Premiere bambée 2024 : ViaRhôna

1ere 2024

Genève la mer

on commence par la fin
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Décollage ; petit déjeuner prestement englouti, alors que la nuit et la brume, nous font tourner en bourrique dans les faubourgs de Arles.
Et puis, aidé par le vent , nous sortons de la ville pour nous retrouver seuls face au soleil qui perce le brouillard.
Après ce long moment de solitude, propice à la méditation transcendantale voici les éoliennes de port saint Louis.
Si certains remettent en cause leur utilité ; eppure girano pour fournir la totalité de l'énergie électrique nécessaire aux cités proches.
Nous suivons ensuite béatement le parcours Viarhôna qui se fraye un chemin parfois pourri entre le Rhône et la ville.
Nous voici enfin face à la mer , sur la plage Napoléon, déserte, sauf deux trois camping cars égarés.
Le retour : face au mistral, s'avère un tantinet plus sportif.
Quelques victuailles achetées au marché de Port saint Louis, parmi la foule bigarrée, nous traversons le Rhône, non pas en pédalo, mais grâce au bac , et comme c'est gratuit nous effectuons deux aller-retour..
Longeant le Vaccares sur une route pourrie,en compagnie de quelques volatiles, nous rejoignons nos valises qui nous attendent sagement à l'hôtel du Kug tourné à Arles : ouf .



http://cbandiera.free.fr/recits/2024-port-saint-louis/e1/
C'est par le chemin des écoliers que nous quittons Champel, pour retrouver la France voisine à quelques encablures de là, pour nous enfiler (en tout bien tout honneur), le long de l'Arve et Annemasse sur un chemin dit Gravelle.
Le passage à Etrembieres par le pont au dessus de la rivière, est un tantinet délicat et stressant parmi les shadoks qui s'en vont gagner leur pain quotidien en capitale de la Sapaudia.
La grimpée menant à Monnetier , la Muraz, et Monthonnex est un peu casse pattes, mais plus calme et un peu hors du temps.
la bascule sur Groisy permet d'admirer les contreforts des Glières ainsi que la chaine des Bauges, avé le lac d'Annecy en contre bas, lac un tantinet brumeux et coiffé d'une dose de pollution bienveillante.
Suivant le parcours de mon ami Sergio, le directeur de la Via Sapaudia, dite des cinq lacs de Savoie, je trouve le moyen de me gourer et de rouler juskau pont de la caille .
Après ce crochet , nous vistons Cuvat puis Pringy pour tenter un passage par Annecy le vieux.
Le bord du lac atteint, il faut affronter les gogos armés de bagnoles qui péripatent le long de la gouille.
Il est vrai que, comme disait un ami du lycée : "oh lac suspend ton vol", la baie te Talloires est magique , ainsi que les Bauges.
Faverges : ce grand beau temps est fatal à la neige et à notre dent de cons, qui fait grise mine en ce mois de février.

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Comme dhab, premier devant le petit déjeuner, prestement englouti, et zou : direction la gare.
Départ de Arles à l'heure indiquée sur le chaix, mais, rapidement, si j'ose dire les ennuis commencent.
Le train stoppe , et la gente cheminote met 15 mn à nous dire que ya un blême sur la voie de chemin de fer.
Je me disais aussi, c'est pas tres normal que rien ne se passe ..
Nous rejoignons Valence avé deux heures dans la vue, pas grave pour claudio qui a prévu le coup , selon l'adage : "si tu veux arriver à l'heure prend le train précédent"
Sympa les agents en gare de valence , nous Sautons dans un train direction Annecy, tiré par une inénarrable BBC2, championne du monde des années 1950, et cette fois ci elle ne prendra pas feu, et ne chauffera même pas un peu .
Marre de rester, assis nous descendons à Montmélian pour pédaler 4 heures sur 60 km en direction de la Favergie, par la combe de Savoie, Albertville et la fameuse Via-prealpina dite V-62 par les ayatollah de la pédalie.
Arrivé à tomme, un peu éreinté, mais vivant.
Douche, plaisirs de la table et solitaires, et enfin : dodo.