métro et on est à l'aéroport quinze minutes ou moins plus tard.
Demain, on va aller à Dazaifu, en train, retour en bus.
Dazaifu :
Direction Dazaifu par le train. Mode tranquille. Nous nous rendons à la gare Nishitetsu à pied par le chemin habituel. Nous retrouvons un quartier que nous connaissons à peu près bien maintenant.
Nous achetons nos billets au distributeur et montons au quai. Le train est là mais va partir dans les secondes qui viennent. Le conducteur, ganté de blanc et dûment casquetté, nous fait un petit signe pour encourager notre course vers la première porte. A peine montés, le train s'ébranle.
Coup de chance que le conducteur nous ait attendu et coup de chance que le train soit direct pour Dazaifu.
Par contre, il fait un froid de canard. Depuis la veille, nous devons avoir perdu six degrés.
Il faudra, pour Madame, acheter une sorte de pull à col roulé pour que la visite lui soit confortable. Nous avons parcouru le site, sommes montés au musée du Kyushu puis redescendus par la petite route bien tranquille.
Nous déjeunerons, après de nombreuses hésitations, dans un restaurant de la rue commerçante de Dazaifu. Il fait aussi très froid dans l'établissement et, à peine entrés et avoir commandé, nous remarquons une sorte d'alcôve qui abritera notre repas loin du courant d'air qui balaie la pièce.
Le retour se fera en bus, ce qui s'avèrera être une erreur même si le bus nous ramène à la gare routière d'Hakata et non pas dans le quartier de Tenjin. On sera plus près de chez nous donc.
Le trajet est long, le bus s'arrête à l'aéroport de Fukuoka et est vite plein et le spectacle n'est guère mieux que celui vu des fenêtres du train.
Nous allons faire nos courses habituelles à la gare d'Hakata, allons déposer les sacs à l'hôtel puis ressortons vers Canal City pour jeter un coup d'oeil sur les yatai avec l'idée d'y manger. Il fait nuit et plutôt froid ce qui découragera les touristes que nous sommes de dîner dehors et nous reviendrons vers notre restaurant de sushis où nous nous serons très bien reçus et découvrirons de nouvelles préparations de poisson cru.
Une journée fraîche où nous sentons que la saison tourne et s'en va vers l'hiver.
Demain, on s'en va à Osaka, en espérant qu'ANA maintiendra notre vol.
Fin de notre séjour nippon :
Fin de notre séjour japonais.
Nous dormirons, ce soir, à proximité de l'aéroport du Kansai, avant de prendre le vol de la Lufthansa pour Francfort, après demain.
Nous avions préparé notre départ en allant "inspecter" la station de métro Gion.
Nous y revoici pour acheter nos billets et, après deux arrêts, nous sommes à l'aéroport.
Bien en avance. L'aéroport est en travaux mais tout se passe fort bien.
Nous attendrons l'embarquement une demi heure puis c'est le départ pour Osaka. Vol sans histoire dans un vol affrété par ANA.
Nous prenons l'Airport Limousine pour l'autre aéroport car nous sommes arrivés comme prévu à l'aéroport d'Itami. Trajet sans histoire non plus, le bus est presque vide.
A l'aéroport du Kansai, après avoir déjeuné, nous prendrons le train pour franchir à nouveau le bras de mer qui sépare l'aérogare de la terre ferme. Nous avons réservé une chambre pour la nuit au Washington airport hotel. C'est après être arrivés à l'hôtel que j'ai réalisé que j'aurais pu prendre la navette gratuite de l'hôtel..
Donc, une station de train et nous voici à l'hôtel que nous ne pouvons manquer.
Bon accueil, in english, avec le sourire et beaucoup de disponibilité. Nous réservons la navette pour le lendemain et montons nous installer.
La chambre est relativement vaste. Elle est aussi très propre comme d'habitude.
Nous ressortons pour aller passer le temps. Nous tomberons sur un "outlet center" très calme, très propre où nous ferons de belles affaires. L'on pourrait dire que la quasi totalité des grandes marques y sont représentées et les "discounts" plutôt alléchants.
Nous traînerons jusqu'à l'heure du dîner et ferons honneur à un restaurant de tempuras plutôt tranquille aussi. Bon repas, retour avant que le centre ne ferme (à 20h) et, comme le froid se fait bien sentir, nous rentrons dans nos pénates.
Le matin suivant, la navette est ponctuelle et bien remplie. Nous arriverons à l'aéroport très rapidement, enregistrerons nos bagages sans difficultés ni trop d'attente. Il faut dire que nombre des passagers du vol sont déjà présents et qu'il s'agit d'un 747, donc beaucoup de monde. Mais l'organisation nippone fait que cela passe vite.
Par contre, le contrôle des bagages (sécurité) avant le contrôle des passeports retient bien mille personnes. La queue est immense et il faut, au personnel de l'aéroport, beaucoup de patience et de conviction, pour faire mettre à vingt mètres de l'accès au contrôle des bagages, les passagers en ligne de quatre de front. Il y a quantité de chinois qui voyagent sur gros porteurs aussi et l'ambiance est un peu électrique. Mais, cela finit par passer. Aux passeports, il y a bien moins de monde et peut être davantage de préposés qu'aux bagages.
Vol sans histoires. Nous sommes ravis d'être dans cet avion plus qu'aucun autre que nous n'ayons pris récemment. En effet, au moment de procéder à l'enregistrement électronique, la veille, à Osaka, j'ai eu la surprise de voir que notre trajet allait passer par Francfort comme prévu mais se continuer sur Helsinki puis Paris puis Nice. Il y a une grève de Lufthansa en cours et il ne semblait pas gagné pour nous que notre retour ne soit pas aussi long que supposé.
Tout se finit donc très bien. Nous rentrerons comme prévu.
Voilà. J'ai écrit ces lignes pour marquer nos souvenirs et éventuellement faire profiter celles et ceux que cela intéresse de notre modeste expérience japonaise particulièrement pour cette sortie en Japon du sud. Nous nous tenons disponibles pour tout renseignement pratique.
Sayonara !
Re: Osaka et Kyushu 1
bonjour Eze
et merci de ce compte rendu en 4 parties sur le Japon.
Maintenant que des modes d'emploi sont en ligne pour l'HEBERGEMENT des photos sur SERVIMG, ce serait vraiment facile d'ajouter quelques photos qui illustreraient ton texte
Il suffit de cliquer sur "EDITER" pour pouvoir les ajouter
et merci de ce compte rendu en 4 parties sur le Japon.
Maintenant que des modes d'emploi sont en ligne pour l'HEBERGEMENT des photos sur SERVIMG, ce serait vraiment facile d'ajouter quelques photos qui illustreraient ton texte
Il suffit de cliquer sur "EDITER" pour pouvoir les ajouter
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